J’avais un ami en Amérique qui s’appelait Paul comme moi. Quand la conversation languissait, il retombait systématiquement sur Neil Young. Il se mettait à citer quelques vers d’une chanson de Neil Young, comme : « Il y avait une fanfare qui soufflait à la face du soleil, qui flottait sur la brise, regarde Mère-Nature en fuite dans les années 1970… », et il ajoutait : « Qu’est-ce qu’il était toujours pété ce gars-là ! ». Paul, beaucoup plus jeune que moi avait découvert Neil Young sur le tard, quand il était entré à l’université. Il avait vu Neil Young en concert et, bien des années plus tard, il restait fasciné par les harangues incohérentes que le chanteur proférait en bougonnant entre deux morceaux.
Un de mes chanteurs nord-américains préférés (en fait, Canadien), comme vous l’avez compris.
56 réponses à “NEIL PERCIVAL YOUNG”
, Poomp poomp tchac, Poomp poomp tchac, Poomp poomp tchac
J’ai commencé ma vie de batteur sur scène avec ça comme premier morceau……
Deux de mes potes sont morts depuis…. « The needle with the damage done »
« La rouille ne meurt jamais », ……mon œil !
Vu son concert l’an dernier à paris, mais en voyant ce billet je me suis dit « il est mort ou quoi ? », quelque chose depuis l’incendie chez lui ?
C’est en grande partie à cause de cette incohérence (genre réponse aux interviews de notre ami belge JC Vandamme ) que le talentueux canadien ne réalisa qu’un seul album avec le 1er « super-group » répertorié CSN&Y, mais qu’est-ce que c’était bon !
Je vois une belle fenêtre blanche comme pour les video au dessus de P.J… avec flash
You have version 10,1,102,64 installed
http://www.youtube.com/watch?v=Ing8xH3Qj-k&feature=player_embedded#!
Merci pour la multiplication des artistes préférés. Encore un truc de plus à ranger du côté du plaisir de l’existence, cette frêle lumière dans les ténèbres qui fait toute la différence.
Vraiment peaceful ces chansons. Fait du bien.
Entre 15 et 18 ans c’était Genesis, Pink Floyd, Emerson, Lake and Palmer, Jethro Tull, Yes et 2 LPs à part écoutés des centaines de fois: « Déjà vu » de Crosby, Stills, Nash and Young et « Harvest » de Neil Young – dont la voix unique a le don de me transporter à cette époque d’une façon instantanée…
J’ai un souhait qu’il soit présent aux Vieilles Charrues à Carhaix en juillet 2011
comment ça! une vieille charrue Neil Young?
Super, J’étais à un de ses concerts en 1975/76 quand je vivais à London à Hammersmith Odeon.
Comme votre ami il m’arrive de fredonner ces airs quand je deviens un peu nostalgique : il est toujours moderne pour moi
Y-a vraiment que des vieux sur ce blog ! 🙂 🙂
Je ne sais combien de fois j’ai écouté harvest, mais c’était typiquement mon disque/K7 pour les longs trajets en bagnoles et souvent en boucle !! 🙂
J’ai connu Young par un copain, un champion de ski, avec qui j’allais skier. C’est aussi sur la route vers la montagne, ses forêts, ses pics, ses vallées, avec le froid qui pique et la lumière des neiges, le son feutré des champs de neige comme celui d’un chalet de bois que j’écoutais Neil.
Voix nasillarde du géant Hulk des montagnes sauvages, comme on l’appelait.
Rencontre du troisième type je ne connaissais pas, mais j’avais bien souvent entendu sa voix à la radio, c’est pas mal au moins quelqu’un qui ne se prend pas au sérieux avec son petit harmonica il fait pas de mal à personne, c’est reposant, ni trop mou, ni trop rapide.
Est-ce que l’Amérique vous manque de temps en temps ?
San Francisco me manque.
Bah vous avez le frère dominicain San Fransisco El Claro .
Désolé, ya mieux comme Vannes… Mais il se fait tard (15H43 à Frisco).
Moi, c’est les Keskydess
Les hauts salaires de la Sacem choquent les députés
Les députés recherchent les raisons qui justifient de telles rémunérations. En dépit des explications, ils restent sceptiques.
Par Emmanuel Berretta
On ne peut pas dire que la Sacem ait convaincu les députés, de droite comme de gauche. Auditionnés, mercredi matin, sur le caractère très élevé de leurs salaires, les dirigeants de la société de perception ont fait un bide. « Nous pouvons regretter le manque d’informations précises concernant le niveau de rémunération des dirigeants de la Sacem », souligne Michèle Tabarot, présidente de la commission des Affaires culturelles, qui, sans assister elle-même à l’audition, a recueilli le sentiment de ses collègues après concertation. « Les explications apportées n’ont pas convaincu, certaines ont même pu surprendre. »
La rémunération de Bernard Miyet (environ 600.000 euros par an), président du directoire, fait l’objet de vives critiques chez les députés. Pour justifier un tel salaire, Bernard Miyet explique qu’avant de rejoindre la Sacem il exerçait des fonctions de secrétaire général adjoint à l’ONU. La Sacem lui a assuré le même train de vie… « Heureusement qu’il n’était pas secrétaire général, mais seulement adjoint ! » ironise Marcel Rogemont, député PS d’Ille-et-Vilaine. « Une telle vision nuit forcément à l’image de la Sacem, réagit, pour sa part, Michèle Tabarot. Car elle est fortement déconnectée de la réalité du marché et des salaires normalement pratiqués dans notre pays. » En outre, on ne voit pas bien le rapport entre diriger une institution de droit international et la gestion, somme toute « pépère », des droits des artistes… Le plus drôle, c’est que la Sacem a osé se comparer à Apple, firme de Steve Jobs… Par politesse, les députés se sont retenus de sourire.
Les députés attendent plus de transparence
Le rapport de la commission de contrôle des sociétés de perception des droits (SPRD) avait, par ailleurs, pointé du doigt des débordements sur les frais d’hôtel et de restaurant, payés, pour l’essentiel, par carte bancaire. Les dirigeants de la Sacem « ne respectent guère la note interne relative » aux frais, qui est pourtant assez généreuse : les cadres dirigeants doivent s’en tenir à des hôtels trois étoiles, les repas à l’étranger ne doivent pas excéder 40 euros, et pas plus de 70 euros par personne lorsqu’ils invitent. La commission permanente n’avait pas pu pousser plus loin ses investigations, car la Sacem ne dispose pas d’un suivi analytique des dépenses payées par carte. L’opacité « étonnait » les rapporteurs…
Les députés sont, quant à eux, restés sur leur faim. « Concernant les frais de gestion, la commission des Affaires culturelles a acquis la conviction qu’une grande clarification est indispensable, estime Michèle Tabarot. Les dirigeants de la Sacem ont fait état d’une volonté de rigueur et de transparence. Je compte sur la commission de contrôle des SPRD pour attester la réalité de ces efforts. Bien des questions ont été soulevées, et nous avons pu mesurer les nombreux griefs des ayants droit et des redevables envers la Sacem. »
Les députés affirment qu’ils veilleront à ce que la Sacem tienne ses engagements. Il est toutefois difficile d’imaginer que Bernard Miyet et ses cadres dirigeants revoient leurs salaires à la baisse. « On nous a expliqué que baisser la rémunération globale des plus hauts dirigeants de 500.000 euros ne se traduirait que par une économie de 0,01 centime pour les adhérents. Drôle de raisonnement, remarque Marcel Rogemont. On peut donc les augmenter de 500.000 euros sans que cela se voie… »
C’est une « association de type 1901″….. Ou c’était je ne suit plus ce match.
Je suis membre et je n’ai plus de nouvelles depuis vingt ans.
Ils ne se souviennent même plus où se trouve le patrimoine immobilier dont ils ont « hérité » pendant l’occupation….. Alors de moi et de mon étoile déclinante…….
Bref, des racketteurs professionnels.
Neil Young est un chanteur canadien, dont il faudrait mettre en relief l’ autre face avec Crazy Horse, ‘Like a Hurricane’ et ‘Living with war’, pas tout à fait un hymne américain…Il existe deux documentaires sur lui, l’un signé Jonathan Demme, l’autre Jim Jarmusch
» Let’s impeach the President for lyin’
And misleading our country into war
Abusing all the power that we gave him
And shipping all our money out the door «
They give you this but you pay that :
en 79 (début scénarisé):
Rockin’ in the Free World :
Musique de film : « Dead Man »( Jim Jarmusch).
http://www.youtube.com/watch?v=n6aCMgy0ESA&feature=youtube _gdata_player
Calme, volupté. On est loin de Lady Gaga.
Merci Paul pour cette belle découverte (je suis né en 1975, nul n’est parfait) !
Bonsoir Biloute,
« on est loin de Lady Gaga »
Loin de moi l’idée de faire l’avocat du diable, juste que j’ai arrêté de croire que des centaines de milliers d’individus peuvent apprécier un artiste sans que celui-ci ai le moindre talent.
Et comme je suis complètement étanche aux versions « concert » ou album de ce type de chanteuse (un problème de génération?), je fais suivant mon habitude dans ces cas là pour me faire une idée: un live acoustique, seule au piano; c’est brut, quelques défauts (pas d’auto-tune ou autre photoshop du son qu’utilise pour leur album Lady Gaga… comme la plupart des autres de Sting à Barbra Streisand en passant par Sacha Distel) mais ça donne une idée:
http://www.youtube.com/watch?v=aho3iLoyhjQ
http://www.dailymotion.com/video/xaftqw_lady-gaga-eh-eh-version-acoustique_music
amicalement
Lady qui? s’il vous plaît, nous parlions d’art, pas de marketing. C’est comme comparer Mozart à David gueta, l’un fait de la musique, l’autre de l’argent…ils n’ont pas les mêmes objectifs que voulez vous.
D’ailleurs quelle belle comparaison peut-on faire entre musique et économie. la société actuelle c’est du lady gaga, l’argent facile, pauvre d’intérêt mais qui marche car médiatisée, rabachisé.
Avant c’était la musique du coin de la rue, des copains, du son instrumental, joué avec les mains et le cœur, avant c’était l’improvisation, les bœufs, les bals le samedi, avant c’était bien.
http://www.youtube.com/watch?v=jSEo03brVN4
voici une émotion artistique, une vraie http://www.youtube.com/watch?v=N3-_DbEYe7A
merci pour Neil Young l’éternel icône musical de certains de mes oncles, pas d’Amérique.
bon c’est sympa la nostalgie mais Neil Young a une actualité aussi et ça décoiffe !
la version courte « walk with me » :
ou la version longue de son dernier album « Le Noise » :
http://www.youtube.com/watch?v=wU5B53b9ntQ&feature=channel
branchez l’ordi sur la hifi et montez le son !
j’ai essayé en voiture il y a quelques temps, on peut aller loin avec cet album…
Merci !
Neil Young avec le Buffalo Springfield, 1967 :
Hug! Salut l’indien!
Et BARBARA ???
Merci bien, j’avais presque oublié.
Sympa Neil Young, on se laisse porter par sa musique,
En plus récent il y a également celle-ci (désolé, pas de vidéo à proprement dit mais les paroles sont présentes) :
http://www.youtube.com/watch?v=4LMz2H5xJOY
PS, Neil Young est canadien sauf erreur de ma part, mais je présume que Paul écrivait « américain » au sens large 😉
Bon… question postage de vidéo sur le blog de Jorion je suis aussi bon que les stress tests européens
Non t’as fait une « Neil’s hybrid-song »; c’était « Rust never sleeps », la rouille ne dort jamais – je confirme, au demeurant – et « Rock & roll will never die » :
« Hey Hey, My My, rock & roll will never die » « It’s better to burn out than to fade away » (Mieux vaut exploser en vol que s’éteindre à petit feu), cité dans sa lettre posthume par Cobain, que Young inspira comme tout le grunge, jusqu’aux tenues de bucheron canadien et auquel Neil, bouleversé, lui dédia Sleeps with Angels en 94.
Ce mec (Neil) a pas été ménagé par la vie et l’a pas ménagée non plus – divorces, maladies, addiction à la coke, dépressions (après Harvest), suicides de proches, ces deux enfants handicapés moteur et mentaux, et toujours là à 65 piges, et bien là. Un putain de teigneux comme je les aime; et un musicien comme je les aime.
S’est même battu pour les farmers Us sacrifiés par Reagan, Bush Sr puis Clinton, avec son Farm-Aid ! Bon gars ce canadien cocaïnomane j’vous dis…
Neil Young My My Hey Hey Farm Aid 1985 :
@pierre, œuf corse…
T’aime les Canadiens cocaînomen ?
T’as pourtant pas l’style à te vautrer dans la poutinne d’un Plamendon. 🙂
Et toi l’payzan t’as dèjà vu des hybrides qui se reproduisent en MP3 ? J’ai plein de petits à la maison !!!!!
De plus je te signale qu’on fait maintenant des somnifères à rouille, époxi, garantis vingt ans.
Moi j’ai vingt ans de marteau à piquer sur toutes les mer du monde………
Et je suis devenu allergique à l’époxi. Comme à c’t’époque là.
Allez ! Toujours jeune, comme Neil ! On va dérouiller je pense!
Rock’n Roll is here to stay……
Je précise que mon dépucelage scénique eut lieu en 1973 au Lycée agricole de Saintes, nous ne connaissions donc pas encore l’évolution qu’allait avoir le personnage.
4 ans plus tard, moi, le Baba cool, je me retrouvais sur la scène punk Bordelaise. Contraste.
Changement de monde, changement d’époque, et Neil Young pratiquait lui aussi sa mue de l’autre coté de l’atlantique. Il peut donc y avoir des marchés transatlantiques qui nous transcendent. Certain effets d’ensemble paraisse d’évidence. A quoi tienne ces mécanismes ? Qui crée les « modes » ? Les témoins de leur temps, le libre arbitre ou le juge arbitre ?
Je crois que c’est la bonne file pour revenir !
éhé
Effectivement ça faisait longtemps, bien le bonsoir
PS: les locos à vapeur avaient quand même plus de gueule que nos TER…
Quel film !, vu une dizaine de fois et il me colle toujours la chair de poule !
Bon , je le répète , je consulte votre site régulièrement et l’économie ne m’a réellement interessé que depuis le début de la crise et surtout grâce à votre façon de voir ( expliquer ) les choses ( François Leclerc y est également pour beaucoup car ses articles sont aussi passionnants qu’un roman – il n’a pas son pareil pour synthétiser les flux de données )
Ceci dit , votre atout ou votre sauvegarde résident dans votre capacité à prendre ce recul si nécessaire ( en l’occurence les feuilletons musicaux – en tous cas c’est ce qui me touche le plus -) J’ai bien aimé Neil Young ado et c’est quelqu’un qui reste intéressant. Je pense que vous n’êtes pas uniquement « nostalgique » ( la preuve avec votre post concernant Antony & The Johnsons) – Je ne prétend pas vous apprendre quoi que ce soit en matière de musique , mais si vous ne connaissez pas la relève est peut être là…..
http://www.raylamontagne.com/
Merci
Emanation du monde, musique d’après guerre… génial
Maintenant, temps d’avant conflagration, on peut sentir ce souffle en Allemagne.. plutôt dans le nord
J’ai toujours été un optimiste
… http://www.youtube.com/watch?v=R8C7_RuSHgY…
Neil Young est aussi un incontournable dans le monde de la guitare que cela soit le côté folk acoustique ou rock électrique hyper saturé.
Harvest Moon:
http://www.youtube.com/watch?v=NZBqWEVc8F0
Cortez the killer:
http://www.youtube.com/watch?v=6GDIkb5CDUY
c’est pourtant pas une caque , le CAC sent le maquereau…
l’album Harvest est un incontournable !
Harvest est vraiment l’un des seul album que je connaisse avec non seulement aucun déchet mais aussi un charactère très particulier et différent sur chaque chanson, ziggy stardust aussi peut-être et certains de gainsbourg
(Bob Dylan, 1967)