Ce texte est un « article presslib’ » (*)
22/11/2010 – Paul Jorion – BFM Business – Intégrale Bourse
envoyé par PJorion_BFMRadio. – L'info video en direct.
Refonte de la fiscalité mentionnée par Nicolas Sarkozy mardi dernier
Mardi dernier dans son entretien télévisé, Nicolas Sarkozy a évoqué une refonte de la fiscalité en France, mentionnant entre autres le remplacement de la fiscalité fondée sur le patrimoine par une autre, fondée cette fois-ci sur les revenus du patrimoine ; il a parlé aussi d’alignement de la fiscalité française sur celle des autres pays européens.
Un souci de réforme est toujours le bienvenu mais n’a-t-on pas de raisons de se méfier si l’on se souvient qu’aussitôt que des difficultés ont été mentionnées au printemps à propos de la dette publique, une remise en question du système de protection sociale fut mentionnée immédiatement après comme étant le remède approprié ?
Sans même en savoir davantage sur les intentions du gouvernement, une remarque a priori sur le principe-même annoncé s’impose : si une fiscalité fondée sur la valeur du patrimoine a une chance de contrer la concentration du patrimoine qui paralyse l’économie, une autre, fondée sur les seuls revenus du patrimoine n’a aucune chance d’y parvenir puisque, n’impactant que les nouveaux gains et en n’en ponctionnant par l’impôt qu’une partie, elle permet au patrimoine de s’accroître encore davantage. Le mouvement ne devrait-il pas être en sens inverse, à savoir, ignorant les revenus du patrimoine pour se fonder sur le patrimoine lui-même – comme c’est le cas aujourd’hui ? C’est d’ailleurs ce que suggère le Conseil des Prélèvements Obligatoires dans son rapport de mars 2009 (1), qui évoque « la nécessité d’appréhender les revenus en nature et les plus-values latentes jamais réalisées », ce que seul permet l’accent sur le patrimoine lui-même et non sur ses revenus.
Que penser également du principe d’un alignement sur la pratique d’autres pays ? Il s’agit bien sûr d’un souci général dans le cadre européen, mais sans qu’il soit précisé qui doit s’aligner sur qui. Un alignement a priori de la France sur d’autres pays n’offre aucune garantie que l’on aille dans la bonne direction. Pourquoi ne pas réfléchir soi-même à ce qu’il conviendrait de faire ? sans se préoccuper de ce qu’ont fait les autres, d’autant plus que leurs décisions en la matière précèdent sans doute la crise et n’ont pas pu en intégrer les leçons.
Il est vrai bien entendu que le système fiscal français actuel n’est pas organisé selon une véritable philosophie. Il est l’aboutissement de glissements successifs fondés sur des marchandages déterminés eux-mêmes par des rapports de force, sans réflexion sur le fond pour le guider. Le Conseil des Prélèvements Obligatoires le souligne quand il évoque « la complexité croissante des régimes et des mesures dérogatoires ».
Le système d’imposition existe « en soi » et ses incohérences ont été « corrigées » par ajustements successifs : 1) par les « transferts sociaux » (« La redistribution des richesses résulte aujourd’hui davantage de la dépense publique, et notamment des transferts sociaux, que de l’impôt », affirme le rapport du CPO), 2) par la Contribution sociale généralisée (CSG), 3) par l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF), alors que ces « corrections » ont été partiellement neutralisées d’autre part par le bouclier fiscal.
En fait, l’architecture du système fiscal trahit une étonnante absence de compréhension globale du fonctionnement de nos sociétés, de leur économie et de leur système financier. Ainsi par exemple, les revenus du capital d’une part, les gains provenant de stock options, considérés comme « gains exceptionnels » (même si « en 2007, 64 % des personnes les plus aisées, 43 % des personnes très aisées, et 25 % des personnes aisées ont perçu des revenus exceptionnels » (2), observe un rapport de l’INSEE) d’autre part, doivent être apparemment ménagés parce qu’ils sont « hors système », comme si ces gains venaient de « nulle part ».
Or quel est le contexte ? il est celui que l’on trouve décrit dans ce même rapport de l’INSEE (3) : « …une explosion des revenus touchés par les personnes à très hauts revenus… les 10 % les plus riches reçoivent un quart des revenus d’activité déclarés, près de deux tiers des revenus du patrimoine et plus de quatre cinquièmes des revenus exceptionnels. Les très hauts revenus ont un poids économique encore plus important : ils ne constituent que 1 % de la population, mais représentent 5,5 % des revenus d’activité, 32,4 % des revenus du patrimoine et 48,2 % des revenus exceptionnels déclarés ».
Le progrès annoncé d’une future réforme dans le rapport du Conseil des Prélèvements Obligatoires est de son côté bien maigre : on distinguera désormais comme base d’imposition, la consommation, le travail, le patrimoine et l’épargne… Quant à l’héritage, facteur majeur, comme on le sait, dans la concentration de la richesse, n’en parlons pas : le problème a apparemment déjà été réglé, je cite : « Ainsi, l’allongement de la durée de vie nécessite de faciliter la circulation des patrimoines, ce qui a été l’un des principaux buts, semble-t-il atteint. Par ailleurs, le rôle de redistribution des richesses, qui était l’une des justifications de cet impôt rendu progressif au début du XXème siècle, est aujourd’hui atteint par d’autres moyens, notamment par la dépense publique et par l’impôt progressif sur le revenu ». Ah, si on nous en assure…
La discussion s’étalera, nous dit-on, sur six mois, il est temps de commencer à y réfléchir si l’on ne veut pas être pris au dépourvu, comme ce fut le cas dans une affaire qui fit récemment l’actualité.
(Je reviendrai sur cette question dans ma chronique du Monde-Économie, lundi prochain).
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(1) Conseil des Prélèvements Obligatoires Le patrimoine des ménages, mars 2009
(2) « … le terme « les plus aisés » correspond au dernier dix-millime des personnes, soit les 0,01 % personnes aux plus hauts revenus déclarés par unité de consommation ; l’expression « très aisés » désigne les 0,09 % suivants ; enfin les « aisés » seront définis comme le reste du dernier centile de revenus, soit les 0,9 % suivants » (Solard 2010).
(3) Solard, Julie, Les très hauts revenus : des différences de plus en plus marquées entre 2004 et 2007 Les revenus et le patrimoine des ménages – Insee Références – Édition 2010
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
143 réponses à “BFM RADIO, LUNDI 22 NOVEMBRE 2010 À 11h39”
En tout cas, en Irlande ça recommence
Le Ministre des Finances irlandais prêt à demander de l’aide…
Cela ne recommence pas, c’est la suite logique.
Une sorte de gangraine qui lentement s’étend à tous les membres.
A priori l’aide s’approcherait de 100 milliards d’euros.
Pour quelques banques dont beaucoup d’entre nous ignoraient l’existence jusqu’à peu.
Et qui va payer ?
Les contribuables européens bien naturellement … Je me trompe ?
Et dire que notre gouvernement n’avait pas d’argent pour les retraites …
JeanPaulMichel, non.
L’Irlande demande une aide INTERNATIONALE.
Soit, le moins d’Europe possible.
La solidarité, leur spécialité.
Irlande, Islande, bad land ; en sauvant nos banques, nous évitons l’implosion destructrice : ensuite il faut revoir les règles et faire confiance aux plombiers financiers, tout bonnement.
AUCUN rapport, Karluss.
L’Islande a par référendum refusé à 97% de rembourser ses dettes et a été OBLIGEE d’accepter un prêt du FMI de plus de 3 milliards pour rembourser les banques anglaises et néerlandaises.
L’Irlande ne refuse pas de rembourser ses dettes. (ou, en tout cas, le gouvernement qui risque un soulèvement populaire).
Avec les retraites en France, on en est au 3ème « stress-test » des populations dans les pays « riches ».
Sinon, bon app.
@yvan
L’aide sera internationale certes mais le contribuable européen ne sera pas exempt de participer au sauvetage quelque soit le manière d’aborder le problème.
Et comme tout le monde se tient par la babichette …
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2010/11/les-contribuables-européens-vont-payer-pour-sauver-les-banques-irlandaises.html
vous croyez sauver les banques irlandaises, vous sauvez les banques françaises, allemandes et anglaises ……………..
sinon pourquoi ils se gêneraient : les peuples ne se révoltent pas donc ils sont d’accord pour se faire tondre , non ?
comme les staliniens en leur temps, les idéologues au pouvoir partout ( gauche droite, droite gauche ) sont aveuglés par leur CROYANCE.
expert économique : espèce de charlatan aux ordres des plus riches, qui se fait passer pour un scientifique au prétexte qu’il utilise la science mathématique pour calculer des prévisions qui jamais n’adviennent.
Socialisme ou barbarie
Sera-ce aussi intéressant et instructif que ‘ »Esprit public » de Philippe Meyer ?
C’est toujours passionnant d’entendre nos enfants de Madame Irma pérorer sur l’économie et la politique, grands spécialistes de l’économie, bien sûr, ils nous assènent des conclusions d’un tel comique , que Didier Porte peut aller se rhabiller.
Bon, plaisanterie à part, à demain sur BFM, Paul, notre sympathique veilleur
L’esprit public a bien baissé en effet.
Personnellement je ne l’écoute plus (boycott ?!) depuis qu’il n’y a plus le philosophe Yves Michaud.
D’ailleurs les raisons de son absence sont assez éclairantes sur la mentalité de nos « élites ».
imposer des revenus au patrimoine, d’accord, à condition de les fiscaliser !
limitons le patrimoine à une concession : la dernière demeure !
Et pour les PME paysan, artisan, le patrimoine est toujours la garanti pour une banque, je dis pas qu’il ne faut rien faire ou que c’est parfait.
Bonne question, le patrimoine ou ses revenus ? Ça nous entraine loin.
Non, Fnur.
Au contraire, c’est court.
Un possédant veut une rentabilité de son bien. Maximale, bien sûr.
S’il est imposé, il reporte le poids de la charge sur l’utilisateur.
Hors, plus d’utilisateur assez fortuné ou en nombre et la propriété ne vaut plus le coup de l’être.
Soit, Marx : le capitalisme vendra jusqu’à la corde pour le pendre.
@Yvan et après tu enchaines sur la fausse sécurité des biens matériels et tu vas convaincre combien de personnes en lotissement?
histoire de compléter, la femme de mon cousin est Hongroise, tu n’imagines pas ce qu’a été la perte de leurs maisons (celle de ces parents) et de l’avoir retrouvé
La declaration des droits de l’homme et du citoyen dit que chaque citoyen doit contribuer en fonction de ses MOYENS. Il n’y est pas question d’une difference entre patrimoine et revenu. D’ailleurs, l’impot sur le revenu n’est pas une invention tres ancienne (15 juillet 1914 ? ) .
Bachibouzouk, l’impôt a toujours existé. Suffit de se rappeler de la dime ou la gabelle au moyen-âge.
Génisel, soit je me suis mal exprimé, soit tu as mal compris.
Deux cas :
Tu es propriétaire : de ta maison, de ton argent, de ta voiture.
La rentabilité est le service que cela t’apporte.
Tu n’es pas propriétaire : de ta maison, de ton argent (prêts), de ta voiture (achetée à crédit).
Auquel cas, si tu ne paye pas, la Loi te punit.
Le propriétaire (appelé aussi « investisseur » ou rentier ou banquier) est protégé par la Loi. Hors, s’il demande trop, il ne trouvera plus de client pour lui verser la rentabilité attendue.
Point.
Et c’est ce qui commence à se passer. Car il va reporter le poids de toute charge sur l’UTILISATEUR de son bien.
Mais bon, c’est le principe de la déflation dans laquelle nous sommes entré depuis quelques mois et qui a forcé la FED à créer 600 milliards histoire de remonter le PIB…
On y viendra, nous aussi.
@ yvan, j’ai mal compris, mais on en revient au salaire constant
QE 2 et ….
http://www.youtube.com/watch?v=poDV_cy5C74
Merci pour le lien… Sehr strong !
En tout cas, en écoutant les radios irlandaises (sur ondes moyennes ou internet) ça commence à chauffer en Irlande.
La coalition actuellement au pouvoir ne détient que trois sièges de majorité au parlement. Il y a aujourd’hui dimanche 21 novembre 2010 une législative partielle en Irlande et le gouvernement risque de perdre sa très courte majorité.
Et s’il n’y a pas de perte de sièges, la coalition a d’assez grandes chances d’imploser, rendant ainsi le pays ingouvernable.
Pour le moment l’opposition au gouvernement demande des législatives anticipées pour avoir mandat de restructurer la dette abyssale des banques.
Alors qui va gagner?
Les créanciers, US et UK notamment criblés de dettes bancaires et d’Etat irlandaises. Si c’est le cas, le FMI, bras armé des USA (les seuls qui y ont un droit de veto dau sein du FMI si je me souviens bien) n’y sera pas étranger.
Ou bien la BCE avec son fonds d’aide?
Ou les Irlandais qui vont dire merde comme les Hongrois il y a quelques mois, ou les Islandais par référendum.
A suivre…
20.000 euros par Irlandais…Que vient faire la Suède dans cette galère?Je pense que le Royaume Uni qui demande de terribles sacrifices à ses sujets, va avoir du mal à expliquer qu’il donne 2 milliards (?) aux Irlandais(c’est un prêt je sais mais non il ne sera jamais remboursé car avec quoi?)…
Je trouve ‘étonnant’ que l’on autorise l’Irlande à maintenir son taux d’imposition sur les sociétés à 12.5 pct (véritable dumping contre les pays qui les sauvent) alors que c’est nous qui payons la facture et nous nous auto infligeons des taux bien plus élévés.Ils sont gonflés les Irlandais…au secours on a plus une tune, mais la solution simplissime d’augmenter les rentrées ils y ont pas pensé?
Nouvelle d’Espagne:
http://www.lalibre.be/actu/international/article/624602/zapatero-va-convoquer-les-entreprises-pour-sortir-de-la-crise.html
Pauvre Zapatero ! À son âge il croit encore au Père Noël !!
Il y a encore pire chez nous ! Rocard, prennant son pied à l’université du Medef : « vous seules, grandes entreprises comprenez le monde; les politiques n’y comprennent rien … »: c’était l’idée…l’article a été posté il y a un moment !
à moins qu’il ne retombe en enfance ….
Triste fin.
Bonjour,
Sans compter qu’on voit mal comment est-ce qu’il est possible de réfléchir au système d’imposition et à sa réforme sans envisager une seule seconde la question de l’évasion fiscale. Vraiment comique.
Cdt.,
c’est vrai que certain paradis sont bien de ce monde
http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/11/22/fiscalite-et-si-on-luttait-d-abord-contre-la-fraude_1443151_3232.html
Je vous lis depuis plus d’un mois sans intervenir mais là je dois dire que le sujet est pour moi d’importance.
La nébuleuse fiscale française est complétement incompréhensible et je suppose à dessein.
Cela créé des emplois tels que conseiller fiscale c’est à dire des gens bien payés qui vous permettent de payer moins d’impôts : immorale et surtout stupide à l’échelle d’une société (ou communauté d’intérêts communs tels que l’on pourrait définir un état).
Quand j’imagine l’impôt en France (je ne le connais pas les autres pays) j’ai l’image d’un homme (l’état) en train d’éteindre un feu (la crise, les dépenses publics, …) avec un seau percé.
Si je prends un exemple tout simple : les tranches d’impositions. Il est évident que cela génère des effets de seuils et donc des injustices.
A l’air de l’informatique pourquoi ne pas imaginer plutôt une courbe d’imposition (à définir) ; c’est à dire (et même si je ne suis pas très bon en math) l’équivalent d’une infinité de tranches.
Mais bon j’imagine qu’un système compliqué et injuste satisfait beaucoup de mondes.
Bienvenue, Bidules.
Ha..??? parce que les impôts sont un sujet important..???? 😉
Non pour deux choses :
– en effet, c’est compliqué de façon volontaire de façon à être rendu difficilement attaquable si l’on manque de moyens.
Dans la MEME veine, nous avons : le droit du travail (la totalité des conventions collectives représente, avec une profondeur de 21 cm, une surface de 14 mètres carrés) imprimé en petits caractères.
Les divers codes (72) qui disent régir la vie en société mais dont le poids du site Légifrance ne peut être une indication car manque de bol, des versions anglaises et espagnoles augmentent le poids.
Les normes techniques (35123 UNIQUEMENT pour les françaises et européennes) qui, lorsque l’on va jeter un oeil sur le site de l’AFNOR, méritent d’être appelées : l’énorme.
Et je dois en oublier d’autres, de textes qui nous régissent.
Il est évident que ces « lois » sont destinées à tout prévoir ou le maximum et sont un référentiel utile.
MAIS.
J’en reviens à un principe sur lequel s’appuient Lordon et Mélenchon : ne serait-ce que dans le secteur très inventif de la finance : pourquoi ne pas inverser le principe cette couverture « complète » en instaurant que ce qui n’est pas autorisé est interdit…?????????
Cela serait aussi beaucoup plus facile pour chaque citoyen de se dire que les textes sont fiables car moins souvent modifiés…
(je finis par ne PLUS suivre les modifications du code civil et du commerce, par lassitude)
ET NOUS retrouvons ici AUSSI le mouvement de base du libéralisme qui est que TOUT doit être sable mouvant afin que ceux qui ont une grosse embarcation (les moyens), puissent SURNAGER.
Le court termisme est aussi dans ce schéma de pensée.
Revenons aux impôts.
Oui, cela fait vivre ceux qui gagne beaucoup A FAIRE travailler des experts fiscaux car il y a une galette à se partager. Sur le dos de l’état, et donc, de tous les autres.
Deuxième chose :
Il y a des pays où le prélèvement se fait à la base, non..??
Et ça, notre libéral président ne le cite pas comme possibilité de réforme. Mince 🙂
Nous retrouvons aussi ici un courant voisin de l’imposition des revenus du capital, la grande peur des mêmes libéraux…
Donc, non. L’impôt n’est pas un sujet important car l’état en fait ce qu’il en veut pour le bien de certains OU de beaucoup d’autres.
Et je suis content d’en payer beaucoup car cela prouve que je gagne beaucoup d’argent.
Sur la réflexion au niveau de la fiscalité, je dirais que le mieux est l’ennemi du bien dans le sens ou il faut simplifier les calculs et abattements, car le diable ce cache dans les petites lignes, on est arrivait au stade où un médiateur tranche sur les avis d’imposition, ce qui fait que des personnes savant ce défendre ont un avantage, ainsi que ceux qui peuvent ce payer un consultant fiscal.
Après, le gros soucis du patrimoine c’est qu’il est estimé et fluctuant, ce qui augmente le coup de son calcul. Mais je crois qu’il serait intéressant de doubler ou triple les taxes pour l’immobilier vide ou maison secondaire, surtout que c’est une proposition de circonstance (saisonnière) avec le froid qui arrive. Et pour reprendre une idée déjà écrite augmenter la CSG et diminuer d’autant les charges salariales afin que les revenus dégagés par les robots ou l’informatique soient moins avantagés qu’ils ne le sont actuellements
Entendu la semaine dernière à la radio, je ne sais plus dans quelle bouche (celle de DSK sur France Inter peut-être):
Et depuis plusieurs années, il s’avère que la pensée politique en France ne se résume plus qu’à ça, tous bords confondus, on regarde ce que font les voisins. Ainsi au moins, on est sûr de ne pas se disperser en vaines tentatives d’élaboration de modèles originaux. On n’a en revanche pas la garantie que ce que font les voisins soit fondamentalement bon, ni pour nous ni même pour eux. Exemple emblématique, l’Irlande était encore il y a moins de trois ans l’élève modèle de la classe européenne, glorifié pour les performances de son économie, mais pour ces choix d’hier la voici désormais au bord du gouffre.
Travers à la fois connu et dénoncé mais aussi subit de l’Europe, l’uniformisation – nécessaire dans une certaine mesure – ne tient pas debout toute seule. Le préalable indispensable consiste à déterminer vers quoi cette uniformisation doit tendre. Or il est parfaitement clair que les objectifs de l’Europe telle qu’elle s’est constituée depuis la chute du mur de Berlin n’ont plus le moindre rapport avec les nécessités à venir. D’une période où l’on croyait à la fin de l’Histoire et à la victoire définitive du capitalisme, nous sommes passés dans l’ère de la grande désillusion, dans laquelle le modèle choisit se révèle pour ce qu’il est, c’est à dire incapable de fonctionner sans opposition véritable.
En effet, le capitalisme porte dans sa construction le germe de sa propre destruction: Fondé sur la notion de compétition, il ne peut se réaliser que dans la confrontation avec un adversaire. L’adversaire d’hier ayant été vaincu, le capitalisme se retrouve seul et ne sachant rien faire d’autre, il commence à se battre contre lui-même.
Le populations occidentales qui, quoi qu’elles en disent, ont toutes plus ou moins goutté au rêve capitaliste d’après 1989 (1991 diront certains), se retrouvent désormais dans ce dilemme létal: Celui du bourreau condamné à exécuter son office sur lui-même. Tel l’Ouroboros, le capitalisme n’ayant plus rien à dévorer se dévore en brutalisant ceux qui lui donnent vie, les populations. Sa violence autrefois considérée comme légitime lorsqu’elle était dirigée contre un autre (peu importe lequel en définitive) nous devient intolérable tandis qu’elle se retourne contre nous.
L’alternative est alors simple: Trouver – quitte à l’inventer de toute pièce – un nouvel adversaire pour fuir encore un peu plus loin en avant, ou plus raisonnablement admettre enfin qu’il faille désormais siffler la fin de la compétition et par la même renoncer définitivement au capitalisme. Vœu pieux.
oui, oui, il y a un adversaire clairement identifié : les trrrrés riches, soit l’oligarchie …
Il y a bien retour vers une lutte des classes : les peuples éprouvés, contre leurs bourreaux …
Et, ce n’est qu’un début …
Les peuples peuvent se trouver quelques points communs …voilà qui unit ….
Vous n’avez manifestement pas compris le sens de mon propos. Le problème essentiel du capitalisme n’est pas tant les individus qui s’y adonnent que sa structure. Sans changer de structure, vous pourrez bien abattre tous ceux que vous considérez comme mauvais, mais le système se chargera d’en « fabriquer » d’autres aussitôt. Très insatisfaisant à moins que vous fassiez parti des heureux élus nouvellement « adoubés ».
Certes, le système, la structure …ce qu’on voit aussi dans les multinationales …
mais, il y a ceux qui veulent démonter le mécanisme, mettre des freins là où il faut, et ceux qui refusent absolument , ayant les pieds bien au chaud, et se moquant totalement de ce qui peut advenir aux autres …
car, s’ils s’en souciaient, ils ne continueraient pas à faire de bonnes affaires, entre « initiés » …
Pour le moment, il n’y a pas de contre-pouvoirs : ils ont tous disparus …et, le rouleau compresseur aveugle nous roule dessus …
La système est pourri, mais il y a des complices *responsables, ceux qui refusent, malgré l’ampleur des dégats, et nous n’en sommes qu’au début ici, à regarder le réel, et à se remettre en cause …..
*il faut arrêter avec l’absence de responsabilité, tant individuelle, que du groupe ( j’ai posté plusieurs fois sur ce qui se passaient dans les entreprises multinationales, qui sont un parfait reflet de l’état du monde…
la banalité du mal …
Faisons le détail de ces deux catégories:
– Ceux qui veulent démontrer le mécanisme sont d’une part ceux qui n’en bénéficient pas, d’autre part ceux qui ne craignent pas de ne plus en bénéficier.
– Ceux qui refusent absolument sont d’une part ceux qui n’en bénéficient pas encore mais qui croient (à raison ou pas) qu’ils pourront en bénéficier à l’avenir, et ceux qui en bénéficient déjà et qui craignent que ça s’arrête.
En conséquence de quoi, je ne suis pas tout à fait d’accord avec cet énoncé, ni avec ce qui en découle:
Ils ne sont pas incapables d’empathie. Leur empathie aussi grande soit-elle est simplement surpassée par leur crainte de perdre les avantages que le système leur procure.
Sur l’énoncé suivant également, il y a à redire:
Remise en cause personnelle: Fort louable. Mais êtes-vous bien certain qu’une telle démarche se décrète consciemment? « Aujourd’hui c’est décidé, je me remets en cause. » Cet énoncé ne vous interpelle-t-il pas?
Enfin:
Évidemment. La question de la responsabilité doit nécessairement être posée. Encore faut-il être certain de la poser dans les bons termes. Il me semble que lorsque Paul Jorion évoque Robespierre, c’est dans une certaine mesure à cela qu’il fait référence: Ce dernier n’a-t-il pas été guillotiné pour avoir été désigné comme responsable à tort?
Hors sujet, à propos d’une question Orwelienne…
Je me demande si l’ingrédient « terrorisme » ne participe pas d’un management par la terreur. Oh c’est un sacrilège de l’affirmer puisque nous sommes les « bons » et qu’oser dire qu’on manipule l’opinion en inventant des pseudo-menaces d’attentat, c’est n’importe quoi, c’est odieux. Mais oui, et pourtant Pearl Harbor était bien une attaque prévisible, et dont on a exploité les conséquences, et ce n’était ni la première ni la dernière fois. La terreur est bel et bien un outil de management politique de nos sociétés et depuis longtemps, comme l’angoisse sécuritaire, en général. Ils ne savent plus quoi inventer pour remplir le journal et désigner des « méchants », comme Sarkozy l’a fait en toute bonne foi sans doute avant hier (« la menace c’est l’Iran »).
En Allemagne particulièrement. De Mézière, le ministre de l’intérieur, s’agite pour renforce la sécurité sur le fret aérien. Ceci lui permet de se poser en homme providentiel, et de monopoliser l’agenda, et les médias.
En revanche lorsqu’un téléspectateur lui a posé des questions sur la scène politique globale dont est issue la menace terroriste, à savoir pourquoi l’Allemagne pourrait éventuellement être visée, il a dit que même en quittant l’Afghanistan, les islamistes n’arrêteraient pas parce qu’ils veulent importer le Coran en Allemagne etc… l’analyse politique du terrorisme c’est ça, la diabolisation. D’où l’on peut conclure qu’il existe des motifs inavouables.
Voilà le genre de faucon en place en RFA…
Je pense qu’en France, la menace terroriste est venue juste à temps pour dissuader les manifestants de participer aux défilés, et que maintenant en Allemagne puisque la coalition au pouvoir est très mal partie, et que le peuple Allemand est très mécontent on joue de cette menace juste à propos et que même Obama a recours à ce thème lorsqu’il na plus rien à dire, pour désigner un coupable à l’opinion.
C’est la gestion du bouc émissaire, il faut trouver un coupable. La gestion de l’agressivité intérieure se fait par la mis en scène de cette (pseudo ?) menace terroriste, qui me semble étonnamment synchrone aux déboires de nos gouvernements….
Imaginez un monde sans islamisme… quel vide dans nos journaux ! On ne saurait plus orienter nos peurs, et je ne donnerais pas cher de l’existence de nos gouvernements, à mon avis la menace terroriste est manipulée parce que nos gouvernements en ont absolument besoin pour structurer notre représentation du monde et fixer notre désarrois et notre angoisse sur un sujet précis. De même que l’Inquisition n’existait qu’en s’inventant un ennemis, la paranoia actuelle doit s’inventer un ennemi, le Taliban lointain, comme le méchant Tchétchène pour les Russe du temps de Tolstoi.
L’Allemagne est si malade qu’elle passe son temps sur des thèmes comme l’immigration et cette vague menace terroriste inexplicable.
Et le reste ce sont les retraites, la santé, que les Allemands ne peuvent plus payer. Un médecin gagne 142 000 – 169 000 Euros par an en moyenne… Et les labos se goinfrent. Voilà à quoi sert d’avoir des excédants commerciaux. La médecine est déjà à 2 vitesses, ceux qui sont bien assurés passent en priorité, les autres attendent. Certains n’ont pas bien saisi la notion de solidarité d’égalité et de fraternité. On a un sentiment de nausée en écoutant les médias Allemands…
lisez l administration de la peur de paul virilio
Debord disait simplement « que la démocratie préfère être jugée sur ses ennemis plutôt que sur ses résultats? »
Quant au bouc émissaire, il en est apparu un autre : le chinois qui lui-même ne remplace pas le musulman, le retraité ou le jeune, mais qui vient s’ajouter à une liste déjà longue.
Le bouc émissaire, pour résumer, est l’autre.
Je étant un autre, cela veut dire que le bouc émissaire est moi-même.
Ouaich, Lisztfr.
J’ai abordé le terrorisme en-dessous aussi.
D’une façon générale, l’abandon de responsabilité commence par l’accusation de l’autre.
Et trop de responsabilité finit par une auto-destruction de soi.
Va falloir que j’en cause à Moi.
Je est un autre
et d’après Sartre
l’enfer c’est les autres
donc je
est une part d’enfer.
Tartar, je t’en mangerais.
Je faisais du Sartre sans le savoir, donc… 😉
« Si l’enfer c’est les autres , je serai seul au paradis » .
Dans un paradis fiscal on n’est jamais vraiment au paradis comme à l’abri du climat, il nous
faut encore la bonne aide d’un avocat, du politicien, d’un bon comptable pour se sentir rassuré,
On ressent bien plus le ciel à coté d’un réel sage de l’évangile, qu’à coté d’une plus grande foule de gens mécontents ayant davantage perdus leurs illusions de changement, comme à travers le seul usage du vocabulaire terrestre de plus, si la crise est aussi dure c’est parce que le monde ne croit plus beaucoup aux choses du ciel pour pouvoir déjà mieux passer à meilleur plan d’existence en soi comme en société, un peu pour cela que le monde devient en plus infernal, invivable, conditionnel, moins paradisiaque comme jadis au jardin d’eden,
Imaginez déjà un monde d’hommes, de femmes, d’enfants où ça ne serait pas du tout le même vocabulaire de penser et d’expression en tête, qui sait un jour viendra peut-être dans l’histoire des êtres de ce monde …
Houtch…
Hoaaaa !!!
Jérémie. Tilt : le paradis existe sur terre !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Tu vois, tu n’as pas besoin de mourir. 😉
yvan, tu le sais, il est toujours d’accord avec toi.
T’inquiètes Lisztfr, on sait tous qui il est le De Mézière et son entourage et comment ils sont arrivés là lui et sa vieille copine Merkel.
http://indiscretions.over-blog.fr/article-tribune-libre-grimaldi-l-hopital-en-question-03-11-09-38717379.html
« …Résultats de cette politique : à l’Assistance publique de Paris (AP-HP), on parle de la suppression de 4 500 emplois, dont 500 emplois médicaux, d’ici 2012 ; le directeur des hôpitaux civils de Lyon, M. Paul Castel, a fait savoir que, pour retrouver l’équilibre financier, « il faudra vendre l’immobilier, diviser par quatre les investissements, rationaliser la logistique, spécialiser les dix-sept hôpitaux, ne remplacer que un départ sur quatre pour le personnel administratif, un sur deux pour le personnel médico-technique et trois sur quatre pour les soignants » (Le Figaro du 17 août 2009). Pendant ce temps, la Générale de Santé se félicite d’avoir investi 220 millions d’euros en 2008 et autant pour 2009, et d’avoir accueilli quatre cent cinquante praticiens dans les dix-huit derniers mois… »
….
« Parallèlement, « pour sauver la Sécu », il est prévu d’augmenter ce qui reste à la charge des patients (franchises, forfaits, augmentation des tarifs des mutuelles, etc …), puis de transférer la gestion du financement des affections longue durée (ALD) aux mutuelles et aux assurances privées, au nom de l’amélioration de la qualité des soins grâce à des « contrats qualité personnalisés » négociés entre les assureurs et les professionnels.
On peut imaginer une sixième étape, avec la fin du monopole de la Sécurité sociale, et une septième, avec l’abrogation de l’Objectif national de dépense de l’Assurance maladie (ONDAM), qui fixe à ce jour le montant du budget public national de la santé. Désormais les tarifs seront libres, fixés par la concurrence « non faussée » sur le marché, qui sera d’ailleurs un grand marché européen. Ainsi pourra naître un nouveau système de santé, véritable coproduction franco-américaine ayant gardé du système français la CMU et le financement des cas les plus graves par la collectivité, et ayant pris au système américain la gestion par les assureurs privés du marché rentable de la santé : un cauchemar pour les médecins et pour les malades, un rêve pour les assureurs et les « nouveaux manageurs ».
Il semblerait que Michel Wieviorka soit de mon avis.
Toute réforme fiscale sera contournée/détournée si elle n’intègre pas une modification majeure : LA TRANSPARENCE. L’impôt est une contribution au bien de tous. A ce titre, je trouve juste que chacun soit informé de la manière dont chacun contribue au bien de tous.
Pourquoi ne pas mettre en ligne le montant des impôts versés par les entreprises ? Ce serait intéressant de calculer le taux d’imposition réel des entreprises du CAC40 en France. Mon rêve, c’est que le directeur marketing, en plein comité de direction, s’adresse au directeur financier pour lui demander d’arrêter de chercher à réduire les dépenses fiscales car cela a un impact sur l’image de l’entreprise.
Et tant qu’à faire, pourquoi ne pas faire pareil avec les particuliers ? Qui paye le plus d’impôt en France : Bettencourt, Dassault, Lagardère ou Pinault ? Ce serait intéressant d’avoir des chiffres.
Si j’étais président de la République je ne rechercherais pas du tout à faire plaisir aux premières grosses fortunes de ce pays comme d’ailleurs, je rechercherais avant tout à diriger le pays de la manière la plus équitable et juste possible, il n’est pas du tout normal en effet que certains fassent déjà beaucoup plus l’expérience de l’enfer au quotidien que d’autres encore bien privilégiés et protégés dans les paradis fiscaux. J’ose espérer qu’un jour la France méritera de meilleurs dirigeants non seulement pour le bon équilibre de son économie, mais afin de mieux ramener une meilleure confiance en nos institutions déjà bien éprouvés et malmenés comme ça par les premiers spéculateurs du marché, évidemment si tout le monde en croque de nos jours pour en gagner plus, pour mieux encore vivre dans le confort, je vois mal comment les choses pourraient réellement changer dans les faits comme pour les citoyens, ont-ils vraiment bien à coeur le souci premier de leur société non je ne pense pas,
Ouais, le pape dit pareil : aumône pour les indigents.
Histoire de les maintenir heureux dans leur condition.
je me demande si les « renseignements généraux » ne vont pas finir par pister ce blog…
clic-clac, t’es dans la boite …
J’ai un frère qui y travaille et je confirme que c’est fait depuis longtemps.
C’est déjà fait.
Et c’est pour cela que tout gouvernement veut museler le net. Une réflexion commune qui pourrait déboucher sur une action concrète..?? quelle horreur. A tuer dans l’oeuf.
Je me suis fait interrogé en tant que salarié sur les raisons d’une simple grève de 24 heures et… approché avec questions testant le courant politique ainsi que la personnalité alors que je ne faisais que fréquenter une association de chômeurs.
Nous nous connaissons, eux et moi. Et respectons pour l’instant.
Si l’internement d’opposants politiques glisse de plus en plus vers le terrorisme plutôt que la qualification de crimes de droits communs, ce n’est pas sans raison.
Il est à craindre en effet que le monde bascule peu à peu vers un plus grand contrôle de l’information et des échanges partagés entre les citoyens,
Dans certains pays plus avancés dans la méfiance du citoyen, le blog de Paul aurait sans doute déjà été censuré et fermé pour mauvaise conduite à l’égard de la collectivité,
Depuis quelques temps j’éprouve moi-même de plus en plus la peur d’exprimer un propos
ou une pensée trop différente de la pensée dirigeante et bien infaillible des gens du système,
J’invite alors tout le monde à faire preuve davantage de modération et de mesure pour les prochains mois, il y a déjà tellement trop de gens mis au placard et bien oubliés de nos jours.
Ne t’inquiètes pas, Jérémie.
Les banquiers comptent sur ta peur d’agir.
Ce qui n’empêchera pas de leur couper la tête. Ai-je été assez modéré..??? 😉
Aucun doute là dessus.
Ils ne vont pas le faire, ils le font déjà.
Je suis totalement d’accord avec Paul Jorion quand il dit que ce n’est pas la bonne méthode. Je m’appelle Fab.
Je sais qu’il y en a qui seraient prêts à dire qu’elle a pourtant l’air de fonctionner pas mal cette méthode, j’ai les noms, qu’à tous les coups la fréquentation du blog va exploser, et que pendant ce temps-là les peuples concernés ne font pas de conneries et ne se posent pas de questions qui pourraient fâcher pour de bon, tout occupés qu’ils sont à alimenter la grande machine à bouffer le temps des hommes. Que la méthode de notre civilisation fonctionne en ce sens que nous nous arrangeons pour être toujours suffisamment occupés, c’est le shadokisme, pour ne pas que la belle dynamique qui nous anime s’arrête.
Pfff…Y’en a même qui rajoutent le terrorisme à cette méthode…
Où allons-nous !
les barbouzes de tout poil …ici, là-bas et ailleurs …
Tous les sites un peu « politique » sont surveillés / guerre économique ..
tout comme les manif°
Ce qui inquiète les politiques sur internet, ce ne sont pas les articles ou la liberté de ton des journalistes, c’est la possibilité pour tout le monde de réagir et de donner son avis. Vous ne vous êtes jamais énervé en lisant un article bourré d’approximation dans un journal ? Et bien sur internet quand un papier sort, il est immédiatement commenté par des dizaines de personnes, et toutes les contre vérités sont immédiatement mises en lumière. Ca devient nettement plus compliqué d’orienter les informations. Pas impossible, juste plus compliqué.
Serions-nous au début d’une nouvelle donne.
Les gouvernements devraient en prendre note.
Les très gros revenus — PLUS IMPOSÉÉS —
http://www.performancebourse.com/actualites/warren-buffett-berkshire-hathaway-veut-payer-plus-d-impots,224.html
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/etats-unis/201011/21/01-4344889-les-riches-devraient-payer-beaucoup-plus-dimpots.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B42_acc-manchettes-dimanche_369233_accueil_POS2
Pipeau.
Buffet serre les fesses car il voit bien que le système va dans le mur et il ne veut surtout pas avoir l’air d’un coupable.
Dans la série des milliardaires « fil en trop », vous avez bill gates qui a acheté une île pour en faire une arche de noë en stockant de la nourriture pour une longue période ainsi que des graines destinées à recréer une terre viable.
L’article ne dit pas s’il a vendu des billets à un milliard d’Euro pour être passager sur son île.
Austérité : l’Europe à contresens
http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/11/22/austerite-l-europe-a-contresens_1443384_3232.html
Ne serait pas en lien avec ça : 30 milliards à trouver ?
Car dans le discours de Sarkozy était indiqué sur ce point l’idée certes d’augmenter la CSG, mais aussi d’avoir recours à l’assurantiel ou même … au patrimoine.
En clair, si on ne taxe que les revenus du patrimoine, on laissera le patrimoine de côté, quitte à ce que celui-ci soit ‘mis à contribution’, de toute manière, pour financer la dépendance.
Et retour à la case PSD (Prestation Spécifique Dépendance), avec recours possible sur succession…
« Une imposition sur la succession :
La P.S.D. est attribuée sans recherche de l’obligation alimentaire mais les sommes versées au titre de la prestation spécifique dépendance peuvent être récupérées sur la succession pour la partie de l’actif supérieure à 300 000F. En cas de donation au dernier survivant d’un couple, la récupération sur la succession ne se fait qu’au décès du conjoint survivant. (article 146 du code de la famille) »
En 2001 (20 juillet), la PSD avait été supprimée par le gouvernement Jospin, qui avait créé l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) qui, elle, n’est pas récupérable sur la succession.
Dingue, c’est le retour vers le passé, antérieur : 10 ans, pratiquement.
Mais je dis ça, j’en sais rien, vu que Sarkozy a dit que toutes les pistes pour le financement de la dépendance étaient ouvertes et qu’il se posait la question …
Ambiance au parlement Irlandais (video)
http://www.youtube.com/watch?v=YD-xxoQwOo4&feature=player_embedded#!
So Ireland is screwed and it’s all the fault of « others ». Others being foreign banks of course. No Irish?
Ireland has foreign liabilities of Euros 2.65 trillion and foreign assets of Euros 2.5 trillion. That’s about 15 times the Irish GDP. World record!
http://www.cso.ie/releasespublications/documents/economy/current/externaldebt.pdf
And why is that? Because Ireland has the lowest corporate tax rate in Europe : if a British or German bank wanted to invest in Spain, it’s do it via its Irish subsidiary, like this it paid less taxes. Good for the British or German bank, Good for the Irish tax payer who can afford to pay less taxes, Bad for the British or German tax payer.
When real estate assets all over Europe were bubbling up, Ireland reaped immense profits from being one of the major hubs of this parasitic spiderweb that are international financial cartels. Now that real estate assets all over Europe are dwindling down Ireland is set to lose massive amounts. But of course this is all the fault of « others ». It’s « others » who forced Ireland to adopt the lowest corporate tax rate in Europe. It’s « others » who decided for the Irish that they should become this parasitic spiderweb’s hub.
I’m all for blaming German and British banks, but let’s not forget that the Irish, and especially their corrupt politicians must share a big chunk of this blame. The Irish didn’t complain during the bonanza years, they didn’t say, let’s resist this easy money and the temptation of fake prosperity. They actually facilitated it. And now of course, it’s all everyone else’s fault.
http://www.zerohedge.com/article/irish-member-parliament-foresaw-truth-we-are-screwed-country-because-wrongdoing-others
Je confirme : l’armée manque de moyens.
Les avions à réactions se promènent par deux car il n’y en a qu’un seul qui a un GPS.
LOL !
C’est pas grave si le pays est envahi demain, les banquiers ne manqueront pas de moyens et de courage pour nous défendre les premiers,
Sinon pour mieux faire des économies je propose pour le prochain défilé militaire, que l’on supprime la plupart des rangos en cuir pour chaque soldat, en espadrille pourquoi pas, nos soldats pourraient alors détaler plus rapidement comme des lapins, faut savoir vivre avec son temps, c’est aussi un peu la crise et la pratique de l’intérêt qui veut ça,
et alors, avant comme faisait-on ? vous chipotez pour un rien !
http://www.dailymotion.com/video/x39xbb_ces-merveilleux-fous-volants-dans-l_shortfilms
ça nous changera des robocops : sont pas bô !
d’ailleurs, il faudra aussi des grands chisterak , pour renvoyer les grenades, c’est trés commode !
histoire vraie d’un champion ‘ Chiquito de Cambo », pendant la première guerre mondiale !
nous étions en retard d’une guerre, nous pouvons bien être en retard de deux ! ça créera la surprise …( vieille méthode taoiste )…hihi !
L’Irlande réfléchit à élargir l’assiette de son impôt sur les sociétés
Le gouvernement irlandais envisage d’élargir la base de calcul de son impôt sur les sociétés, en échange de l’aide internationale, tout en maintenant inchangé son taux très faible malgré les critiques de plusieurs pays, a-t-on appris lundi de source européenne. « L’Irlande réfléchit à élargir l’assiette de l’impôt sur les sociétés » mais en revanche le taux « ne bougera pas », car Dublin en a fait un casus belli, a souligné cette source proche des discussions. Si cette initiative se confirme, cela représentera une évolution de la part des autorités irlandaises, sous pression de plusieurs pays européens pour relever le niveau d’un impôt considéré par beaucoup comme du dumping fiscal pour attirer les entreprises. Le taux irlandais de l’impôt sur les bénéfices des sociétés n’est que de 12,5%, alors que la moyenne dans la zone euro est de 25,7%. Dublin refuse de relever ce taux, à l’origine pendant longtemps de sa croissance économique, pour accroître ses recettes fiscales et réduire son déficit. Il craint un exode d’entreprises. L’Irlande a obtenu dimanche soir la promesse d’une aide de l’UE et du FMI pour sauver son système bancaire en crise. Son montant n’a pas été immédiatement dévoilé mais, selon des sources diplomatiques, il devrait être compris entre 80 et 90 milliards d’euros. En échange, la Commission européenne et le FMI demandent à l’Irlande des efforts budgétaires stricts pour réduire le déficit public, passant par une baisse des dépenses et une hausse des recettes fiscales.
© BELGA
BRUXELLES 22/11
L’Irlande réfléchit à élargir l’assiette de son impôt sur les sociétés
…et pendant ce temps, d’autres se demandent pourquoi leurs gamelles sont vident.
Octobre…
Il me semble que tu avais un autre carrelage, jadis.
Tu as changé de mail..???
Pas que je sache. Tu me poses une drôle de question Yvan. Peux pas t’en dire plus maintenant que je sais qu’il y a les renseignements généraux pas loin… chuuut… gaffe… je sens qu’on nous observe. (O)..(O)
–
Monsieur Jorion , c’est un dossier qu’il ne faut pas lâcher , et vous êtes allé puisé puiser à d’excellente source , car beaucoup des sujets traités par les média ( et souvent ce blog ) ont suscité des analyses de très haute qualité ( et souvent explosives pour qui sait les faire parler ) , faites par des connaisseurs ( fonctionnaires si maltaités mais bien informés , ou pas fonctionnaires ) .
Beaucoup de rapports issus de la Cour des comptes ou du Conseil économique et social , sont des mines de mise au clair des énoncés et parfois des évidences solutionnant des aspects de la vie politico-sociale apparemment contradictoires ou étrangers .
Celui ci , derrière le thème du patrimoine , est aussi en osmose de la retraite , de la réforme fiscale , de la dépendance , d’une politique économique volontariste ,de l’économie réelle , de l’aménagement du territoire , du prix ( sinon de la valeur ) du travail , de l’équité sociale , de la solidarité , de la propriété et de ses limites ,du droit de l’urbanisme , du dégagement de marges de manoeuvres pour une action gouvernementale réelle ( et de résorbtion rapide de la dette pour échapper aux agences de notation ) , de la possibilité d’engager un vrai plan Marshall pour les banlieues ( qui constitue à lui seul une formidable opportunité de plan de relance fécond de richesses ultérieures ) et léducation , et cerise sur le gâteau de la reprise en main du public sur le privé dans un système bancaire à remettre nécessairement au pas .
La pire ornière : copier sans raison , comme vous l’avez relevé , les » autres » .
Un vrai et bon sujet de société pour 2012 .
Mais c’est peut être pour ça qu’il faut que » tout soit bouclé pour l’été 2011″ …
juan nessy dit :
22 novembre 2010 à 16:01
Bravo, ça, c’est trés stimulant !
Toujours copier sur l’autre, c’est d’un ennui !
Je parle sérieusement …
Il faut un front de résistance …il y a les cerveaux pour cela dans le Pays – pas en première ligne : ceux-là se sont soumis au divin marché – on ne croise plus que des personnes qui ressemblent à onc’Picsous,; ils ont des dollars dans les yeux …
Et une idée de société équilibrée pour tous …cela a failli …il faut recommencer ….
Si j’étais milliardaire qu’aurais-je besoin d’un bouclier fiscal en plus pour me sentir bien, ne serait-ce pas plutôt me priver la possibilité de pouvoir mieux fréquenter d’autres gens plus différents, comment se fait-il que la seule pratique de l’usure en plus n’amène pas mieux une réelle transformation des choses, ne fasse pas mieux le bien de l’économie mondiale en retour, puisque ce monde ne fonctionne plus que comme ça maintenant, tout ce que l’on peut voir de nos jours est peut-être bien le message le plus anti-évangélique et charitable qui soit à l’égard de son prochain, et que vivre sur terre n’est plus qu’une question de survie, de calcul,
de prix, de combines, de dettes et d’intérêts, de bonnes fréquentations, où tout d’ailleurs devient de plus en plus absurde à voir et à suivre quand on y réfléchi bien, oui il serait grand temps quand même de se repencher sur la question.
Car pour sauver une banque de la mort de nos jours on trouve bien de l’argent, mais pour pouvoir sauver une autre petite Pme de la noyade on se débrouille, on fait comme on peut,
bref toujours deux poids deux mesures de nos jours entre les plus gros et les plus petits.
Je suis assez surpris par cette idée de faire notre réforme de la fiscalité dans notre coin sans attendre les autres.
D’une part, ce n’est pas un environnement non coopératif que peut émerger une fiscalité Européenne. Chacun ayant intérêt à agir dans le sens de son intérêt particulier. Et cet intérêt ne correspondant pas forcément à un intérêt collectif.
D’autre part, c’est oublier qu’au sein de la zone Euro, où les parités entre les monnaies sont par définition fixes, cette environnement est propice à une concurrence fiscale et sociale qui ne peut conduire qu’à une baisse des prélèvements obligatoires et à la disparition programmée de l’Etat providence au nom du maintien de la sacro-sainte compétitivité des entreprises.
En réalité, derrière la future réforme de la fiscalité se cache la pression qu’exerce la monnaie unique sur les pays membres. Car un pays monaietairement souverain n’a que faire de sa compétitivité.
Paul,
Merci pour le lien vers l’étude « Les très hauts revenus : des différences de plus en plus
marquées entre 2004 et 2007 » par Julie Solard
Je l’ai trouvée très intéressante d’un bout à l’autre.
J’aurais une suggestion technique à faire, Le Sociologue et économiste Wilfredo Pareto avait fait des études sur les revenus des ménages il y a plus d’un siècle. Pour cela il avait développé une technique d’analyse extrêmement puissante permettant de faire des comparaisons de revenus entre les pays et selon les époques au delà des simples moyennes, en s’occupant de la distribution statistique des revenus des ménages. Cette méthode permet de comparer avec une grande validité statistique les écarts de distributions de revenus entre des populations diverses, par pays et par années. C’est une méthode à portée générale car on peut aussi faire des comparaisons concernant les revenus des entreprises et plus généralement les tailles des entreprises exprimées soit en revenu annuel soit en nombre d’employés et ainsi évaluer le niveau de concentration industrielle avec un outil fiable.
Il se trouve que pendant une longue partie de ma carrière professionnelle j’ai utilisé cette technique dite des « Distributions de Pareto » et que j’en ai même affiné la technique pour améliorer la qualité statistique des analyses. J’ai écrit un article à ce sujet et le tiens librement à disposition sur mon site web:
http://trehinp.dyndns.org/prehistautistic/distribution_et_loi_de_pareto.htm
Distribution et loi de Pareto
P. Trehin
Paul.trehin@orange.fr
Révisé 09 août 2004
Résumé :
Cet article présente de manière simplifiée une méthode puissante d’analyse de distributions statistiques de populations spécifiques en fonction de la taille des différentes entités qui les composent. Il est fondé sur une expérience concrète au sein d’une grande entreprise, dans le cadres de la mise en place de modèles de prévisions économiques sur la structure des marchés industriels.
Ce type de distributions remarquablement stable au niveau de la forme générale des graphes qui les représentent, à la fois dans le temps et dans l’espace selon les divers secteurs géographiques et est connu sous le nom de » distributions de Pareto », du nom de Vilfredo Pareto, célèbre économiste/sociologue Suisse.
Il a découvert qu’au-dessus d’un certain niveau de revenu (relativement bas d’ailleurs,), la répartition cumulative des revenus des ménages, une fois tracée sur un graphique Log-Log, forme une ligne presque droite. La théorie a été depuis affinée, la méthode n’en est que plus efficace.
N’hésitez pas à me poser des questions car le sujet est assez technique…
Paul
« La concentration du patrimoine qui paralyse l’économie ?
Et pourquoi , je vous prie, faudrait il que nos richissimes, nos actionnaires , nos grands industriels , nos banques aient moins de moyens pour investir le marché mondial ? Leurs « patrimoines » comme vous dites, c’est autant de garanties pour avoir du pognon à placer dans les pays émergents .
Et chacun sait que c’est là que çà se passe . Le maximum de croissance , et donc de profits à réaliser, c’est là bas , pas chez nous .Pour rester leader , il faut aller là où on peut prendre le maximum : c’est pourtant basique .Les français sont bien gentils avec leur pouvoir d’achat , mais une baguette leur suffit , quand sur le marché mondial on parle de centrales nucléaires, d’avions de combats, de milliards de quidams à équiper de sa petite auto , de son petit produits de luxe etc…
Alors , évidement, vous me direz , que faire pour lutter contre la baisse du pouvoir d’achat de la plupart des français . Car au fond, c’est ce qui vous titille, la répartition des richesses . Très simple, on va créer des moyennes qui laisseront croire que tout va bien .
Pour les impôts, çà sera pareil . »
Je m’absente une petite journée pour le travail, et paf ! 4 nouveaux articles qui tombent ! Bientôt obligé de faire des heures sup’ pour tout lire…
entre la plomberie et les moissons, il faut veiller au grain… surtout en mer !
Publication de la rubrique de Paul effectuée :
http://www.dailymotion.com/video/xfqben_22-11-2010-paul-jorion-bfm-business-integrale-bourse_news
Changement de nom de la radio, changement de photo et de logo…
Bonne écoute !