La montée des personnalités
La tentation des tyrans
Napoléon
La propriété privée
La solidarité obligée
*Godot est mort !*
La montée des personnalités
La tentation des tyrans
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(suite) (« À tout seigneur tout honneur ») PJ : « il n’est pas exclu du tout que je me retrouve dans la…
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Je m’attends à des progrès concrets et utiles, comme un traducteur en temps réel vocal dans un premier temps par…
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362 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 19 NOVEMBRE 2010”
abyssus abyssum invocat
http://en.wikipedia.org/wiki/Dominique_Strauss-Kahn
Regardez la 1ere ligne du paragraphe « Political career timeline »
@ Sylvain
Concernant DSH, la mention à laquelle vous faites référence (Wikipedia version anglaise), est absente dans la version francophone… Etonnant ?
Aurait-il bientot des véléités électorales ?
Bonjour Paul!
J’appelle à la formation d’un conseil de la résistance à la tyrannie financière. Evidemment ne sont pas invités tous ceux qui participent de près ou de loin à cette dictature financière qui nous mène à l’autodestruction en tant qu’espèce. Cela reviendrait à inviter dans le temps del collabos et des nazis dans le conseil de la résistance. Voyez vous? Ne soyez pas trop obsédé pas le consensus, parfois il n’est pas réalisable.
« Cela allait très vite à cette époque, trois mois entre la mort de Danton et celle de Robespierre »
Alors, comment obtenir aujourd’hui un « consensus » dans l’instantanéité du réseau qui caractérise notre temps?
Nous sommes à l’ère du constat en temps réel-différé du fait accompli . Des révolutionnaires à 360° nous a expliqué la Reine Christine……
C’est LA nouvelle « convention » pour nos antiquaires du faux-bourg Saint-Antoine.
La « résistance » n’est qu’un vulgaire composant du réseau électrique.
Cette révolution est CYBERNETIQUE, voilà pourquoi elle échappe à l’entendement individuel et aux velléités de résistances isolées.
La cybernétique est un outil au service de qui ?
J’aimerais tant connaitre le point de vue de Paul Jorion et de ses contributeurs sur ce sujet que j’ai abordé plusieurs fois sans grand succès …….
@ Pierre
Je vous suivrais bien aussi .. mais avec mon Stiegler dans la poche.
Il me semble que l’on peut distinguer la fraction d’information « qui donnent prise sur le réel » dans la série d’informations « disponibles ». Cette prise sur le réel dépend à son tour d’où l’on en est sur l’échelle pulsion/sublimation.
Sarko a une prise pulsionnelle sur le réel, Robespierre et De Gaulle plus sublimante. ou Védrine et Rocard pour prendre des vivants.
L’artisan est défini par Sennett (dans « Ce que fait la main », un régal) comme ni l’un ni l’autre, car il se fixe sa perception de la perfection avec son objet d’intérêt, il échappe aux rapports sociaux dans la technique, en partie, au moins en tant que génératrice de son propre respect.
Dans ce cadre, la cynerbétique nous a tous rapporché du « COS » Cognitive Overflow Syndrom. On n’a pas bcp plus d’info qui donnent prise sur le réel, on en a juste beaucoup et une vague satisfaction toujours trop rapide à les trier. Mais vous en faites quelques chose, à part de vous en servir pour trier d’autres infos d’autres médias ?
Je crois qu’il y avait surtout rupture à cause de la brisure de certains tabous en 1789-1799, on pouvait d’un seul coup se rendre compte qu’on avait une énorme prise sur le réel, du moins le croyait-on avant de se rendre compte de ce que l’Ancien Régime tenait comme « ciment social » malgré tout, qu’on a malaxé et jeté un peu vite, c’est bien normal dans ces cas là; loin de moi l’idée que l’Ancien Régime et sa servitude en valait la peine.
L’équivalent aujourd’hui serait de se rendre compte qu’on peut par une espèce de vote choisir la politique des banques par exemple, ces seigneuries modernes dont les prébendes se comptent en yacht supplémentaires pour un nombre déduits d’hypercapitalistes
(ce serait le cas dans une belle démocratie qui les nationaliserait et où M. Le Député viendrait vous demander votre avis « et on fait quoi avec maintenant ? »)
Mais c’est un bel enseignement de « pharmacologie » (vocable Stieglerien et grec) que le rôle de la technique (cybernétique) dans le présent cas.
Permettre la création d’instruments financiers et d’immédiateté d’options à tout-va, ainsi que Tweeter & Facebook pour amuser la galerie, mais ne pas mélanger les réseaux des serviettes et ceux des torchons malgré le noyau Internet qui le permettrait : constituer une communauté Internet capable de gérer les placements (utiles !) d’un capital bancaire pourrait occuper mes soirées mieux que les amuseurs de service. Et l’on pourrait brasser le vrai truc, pas les fifrelins de bonne conscience et de bienfaisance…
Dans ce cadre, Ars industrialis et aussi Fing par exemple sont des débuts à ne pas négliger…
IL a même du y avoir 3% de gens qui ont cru qu’au Modem, on pourrait penser à une politique vaguement visionnaire dans ce sens !
Bon courage
J’aimerais tant connaitre le point de vue de Paul Jorion et de ses contributeurs sur les implications de l’usage de cet outil que j’ai abordé plusieurs fois sans grand succès ……. Quand, il y a encore peu de temps mes propos sur le sujet n’étaient pas modérés sans autre forme de procès.
La cybernétique est un nouveau sujet tabou ? Anella serait mauvaise fille et son « intelligence » artificieuse? Je demandais simplement l’avis et la critique éclairante des spécialistes face à mes possibles phantasmes.
Pardonnez moi, mais vous ne faite que les cultiver par votre silence persistant et votre couperet sans ‘attendus ».
@ PIERRE
M’est venu l’idée que le futur le plus cybernétique que je puisse envisager
serait l’abandon du langage (abandon borgessien dans les bibliothèques, les Grandes surtout) au profit d’un hybride musique-langage, car la musique a une capacité de rassembler des gens divers supérieure au langage parlé tout en gardant in fine des communautés qui forment des « milieux associés » (même la techno, si si), donc sans tout uniformiser sur son passage.
C’est la poussé actuelle des twitter et facebook, des Kinect et des Wii, qui va favoriser, si on l’extrapole sur 200 ans, la transformation du langage lui-même, son appauvrissement vers des versions improbables, qui naitront entre Chine et Indes, et qui seront des « musilangues » , d’abord des pidgin twitteriens avant de connaitre un nouveau futur prospère, voire même devenir un bon outil pour la « vie de l’esprit »… (Paul Valéry ?)
Merci pour le feedback Timiota .
Vous chantiez , vous m’en voyez fort aise, et bien dansez maintenant !
Norbert Wiener a mis les boucles en musique mais sans grand succès ici…….
Votre très fine observation concernant la montée des personnalités m’a tout de suite fait souvenir ce que nous disait J.P. Deconchy, à propos de l’URSS, en 1989 : Vous voyez, ils parlent maintenant, les généraux, les officiels.
En 1989 c’était une bonne nouvelle que des gens qui habituellement ne s’exprimaient pas le fassent. C’était le signe que la belle unanimité du système soviétique se délitait.
A propos de la montée des personnalités, aujourd’hui, mon sentiment est ambivalent.
C’est une bonne chose parce que d’une certaine manière — à la faveur ou à cause de la crise — est mis fin à l’opacité jusqu’ici à toutes épreuves d’institutions non démocratiques comme la Fed ou la BCE.
Le principe de la démocratie n’est-il pas d’assumer les divergences et donc de les exposer dans un premier temps, avant de prendre les décisions ?
C’est une mauvaise chose si l’exposé en place publique des divergences est prétexte pour des coups de force …
@ Pierre-Yves D.
Question que soulignait fort bien Rancière dans la Mésentente :
«Est démocratique, une société qui se reconnaît divisée, c’est-à-dire traversée par des contradictions d’intérêt et qui se fixe comme modalité, d’associer à parts égales, chaque citoyen dans l’expression de ces contradictions, l’analyse de ces contradictions et la mise en délibération de ces contradictions, en vu d’arriver à un arbitrage».
C’est de Paul Ricoeur (merci au spectacle de Franck Lepage de m’avoir fait connaître cette définition).
Tout y est: reconnaissance des opinions divergentes, égalité, libre expression des opinions, arbitrage.
@ Moi
Excellente définition de Paul Ricoeur !
Du coup – comme je suis allée voir qui était ce Franck Lepage -, je colle la suite :
Martine, il vous faut voir la vidéo du spectacle. Un bijou de drôlerie et d’intelligence.
http://www.scoplepave.org/conf_incul_1_vid.php
@ Moi
Je viens de prendre le temps de regarder la vidéo.
Je fais court : j’a–dore. Merci pour cette découverte.
Vous marrez pas : moi aussi, avant je bossais dans l’Art contemporain…
Deux choses que je souhaite noter dans votre intervention:
1-pourquoi prôner l’unanimité, le consensus? Il est clair que la lutte des classes existe -et que la classe dominante l’a gagné pour l’instant- et qu’elle va sans doute reprendre, imposant d’ailleurs un peu ce que vous évoquez, une sorte de Cons. Nat de la Résistance.
2-Parler de soi. C’est blâmable, dites-vous.
Mais il y a tout de même me semble-t-il une façon d’aborder l’histoire personnelle de quelqu’un qui peut être intéressante, nécessaire même pour la clarté et l’honnêteté d’un discours, pour le mettre en perspective : Celle qui va même jusqu’à des fragments d’analyse, justifiant de les dévoiler publiquement, en acceptant de : Quand ces fragments peuvent rendre compte, expliquer l’angle de vue d’un travail, d’une analyse qui se prétend non formatée, mais accepte de se reconnaître comme subjective.
Ainsi de vos analyses : Pourquoi , comment est venue cette trajectoire personnelle?
@ Monsieur Jorion,
Votre discours est bien dit et surtout bien pensé. Merci.
Mais si la désaffection pour les institutions est là, ce n’est pas un hasard, et ce sont bien des personnes, ou personnalités, qui l’ont voulu en manipulant et privatisant ces mêmes institutions : nous avons donc là, comme toujours dans l’histoire, un juste retour de bâton : attention à qui prendra les coups, éviter Guignol !
Bien cordialement,
Vous parlez du CNR, consensus… Il y a aussi la Déclaration de Philadelphie (OIT)
« En 1944, la Conférence internationale du travail, réunie à Philadelphie, aux Etats-Unis, a adopté une déclaration qui redéfinit les buts et objectifs de l’Organisation internationale du travail (OIT) en énonçant notamment les principes suivants :
le travail n’est pas une marchandise,
la liberté d’expression et d’association est une condition indispensable d’un progrès continu,
la pauvreté, où qu’elle existe, constitue un danger pour la prospérité de tous,
tous les êtres humains, quels que soient leur race, leur croyance ou leur sexe, ont le droit de poursuivre leur progrès matériel et leur développement spirituel dans la liberté et la dignité, dans la sécurité économique et avec des chances égales.
Cette déclaration, adoptée le 10 mai 1944, à l’unanimité, par les représentants (délégués des gouvernements, des employeurs et des salariés) s’adresse « à tous les humains » et « insiste sur leur dignité. Elle consacre la reconnaissance à l’échelle internationale de l’importance des questions économiques et sociales, et du fait qu’elles sont indissociables des autres aspects des questions internationales » [La Conquête mondiale des droits de l’homme, Le Cherche-Midi et Unesco, 1998] »
Voir aussi L’esprit de Philadelphie : La justice sociale face au marché total, Alain Supiot
C est bien
Et que fait ce O I T de concret ?
A quoi serve ces jolis principes ?
« Le travail n’est pas une marchandise » (!!)
C’est drôle : je me suis vraiment senti mal le jour où l’entreprise où je travaillais a débaptisé le Service du Personnel par « gestion des ressources humaines » !
Par ailleurs, fujisan, ne pensez vous pas que des textes comme celui que vous évoquez ne sont possibles (surtout à l’unanimité) qu’au sortir de grands événements (dramatiques) qui font que l’on souhaite ne plus jamais avoir à les revivre. Le fameux « jamais plus ça » … qui ne dure malheureusement jamais très longtemps.
C’est toute la différence entre la théorie et la pratique 🙁
Hole,
« Le travail n’est pas une marchandise » (!!)
C’est drôle : je me suis vraiment senti mal le jour où l’entreprise où je travaillais a débaptisé le Service du Personnel par « gestion des ressources humaines » !
Et si le travail est considéré comme une marchandise.
C’est comme en informatique: vous avez l’input marchandise et l’output produit et au milieux, il y a le processing, les hommes.
J’ai également fait la même constatation dans un article.
Sorry, l‘adresse a changé
@ L’enfoiré : Merci pour le lien. C’est tout à fait ça.
Et puis non ! C’est encore pire : avec de tels intitulés, on vous fait carrément savoir que c’est le travailleur qui est une marchandise. Pas moins…. mais pas plus non plus.
Craintes de panique bancaire en Irlande.
L’Irlande est en proie à des craintes de panique bancaire. Patrick Honohan, le gouverneur de la Banque centrale d’Irlande, a reconnu jeudi que son institution avait dû seconder la Banque centrale européenne (BCE) pour alimenter en liquidités les banques irlandaises parce qu’elles avaient subi des retraits de la part de leur clientèle d’entreprise échaudée.
Les investisseurs s’inquiétant de la solidité financière de ces banques et des possibles pertes qui seront imposées à leurs détenteurs d’obligations, les établissements irlandais peinent à se refinancer par la voie normale des marchés. Plusieurs opérateurs rapportent que le marché interbancaire leur est en particulier fermé.
Parallèlement, la crainte que les particuliers commencent eux aussi à retirer leur argent est telle que le Premier ministre irlandais, Brian Cowen, a commencé jeudi son allocution au Parlement en réaffirmant que ces dépôts étaient garantis et que cette garantie avait été étendue jusqu’à fin 2011.
Les Echos
Bien vu Paul ! L’étau se resserre, loin de l’avis des peuples.
Il est ou robespierre pour les petites et moyennes entreprises ?.
Il est là : http://www.pauljorion.com/blog/?p=12782
et là : http://www.pauljorion.com/blog/?p=17210
Merci pour ces deux liens Valérie, je découvre…
Bonjour à toutes et tous.
Je réagis à votre réflexion sur la « montée » des personnalités au détriment des institutions. Ce thème m’interpelle depuis fort longtemps et m’étais déjà interrogé lors de récentes campagnes électorales, en France et ailleurs, notamment lors de la présidentielle de 2007, sur laquelle j’ai publié un billet sur Agoravox, dès février 2007.
(http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/question-d-attitude-19135)
Et je vous rejoins totalement dans vos craintes, M. Jorion, pour m’être moi même intéressé à certaines pages de l’histoire du monde, on retrouve aujourd’hui toutes les composantes des faits qui ont amené les heures sombres de notre passé.
Et tel que je l’ai constaté, par ailleurs, le phénomène de « quasi-fanatisme » émanant de certaines masses à l’endroit d’un personnage en particulier ne peut que favoriser la réapparition de la tyrannie ou la dictature…
En tout cas, merci d’honorer ce rendez vous hebdomadaire et nous faire part de vos réflexions… Bien à vous. Philippe
Franchement, votre message est politique, il ne vaut rien, la meme propagande circulait de l’autre cote quand Mitterrand etait au pouvoir, relisez vous et pensez a mai 81, la meme merde.
beaufou, je suis assez étonné de votre jugement…
Dans ma réflexion, je ne fais que mettre en exergue un constat sur des phénomènes qu’on banalise et dont le seul rapport à la politique est que, justement, ces comportements ne devraient pas en être une composante…
D’autre part, votre mention à 1981 me semble purement démagogique car faut il être de parfaite mauvaise foi pour ne pas reconnaître qu’entre les deux types de campagnes, que séparent 21 années, il n’y a pas eu une lamentable évolution comportementale des masses… Ou alors, argumentez en proposant un document d’époque relatant le même type de témoignages de dévotion que ceux offerts aux candidats de 2007 ? Et je serais dans ce cas le premier à me battre la coulpe et vous présenter des excuses… Faute de quoi, force est de considérer que c’est votre propre commentaire qui soit à assimiler à la matière fécale dont vous y faites état… Bien à vous – Philippe.
Il ne faut pas oublier que le CNR a pu prende des décision importantes à un moment où les differents lobbies d’avant guerre n’étaient pas encore reconstitués. Ce derniers n’ont pas pu faire pression, et empêcher ce qui faconne encore la France 70 ans après.
Plus je prend de la place dans une société plus je me conduit indirectement comme un tyran,
Toute personne dans une situation d’autorité incontestée, libre de toute critique, court le danger de devenir un tyran ! [Maria Montessori]
Ecraser l’innocent qui résiste, c’est un moyen que les tyrans emploient pour se faire place en mainte circonstance. [Johann Wolfgang von Goethe]
C’est toujours sur une démission collective que les tyrans fondent leur puissance. [Maurice Druon]
Quiconque n’a pas pitié des petits mérite d’éprouver la tyranie des grands. [M Saadi]
Quiconque va trouver un tyran devient son esclave, même s’il est venu libre. [Sophocle]
Toute révolution est commencée par des idéalistes, poursuivie par des démolisseurs et achevée par un tyran. [Louis Latzarus]
Les tyrans emprisonnent l’homme même en son for intérieur.[Stanislaw Jerzy Lec]
Quiconque est plus sévère que les lois est un tyran. [Vauvenargues]
Les tyrans s’éteindront comme des météores. [Victor Hugo]
Le succès d’un tyran est une défaite morale. [Hazrat Ali]
Il y a plusieurs formes de tyrannies possibles
La tyrannie médiatique est la plus visible
« Les défenseurs des libertés civiles et les rationalistes, toujours vigilants quand il s’agit de s’opposer à la tyrannie, ont échoué à prendre en compte l’appétit quasi illimité de l’homme pour le divertissement ».
Aldous Huxley – Retour au meilleur des mondes
@ Mr Jorion
Je vous invite très sincèrement à lire la biographie de Fouché par S.Zweig, un bien meilleur disciple de Machiavel que Robespierre le Fouché. Il a traversé la révolution et l’empire et en est ressorti plus riche, et surtout vivant.
Il se joue une pièce à Paris en ce moment, c’est un dialogue entre Talleyrand et Fouché se disputant l’avenir de la France, je vous invite (je connais « Fouché ») à venir la voir, il sera sans doute honoré par votre présence, vous avez mon mail.
Tout dépend si on a lu Machiavel ou si on s’en fait une image d’Epinal. En fait, Robespierre était un vrai disciple de Machiavel, Fouché était juste machiavélique.
Otto di Dacte @
Vous taisez le fait que Fouché, qui payait Josephine pour espionner Napoléon, a tristement fini sa vie de proscrit complètement ruiné . Fouché était craint pour son cabinet secret mais aussi il était méprisé unanimement.
Mauvais exemple, s’il en est un.
Fouché n’avait pas le don de Talleyrand, qui lui a eu une vie longue et somme toute heureuse.
oui fouché personnage très intéressant, à voir aussi: gilbert du motier de la fayette, une bouffée d’air parmis toute cette clique très parisienne. des gens qui survivent à un tel chaos ont forcément quelque-chose à raconter.
barras aussi, ‘le roi des pourris’ d’après bonaparte.
@ Otto di Dacte : quelqu’un ici même (peut-être vous) avait déjà évoqué ce livre et m’a incité à le lire et je l’en (vous) remercie.
Fascinant.
Fouché est une réussite absolue de l’adaptation au milieu, un super-prédateur au-delà de toute morale ou éthique.
Cette personnalité est vraiment d’une modernité absolue.
Le Fouché de Stefan Zweig est sans doute le bel exemple d’un artiste en matière de survie dans l’arène politique, mais il y en a d’autres, comme par exemple André Gromyko, ministre des affaires extérieures de la défunte Union soviétíque. Ce sont des techniciens du pouvoir utiles aux tyrans, qui, en se rendant indispensables, accompagnent la succession de régimes.
@ Otto di Dacte,
D’accord avec ALBIN : Fouché n’est pas au niveau de Talleyrand… une bille dans un jeu de quille, Talleyrand jouait au bowling. Fouché était beaucoup craint, haï et méprisé de même.
D’un point de vue strictement politique, Robespierre ne peut pas être placé dans la même cour : trop sincère, trop direct, pas assez politique même s’il a eu des velléités de l’être.
En fait, en matière de jeu politique, depuis Machiavel, je ne crois pas que l’on puisse trouver mieux que Talleyrand, en France du moins.
Cdt.,
Chine / banques : taux de réserves levé.
Pour la deuxième fois en deux semaines, la Banque populaire de Chine a annoncé vendredi qu’elle relevait d’un demi-point le coefficient des réserves obligatoires des banques, à compter du 29 novembre.
C’est la cinquième fois cette année que la banque centrale chinoise relève ce coefficient.
Cette annonce, à rapprocher de la hausse des taux du mois dernier, montre que les autorités chinoises sont soucieuses d’éponger les liquidités excédentaires circulant dans l’économie.
La perspective de voir Pékin remonter ses taux d’intérêt a été l’un des facteurs qui ont plombé le marché chinois ces derniers jours.
La Bourse de Shanghai a fini en hausse vendredi mais a perdu environ 3 % sur l’ensemble de la semaine en raison des craintes d’un tour de vis monétaire.
Le Figaro
– L’inflation en Chine a retrouvé son niveau record de septembre 2008 à + 4,4 % en octobre.
Hors alimentation, l’inflation n’a été que de 1,6%, et l’inflation des biens de consommation a atteint 5,0%.
– En matière de crédit, les banques chinoises ont fait pour 588 milliards de yuans (64,3 milliards d’euros) de nouveaux prêts en octobre, alors que 450 milliards de yuans étaient attendus en moyenne. Quant à la croissance de la masse monétaire M2, elle a atteint 19,3% sur un an, un plus haut de cinq mois.
– Les investissements en actifs fixes dans les zones urbaines ont augmenté de 24,4% sur les dix premiers mois de l’année par rapport à la même période de 2009.
Le relèvement cette semaine du coefficient des réserves obligatoires des banques, pour la quatrième fois cette année n’est qu’un nouveau pas de la politique de resserrement du crédit généralisé à venir en Chine : hausse des taux d’intérêts, appréciation du yuan. Les chinois n’arrivent plus à tenir l’inflation par les moyens classiques. le relèvement de 25 % des salaires de base cette année ne compense pourtant pas la perte de pouvoir d’achat des bas revenus sur les biens de consommation et surtout sur l’alimentation (+60% cette année…).
très sale temps sur l’empire du milieu !
Mais tout va bien d’après les agences de notation occidentales; Moody’s a rendu un avis positif sur la santé de l’économie chinoise en relevant jeudi sa note souveraine.
Cette note, qui était de A1, a été relevée d’un cran à Aa3, avec perspective positive. Les obligations chinoises avaient été relevées de A2 à A1 en novembre. « La réponse de la Chine à la crise de 2008 a été efficace », a déclaré dans un communiqué Tom Byrne, vice-président de Moody’ s.
Le baiser du serpent, voilà comment ça s’appelle ce genre de pratiques. « Continuez à investir sur la Chine ! » qu(ils disent. En omettant de dire qu’ils ne prennent absolument pas en compte l’endettement réel du gvt chinois qui n’a rien à voir avec le chiffre officiel si on le consolide avec l’endettement des collectivités locales garanties par l’Etat et qui ont constitué l’essentiel du plan de rel
N’y a-t-il pas un proverbe disant : « si tu ne peux mordre la main de ton ennemi, embrasse-la! »
ah non il me semble que c’est un proverbe arabe: ‘la main que tu ne peux briser, baise la, et demande à Dieu qu’il la brise’
ceci dit les arabes ne connaissaient pas la bombe à hydrogène (ni celle à neutron), ce qui ne rend pas faux le proverbe pour autant car comme tout le monde le sait Dieu est en chacun de Nous.
dans la même veine: aide toi et le ciel t’aidera…
Merci !
j’ai la mémoire qui flanche, j’me souviens plus trés bien …..
« le travail n’est pas une marchandise, » Fujisan citant je ne sais quelle discours…)
C’est incroyable cet idéalisme : si ce n’est pas une marchandise, pourquoi est-il payé ?
Au sujet du « modéré » Robespierre, demandez aux Babouvistes… La bourgeoisie s’est servie du « peuple » (prolétariat) quand cela était indispensable pour prendre et conserver leur pouvoir contre les aristos et le clergé, une fois installée, cette même bourgeoisie ( non pas de boutiquiers, non pas de « classe moyenne », -un anachronisme en 1790-, mais bourgeoisie de robe, avocat, tiens comme notre président et celui des USA, me semble-t-il), cette classe se retourne contre les « ouvriers du Faubourg », et généralement contre tous ceux qui menacent son pouvoir économique et politique. Guillotine pour les « partageux »…
Il n’y a pas d’entente possible, seul l’impossible advient.
Cessez de vous tourner vers le passé pour envisager des solutions futures : CNR, institutions, politiques, tout doit disparaître.
« Je me livre en aveugle au destin qui m’emporte »….
Pas de bol , le destin est manipulé .
Je préfère la liberté d’agir à la liberté de subir .
Mais il a pu y avoir des esclaves heureux .
a AMUTIO DENIS:
« CNR, institutions, politiques, tout doit disparaître. »
La grande rupture en somme.
« Cessez de vous tourner vers le passé pour envisager des solutions futures »
Ce serait un bon moyen de nous faire oublier qui a tenu de tels propos par le passé (plus ou moins éloigné)…
Sortir les citoyens de l’Histoire, existe t-il une solution plus radicale pour instaurer un totalitarisme larvé?
Vous m’excuserez, pour ma part je m’en tiendrai à ma première idée: Tirer les leçons de l’Histoire et fuir comme la peste les excités qui pensent partir la fleur au fusil, un pavé dans une main, l’autre levé, le poing serré, faire une révolution qui se terminera dans un bain de sang (pour le peuple) et par de nouveaux princes.
Robespierre avait 3 catégories d’adversaires: Les aristocrates (réactionnaires), la grande bourgeoisie (tyrannie de l’argent) et les enragés (ces révolutionnaires qui excitaient le peuple, usant de tous les amalgames … souvent corrompus par la grande bourgeoisie).
cordialement
Le travailleur, en tout cas, ne devrait pas être considéré comme une marchandise …les personnes humaines refusent de se laisser plus longtemps engager dans la marchandisation d’elles-même ( je vaux tant sur le marché du travail! ), recouvrant ainsi leur place de sujet pensant,
et non d’objet subissant.
ça rejoint la dignité, et la position de citoyen(ne) voulant prendre part à la vie de la Cité, et
refusant d’être le pion déplaçable, le kleenex jetable, ou le citron pressé d’un Pays transformé en Entreprise …donc non démocratique.
Père duchesne, t’es démasqué, foutre !
« le travail n’est pas une marchandise » n’est pas extrait d’un discours, mais de la Déclaration de Philadelphie qui a été adoptée à l’unanimité des représentants, y compris du patronat.
Alors, bien sûr, comme la Déclaration universelle des droits de l’homme, ce sont des principes trop souvent et facilement bafoués (l’interdiction de la torture n’a jamais empêché de torturer, y compris à Guantanamo) mais au moins, cela offre une arme.
AMUTIO DENIS dixit =) je rends à César …..
Quoique qq couplets du Père Duchène restent d’actualité …pas tous, à mon avis, mais ce n’est que mon avis …
Mes compliments pour votre temps qu’il fait, Paul Jorion avec les dangers et la néscessité de rester observateur et acteur lucide.
Un tentation de remarque:
L’hiérarchie et consensus.
Il y a un communication souvent non exprimé dans les même niveau de pouvoir.
Le pouvoir quelque part a besoin d’éviter le chaos dans la société et quelque part c’est cent pourcent justifié.
Quelque part vous êtes un anarchist, que j’utilise dans un sens constructive, qui met en cause l’actuel status quo de la hiérachie de la société.
Vu du pouvoir dans une sens primair vous (nous) êtes un danger pour l’actuel équilibrium.
Cette réaction est instinctive et primaire à l’homme à n’importe quel niveau de la société c’est: danger quelqu’un veut foutre la bordelle dans ma (notre) acquis.
Pour cette raison changement/transformation personel et dans la société est très difficile à créé et à faire.
Un de nos challenges peut être, c’est de créé l’espace et des cadres ou nous pouvons dépasser façon parler cette/notre réaction primair?
Peut être utile?
ps C’était que j’ai entendu fin l’année dernier quand vous parlé avec colombani et casanova si je me rappel bien?
J’ai retrouvé le lien: http://www.pauljorion.com/blog/?p=6023
Correction du lien
Petit point de détail, le pape est élu à la majorité des deux tiers.
J’ai imposé la majorité des 2/3 à un groupe de scientifiques. 26, soit pas une multitude.
La majorité des décisions se sont retrouvées bloquées par la minorité..
Je ne connais bien sûr pas le fonctionnement de l’élection du Pape, mais les jeux de pouvoir doivent être intéressants à décortiquer.
J’espérai avoir une vue plus optimiste de ce phénomène, mais un article vient compléter vos propos :
http://www.marianne2.fr/Pourquoi-Sarkozy-et-Berlusconi-survivent-a-leurs-erreurs_a199795.html
Et sans vouloir faire de parallèles entre les gouvernements de droite actuelle et le sujet, ne me dites pas que nous avons oublié les effets du fascisme en Europe…
je me suis fait le même parallèle en écoutant Paul Jorion, aprés avoir lu cette article.
Mais je n’irai pas toute suite au fascisme, mais c’est à cause de ma définition de la droite et la gauche (un truc que j’ai du définir à 10 ans puisque mes parents n’arrivaient pas à me l’expliquer), la droite c’est croire qu’un homme change le monde (Napoléon, etc.. ), la gauche c’est croire que les idées changent le monde (congé payé, retraite), naturellement la droite à un avantage c’est simple, pour la gauche c’est plus compliqué si elle ne porte pas des idées cohérentes, or le libre échange a tué les usines et même si la droite est d’accord, on revient vite au réflexe simple qu’un homme peu changer le monde, par manque d’idée cohérente en face, mais effectivement si cela perdure, le fascisme est un potentiel (enfin on en est pas là, surtout avec internet)
Excuse-moi, yvan, mais l’article n’est pas terrible. Que dit-il en substance sinon que la droite est culturellement dominante ? Mais je n’y trouve pas l’ombre d’un début d’une amorce d’explication…
crapaud rouge (si une princesse t’embrasse tu deviens un prince démocrate, excuse moi il est tard et ce n’est pas mon avis que tu demandes)
L’article n’est pas intéressant, mais il s’inscrit dans une tendance de fond au niveau de l’Europe, l’austérité est de mise, y à rien après la social démocratie, hormis des couleurs vertes et rouges qui sont intéressante mais pas encore prête, l’article ne reflète que la tendance d’une droite dur contre l’absentéisme et le parallèle avec le manque d’institution de bon aloi.
Je pense que l’auteur de l’article de Marianne s’inspire un peu sans le dire de
Raffaele Simone (Le Monstre Doux).
Simone, pour sa part, cite beaucoup Tocqueville qui dans une anticipation pas la plus citée
(mais elle a du l’être sur ce blog, je crois), parle d’un avenir de la démocratie qui serait une prise en charge molle le ludique de tout un chacun, en caricaturant à peine.
Sans dure servitude, puis-je être un vrai révolté ?
Le seul truc intéressant de l’article, c’est qu’il parle de domination culturelle, pas seulement politique. Mais il perd son temps à montrer qu’il ne faut pas se fier aux apparences, que les divisions et conflits au sein de la droite ne sont pas des signes de faiblesse. Pour justifier ou renforcer sa thèse, il aurait mieux fait de caractériser un peu mieux en quoi cette domination est « culturelle » car, à ce niveau, il y a de fortes chances pour qu’elle soit effectivement plus durable qu’une simple domination politique.
@ Génissel Samuel : Dans le sujet de Paul Jorion, il fait état de « tyrannie » et « dictature » sont très différents du « fascisme »…
Le fascisme, bien qu’il entende la notion d’autorité absolue suprême n’induit pas forcément que le tenant du pouvoir soit un dictateur ou tyran…
Pour faire court, et sur le fond, le fascisme est un mode de gouvernance où l’appareil d’état (et non l’homme d’état) détient touts les pouvoirs et ne tolère aucune notion de libéralisme (pourrait ont l’apparenter avec un certaine forme de communisme ?)
La dictature est le contraire, c’est la toute puissance d’un seul homme au travers de l’autocratie, totalitarisme, despotisme qu’on pourrait plus apparenter à la monarchie…
Cela fait il une grande différence quand le fascisme est placé sous autorité d’un tyran ? je n’en sais rien…
Philippe.
La seule différence est celle qui existe entre un monopole et un oligopole… Bien mince.
Philippe MEONI, je le referais plus
Merci Mr Jorion, cette analyse de la montée des personnalités est très très pertinente.
Pour apporter de l’eau au moulin, on peut penser à ce philosophe Italien du 18eme, Giambattista Vico.
Vico propose une théorie cyclique (« corsi et ricorsi ») de l’histoire selon laquelle les sociétés humaines progressent à travers une série de phases allant de la barbarie à la civilisation pour retourner à la barbarie.
* La première phase, l’« âge des dieux » est celle de l’émergence de la religion, de la famille et d’autres institutions de base ;
* la deuxième phase, l’« âge des héros » : le peuple est maintenu sous le joug d’une classe dominante de nobles ;
* la troisième phase, l’« âge des hommes » : le peuple s’insurge et conquiert l’égalité, processus qui marque cependant le début de la désintégration de la société.
(la source:wikipedia certe mais cela résume très bien son approche)
Voilà, la question est donc: entrons nous dans l’âge des hommes ??? cela y ressemble beaucoup…
nous sommes sur le point d’en sortir…
Pour Kojève, la « sortie », c’était l’âge de l’homme à nouveauanimal. La vraie fin de l’Histoire.
« Note 1 / page 434 (1946)
…. La disparition de l’Homme à la fin de l’Histoire n’est donc pas une catastrophe cosmique : le Monde naturel reste ce qu’il est de toute éternité.
….Et ce n’est donc pas non plus une catastrophe biologique. l’Homme reste en vie en tant qu’animal qui est en accord avec la Nature ou l’Être donné. Ce qui disparaît, c’est l’Homme proprement dit, c’est-à-dire l’Action négatrice du donné et l’Erreur, ou en général le Sujet opposé à l’Objet. En fait, la fin du Temps humain ou de l’Histoire, c’est-à-dire l’anéantissement définitif de l’Homme proprement dit ou de l’Individu libre et historique, signifie tout simplement la cessation de l’Action au sens fort du terme. Ce qui veut dire pratiquement : – la disparition des guerres et des révolutions sanglantes. Et encore la disparition de la Philosophie; car l’Homme ne changeant plus essentiellement lui-même, il n’y a plus de raison de changer les principes (vrais) qui sont à la base de sa connaissance du Monde et de soi. Mais tout le reste peut se maintenir indéfiniment ; l’art, l’amour, le jeu, etc., etc. ; bref, tout ce qui rend l’Homme heureux. – Rappelons que ce thème hégélien, parmi beaucoup d’autres, a été repris par Marx. L’Histoire proprement dite, où les hommes (les « classes « ) luttent entre eux pour la reconnaissance et luttent contre la Nature par le travail, s’appelle chez Marx « Royaume de la nécessité » (Reich der Notwendigkeit) ; au-delà (jenseits) est situé le « Royaume de la liberté » (Reich der Freiheit), où les hommes (se reconnaissant mutuellement sans réserves), ne luttent plus et travaillent le moins possible (la Nature tant définitivement domptée, c’est-à-dire harmonisée avec l’Homme). Cf. Le Capital, Livre III, Chapitre 48, fin du 2e alinéa du III.
Note de la Seconde Édition / page 436 (1947)
….Le texte de cette Note (1 de la p. 434) est ambigu, pour ne pas dire contradictoire. Si l’on admet » la disparition de l’Homme à la fin de l’Histoire », si l’on affirme que » l’Homme reste en vie en tant qu’animal « , en précisant que » ce qui disparaît, c’est l’Homme proprement dit « , on ne peut pas dire que » tout le reste peut se maintenir indéfiniment : l’art, l’amour, le jeu, etc… « . Si l’Homme re-devient un animal, ses arts, ses amours et ses jeux doivent eux-aussi re-devenir purement » naturels « . Il faudrait donc admettre, qu’après la fin de l’Histoire, les hommes construiraient leurs édifices et leurs ouvrages d’art comme les oiseaux construisent leurs nids et les araignées tissent leurs toiles, exécuteraient des concerts musicaux à l’instar des grenouilles et des cigales, joueraient comme jouent les jeunes animaux et s’adonneraient à l’amour comme le font les bêtes adultes. Mais on ne peut pas dire alors que tout ceci » rend l’Homme heureux ». Il faudrait dire que les animaux post-historiques de l’espèce Homo sapiens (qui vivront dans l’abondance et en pleine sécurité) seront contents en fonction de leur comportement artistique, érotique et ludique, vu que, par définition, ils s’en contenteront. Mais il y a plus. » L’anéantissement définitif de l’Homme proprement dit » signifie aussi la disparition définitive du Discours (Logos) humain au sens propre. Les animaux de l’espèce Homo sapiens réagiraient par des réflexes conditionnés à des signaux sonores ou mimiques et leurs soi-disant » discours » seraient ainsi semblables au prétendu » langage » des abeilles. Ce qui disparaîtrait alors, ce n’est pas seulement la Philosophie ou la recherche de la Sagesse discursive, mais encore cette Sagesse elle-même. Car il n’y aurait plus, chez ces animaux post-historiques, de » connaissance [discursive] du Monde et de soi « .
….A l’époque où j’ai rédigé la Note ci-dessus (1946), le retour de l’Homme à l’animalité ne me paraissait pas impensable en tant que perspective d’avenir (d’ailleurs plus ou moins proche). Mais j’ai compris peu après (1948) que la fin hégélo-marxiste de l’Histoire étant non pas encore à venir, mais d’ores et déjà un présent. En observant ce qui se passait autour de moi et en réfléchissant à ce qui s’est passé dans le monde après la bataille d’Iéna, j’ai compris que Hegel avait raison de voir en celle-ci la fin de l’Histoire proprement dite. Dans et par cette bataille, l’avant-garde de l’humanité a virtuellement atteint le terme et le but, c’est-à-dire la fin de l’évolution historique de l’Homme. Ce qui s’est produit depuis ne fut qu’une extension dans l’espace de la puissance révolutionnaire universelle actualisée en France par Robespierre-Napoléon. Du point de vue authentiquement historique, les deux guerres mondiales avec leur cortège de petites et grandes révolutions n’ont eu pour effet que d’aligner sur les positions historiques européennes (réelles ou virtuelles) les plus avancées, les civilisations retardataires des provinces périphériques. Si la soviètisation de la Russie et la communisation de la Chine sont plus et autre chose encore que la démocratisation de l’Allemagne Impériale (par le truchement de l’hitlérisme) ou l’accession du Togo à l’indépendance, voire l’auto-détermination des Papous, c’est uniquement parce que l’actualisation sino-soviétique du bonapartisme robespierrien oblige l’Europe post-napoléonienne à accélérer l’élimination des nombreuses séquelles plus ou moins anachroniques de son passé pré-révolutionnaire. D’ores et déjà, ce processus d’élimination est d’ailleurs plus avancé dans les prolongements nord-américains de l’Europe qu’en Europe elle-même. On peut même dire que, d’un certain point de vue, les Etats-Unis ont déjà atteint le stade final du » communisme » marxiste, vu que, pratiquement, tous les membres d’une » société sans classes » peuvent s’y approprier dès maintenant tout ce que bon leur semble, sans pour autant travailler plus que leur coeur ne le leur dit.
….Or, plusieurs voyages comparatifs effectués (entre 1948 et 1958) aux Etats-Unis en et U.R.S.S. m’ont donné l’impression que si les Américains font figure de sino-soviétiques enrichis, c’est parce que les Russes et les Chinois ne sont que des Américains encore pauvres, d’ailleurs en voie de rapide enrichissement. J’ai été porté à en conclure que l’American way of life était le genre de vie propre à la période post-historique, la présence actuelle des Etats-Unis dans le Monde préfigurant le futur « éternel présent » de l’humanité tout entière. Ainsi, le retour de l’Homme à l’animalité apparaissait non plus comme une possibilité encore à venir, mais comme une certitude déjà présente.
….C’est à la suite d’un récent voyage au Japon (1959) que j’ai radicalement changé d’avis sur ce point. J’ai pu y observer une Société qui est unique en son genre, parce qu’elle est seule à avoir fait une expérience presque trois fois séculaire de vie en période de » fin d’Histoire « , c’est-à-dire en l’absence de toute guerre civile ou extérieure (à la suite de la liquidation du « féodalisme » par le roturier Hideyoshi et de l’isolement artificiel du pays conçu et réalisé par son noble successeur Yiyeasu). Or, l’existence des Japonais nobles, qui cessèrent de risquer leur vie (même en duel) sans pour autant commencer à travailler, ne fut rien moins qu’animale.
….La civilisation japonaise » post-historique » s’est engagée dans des voies diamétralement opposées à la » voie américaine « . Sans doute, n’y a-t-il plus eu au Japon de Religion, de Morale, ni de Politique au sens » européen ou » historique » de ces mots. Mais le Snobisme à l’état pur y créa des disciplines négatrices du donné » naturel « ou » animal » qui dépassèrent de loin, en efficacité, celles qui naissaient, au Japon ou ailleurs, de l’Action » historique « , c’est-à-dire des Luttes guerrières et révolutionnaires ou du Travail forcé. Certes, les sommets (nulle part égalés) du snobisme spécifiquement japonais que sont le Théâtre Nô, la cérémonie du thé et l’art des bouquets de fleurs furent et restent encore l’apanage exclusif des gens nobles et riches. Mais, en dépit des inégalités économiques et sociales persistantes, tous les Japonais sans exception sont actuellement en état de vivre en fonction de valeurs totalement formalisées, c’est-à-dire complètement vidées de tout contenu » humain » au sens d’ » historique « . Ainsi, à la limite, tout Japonais est en principe capable de procéder, par pur snobisme, à un suicide parfaitement » gratuit » (la classique épée du samouraï pouvant être remplacée par un avion ou une torpille), qui n’a rien à voir avec le risque de la vie dans une Lutte menée en fonction de valeurs « historiques » à contenu social ou politique. Ce qui semble permettre de croire que l’interaction récemment amorcée entre le Japon et le Monde occidental aboutira en fin de compte non pas à une rebarbarisation des Japonais, mais à une « japonisation » des Occidentaux (les Russes y compris).
….Or vu qu’aucun animal ne peut être snob, toute période post-historique « japonisée » serait spécifiquement humaine. Il n’y aurait donc pas d’ » anéantissement définitif de l’Homme proprement dit « , tant qu’il y aurait des animaux de l’espèce Homo sapiens pouvant servir de support » naturel » à ce qu’il y a d’humain chez les hommes. Mais, comme je le disais dans la Note ci-dessus, un » animal qui est en accord avec la Nature ou l’Être-donné » est un être vivant qui n’a rien d’humain. Pour rester humain, l’Homme doit rester un » Sujet opposé à l’Objet « , même si disparaissent » l’Action négatrice du donné et l’Erreur ». Ce qui veut dire que tout an parlant désormais d’une façon adéquate de tout ce qui lui est donné, l’Homme post-hlstorique doit continuer à détacher les » formes » de leurs » contenus « , en le faisant non plus pour trans-former activement ces derniers, mais afin de s’opposer soi-même comme une » forme » pure à lui-même et aux autres, pris an tant que n’importe quels « contenus « .
Alexandre Kojève » LA FIN DE L’HISTOIRE »
Notes dans « Introduction à la Lecture de Hegel » (1960 ?)
C’était juste pour donner un reflet un peu fidèle à son auteur lui-même de sa vision générale de l’humanité et de son Histoire au moment où Kojève était l’inspirateur philosophique, mais aussi l’artisan (déterminant ? ) aussi bien de l’UE que des accords du GATT…
(L homme…un animal…)
» Zatoichi » !!! …. le samouraï …Katsu et hirata .
Faudra t il que batman et robin gardent la porte…du cine-ma?Haïti. Aussi…choléra!
Les acteurs sont unanimes… Sur la radio…on parle du noyau de la Terre.D ici au Royaume il n a qu un pas .
L Homme est un être providentiel? Robespierre ou robin prince des bois? A chacun ses goûts?Il faudra construire des laboratoires!?
Langue des « bois »….langue des rois?
« chacun cherche son chat »? Karachi !!!?????
Et la morale dans tout chat?
Il fumait quoi Kojève?
Des Hegel-maïs
(réf aux gitanes maïs, pour les d’jeunes)
Ca ne rendra pas forcément plus clair ,mais ça aura au moins le mérite de suivre un peu le « film »….
« Zatoichi »de Takeshi kitano :
http://www.youtube.com/watch?v=0KhXYkJthSg&feature=youtube_gdata_player
« chacun un cherche son chat »de C.Klapisch:
http://www.youtube.com/watch?v=roBztvQa2DM&feature=youtube_gdata_player
Ca m apprendra aussi….de m interesser a Turing …. Blanche neige ….la révolution cinématographique .
Ca finit par fumer!
Mais c est bien chirac qui voulait qu on mange des pommes ?
5ème plan de rigueur en Grèce….et moins ça marche plus ils continuent….
manifestation et grève générale le 15/12 public/privé cette fois.
Greece pledges more cuts to meet bailout terms
(Reuters) – Greece pledged on Thursday to hike VAT, freeze pensions and cut government waste further in 2011 to meet the terms of an EU/IMF bailout after admitting it will miss this year’s targets.
http://www.businessandfinance.ie/news/greecepledgesmorecutstomeetbailoutterms
Bof …
Une grève de plus et rien ne change.
Un p’tit tour dans la rue est un exutoire nécessaire vu l’austérité à l’oeuvre.
Tant que là-bas comme ailleurs il n’y aura pas de grève générale illimitée, ils iront de plans de rigueur en rigueur et de grèves en grèves.
cher paul,
vous vous insurgez régulièrement contre les catastrophistes et autres partisans du pire. c’est louable. vous nous expliquez aujourd’hui que les solutions sont prises lorsque nous sommes obligés. en effet et cette obligation intervient à condition que la situation soit suffisamment dégradée. apparemment elle ne l’est pas encore mais nous sommes sur la bonne pente. Nos politiciens incultes, à leur corps défendant précipitent le monde vers le chaos et donc vers la prise de décision. il y a aura de la casse, c’est certain. il est néanmoins utile de débattre s’il vaut mieux une lente agonie ou changement rapide, la position médiane de transition n’étant manifestement pas à la portée des dirigeants. la seconde solution, eu égard à la pression temporelle liée au climat et la dépletion des ressources semble être la plus souhaitable.
et que ceux qui ont des propositions soient prêts à les re-proposer une fois la situation propice.
chacun cherche en effet son homme providentiel.
@ Avionette
Purée, quand on clique sur votre pseudo on voit de drôles d’avionettes… 😉
Démission du gouvernement en Irlande?
http://www.independent.ie/national-news/calls-for-taoiseach-to-resign-2427777.html
Nouveau plan de rigueur en Irlande aussi
http://www.independent.ie/national-news/public-servants-face-pay-and-job-cuts-as-the-imf-moves-in-2427268.html
http://www.independent.ie/national-news/the-bailout-choices-and-what-they-could-mean-for-country-2427287.html
Bonjour Paul,
Ah, le culte des personnalités !!!
Sujet que j’ai traité en le nommant « Syndrome d’Erostrate ».. Je le limitais alors à ce qui se passe chez les « has been ».
En fait c’est une véritable Tour de Babel qui se construit progressivement pendant toute une vie.
On se gargarise de plus en plus de noms propres.
« Comme le disait machin chose, mon excellent ami », « Vous connaissez Monsieur X » (entre parenthèse, si vous ne connaissez pas c’est que vous êtes un con).
Le « bon peuple » aime les personnalités. Il achète moins les disques, mais il est prête à payer des sommes folles pour aller voir leurs idoles. Vient se greffer là dessus, une chasse aux sorcières, une course au rendement, une poussée de la compétition pour se mesurer à l’autre.
Volonté d’individualisme ou esprit grégaire?
En fait les deux. L’un dépendant de l’autre.
Savez-vous parmi les articles que j’ai écrit ce qui reste dans les tops?
« Le prestige d’être simplement « con ».
Incroyable mais vrai.
😉
Pour la solidarité, je reviendrai. 🙂
Appel du CNR (vidéo)
Tout est dit : Une vidéo magistrale à projeter sur un écran géant (4 draps de lit blancs cousus ensemble) au point de rassemblement de départ et d’arrivée des manifestations, à la sortie des écoles, des collèges et lycées, des quelques usines qui n’ont pas encore délocalisé, dans les maisons de quartier ….
Evidemment, les journalistes résistants qui oseraient passer cette vidéo à la télé à une heure de grande écoute courent le risque d’être virés immédiatement .
merci, dissy
Résistance et Désobéissance !
Comme disait mon grand-père: c’est Hitler qui a inventé la sécurité sociale… Il avait 14 ans en 1939, n’a jamais fait de mal à une mouche, était antisémite comme on apprend une leçon.
Je me méfie juste des vérités générales, si l’homme d’aujourd’hui a beaucoup en commun avec l’homme d’hier, l’histoire ne se répète pas et on ne peut la commenter qu’à posteriori.
Merci pour cette vidéo.
à Letoine,qui ne se méfie pas assez de son grand-père……C’est Bismarck qui a créé la première forme de sécurité sociale en Allemagne et pas Hitler
En fait, Hitler c’est l’autoroute qu’il a créé. N’en prenez plus. C’est pas bien.
Formidable !
Et Stéphane Hessel vient de publier un petit opus : « Indignez-vous ! »
…appel à une insurrection pacifique …
Appel à la jeunesse …
La jeunesse, nous l’avons vu dans la rue lors des manifestations de défense pour la retraite à 60 ans.
Impressionnant et désolant non ?
Allez, tous à vos Ipod, gadgets électroniques …
Retrouver les 3 millions d’amis présents sur Facebook alors que nul ne connaît le nom de son voisin de palier.
le c.n.r ou des états généraux peu importe mais je crois que tout le monde est d’accord sur l’idée d’une remise à plat, voire d’une purge dans les rangs des élus et des haut-fonctionnaires.
Yessssss ! mais aussi des éminences grises, et de ceux qui tirent les fils de la marionnette :
ça commence à faire du monde !
certes mais avec un v. poutine français impossible ne sera à nouveau plus français. au moins dix-huit mois je pense. évidemment même en 45 ils sont resté en place mais bon c’est déjà bien d’en parler.
ce qu’en dit jacques
Je suis pour le communisme
Je suis pour le socialisme
Et pour le capitalisme
Parce que je suis opportuniste
Il y en a qui conteste
Qui revendique et qui proteste
Moi je ne fais qu’un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté
Je n’ai pas peur des profiteurs
Ni même des agitateurs
Je fais confiance aux électeurs
Et j’en profite pour faire mon beurre
Il y en a qui conteste
Qui revendique et qui proteste
Moi je ne fais qu’un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté
Je suis de tous les partis
Je suis de toutes les patries
Je suis de toutes les coteries
Je suis le roi des convertis
Il y en a qui conteste
Qui revendique et qui proteste
Moi je ne fais qu’un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté
Je crie vive la révolution
Je crie vive les institutions
Je crie vive les manifestations
Je crie vive la collaboration
Non jamais je ne conteste
Ni revendique ni ne proteste
Je ne sais faire qu’un seul geste
Celui de retourner ma veste, de retourner ma veste
Toujours du bon côté
Je l’ai tellement retournée
Qu’elle craque de tous côtés
A la prochaine révolution
Je retourne mon pantalon
Je me demande si la montée des personnalités ne résulte pas d’un besoin de « simplification », dû à la complexité de la situation globale.
Il est bien plus commode actuellement de se laisser séduire par une personnalité dont les idées se rapprochent des nôtres et à qui on va simplement apporter notre appui, plutôt que de suivre le rythme effréné des événements et de s’en faire son propre point de vue, de déterminer comment y réagir, etc.
Je crois que tant que la situation ne sera pas décantée, et donc accessible à « la masse » (tout ceux à qui il est difficile de faire prêter leur attention à la situation économique), c’est la séduction qui mènera la danse.
De toute manière, toute la toise est tissée de façon à ce que la masse n’ai pas la capacité de s’immiscer dans les débats des fondements de la société.
Pour mon cas personnel, la seule voie que je me sens en mesure d’exploiter, c’est une marginalité socio-culturel, une émancipation économique, et une élévation spirituelle.
Concrètement, mon travail me sert en premier lieu à servir les autres.
Mon mode de vie est axé sur une conscience élargie de la réalité et non une fuite de celle-ci via les « divertissements modernes ». Et le partage de cette conscience élargie avec mes proches.
Je cherche à être le moins dépendant possible des structures économiques, pas de crédit, pas de services de télécommunications à outrance, etc.
J’investis dans les connaissances de survie primaire, j’apprends l’auto-suffisance.
J’apprends à apprécier le voyage plutôt que désirer l’objectif, c’est à dire que je vis très simplement mais comblé par chaque petits événements comme cette conversation avec vous par exemple. 😉
Je crois que de ne pas accepter d’être instrumentalisé par le système est un moyen de l’affaiblir d’une part, et de se renforcer d’autre part afin de pouvoir agir efficacement quand l’occasion se présente. Cela se joue à chaque instant, chaque décision que l’on prend… Vais je faire les choses comme ceci ou comme cela? Dois je faire un choix ou attendre? Suis-je heureux?
Portez vous bien! 😉
C’est pourquoi jessaye aussi de résister par l’autosuffisance , le refusà la fois d’enrichir les banques comme celui d’acquérir ce qui frime, le non indispensable..
@ BS et @ Mianne :
Je vous rejoins pour ce qui concerne les exemples donnés sur vos cas personnels !
bas moi je suis un salaud de paysan corrompu plein de dette, je suis en partie d’accord, mais à partie du moment où on croit que son environnement est profitables à tous c’est dangereux, de la même manière où il y aura toujours des personnes pour aller vers des extrêmes (faire le tour du monde en bateau, arrivé en haut d’une montagne), il y aura une recherche de confort.
L’important c’est qu’elle position on peut adopté à l’unanimité et comme dit Paul Jorion, faut être en danger, la conserverie elle tournera ma famille elle mangera, on y est pas et les sacrifices c’est pas ce qu’on croit.
Merci pour vos réactions. 🙂
@ Samuel, je comprend ton point de vue.
J’ai du dans ma vie survivre à une certaine époque et c’est probablement cette mise en danger personnelle qui m’a amené à me mobiliser activement.
Donc effectivement, l’humanité doit probablement passer par une mise en danger.
Mais cela n’empêche pas de se mobiliser afin d’être en mesure de réagir le moment venu.
Ni évidement de se ménager une vie digne et intègre et ainsi ne pas se sentir stérile et surtout en danger, car c’est la porte à tout les extrêmes que de se laisser avoir peur.
Merci Samuel, Mianne, Tomate et les autres 🙂
Portez vous bien.
merci, le plus bizarre quand on prend des décisions pour soi, c’est que ça affecte les autres, il faut -être calme, car le simple fait d’être soi les attaques puisque cela ne correspondent plus à leurs désirs pré-fabriquer ça se fait mais au début ça surprend (version light)
la solidarité obligée dont vous parlez, présuppose que tous les acteurs aient conscience du fait d’appartenir au même éco-système, le capitalisme hors-sol actuel, n’en a lui rien à faire. on en revient au reproche éternel qu’on peut vous faire : votre l’obsession à chercher un consensus, n’a aucune chance d’aboutir parce que les gens que vous avez en face de vous pratiquent l’idéologie du sacrifice humain, et que ça leur fait ni chaud ni froid de sacrifier les 90% de l’humanité sur l’autel de la rentabilité à court terme…
Entendu dans la bouche d’un chinois pendant un intéressant débat sur LCP la chaîne de l’assemblée nationale :
« La chine compte beaucoup sur la France, en tant que présidente du G20 pour éviter la guerre. »
http://www.lcpan.fr/G20-Les-enjeux-d-une-presidence-08341.html
Malgré la relance du journaliste, Jacques Généreux et ses comparses en restent muets….. comme la grande muette.
Ce qui n’empêche pas l’émission de désigner plus ou moins explicitement « l’ennemi Chinois » comme étant à la source de nos problèmes.
Cette forme de « diplomatie » m’inquiète.
Le ressentiment anti-chinois parmi la population française se répand comme une trainée de poudre. Mon épouse, française d’origine chinoise, commence à le ressentir nettement dans ses relations sociales. Regards de travers, remarques racistes, dénigrement, les comportements changent de façon inquiétante !
bonjour,
l’intervenant chinois parle de la guerre des monnaies, pas de la troisième guerre mondiale 😉
Non, le traducteur parle de guerre, point. De même que l’animateur. Je me le suis repassé cars je pensais avoir mal entendu…..
@Fatso : celle-là a débuté le 11/09/2001 !
Robespierre et Saint-just 9 thermidor
Robespierre et Saint-just 9 thermidor
envoyé par star_vin. – Regardez les dernières vidéos d'actu.
Quelques réflexions sur le passé, la propriété et nous en écho à la modération de Robespierre que vous évoquez et que je partage
Se libérer du passé ne veut pas dire l’oublier ou le nier, c’est tout le contraire. Ce n’est qu’en se réappropriant son passé, en le regardant en face que l’on se libère de son poids. Mais de quel passé s’agit-il? Bien entendu, il s’agit de tous les évènements qu’on a vécu comme étant tragiques, les deuils qui prènnent parfois un peu de temps. Mais il s’agit aussi bien des plaisirs qu’on peut obsessionnellement tenter de reproduire et dont le souvenir nous enchaîne. Il y a aussi nos croyances, nos idées reçues, même si elles ne datent que d’hier, elles viennent encombrer la limpidité de notre regard actuel. Se libérer du passé, c’est aussi se libérer du connu, mais ça ne veut pas dire l’oublier, c’est seulement se libérer de son poids, du biais qu’il crée entre nous et le réel. Se libérer du passé est un phénomène permanent, bien que plus ou moins cahotique, inutile de trop se forcer, inutile de se débattre contre, il suffit de ne pas empècher ce passé d’émerger à la conscience, c’est tout. Jiddu Krishnamurti a tenté une bonne partie de sa vie de nous faire partager cette découverte simple et pourtant si difficile à vraiment pénétrer (ne dit-on pas parfois que le passé est dur à digérer): le passé, c’est du passé.
Que veut dire se libérer de la propriété? Est-ce que cela signifie y renoncer? La question de la propriété est un sujet de débat politique depuis fort longtemps. Marx en a longuement traité, Proudhon a affirmé et tenté de démontrer que « la propriété c’est le vol ». La question est-elle tranchée définitivement? Cette question est en train de ressurgir aujourd’hui dans le www du sillage de la crise économique. Est-ce que le pouvoir individuel associé à la propriété est trop grand? Est-ce que le propriétaire se confond avec ses propriétés, son moi est-il différent de celui du non propriétaire? Sur quel plan aborder ce sujet? Quel est le rôle de la propriété dans la façon dont nous prenons nos décisions du niveau individuel aux niveaux collectifs?
La plupart des analyses et des concepts du livre de Régis Debray « Eloge des frontières » peuvent être transposés à la question de la propriété. En effet, la limite de la propriété est une frontière, avec sa porosité, ses règles d’échange. Ce qui ne signifie pas que la propriété se situe au-dessus ou contre l’intérêt collectif, ainsi que l’atteste l’exemple de la piscine privée que les pompiers auront non seulement le droit, mais le devoir de pomper en cas de besoin.
Une des questions actuelles qui justifie la remise en question de la propriété provient de l’accumulation considérable par un petit nombre d’un capital considérable. Ce capital trouve à se transformer en patrimoine, c’est à dire en propriété. La part consacrée au logement à très fortement augmenté au cours des 20 dernières années (2 fois plus que l’inflation) et nous en sommes au point où le principe même de propriété s’en trouve délégitimé. Afin de stabiliser le droit de propriété, un des principes universels (serait-ce un possible principe « universaliste relatif » selon la terminologie de Ph. Descola?) pourrait proclamer que nul individu ne peut posséder plus de x fois l’équivalent de la biocapacité moyenne par individu. La transcription d’un patrimoine en hectares n’est peut-être pas aisée, mais elle a le gros avantage d’être transposable à l’échelle de la planète.
« La biocapacité moyenne par individu. »
Voilà un nouvel « étalon or » à définir. Excellente idée révolutionnaire.
Vive la révolution Bio !!!!!
@Pierre
Délivre moi d’un doute. Tu prends quand même pas ces balivernes baudruchiennes au sérieux ?
On commence par taxer les successions au-delà de 5 Smic annuels (60 000 euros) à 90 %, on offre à tout enfant qui nait ce capital minimum pour démarrer sa vie, et après on peut discuter du droit de propriété, de revenus et de fortunes. Après seulement.
@Vigneron
Je place la notion « d’espace vital » bien avant celle de la « surface monétaire ».
La première est indiscutable, la deuxième se discute……
Capitaliste au berceau ? Vous êtes une mauvaise fée vigneron !….
Ca pue « l’argent braguette », non?
Un jeune de vingt ans a couté en moyenne 0,8 million d’euros à l’état.
C’est une belle dote, mais sous tutelle mâtiné de « mérite » à la Condorcet., Ca se discute…..
Et puis s’éviter de vendre la maison qui vous a vu naitre, que vous avez bâtie et entretenu me parait culturellement souhaitable. Avec vos 60 000 Euros, à moins que le prix de l’immobilier ne s’éffondre, vous allez déraciner beaucoup de vies. Dans l’île de Ré vous feriez mieux que Xinthia…..
Même si le capitalisme nous montre depuis longtemps qu’il trouve souvent sa « surface vitale » au sein de « surfaces familiales », il est primordiale de trouver la bonne économie d’échelle.
Ne confondons pas en terme de protection et de redistribution sociale Familles et Mafias…..
Tu peux me parler directement, Vigneron.
Ouais ben espace vital ça me dit pas grand chose et en tout cas rien de bon. Rien. Et puis j’sais pas trop comment on compte, qui on compte, qu’est-ce qu’on compte, etc. laz surface monétaire, on s
Ouais ben « espace vital » ça me dit pas grand chose et en tout cas rien de bon. Rien. Et puis j’sais pas trop comment on compte, qui on compte, qu’est-ce qu’on compte, etc. La surface monétaire, on sait faire, par définition.
Rebelote. Du vent. Du mauvais.
Répartir équitablement un capital accumulé par des générations de capitalisme, t’appelles ça faire de chaque mouflet un capitaliste en puissance ? Soit.
C’est vrai que ces putains de pauvres y pensent qu’au pognon, eusses. Savent pas ce qui compte, c’qu’est beau dans la vie, eusses. Ils font même des gniards pour toucher des allocs, ces salauds. Soit.
Ouais c’est vrai c’est beaucoup trop. Surtout pour les ceusses de la DDASS et pour ceusses qui font polytechnique. Soit.
Le problème c’est que pour 700 à 800 000 naissances en France par an, ça nous ferait de l’ordre de 600 Mds d’euros par an. Dépenses totales de l’Etat 2009 = 346 Mds… Même en rajoutant les allocs « braguette » aux pôvres et aux pas pôvres, c’est just le budget, nan ?
« Mâtinée de mérite à la Condorcet« .. Finalement vaut p’têt mieux être sourd.
Ah ça ! C’est ben vrai ! C’est sacré ça l’oustaou ! L’etxe ! Home sweet home ! Heimat ! Heimatort ! La maison de nos pères ! On va pleurer… 50% de propriétaires seulement dans ce pays, alors tu parles d’un argument, et c’est encore trop pour moi pour tout dire.Et qui vous parle de déraciner ? Tu payes un loyer et tu restes chez toi ! Et t’arrêtes de chouiner.
Ah ça ! C’est ben vrai ! La famille en version du capitalisme à visage humain… La bonne aubaine ! Allez voir justement en Sicile ou en Afrique ce que ça veut dire la famille ! Et les pires accaparements, injustices, oppressions et conservatismes qu’elle autorise la famille !
On n’est vraiment pas sorti de l’auberge. On la fermerait plutôt à double tour en rameutant toute la marmaillerie.
Vigneron, tu as de la terre sous les ongles. Moi, avec mon bac agricole en poche, ces messieurs de la SAFER et du Credit à Cols Gris n’ont jamais voulu me laisser accéder à la terre. J’ai fini marin par necessité, comme beaucoup de paysans ratés ou affamés.
L’espace vital à donc un autre goût pour moi. Comme aux millions de paysans sans terre.
Tu as parfois des préciosités de Gentleman Farmer…… Comme les états biens, les états blis, les états munis, bref des qui ne connaissent pas leur bonheur.
Tu vois que tu vas dans mon sens et que la terre appartient aux héritiers, pour le Crédit Agricole (que le Seigneur lui accorde miséricorde !), pour les DDA, comme pour les citoyens lambda. Que les investissements colossaux nécessaires comme la trésorerie à mettre sur la table avant de voir les premiers retours de fraiche, particulièrement en viticulture sont quasi éliminatoires pour celui qui n’est pas un bienheureux congénital du sérail ou un bien fortuné par la dot, ou bien doté par la fortune. Comme on dit ici : « pas dur de faire une p’tite fortune avec sa vigne. Il en faut juste une grosse au départ. » Pour celui qui, fortuné, en fera sa danseuse. L’autre ne sera que la gagneuse blêmeuse de son CA Pyrrhus. Le propriétaire possédé par sa possession, comme l’analysait Paul dans sa « transition » et la « propriété inanalysée : « la propriété non pas comme expression de la volonté humaine (Hegel) mais comme manifestation du pouvoir que les choses exercent sur les hommes (voir Marx). » La propriété comme un piège. Ultime. Originel même.
Pour ce qui est de mon bonheur ou de ma chance, ne parle pas sans savoir ce que je sais en avoir suffisamment su pour faire encore semblant de feindre croire à mes rêves d’enfants. Ne pas l’avoir oublié après trente ans de boulot, jusqu’aux huissiers, à la précarité, aux angoisses inapprivoisables, aux petites victoires et aux grandes défaites, aux humiliations et aux blessures de toutes sortes, jusqu’au désespoir et la rage. La rage de pas lâcher le morceau. Pas son morceau de terre. Son morceau d’histoire.
Pierre et Vigneron,
La propriété en soi, je m’en fiches. Si c’est le moyen ordinaire pour ne pas être à l’écart et que ce moyen est accessible à tous, ça me va. Il y a un problème nouveau avec la propriété qui vient du fait que certains sont en train de s’accaparer trop de ressources pour rien si ce n’est pour leur pomme et sans aucune attention ni aucune compétence vis à vis des équilibre de notre milieu.
Vivre avec les Aborigènes australiens ou les indiens des plaines nord américaines ou avec un groupe de gitans me conviendrait tout aussi bien, pourvu que je puisse y avoir ma place. C’est tout. Par contre j’ai un peu plus de mal à m’imaginer vivre « dans la peau d’un intouchable ». Et vous, qu’est-ce que vous voulez?
Vigneron, je t’accorde que le terme « espace vital » a un connotation eugéniste détestable et un goût de déjà vomi. Je dirai donc, ‘surface minimum d’installation »…..
« Objets inanimés avez vous donc une âme qui s’attache à votre âme et la force d’aimer ? »
Je trouve ton personnage, son histoire et son style « attachants ». C’est avec une saine curiosité que je trinquerais bien volontiers avec ta production à nos rêves d’enfants !
On le trouve où et sous quelle appellation ton élixir ?
@Vigneron
un revenu maximum, d’accord, comme pour les retraites, mais surtout un revenu minimum garanti et une règle de rapport entre le mini et le maxi, si possible assez souple pour ceux que ça motive. Pour la succession, pas vraiment d’accord, le droit de léguer quelque chose qui peut représenter sa propre vie, une maison ou autre, sans parler de convertir forcément en €. Veux-tu que nous soyons tous orphelins pour que tous les citoyens soient égaux?
Si les revenus sont plafonnés, y compris les successions (mais à hauteur largement supérieure à 60K€), cela limitera tout de même les écarts, par ailleurs nécessaires. En revanche, l’idée d’un pécule pour tous pris sur les taxes de successions des autres, c’est pas mal, afin que ce pécule soit suffisant pour que chacun choissisent ses études ou puisse se lancer, entreprendre.
To be or not to be « solidaire »?
Une affaire de démocratie?
Unanimité en mettant de l’eau dans son vin ou majorité simple?
Tout dépend de l’importance de la proposition.
La Belgique est souvent la risée après ces crises politiques.
Très différente de la France ou 49% potentiels après les élections seront déçus.
Ici, c’est à la proportionnelle pour former un gouvernement.
Plus difficile a digérer. Plus démocratique aussi.
En plus comme c’est le actuellement, pour l’institutionnel, c’est comme les Quakers, à l’unanimité.
On n’a d’accord sur rien, si on n’a pas d’accord sur tout.
Démocratie du compromis.
Dimanche, la BRT relance une sorte de Bye bye Belgium
Petite suggestion pour M Jorion, à quand un billet, une série de billets voire une semaine spéciale’ Belgique’…au moment ou l’on parle de plus en plus de sa scission avec deux soirées spéciales sur le sujet sur VRT et RTBF (les 21 et 29 nov)?Ce sujet était encore totalement tabou il y a à peine 6 mois, mais devient tout à fait envisageable.Il s’agit d’un débat fondamental car avec de nombreuses conséquences économiques, géopolitiques et institutionnelles pour les Belges et tous les Européens, car en effet si la Belgique venait à disparaitre sous sa forme actuelle ne serait ce pas le coup fatal pour l’UE voire pour l’Euro?Vu le nombre important de Belges et de sympathisants sur ce blog, on aimerait avoir votre analyse sur toutes les hypothèses envisageables.
D’avance merci.
Salut Dissy,
Paul est belge. Je lui laisse donner la suite de son vécu.
Je suis Bruxellois à part entière.
Etant en permanence sur les sites et forums français, j’ai pu remarquer que les Français ne connaissaient pas du tout leur voisins du nord. Ils ne s’y intéressaient pas, c’est tout.
J’ai beaucoup écrit sur notre pays.
Le problème actuel est loin d’être récent.
En tant que français frontalier, la situation de la Belgique ne me fait ni rire, ni sourire.
Elle m’inquiète et elle m’attriste.
Je rajoute qu’en ce qui concerne les bières, elles sont toutes excellentes, qu’elles soient d’origine « flamande », « wallone » ou « bruxelloise ».
Longue vie aux brasseurs.
Réponse à Dissy.
merci l’enfoiré et Dissy .
Un regard sur la Belgique serait bienvenu !
Un décryptage en fait … certains parlent de complots, de franc maconnerie même !
Ce qui se passe chez notre voisin est aussi important que l’irlande, la grèce….
En Irlande du Nord ( j’ai fait un stage vers Sligo en dessous du Dunegal et tout le monde était d’accord à l’époque sic y à 10 ans, pour dire que la solution avec le royaume-unie c’était l’Europe) au pire des affrontements entre catholique et protestant c’était 80% de chômeurs Catho et 20% Protestants. C’est facile de tout ramener à la religion, mais au final la Belgique ne ce détruit pas à cause d’une mauvaise répartition des richesses, qui nourrit le pire plus que le meilleur (sinon à titre personnel, le peu de soirée avec des Belges sont de très bons souvenirs, même si tu les connais pas une petite voix en toi c’est que tu as le droit d’être toi)
une petite voix sait (ça sonne mieux)
@Vigneron
« Pour ce qui est de mon bonheur ou de ma chance, ne parle pas sans savoir ce que je sais en avoir suffisamment su pour faire encore semblant de feindre croire à mes rêves d’enfants. Ne pas l’avoir oublié après trente ans de boulot, jusqu’aux huissiers, à la précarité, aux angoisses inapprivoisables, aux petites victoires et aux grandes défaites, aux humiliations et aux blessures de toutes sortes, jusqu’au désespoir et la rage. La rage de pas lâcher le morceau. Pas son morceau de terre. Son morceau d’histoire. »
Cela résonne fort, profond et loin avec notre histoire ( celle de mon homme et de nos trois grands enfants). Même bataille pour une maison et son jardin, celle de mes grands-parents. La même rage de ne pas lâcher le morceau. Ce lieu est un espace temps ou vivre ou écrire l’histoire de sa petite vie, le temps du passage. Afin de reprendre la trame et d’y faire triompher la vie du petit d’homme libre et digne et de sa petite oeuvre. Un lieu ouvert ou les êtres et les choses viennent se posent un temps puis repartent. Un lieu de Vie.
Mais quand je vois l’épuisement de mon frère d’a(r)me, je suis prête à tout lourder, il y à des prix que l’on n’est pas prêt à payer, encore moins à faire payer. Moi sans lui je ne suis que moitié……rien ou si peu. Il est le feu dans la cheminé.
Gardons nos rêves d’enfants, ils sont semence de Vie. La seule réalité. Quand bien même ils ne vont pas sans les chagrins d’enfants qui sont en vérité les plus inconsolables, car les plus vrais. L’iniquité seule blesse ,atteint le coeur de l’enfant et sa colère est un feu qui couve toute une vie. Qu’aucune flagornerie ne peut apaiser.
« Mon » homme est un arbre médecin qui accueille dans sa ramure les oiseaux blessés, mais il s’épuise.