*Godot est mort !*
Les civilisations qui meurent
Les postures : Sémiotique de la crise, par Jean Maxence Granier
Des paris stupides, par François Leclerc
La Chine et la spéculation
« Ce truc est stupide, » disent-ils en riant, Un jouet de circuits, sans âme ni talent. Mais leurs mots glissent, comme…
Quel foutoir ! Et il y en a des qui vont vous dire que quelqu’un a programmé ça 😀 !
« Qui peut le plus peut le moins » avait dit jadis Aristote. En appliquant ce principe il est normal que certains…
Grano-diorites cadomiennes à biotite/cordérite (n° 193 si j’ai repéré la bonne couleur sur la carte de la page 237 du…
@Jean-François Ma foi, il faudrait pouvoir poser cette question à ceux qui ont inventé l’histoire du paradis terrestre…ou à ceux…
Très visuel en effet N’est-ce pas !
@CloClo Je ne montre pas un doigt ou du doigt quoi que ce soit, je demande peut-être la lune mais…
Mon opinion sur le développement de l’AGI, est que plusieurs consortiums internationaux répartis et reliés avec des moyens publics/privés doivent…
(regardé)
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
270 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 26 NOVEMBRE 2010”
Peut-être faut-il se promener en tenue bizarre dans la rue avec une bougie en plein jour comme Diogène avec la pancarte « je cherche un homme » ou « je cherche un économiste » etc…?
Bien sûr, si moi je le fais, on va tout de suite m’enfermer. Mais si Paul Jorion produit une variante actualisée de Diogène avec sa bougie sur un plateau télé, ça pourrait faire un buzz!
Vous abordez sur la fin un sujet de nature à faire réagir presque tout le monde : l’effet de la crise sur l’épargne personnelle.
Pourquoi ne pas analyser ces effets plus précisément et diffuser cette information, afin qu’elle pénètre (sink in, dawn on…) les populations. Exposer les enjeux froidement et avec réalisme produira peut-être un mouvement salutaire? Ou un bank-run général…
Avant les effets, se sont les causes qu’il convient d’analyser « froidement », lire l’excellent « La Grande Régression » de Jacques Généreux (seuil), ça peu aider ! cordialement
Petit plus que je viens de découvrir : http://www.dailymotion.com/video/xfs14y_jacques-genereux-pg-de-financiariser-l-economie_news#from=embed
bonjour savier,
vous parlez d’informer, ça supposerait que les gens qui détiennent les canaux médiatiques aient une conscience sociale ainsi qu’ils soient indépendants des groupes financiers. si vous lisez les journaux vous avez du noter que les conseils d’administration des entreprises du cac40 sont très ‘interpénétrés’ pour rester sobre, des affaires en famille en somme (couverture type ‘les 200 familles qui tiennent la france’).
« informer » comme Paul le fait sur ce blog par exemple…
Evidemment que les collusions financiaro-mediatiques ne donnent qu’un substrat propagandiste…
@ Roland
Les causes sont connues, en exposant les effets on peut toucher les individus et creer de l’inertie
J’aime bien : » Il faut des adultes dans la cour de recreation ! »
Vous pensez a quoi ? Le retour des contre pouvoirs ? Le retour de Dieu ? Un etat a l’echelle de la planete ?
Je trouve également très pertinente cette allusion aux enfants dans la cour de récréation, au fait que nos sociétés manquent tellement d’adultes, au sens véritable, et dans tous les domaines. Nos sociétés d’abondance matérielle et de consumérisme ne nous ont certes pas aidé à devenir adultes, bien au contraire.
Le mental et tout son cortège : son agitation dans chaque bocal, la dispersion, la confusion, l’ignorance, le conflit, la vanité, l’égoïsme, bref le séparateur en nous, voilà un aspect de l’enfant.
La vision d’ensemble, prendre de la hauteur, tenter de saisir l’ensemble des innombrables causes et circonstances ayant amené à cet état particulier du monde aujourd’hui, l’accepter comme réel et tenter modestement, chacun à son niveau, d’agir à partir de ce qui est (et non de l’illusoire « ce qu’il aurait fallu »), la prise en considération des besoins des autres, bref, l’unificateur en nous, voilà un aspect de de l’adulte.
Les civilisations naissent, vivent et meurent, comme tout ce qui est vivant, composé. Notre civilisation meurt, ce blog est un peu comme un journal de suivi médical, certains espèrent une guérison, d’autres un sursis, d’autres se désespèrent de (ou espèrent ) sa mort plus ou moins prochaine. Il semble que l’état de décomposition soit bien entamé : je suis d’avis qu’il faut favoriser une mort digne, sans acharnement thérapeutique mais avec de vrais soins palliatifs pour soulager au maximum la souffrance pour les populations (dont je fais partie prenante), préparer et accompagner le deuil à venir…
Il est des morts sereines, d’autres qui sont vécues de manière traumatisante dans la confusion et la peur la plus extrême.
Qu’elle soit vécue globalement -et différemment pour chacun – dans telle ou telle attitude parmi l’éventail des états d’esprit allant de la manière sereine à la manière la plus anxiogène, cela aura des conséquences extrêmement importantes, incalculables, pour les temps à vivre après l’effondrement probable de nos modes de vie actuels. L’origine de la crise se situe dans l’esprit et le cœur des hommes. En cela, à partir du présent, nous pouvons agir pour une transformation positive.
Des adultes, autrement dit de la responsabilité et de la maturité c’est sûr.
Mais comme cela n’indique pas la direction, Paul demande aussi « que faut-il faire »?
Et réponds je ne sais pas, fort conscient que l’interdiction de la spéculation ne suffit pas.
Ce qu’il faut faire ?
Mettre le monde à l’endroit.
Produire pour satisfaire les besoins, pas le profit.
Echapper ainsi à l’exploitation de l’homme et de la planète
qui mènent désormais à la perpétuation de la misère,
à l’explosion des inégalités, à à celle des criminalités qui va avec,
aux guerres et à l’épuisement de notre environnement.
La décadence menace, rappelle Paul.
Elle n’est pas inéluctable, le bien commum peut encore s’imposer
à la logique de l’avancée sans fin du monstre nommé capital.
On appelle cela comme on veut: le socialisme, l’autogestion, la démocratie…
on est de plus en plus nombreux à dire « le bon sens »…
Autrement dit la réponse est politique:
il faut s’unir, se rassembler, se préparer dans les luttes partielles,
et par la force et le nombre en finir avec l’Etat du capital,
en finir avec l’appropriation privée du capital.
Alors la responsabilité et la maturité de chacun trouvera sa cour d’expression.
La recreation est le moment où l’on laisse les enfants crier et se battre en fermant les yeux.
Les choses serieuses se jouent au conseil de classe.
Il aura lieu en fevier.
http://www.brica.co.za
Il sera interessant de voir quelle couverture mediatique lui est reservé en « Occident »
Bonjour,
Merci pour vos video ,que je suis chaque semaine .
Voici un petit texte qui explique la cour de récréation,en référence aux députés européen.
http://www.ordp.vsnet.ch/fr/resonance/2004/juin/gayet.htm
« La cour de récréation, laboratoire de civisme?
A voir les enfants courir dans tous les sens, à les entendre crier à tue-tête, comment ne pas penser que règne décidément dans les cours de récréation une confusion propre à donner le tournis à quiconque chercherait à en percer le mystère? Car c’est bien d’un mystère qu’il s’agit. Cette anarchie reste joyeuse parce qu’elle se conclut rarement par des drames: les corps ont beau se précipiter les uns vers les autres, ils parviennent à s’éviter avec une précision qui atteste qu’à chaque instant tous les gestes se régulent et se contrôlent. Comme si des lois physiques insoupçonnées s’opposaient à ce que le désordre apparent se mue totalement en chaos. Et ce n’est pas la seule présence des rares enseignants préposés à la surveillance et à la sécurité qui suffit à expliquer qu’une sorte d’ordre s’impose malgré tout. Ceux-ci s’allouent aussi quelques instants de repos et en dépit de leur vigilance obligée, ils profitent de la récréation pour délaisser leurs tâches pédagogiques. Où plutôt ils n’assument plus qu’une tâche pédagogique négative: veiller à ce que ne s’accomplissent pas des actes dangereux et répréhensibles. Si les actes restent visibles, les paroles restent diversement audibles dans le brouhaha général et sont plus difficilement contrôlables. Or, reconnaissons que si les enfants ne se contrôlaient pas eux-mêmes, la tâche de surveillance deviendrait impossible. »
comme disait Alfred
« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots » ,
si nous n’allons pas vers l’efficacité peut être atteindrons nous la beauté terminale…
Tricky – Really Real
http://www.youtube.com/watch?v=SC2QFVBmWvY
merci roma, je l’avais loupé celui-là… on trouve vraiment tout sur le blog de paul jorion
@ roma
Cette vidéo inclut du contenu de WMG, qui l’a bloqué dans votre pays pour des raisons de droits d’auteur.
André lorimier
Québec
euh… Tricky – Mixed Race (zip)
Et si c’était Dieu, celui qui « quelque part nous écoute » ? S’il n’y avait plus d’autres alternatives que d’y croire en vain nous nous prédisposerions à l’accueil dans l’attente attisée d’une foi vers laquelle, humblement, nous nous inclinerions? Enfin, peut-être?
Oui, c’est aussi ce que je pensais en écoutant ce billet…. mais Dieu a déjà parlé et proposé des solutions , (si c’est lui qui parle) ..
Exode, nombre, Deutéronome( ex Ex 22/23, Dt 8 etc)……………..
mais jamais ces « théories économiques » n’ont été vraiment prises au sérieux, pendant quelques temps quand ça va très mal, et puis dès que les choses s’arrangent on recommence
Amos 2,3,4
Luc 16 19
et aujourd’hui encore des hommes comme Jean Ziegler
mais ne désespérons pas , peut être un prophète un jour va se lever ( nehémie 8)
Et comme disait l’autre ; pour changer le monde commençons par vous et moi..
bon courage
Les actifs de BNP Paribas dépassent le PIB de la France
16 novembre 2010 14:53, Les mots ont un sens, par Napakatbra
Oïez, oïez citoyens. Début novembre, BNP Paribas devenait la plus grosse banque du monde en terme d’actifs, selon Bloomberg (*). Cocorico !!! Euh… Cocorico ? Oups, ‘fallait pas en parler ? Désolé…. BNP Paribas grosse banque monde actifs Bloomberg. Les actifs de BNP Paribas dépassent le PIB de la France – LMOUS
Oïez, oïez citoyens. Début novembre, BNP Paribas devenait la plus grosse banque du monde en termes d’actifs, selon Bloomberg (*). Cocorico !!! Euh… Cocorico ? Oups, ‘fallait pas en parler ? Désolé…
Le décompte de Bloomberg a de quoi faire frémir. Les actifs de BNP Paribas ont augmenté de 34% sur les trois dernières années, pour atteindre 2 240 milliards d’euros… soit plus que les actifs de Bank of America (la plus grande banque américaine) et de Morgan Stanley réunis !
Et, surtout, plus que le produit intérieur brut (PIB) français ! Logiquement, une telle niouze aurait dû faire les choux gras de la presse nationale, toujours prompte à enfourcher le coq pour hisser haut notre magnifique drapeau tricolore. Sauf qu’il aurait été difficile d’évoquer cette étude sans… rapporter l’analyse qui va avec…….
http://www.lesmotsontunsens.com/les-actifs-de-bnp-paribas-depassent-le-pib-de-la-france-8423
La révolte des étudiants anglais s’installe et s’organise
26/11/2010 – Ouverture libre
La révolte des étudiants anglais contre les mesures d’austérité du gouvernement n’est pas un feu de paille. Après sa deuxième manifestation le 24 novembre (130.000 manifestants dans plusieurs villes universitaires), elle prend racine et s’organise en un mouvement structuré et sur le long terme, pour devenir un fait politique de la situation britannique.
Avec ce mouvement, la contestation sociale brutale de la politique officielle est en train de “s’institutionnaliser”, avec un fort soutien des étudiants. Les démocrates-libéraux, qui font partie du gouvernement, sont divisés au niveau parlementaire et certains députés ont des contacts avec les étudiants.
Une structure de désordre contre la politique officielle du système est en train de naître.
Dans le Guardiuan du 25 novembre 2010.
….»More demonstrations are planned for the next month. More than 11,000 students have signed up to another wave of classroom walkouts and marches planned for next Tuesday. The demonstration will coincide with a Commons debate staged by Labour in a bid to expose Lib Dem divisions over the coalition’s plans to dramatically increase tuition fees……
@SIGNATURTE = dedefensa.org
http://www.dedefensa.org/article-la_revolte_des_etudiants_anglais_s_installe_et_s_organise_26_11_2010.html
les effets immediats de la structure de desordre :
Une du Wall Street Journal,au lendemain de la manifestation : la rebellion au coeur de Londres,centre de la finance europeenne
Affrontements ce jour dans plusieurs villes anglaises
http://www.20minutes.fr/article/628157/monde-manifestations-grande-bretagne-13-blesses-15-arrestations-londres
http://www.guardian.co.uk/education/2010/nov/24/student-school-pupils-protests-walkout
CONSEQUENCE IMMEDIATE EN COURS LES CAPITAUX FLOTTANTS DES MULTINATIONALES QUITTENT L’EUROPE
L’EUROLAND face a la crise de trop
Depuis l’eclatement imprevu ?,de la crise irlandaise,resultat de l’octobre français,le bankrun des multinationales par le retrait des banques irlandaises (pourtant paradis fiscal), a commençé en septembre et s’est acceleré en octobre ,sous la crainte de mouvements sociaux en lien et echo avec le mouvement en France.
Lien qui s”est devoilé publiquement a Londres lors de la manifestation des etudiants (tous ensemble en français), comme en Allemagne, lors du blocage du train de dechets radioactifs (blocages resolus et desobeissance de masse franco allemande),et a Barcelone lors de la greve generale espagnole et l’occupation de l’ex Banque Centrale, posant la question de la visibilité mediatique sur la durée et l’occupation de la ville, comme du debat de masse et de ses lieux .
Le systeme est mis a nu,une dynamique nouvelle s’accelere,quasi invisible vu le brouillage mediatique,encore faut il relier les points dans chaque pays comme entre eux : Grece, Irlande, Espagne, Portugal, Italie, France, Belgique,Allemagne,Grande Bretagne,etc .
un systeme capitaliste mondial devenu irreformable mais non encore totalement perçu comme tel :
Vincent Benard – Le dramatique héritage économique et social des années « bulle »
http://www.objectifeco.com/economie/economie-politique/article/vincent-benard-le-dramatique-heritage-economique-et-social-des-annees-bulle
DIALOGUE-16 : La “tension psychologique insurrectionnelle”
24/11/2010 – Ouverture libre
Dans votre précédent “DIALOGUES”, vous soulevez la question de ce que je nommerais “l’insurrection populaire et postmoderniste”. (Je préfère à la réflexion le mot “insurrection”, voire le mot “soulèvement”, que le mot “révolte” ; pour moi, ces mots expriment une dynamique presque propre à elle-même, engendrée par une situation de pression, qui est une réalité présente dans le mécontentement général, beaucoup plus nettement que le mot “révolte”, qui garde pour moi un élément de staticité soudain rompue, et un élément d’élaboration, de planification, qui n’est plus de notre temps.) Bien entendu, la principale énigme de l’insurrection, c’est le comment s’insurger, se soulever contre le système…
“Comment”, parce que c’est la question essentielle pour l’instant ; les autres questions, qui apparaissent en général beaucoup plus essentielles, – “se soulever avec quelle efficacité” et “se soulever dans quel but”, – m’apparaissent complètement secondaires chronologiquement mais aussi complètement secondaires ontologiquement….
http://www.dedefensa.org/article-dialogue-16_la_tension_psychologique_insurrectionnelle__24_11_2010.html
Ce comment concerne avant tout ceux qui ont lutté par procuration, qui ont au mieux participé aux manifestations syndicales et qui attendent la suite pour vraiement s’y coller,faute de perspectives ?ni de visions sur le reel immediat.
Ceux qui se sont jetés dans les blocages, occupations, assemblées etc, sont aussi deja dans la recherche du pourquoi et avec qui,posant la question du pouvoir.
Ce n’est que par un debat collectif general et societal de masse qui n’a pas encore eu lieu, qu’une revolution culturelle anticapitaliste internationale entrainera les millions de revoltés dans l’auto activité permanente prelude a l’auto organisation.
Tiens, les capitaux flottants pourraient-ils quitter tous les pays occidentaux en même temps ? pour aller se réfugier chez les émergents en attendant que ces derniers ne les confisquent : un juste retour de bâton : ça arrive ces choses là dans l’histoire.
Vidéo inaccessible (pour le moment);
Ca marche sans problème ici… Quel est le souci exactement ?
J’ai aussi un problème, ça marche un peu, puis, plus de son et coupure. Idem en allant directement sur dailymotion.
La vidéo a été inaccessibles pendant les premières minutes et marche parfaitement à présent.
@ Sylba et VB
Je viens de faire le test sur 3 configurations différentes : tout fonctionne parfaitement, sur le blog et sur Dailymotion.
Vérifiez votre connexion internet et éventuellement les mise à jour de FlashPlayer pour vos configurations.
Pouvez-vous utilser un autre site que dailymotion car depuis les USA ca ne marche pas toujours et il y a une coupure de pub toutes les 5 minitues!!!!
Bonjour Paul,
Donc, j’avais raison: vous aviez une lassitude profonde, une désespérance.
Aujourd’hui, il faut se motiver artificiellement, puisque les nouvelles sont en dessous de toutes espérances. Méthode Coué. Méthode de jésuite, qui dit « tu n’as pas de problèmes quand tu vois ceux des autres moins bien lotis que toi »
Oui, les civilisations progressent, arrivent à leur apogée et dérapent vers les enfers. Je l’écrivais en 2006. Je le reprenais avec une autre constatation.
Idéologies suicidaires? Saisonnières?
Dans un commentaire qui se voulait « méchant », un commentateur qui voulait du bien disait « que j’écris pour meubler mon vide ». Cela m’a fait beaucoup sourire.
Prolonger l’agonie, comme vous dites?
Le problème, c’est que les processus deviennent de plus en plus complexes.
Alors, o,n traite au coup par coup. On met des emplâtres sur les jambes de bois en n’ayant plus le temps de chercher les raisons aux problèmes. J’ai bien connu ce processus dans ma carrière. Ce n’est donc pas récent. On n’a plus le temps de réfléchir entre métro-boulot-dodo. Nous sommes devenus des zombies par obligation.
On réagit, plutôt qu’on agit. Les adultes, qui sont-ils? Probablement les philosophes. Pas ceux des Lumières, mais d’aujourd’hui et ils sont aussi nombreux,
La situation de la Chine, ben, c’est celle qu’on ressentait après la guerre. Cela ne peut aller mieux demain qu’aujourd’hui.
Redistribuer les tâches et les moyens, voilà, le souhait que j’aurais pour les années à venir.
Certains en crèvent à trop devoir faire. D’autres crèvent dans l’inactivité.
Paul,
Je reviens encore une fois. Nous avons à peu près le même âge.
Qu’est-ce qui a changé par rapport à nos débuts?
On a vu les automatismes, les robots, l’informatique qui ont permis de superviser les processus de fabrication, mais n’ont plus permis de créer ces processus et les voir installer en finale.
Nous sommes retourné à l’époque des Temps Moderne montrée par Charlot.
Nous avons eu une certaine chance d’être « just in time ».
Heureusement les espérances des jeunes ne sont plus les mêmes que les nôtres.
Ca aussi je l’ai remarqué, très vite. Les aspirations ne sont plus les mêmes.
Cela malgré ce que les médias continuent à donner comme information.
Ce matin, j’écoutais un débat sur la télévision. La télévision est morte, c’est Internet qui a pris la relève. Moins d’images? Ben non, bien plus, mais sélectionnée, interactive.
Le Vif Express belge dans son dernier numéro, a à la une, un dossier « Comment doper votre salaire? ».
Il ne se pose pas la question de « Comment doper votre plaisir? ».
Juste un seul conseil y était « Forme de rémunération, non financière ».
Mais quelques conseils sur comment se distinguer des autres.
Individualiste, peut-être, j’ai écris, il y a longtemps, » Aides-toi, tu t’aidera ».
Paul est de plus en plus optimiste : il reconnaît que la solution D est inévitable sinon la meilleure. Et la chute de l’empire romain était un bien nécessaire à un recommencement….
@Jean-Luc
Dans l’absolu, la chute de l’Empire Romain a peut-etre ete une bonne chose, mais combien de vies ont du etre broyees dans l’effondrement.
« La théorie de Ward-Perkins, plus que celle de Bury et d’Heather, identifie une série d’évènements cycliques qui viennent ensemble causer le déclin définitif. La principale différence entre son travail et celui de Bury était que, comme Heather, il avait accès aux rapports archéologiques qui renforçaient l’idée que la chute fut un sérieux désastre pour des millions de gens. »
tire de:
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9clin_de_l%27Empire_romain_d%27Occident
JeanLuc dit : 26 novembre 2010 à 12:39
Vous trouvez Paul Jorion de plus en plus optimiste parce qu’il dit être désespéré et envisage l’option D. Je n’ai pas tout à fait la même appréciation.
Je le trouve réaliste et lucide. Il me rend optimiste parce qu’il appelle à prendre de la hauteur, à sortir de l’idéalisme, à ne pas aller dans la rue pour tout casser, à prendre conscience de l’urgence et à agir avec quelques temps d’avance et non toujours avec un coup de retard.
De plus en plus, quand on parle d’effondrement, voire d’extinction, on peut être amené à s’interroger si, en se focalisant sur les questions de finance et de monnaies, on est bien en train de surveiller les indicateurs les plus pertinents pour résoudre le vrai problème qui affole les aiguilles économiques en tous sens.
Ceux qui font s’agiter les aiguilles, sont des gestionnaires de capitaux donc des gestionnaires de richesses.
Or la richesse de la terre, celle qui est fondamentale, celle qui est capitale, est essentiellement et uniquement constituée de la quantité d’énergie qu’on peut capter pour alimenter, chauffer, vêtir, protéger, éduquer, soigner, maintenir en vie notre communauté d’humains et les autres espèces vivantes qui nous sont nécessaires.
La question capitale qui se pose, alors qu’aucune source d’énergie nouvelle ne semble être disponible pour suppléer les énergies fossiles qui s’épuisent, est de savoir si nous sommes capables, en Europe, de résister à un changement plus ou moins brutal de condition de vie.
Certes, il y a 150 ans nos ancêtres vivaient sans ces énergies, mais ils étaient bien moins nombreux et leur mode de vie en faisaient des êtres d’autant plus différents de nous que les redistributions sociales on fait de nous aujourd’hui, des êtres d’une autre espèce, tellement embourgeoisés que certains vont même jusqu’à imaginer l’instauration de revenus sans même avoir besoin de travailler.
A-t-on les capitaux nécessaires en Europe pour financer une telle reconversion sans être, là aussi, toujours en retard d’un coup ? On peut en douter quand les créanciers des états s’inquiètent, et quand les banques, ces spécialistes des paris sur le futur ne prêtent que très difficilement.
Ils ont peut-être tenu à jour les études démarrées avec le Club de Rome.
Je ne peux pas imaginer que nos dirigeants n’aient rien fait faire aux échelons ministériels chargés de la prospective. On peut logiquement penser que si elles ont été reconduites, ces études ne sont pas très réjouissantes et que 2013 est l’échéance estimée nécessaire pour amener les populations à se rendre à une évidence douloureuse.
A moins qu’il y ait une solution tenue secrète. L’exploitation de l’énergie atomique n’a bien été révélée qu’à la fin de la seconde guerre mondiale.
Pourquoi ne pas espérer ?
Tenant lieu envers et contre tout de pensée obsédante, dopée d’optimisme par obligation la stratégie des traders en dit plus que d’écouter les déclarations des représentants de nos instances diverses, qui s’il est vrai s’adressent à nous le font dos tourné (le débat est défensif, national, pensée basse, et agressif et bluffeur aux frontières, aux parts de marché. lisez cet entretien de Joffrey Ricome, gérant de portefeuille chez State Street Global Advisors (franchement j’aimerais pas l’avoir pour beauf’) ; si tout va comme de bien entendu, comme prévu
http://www.lefigaro.fr/sicav/2010/11/26/04006-20101126ARTFIG00434-les-obligations-d-etat-ne-sont-pas-si-sures-que-cela.php
1 : « l’intervention de l’Europe en Irlande : « Il s’agit plutôt de rassurer les marchés financiers en cette fin d’année que d’éponger la dette de l’Irlande, puisque le pays n’a pas besoin de fonds avant juin 2011. » (…)
2 ; « le plan Irlandais ne suffira pas à rassurer les marchés financiers, tant qu’il y aura des risques sur le Portugal et l’Espagne. Les marchés ne se satisferont pas que l’Europe ait éteint un incendie local. » (…)
3 ; … « cela implique la création de prêts européens notés AAA qui feraient concurrence aux obligations allemandes ou françaises ».(…)
4 ; mais « Le profil sécuritaire de l’obligation d’Etat est donc sérieusement remis en cause. Entre le monétaire qui ne rapporte rien et des emprunts d’Etat pas si sûrs que cela, les investisseurs peuvent se demander quels sont les vrais produits sécuritaires ». je vous le demande, les rats optimistes quittent le bateau les premiers, on racle encore un peu le fond de cale, le grain prend des pourritures, qu’on va fourguer aux émergents, vent nul, ciel bas.
un peu de baume Terry Riley ~ Return of the Ancestors
http://www.youtube.com/watch?v=WLBKkBl7fNs&feature=youtube_gdata
Qu’est-ce qui doit être sauvé en priorité ? Qu’est-ce qui peut être abandonné sans regrets ?
Qu’est-ce qui me permet de répondre à ces deux questions ?
Qu’est-ce qui peut être sauvé en priorité?: Qui peut, parce que sauve qui peut.
Qu’est-ce qui peut être abandonné sans regrets? Les regrets, car les feuilles mortes se ramassent à la pelle.
Qu’est-ce qui me permet de répondre à ces deux questions? Le petit Nicolas.
filantrop,
Je vous apparais ridicule avec mes questions. À ma première question, vous répondez « sauve qui peut ». Vous êtes pour le chacun pour soi. À ma deuxième question, vous répondez les regrets. En avez vous ? Je pense que non. À ma troisième question, vous répondez Le Petit Nicolas. Goscinny et Sempé ont créé un petit garçon avec une immense naïveté et une très grande candeur et une gentillesse infinie. Si c’est ainsi que je vous apparaît, cela me convient. J’aime mieux être un petit garçon souhaitant naïvement du bien à tout le monde qu’un réaliste prêt à tout pour ne sauver que ma peau.
La Chine un pays COMMUNISTE ? (ou dirigé par la bureaucratie du Parti Communiste Chinois ?)
La Chine est un pays socialiste, très exactement : République Populaire…
Communisme : pas d’Etat, pas de Classes, pas d’argent …c’est comme ça en Rép.Pop démocratique et socialiste ?
M. Jorion, dans ce cas de figure, vous vous contentez de répéter, comme n’importe quel insensé « communiste »… mais ,quelles sont les conditions réelles en Chine :le socialisme n’a pu exister que comme transition vers…le communisme, c’est ce caractère transitoire qui est. sa limite et sa contradiction. Le socialisme réel (URSS, Chine aujourd’hui) a abouti à cette impasse :bureaucratie, dictature militaire…
D’autre part le Mode de Production Capitaliste n’est pas, à proprement parler une « civilisation », de la même façon le concepr de « décadence » employé pour l’Empire Romain est non-opératoire (Lire P. Veyne), il n’y a pas eu de décadence de l’Empire Romain : ce sont des lieux communs faciles et sans base réelle.
De toute façon, ce n’est pas parce que « les gens » se sont dit « je fais ce que je veux » que la civilisation romaine s’est écroulé ( elle ne s’est pas écroulé), l’Empire s’est transformé de façon plus ou moins linéaire ou chaotique.
Il y a plus, selon vous la solution n’est pas de sortir dans la rue et de tout casser (c’est l’idée que VOUS vous faites d’une Révolution ?), mais de s’en remettre à d’autres individus ( toujours ceux des classes dominantes) pour les réformettes dont vous êtes le champion…cela n’a pas de sens.
Ce n’est pas la finance qui ne va pas, c’est l’ensemble des rapports sociaux qui arrivent à…terme; c’est les sociétés de classes, c’est l’exploitation, c’est les modes de production, et explicitement celui-là :basé sur la valeur et l’exploitation;
que l’€ s’écroule, aucune importance, Les chinois ne sont pas grand-chose sans les étatsuniens et les européens, c’est ce qu’il me semble…
Salutations paupérisées..
NOUS NE SERONS SATISFAITS QUE DE CE QUE NOUS AURONS BRICOLE NOUS-MÊMES GUY DEBORD
Taxer de réformette la proposition d’une constitution me semble relever de :
1)L’incompréhension ?
2)La mauvaise foi ?
3) La provocation ?
Citer Debord ne me paraît pas être un argument en soi, mais bon il semble que ce soit tout ce que vous avez à proposer… dommage.
Oui, REFORMETTE:
1) Car de toutes façons, le problème n’est pas là : pas dans la finance, dans la totalité du mode de production actuel, dont « la phynance » n’est que partie. C’est parce que la critique du « capitalisme financier » est une critique tronquée qu’elle ne peut accoucher que de ce genre de rongeurs;
2)On ne comprend pas ce qu’est ce mode de production basé sur l’exploitation et la valeur, lorsqu’on ignore que c’est un système dont la fin et les moyens se confondent : le but de la production est la reproduction des conditions de la production.
3) Aucune constitution, aucun discours, aucune compréhension si « justes » soient-ils ne sont capable de modifier la dynamique de cette sociéte d’exploitation : on nage en plein idéalisme (bourgeois, mais c’est ainsi), comme je le constate sur ce blog, malgré quelques commentateurs mieux « renseignés »
4) Vous me dites « Que proposez-vous? », la question résume l’aporie du raisonnement qui y conduit : vous confondez un mode de production en crise et un restaurant : »qu’est-ce qu’il y a au menu ? Que me proposez-vous ?. Justement, rien et la phrase de Debord est suffisamment explicite « Ce que nous aurons bricolé NOUS-MÊmes », ce n’est pas une « proposition », qu’est-ce alors ?
Pour ceux, nombreux, que la Chine intéresse:
Fin ou début d’un modèle ?
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article16161
Merci pour votre réponse.
A la lumière de celle-ci , je peux enfin conclure que votre commentaire relève de l’incompréhension. En effet, taxer de réformette une constitution touchant à l’économie parce que dites-vous, « la phynance » n’est pas le problème constitue dans le contexte actuel…ahumm une position réellement passionnante !
Le problème ce sont les rapports sociaux découlant des modes de production dites-vous. Je ne peux qu’exprimer mon accord.
Cependant je vous pose la question suivante, une constitution n’est-elle pas le cadre juridique idéal pour organiser ces rapports sociaux ? Et étant donné la place qu’occupe actuellement la « phynance », s’attaquer à son hégémonie et résoudre de ce fait les « externalités » (en terme guerriers on dirait dommages collatéraux) me paraît être un premier pas intéressant. Vous parlez d’idéalisme, moi je vous trouve très naïf, d’écarter d’un revers de main (au prétexte que le problème est ailleurs) la seule proposition qui s’attaque concrètement aux conséquences de la révolution (réussie) néo-libérale.
Votre critique est intéressante, vous souhaitez que nous ne arrêtions pas là, très bien, car je ne pense pas non plus qu’il s’agisse de la solution miracle.
Je ne comprends pas trop, par contre, ce ton méprisant (l’idéalisme bourgeois), à ce que je sache Debord n’était pas ouvrier chez Renault et tout marxiste qu’il fut, ses propos sont théoriques, il parle d’une place elle-aussi marquée par la domination…(culturelle, intellectuelle).
C’est marrant mais j’ai tout de même le sentiment que tout n’est black and white , et que l’intérêt essentiel de ce blog c’est justement de confronter les points de vue, de faire évoluer sa pensée etc.
quant au « menu » du restaurant », vous me dites, c’est A NOUS de transformer les conditions de production. Ok.
So what ? Je suis stupide, pardonnez-moi, je m’interroge. Comment ? Et ne me renvoyez-pas à moi-même (j’ai l’impression d’être face à un manager), il se trouve que je cherche à penser les choses de façon collective.
Comment collectivement pouvons nous mettre en place d’autres conditions de production ?
Bonne journée
@ Amutio Denis
Sur quels éléments solides, je veux dire théoriques, vous fondez-vous pour affirmer que Paul Jorion ne tient pas compte des rapports d’exploitation ? Avez-vous lu « Le prix » ou même seulement les différents billets qui s’y rapportent dans lesquels l’économie est sociologiquement analysée comme rapport de forces ? Où les prix participent de la reproduction sociale. Lorsque Paul Jorion propose le modèle triangulaire des rapports réciproques entre investisseurs, entrepreneurs et salariés, nous avons toujours ce postulat du rapport de force au coeur de l’explication. Ce qui, par exemple, permet à Jorion d’analyser le salaire comme résultante d’un rapport de force dans le cadré triangulaire précité et non comme Marx l’avait pensé, simplement le coût d’un facteur de production, en l’occurrence celui du travail.
Vous voyez, cela va plus loin que sa simple critique du capitalisme financier.
S’il est souvent question sur le blog du capitalisme financier c’est parce que c’est ce qui caractérise le capitalisme dans sa phase actuelle. Or réguler le capitalisme actuel – financier donc — c’est lui enlever son principe, lui couper les ailes, autrement dit le condamner à renier sa logique intrinsèquement prédatrice, une logique qui est l’aboutissement d’un développement historique lié à des contraintes de milieu internes et externes.
Si la logique prédatrice conduit à l’autodestruction du capitalisme et avec lui la disparition d’une civilisation, de toutes les civilisations, y compris chinoise, c’est par antithèse que seul un modèle viable et durable d’économie où primeront les liens solidaires, complémentaires impliquant ses différents acteurs, pourra prendre la relève. Les nouveaux rapports sociaux donneront naissance à une nouvelle civilisation matérielle dont nous pouvons dire ce qu’elle ne sera pas mais pas encore tout ce qu’elle sera.
Le mode de production capitaliste n’est pas une civilisation, sur ce point je suis d’accord, mais ce n’est pas ce que dit Jorion surtout si l’on connait un peu ses écrits et déclarations antérieurs. Ce qu’il dit, me semble-t-il, c’est que l’effondrement sans transition du système capitaliste risque d’entraîner avec lui beaucoup d’aspects significatifs qui ont fait notre civilisation, au premier rang desquels un certain questionnement philosophique ainsi que la démocratie qui lui est fondamentalement associée.
Il ne s’agit pas de sauver à tout prix le capitalisme, mais d’abord la civilisation, par civilisation je n’entends pas des valeurs données d’autorité, mais à l’inverse la possibilité de questionner les valeurs, précisément parce que les valeurs sont le produit de nos relations. L’histoire de l’Europe en particulier, c’est l’histoire de l’incessante dialectique des idées ainsi que celle des institutions qui furent la traduction concrète de ces idées, où des puissances s’affrontent et se fécondent : l’individu face à la société, l’Etat face à l’Eglise, le principe immanent face au principe transcendant, sans que jamais aucun ce ces pôles ne gagne vraiment la partie.
Pour ce qui est des mouvements sociaux, je n’ai pas d’a priori concernant leurs aboutissements futurs. Leurs modalités peuvent être très diverses. Comme vous dites ils ne sont pas forcément destructeurs, mais compter seulement sur le rapport de forces est insuffisant si ce rapport de force ne vise pas à créer un nouveau cadre de civilisation où les forces brutes du capital qui se déchaînent et dévastent les sociétés peuvent être contenues efficacement et durablement.
Pierre-Yves D. dit :
27 novembre 2010 à 00:54
Alors là, Pierre-Yves D. , j’en suis coite …
Si je puis me permettre, « vous en avez dans la calebasse » !
Je suis sincère ….
Cette analyse de la situation me semble équilibrée …
Allez les enfants – et c’est un autre enfant qui vous dit ça – :
http://www.youtube.com/watch?v=f62NzWHvUiQ
Y’a d’la joie 😀
Brian,
Vous avez raison. Ce genre de chanson n’existe plus. Il en manque énormément.
La dérision, l’auto-dérision s’est échappé par la même porte.
Je ne dis pas qu’il faille retourner à cette époque, mais regardez la date de sa création: 1936.
En plein marasme, qui suivait le crash de 1929.
Aller à contre courant, cela rapporte toujours quelque part.
C’est ça se distinguer des autres. 🙂
Brian,
Je ne sais si vous aimerez.
Pastiche de « Y’a de la Joie » de Charles Trenet
Y’a de la voix! Bonjour, bonjour les fricadelles
Y’a des fois! Avec le miel au dessus des émois
Y’a des croix! Et du soleil dans les prunelles
Y’a des Rois partout et y’a des noix!
Tout le jour, le cœur bat, chavire en ritournelles
C’est l’amour, « je ne sais que trop bien pourquoi »
C’est l’amour… Bonjour, bonjour les demoiselles
Y’a de la joie! Partout, y’a de la voix!
L’employer bat la chamade dans tous ses états
Mange du bon pain, boit du vin si fin que j’en viens
On voit un cœur qui s’endort là-bas
Comme un ange gris avec ses vœux d’avoir mieux
Miracle sans nom à la station Javelle
On voit le bobo qui sort de son tunnel
Grisé de soleil, de chansons et de rumeurs
Il court vers la ville, il court en pleines sueurs
Y’a de la joie! l’humour part en ballade
Comme une folle, il saute la peur à pieds joints
Puis il dit: « Tant pis pour toi si je tu es malade
Je t’embêtai toujours seul dans mon coin… »
Il a la foi, le percepteur qui prend sa raquette
Ramasse son fric et dit d’un air très doux
« Bien le bonjour! faut pas oublier la quête
Donnez tout Messieurs, donnez tout! »
Mais voilà soudain que je m’éveille dans mon lit
J’avais cauchemardé, bien mal m’en a prit
Il faut se lever, travailler pour se vêtir
Réapprendre à chanter même si çà cache le pire
Mais je crois que ce rêve inversé a du bon
Il m’a permis de reprendre une vielle chanson
Chanson de printemps, chansonnette d’amour
Chanson de 20 ans, chanson de toujours
Y’a de la voix! Bonjour, bonjour les fricadelles
Y’a des fois! Avec le miel au dessus des émois
Y’a des croix! Et du soleil dans les prunelles
Y’a des Rois, partout et y’a des noix!
Alors, on a mal au foie, on cherche sa voix
On en perd la foi et on frissonne
C’est avec l’humour que les oreilles bourdonnent
Y’a de la joie, partout, car on y croit
http://www.youtube.com/watch?v=Mt20iGdWGNs
… On y revient toujours :
avec un chouïa de recul, un brin de nihilisme, et beaucoup d’humour !
Pleurons en cœur, rions du malheur, avec nos larmes dérisoires qui n’y changeront rien !
De toute manière, Fukuyama a dit que l’histoire été finie… quoique…
Et vu que Dieu est mort selon Nietzsche, que reste-il donc qui ait du sens ?
🙂
Effroyables jardins – Film (2) Y’a d’la joie
http://www.youtube.com/watch?v=z1ubvnFgRj4
@ Brian Jacob
Merci bien pour le lien à la chanson de Charles Trénet! En ce moment j’écoute « Nationale 7 ». Génial pour garder le morale, tout en continuant l’engagement!
Merci Roma, j’ai raté ce film …ce passage est trés beau :
Il y a de belles personnes, dans les moments les plus « délicats »…
Il suffit d’un tout petit rien pour retrouver du courage …
La culture et les cultures populaires en font partie
Charles Trenet, un géant …..
Bonjour,
Expliquer la crise par la recherche de l’intérêt personnel, c’est comme tenter d’expliquer le crash d’un avion par la gravité. Nous ne sommes pas des termites, comme c’est très bien montré dans le dessin animé Antz de Walt Disney.
Effectivement, les publicains romains étaient très soucieux de leur intérêts personnel, comme beaucoup de gens d’ailleurs. Ce qu’ils avaient de plus, c’est une milice pour aller collecter les taxes sous la menace des armes.
http://tinyurl.com/29x5on4
En procédant ainsi, ils satisfaisaient leur intérêt personnel au détriment de ceux qu’ils brutalisaient. Il est tellement évident qu’il ne peut pas y avoir harmonie des intérêts dans ces conditions. Notre intérêt personnel, c’est nous qui en décidons et nous seul : l’individu. Il n’y a pas d’intérêt supérieur auquel l’individu doive rendre compte, pas d’autorité divine, pas d’ordre cosmique, pas de duce. C’est fini tout ça. Ecoutez par exemple ce qu’en dit notre dernier Goncourt :
http://tinyurl.com/34mbbpn
Ou encore ce principe très simple que nous suggère Michael Shermer : « Choisissez toujours vos buts en gardant à l’esprit que les autres aussi ont leur but. Ne choisissez pas votre but en essayant d’empêcher les autres d’atteindre le leur. » (ma traduction)
http://tinyurl.com/37ogw98
Et, pour finir, ne regrettons pas trop l’empire romain.
http://tinyurl.com/2v8s2fd
Cdt,
GSF
Gu Si Fang, c’est toujours agréable de vous lire, mais votre anthropologie est erronée : individu, individualisme, tendre naturellement à réaliser son intérêt, concilier les libertés etc; autant de vieille baudruches philosophiques du premier libéralisme (celui qui était encore un peu honorable) disqualifiées depuis longtemps, de même que leur exact contraire (La masse, La société, La justice) etc. Vous confondez singularité et individualité, ou si vous voulez vous faites implicitement de l’individualisme l’essence de l’individualité de l’individu. Ce qui n’est pas stupide (on n’est pas coupable d’ignorer) mais faux : le grand batteur de jazz dialogue avec la formation, il devient ce qu’il est dans sa participation au rythme de cet « ensemble » au contours mouvants. En fait il n’y a d’individu atomique que dans des formes dégradées de l’existence, lorsque vous êtes renvoyé simplement à vous même par l’exacerbation de la rivalité, lorsqu’une force vous domine au lieu de vous augmenter. Vous savez bien que tant de choses nous traversent, tant de forces qui viennent d’au-delà de nous et pas forcément des autres d’ailleurs -qu’aucun homme n’est une île en somme- Pas d’insularité, du carrefour. De même pour l’intérêt : ce qui intéresse ne se laisse que très partiellement penser sous l’angle de l’intérêt -si vous entendez par là un profit personnel, financier ou autre, et qui suppose une rareté des biens ou leur appropriation exclusive. Intéresse tout ce qui produit une intensification de la vie, là où votre être s’implique dans le réel, c’est-à-dire s’y mêle et s’en trouve augmenté. La parade des ego, même bien éduqués, en est une forme des plus fades.
Je vois bien que votre libéralisme est des plus courtois et policé, qu’il s’efforce d’être humain, mais il s’accommode aussi des surnuméraires pour la raison même de ce qu’il est.
Nb : l’emploi du terme « termite » dans ce contexte : une réminiscence de Freud?
Je comprends bien votre raisonnement, mais tout de même lorsque vous vous en référez à l’individu bien élevé au bon grain de notre temps, et comme seul principe rationnel à prendre en exemple de penser comme de conduite, comme à l’image de tout ce beau monde d’idôles en or et en argent, n’avez-vous pas parfois l’impression d’agir intellectuellement pour voir un plus grand nombre de gens qui vous ressemble ? Pas de duce, vous en êtes bien sur ça
pour les nombreux individualistes de ce monde ? On glorifie c’est vrai tellement la liberté marchande de nos jours comme une déesse, peut-être même la meilleure déesse de la raison, évidemment lorsqu’il n’y a plus guère de meilleur principe de sagesse içi ou là comme en soi, on peut mieux alors se conduire comme on l’entend d’abord comme partout ailleurs,
Vous avez peut-être raison sur le moment, lorsque vous nous dites qu’il n’y pas du tout d’ordre cosmique à respecter dans l’univers et la vie, soit pour les autres mais par pour moi mon cher monsieur, car si demain un plus grand nombre d’étoiles devaient subitement tomber du ciel, pourriez-vous me dire si vous pourrez toujours compter sur les seules forces invidividualistes du marché pour pouvoir encore mieux surmonter cela ? Nous en reparlerons bientôt monsieur !
Croyez-moi les meilleurs écrits individualistes du libéralisme ne conduiront pas mieux les êtres à une meilleure sagesse et prudence de conduite, si c’est vraiment bien cela que vous voulez me faire gober. Je me demande d’ailleurs comment une plus grand somme d’invididus de première, de gens bien distingués et de marques, et croyez-moi je modère beaucoup mon propos aujourd’hui, pourraient mieux amener le monde à changer de valeurs oui expliquez moi cela monsieur. Je n’ai certainement pas tout compris encore au libéralisme si savant de certains, dommage d’ailleurs que Paul me laisse pas plus passer certaines choses, nous ferions sans doute davantage bien plus pâle figure au regard de tout ceci et cela, mais je comprends la modération.
De toutes façons je crois que nous avons bien dit l’essentiel et chacun à sa manière ces derniers temps …
Bonjour GSF,
Je n’insisterai pas car nous avons eu une assez longue conversation à ce propos il y a peu ;-).
Mais quand même : le droit sans limite des individus ou des groupes d’individus, c’est la jungle, la loi du plus fort. L’Etat dans ce qu’il a de plus grand est là pour arbitrer, rendre la vie en société la plus équitable possible, et non pas pour asservir ni pour servir des intérêts particuliers, comme nous en avons aujourd’hui le triste spectacle. De même que l’Etat excroissant en dimension ou en prérogatives, c’est l’asservissement.
Cdt.,
gsf,
des milices il y en a toujours eu partout. sinon en élargissant, il y a les forces structurantes et les forces déstructurantes. une société digne de ce nom se fonde sur le partage de l’espace publique et la solidarité entre ces membres. ce sont des facteurs structurants. comment la recherche de l’intérêt individuel pourrait-elle être associée à quelque-chose de structurant? autant essayer de construire un gratte-ciel tout seul n’est ce pas?
si si vous êtes une termite.
Un admirateur de Rome m’a assuré que l’empire s’est effondré quand il a subi une très grosse défaite en Germanie. Trois légions furent anéanties dans les forêts de cette région. La réaction a été la fin des guerres de conquête que les Romains ont mené sans cesse (source de revenus très importante. L’une d’elles a payé le Colisée) jusqu’à cette date. Je ne suis pas un expert, mais je fais confiance à ce type. La conséquence de cette idée est une chute des revenus de l’état et donc un souci d’optimiser (au sens actuel) les ressources disponibles. Je pense qu’il y a eu des restructurations en série (toujours selon ce que je vois actuellement). Ces restructurations ont cassé radicalement ce qui unissait des tas de gens à l’empire (je me base sur ce que je vois actuellement). Ils ont également tenté d’importer une main d’oeuvre étrangère à bon marché (une part des « invasions barbares » est expliquée ainsi). Selon l’optique du XXIe siècle, c’est une forme d’optimisation des coûts pour faire baisser les salaires exorbitants demandés par les salariés et satisfaire ainsi les possédants. Ces derniers formaient une oligarchie aussi peu nombreuse que puissante. (Je retrouve cela aujourd’hui). Cela casse l’homogénéité (déjà faible) de la population et de plus en plus de gens se sentent jetés hors de la société romaine (sans activité sensée dans la société correspondant à leur formation ou aspirations). En un mot, sans aucune gloire, un individualisme forcené apparaît. Beaucoup de gens se retrouvent avec une vie à mener dans leur coin sans aucun lien avec l’empire romain. Ils sont tous disponibles pour toutes les aventures.
Vous, GSF, vous pensez que cela est sans conséquences pour l’empire romain. Vous en êtes plus sûr que le Pape Benoît XVI croit en Dieu. À cause de gens comme vous, avec ce genre de certitude, j’ai renoncé à croire au pouvoir de la Raison. Elle est sans aucune défense face à une certitude de cet acabit. C’est aussi répandu que désespérant.
Et là, c’est un socle de notre monde saute.
@ jicé
Vous avez raison de vous placer d’emblée sur le terrain de l’anthropologie. Cela permet d’évacuer deux autres versions de l’individualisme qui ne sont pas le sujet ici :
– éthique (l’égoïsme égocentrique)
– épistémologique (l’individualisme méthodologique)
Je résume vos arguments : nous ne sommes pas des ermites (ni ermites, ni termites), l’homme n’est pas une île. Oui, je suis 100% d’accord. J’irais même plus loin : l’individu est élaboré et éduqué par ses interactions avec les autres. Cela commence avec les parents, les copains, les profs, les collègues, et tous les gens qu’il rencontre. Il est le produit d’un processus social. Et… ?
@ Jérémie
« n’avez-vous pas parfois l’impression d’agir intellectuellement pour voir un plus grand nombre de gens qui vous ressemble ? »
C’est un risque, en effet. Il se trouve que j’aime lire et apprendre, mais il n’y a pas de raison de penser que c’est le seul but dans l’existence, et encore moins de raisons de penser que je devrais contraindre quelqu’un par la force à le faire.
Michael Shermer dit dans le court extrait plus haut que nous recherchons le plus souvent des choses comme l’amour, la famille, une activité productive, les biens matériels, l’appartenance à un groupe, aider son prochain, une forme de transcendance, et la liste n’est pas exhaustive. Quasiment toutes ces valeurs ont été, à un moment ou a un autre, été érigées en credo idéologique (dans le sens de valeurs qui devraient être imposées aux autres) : le natalisme, « travailler plus pour gagner plus », la solidarité obligatoire, le collectivisme, la religion, etc. A chaque fois, certains individus croyaient qu’une valeur était « la » bonne, et ont cru bon de l’imposer aux autres à la pointe du fusil. Ils l’ont fait parce qu’ils étaient plus forts, ou plus nombreux, peu importe.
La phrase que vous mettez en exergue « Il n’y a pas d’intérêt supérieur etc. » ne veut pas dire que ces valeurs n’existent pas pour l’individu. Elles existent, il suffit de regarder autour de soi, mais elles ne s’imposent pas. On ne peut pas utiliser la force pour le faire « adhérer » quelqu’un contre son gré à l’une ou l’autre de ces valeurs. Un revolver n’est pas un argument.
@ Valérie
« c’est la jungle, la loi du plus fort »
A l’évidence, je suis contre l’usage de la contrainte. Comment expliquer que cette position soit souvent assimilée à la « loi du plus fort » ? La seule explication que vois, c’est que certains appellent « force » le fait d’être plus riche, par exemple, ou en meilleure santé, ou plus intelligent, etc. etc. Dans cette vision, les individus ainsi dotés ne devraient pas être autorisés à utiliser leurs facultés pour acquérir des richesses, une position, une vie préférable à celle d’individus moins bien dotés. En érigeant une telle valeur en valeur universelle, on légitime l’usage de la force – la vraie force, avec des gendarmes et des bâtons – pour l’imposer. C’est ce que je décris plus haut.
Mais, et c’est là l’absurdité d’une telle position, légitimer l’usage de la force ne fait pas disparaître les différences de dotations et d’aptitudes des plus « forts ». Leur mettre un revolver contre la tempe n’est pas un argument, et cela n’a aucune raison de les convaincre d’utiliser leurs talents d’une certaine manière. Au contraire, ils risque d’utiliser ce nouvel outil – la contrainte – pour parvenir à leurs fins. Bad idea.
Quand on a des projets pour aider les plus démunis, pourquoi ne pas essayer de convaincre quelqu’un de riche et intelligent d’y contribuer ?
Cdt,
GSF
@ Gu Si Fang
On pourrait croire et penser que c’est une belle parole de sagesse chinoise au premier coup d’oeil, mais voilà j’y vois encore quelque chose qui me laisse sur ma faim dans sa formulation.
Vous savez j’ai néanmoins un peu d’estime pour des gens comme vous lorsqu’ils recherchent tant bien que mal de nous prévenir, de nous faire réfléchir sur les diverses contradictions inhérentes au socialisme de beaucoup de personnes bien radintes aussi de part le monde, voir par exemple la mentalité chinoise socialiste par rapport à l’esprit de charité chrétienne, rassurez-vous je n’en suis pas moins dupe d’autre chose,
« Choisissez toujours vos buts de réussir le plus individuellement ou collectivement possible, en gardant continuellement à l’esprit et bien martèlement en tête, que les autres ont aussi un peu le même genre de but faut réussir à tous prix. Ne choisissez pas non plus un meilleur but de sagesse dans la vie, par exemple moins de ceci et cela à la fois, car évidemment cela en finirait par trop nuire aux grandes valeurs bien illusoires du moment. »
Et si le fait de vouloir souvent m’inciter à l’antenne à vivre dans le seul acte d’achat individuel
içi ou là, ne permettaient pas mieux les êtres de choisir d’autres meilleures valeurs de partage et de vie à l’esprit, n’est-ce pas plutôt un très grand lavage de cerveau occasionné aux êtres de plus mon cher mr,
Etes-vous vraiment sur mon cher monsieur que les gens qui veulent souvent réussir les mêmes buts de réussite individuelle ou collective en société, n’empèchent pas trop les êtres de pouvoir mieux voir et entendre autre chose à l’esprit dans le même temps ?
Transmettez également mes amitiés à vos meilleurs ami(e)s du libéralisme, moi j’attends toujours que l’on m’invite quelque part et au meilleur restaurant du coin,
@ DidierF : « Un admirateur de Rome m’a assuré que l’empire s’est effondré quand il a subi une très grosse défaite en Germanie ».
Non, la bataille en question a eu lieu en l’an 9 (bataille de Varus). Or la dernière grande victoire
romaine a lieu en 451, quand le patrice Aetius bat Attila aux Champs Catalauniques. L’empire
romain ne s’est pas effondré, mais effacé..mille ans d’existence quand même..respect..
@ Gu Si Fang
L’homme recherche toujours sous une forme une autre à imposer quelque chose à l’esprit de son prochain, ainsi bien dans les termes les plus fleuris et attachants soient-ils en matière
de libéralisme marchand, de liberté, car à chaque fois, certains ont souvent pensés que ces seules termes, étaient la meilleure chose vocable à faire entendre aux êtres par rapport à celui d’en face, il est vrai que de nos jours on impose plus aux peuples de penser et de fonctionner d’une certaine façon à la pointe de fusil, non depuis on à trouver et inventer de meilleurs procédés de suggestion commune pour l’esprit des êtres, et ils l’ont fait parce qu’ils pensaient être prétendument plus libres et moins influencés que d’autres, oui peu importe, c’est tellement si important et vital la seule liberté du commerce de nos jours, l’individu, la liberté, etc …
Cela me rappelle un pauvre et modeste charpentier d’autrefois et qui avait essayé tant bien
que mal de les faire résonner autrement comme Paul, et dans l’idée folle de mieux aider les plus démunis mais vous connaissez l’histoire surtout à partir d’une certaine position dans
la société, si vous n’avez pas d’argent vous n’êtes guère mieux en mesure de les convaincre, vous pourriez même y essayer d’y passer toute votre vie, je vois mal d’ailleurs comment une plus grande somme de gens riches sur terre pourraient réellement faire le bien spirituel des êtres, car en réalité tout cela ne libère guère mieux le monde de son mal,
“ Bon Maître, que dois-je faire pour être un peu plus libre avoir en héritage la vie éternelle ? ”
» Tu connais les commandements, ……., …….., ……., ……….. ” Ne raconte pas plus de salades
aux autres pour faire plus d’argent et d’usure en plus.
“ Maître, lui dit-il, tout cela je l’ai observé dès ma jeunesse ”. Alors il fixa sur lui son regard
et l’aima car c’était un homme grandement bien habillé. Et il lui dit :
“ Une seule chose te manque : va, ce que tu as, vends-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; puis, viens, suis-moi ”. Mais lui, à ces mots, s’assombrit et il s’en alla tout triste, car il avait de grands biens » (Mc 10, 17-22).
A qui appartient la liberté ? La raison ? La prudence ? La sagesse ? La conscience ? L’esprit ? L’histoire ? La parole ? Le vocabulaire du monde aujourd’hui ? A qui appartient le soleil aussi ?
http://fr.news.yahoo.com/63/20101127/tfr-a-qui-appartient-le-soleil-angeles-d-019dcf9.html
gsf,
On ne peut pas utiliser la force pour le faire « adhérer » quelqu’un contre son gré à l’une ou l’autre de ces valeurs. Un revolver n’est pas un argument.
en théorie oui. en pratique je ne suis pas sûr.
@ GSF, bonsoir,
En effet, on pourrait disserter longtemps sur la notion de « plus fort », la vérité est, à mon avis, assez simple (comme le sont souvent les choses avant qu’on ne les complique) un homme ou un groupe d’homme prend un jour le dessus sur les autres, les moyens pour ce faire importent finalement peu. Pour aller à l’essentiel, il semble en effet que les moyens varient en fonction de ce que le groupe reconnait à un moment donné comme quelque chose susceptible de le contraindre : la force brutale est un moyen, l’argent en est un autre, on peut aussi imaginer d’autres moyens, à l’infini…
Bref, il faut, selon moi distinguer entre la fin, la contrainte effectué par un homme ou un groupe d’homme sur les autres, et les moyens, lesquels peuvent varier sans modifier la structure du problème.
Aussi, en l’absence de régulateur supérieur, qui ne peut être qu’une autorité ultime et non contestée, doté d’un fort sens de l’équité et d’une moralité à toute épreuve (je pense par exemple à Salomon) il ne peut y avoir d’autres loi que la loi, arbitraire, du plus fort.
Il résulte de cette démonstration en effet que l’Etat à lui seul ne suffit pas à garantir l’équité : il faut que ce soit un Etat accepté par ses citoyens (on pourrait aussi dire « ses sujets » mais je ne le fais par car le terme prête à polémique) et un Etat doté de sens moral. Ces deux conditions semblent pouvoir être réunies dans le cadre d’un Etat souverain doté d’organes élus par la majorité et de contre-pouvoirs permettant la prise en compte d’intérêts divergents ainsi que le changement de majorité.
J’ai néanmoins conscience que tout ceci est à la fois fragile et perfectible. Le point essentiel est qu’il faut que la majorité des membres d’une assemblée, sur un territoire donné, accepte de doter une institution de la souveraineté et de s’en remettre à elle en confiance pour l’organisation, l’administration et la direction de la vie de cette assemblée sur ce territoire.
L’Etat apparaît finalement être, de part son rôle ci-dessus décrit, un organe contraignant, mais cette contrainte est librement acceptée par le groupe dans la (seule) mesure où elle apparaît susceptible de le protéger. La contrainte est la contrepartie de la protection ; et la contrainte doit rester équitable afin de ne pas déséquilibrer la balance entre protection/contrainte.
Où l’on voit que l’Etat actuel ne rempli aucune des fonctions pour lesquelles, fondamentalement, il existe.
Au plaisir,
Cdt.,
@ Valérie
« un homme ou un groupe d’homme prend un jour le dessus sur les autres, les moyens pour ce faire importent finalement peu. »
Vraiment ?
« la force brutale est un moyen, l’argent en est un autre, on peut aussi imaginer d’autres moyens, à l’infini… »
Ainsi, lorsque vous entrez chez votre boulanger acheter une baguette, c’est comme si vous dévalisiez une banque ?
Et si un homme viole une femme, et qu’elle proteste, il peut lui répondre : Mais voyons, ce n’est qu’un mariage !
J’attends vos arguments avec impatience.
Cdt,
GSF
@GSF : « Il n’y a pas d’intérêt supérieur auquel l’individu doive rendre compte, pas d’autorité divine, pas d’ordre cosmique, pas de duce. C’est fini tout ça. Ecoutez par exemple ce qu’en dit notre dernier Goncourt : » : ah non, pas Houellebecq ! Autant il peut être très bon quand il se cantonne à son rôle d’écrivain, autant il est nul à vomir quand il se lance dans ses « thèses » fumeuses dont on n’a rien à cirer.
@ GSF,
Hum, je vois, mais vous ne semblez pas comprendre que de supprimer l’Etat n’empêchera pas les hommes de violer les femmes, ni de tuer, massacrer etc. J’aurai plutôt tendance à dire que c’est le contraire : le chaos, et donc l’absence d’Etat, favorise ce genre de choses.
Vous voltigez sans cesse d’un argument à l’autre sans vous concentrer sur la théorie que vous défendez : selon vous, l’Etat est le pire des mots, la contrainte irrémédiable et absolue. Et là, je suis au regret de vous dire que vous avez tort, et que vous venez vous même de déterminer pourquoi.
Mais je comprends aussi votre point de vue : le succès d’une institution repose sur la mesure, comme le succès de la vie en société repose sur la mesure.
Bien cordialement,
si l’on prend au niveau mondial sans doute que le viol est un crime plus souvent impuni que puni: un homme n’a pas besoin de se justifier d’un viol, c’est cela la réalité des choses. comme il est possible de violer son épouse. le cas des femmes est parlant quand il s’agit de contraintes et de valeurs.
voilà où ça cloche en terre libérale, la liberté maximale existe belle et bien mais elle prend évidemment des formes irrecevables. la liberté se fiche du bien et du mal.
en ce qui concerne le libéralisme le blog de paul m’a aidé à me faire un avis solide, c’est bien beau les théories libérales, dommage que les plus grands requins y aient vu l’opportunité de justifier leur soif de domination. bref, à compléter.
ps: en terme de libéralisme, si une arme n’est pas un argument, reste-t-elle une marchandise?
Après avoir assisté à l’effondrement du franquisme (dans la rue) et du communisme (devant la TV en compagnie d’exilés de l’Est), quelle chance de pouvoir assister ici en direct à celui du capitalisme !!
Le franquisme s’est « effondré » où ça ?
Le franquisme s’est transformé, sans solution de continuité, dans la transition monarchique-démocratique.
Le Roi, Carlos, est l’enfant de Franco : Aznar et Cie, sont des cadres issus du franquisme, le franquisme s’est transformé en démocratie, car il n’y apas une ligne de démarcation nette entre démocratie/dictature;
Le « communisme » est tombé lui aussi ? Ah! Mais comment se fait-il que tous, absolument tous ces systèmes se nomment eux-mêmes « Socialistes » ?
Bien entendu les dirigeants appartiennent aux partis communistes, mais dans ce cas là il faudrait croire sur parole les appelations des partis: par exemple Le parti de la liberté est bien entendu pour la liberté, le parti du bonheur pour le bonheur, etc…
Vous n’assisterez pas à l’effondrement du capitalisme devant votre écran, non :
ce n’est pas « le spectacle de la fin du monde, mais la fin du monde du spectacle » G.DEBORD
Lorsque l’électricité sera rationné, et que tout ne sera que tempête et décapitalisation, plus de tv, plus de net,
A VOUS DE JOUER
@ amutio denis
D’abord, calmez-vous, vous m’avez l’air très agité dans votre bocal.
Ensuite, le franquisme s’est bien effondré, puisque jusqu’au dernier moment les franquistes ont essayé de conserver le pouvoir avec l’aide de l’armée, prenant le roi pour un imbécile (comme la moitié de l’Espagne à l’époque, moi le premier). C’est le roi, qui avait bien préparé les choses avec quelques fidèles (et suivant les conseils de son père, qui haïssait Franco), qui a écarté d’un coup la vieille garde que Franco avait mise partout, y compris à l’armée. Ce fut une espèce de coup d’état démocratique, et pas facile du tout à faire, puisque ça a été chaud pendant un bon moment. Il y a de très bons livres sur ce sujet. Informez-vous, donc, avant de parler ex-cathedra de quelque chose que visiblement vous connaissez par ouï dire.
« Le franquisme s’est transformé en démocratie, car il n’y a pas une ligne de démarcation nette entre démocratie / dictature ». Là vous dites n’importe quoi, et on voit bien que vous n’avez pas vécu cette époque. Du jour au lendemain en Espagne tout ce qui était interdit a été permis: partis politiques (y compris le Parti Communiste qui faisait figure d’épouvantail), syndicats, presse libre, manifestations et meetings, livres et films censurés pendant des années, etc, etc. Le franquisme a disparu d’un coup, comme par miracle, au grand étonnement de tous les gens qui avaient connu la guerre civile (ma grande-mère, dont le mari avait été fusillé par les franquistes pour avoir donné des cours gratuits le soir à des adultes pauvres – il était maître d’école -, n’en revenait pas et a mis du temps à le croire). Si quand une chape de plomb en place pendant 36 ans tombe d’un coup ce n’est pas un effondrement, c’est quoi alors? Un petit fait divers pour la rubrique des chiens écrasés?
Par ailleurs, dire que Juan Carlos est l’enfant de Franco c’est ne rien connaître à l’histoire de l’Espagne. Encore une fois il y a des livres qui racontent très bien ce que le roi et sa femme ont dû endurer pendant des années pour faire semblant d’être des franquistes qui allaient continuer « son oeuvre ». On connaît la suite.
Quant à ce que vous dites sur le communisme, j’ai rien compris. Que sa disparition soit pour vous une petite anecdote sans importance ou que pour vous le mur de Berlin soit toujours debout, au fond on s’en fiche pas mal, vue la vision aussi panoramique que détaillée que vous avez de l’histoire récente.
Pour finir, un conseil: achetez-vous une TV à manivelle et un ordinateur à panneaux solaires pour les jours où « tout ne sera que tempête et décapitalisation ». Parce que c’est à ce moment-là que le monde aura le plus besoin de vos lumières.
@ pablo75
Tu as bien sur raison. La « Chappe de plomb » est tombée du jour au lendemain (le régime franquiste a exécuté des opposants jusqu’à sa fin), et le roi a eu un rôle fondamental dans la transition.
Mais à mon sens la bête n’est pas morte, par exemple il y a encore de nombreux symboles franquistes et de la phalange (monuments, plaques de rue, noms d’écoles……) qu’il est très difficile d’effacer malgré la loi de mémoire historique. Les héritiers du franquisme (PP, Eglise, Opus Dei……..) ont encore beaucoup d’influence sur la société espagnole.
Depuis que Franco n’est plus là, les Espagnols sont libres. Ils peuvent faire la fête, boire de la sangria, regarder le foot, rester au chômage et travailler pour une misère. Avant, ils ne pouvaient pas faire tout ça.
http://www.palabravirtual.com/index.php?ir=ver_voz1.php&wid=274&p=Federico%20Garc%EDa%20Lorca&t=Prendimiento%20de%20Anto%F1ito%20el%20Camborio&o=Miguel%20Herrero
El crimen fue en Granada
A Federico Garcia Lorca
Se le vio, caminando entre fusiles
por una calle larga,
salir al campo frio,
aun con estrellas, de la madrugada.
Mataron a Federico
cuando la luz asomaba.
El peloton de verdugos
no oso mirarle a la cara.
Todos cerraron los ojos ;
rezaron : ni Dios te salva !
Muerto cayo Federico
sangre en la frente y plomo en las entranas
que fue en Granada el crimen
sabed – pobre Granada ! – en su Granada !
Se les vio caminar…
Labrad, amigos,
de piedra y sueno, en el Alhambra,
un tumulo al poeta,
sobre una fuente donde llora el agua,
y eternamente diga :
el crimen fué en Granada ! en su Granada !
Antonio MACHADO
@ Moi
Vous avez un problème avec les dictatures, vous. Déjà on en a discuté à propos de l’URSS, et vous me faites le même coup avec l’Espagne. Vous n’aimez pas les pays qui se libèrent des dictateurs, visiblement. Ou vous détestez la démocratie, plus simplement.
Pour vous la liberté c’est quelque chose d’abstrait, de philosophique, qui a peu à voir avec la vie quotidienne. Moi j’ai vécu le contraire, j’ai vu plein de choses qui m’étaient interdites devenir possibles du jour au lendemain, et j’ai vu des vieux républicains pleurer de joie dans le premier meeting du PSOE après la mort de Franco, dans un palais de sport rempli par des milliers de personnes et chauffé à blanc. Ce sont des choses qui ne s’oublient pas.
On sent chez vous l’enfant gâté de l’Europe riche et libre depuis des siècles dont le seul événement grave dans sa vie a été l’interdiction de la sucette à 5 ans et qui se permet de donner de leçons de vocabulaire à des millions de gens trop bêtes pour comprendre que Franco et Zapatero ou Stalin et Putin, c’est la même chose.
Et surtout on sent chez vous le spectateur avachi dans son canapé regardant l’Histoire à la TV en pantoufles, les pieds sur une chaise.
@argeles39
Oui, mais où la bête n’est pas morte? Tu crois qu’en France elle l’est? Partout en Europe l’extrême-droite monte et partout dans le monde les forces conservatrices (comme dirait un pédant) pèsent de tous leur poids pour éviter que le monde soit moins chaotique. Et c’est comme ça depuis les Babyloniens, au moins. Alors tu penses bien que l’Espagne ne va pas être une exception à la règle…
Où la bête est morte? plutôt…
Bonjour Paul,
D’abord ça me fait de la peine de vous entendre dire que vous êtes désespéré ! j’espère que ce n’est qu’une formule et que ça ne s’applique qu’à la façon dont les choses se passent au niveau économique sans refléter votre santé psychique !
Vous me faites un peu penser à un » Don Quichotte » qui imagine qu’il va arréter les moulins de tourner avec sa lance ! Mais le moulin tombera tout seul d’avoir tourner trop vite dans le vide !
Bien sûr que ce système va s’écrouler ! en tous cas en Occident ! Mais de toutes façons il ne fonctionne plus depuis maintenant longtemps !
Prenons la France ; les salaires sont à la traîne du coût de la vie, beaucoup de gens ont du mal à se loger, voir à se nourrir ou à se chauffer . De moins en moins auront du travail, pesant ainsi de plus en plus sur les » Actifs » ( comme si ne plus travailler dans le système marchand faisait de nous des « Inactifs », voir des » Inutiles » qu’on s’emploiera peut-ètre à éliminer bientôt !
Imaginons que l’état ne puisse plus s’endétter à bon marché comme il peut encore le faire aujourd’hui. Quid du système social à la française , Quid des revenus de ceux qui travaillent peu ou prou pour l’état, et ce ne sont pas que les fonctionnaires ?
Il faut se préparer grâce à des mouvements comme les Objecteurs de Croissance à d’autres alternatives et elles sont nombreuses et crédibles;
En tous cas il y a sûrement un débat dont on ne fera pas l’économie c’est celui de définir la place de l’Homme dans tout ça et sans doute de s’intérroger aussi sur ce que nous sommes réellement . La science aujourd’hui éclaire ces considérations millénaires ; qui sommes nous ,, d’où venons nous ?, où allons nous ?, de lumières nouvelles qui peuvent nous affranchir des mythes quelqu’ils soient, je pense à la mécanique quantique avec les principes de Non Séparabilité, Non Localité etc qui nous font relire Yung et la synchronicité et plein d’autres précurseurs avec des perspectives bien plus prométeuses pour l’avenir que l’évolution du CAC 40 !!!
Encore cette quantique! Tout n’est pas qu’antique, non vraiment, tout n’est pas cantique, allons.
Bonjour Monsieur Jorion,
Il y a bien des années que j’en étais arrivé au constat que vous proposez aujourd’hui et je vis dans le même désarroi depuis tout ce temps…
Je reste très marqué par l’ouvrage de Huxley, que j’ai lu dans ma jeunesse, « A brave new world », dans sa version française « le meilleur des mondes » car, finalement, sans vouloir passer pour totalement fou ou paranoïaque, à bien observer l’évolution de nos civilisations, à l’échelle mondiale, nous dérivons sensiblement vers le scenario décrit dans ce bouquin par l’apparition progressive des éléments qui constituent « la dictature parfaite » selon Huxley :
– L’usage régulier, par la masse laborieuse, de substitutifs artificiels, par le consumérisme, les médias, les loisirs avant tout, qui donnent l’illusion du bonheur permanent…
– Les recherches actuelles sur la génétique, également, qui viserait à créer l’humain parfait, indemne de toute maladie.
– L’appauvrissement intellectuel de toute une frange de la société et une avancée permanente de l’analphabétisme dans certaines couches de la population rendue plus manipulable
– Le marquage de plus en plus flagrant des classes, entre riches et pauvres, excluant ces derniers d’une vie décente
– La privation progressive, par les grandes multinationales, du droit au travail (et la privation du revenu) qui permet un chantage permanent sur la masse laborieuse obligé d’accepter n’importe quel emploi aux pires conditions.
– La monopolisation, par ces même multinationales, de la distribution des produits de première nécessité, l’eau, la nourriture, l’énergie, la santé.
– L’éradication progressive des services publics
– La montée inexorable de la répression et la militarisation privée des forces de l’ordre
– Un système où las « alfa » élus peuvent prendre toute décision, au détriment du bien commun et des peuples sans que ces derniers ne puisse s’y opposer…
Et le plus lamentable de tout ça, c’est que nous avons laissé faire, par manque de vigilance, par paresse d’esprit, par soif d’individualisme et de son propre confort.
Et tout comme vous, je suis très pessimiste à penser que les choses pourraient s’améliorer car, ouvrons les yeux, pouvons nous penser que les gouvernants de la planète soient si naïfs à ne pas s’apercevoir et ne pas réagir à temps quant au désastre qui survient, alors que nous autres, humbles pékins moyens, l’avons nous prédit, partant juste de l’observation et des constats des événements qui survenaient peu à peu…
Cette « aveuglement » de nos élites ne peut être fortuit et j’ai l’intime conviction que leurs desseins, à notre sujet, « delta » et « gamma » que nous sommes, vont beaucoup plus loin que ce que le commun des démocrates pourrait imaginer…
Je ne sais pas pour vous, mais, pour ma part, cette « société idéale » ou « meilleur des mondes » que nous fabriquent peu à peu les puissants de la planète, je n’en veux pas…
Bien à vous – Philippe
A la reflexion , la science fiction ne parle pas vraiment du futur c’est plutot l’expression goguenarde et bariolée de l’interpretation du présent qu’en fait l’insconcient . relire huxley ou orwells à l’aune de leur vie éclaire bien des aspects de leurs romans , je ne suis pas sur qu’il faille absolument prédire l’avenir de nos sociètés à travers ces oeuvres ..
nous sommes nombreux à ne pas vouloir leur monde
nombreux et seuls en même temps ; cherchant la fissure où enfoncer un coin
nous sommes nombreux à ne pas vouloir leur monde
nombreux et seuls en même temps ; cherchant la fissure où enfoncer un coin
c’est bien dit, c’est de qui ? (de J Gorban ?)
Les poules étaient sorties …dès qu’on leur avait ouvert la porte. (se dit à haute voix)
Un témoignage instructif sur le boom immobilier Irlandais
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/403161-moi-survivant-du-boom-irlandais
Une info non discutée ici (je crois).
On nous explique que les fins d’exercices sont sujets à ce type de réajustement.
Mais toute de même…il s’agit d’1 M d’euros…?
http://www.france-info.com/chroniques-tout-info-tout-eco-2010-11-26-l-etat-a-la-peine-pour-payer-ses-fonctionnaires-a-noel-499564-81-149.html
Merci pour le premier témoignage, il illustre à la perfection qu’il n’est pas aisé d’aller à contre-courant.
Comme l’écrivain, je préfère ceci comme allégorie : La rencontre des oiseaux et des escargots me parle.
Merci mille fois pour le premier lien !! à faire circuler…
Manquait le bon lien
Et du chaos, une voix me parlait: » Souris et sois joyeux, ce pourrait devenir pire! « Et je riais, j’étais joyeux » et ça empirait, donc. Otto Waalkes
Mais pour quoi faire ?
il n’y a pas de surpeman et je n’ai aucune motivation pour sauver ce monde
qu’il s’écroule c’est tant mieux
c’est ce qui peut se faire de mieux.
ce monde est comme une pomme pourrie, il ne reste plus rien de bon.
pour l’irlande, tout ses milliards d’euros dont on parle
ne profiteront jamais a ceux qui ont en le plus besoin
jamais il ne verront la couleur de cette argent.
ça ira dans les banques de l’irlande
mais ça ne profitera pas non plus a l’irlande
les milliards atterriront dans d’autres banques étrangères
et ca finira dans les mains de X et Y et les requins seront calmés pour un temps
avant que ça recommence.
triste réalité de ce monde de dupe.
Charles Trénet bon choix…
http://www.youtube.com/watch?v=wTONt-xEkLs&feature=more_related
Pouls ,tension artérielle ,fluence verbale,contre toute attente ,tout est heureusement nominal pour Paul,il n’ y a que la civilisation qui soit en péril.Pour cette dernière ,on serait tenté de demander l’arrêt de l’acharnement thérapeutique.Je ne puis prendre cette décision seul.Il faut qu’on en parle.
Je propose une partie de pêche à la ligne.
Bonjour!
Je n’ai pas eu la chance de voir la vidéo pour l’instant mais je me réjouis de l’effondrement du système actuel qui n’est plus viable et plus sauvable. Je me réjouis mais j’ai peur comme beaucoup d’entre vous. Je ne sais pas de quoi sera fait notre avenir mais je sais deux choses.
D’abord plus la chute est retardée plus nous tomberons de haut. Ensuite dans le chaos qui s’ensuivra nous retrouverons une prise sur les évènements et peut-être enfin entendra-t-on d’autres voix…Je ne nie pas les dangers: guerres, famines etc…Mais la situation actuelle est très dangereuse et cruelle et ne doit pas perdurer!
De plus j’ai une proposition: comment faire une révolution sans violence? Et si tous les mécontents refusaient de regarder la télé et la pub (y compris TV sur internet bien-sûr)?En premier lieu on se mettrait à reparler avec nos semblables. Et puis on serait moins abrutis par cette grande machine à laver le cerveau du peuple. On irait chercher des infos différentes des JT. On ouvrirait les yeux sur la gravité de la situation etc etc…
Quelqu’un a un avis sur cette idée?
Merci et cordialement.
Je préférerai que la transition se fasse de manière pacifique, mais l’aveuglement de mes concitoyens m’inquiète. Comment réagiront-ils quand ils se rendront compte à quel point ils ont été abusé par nos chers dirigeants?
D-croissance,
Quel est votre système D?
Celle qui remplacera la situation actuelle?
Décidément tout le monde saute la montre en or.
On cherche chez l’autre ce que l’on a pas chez soi.
On écrit, On commente. On ne lit plus en vase clos.
La preuve?
J’ai répondu à votre question avant que vous ne la posiez, un peu plus haut au sujet d’Internet et de la télé.
Je reprends:
« Ce matin, j’écoutais un débat sur la télévision. La télévision est morte chez les jeunes, c’est Internet qui a pris la relève. Moins d’images? Ben non, bien plus, mais sélectionnée, interactive. Moins de pub? Mais non, simplement plus ciblée. »
.
J’imagine que vous avez déjà vu ces vidéos trouvées sur decroissance.org,
je les ai trouvées très CONSTRUCTIVES !
Qu’est ce que la décroissance?
http://www.dailymotion.com/video/xbli4s_qu-est-ce-que-la-decroissancey_shortfilms#from=embed
Vers une sobrieÌteÌ volontaire
http://www.dailymotion.com/video/xblrvj_vers-une-sobrieytey-volontaire_shortfilms
Bonsoir !
@ D-croissance :
Je rejoins l’Enfoiré , au sujet de votre proposition « de ne plus regarder la TV ».
En revanche, Ne plus posséder de TV, de lecteur DVD, de DVD, ne conserver qu’un seul outil électroménager électrique pour la cuisson ( par exit les fours à micro- ondes…quand on possède la cuisine plaque et four trad.), le rasoir électrique, les sèche cheveux- linge, etc ….et:
1/Soit, les déposer au centre de collecte, en ayant pris soin de s’assurer qu’ils soient inutilisables, au minimum.
2/Soit les déposer devant les portes et/ou marches de la mairie, préfecture, agences bancaire et d’assurance, dans le meilleur des cas .
Pourquoi ? Le message est multiple. Il est à destination de plusieurs destinataires ( politiques aux responsabilités différentes…locales, régionales, nationales et européennes / monde de la finance et de l’assurance/ Industriels ( EDF, theolia, chaînes de TV, publicitaires, artistes, …. tous ceux parties directement et indirectement dans le secteur de l’energie, medias, ….).
PS : Mesures complémentaires pour canaliser l’attention
Appel à toutes les bonnes volontés:
– Blocage de tous les médias de presse écrite ( de masse, bien entendu), directement et indirectement. L’information véhiculée par ces medias ne doit ne doit pas parvenir au client final.
– Blocage de la diffusion de tous les radios de masse, vehiculant une information biaisée . Clairement, on a besoin de techniciens.
– Création spontanée de journaux locaux sous forme d’associations spontanées, selon un format de parution basique, reprenant les informations et rélfexions révélées sur nombre de sites, institut, commision, association…. centralisé sur un ou 2 sites, pour ce qui concerne les informations et réflexions à echelle mondiale, continentale, nationale… Les informations d’ordre régionale, départementale, cantonale et locale, devront être traité par chaque association ou par un groupement d’associations informelles selon le secteur géographique.
La diffusion de ces journaux se fera en des lieux de flux de circulation ( pietons, vehicules) significatifs, et selon une méthode de diffusion similaire à celle d’une insurrection asymétrique.
A nous tous de jouer.
@L’Enfoiré
J’avais bien lu votre commentaire. Il se trouve que je travaille dans un hôpital en Suisse. Vous n’imaginez pas le nombre de gens de la base qui ne tiennent qu’avec la TV, le foot, l’euromillion et autres jeux à gratter…La TV n’est pas morte hélas! Quant à la pub ça reste une pollution, si elle est ciblée elle sera plus efficace donc pas moins nocive!
Mon système D? Je crois qu’il y a beaucoup de débuts de réponses dans la décroissance telle que théorisée dans le mensuel du même nom. C’est-à-dire une vie plus simple, avec moins de tout ce qui est matériel et plus de temps, plus de partage etc…
D-Croissance,
« … dans un hôpital en Suisse. Vous n’imaginez pas le nombre de gens de la base qui ne tiennent qu’avec la TV, le foot, l’euromillion et autres jeux à gratter…La TV n’est pas morte hélas! »
Je suis un consommateur de beaucoup de médias. La TV n’est pas morte chez moi. Je ne dis pas hélas. Vous allez rire, parfois j’ai la télé dans un oeil et mon PC dans l’autre.
Dans un hôpital, c’est le seul moyen de passer le temps plus agréablement.
« Quant à la pub ça reste une pollution, si elle est ciblée elle sera plus efficace donc pas moins nocive! »
Peut-être, mais c’est la seule manière de pouvoir garder Internet gratuit dans la majorité des cas, de garder des prix abordables pour les publications papier.
Le prix est inversement proportionnel aux nombres de pub dans une publication.
« …la décroissance telle que théorisée dans le mensuel du même nom. C’est-à-dire une vie plus simple, avec moins de tout ce qui est matériel et plus de temps, plus de partage etc… »
Si vous allez voir mon « A propos » sur mon blog, vous verrez que j’ai passé la frontière de la « rupture du numérique » depuis toujours. C’est une philosophie que je connais très bien.
J’aime la logique, les sciences exactes. Je les adapte dans la vie de tous les jours. On ne se refait pas aussi facilement, même quand on sort d’une carrière complète.
La décroissance est un antidote pour moi, plutôt qu’une réalité existentielle.
Etant dans un hôpital, je comprend parfaitement votre approche différente.
Bon week end
RAI TRE « Vieni via con me »
Le Monde du 23/11 : « Italie : grands maux sur petit écran »
@tomate:
Je ne pensais pas forcément à des solutions si radicales! Par exemple j’aime le cinéma et je regarde pas mal de DVD, je trouverais dommage de me passer de ça. Il y a aussi pas mal de films-documentaires que l’on trouve sur DVD qui nous aident aussi à comprendre le monde actuel et à garder l’espoir…
Mais je suis d’accord pour se débarasser proprement de l’électro-ménager superflu et il y en a tant! Je trouve juste dommage de les rendre inutilisables et je préfère les donner à un magasin de seconde main: il y aura toujours du monde pour acheter ça alors autant qu’ils utilisent de l’occasion!
Pour votre approche de la presse je trouve vos pistes de réflexion très intéressantes! A creuser…
@L’Enfoiré:
On peut lire dans un hôpital vous savez…c’est un bon moyen de passer les moments tranquilles! Mais la santé est maintenant gérée par de froids financiers qui organisent notre travail de manière à nous éviter de trop pouvoir souffler! Et de moins en moins de personnel pour toujours plus de travail bien-sûr! Rentabilité, rendement, argent…prosternons-nous!
Vos remarques sur la pub: j’aimerais mieux payer plus cher la connexion internet et être débarrassé de la pub! Elle n’a pas sauvé la presse écrite elle l’a tué un peu plus en lui otant la liberté éditoriale et rédactionnelle (ne pas froisser les annonceurs et encourager la consommation de masse). Que m’importe de payer un prix bas pour un journal où il n’y a rien à lire, qui n’est qu’un catalogue de publicités et de l’info mainstream?
D’aileurs la pub n’a pas suffit à sauver la presse écrite et les titres se font racheter par les requins de la finance qui en font leurs relais de propagande!
Le numérique: je ne suis pas du tout nostagique des postes à galène et des lampes à huile mais je crois de moins en moins à la civilisation numérique: trop gourmande en énergie; trop fragile (le réseau internet est en surcapacité et tient avec des rustines, comme la finance); stockage de l’info complexe et coûteux; difficulté de retrouver l’information (regardez sur ce blog: des milliers de commentaires intéressants et pertinents…ils sont là mais si vous en recherchez un précis vous n’avez pratiquement aucune chance de le retrouver…il faudrait tout classer, réorganiser, reformuler et résumer etc…parfois je me dis qu’il faudrait archiver sur papier ce blog pour qu’il soit aisément accessible aux chercheurs du futur…vous savez pouvoir passer des extraits au stabilo et mettre des annotations en marge etc…j’adorerais faire ça avec ce blog!) Le support physique est fragile mais le support numérique aussi: plus de courant plus de blog et plus de Paul Jorion en vidéo (heureusement il nous restera ses livres!!!)
(Il neige dans ma campagne si belle, un manteau blanc étouffe pour un moment la rumeur inquiétante du monde, ça fait du bien un peu de repos et de répit!)
Cordialement à tous et bon week-end…
D-Croissance,
« On peut lire dans un hôpital vous savez… »
C’est évident. C’est ce que j’ai d’ailleurs fait en début d’année. J’ai même écrit « La ménisquerie« . Je suis sûr que cela vous amusera.
« … être débarrassé de la pub! »
Vœu pieu, mais qui ne ne sera pas suivi par beaucoup de monde aujourd’hui. Pourquoi? Parce qu’on ne veut plus payer le juste prix pour un bien, une information, Si on veut supprimer le capitalisme, les lois du marché actuelles, c’est en remontant à ses « outils » de propagation et aux envies, aux « tares » de ses consommateurs. Mon tout premier billet eu comme titre « Nous sommes tous responsables« .
« … civilisation numérique: trop gourmande en énergie; trop fragile… »
Je n’essayerai pas de vous convaincre, évidemment. Chacun trouve sa voie. Je ne suis pas un tueur de médias, ils ont tous leurs avantages et inconvénients. Les hyperliens, les recherches par mots clés existent, tout est disponible sur Internet. Vous ne pourrez pas avoir une bibliothèque assez grande pour contenir tout cela.
Oui, sur le blog de Paul, il y aurait du travail de consolidation à faire, du travail de localisation d’une information perdue sans mot clé. Je suis sûr qu’il note en parallèle les idées fortes pour sans souvenir dans ses bouquins. Mais je ne vous ai rien dit, évidemment.
Bon weekend
Cher Paul, Vous semblez de plus en plus désemparé. Pourtant, vos analyses sont toujours aussi pertinentes. Merci encore de vos efforts qui permettent aux citoyens d’être éclairés et informés.
Vous vous demandez ce qu’il faut faire désormais puisque notre classe politique au pouvoir semble nous trahir ?(je ne crois pas à leur incompétence, je les pense beaucoup plus cyniques..)
La solution n’est pas économique cher Paul. Elle est politique et c’est les institutions politiques qu’il faut remettre en question. Que peuvent faire dix, cent, mille types aussi brillant que vous s’il n’ont pratiquement aucun moyen d’intervenir dans la gestion de la cité? Il est important d’observer, d’analyser, de critiquer mais quel est l’espace public qui permet aujourd’hui au citoyen de gouverner? L’urne tous les cinq ans ? La rue ? Internet ?
Cher Paul, c’est la démocratie que l’on nous a confisqué et donc le pouvoir d’être pleinement citoyen. Je comprend votre tristesse et partage votre impuissance. Même votre désarrois me touche, Paul, quand vous prenez en exemple la Chine… Je ne rêve pas de Chine Paul. Mais je continue à penser qu’une révolution est nécessaire et qu’il est temps de remettre en question les institutions qui pillent depuis trop longtemps notre bien commun au profit de quelques un. Le peuple doit redevenir souverain et le plus court chemin pour y arriver est l’instauration d’une démocratie partagé et participative.
Souvenez vous de l’Argentine: http://www.internationalnews.fr/article-memoires-d-un-saccage-memorias-del-saqueo-film-de-fernando-solanas-2003-vo-1h-54-61090204.html
Aujourd’hui est à nous et l’avenir nous appartient.
Bonjour paul
Moi je trouve que votre vision est extrêmement Ameloquécienne. Si grâce a l’incompétence de nos dirigeant l’euro tombe à 0.50 Cts par rapport aux dollars. cela ne relancerait-il pas l’économie Européenne? Les entreprises ne recolariseraient-elle pas leur activité en Europe? le chômage ne diminuerait-il pas? je parle en tant qu’européen, nos problème ne serait pas résolu?
Les riches européen serait plus pauvre que les Amerloques est-ce cela votre dépression?
Nous pouvons aussi faire comme au Zimbabwe, tant que vous y êtes.
Avant de supprimer leur dollar, ils étaient tous milliardaires 🙂
on est en train de faire faire comme au Zimbabwe vive l ‘inflation
Je parle de déflation et non pas d’inflation comme ce qui c’est passé au Zimbabwe. vous me direz c’est la même chose les riches deviennent plus pauvre Mais l’expérience du Zimbabwe ancienne Rhodésie est intéressante la volonté des gouvernantsa aider les plus pauvre les ont amener a une impasse financière . Doit t’on en blâmer les gouvernant ou un système débile. Actuellement les gens vivent peut être difficilement par rapport à nos concepts idiot . la définition de la vie humaine etant impossible suivant nos concept débile la crise financière trouve son expression.
Moitié de ton pseudo.
Ce sont les pauvres qui dépensent. Autrement ils seraient riches.
Bonne crise à toi. Puisque ta mentalité en est le résultat.
Et voici l’hiver venu ! Cela n’a pas dépassé 13 degrés de la semaine là où je dors.
Et je connais des endroits pires ! J’ai connu des hivers pires !
Mais je garde toujours des forces pour gueuler, anticapitaliste pour toujours.
Plus tôt ce système se cassera la figure, plus tôt on aura besoin de tout le monde
pour construire sur de bonnes bases. Il le faut. Et je serai content de participer. A moins
que la tyranine militaire à la solde des nantis l’emporte. Mouai ! On sait où l’on va,
il suffit de lire l’Histoire.
Putains de merde ces panneaux publicitaires pour bourgeois ! Couchés sur le sol,
ils feraient de bons matelas chauffés avec leurs ampoules allumées…
Cher Papillon,
J’aime votre pseudo, mais pas votre manière de foncer, de tout casser, sans savoir ce par quoi vous aimeriez remplacer.
« … système se cassera la figure, plus tôt on aura besoin de tout le monde »
Peut-être, mais c’est bien avant que cela ne casse qu’il faut avoir des plans de reconstruction. Vous êtes aussi en retard d’un guerre comme le disait Paul, en réagissant à chaud.
« …construire sur de bonnes bases. Il le faut. Et je serai content de participer….On sait où l’on va,
il suffit de lire l’Histoire. »
Merde (excusez, j’utilise votre vocabulaire), quelles bases? L’histoire ne se reproduit jamais telle quelle.
Il y a les bourgeois et ceux qui rêvent de le devenir.
Je n’ai pas étudié un système, j’en ai même étudié plusieurs.
L’un d’entre eux: « Tous à un dollar »
Mais, je ne suis pas sûr qu’il vous plaira.
Cordialement
A l’évidence camarade tu n’as pas lu attentivement le mail de Papillon : il dort dans une pièce où il fait 13 degrés. Donc, 1 dollar par jour, ca lui suffit et il connaît déjà…
@ Papillon :
Execellente idée concernant les supports verticaux de publicités. Pour avoir pu en observer plusieurs d’entre eux, rien de plus simple ( outillage) et methode ( l’expérience s’acquièrera rapidement).
Ainsi:
1/ nous participerons aux souhaits de certains ( les agences publicitaires) qui affirment que » trop de pub, tue la pub », en nous créant la fonction professionnelle de « régulateur de supports verticaux » PRENONS LES AU MOT.
2/ Ces supports représentent une pollution visuelle environnementale significative.
3/ Ils représentent un danger réel, pour les papillons de nuit, qui, dans leur fuite face à leur prédateur ( oreillard, chauve souris, DIRISI, DCRI, DRM, DGSE…), viennent heurter violemment ce support… et se retrouvent avec une dyplopie pendant 48 heures, qui en conséquence, modifie leurs champs de visions ( double) et leur sens de l’équilibre ( vol sur le dos trapézoîdale)….
PS : Bordel ! Si avec ça, JORION et tous les décadents de ce blog, dignes successeurs du mouvement décadentiste ayant sévi durant la 2ème moitié du XIXème siècle et qui recherchait RIMBAUD ( « leur maître ») en vain… ne retrouvent pas leurs sourires et leurs allant vers ( à l’envers…) , Il n’ya plus qu’ à se mettre à la pratique de l’entartrage !
PSS: Allons vers le peuple . Allons vers le peuple !
Le propos de Papillon est très clair.
1) en finir avec la logique du capital; c’est le minimum
2) s’y mettre tous pour l’alternative; liberté d’expression, d’association, etc…
Papillon est un homme courageux, réaliste et démocrate.
Comme il dit lui même Anti-K !
T’inquiètes, Papillon.
Ces panneaux vont tomber tout seul par manque d’entretien, d’utilité et d’argent.
Ne transforme pas ces panneaux en éoliennes du Don Quichotte moderne que tu es.
Les riches et puissants n’attendent que ça : que tu te trompes de cible.
Sinon, tu serais tombé dans leur piège du « POUVOIR D’ACHAT ».
L’homme dans son (mon) désépérance est plus proche qu’il pense dans ces soi disant différences.
Biutiful sur Comme Au Cinema
Quelque chose n’a pas marché, propablement moi-même.
Je voilaus mettre trois bout de films comme reponse aus désespérance de Paul Jorion montré dans son temps gu’il fait. Qui ne peut pas resentir cette désespérance parfois?
Les trois indiqué était.
Dieux et les hommes.
Butiful
et
Small is beautifull
http://culturebox.france3.fr/all/30277/erik-truffaz-feat-et-sophie-hunger-en-live-avec-let-me-go-#/all/30277/erik-truffaz-feat-et-sophie-hunger-en-live-avec-let-me-go-
Vous avez mille fois raison, mais au niveau ou je suis, que puis-je faire d’autre que de réveiller la conscience de mes proches ?
Le monde de la politique, du syndicalisme, du travail, de l’art, de la consommation et même du bénévolat sont déjà verrouillés.
Quel espace reste-t’il ?
Paul, qu’est-ce qui vous permet d’être encore debout ?
Les « posture de la crises » de J.M. Granier peuvent être, a priori, complétées d’une variante Batesonienne régressive; dans ce modèle, le changement attendu en D est non pas « une authentique métamorphose et se retrouve à l’arrivée très différent de son point de départ » , mais le retour au modèle qui précédait le modèle A dont l’échec est patent.
L’approche batesonienne est structurée autour des notions de niveaux d’apprentissage, et de double contrainte, c’est très simple à comprendre (je transpose de mémoire, l’exposé de base est dans Steps to an Ecology of Mind, et je n’ai pas le bouquin sous la main ). L’intérêt du cadre batesonien serait d’aider à poser des questions telles que « qu’est-ce qui grouille dans le ventre de la bête en décomposition ». « Pourquoi l’interdiction des paris sur les prix ne passe-t-elle pas la rampe ? », « Pourquoi « le vent déjà en poupe », l’économie sociale s’interroge-t-elle si peu sur son déficit démocratique ? ».
Bateson retient quatre niveaux d’apprentissage, le dernier n’étant jamais atteint par aucune forme d’organisation sur terre ( un changement dans les modes biologiques de l’apprentissage) .
– Au niveau d’apprentissage 0, il n’existe aucun choix quant à la réponse que l’organisme peut donner comme réponse au changement du milieu, la réponse est soudée, genre tropisme irrépressible.
– Au niveau I, l’organisme peut choisir entre plusieurs réponses possibles mais dans un mode de réponse déterminé.
ex. les différents modes d’organisation d’un système de classes fixes de type féodal,
– Au niveau II, l’organisme peut faire le choix entre plusieurs ensembles de réponses possibles.
ex. libéralisme / communisme . remarquons que si les deux systèmes affichent une rupture vis-à-vis du principe des classes, ils fonctionnent tous deux sur le mode schismogène de la double contrainte, car par delà de l’injonction idéologique, l’injonction sous-jacente cachée est de reconstituer en sous-main la reproduction des hiérarchies.
– Au niveau III, l’organisme se sent capable d’apprendre à construire de nouveaux ensembles de réponses possibles.
(La société se sent capable d’auto-instituer de nouveaux imaginaires, elle a appris qu’elle peut apprendre à se construire selon de nouvelles règles.)
Pour passer à ce stade, la société doit être capable d’abandonner toutes certitudes, sa seule certitude est de se sentir capable de s’adapter en inventant des solutions entièrement nouvelles.
Quel serait l’intérêt de garder le modèle batesonnien « en réserve dans un coin de l’esprit » ? Après tout, la dynamique générale du laisser-faire relatif aux paris sur les fluctuations de prix n’est-elle de permettre de durer encore un peu et d’engranger une dernière fois ? Le seul imaginaire étant qu’après la crise la société se réorganise selon l’ordre « des magots » ,ainsi, une dernière fois, sauvés . Si les politiques de gauche sont si mous (ou joue les faux durs, sans rien proposer d’une nouvelle civilisation), n’est-ce pas parce que – l’asservissement par les travaux de proximités – leur garanti le maintient de postes acquis. Ne tiennent-ils pas les villes et les communes tout autant que la droite ?
La faillite imminente de la société libérale et notre impuissance à nous lancer collectivement dans l’apprentissage d’un nouvel ensemble de réponses aux problèmes de l’organisation sociale ne signent-ils pas, en place de l’émergence du tout à fait neuf, l’appétit de retour au plus ancien. Tactiquement, dans une perspective batesoninne et dans l’attente d’être capables d’inventer de nouvelles réponses, nous pourrions , collectivement , tenter d’analyser les progrès souterrains des tendances régressives dans les changements qui en cours comme dans ceux qui nous seront proposés.
Si l’âne ne veut plus avancer, celui qui était juché dessus finira bien par en descendre tôt ou tard.
Si l’âne se jette dans un précipice, celui juché dessus aura t’il eu le temps de descendre? C’est plus ça, la question. Descendre en marche est toujours un peu plus compliqué.
Il y a de l’espoir quand je lis ce blog et écoute certains. Tout dépend d’où on se place, d’où on part pour arriver où? Car effectivement beaucoup ont à perdre, mais tout n’est pas fini. L’enjeu sera t’il de sauver sa mise ou d’éviter l’extinction. Suivant le point de vue, il y aura frayeur ou espoir. Dans les deux cas, il faut rester éveillé, et commencer pas se préoccupé de sa petite santé.
Un monsieur légèrement populiste a dit « qu’ils s’en aillent tous », ce n’est qu’une formule, elle raisonne pourtant clairement dans des millions de têtes qui réclament plus de démocratie réelle, il s’agit presque d’un voeu collectif. On saura bien se débrouiller, il y a de l’espoir, mais trop de larmes seront-elles évitables.
Je n’ai, à ce jour, entendu , ni vu un âne se jeter d’un précipice…
Un cheval, une brebis.
en revanche… oui !
Le pays des ânes qui volent…
Je me doute qu’en citant Cioran je prends pas mal de risques mais tant pis, j’y vais :
« Dans le pessimiste se concertent une bonté inefficace et une méchanceté inassouvie. »
On taxera l’auteur de facilité si l’on veut, je trouve cet aphorisme particulièrement réussi et il me semble, monsieur Jorion, que vous vous débattez avec toute l’énergie possible pour en invalider le second terme. Je comprends et j’envie votre concept de pessimisme éclairé, mais je regarde en moi et je vois bien que la méchanceté inassouvie est bien là aussi. Je pourrais la draper dans de nobles intentions mais ce serait bien malhonnête de ma part : je ne puis m’empêcher d’éprouver le désir de laisser court à ma méchanceté vis à vis de ceux qui organisent ou laissent s’organiser ce monde navrant, malgré les intentions empruntes de sincère bonté et d’empathie qui sont les miennes vis-à-vis de mes semblables en général. Peut-être est-ce parce que vous avez fait une psychanalyse et moi non. Réussirez-vous à faire mentir Cioran en rendant votre bonté efficace, au moyen de ce blog et de vos livres ? Je vous le souhaite, pour nous tous !