Billet invité.
A quoi servent aujourd’hui les banques centrales ? Cette question renvoie à d’immenses débats théoriques, comme à chaque fois que l’on aborde les questions monétaires. Mais ce n’est pas le biais choisi pour y répondre. Présentées comme clé de voûte d’un système en fâcheuse posture, on en vient à se demander si elles ne le sont pas également, et quel rôle elles peuvent prétendre jouer dans les faits. Le mieux étant alors de suivre leurs traces à la faveur des derniers rebondissements de l’actualité de la crise.
L’attention est d’abord sollicitée par la 6 éme conférence des banques centrales, organisée par la BCE à Francfort. A cette occasion, Jean-Claude Trichet a rappelé que le relèvement du principal taux directeur de la BCE et l’arrêt des mesures non conventionnelles (robinet à liquidités et achats obligataires) étaient deux mesures indépendantes l’une de l’autre, voulant mettre en valeur un changement de politique de la BCE. Une manière d’amuser le parterre, car rien n’est sérieusement envisageable dans les deux domaines.
Pour toute audace, Jürgen Stark, l’économiste en chef de la BCE, avait confirmé cette semaine qu’on envisageait pour l’année prochaine la fermeture progressive du robinet à liquidités ouvert pour les banques. Mais la crise irlandaise a mis en évidence qu’un obstacle de taille subsiste, les banques de pays de la zone des tempêtes étant devenues totalement dépendantes de cette facilité, qui ne peut leur être retirée sans solution de remplacement.
Ce qui explique la virulence des pressions exercées par la BCE afin que le gouvernement irlandais prenne son relais. Essayant de se désengager, elle n’est pas au bout de ses peines, après avoir déjà du manger son chapeau en se décidant à intervenir sur le marché obligataire. Car les pays de la zone euro ne sont pas prêts à prendre sa succession.
C’est pourquoi, se voulant solennel, Jean-Claude Trichet a déclaré à l’occasion de la conférence : « Nous avons appelé ces jours derniers et appelons encore à un changement conséquent dans la gouvernance [de l’Union européenne et de la zone euro] ». Semaine après semaine, il martèle un même discours en faveur du renforcement de la discipline budgétaire et de la réalisation d’un « bond en avant ». Qui devrait selon lui se concrétiser par « une très forte conditionnalité, pour éviter qu’un mécanisme d’aide permanent n’incite à des politiques fiscales laxistes », ainsi que par la mise sur pied de sanctions automatiques en cas de non-respect des règles de déficit et d’endettement en zone euro.
Faisant contraste, Dominique Strauss-Kahn, s’exprimant en sa qualité de directeur général du FMI, tenait un tout autre langage en appelant l’Union européenne à adopter « une stratégie de croissance commune » pour « rompre les chaînes de sa faible croissance ». On croirait entendre un programme électoral.
En dépit des controverses qui sont apparues publiquement en son sein, de manière tout à fait inédite, la BCE pèse de tout son poids dans un domaine qui n’est pas formellement de son ressort. Se considérant sans doute fondée à agir ainsi en raison de la faiblesse de la « gouvernance européenne » qu’elle déplore, n’ayant pas à pourchasser une inflation inexistante dans un contexte de déclin de la croissance, elle précipite celui-ci en édictant un stricte cadre budgétaire aux « autorités fiscales » – c’est à dire aux Etats – s’arrogeant en toute indépendance une mission qui n’est pas la sienne.
Pour autant, elle ne parvient pas à sortir du rôle qu’elle a dû assumer par défaut. Après avoir dû faire face au blocage du marché interbancaire, puis soutenir les banques les plus faibles, elle tente également de limiter les embardées sur le marché de la dette souveraine. Afin de protéger – également à titre provisoire, dit-elle – les Etats en déroute ou menacés de le devenir, et au travers eux la zone euro.
A ce jeu-là, elle est devenue non seulement le prêteur, mais aussi l’investisseur de dernier ressort. Ne pouvant éviter le risque que le provisoire s’installe et dure, changeant au passage dans la pratique le contenu de sa mission. Dans la logique non seulement de l’implosion du système, dont elle était la gardienne du temple, mais également de l’effondrement du socle théorique sur lequel elle reposait. La véhémence de son président a-t-elle une autre explication que sa vaine tentative d’y mettre un terme au plus vite ?
En réalité, la BCE est enlisée dans la crise. Elle est devenue le sauveur en dernier ressort d’un système qui ne retrouve toujours pas son souffle et ses marques. En ce sens, elle n’est qu’un des éléments d’une crise qu’elle prétend dominer, un sort qu’elle partage avec la Fed.
Outre-Atlantique, un doute profond existe à propos des résultats à attendre du QE 2, nom donné à la remise en marche par la Fed de la planche à billets. Qu’est-ce qui a pu la décider à s’y engager, non sans une longue réflexion préalable, alors que dans ses propres rangs de nombreux désaccords se sont manifestés, sans compter les réactions internationales très négatives qui ont ensuite été enregistrées et étaient prévisibles ? Rien, sinon d’être seule à encore pouvoir agir.
Les milieux d’affaire avaient anticipé la bonne aubaine, mais les calculs de la Fed ont été bousculés ensuite par la crise européenne et la découverte tardive de l’inflation chinoise, représentant toutes deux des menaces supplémentaires pour l’économie américaine. Wall Street en faisait les frais et si le dollar continuait en général de baisser, il perdait par rapport à l’euro, tandis que les taux obligataires américains ne fléchissaient que très peu.
Venu présenter à Francfort une défense et illustration de sa politique, Ben Bernanke, le président de la Fed, l’a quant à lui décrite sans sourciller comme destinée à « soutenir la reprise économique, promouvoir une croissance plus rapide de l’emploi, et réduire les risques de déflation ». Ajoutant pour son auditoire international que « le meilleur moyen pour continuer à assurer la solidité des bases économiques sur lesquelles repose la valeur du dollar, afin de soutenir la reprise mondiale, passe par des mesures qui mèneront au retour d’une croissance solide dans un environnement de prix stables aux Etats-Unis ». Ce qui, en langage de banquier central, revient à dire « ce qui est bon pour l’Amérique l’est pour les autres ! ». La démonstration reste à en faire.
La BCE et la Fed ne se contentent pas de partager un statut de sauveur du système financier. Toutes deux ont été amenées à soutenir les Etats, chacune dans son contexte et avec les outils dont elle dispose, car les sorts de tous sont liés. Une dernière similitude importante s’impose entre elles : le gonflement impressionnant de la taille de leur bilan, assorti d’interrogations sur la valeur des actifs qui y ont contribué. Amenant des experts es-banques centrales à s’aventurer en terre inconnue, afin de déterminer si oui ou non une banque centrale peut faire faillite…
A la différence de ce qui se passe en Europe, mais cela viendra immanquablement, un débat est engagé aux Etats-Unis à propos du rôle de la Fed. Des libertariens, qui sont opposés jusqu’à son existence, aux républicains, une offensive est engagée afin de le faire évoluer. Un sénateur républicain éminent, le membre de la commission bancaire Robert Corker, vient de faire savoir que la mention de la lutte contre le chômage devrait être supprimée de la description des missions de la Fed, afin qu’elle se concentre sur le maintien d’une faible inflation. Mike Pence, un républicain membre de la Chambre des représentants, a dans la foulée déposé une proposition de loi pour retirer à la Fed cette mission, qui lui avait été attribuée en 1977.
Comme si cela ne suffisait pas, deux sénateurs et autant de représentants républicains aussi importants ont rendu public une lettre adressée à Ben Bernanke. « Nous écrivons pour exprimer nos profondes inquiétudes après l’annonce récente d’achats supplémentaires par la Réserve fédérale d’obligations émises par le Trésor des Etats-Unis » expliquent-ils, car selon eux « une telle mesure présente des incertitudes considérables quant à la solidité future du dollar et pourrait à la fois aboutir à une inflation difficile à contrôler, et potentiellement engendrer des bulles spéculatives pouvant provoquer de nouvelles perturbations économiques ». Les honorables parlementaires assurant par ailleurs pleinement respecter l’indépendance de la Fed et n’avoir bien entendu aucune intention d’exercer une quelconque pression sur elle.
L’interprétation de ces démarches ne fait pas mystère : opposés à toute nouvelle dépense budgétaire, les républicains s’attendent à voir le chômage s’installer à demeure et veulent que la Fed l’entérine symboliquement. Ils viennent d’ailleurs d’empêcher au Congrès le prolongement des allocations chômage pour ceux qui arrivaient en fin de droit. Et quand ils évoquent le danger d’inflation, ils craignent plus de futurs revers de fortune pour Wall Street que la hausse du panier de la ménagère.
Les banques centrales ne sont plus ce qu’elles étaient. Sur le marché monétaire, elles regardent passer les trains. Sur celui des obligations, elles ne font plus la pluie et le beau temps. Calibrées pour un monde financier qui s’est depuis hypertrophié, elles sont également dépassées, leurs instruments monétaires conventionnels ne répondant plus. Gérant tant bien que mal les conséquences de l’implosion financière avec les mesures non-conventionnelles, elles s’efforcent de stabiliser la situation mais ne sont porteuses d’aucun recours.
La Fed tente néanmoins encore sa chance, tandis que la BCE cherche à se replier sur des positions préparées d’avance. Dans les deux cas, c’est moins l’expression d’une politique qu’un aveu déguisé d’impuissance.
231 réponses à “L’actualité de la crise : DES AVEUX DÉGUISÉS, par François Leclerc”
Une demi-année après le coup de frein asséné aux pays endettés en Europe, les premiers reportages arrivent dans nos médias. Ils montrent la vie quotidienne des populations après ces grandes décisions.
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/b2ace9fc-f425-11df-bd7d-e113eb7d2749|0
faut-il nationaliser la banque centrale « européenne » ? …
(encore un oxymore)
dans le déluge, elles ne savent plus nager,
l’arche de la nationalisation pourra-t’elle les sauver ?
« Ils viennent d’ailleurs d’empêcher au Congrès le prolongement des allocations chômage pour ceux qui arrivaient en fin de droit » : vous êtes certain qu’il n’y aura pas de mesures de remplacement ? Car cela nous annonce une année 2011 assez « rock’n’roll ». Je dirais l’équivalent du resserrement monétaire de 193(?)4 soit le début d’une « vraie » spirale déflationniste.
4 millions de chômeurs en fin de droit en 2011 donnerait 0.4 pct de PIB en moins et surtout de + en + de violence dans un pays ou circule beaucoup d’armes….
Bernique @
« Car cela nous annonce une année 2011 assez « rock’n’roll » !
Pouvez vous préciser votre pensée pour les fans de rock ?
Pour mémoire:
Jim Morrison: « Le rock est sorti des marécages de Virginie, calmement et lentement, avec une précision extrême, limitée, dans son rythme, et difficile à apprivoiser. Certains y voient une éclatante présence divine, d’autres l’associent à la dure réalité du rêve américain »
In L’encyclopédie du rock américain par Jacques Barsamian & François Jouffa
Les auteurs indiquent fin page 13:
« pourtant dès l’auromne 1934, alors que Gladys Presley est enceinte du futur roi du rock’n’roll, les Boswell Sisters enregistrent un disque titré tout simplement, Rock ‘n’ Roll »;
http://www.youtube.com/watch?v=3WLCBzaP-r4&feature=related
Pour plus venant d’un bon connaisseur:
http://www.pauljorion.com/blog/?p=2381
Conclusion: Franchement, si 2011 est « rock ‘n roll », y a pas de quoi en faire tout un fromage !
Jeudi dernier, la Chambre des représentants a rejeté la prolongation du programme d’indemnisation jusqu’au 28 février, qui s’arrête au 30 novembre et avait déjà été renouvelé. 2 millions de chômeurs sont concernés.
Le débat est lié à celui de l’imposition des hauts revenus, que l’administration démocrate veut rétablir à la date échéance de la mesure du 30 décembre….
@ dissy
4 millions de chomeurs = 0.4% du PIB, j’avais comme un pressentiment de ne pas voir la consommation plus mal en point chez nous, si vos chiffres sont bons, les pauvres peuvent encore s’appauvrir avec encore moins d’influence sur le PIB. Ainsi va la paupérisation.
OK vu. Mais le « chantage » républicain est osé. Il pourrait y avoir là le catalyseur d’un baisse non seulement de la consommation mais aussi une pression accrue à la baisse des salaires, et cela de manière concomitante. Peut-être même couplés à une résurgence de l’épargne par peur du chômage…
Le rejet de la prolongation du programme d’indemnisation a eu lieu dans le cadre d’un vote nécessitant une majorité des deux tiers. Un nouveau vote aura lieu qui ne nécessite qu’une majorité simple pour obtenir la prolongation.
et si on commençait par nationaliser les états souverains ?
les montagnes russes du « scenic railway » sombreraient dans les embruns et les emprunts.
Bien vu, nationalisons la souveraineté ou le pouvoir d’organisation n’est que d’état, la main du marché libre sans entrave. Il se disait ds le bon peuple » la main de ma soeur ds la culotte du zouave » qu’allait donc chercher cette main?
Une banque centrale ne peut faire faillite puisqu’elle bénéficie d’un droit à émettre des ressources (mêmes fictives) sans limite. Contrairement à ce que l’on entend parfois, les propriétaires des banques centrales, c’est à dire les Etats, n’ont jamais à recapitaliser en raison de l’acquisition d’actifs pourris, comme celà est le cas des banques classiques. La façon de recapitaliser et de garantir la vie des banques centrales passe par le cours légal des monnaies et leur pouvoir libératoire illimité. Ce qui est un fait de souveraineté monétaire. Le débat sur l’indépendance des banques centrales n’a de sens qu’en europe où pour la première fois dans l’histoire on invente une banque centrale sans souverain. Allez voir ailleurs, au delà des discours, si les banques centrales sont indépendantes. Le problème de monsieur Trichet est qu’il constate cruellement que son indépendance n’est plus qu’un chiffon de papier et qu’il est amené à faire ce qu’il a toujours refusé.
« Le débat sur l’indépendance des banques centrales n’a de sens qu’en europe où pour la première fois dans l’histoire on invente une banque centrale sans souverain. » : c’est à peu près exactement à cela que je pensais en postant mon commentaire ci-dessous qui parle de « grossière erreur ». Une banque centrale sans souverain, c’est une monnaie sans souverain, et une monnaie sans souverain ce n’est plus une monnaie mais une chimère.
que le gouverneur arrête de tricher, qu’il pose son masque avant de perdre la tête !
quel est son credo : l’euro à tout prix ?
Une banque centrale a des contraintes politiques, Trichet est entrain de l’apprendre sauf que les divisions politiques en Europe l’ont convaincu jusqu’à présent du contraire.
Mais le risque systémique sur le privé va emporter ce qui reste de ses illusions.
Et le Nein allemand risque de coûter plus le temps passe de plus en plus cher.
Si choc systémique, le malade sera mort avant la guérison.
Cours légal, pouvoir libératoire, souveraineté, je me pose une question, quel est dans cette montagne de dettes, les dettes réellement souveraines d’état à état. La souveraineté voulant que deux dettes s’annulent, seul le reliquat devrait être comptabilisé?.
Y en a t-il d’ailleurs, les crédits accordés aux pays en développement?
Si les états n’ont pas de dettes entre eux, sans des dettes de titre privées, ou est le problème?
Le cours légal entre états souverains ne devrait pas être d’objet spéculatif, mais de négociation entre états. Surtout, que ce cours légal ne pourrait s’appuyait que pour les transactions des ressources naturelles.
Quelle idée de vouloir calculer une valeur monétaire immatérialisable sur la résultante d’une valeur matérialiste sans valeur autre que l’instant T de la transaction.
Avant ce n’est pas l’heure, après ce n’est plus l’heure. Le génie de l’homme peut être, à désespérer.
Vous imaginez si ces milliards avaient été employé à une meilleure qualité de vie :
de meilleurs transports, une meilleure éducation, une volonté de se surpasser au lieu de surgagner sur le vent de la spéculation.
Liervol @
« Vous imaginez si ces milliards avaient été employé à une meilleure qualité de vie :
de meilleurs transports, une meilleure éducation, une volonté de se surpasser au lieu de surgagner sur le vent de la spéculation. »
Et pourquoi pas mieux employés dans l’écologie ?
Vu que les Boswell Sisters étaient pour l’écologie dès 1932 !
Un article de cette semaine du Financial Times élabore sur la réflexion qe Willem Buiter
et informe que le passif de la BCE représente 21 fois son capital, et que la seule option
pour qu’elle imprime de l’argent est via son privilège de ‘seigniorage’. Amha. l’UE a d’ autres chats
à fouetter, mais l’analyste ne discounte pas la possibilité de j’opinion que je soutiens, .i.e qu’en
l’état actuel des choses, même si la BCE pourrait remettre sur le marché obligataire européen des obligations souveraines détenus en portefeuille, elle est ‘ techniquement’ insolvable.
Imaginez que l’Abbé nous imprime, c’etait peut-être l’une des conversations d’un nouveau genre
( ou une éactualisation des années 70, les directeurs de banque centrale parlent d’imprimantes ) de Francfort, en dehors des poncifs de Bernanke, dont vous avez raison de souligner les limites et l’hypocrisie:
Rebalancing the global recovery
Il y a par ailleurs une ‘traduction’ du discours par David Wessel, auteur d’un ouvrage sur la FED:
Bernanke translated
Sur la question, on peut lire Can Central Banks Go Broke ?, une étude de Willem Buiter (en anglais).
L’expression « robinet à liquidités » n’est-elle pas un tantinet pléonasmitique puisqu’on n’a jamais vu autre chose que des liquides sortir d’un robinet ? Je sais bien que le progrès est capable de tout, mais quand même…
Que les banques centrales soient réduites à l’impuissance, et donc ne servent plus à rien, constitue un nouveau sujet d’inquiétude, car l’on ne voit personne capable de prendre leur place pour gérer la monnaie. En même temps, l’on imagine mal qu’elles capitulent en rase campagne : elles doivent continuer à faire bonne figure, à maintenir un semblant de normalité pour ne pas accélérer la déconfiture du système. Enfin, si leur « socle théorique » menace de tomber en poussières, c’est probablement qu’il comporte de grossières erreurs. Qu’en pensent nos amis allemands ?
Crapaud, vos connaissances en tuyauteries et autres vases communicants font de vous le plombier de ce blog. 😉
NEIN
@Karluss : « plombier de ce blog » ? Mais avoir le plus humble rôle, sur ce blog, est déjà un grand honneur !
@ Crapaud Rouge
Avez-vous déjà vu un silo à grains ?
@François Leclerc : si j’ai déjà vu un silo à grains ? Ma foi oui, et je me rappelle bien du film avec Belmondo qui menace un flic grec de se faire engloutir dans un silo. C’est pourquoi j’attendais cette objection. Eh oui, le grain, les poudres, le sable, etc. ne sont pas des liquides mais ont l’obligeance de se comporter comme tel à travers tuyaux et robinets. Mais c’est l’exception qui confirme la règle ! (Notons au passage que par les temps qui courent, on a autant besoin de règles que d’exceptions ! 🙂 )
un robinet pour le bon grain, un autre pour l’ivraie …
Les grains, poudres, sables, et autres exceptions innombrables ne se comportent qu’en apparence comme des fluides. En réalité ils obéissent à une physique totalement différente, extrêmement complexe et encore imparfaitement connue.
après la physique des particules (qui fit tomber des nobles têtes), la physique des grains.
ma foi, c’est un peu comme une pomme qui tombe, non ?
Il me semble qu’on parle aussi de robinet du gaz (celui qu’on oublie toujours de fermer).
Donc il ne sort pas que du liquide des robinets, mais parfois du vent …
Isabelle.
Désolé, mais si vous aviez étudié un minimum la mécanique des fluides, vous sauriez que le concept « fluide » est galvaudé par extension à des ensembles de particules solides.
Ca fait penser à l’humain, d’ailleurs. Et pourvu que ça dure. Le respect de chacun étant gravement en perdition.
La science est aussi récupérée par la politique et l’économie : on généralise.
Yvan,
merci de présupposer que je ne dispose que d’une ignorance crasse en matière de sciences en général, et de fluides en particulier. Il est toujours fort amusant de lire ces remarques qui, sous couvert de dénoncer l’inanité d’un propos, décident de jouer à fond la carte du commentaire sans intérêt.
La Fed joue le plus, la Bce le moins, il ne reste plus qu’à demander à la chine d’être le prêteur international en dernier ressort…
Pendant ce temps-là, on apprend que les « reformes » se poursuivent en France :
Les limitations des retraites-chapeau et des parachutes dorés annulées par le Sénat
Donc, on voit bien comment l’appareil politique compte prendre la chose économique en main….
Cohérent.
C’est une politique de jusqu’au boutisme.
Préserver absolument les interêts de la classe sociale dominante et qui vous finance.
Le salariat étant KO debout, il convient de ne pas perdre l’avantage.
Oui et Philippe Marini est le sénateur qui écrit la loi sur la fiducie( trust). Ils ne m’étonnent plus ces « représentant » du peuple.
Union pour un Mouvement Populaire : c’est beau quand même !!!
Plus tu es riche moins tu payes mieux que l’ancien régime en ce moment.
Il faut dire que ce pauvre Daniel BOUTON en autre, a besoin de 2000 euros par jour pour survivre.
Philippe Marini : bientôt la loi sur la propriété économique… Le progrès vers toujours plus de financiarisation et de paradis terrestre.
Je conseille à M. Marini de s’entretenir avec le Fidesz hongrois qui impose les parachutes dorés des salariés du privé un max au delà de 12.659 euros et qui plus est rétroactivement sur 5 ans. Dur, dur. Quand pense notre Pdt qui a rencontré jeudi M. Orban ?
http://abonnes.lemonde.fr/europe/article/2010/11/17/la-droite-populiste-hongroise-reduit-les-compétences-de-la-cour-constitutionnelle_1441260_3214.html
Extrait :
« droite et extrême droite veulent ainsi faire rendre gorge aux « profiteurs » qui se sont enrichis grâce aux prébendes socialistes ».
Quel monde.
En fait, bonus, chapeau et autres parachutes
ne sont que des épouvantails disséminés dans le champ de blé,
pour faire oublier la forêt derrière.
Celle du capital dont l’accumulation privée monstreuse a fini par mondialiser sa logique:
guerres impérialistes et entre impérialismes,
exploitation et oppression
aliénation par la consommation et destruction de la planète.
De droite ou de gôche, les politiciens professionnels
agitent les mêmes épouvantails pour sauver leur maître le capital.
La démocratie, aujoud’hui, c’est l’appropriation sociale de la production et de la distribution,
pas la promesse de démontage de quelques épouvantails.
étant donné les solutions de plus en plus en branques je propose sans rapport aucun de commencer à frissonner par les oreilles: Bertrand Belin – Y’en a-t-il ? http://www.dailymotion.com/video/xf3ice_bertrand-belin-y-en-a-t-il-y-sk-ses_music
Aujourd’hui, la BCE est devenue une gigantesque fosse à m….
Les livres de la BCE sont remplis d’obligations pourries.
Les dirigeants de la BCE savent parfaitement que leurs livres sont pleins de m….
Il faudrait réaliser un audit COMPLET de la Banque Centrale Européenne, mais Jean-Claude Trichet et les autres dirigeants de la BCE ne l’accepteront jamais.
C’est bizarre, d’ailleurs : tous ces soi-disant adeptes de la transparence ne veulent pas qu’on vienne fouiller dans leurs livres.
C’est bizarre.
Conclusion : nous sommes dans la m….
tu as dû aimer la réussite de l’Irlande aux stress tests que DSK, décrivait comme «la promesse d’un renforcement considérable du système financier européen» ? tu vois la transparence c’est phantasme qui doit t’aider à ce qu’advienne la promesse de la phynance. c’est comme ça, sinon dégage, rien à voir ni à entendre.
Billie Holiday – Strange Fruit
http://www.youtube.com/watch?v=h4ZyuULy9zs&feature=player_embedded#!
La transparence est un leurre dangereux et les dirigeants la refuseront car c’est ouvrir la boîte de Pandorre.
Nous savons que les bilans sont truqués, que des »cadavres » gisent dans les armoires, et c’est sans compter ce qu’il y a vraiment dans les paradis fiscaux.
Je ne dirai pas comme vous que c’est de la m … car la m … est utile, elle sert à faire de l’engrais naturel.
Issu d’un petit village, j’ai toujours aimé cette odeur particulière du fumier qui était source de récoltes prometteuses …
Non, ce qu’il y a dans ces bilans c’est du vide, de la dette, rien de consistant, rien sur lequel on puisse construire quelque chose de positif.
Le pire étant qu’il faille laisser le peuple dans l’ignorance car s’il savait réellement ce qu’il en était, cela serait la révolte.
Tant qu’il reçoit son relevé de compte lui disant que tout va assez bien, le peuple, dans sa globalité restera sage.
Et comme le peuple indécrottable ne veut rien voir alors lui, il est dans la m … et ne l’a pas, dans sa globalité, mesuré.
allez la dernière pour la route
» Oh ruina! / Oh soledad sin arco / Mar de sueno! » (F. G. Lorca)
‘La Cancion De Julieta’ Robert Wyatt –
http://www.youtube.com/watch?v=lPu_U11j3pI&feature=related
Les privilèges relevaient du droit divin, au XX ème siècle Dieu s’appellera Capitalisme.
Et maintenant au XXI ème vers quoi tendons nous ?
Billie Holiday – Strange Fruit
Merci roma !
Un des chants les plus bouleversants de Lady Day …
Et, cette voix si fragile, imparfaite, blessée …quelle beauté !
1/ QE2 : moins de 5% du PIB US. L’importance qu’on lui donne n’est elle pas exagérée ? (c’est une question, pas un avis).
2/ Je lis dans la presse que les banques ont fait des profits record. Elles ont passé avec succès les tests d’effort. Mais elles sont malades. On nous aurait menti ? 😉
Les banques sont comme toutes les entreprises qui possèdent un stock important et dont il n’est possible que A POSTERIORI de savoir quelle était la véritable valeur du stock.
Le Crédit Lyonnais avait déclaré un bénéfice important l’année précédant celle où il aurait du être mis en faillite.
Plus le stock et l’encours sont importants dans une entreprise, plus il est difficile d’anticiper les mouvements de valeur des stocks et des encours, même quand les gestionnaires sont honnêtes.
Imaginez ce qui se passe quand ils ne sont pas honnêtes !
@ Didier: le QE2 représente à peu près ( puisqu’il faut ajouter aux 600 mds de dollars les liquidites provenant des interêts des ‘MBS’sur le bilan de la FED ) sur 8 mois alors que les recettes fiscales estimées pou l’année fiscale U.S atteindraient 899 mds de $
Lire à ce sujet cet angle d’analyse éclairant d’Ellen Brown:
What’s Really Behind Quantitative Easing QE2? The Looming Threat of a Crippling Debt Service
Merci Charles
A lire. Ellen Brown explique bien comment la création monétaire a échappé aux Etats…
pour enrichir devinez qui ?
Donc, pour résumer: le problème réside dans impuissance du politique face à l’hypertrophie du monde financier.
Il nous reste, par conséquent à construire une force capable de renverser le rapport de force. L’évolution sociologique (professionnalisation, promiscuité politique – économique …) du champ politique actuel réduit cette possibilité.
La mobilisation récente autour de question de la réforme des retraites, le soutien qu’elle a rencontré dans l’opinion montre cependant qu’un potentiel en faveur d’un retour à la souveraineté populaire existe bien. Il faut travailler à son renforcement partout où ces possibles et ne pas se limiter à commenter les commentaires ce qui semble satisfaire trop facilement nombre d’internautes.
La prise de conscience est en marche forcée, mais aucun parti actuel n’est en mesure de faire quelque chose de cohérent allant dans le sens de l’égalité et de l’intérêt commun. Le peuple n’est plus représenté, sans parler de frog party, il y a de la place dans le paysage politique. Plutôt que d’attendre que le ciel nous tombe sur la tête, que l’abstention, les extrêmes nous amènent dans une impasse, voir un coupe-gorge, marchons sans bruit de botte vers la reconquête de nos pantoufles.
Exact. Déjà , le peuple a affirmé sa souveraineté avec le non à la constitution européenne gravant l’économie de marché dans le marbre, et la soumission au Pentagone.
Souveraineté violée…
Maintenant, c’est à 70 % le refus de payer les dettes de casino des bourgeois.
La légimité est dans la rue.
Reste à l’imposer avec les seuls moyens qui restent: la force et le nombre.
D’autres réflexions et rappels, pour élargissement , ici même….
http://www.realpolitik.tv/juvin/retour-a-bandung
et en complément :
http://www.realpolitik.tv/juvin/questions-strategiques-de-quoi-sagit-il
dites-donc, vous nous prenez pour qui !
Il y avait une chanson :
… »On l’appelle Cuisse de Mouche fleur de banlieue
Sa taille est* plus mince que la retraite des Vieux
Elle chante tout le temps sans finir sa chanson
C’est la faute bien sûr à ses tous petits poumons … »
* c’est de circonstance pour bientôt !
Et ceci en ayant beaucoup appris de 1929, car qu’est ce que ça serait si l’on avait rien appris. Bernanke est spécialiste de 1929.
C’est ce que je vous dis, le problème n’est pas un problème banquier, ni financier d’ailleurs. Il n’existe aucune solution financière conventionnelle, ou non conventionnelle et même pas surnaturelle du genre J. Finkh. Il faudrait des billets quantiques qui apparaissent et disparaissent partout à la fois comme des particules.
On ne triche pas avec l’offre et la demande, tout ce qui est offert avec trop d’abondance perd sa valeur, c’est la limite einsteinienne de la vitesse économique. Offre x Valeur = Constante. Emettre un QE2 n’ajoute donc aucune valeur au monde. L’univers économique est courbe, comme l’univers post-newtonien.
La BCE aura beau se tortiller de toutes les manières, et la FED, elles cherchent des solutions là où elles n’existent pas. C’est le cadavre de Milton Friedman qui s’agite encore d’étranges soubresauts. Il est mort juste à temps pour ne pas voir la fin de ses croyances stupides. La religion monétariste est un sectarisme à l’égal de la scientologie. Il n’y a là aucune vérité, la preuve, maintenant, l’impuissance est absolue.
Il faut se rendre à l’évidence, les économistes libéraux sont fous à lier. C’est une pathologie, un déni du réel. Un détachement de la réalité, un conservatisme qui rappelle fortement le stade anal et sa propension à la rétention, la réticence à aller au pot. Il y a un déni du réel visiblement chez nombre de décideurs qui n’ont pas les capacités intellectuelles et de loin, que réclame leur charge. Détachement de la réalité = psychose collective. Je savais pas que c’était si fréquent.
Il faut se rendre compte de la pathologie ambiante, des bénéfices secondaires également de certains.
Les politiques d’austérité ne marcheront pas, on les applique quand-même. Si ce n’est pas pathologique, je ne sais pas ce que c’est.
Je suis d’accord avec les billets quantiques et leur intrication, ça me parait meilleur que la monnaie fondante….Je ne pense pas que les décideurs ne voient pas le réel, mais ils sont dans le fromage et ils souhaitent y rester, c’est l’Oligarchie dominante et sa pérennité très bien décrite par le sociologue michel Pinçon, elle surnagera à travers les tempêtes et durera encore longtemps, à moins de la plomber…….Mais pour cela , je crois qu’il faudra une majorité sensibilisée et ça ne me parait pas pour tout de suite; pour la fin du Pétrole peut être ?
Des particules à la fois quelque part et ailleurs, c’est une invention de l’esprit, justement, car nous ne sommes pas en mesure de mesurer. Pas la première fois que j vois la physique quantique dans ce blog, c’est une machine à fantasmes, ces petites particules magiques. Nous ne savons pas ce qu’est la matière alors il y a forcément des limites à notre observation. Pour l’économie, on devrait y arriver, je veux dire par là, qu’il ne faut pas trouver d’excuses à nos dirigeants, ce n’est pas un problème sur l’origine ou la non origine de l’univers qu’ils ont à résoudre: il s’agit d’efficience et de justice sociale.
« La religion monétariste est un sectarisme »
oui, bien-vu. Le « libéralisme économique » est une croyance, pas plus fondée que d’autres religions. Et qui se perdra dans les oubliettes de l’histoire comme d’autres croyances.
S’ils ne veulent décidément pas « aller au pot », il va falloir les faire « cracher au bassinet » ….
Clair et net. Merci Mr Leclerc.
le secret de polichinelle est
que seule, la faillite nous permettra de repartir
à l’instar de G M
mais tant qu’il reste du fol espoir !
L’ESCAMOTEUR
L’illusionniste ne dit pas ce qu’il fait et fait ce qu’il ne dit pas. Il joue avec les apparences et excelle à détourner l’attention du public de l’essentiel. Il est, dans le registre du spectacle, l’équivalent du bonimenteur et du charlatan dans le registre du commerce… Les prestidigitations des analystes financiers qui inventent de nouvelles définitions comptables pour masquer les budgets déficitaires ne sont que les avatars contemporains d’une filouterie aussi ancienne que les échanges entre les hommes…
Voir peinture L’ESCAMOTEUR
Jérôme Bosch
1450-1516
Pour voir une image de l’œuvre :
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2a/Conjurer_Bosch.jpg
Super, merci ! Tableau intéressant, voire captivant. On note que la table est dessinée sans perspective, il n’y a pas de lignes de fuites… Sinon, le cerceau peut faire penser à Balthus, mais il est la pour souligner l’atmosphère de jeu sans doute, du côté du bateleur. L’immobilité des personnages peut évoquer aussi Seurat… Il est très moderne, comme beaucoup de grands tableaux anciens.
» le cerceau … pour souligner l’atmosphère de jeu sans doute, du côté du bateleur » le cerceau pour que ça tourne rond – son centre étant la place de l’homme, cercle de l’univers, farouche à croire, puisque le cercle c’est pense t-il son invention, de soi sortie plutôt que du vide. ils sont à leur affaire, des têtes bon enfant, toutes singulières (comme la présence du chien et de l’enfant et de la rue qu’on devine à l’écart ) chacune plus maligne que l’autre (j’ai lâché un gros billet à ce jeu un jour, encore plus naïf qu’aujourd’hui). Devendra Banhart est un autre genre batteleur, qui joue de l’artifice, l’illusion à laquelle on consent, par candeur accrue; Sight to Behold (Jools Holland)
http://www.youtube.com/watch?v=cig2Ep-4udg&feature=fvw
Voir peinture L’ESCAMOTEUR
Jérôme Bosch
1450-1516
là, on se régale ……
L’image de Plouf est juste, la BCE a ‘escamoté’ les stress-tests de façon plus pitoyable
que scandaleuse. Il est par ailleurs révélateur que la FED vienne d’ordonner un deuxième audit
des 19 banques américaines déjà ‘stress-testées’ en 2009 par l’infame duo de truqueurs Summers et Geithner: il faut noter à ce titre que le ‘Ministère de la Vérité’ selon la formule employée aux Etats-Unis emploie 5 000 personnes et que certains se demandent à juste titre si une partie du QE2 ne serait pas destiné à un autre sauvetage des banques américaines, puisque vu le cours du marché obligataire, la FED va devoir modifier son programme, et pourquoi pas, racheter une petite dose de ‘MBS’? Lol
WHAT’S REALLY BEHIND THE FED’S EASING?
Nous sommes entrés dans le grand canyon et scrutons les hauteurs qui surplombent.
Tandis que les républicains font pression pour stopper QE2, des analystes évoquent déjà QE3 !
Mr Leclerc, ne serait-ce point une bonne chose que les Républicains fassent capoter le QE2? Cela ne hâterait-il ainsi l’heure de vérité?
N’y sommes-nous pas déjà, dans l’heure de vérité ?
Ministère de la vérité-voilée
Mini où se terre la vérité
où se terre la vérité a minima
où taire la vérité
où mentir
ministère du mensonge
dûment songe
du ment-songe
dément songe
ment
Général Leclerc… z’en avez pas marre de tourner en rond ?
vu ! j’ai oublié le v après watch .
Alors là, bien d’accord… des mots des mots… de l’action que nenni.
La France, petite zone périphérique, qui veut se croire investie d’une mission, réparatrice par le seul effet de ses propositions… Un peu comme Sarkophage…
http://www.youtube.com/watch?v=d6K29ZkQSeI
Mike dit :
20 novembre 2010 à 17:05
que voulez-vous, il faut les mots…….. et puis la chose ! nous ne saurions séparer les deux !
c’est trés latin ….
http://www.notteghem.fr/gagniere/motchose.htm
Les Etats européens sont surendettés.
Et il y en a même qui sont en faillite : l’Etat portugais, l’Etat irlandais, l’Etat italien, l’Etat grec et l’Etat espagnol sont en faillite.
Que va-t-il se passer maintenant ?
Réponse :
Les Etats européens surendettés vont se surendetter encore plus pour prêter des dizaines de milliards d’euros aux Etats en faillite.
Concrètement :
– Les Etats européens surendettés empruntent pour prêter 110 milliards d’euros à la Grèce.
– Demain, les Etats européens surendettés emprunteront pour prêter 100 milliards d’euros à l’Irlande.
– Après-demain, les Etats européens surendettés emprunteront pour prêter XXX milliards d’euros au Portugal.
– Etc.
Lisez cet article :
Irlande : un plan d’aides de 100 milliards d’euros en préparation.
20 minutes.fr, dépêche de l’AFP.
J’ai appris il y a peu qu’après les PIGS , on parlait des FUK ( France et United Kingdom ).
En bon anglais United Christian Kingdom
Clin d’eil à mes amis du Kosovo…
« Jusqu’au bout je resterai un enfant de l’Europe, du souci et de la honte ; je n’ai aucun message d’espérance à délivrer. Pour l’Occident je n’éprouve pas de haine, tout au plus un immense mépris. Je sais seulement que, tous autant que nous sommes, nous puons l’égoïsme, le masochisme et la mort. Nous avons créé un système dans lequel il est devenu simplement impossible de vivre ; et, de plus, nous continuons à l’exporter. » Houellebecq Michel, Plateforme
Et moi Michel Houellebecq, j’en fais autant puisque je suis incapable de vendre d’autre littérature que ce monde là et que ma richesse est bâtie sur cette crasse dont je profite car nulle solution que la passivité et le désenchantement la bassesse dans mes écrits, c’est ce qui fait mon succès je suis implicitement un exportateur de ce monde là.
ouais, pareil. H. est vraiment la quintessence même de cette crasse qu’il dénonce.
Il nous fait voir ce qui est….
Lever de lune
l’obscurité de la mer
est à peine supportable. Yamada Mizue
http://www.rtbf.be/info/economie/chronique-de-paul-krugman/laxe-de-la-depression-277347
Comme d’habitude, Krugman écrit n’importe quoi. Même les américains ne veulent pas d’une hausse du Yuan car beaucoup d’entreprises en Chine sont des joint-venture sino américaines. Pourquoi ne pas le dire, et stigmatiser l’axe sino-germanique ?
« … rendant les marchandises américaines plus compétitives, et ouvrant la voie à un déficit américain moins important. Et ni les Chinois ni les Allemands ne veulent de cela. »
Non, les Chinois ne veulent pas voir déprécier leurs avoirs en dollars.
Krugman refuse de voir que le système, « son » système, s’effondre. Il pense qu’en injectant beaucoup beaucoup d’argent, le mauvais temps passera et les beaux jours reviendront. Il n’a que des yeux doux pour Obama et des critiques contre les républicains (alors que ceux qui ont supprimé la Glass-Steagall Act et ont voulue l’extension des crédits immobiliers aux pauvres insolvables par Freddy-Mac et Fannie-Mae ont été les démocrates sous Clinton)
Stop, il faut en finir avec la faute au gentil qui ont voulu faire des crédits aux pauvres
Qu’il s’agisse d’un système de Ponzi, ou d’un cavalerie : il faut de nouveaux entrants.
On sait tous bien ici de quoi se compose la croissance US :
d’un système de Ponzi via la finance ce qui implique toujours plus de capitaux à recycler
d’une cavalerie alimentée par le crédit : consommation = PIB
donc pour que les USA fonctionne il fallait que la cavalerie continue, de façon à ce que le système de Ponzi continue à être alimenté.
Il fallait donc de nouveaux entrants, les anciens étant déja saturés donc ils sont aller chercher les pauvres : ils ne restaient qu’eux pour continuer la partie
Tous le reste, ce n’est que du blabla…
Outchhh :
« Historiquement, l’émergence d’un secteur financier prépondérant est l’expression du déclin de l’efficacité productive d’un pays. »
Particulièrement bien vu.
L’Allemagne a une industrie qui produit 5% de part de PIB de plus que la France qui a 5% de part de PIB de plus que les US…
Ce que vous formalisez en termes de surconsommation, sur-crédit, etc n’est-il pas la même chose, qu’une bulle (sur l’immobilier). ? merci,
La révolte gronde en Irlande…lire les commentaires en dessous de cet article qui n’épargnent personne….on parle même de gains possible aux prochaines élections non seulement pour le ‘labour’ mais pour des partis d’extrême gauche!!My god…toute uné révolution pour ce pays!
Un sentiment ‘anti Europe et anti Euro’ semble se développer à nouveau rapidement.
http://www.irishtimes.com/newspaper/opinion/2010/1120/1224283769687.html
La France demande à l’Irlande d’augmenter sa ‘corporation tax’ (qui est à 12.5 pct).
http://www.irishtimes.com/newspaper/breaking/2010/1120/breaking3.html
Herman Van Boursorama c’est mon valium à moi !
« Herman Van Rompuy a annoncé qu’il assurerait M. Obama « que les fondamentaux économiques de l’UE sont solides, avec des niveaux respectables de croissance, une inflation faible, une balance des paiements à l’équilibre et des perspectives améliorées en 2011 en matière d’emploi ». (…)
(…) Selon l’ambassadeur américain auprès de l’UE William Kennard, les politiques étrangères des deux partenaires sont « tellement alignées » qu’il n’y a « franchement pas besoin d’un jour et demi pour se réunir ». »
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=b911b720ab37a4718e509d3acde7109c
On ne saurait être plus clair, pour une fois, pas d’obscurité.
Je ne voudrais pas passer pour un « anti-crise » indéracinable, mais à lire cet article ci-dessous, il semble que les bars et terrasses en Irlande sont encore pleins et la crise reste invisible, en phase avec les terrasses et bars parisiens bondés, ce que j’avais déjà souligné il y a un petit mois de celà.
Donc oui ! je me répète, expliquez-moi ce décalage entre les faits relatés d’une crise décrite comme apocalyptique dans les médias et blogs, et une population certe inquiète mais pas plus d’avant la crise, puisque les problèmes de chômage de masse, comme des fins de mois difficiles sont soulevés depuis des années … donc rien de bien nouveau !
http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/11/19/en-irlande-la-faillite-invisible-a-l-oeil-nu_1442573_3214.html
Terrasse de café en 1940
Que signifient les terrasses de café ? Que les gens ont soif ?
sans mauvais jeu de mots … vos explications des gens assoiffés me laissent sur ma faim !
Faut-il en déduire que pour vous, nous sommes à la veille d’un conflit majeur ?
merci
« L’explosion du Tigre celtique pendant une décennie n’a pas fait oublier la famine et la misère qui ont poussé à l’émigration, jusqu’en des temps récents, des générations d’Irlandais. Même si les jeunes nés après les années 1980, qui représentent un quart de la population, n’ont connu que la prospérité, ils ont grandi dans la mémoire de leurs ancêtres, fermiers ou pêcheurs, exilés à Londres ou aux Etats-Unis pour survivre. »
Sympa… Obligé de se sauver de son pays pour survivre…
On peut faire le rapprochement avec la Saint-Patrick tant fêtée aux US, d’ailleurs.
Bible, avec autant de mauvaise foi, y’a de quoi se poser des questions.
@ bible
« les terrasses et bars parisiens bondés »
Vous habitez quel arrondissement de Paris? Le 7e? Le 8e? Le 16e? Dans ceux de l’Est les cafés sont loin d’être bondés.
Quand on choisit ‘bible’ comme pseudo..la messe est dite….
@Bible,
tiens, je crois que Bible n’a pas compris le message du tableau « l’escamoteur » cité dans un commentaire plus haut.
Comme quoi les commentaires sont encore nécessaires , parce que tout le monde n’est pas encore prêt à passer à l’action maintenant.
Cela ne saurait tarder!
Bien à vous
Pourquoi voulez-vous que les gens désertent les seuls lieux où ils peuvent encore appuyer sur le bouton « pause » de l’inquiétude, profiter d’un ami, d’une rencontre, d’un instant de tranquillité, d’un repos pour les pieds, d’un petit rayon de soleil, d’un serveur qui ne vous oublie pas… de la vie qui existe encore un peu en dehors de cette crise épuisante et de cette société scélérate ?
Que signifient les terrasses de café ? Que les gens ont soif ?
Non Paul, cela signifie qu’une nouvelle reine est née et que les ouvrières ont « décidée » de s’envoler avec elle vers une nouvelle aventure collective et de l’inscrire au Guiness des records.
Au moment du naufrage du Titanic, l’orchestre jouait toujours et les passagers des premières (les autres avaient déjà les pieds dans l’eau) étaient persuadés que rien ne pouvait leur arriver puisque : les spécialistes, les techniciens, la compagnie le leur avait dit.
La guerre, elle commence quand on voit les premiers impacts de balles sur la façade de sa maison. Avant çà, on n’a conscience de rien : la réalité du danger est inextricablement liée à la matérialité des faits. Sinon, pourquoi verrait-on si souvent des scènes de cohortes de réfugiés fuyant au milieu des combats ? C’est rare les guerres totalement inattendues, non ? Pour la crise, c’est pareil : les gens s’en rendront compte quand, après avoir introduit le code, le distributeur ne crachera plus aucun billet. Pis : quand leur banque aura fait faillite et que leur argent sera perdu (avec courrier à en-tête leur expliquant qu’ils ont tout perdu). Ce jour-là, il sera trop tard. Ils ne pourront plus aller faire les courses, mettre de l’essence dans la voiture pour fuir ou… aller boire un verre à une terrasse pour oublier leurs turpitudes. Ils sortiront peut-être pour gueuler à l’aide en rue. D’ici-là, il reste quelques cartouches (à blanc) à tirer pour les gouvernants et les financiers et quelque propagande à distiller dans les médias « grands publics ». Pauvre de nous…
@ kohaagen
Il y a une différence entre « se rendre compte » et « savoir quoi faire ».
Pour agir il nous faut une aide psychique précieuse : la croyance que l’on peut toujours faire autrement, que l’on peut toujours quitter son pays, quitter son foyer, quitter son emploi, quitter ses habitudes et recommencer ailleurs. La certitude en somme que l’on peut se sauver, réagir, faire autrement, que nous ne sommes pas obligés de subir, que nous ne sommes prisonniers de rien. C’est évidemment difficile. Et paradoxalement, c’est d’autant plus difficile que les choses vont mal ; sans doute parce que la peur annihile la capacité à réagir, à faire face au danger, à batailler avec lui.
C’est le syndrome France Télécom. Diriez-vous que les passages du bateau France Télécom étaient aussi insouciants comme ceux du Titanic avant le naufrage ? Bien sûr que non. Et cependant, regardez comme la plupart des employés de cette entreprise, fatigués, usés, lessivés, ont préféré tenter de continuer à faire avec leur sort, jusqu’à n’en plus pouvoir, plutôt que de se révolter contre leur hiérarchie.
La capacité des hommes à supporter est souvent sans limite…
Ne pensez-vous pas en conséquence que que ce qui nous porte trop souvent à croire que les gens ne sont pas suffisamment conscients des problèmes puisse être le fruit d’une méchante illusion : celle qui consisterait à confondre l’insouciance, l’égoïsme ou encore le fait de nier la réalité avec l’incapacité à exprimer sa détresse et revendiquer de toute urgence une véritable solution ?
@ bible « il semble que les bars et terrasses en Irlande sont encore pleins et la crise reste invisible »…
« Frappée par la crise, l’Irlande redevient une terre d’émigration.
L’Irlande va mal. […] Et quand ça va mal, l’Irlandais prend la route : l’Irlande est redevenue une terre d’émigration. La publication, fin septembre, d’un rapport du Central Statistics Office (CSO), l’Insee local, a jeté un froid dans le pays. Pour la première fois depuis la croissance exceptionnelle des années 1990, le nombre des partants dépasse celui des arrivants. En un an, d’avril 2009 à avril 2010, 65 100 personnes ont quitté l’île tandis que seulement 30 800 personnes s’y sont installées. Trois ans plus tôt, en 2007, elles étaient 42 000 à partir du pays et 110 000 à faire le chemin inverse pour tenter l’aventure irlandaise. Cette année-là, les immigrés représentaient 11 % de la population irlandaise. »
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/11/19/frappee-par-la-crise-l-irlande-redevient-une-terre-d-emigration_1442496_3234.html#ens_id=1437169
pablo75 dit :
20 novembre 2010 à 19:12
blockquote>Dans ceux de l’Est les cafés sont loin d’être bondés.
bondés, peut-être pas, mais …
pour rafraichir sa mémoire, et honorer nos ancêtres comme il se doit, on peu boire un » communard » ! et faire une libation ….
Que signifie les terrasses de café ? Du point de vue de la situation économique d’un pays , chai pas .
Que signifie cette terrasse de café ?
Ch’ai pas non plus … faudrait demander aux convives : Tibor Harsanyi, Georges Auric, Pierre Bernac, Marcel Mihalovici, Francis Poulenc, Alexandre Tcherepnine et son épouse,
Alexandre Tansman, Bohuslav et Charlotte Martinů.
PS : j’ai cherché le nom du chien , mais … il semblerait que Médor …
Selon un billet du FT posté sur ce blog la BCE a fournit aux trois plus grandes irlandaises (Allied Irish Bank, Anglo-Irish Bank, Bank of Ireland) 130 milliards d’euros de liquidités. La dépréciation de leurs actifs est telle que ces banques sont désormais insolvables. Fournir des liquidités abondantes n’est qu’un palliatif de court terme, et ne résout en rien la question de l’insolvabilité. C’est l’antienne de toute la crise depuis 2008. D’où l’intérêt de focaliser l’attention sur l’évolution du bilan de la BCE. Une banque centrale ne peut faire faillite. Elle peut cependant ne jamais être remboursée des liquidités qu’elle a prêtées. N’est-ce-pas une autre façon de monétiser les pertes ?
Dans le cas de la BCE, ses prêts aux banques sont d’une durée limitée (trois mois pour les plus longs, actuellement), au terme de laquelle les actifs pris en garantie et devenus sa propriété sont restitués en échange du remboursement. Pour que la BCE se retrouve avec ces actifs sur les bras, il faudrait que la banque qui les lui aurait mis en pension fasse faillite avant de la rembourser.
Dans celui de la Fed, c’est une autre affaire, qu’elle a acquis des MBS (Mortgage Back Securities), dans le cadre d’un programme de 1.250 milliards de dollars.
Ces « collateraux » ont été donnés en gage sur la base de quelle valeur ? Celle pour laquelle elle est inscrite aux bilans des banques commerciales, ou (ce dont je doute) en prenant la valeur de marché lors de la cession ? Si la banque débitrice est liquidée le processus revient à transférer la perte à la BCE qui va donc la monétiser. N’est-il-pas ? Mais si la valeur d’entrée de l’actif au bilan de la BCE est une valeur non dépréciée la perte restera latente.
Trois solutions se présenterons : l’institution ayant mis les tires en pension refait surface et la FED lui revend ses titres en activant un « repurchase agreement », la FED réalise une perte en reconnaissant la perte de l’avoir pourri qu’elle a pris en pension, soit elle fait la même chose et le congrès vote une loi spéciale pour autoriser la FED à tout simplement « détruire » ces titres sans comptabiliser la perte. Ceci serait une aide indirecte aux institutions faillies et donc une grave atteinte à la libre concurrence internationale. C’est pour cela que je verrais bien cette dernière solution s’imposer…
@ François: 3 mois sans possibilité de renouvellement ?
merci d’avance!
« Dans l’hypothèse d’une restructuration, voire d’un défaut, les pertes auxquelles s’exposeraient les banques centrales de la zone euro seraient bien supérieures aux 5,7 milliards d’euros que leur ont coûté la faillite de Lehman Brothers et l’effondrement du système bancaire islandais fin 2008. La BCE et les banques centrales nationales disposent cependant des moyens de limiter les pertes potentielles, explique Gilles Moëc, économiste de Deutsche Bank. Mais ceux-ci pourraient être insuffisants en cas de pertes « systémiques ». « La première ligne de défense consiste à faire appel au capital ou aux réserves », précise-t-il. La BCE et les banques centrales nationales disposaient de capitaux et de réserves combinés de 77 milliards d’euros fin avril. Les pertes éventuelles seraient probablement réparties en fonction des participations des banques centrales nationales au capital de la BCE. L’Allemagne et la France seraient dans ce cas les plus sollicitées. Et, souligne Charles Wyplosz, si les Etats ne disposent pas des ressources nécessaires, ils pourraient s’engager dans un cercle vicieux qui conduirait la BCE à faire tourner la planche à billets. « Tout le monde renfloue tout le monde sans avoir de liquidités. Au bout du compte, quelqu’un devra imprimer les billets, et ce sera la banque centrale, et c’est à ce moment-là que l’inflation deviendra une menace. » Mai 2010
http://www.investir.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/les-achats-de-dette-de-la-bce-risquent-d-en-faire-une-bad-bank-254186.php
@ Bernique
D’une certaine manière la BC est le tout (monopole d’émission de la seule monnaie ayant pouvoir libératoire) tandis que les banques commerciales ne sont que les parties de ce tout. Les pertes subies du fait de prises en pension non remboursées (hypothèse d’une liquidation de la banque) seront mutualisées pour une part infime dans chaque billet d’euro en circulation (inflation), puisque, précisément, l’un des rôles de la BCE est d’émettre et de gérer l’euro, et qu’elle est seule juge des quantités d’euro qu’il est nécessaire de faire imprimer. Au niveau européen, l’amortissement du choc consécutif à l’émergence de pertes énormes jusqu’ici non comptabilisées (l’ardoise toujours non réglée de la crise de 2008) ne peut se faire, peut-être, dans de bonnes conditions (la mutualisation dont on parle) qu’au niveau de la zone euro (15 Etats). Si la zone euro devait éclater (hypothèse davantage politique qu’économique) cet amortissement serait certainement bien plus compliqué pour les Etats qui sortiraient de la zone (des effets macroéconomiques plus violents).
« The fundamental error committed by Europeans governments at the beginning of the crisis was the failure to shrink the banking system, and to force the bondholders to share the cost of the rescue operations ».
« The fact that Ireland was, until very recently, never a deficit sinner, does not seem to impress anyone. Ireland, but also Spain, went from virtuous to almost bankrupt over night ».
« The big issue in the eurozone is not narrow fiscal discipline but national solvency, which is much broader concept. Because of the blanket guarantees, it is no longer possible to separate private and public debt. There is just plain and simple debt. We are now in the paradoxical situation where the survival of the banks is more assured that the survival of those who saved it ». W. Münchau.
http://www.eurointelligence.com/index.php?id=581&tx_ttnews%5Btt_news%5D=2915&tx_ttnews%5BbackPid%5D=613&cHash=3a5aa5f600
« Enquête géante à Wall Street sur des délits d’initiés.
Le gendarme américain de la Bourse, la SEC, ainsi que le FBI et des procureurs fédéraux seraient sur le point de boucler une enquête menée depuis trois ans sur les délits d’initiés. Si elle débouche sur des poursuites, il s’agirait de la plus grosse affaire de ce genre jamais vue aux États-Unis, selon le Wall Street Journal qui révèle l’information.
Les enquêteurs cherchent à savoir si des réseaux ont pu s’échanger des informations non publiques et en tirer bénéfice sur les marchés. Typiquement, ce genre de comportement, appelé délit d’initié, consiste à tirer avantage d’une information non connue par le reste du marché pour précéder la tendance et en tirer un maximum de profit. Ce délit est sévèrement condamné par la loi.
Dans le cadre de leur enquête, les autorités examinent «si des informations non publiques ont été transmises par des analystes indépendants et des consultants qui travaillent pour des sociétés qui fournissent des services de «réseaux d’experts» à des fonds d’investissement», explique le Wall Street Journal. Les autorités auraient envoyé des demandes d’information à plus d’une trentaine d’investisseurs.
Ces dernières années, ces sociétés se sont fortement développé aux États-Unis. Elles louent les services d’actuels ou anciens employés pour conseiller les investisseurs lors de conférences téléphoniques.
Les enquêteurs ont également en ligne de mire Goldman Sachs. La banque a été mise en cause à de multiples reprises ces derniers mois, par exemple pour son rôle dans la crise grecque. La SEC (Security and Exchange Commission) se demande si des banquiers d’affaires de l’établissement n’auraient pas laissé filtrer des informations concernant les opérations qu’ils géraient, comme des fusions dans le secteur de la santé.
Les délits d’initiés sont devenus une «priorité de premier ordre» pour la procureur de New York, Preet Bharara. Dans un discours donné en octobre, rappelle le Wall Street Journal, elle avait déclaré que «le délit d’initié est un problème rampant à Wall Street et pourrait même bien être en augmentation». »
http://www.lefigaro.fr/bourse/2010/11/20/04013-20101120ARTFIG00359-enquete-geante-a-wall-street-sur-des-delits-d-inities.php
plus les fractures, les écarts, sont grands au sein d’un pays et des pays entre eux, pour ça, que ça tienne des cercles s’approprient les remparts de dominance, la technique et l’entre soi, que le secret de l’affairement bankster n’est que figure à opposer à l’information publique (que les gens s’amusent à gagner des millions et que nous soyons champions de quoi n’importe), que le secret encore pour se garder affiche des mots d’ordre de la transparence comme joujou moral qu’on recevra déjà nommée l’honnêteté. les délits d’initiés sont desserts top en night club privé.
la séparation, la peur, dissimulant sa corruption, incite à se protéger, à s’initier, à se séparer plus loin encore, dans sa bulle bunker.Notre souverain pontif est-il un initié ? le préservatif « n’est pas la façon à proprement parler de venir à bout du mal de l’infection du VIH. Cela doit réellement se produire dans l’humanisation de la sexualité ». l’humanisation on en a pas fini: les militaires US initiés ou pas : http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/11/19/feu-vert-du-congres-americain-a-une-gigantesque-vente-d-armes-a-l-arabie-saoudite_1442577_3222.html
Fallait-il que vos illusions soient grasses pour qu’il vous en reste autant…