*Godot est mort !*
Merci à Vigneron de nous avoir remis en mémoire ce petit chef d’œuvre de Robert Siodmak (1934), avec Albert Préjean et Danielle Darrieux.
Plaidoyer pour un photon isolé Entre moi et cet unique grain de lumière s’interpose un portrait qui montre et fait…
C’est peu dire et ça va brasser ! On va être pétri à souhait.😕 https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/union-europeenne/en-roumanie-un-candidat-prorusse-cree-la-surprise-a-la-presidentielle_6918044.html
Bien sûr, Ruiz. Sortir des missiles balistiques à plusieurs dizaines de millions d’euros l’unité, ça prend toujours un peu de…
Mango Le consommateur pour un grand nombre, n’a pas le choix, et sa situation générale ( habitat, emploi, ressources )…
Paul, Je n’ai vu de ce film, il y a longtemps, que ce passage (au début du film, je crois)…
@Garorock Ce qui veut dire que la production en série n’est pas commencée (pas encore de livraison) et qu’il n’y…
@François M L’OTAN assure une surveillance aérienne radar permanente au dessus de l’Ukraine avec des avions AWACS évoluant hors Ukraine…
@François M Et à ce niveau de conflit, celui-ci ne deviendra pas nucléaire ?
Aujourd’hui, ce sont les démocraties qui sont dans le pétrin.
@Pascal pour retrouver le silence au moins électronique il suffit d’une petite explosion à haute altitude, sans dégats autre qu’une…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
64 réponses à “LA CRISE EST FINIE !”
Toujours aussi rock’nroll papy vigneron !
Tu connais ? Those fuckin english !
Long live rock & roll !
La situation impose des choix clairs.
Extrait d’un article de Marianne:
La « deuxième gauche » voulait réconcilier le PS avec le marché. Mais pour Julliard, elle a échoué d’avoir trop réussi : c’est l’argent, derrière le marché, qui a subjugué trop de ses ex-compagnons. Il en appelait l’année dernière à une « social-démocratie de combat » contre la « social-démocratie comme ligne de repli de la bourgeoisie d’affaires » : « Au-delà des spéculateurs, sangsues de la société, c’est l’idée même de ce capitalisme hors sol, hors production, fondé sur la spéculation, qu’il faut déraciner, expulser des cerveaux formatés par le bourrage de crâne ultralibéral ».
« Je me suis simplement dit que la gauche ne pouvait pas continuer à être aussi absente : que propose-t-elle de plus que Sarkozy contre le capitalisme financier ? précisait-il à Mariannel’année dernière, après la publication dans Libération de son texte « Repartir du pied gauche », qui avait secoué le Parti socialiste. Ajoutant : « Qu’est-ce qu’un homme de gauche doit faire de plus ? D’abord, commencer à ne plus réfléchir comme un banquier. Il faut tout reconstruire, car, si la deuxième gauche est morte, la première aussi ! »
http://www.marianne2.fr/Jacques-Julliard-arrive-a-Marianne_a199793.html
A mi-chemin entre la crise et la guerre.
Puisque tout s’accélère, combien d’années cette fois-ci ?
Tout s’accèlère et s’amplifie, de milliards $ en milliers de milliards $, de tonnes de TNT en mégatonnes TNT. Mince, pas le temps de faire sécher le béton d’un abri anti-atomique…
Puisque nous sommes dans un intermède culturelle je ne peux que vous conseiller vivement cette très enrichissante « conférence gesticulée » de Franck Lepage, un ancien haut fonctionnaire du ministère de la culture qui décortique férocement son métier de façon original et très documenté.
Spécial dédicace à tous les socio-culs de l’hexagone. Une clef pour comprendre où nous avons loupé le coche de l’éducation politique et philosophique et pourquoi.
Inculture(s) 1: « L’Éducation Populaire, monsieur, ils n’en ont pas voulu ! » … ou une autre histoire de la culture…
Un philosophe aujourd’hui oublié, Herbert Marcuse, nous mettait en garde : nous ne pourrions bientôt plus critiquer efficacement le capitalisme, parce que nous n’aurions bientôt plus de mots pour le désigner négativement. 30 ans plus tard, le capitalisme s’appelle « développement », la domination s’appelle « partenariat », l’exploitation s’appelle « gestion des ressources humaines » et l’aliénation s’appelle « projet ». Des mots qui ne permettent plus de penser la réalité mais simplement de nous y adapter en l’approuvant à l’infini. Des « concepts opérationnels » qui nous font désirer le nouvel esprit du capitalisme même quand nous pensons naïvement le combattre… Georges Orwell ne s’était pas trompé de date ; nous avons failli avoir en 1984 un « ministère de l’intelligence ». Assignés à la positivité, désormais, comme le prévoyait Guy Debord : « Tout ce qui est bon apparaît, tout ce qui apparaît est bon. »
http://leweb2zero.tv/video/mattlouf_044cd6b5afd2583
J’ai suivi votre lien et j’ai trouvé cela magnifique. Vraiment l’éducation populaire, enfin!
J’en suis seulement au deuxième conte politique: L’école) où l’on entend parler, pas de hasard, de Peletier de Saint Fargeau, partisan de Robespierre : « Le 16 mai 1789, il est élu député de la noblesse de Paris aux États généraux de 1789. D’abord hésitant sur le parti à suivre, il renie en juillet ses origines nobles et devient l’un des avocats les plus ardents de la cause du peuple. » (Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau)
Je me permets d’indiquer, plutôt que le site publicitaire auquel vous renvoyez, le site originel où l’on pourra découvrir toute la série dans son contexte.
Bien cordialement, et avec tous mes remerciements enthousiastes.
Victor Klemperer raconte une traversée de la mer Baltique au cours de laquelle le mal de mer se répandit de proche en proche à tous les voyageurs rassemblés sur le pont. Il observait la scène avec amusement avant que vînt son tour et que lui aussi fût obligé de courir au bastingage et de vomir.
> Je veux témoigner jusqu’au bout, Journal de 1942-1945
> LTI – Lingua Tertii Imperii
Pierre,
1984 : » La guerre c’est la paix « , » La liberté c’est l’esclavage « , » L’ignorance c’est la force « ,
2010 : idem + » La crise est économique « .
Nous avions bien eu sous Mitterand un Ministère de la qualité de la vie !
Non, c’était copyright Giscard la « qualité de la vie », 74 :
Gouvernements Chirac :
27 mai 1974 – 12 janvier 1976 : André Jarrot Ministre de la Qualité de la vie
28 mai 1974 12 janvier 1976 Gabriel Péronnet UDR Secrétaire d’État auprès du ministre de la Qualité de la vie, chargé de l’Environnement
12 janvier 1976 25 août 1976 André Fosset CDS Ministre de la Qualité de la vie
12 janvier 1976 29 août 1976 Paul Granet UDF Secrétaire d’État auprès du ministre de la Qualité de la vie, chargé de l’Environnement
Gouvernements Barre :
29 août 1976 3 avril 1978 Vincent Ansquer UDR Ministre de la Qualité de la vie
3 avril 1978 21 mai 1981 Michel d’Ornano PR Ministre de l’Environnement et du cadre de vie
Gouvernements Mauroy :
21 mai 1981 22 mars 1983 Michel Crépeau MRG Ministre de l’Environnement
22 mars 1983 19 juillet 1984 Huguette Bouchardeau PSU Secrétaire d’État à l’Environnement et au Cadre de vie auprès du Premier ministre
Gouvernements Fabius :
19 juillet 1984 20 mars 1986 Huguette Bouchardeau PSU Ministre de l’Environnement
(etc)
Merci! un régal ce spectacle ! Je vais transmettre à un copain sculpteur que lémarchés ne connaissent pas, et qui méprise lémarchés …Les gueux sont fiers, et n’abdiquent pas !
une amie, sculpteur aussi, reconnue en son temps, s’est entendue dire par un galériste qu’elle connaissait d’une autre époque, qu’à son âge : « c’était pas porteur ! »
=) aux oubliettes tous nos grands artistes des temps passés : sculpteurs, peintres, musiciens …
Au fil de leur âge,leur oeuvre, loin de s’assécher, devenait puissante,ou s’affinait , l’essence même surgissait …
Car, il y a une différence entre le prolétarisé : version Stiegler ( processus mortifère, qui tue, âbime), et celui qui fait oeuvre, et à travers qui la vie passe ….
Un galériste, ancien ouvrier, et amateur fou d’art, me disait un jour que les temps avaient changé, la plupart des personnes visitant les expo. parlant de « combien ça pourrait rapporter à la revente » …[ de quoi foudroyer sur place l’artiste qui y a laissé un peu de sa peau !]
« Il y a quelque temps NS ayant visité l’exposition Picasso concluait sa visite par ces mots : » Et ça va chercher dans les combien tout ça? » / dans un article de M.J.Mondzain.
….
@Nikademus
Merci, l’eau est toujours plus fraîche à la source. Une SCOP en plus!
@Vigneron
Merci à vous de nous rappeler que Michel Crépeau fût le premier ministre de l’environnement à part « entière » et que cette pauvre Huguette fût « recadrée » par Tonton dans une dimension plus ménagère…. Il avait le sens des mots « Le Sphinx ».
@M
L’Art, comme l’Amour, est « hors » de prix.
Les bonnes manières se prêtent, les mauvaises peuvent se vendre……
Moi quand je vois de plus en plus de gens rechercher à entuber les autres, et cela à tous les niveaux de la société, voire même des gens très très bien habillés pour pouvoir mieux finir les fins de mois, je me dis alors que la crise est loin d’être finie les enfants, alors méfiez-vous, méfiez-vous du grand méchant loup, chacun pour soi, il rôde toujours bien librement dans la foret.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Escroquerie
Superbe métaphore de notre crise.
les causes du problème n’étant pas identifiées , le problème perdure .
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3091
cela rejoint l’émission « l’humeur vagabonde » du 17, 20h,sur Fr.Inter …sur certains atermoiements….
Excellent ! Fou !
Sinon deux films qui m’ont tapé dans l’œil grâce aux propos avisés de Dmitri Orlov :
Alphaville (Jean luc Godard) et sa religion de la logique.
THX 1138 (Georges Lucas) où l’individu n’est qu’une ressource d’un système dont il dépend.
Et je pense comme ça au hasard à des films qui m’ont intéressé (par rapport à mon déliiiiiire) :
Les raisins de la colère (John Ford) et la migration de la pauvrété.
On achève bien les chevaux (Sydney Pollack) et l’abîme de la StarAc.
La Saveur de la pastèque (Tsai Ming-liang) et la désolation de la pénurie.
Finalement THX 1138 a pu influencer Terminator, je pense au méchant cop du second T, le T1000 donc… sinon, cela ressemble au meilleur des mondes, par le côté contrôle total mais soft de l’individu, par opposition à 1984 qui est une utopie répressive. Mais dans 1984 il y a aussi un couple qui se cherche brièvement. THX est un peu aux confluents de la Science-Fiction des dernières décennies…
Il faut dédicacer ce petit chef d’œuvre à notre très chère et inénarrable marquise de Bercy 🙂
Merci vigneron, c’est un superbe moment d’ironie !
Et 50 ans plus tard…http://www.youtube.com/watch?v=UiBr6cw3LMg
« La crise est finie !
La crise est finie!
Et je n’aime plus l’or! »
Epitaphe en fanfare et trompettes pour Madame Lagarde !
Anticipation reminder
Bel à propos, Merci Vigneron ! Je cherche un « e » pour passer du temps des crises au temps des cerises…
http://www.deezer.com/fr/music/cora-vaucaire#music/cora-vaucaire
une belle interprétation …
Comme Buffett, dites merci Oncle Sam !
Aujourd’hui, dans le New York Times, Warren Buffett signe un éditorial dans lequel il remercie le gouvernement américain pour son intervention dans la crise d’il y a deux ans.
« Une force économique destructrice comme on n’avait jamais vu en plusieurs generations avait été libérée. Une seule contreforce était disponible et c’était vous Oncle Sam », écrit M. Buffett avec tant de justesse et de précision.
« Eh bien, Oncle Sam vous avez livré la marchandise….dans l’ensemble vos gestes ont été remarquablement efficaces. »
Il nomme par la suite des individus qui dans la crise ont répondu à l’appel, des gens comme Ben Bernanke, Hank Paulson et même George W, Bush.
Je ne veux pas faire de psychodrame, mais dans un certain sens, c’est toute la planète qui devrait dire merci. Froidement, il faut admettre que l’économie mondiale était au bord de la catastrophe il y a deux ans. Sans l’intervention musclée des autorités américaines, une dépression aurait ravagé la planète toute entière en commençant par la Chine et tous les pays émergents.
La grande ironie c’est que le pays supposément en déclin est encore celui vers qui l’humanité se tourne en temps de crise…
Merci Oncle Sam.
Quoiqu’on en dise, les US restent et resteront le number one pour de nombreuses années, avec en prime, l’offre intacte d’une société pour ceux qui veulent se donner la peine de bosser. La seule democratie où l’on peut encore s’en sortir en entreprenant.
Nous ferions bien de balayer devant notre porte avant de cracher sur ceux qui nous on déjà sauver deux fois.
De toute façon plus personne de nous écoute, pauvre France qui ne brille que par son arrogance.
Je laisse Barry Ritholtz du blog Big Picture repondre a votre enthousiasme.
http://www.ritholtz.com/blog/2010/11/dear-uncle-sucker/
Je viens d’entendre DSK dans le vrai journal de Karl Zéro du 10 février 2002 nous dire:
Merci oncle K !
Vous devez certainement rêver beaucoup encore de l’Amérique, mais c’est normal elle
influence et captive encore beaucoup de petits poissons,
Un jour peut-être vous finirez par mieux comprendre pourquoi l’Amérique ne rend pas toujours mieux service aux gens qui veulent entreprendre aussi différemment.
Vous savez ce n’est pas non plus parce que l’Amérique a sauvé deux fois le monde de la tyrannie, qu’elle empêchera mieux de nouveau le monde de sombrer de nouveau dans la tyrannie, tant de jeunes gens sacrifiés pour rien, si ce n’est peut-être pour mieux gagner quelques décennies de plus à faire principalement du commerce d’être et de choses de plus.
Vous verrez elle ne fera pas toujours non plus la plus grande précieuse du commerce mondiale, vous reconnaîtrez que l’arrogance de l’Amérique est parfois pas mal à voir sur certains cotés, elle en montre d’ailleurs souvent bien le meilleur exemple de conduite,
sans doute encore pour vous le meilleur modèle de société à suivre,
What Did You Learn in School Today?
Words and Music by Tom Paxton
What did you learn in school today,
Dear little boy of mine?
What did you learn in school today,
Dear little boy of mine?
I learned that Washington never told a lie.
I learned that soldiers seldom die.
I learned that everybody’s free.
And that’s what the teacher said to me.
That’s what I learned in school today.
That’s what I learned in school.
What did you learn in school today,
Dear little boy of mine?
What did you learn in school today,
Dear little boy of mine?
I learned that policemen are my friends.
I learned that justice never ends.
I learned that murderers die for their crimes.
Even if we make a mistake sometimes.
That’s what I learned in school today.
That’s what I learned in school.
What did you learn in school today,
Dear little boy of mine?
What did you learn in school today,
Dear little boy of mine?
I learned our government must be strong.
It’s always right and never wrong.
Our leaders are the finest men.
And we elect them again and again.
That’s what I learned in school today.
That’s what I learned in school.
What did you learn in school today,
Dear little boy of mine?
What did you learn in school today,
Dear little boy of mine?
I learned that war is not so bad.
I learned of the great ones we have had.
We fought in Germany and in France.
And some day I might get my chance.
That’s what I learned in school today.
That’s what I learned in school.
Remercier Oncle Sam pour avoir (temporairement) arrété la crise grace à son intervention c’est un peu comme un prisonnier qui remercie celui qui le torturait d’avoir momentanément arrété la douleur.
J’espère, mais je peux me tromper -et dans ce cas je laisse à Vigneron le soin de conclure-, qu’il sagit de 2ème degrès bien profond !
besoin invétéré d’un chef
et de son appareil gouvernemental
qui pense et décide à la place de qui s’y dévoue
http://www.youtube.com/watch?v=2_2lGkEU4Xs&NR=1
… le formatage social digne d’un sovietisme pur et pire
L’Amerika ? C’est TOUT ça pour moi !
American dream is a black & white cherokee gliding flight in some purple haze; Departure from Seattle 1942 to final krash in London 1970. Définitivement. 😉
C’est l’État providence pour les contempteurs de l’État providence, l’État providence pour les banques et les féroces rentiers d’affaire. On n’est jamais si bien servi que par soi-même.
video : à 4’30 ~ : Basta Ya / Atahualpa yupanqui
http://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=7788&lang=it
La crise est finie. Rions en attendant la prochaine.
« Tu sais ce que c’est l’horizon ? Voilà, tu ne dois pas avoir peur,
la route est toujours là, il suffit de savoir la voir.
En ce moment nous sommes dans l’obscurité, je te l’accorde,
nous sommes ou nous devrions être assommés,
parce que c’est ainsi qu’ils nous veulent. Et c’est vrai que
nous le sommes un peu. Il ne faut pas perdre sa boussole et sa lucidité.
Souvenons-nous que tout dépend de nous, toujours de
nous. En attendant, rions, cela nous servira. »
Dario Fo, Conversation avec Toni Jop, L’Unita, le 10 juin 2010.
En octobre 2010, le chiffre officiel du chômage aux Etats-Unis est de 9,6 %.
Le chiffre officiel se trouve dans la rubrique « U-3 » (lien ci-dessous).
Mais quel est le chiffre réel du chômage aux Etats-Unis ?
Le chiffre réel se trouve dans la rubrique « U-6 ».
Le chiffre réel comptabilise les temps partiels contraints et les chômeurs découragés de rechercher un emploi.
Les données corrigées des variations saisonnières (= Seasonally adjusted) montrent que le taux de chômage réel est de 17,0 %.
Il ne faut donc pas confondre deux choses :
1- Le chiffre officiel : 9,6 % de chômage.
2- Le chiffre réel : 17,0 % de chômage.
http://www.bls.gov/news.release/empsit.t15.htm
Mardi 16 novembre 2010 :
A Wall Street, les salaires et les bonus à un niveau record : 144 milliards de dollars.
Voilà un chiffre qui ne devrait pas contribuer à renforcer la cote d’amour de Wall Street. Alors que les Etats-Unis s’enlisent dans le chômage, les salaires et bonus dans la finance devraient atteindre un niveau record de 144 milliards de dollars cette année.
C’est 4 % de plus que l’an passé, selon le baromètre annuel réalisé par le Wall Street Journal auprès de 35 des plus grands établissements financiers américains.
La Tribune
144 000 000 000 $ us… de bonus bonnardus pour bancus animalculus microminus.
(1% du PIB US…) Les hUSsards Us de l’USure
144 milliards $ à la louche, sauf erreur de ma part, au delà d’ un certain chiffre, je suis perdu.
= 100 milliards € / 44.000€ salaire + charges ( vous calculerez le reste à déclarer) =
2.272.727 emplois rémunérés pour un an, vous divisez le chomage par 2, il n’y a plus de déficit des caisses sociales, les impots rentrent, le déficit de l’état n’est plus que mauvaise farce.
L’éco repart, vous redivisez le chomage, le cercle vertueux est là.
Je reviens sur le système banque de dépot et d’affaire, faisons encore plus simple:
Une monnaie nationale, souveraine-régalienne, garantie par l’état, à usage uniquement interne, non convertissable, non spéculable, non porteuse d’intérêt, échangeable à taux fixe, avec la deuxième monnaie » dite internationale » soumise à la loi du marché roi invisible, spéculative, porteuse d’intérêt, et + si affinité. Garantie par l’état, souverainement, d’état à état.
Et c’est Jean-Pierre Jouyet qui le dit : levée de l’interdiction des ventes à découvert
Certes, cela ne concerne que des actions et que 14 cotations de la bourse de Paris.
Mais pour l’AMF, la crise est finie …
Prochainement sur vos écrans de traders à partir du 1er février 2011.
La disponibilité en pétrole a atteint son pic – Le commissaire européen à l’Energie
Global oil availability has peaked – EU energy chief
http://www.reuters.com/article/idUSBRU01112520101110
Cela signe la fin d’une crise, celle de la surproduction, et hélas le début d’une autre, celle de la pénurie. Et notre gros problème est que le laisser-faire marchait très bien en mode croissance mais qu’il devient beaucoup plus problématique en mode décroissance.
Merci au Post Carbone Institute et à Richard Heinberg
300 YEARS OF FOSSIL-FUELED ADDICTION IN 5 MINUTES
http://www.youtube.com/watch?v=cJ-J91SwP8w&feature=player_embedded#!
[…] This post was mentioned on Twitter by THE Corbeau, Entre midi. Entre midi said: Jorion : LA CRISE EST FINIE ! http://tinyurl.com/2uasquv […]
Je finis par me rallier à la théorie de « Shumpeter » qui est celle des cycles sur un période donnée.En 1934 on vient de le voir, la « Crise est finie ».Ensuite le « Front populare » en 1936, la Guerre en 1939 qui finit en 1945, avec 25 Millions de Morts des deux cotés. Et on recommence en 1945 avec les trente « glorieuses ». Alors à quand la prochaine « Guerre ».? Mais attention car maintenant une seule bombe a le même résultat (et à condition qu’elle soit bien placée) que quelques années de la dernière guerre. On va plus vite en accélérant le cycle. C’est ça la progrés.?
Je sais pas si c’est le progrès, mais en tout cas c’est que l’Histoire n’est pas finie, comme on nous le serinait ad nauseam, et tant et si bien que cette représentation s’imposait de fait dans les esprits, en Occident en tout cas. Le 11 septembre avait à peine dessillé les yeux. L’explosion de l’architectonie financière de ce monde illusoire finit le boulot.
Quelle perversité infantile, quel déni originel, nous amènent-t-ils à nous plaindre de notre extraction d’un si mauvais rêve arrêté, à préférer y replonger ?
En l’état actuel des principales valeurs méditatiques du monde, ce qui s’est passé en 1933-39
se reproduira à une échelle beaucoup plus large et dévastratice, il est fort possible même que cela ne prenne pas autant de temps que durant toute la seconde guerre mondiale, surtout avec les nouveaux moyens moderne de destruction massive,
On a certes beaucoup progressé sur le fait de produire plus vite qu’hier, pour faire principalement commerce de plus d’esclaves et de choses à la fois, hélas dans une mentalité et un vocabulaire de vie en société guère peu différent de celui déjà bien en vogue à la veille de la seconde guerre mondiale entre les peuples et les nations,
Alors on oublie tout et on recommence de plus hautes tours de Babel comme si seulement tout cela pourrait suffire Ad vitam æternam, jusqu’à la fin de nos vieux jours, jusqu’à la fin
des temps, oui ce n’est pas du tout le réel progrès des êtres, ce n’est tout juste qu’une
plus grande civilisation commerciale et médiatique mise en place dans l’esprit du monde,
Le grand mythe du progrès ininterrompu, immortel, tout puissant, toujours plus haut et plus vite dans la bétise comportementale de plus, si encore cela ne concernait qu’une toute petite minorité d’invididus à la tête des autres, mais non tout le monde est devenu bien fou,
Il y a deux bémols pour la construction d’une nouvelle Babel par les humains.
– La possibilité d’un réchauffement assez significatif que pour éliminer toute vie évoluée
– La loi d’entropie qui nous explique que nous laissons aux générations futures un patrimoine naturel moins riche que celui dont nous héritons. Et comme nous le savons, nous avons mis les turbos à l’entropie !
Cosmologist Fred Hoyle: “It has been often said that, if the human species fails to make a go of it here on Earth, some other species will take over the running. In the sense of developing intelligence, this is not correct. We have, or soon will have, exhausted the necessary physical prerequisites so far as this planet is concerned. With coal gone, oil gone, high-grade metallic ore gone, no species however competent can make the long climb from primitive conditions to high-level technology. This is a one-shot affair. If we fail, this planetary system fails so far as intelligence is concerned. The same will be true of other planetary systems. On each of them there will be one chance, and one chance only.”
Cette vision est assez radicale mais n’en demeure pas moins pertinente.
la version actuelle serait celle-ci?
Bonjour, voici un petit dessin que j’ai croquissé rapidement, dans l’air du temps…
http://img202.imageshack.us/img202/4075/deatht.png
Je fréquente et lis quotidiennement le forum depuis plus d’une année, je me présenterai aux usagers plus tard, étant au travail. Je tenais tout de même à faire ce cadeau de bienvenue !
Un film de circonstance : L’empereur du Nord de Aldrich, 1973, avec Borguine, Marvin et le jeune Carradine.
Incroyable le Warren Buffet : http://www.lesaffaires.com/blogues/bernard-mooney/bernard-mooney–comme-buffett-dites-merci-oncle-sam/520592
Pour un peu, on devrait remercier les américains de nous avoir foutu dans la merde
La crise financière, bancaire est finie car la crise du politique mondial n’a même pas encore commencé aux US en Europe, c’est comme lorsque je tourne la tête je regarde la télévision,
la misère du monde de mon propre pays, n’existe même plus devant mon champ de vision.
Un des problème des crises est qu’elles sont toujours sous estimées avant qu’elles n’atteignent peur paroxisme… Tout le monde experts financiers et petits porteurs inclus (n’oublions pas qu’aux USA une très grande partie des individus financent eux même leurs retraites par des investissements boursiers… Le père d’un de mes amis américains continuait de suivre au jour le jour les cours de la bourse à l’âge de 80 ans car ses revenus en dépendaient… Et il n’était pas un « riche capitaliste » juste un ouvrier boulanger qui avait préparé sa retraite comme il pouvait…
Donc disais-je, les signes avant courreurs des crises sont toujours plus ou moins ignorés
C’est un des thèmes du livre « This Time Is Different: Eight Centuries of Financial Folly »
Carmen M. Reinhart (Auteur), Kenneth Rogoff. Livre assez technique et peu facile à digérer, montrant à quel point depuis 8 siècles et probablement plus les investisseurs se sont dit à chaque début de crise « Cette fois ça ne sera pas pareil »… en gros cette fois on va s’en tirer…
A propos des remarques faites sur les états unis d’Amérique, il me semble nécessaire d’éviter tout amalgame vis-à-vis d’un pays dont la diversité des individus et des opinions reste difficile à comprendre même après y avoir vécu 5 ans pour mon travail et y être retourné souvent pour y retrouver des amis, ne pas croire l’idée répendue que la américains sont superficiels et qu’on ne peut pas se faire de vrais amis…
On observe un mélange d’aspects parfois enthousiasmants et d’aspects particulièrement énervants pour un européen, je profite de ce mot « européen » qui m’est sorti de l’espit. C’est en effet en vivant longtemps loin de la France et de l’Europe plus généralement qu’on se rend compte qu’il existe tout de même des aspects assez communs entre les européens, quoi qu’en disent les anti européens il existe au moins un embrion d’esprit européen…
De mon côté, pour ce qui est de la prise en charge de mon fils handicapé autiste dans l’école publique, je n’ai qu’à me féliciter. d’autres parents d’enfants handicapés ont eu la même expérience… Beaucoup de mes amis ne voulaient pas me croire quand je leur expliquais la qualité des services reçus par mon fils, je répête, dans une école publique de la grande banlieue de NY City…
Autre aspect surprenant, dans le lotissement où nous habitions on trouvait à peu près toutes les classes sociales, le seul critère étant de pouvoir financer l’habitation, ainsi dans ce lotissement vivaient : un ouvrier maçon travaillant sur des gros chantiers (jobs bien payés en général)le patron d’un petit restaurant chinois, un chercher en physique fondamentale, une employé de la compagnie d’électricité, nous mêmes: j’étais alors employé chez IBM ainsi que quelques autres personnes des classes très moyennes.
Une vie de groupe animée et fort sympa.
Bien sur il y a aussi des côtés exaspérants mais quelle société n’en a pas?
Paul
Vous faites un amalgame. Les gens qui votent non au TCE et qui sont contre l’UE ou la commission européenne ne sont pas anti-européens. Et cet embryon d’esprit européen, qui est bien plus qu’un embryon, existe depuis très longtemps, des siècles. Cela n’empêchait pas de se faire la guerre entre nations européennes. Les grecs aussi se faisaient souvent la guerre entre cités et ils se savaient tous grecs.
Paul Trehin,
Dans toute structure, même la plus « maltraitante », ou « pervertie », il y a quelques personnes d’une grande honnêteté, dont vous faites visiblement partie …
Je ne pense pas qu’il y ait actuellement beaucoup de personnes anti-européennes …cela n’a rien à voir avec la « chose », dont vous dites vous-même qu’elle est ouvertement neolibérale …
Que nos politiciens y soient « mouillés » jusqu’au cou, ne fait pas l’ombre d’un doute .
Or, les Pays européens, dans leur ensemble, avec des options politiques diverses, n’étaient pas structurés de cette façon …
Il a fallu, pour un tel tournant, un changement dans les mentalités tel qu’il ne peut avoir « dérivé » ainsi que sous forte influence …
Comme je le disais alleurs : un couple, c’est déjà compliqué : il ne fallait pas inviter une « belle-mère » qui dicte ses exigences …
C’est ainsi que à partir d’une belle idée, nous sommes arrivé(e)s à la catastrophe actuelle : dictature de l’argent, paupérisation qui n’en est qu’à son début, et qui conduira nombre de personnes à la misère …bref, l’inverse de ce qui fait « Civilisation » …
Quand nous sommes en désaccord profond, pour certains d’entre nous, avec les USA, c’est bien vis-à-vis de sa politique tant extérieure qu’intérieure, …et non de sa population …
Le lavage de cerveau a été tel depuis 20 à 30 ans/ TV et medias, qu’il faut « taper fort » pour démonter le mécanisme …
Tout cela doit être trés pénible pour vous, qui, d’après ce que je crois comprendre, avez tout engagé pour une belle idée originelle …
Je dis cela sincérement .
Nous avons tous la gueule de bois, sauf les oligarques.
Moi dit :
21 novembre 2010 à 00:08
<>
Quand je disais <>
Je ne parlais pas des opposants au TCE ou des gens qui sont contre l’UE ou la commission européenne mais de personnes qui ont publiquement dit que l’idée européenne était un mythe, que les gens qui habitent en Europe ne se sentent pas européens.
Pour ce qui est de l’opposition au TCE, j’ai participé à de nombreuses réunions de préparation de la Convention sur l’avenir de l’Europe en tant que membre d’une association européenne de défense des droits des personnes handicapées au côté d’autres associations défendant d’autres droits sociaux. Nous avons fait notre possible pour que des critères sociaux soient introduits dans le texte mais en tant qu’associations proches des usagers nous aurions aimé que les politiques qui plus tard ont clamé que le traité Européen n’avait pas assez de contenu social soient à nos côtés lors de ces discussions avec la convention dirigée par Giscard. Or nous étions seul, aucun des opposants à venir lors du référendum sur le traité constitutionnel de l’UE n’étaient présent pour soutenir nos demandes de soutien des populations vulnérables et de lutte contre toutes les discriminations.
Une autre chose qui m’avait choqué c’est que ces personnes avaient présenté le processus de la Convention sur l’avenir de l’Europe comme étant purement bureaucratique et émanant de la Commission Européenne alors que les partis politiques de tous les pays, les syndicats et la société civile représentée par les réseaux européens d’associations nationales ont été consultés dès le début et tout au long du processus, j’ai comme bien d’autres responsables associatifs, passé des jours et des nuits à étudier les textes qui pouvaient concerner les politiques sociales et les droits sociaux afin d’être capable de présenter des propositions argumentées lors des réunions de concertation avec la convention sur le traité Européen.
Fabius qui était invité sur France Inter défendait le « Non au référendum » sur le traité européen, n’a pas daigné répondre à ma question directe « Où étiez vous Monsieur Fabius quand nous nous battions pour rendre le traité moins libéral et plus social ? »
J’ai plusieurs fois essayé d’alerter les journalistes sur ce travail de fond des associations de la société civile mais n’ai eu aucun écho et ce travail n’a jamais été évoqué. Bien que peu soutenus par les ténors des partis politiques nous étions tout de même arrivés à pousser la Convention sur l’avenir de l’Europe à intégrer au texte du traité l’intégralité de la charte des droits fondamentaux et non de la laisser en annexe, ce qui n’était pas une mince affaire car les anglo-saxons et les anciens pays de l’Est y étaient opposés, ces derniers y avaient finalement consenti car ils voulaient que leur rattachement à l’Union Européenne soit entériné.
De même nous avons poussé à l’approfondissement de l’article sur la consultation de la société civile (Associations d’usagers des services publics et semi publics et associations écologistes et de défense de droits sociaux ou de lutte contre les discriminations)
Nous avions aussi poussé l’article sur la possibilité d’obtenir un référendum d’initiative populaire avec 1 million de signatures comme seuil pour l’obtenir (Seuil de nombre de signatures tout à fait accessible: Je signale que quelques années après, rien que pour la défense des droits des personnes handicapées, nous avons eu presque un million cinq-cents mille signatures, ça a fait bouger même Barroso…)
Pour ce qui est des articles de la partie 3 du projet de traité de l’Union européenne ce sont les états qui ont le plus poussé pour le maintien de l’aspect défense du « libre marché » de cette partie du traité.
Je redis que nous n’avons pas vu beaucoup de détracteurs du projet venir nous prêter main forte dans ce domaine pour s’opposer à l’aspect purement libéral de cette partie du texte.
Lors du premier échec des réunions officielles des états membres pour la mise en place des procédures de finalisation du texte et des modalités de votes ce sont les états eux mêmes qui se sont opposés à toute avancée sociale et certains états se sont opposés au texte sur des questions de nombre de voix dont ils disposeraient en cas de vote à la majorité qualifiée. Je me suis fait presqu’engueuler quand j’ai dit que ces tractations entre une voix de plus ou de moins entre la Pologne et l’Espagne me semblaient dérisoires et que j’avais fait remarquer que chacun de ces pays avaient déjà un nombre de voix important pour des population de l’ordre de 45 millions d’habitants chacun et je faisais remarquer que la population des personnes handicapées en Europe était de plus de 50 millions et n’avaient aucune voix…
Quand l’échec de ces premières négociations a été annoncé aux nouvelles du journal de 7 heures du matin sur France Inter , Jean-Luc Dehaene, vice président de la convention, se disait atterré de cet échec et outre la défense du texte dont il était en partie le coordinateur, il a mentionné le désarrois dans lequel devaient se trouver les associations de la société civile qui avaient tant donné de leurs forces pour faire avancer le contenu de ce texte. Au journal de 13 heures cette partie de l’intervention de Jean-Luc Dehaene concernant le travail des associations avait été coupée… Là non plus, je n’ai jamais reçu de réponse des journalistes sur le pourquoi de cette censure…
Je suis parfaitement conscient que la proposition de texte venant de la Convention sur l’avenir de l’Europe et durcie par les états membres de l’UE était très loin d’être satisfaisant dans bien des domaines. Les pays opposés aux aspects sociaux du texte proposé (si limités que ces aspects sociaux aient étés), Angleterre, Irlande, Pologne, se sont empressés de demander des clauses d’exceptions à ces aspects sociaux, entre autre sur les dispositions de lutte contre les discriminations (lutte contre l’homophobie dans les pays fortement catholiques) et les dispositions concernant les droits des salariés pour les pays ultra libéraux en matière économique surtout, pas en matière de choix et de préférences personnelles… Les nouveaux pays venus se joindre à l’union européenne étaient les plus opposés à des réglementations sociales, voulant pouvoir rattraper leur retard technologiques et économique par un dumping social sans limites…
Bon, on ne refait pas l’histoire mais il ne faut pas l’oublier…
Paul
Qui sont ces gens?
Ben oui, c’est pour cela que l’UE s’est construite : libéraliser l’économie à un niveau plus élevé parce qu’il était plus difficile de le faire à un niveau national, plus démocratique. Ensuite, il suffit de dire à un dirigeant national que ce n’est pas sa faute, c’est l’UE. C’est l’Internationale Capitaliste.
Permettez moi de rajouter que l’échec des négociations et les différents nons aux réferendums ont ravi les associations comme « Business Europe » organisation européenne du patronat privé semblable par ses idées libérales au MEDEF en France. Tous ont immédiatementfait pression sur la Commision pour rendre le texte encore plus libéral. Un des problème mais aussi un des avantages des actions politiques, surtout au niveau européen c’est que toute les opinions arrivent à s’exprimer celles des associations du secteur social comme celles des associations patronales.
Bien que de graves ennuis de santé m’empêchent d’être présent aux réunions des associations du secteur social j’essaye de contribuer de mon mieux aux débats par e-mail,
voici le dernier que j’ai envoyé à propos des SIG services d’intérêt Général, SEIG services économiques d’intérêt Général et SSIG services sociaux d’intérêt Général pour lesquels les idéologues de la direction Geénérale Marché intérieur et Concurence de la Commission Européenne voudraient imposer qu’ils soient plus soumis aux règles du marché… La commission vient de publier un guide très restrictif des possibilités de subventions que les états peuvent accorder à ces services d’intérêt général sans être condamnés pour avoir enfreint les règles de la concurrence…
Voici mon intervention à ce sujet:
Je viens de lire avec la plus grande attention le guide sur les SIG, SIEG et SSIG que propose la Commission Européenne.
Je pense qu’il serait de notre devoir, en tant que Plate-forme Sociale Européenne de bien faire comprendre aux diverses DG de la commission et en particulier à la DG Marché intérieur et concurrence, que la plus grande partie des usagers des SIG, SIEG et SSIG sont dans des situations qui ne leurs permettent pas de faire jouer la concurrence entre les services sociaux et que les soit disant mises en situation de marché compétitives de ces services ne pourraient aboutir au mieux qu’à des monopolisations inacceptables de ces services par de très grosses entreprises privées dans certains cas (Nous avons eu en France une situation de ce genre avec un énorme groupe industriel et commercial qui voulait captiver ce qu’il considérait comme un marché: les établissements pour personnes handicapées…) et au pire à leur disparition pure et dure en tant que vrai services sociaux, disparition tout autant inacceptable que la monopolisation des services.
Rappelons aussi que les SIG, SIEG et SSIG sont et seront dans le futur parmi les rares domaines de l’emploi où il restera des possibilités de créations de postes, car dans la plupart des cas ces emplois ne sont ni facilement délocalisables ni susceptibles d’être remplacés à court et moyen terme par des machines automatisées comme c’est actuellement le cas dans l’industrie et le commerce ou même dans les services non directement liés aux personnes (exemple dans l’industrie: des lignes de produits entièrement automatisées de l’entrée des matières premières à la mise sur palettes pour envoi aux chaines de distribution) et dans cette distribution: l’automatisation croissante des entrepôts de stockage intermédiaires et l’automatisation poussée à l’extrême des postes de caissières et de caissiers.. Dans les services de type bancaires ou même les services publics comme la poste et les transports publics, de plus en plus de postes de travail sont remplacés par des automates pour les retraits d’argent et même les dépôts et relevés de comptes, ou l’achat de billets de transports et leur validation.
En ce qui concerne en revanche les SIG, SIEG et SSIG, les robots qui pourront s’occuper de services à la personne et de remplacer des postes de travail sont encore loin d’être même concevable techniquement…
Pour revenir à l’ouverture au marché des SIG, SIEG et SSIG on voit mal les usagers mettre en concurrence divers services, d’autant que pour ce faire, il faudrait au moins qu’il en existe d’accessibles, à tous les points de vue, et que les personnes concernées aient la possibilité d’exercer un véritable choix entre ces services or nous savons bien que la plupart de ces personnes susceptibles d’utiliser ces SIG, SIEG et SSIG n’ont pas les moyens d’information pour comparer les services et que leur mobilité est gravement réduite, pour des raisons matérielles ou affectives.
Dans ces conditions les effets d’une mise en concurrence de ces offres de services seraient illusoires et même trompeuses et dangereuses pour les usagers existants et potentiels des SIG, SIEG et SSIG.
Or sans ces services c’est l’économie de nos pays dans son entier qui serait affectée par leurs malfonction : Voir le fameux rapport de la DG Emploi et affaires sociales :
COSTS OF NON-SOCIAL POLICY: TOWARDS AN ECONOMIC FRAMEWORK OF QUALITY SOCIAL POLICIES – AND THE COSTS OF NOT HAVING THEM http://www.ucc.ie/social_policy/EU-docs-socpol/Fouarge_costofnonsoc_final_en.pdf
Le service aux usagers vulnérables des SIG, SIEG et SSIG permet aux autres membres de la société de continuer leurs activités de contribution à la société en général qui seraient autrement rendus difficiles car ces personnes vulnérables demandent une attention et des services qui seraient à être fait directement par les proches, les rendant indisponible à une contribution active dans la société.
Mais les SIG, SIEG et SSIG ont aussi un effet direct sur les populations non vulnérables en fluidifiant les rapports socio économiques, comme c’est par exemple le cas des services de transports de personnes ou de denrées à forte utilité publique ou de communication non matérielles. Eléments essentiels au fonctionnement de l’économie. Laquelle économie en étant moins soumise à la « viscosité » des facteurs de production pourra éviter des « frottements » générateurs de déperdition d’énergie et donc d’atteintes à l’environnement.
Il faut faire admettre par la Commission et en particulier par la DG Marché intérieur et Concurrence que les SIG, SIEG et SSIG loin d’être des freins au libre échange des biens et à la libre circulation des personnes, en sont au contraire des facteurs facilitateurs essentiels au bon fonctionnement des économies des états de l’Union Européenne. Localement comme expliqué auparavant et au niveau global de l’Union Européenne : Une garantie de retrouver des SIG, SIEG et SSIG dans l’ensemble de l’union Européenne pourrait augmenter grandement la mobilité des familles ayant en charge une ou plusieurs personnes dépendante, quelle que soient les raisons de ces dépendances. Sans cette garantie de pouvoir retrouver des services appropriés pour les membres de la famille en situation de dépendance sur les lieux où une offre de travail attractive existe, les familles concernées n’entreprendront pas les lourdes démarches d’un changement de résidence et de travail, quand bien même le nouveau lieu de vie et la qualité du travail proposé seraient en effet plus attractifs.
Je rajoute pour ce message plus large que le sujet auquel je répondais, que l’on pourrait inclure comme facilitateurs du fonctionnement économique tous les services publics dans les pays européens services publics sans lesquels l’économie de la plupart des pays ne pourraitent pas fonctionner. Or les lobby patronaux et les idéologues du libéralisme ne cessent de réclamer leur diminution, ne voyant dans ces services publics que des charges coûteuses pour les entreprises… Alors que ces services publics leurs sont en fait indispensables, mais la myopie des intérêts à court terme les empêche de voir plus loin que l’année en cours et l’espoir d’une baisse rapide des impôts sur les sociétés…
Bien cordialement.
Paul TREHIN
Non. S’exprimer ne suffit pas, il faut que l’on prenne en compte l’expression de toutes les opinions. C’est la fameuse différence entre dictature et « démocratie » (notre régime qui se dit tel): en dictature, c’est « ferme-la »; en « démocratie » c’est « cause toujours ».
Le TCE avait été rejeté par l’opinion publique de plusieurs pays. C’était clair, non? Si la Commission amendait le texte en vue de le faire passer par la suite, elle n’avait pas un comportement démocratique et elle ne respectait pas l’expression de toutes les opinions.
Pour le reste, je vous félicite pour votre action en faveur des personnes handicapées.
Le texte proposé comme TCE au référendum en France et dans les autres pays ayant choisi cette voie de ratification, avait été modifié avant le vote sous la pression des états membres les plus libéraux au sens économique du terme, les membres de la Convention sur le futur de l’Europe qui avaient préparé le texte de base étaient furieux qu’ait été rajoutée la partie 3 contenant la référence au libre échange, dans une texte à visée constitutionnelle, cette référence n’y avait bien entendu pas sa place.
Mon message était destiné à faire savoir certaines choses qui s’étaient passées que les médias se sont bien gardés de commenter : le travail des associations ne les intéressait pas. Ensuite que les hommes et femmes politiques qui se sont plus tard opposé au texte final n’ont pas été très actifs quand le texte était en discussion et en construction et donc modifiable au moins en partie.
Je suis bien d’accord que le texte final charcuté par les états membres et contenant la référence à la libre concurrence comme principe constitutionnel n’était en effet plus acceptable pour un démocrate de gauche.
Ce qui est encore moins acceptable, pour sur, c’est qu’un texte amendé encore plus libéral économiquement ait été adopté à Lisbonne en catimini, ce qui constitue un déni du droit de vote vis-à-vis des populationsqui l’avait été rejeté par référendum. Ce qui est terrible c’est que les chefs d’état soient arrivés à un texte encore plus libéral que ne l’était le texte refusé par les français et bien entendu que celui initialement proposé par la Convention sur le futur de l’Europe qui incluait la charte de droits fondamentaux dans son intégrité au projet de traité et ne contenait pas la troisième partie faisant référence au libre échange.
Vous dites; « S’exprimer ne suffit pas, il faut que l’on prenne en compte l’expression de toutes les opinions » et je suis bien d’accord avec vous. L’expression des associations du secteur social avaient relativement bien été écoutées par la Convention sur le futur de l’Europe et même par la commission Européenne chargée de la mise en forme concrète du texte qui allait être discuté à Athènes. Là ce sont les représentants des états membres qui ont une première fois changé ce texte en y rajoutant la troisième partie. Ensuite le traité modifié à Lisbonne n’avait plus rien à voir avec le texte sur lequel nous avions travaillé et étions arrivés à obtenir des modifications favorables au secteur social et à la non discrimination.
Les états à dominance catholique étaient opposés aux droits fondamentaux qui étaient inclus dans la première mouture du texte: tels par exemple que le droit à la préférence sexuelle, le droit des femmes à disposer de leur corps, par exemple par l’avortement, l’égalité homme femme, etc. Les états où le libéralisme triomphant régnaient étaient opposés à toute intervention de l’Europe dans le domaine des réglementations sociales telles que les laissait entrevoir plusieurs articles de la charte européenne des droits fondamentaux… la lutte contre la pauvreté par exemple…
Bon, comme je l’ai déjà dit, on ne refait pas l’histoire, mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras.
Je reste un européen convaincu sans doute au moins pour deux raisons, j’ai pu rencontrer à Bruxelles et à Strasbourg des démocrates sincèrement concernés par l’intérêt des citoyens européens et non motivés par des intérêts financiers, c’est le moins qu’on puisse dire…
Par ailleurs mon expérience professionnelle pendant 10 ans à IBM Europe m’a permis de rencontrer de gens de tous les pays européens et de peut-être mieux comprendre la beauté et la force de la diversité européenne.
Cent fois sur le travail remettez votre ouvrage… Si nous qui sommes motivés par les valeurs sociales baissons les bras qui va prendre la défense des personnes les plus vulnérables, la défense des personnes en situation précaires suite à la perte de leur emploi ou des jeunes qui n’arrivent pas à trouver un premier emploi?
Je suis persuadé que le retour aux nationalismes entre états européens ne résoudrait rien, ce serait même pire.
A propos d’institutions européennes on parle assez peu du Conseil de l’Europe, siégeant à Strasbourg qui n’a aucun pouvoir contraignant sur les états membres, au nombre de 47, alors que l’Union Européenne compte 27 membres. Les recommandations du Conseil de l’Europe fondées sur des traités signés par les membres, ont souvent plus d’effet que les règlements édictés par les directives Européennes de la Commission de l’UE, directives que les états ignorent souvent…
Les états qui ont signé les traités du Conseil de l’Europe se sentent finalement plus concernés par ces traités, qui ont d’ailleurs des portées générales concernant les droits des citoyens plus que les directives de la commission européennes qui sont le plus souvent technocratiques ou bureaucratiques…
En plus les procédures juridiques nécessaires à faire appel auprès du Conseil de l’Europe sont plus accessibles et les voies de recours moins longues qu’auprès des institutions de l’Union Européenne: par exemple le comité de la Charte sociale européenne peut statuer assez rapidement sur des affaires de droits fondamentaux non respectés (notre association « Autisme Europe » a obtenu, auprès du comité de la charte sociale, à la demande des grandes associations françaises de défenses des droits des personnes handicapées, et en moins de 4 ans une décision concernant le défaut de la France à remplir le droit fondamental à l’éducation dans le cas des enfants handicapés : listes d’attentes interminables pour obtenir des places en établissements éducatifs adaptés alors que tous les enfants non handicapés sont soumis à l’obligation de scolarité et que l’école a obligation de fournir un nombre suffisent de places. L’aspect discriminatoire consistant justement en ce point un enfant non handicapé doit-être scolarisé et l’est dans la très grande majorité des cas. Et un enfant handicapé est orienté par des commissions départementales vers des établissements adaptés mais où il n’y le plus souvent pas assez de places…
Désolé de vous avoir entrainé dans un sujet un peu particulier ici…
Le gouvernement français a mis en place des actions concrètes pour répondre aux recommandations du comité de la Charte sociale européenne du Conseil de l’Europe, aspect intéressant c’est que ça n’est même pas une campagne médiatique qui a incité le gouvernement français de l’époque à réagir (La presse française n’a que très peu couvert ce sujet) mais la crainte de se voir condamné publiquement au niveau international…
D’autres mouvements sociaux se sont servis de l’exemple d’Autisme Europe pour entamer des procédures auprès du Conseil de l’Europe pour non respect des droits fondamentaux par leurs gouvernements nationaux et avec succès.
Surtout ne lâchons rien… Ni vis-à-vis des structures de l’Union Européenne ni de celles du Conseil de l’Europe…
Paul
PS: Je sais combien toutes ces institutions européennes sont complexes, il m’a fallu de nombreuses années pour arriver à comprendre un petit peu leur fonctions et fonctionnements…
J’ai souvent suggéré que de très gros efforts d’information devraient être faits pour bien faire comprendre ces institutions. Mais charité bien ordonnée commence chez sois… Il serait fort utilie que les instuitutions françaises soient mieux comprises par les français, ne serait-ce que pour pouvoit les contester en connaissance de cause…