Les révolutions françaises du XIXe siècle
Le test anglais : le capitalisme sans l’État-Providence
* Les Anglais
* Gangs of New York de Scorcese
* Les radeaux
*Godot est mort !*
Les révolutions françaises du XIXe siècle
Le test anglais : le capitalisme sans l’État-Providence
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281 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 12 NOVEMBRE 2010”
Monsieur Jorion, certains vous trouvent dubitatif, d’autres vous sentent bizarre, d’autres vous font allumer le feu avec un extincteur, d’autres vous voient désabusé ou abattu, d’autres vous trouvent froid et gêné, moi je vous sens allusif.
Avec Pierre Sarton du Jonchay c’est clair, pour lui « La guerre civile mondiale est déclarée par la monnaie ».
Soit, mais que peut-on laisser espérer si le chaos de la guerre civile devait s’installer ?
La richesse et la félicité pour tous, résultant du partage égalitaire du capital? Quel capital ?
Ne risque-t-on pas plus probablement, la désorganisation et la déstructuration totale de nos sociétés pour les ramener au rang de la Somalie, au règne des chefs de guerres, et des pirates ? On sait ce que l’on perd ; mesure-t -on ce qu’on risque d’obtenir ?
Il ne faut peut-être pas jeter la pierre au gouvernement britannique. En ciblant le travail comme étant à l’origine de la dignité humaine, il renoue avec ce qui, de tout temps, a fait la grandeur et la force de l’homme.
@jducac : « On sait ce que l’on perd ; mesure-t -on ce qu’on risque d’obtenir ? » : je pense que Paul en a parfaitement conscience. Une fois de plus, il n’appelle pas à la révolte, il lance plutôt un énième appel aux gouvernements : faites gaffe ! Ci-dessous, dissy raconte que le PIB de la Grèce se serait contracté de 4,5% : c’est bien ce que l’on annonçait sur ce blog, en se demandant comment l’on pourrait rembourser ses dettes avec des ressources qui diminuent comme peau de chagrin. Il me semble que cela justifie l’inquiétude de l’allocution, n’est-il pas ?
Monsieur : vous avez une morale et une philosophie abstraites, ie faites de mots, vides si vous préférez : le travail en soi, comme essence, cela n’existe pas. Le travail peut être contraint, il peut être extorqué, il peut être avilissant, on peut vendre ses orifices pour vivre et cela se nommera travail : le travail n’est pas séparable des conditions socio-techniques dans lesquelles on l’exécute, de sa place et de son statut dans tout cela (je passe entièrement sous silence ce qu’en dit Nietzsche, sachez que cela vaccine contre toutes formes de naïveté à l’égard du travail). Ces choses sont connues depuis bientôt deux, siècles, c’est aussi un symptôme de notre temps qu’il faille les réapprendre. L’urgence du moment, si vous fréquentez ces lieux, est d’un tout autre ordre que vos rêveries sentimentales et « contre-utopiques »
@ Crapaud Rouge dit : 12 novembre 2010 à 20:04
Bien sûr j’approuve Paul Jorion dans ses appels aux gouvernements et à tous ses lecteurs. Cependant, quand j’entrevois des risques, je me sens le devoir de les signaler dans le seul but d’éviter des catastrophes et aussi des remords, lesquels arrivent et sont mesurés quand c’est trop tard.
@ jicé dit : 12 novembre 2010 à 20:11
Monsieur,
Je parle du travail après une expérience de 75 ans de vie, dont la plus grande part a été consacrée au travail, et ne vous en déplaise, jusqu’alors, cela m’a rendu heureux.
En cela, j’ai suivi la voie de mes parents, travailleurs pauvres mais riches de grandes valeurs morales. Comme moi, ils louaient le travail et condamnaient la jalousie. C’est la clé de voûte de la philosophie qu’ils ont transmise à leurs enfants.
A voir les gens autour de moi, notamment sur ce blog, je constate que beaucoup n’ont pas atteint un niveau de sérénité semblable et je me dis que ceux qui se sont engagés sur les voies tracées par Nietzsche, Marx et d’autres, auraient peut-être mieux fait de ne pas mépriser ce que la sagesse populaire enseigne depuis toujours.
Au cas où vous chercheriez une voie concrète, je vous suggère celle-ci : http://www.pauljorion.com/blog/?p=2486#comment-21164
Je suis toujours surpris quand l’interprétation de mon humeur est à ce point éloignée de mon propre sentiment. « Désabusé ou abattu, d’autres vous trouvent froid et gêné ». Je vois souvent ce genre d’interprétation quand je suis plus furieux que d’habitude. C’est sans doute pour cela qu’il m’arrive de dire : « Oui, aujourd’hui je suis fâché ! » Est-ce mon trop long séjour dans les pays anglo-saxons qui a rendu mes expressions à ce point indéchiffrables ?
« En ciblant le travail comme étant à l’origine de la dignité humaine, il renoue avec ce qui, de tout temps, a fait la grandeur et la force de l’homme ». Ce « ciblage » me semble au contraire faire injure au travail comme étant à l’origine de la dignité humaine. A moins que vous n’assimiliez le travail forcé à celui qui « a fait la grandeur et la force de l’homme ». Il en est exactement l’inverse.
Il va bientôt la voir en action la sagesse populaire. C’est ça qui le fait flipper le petit rentier.
@jducac
Quant est-ce que vous comprendrez que c’est des gens comme vous, qui pensent comme vous qui vont vous les anéantir, vos titres de noblesse-propriété peanuts ? et surement pas les chômeurs, gauchistes, marxistes-léninistes, trotskistes-rmistes, collectivistes-jalousistes, égalitaristes-cigalistes, nietzschéo-hooliganistes ou que sais je encore ? Ceux-là, si tant est qu’ils existassent jamais, ils vont juste se marrer, se gondoler, s’esclaffer, se gausser. Et moi avec, vous avouerais-je – si vous me le demandiez ?- .. mais vous ne me le demandez pas, donc je n’ai rien dit. Soit. Mais allons ! Je ne sache pas que jusqu’à présent on eût toujours vu en vous Être au dessus de telles basses mesquineries.
Et puis comme disait machin-truc, la critique est un impôt que l’envie perçoit sur le mérite. 😉
@jducac
A condition qu’il y ait un travail dignement rémunéré pour tous , sinon c’est l’esclavage .
En ciblant le travail comme étant à l’origine de la dignité humaine, il renoue avec ce qui, de tout temps, a fait la grandeur et la force de l’homme.
Prévenez, qu’on s’équipe : http://www.equipmedical.com/files/produits/7222-sac-vomitoire.jpg !
Je ne sais pas s’il est encore temps : Vite, l’antidote !
@ Paul Jorion dit : 12 novembre 2010 à 23:16
Permettez-moi de revenir sur ce qui apparait nous séparer au sujet du travail.
Selon moi, on doit attribuer au travail plusieurs grandes vertus.
C’est en vénérant le travail que l’homme conquière sa dignité. En effet c’est grâce à lui qu’il a pu sortir de l’animalité en s’en différenciant. Lorsqu’il a compris cela, loin de s’en sentir esclave, l’homme s’approprie ce qui l’a fait tel qu’il est, c’est-à-dire un être vivant conscient des origines de son évolution.
C’est par le travail que l’homme s’intègre dans ses communautés d’appartenance. En travaillant, chacun peut mesurer ce qu’il retire de son activité en même temps que ce qu’il apporte à ses semblables en contribuant à leur procurer des produits et des services pour répondre à leur besoins.
C’est par le travail que l’homme peut assurer la survie de son espèce. Celui qui n’a pas conscience du devoir de travailler, est un ingrat dans le processus de perpétuation de son espèce. Il ne tient pas compte des efforts que ses prédécesseurs ont dû fournir pour qu’il existe lui-même aujourd’hui, et en égoïste, ne voit que s’il ne poursuit pas le processus, il est acteur de la disparition de son espèce.
S’il ne prend pas conscience de son devoir de travailler, l’homme du 21ème siècle, met son statut d’homme en danger et peut précipiter sa fin en commettant ainsi un crime contre l’humanité.
Certes, il peut avoir des circonstances atténuantes liées aux insuffisances de son éducation familiale, scolaire, sociétale.
C’est pourquoi il ne me semble pas du tout critiquable, bien au contraire, qu’un Etat veuille réinvestir dans ce domaine, surtout quand il constate des carences au niveau des fonctions dont c’est normalement la charge ; et ce d’autant qu’elles remplissaient correctement leur mission il y a encore une soixantaine d’années avec beaucoup moins de moyens.
Il s’agit d’un réinvestissement moral, afin de reconstituer le capital le plus précieux de l’humanité.
@Jducac
Ces êtres qui sont ‘arrivés à quelque chose dans la vie’ en travaillant puis en travaillant davantage nous impressionnent à juste titre parce qu’ils montrent une détermination et une force de caractère que l’on aimerait observer plus souvent chez les humains pour peu que tant de louables qualités ne desservent pas l’idée plus ou moins réaliste et, sans doute, pas assez désabusée que l’on se fait de l’Humanité.
Très souvent, ces êtres qui ont consacré beaucoup d’énergie, une bonne part de leur énergie, toute leur énergie pour ‘arriver à quelque chose dans la vie’ ont hélas épargné trop peu d’énergie qui puisse être consacrée à la compréhension de quelques longues longueurs de l’interminable chaine dont ils constituent un si formidable maillon…
D’autres fois, ils comprennent bien cette chaine. C’est fort possible qu’ils la comprennent comme la chaine alimentaire d’une jungle, une chaine dont ils se seraient approchés du sommet en travaillant et en travaillant d’avantage…
Ainsi, ‘ne comprenant pas’ ou ‘comprenant à leur avantage’ ces êtres si formidables se laissent difficilement convaincre par ‘nos sensibleries à propos de l’Humanité’ ! Peut-être aurions-nous à travailler et à travailler davantage pour nous approcher de cette idée de l’Humanité ou pour guérir de nos sensibleries par le même truchement où se sont laissé couler ces êtres formidables!
@ vigneron dit : 12 novembre 2010 à 23:55
Il y a moins d’une semaine, vous vous déclariez être mon nouvel ami et je l’avais cru : http://www.pauljorion.com/blog/?p=17760#comment-121026
Pardonnez-moi, mais je n’ai pas été habitué à ce qu’on traite ainsi ses amis, même quand on est en désaccord avec eux, en employant le ton de votre message.
Non, chez nous, quand on croit voir un ami se fourvoyer, au lieu d’étaler son aigreur, sa rancœur, bref, tout ce qu’on a de moins bon à offrir, on s’efforce au contraire à l’aider à comprendre les raisons fondamentales de la divergence de vue. On développe généreusement ses idées, on aligne ses arguments on fait tout pour consolider l’amitié tout en faisant valoir ses vues. Car, quand il y a divergence c’est peut-être que l’un, tout autant que l’autre, n’a pas pris en considération toutes les données du problème.
Or, avec-vous, on ne peut pas imaginer qu’une culture insuffisante ou qu’un manque d’aisance dans l’expression écrite vous empêche de vous exprimer autrement que par une sorte d’éructation bourrue. Ce mal mériterait certainement d’être soigné pour le plus grand bien de tous.
Ça n’est qu’un conseil d’ami.
@ Mianne dit : 13 novembre 2010 à 01:01
Certes, c’est mieux quand il y a du travail dignement rémunéré pour tous. Mais quand il n’y en a pas et que ces gens sont en train de s’exclurent à jamais de pouvoir reprendre une activité, n’est ce pas mieux de les entraîner à travailler un peu pour les aider à réintégrer les habitudes du monde du travail ? Horaires à respecter, acceptation d’une hiérarchie, sensation d’être utile à la communauté etc….
Que proposez-vous de faire pour ces personnes ?
@Jducac
Vous m’en voyez, doublement, navré, mais je suis obligé de constater le caractère massivement rétif de votre esprit à mes formes d’humour, aux vôtres aussi peut-être, involontaires, ou à toutes icelles, je ne sais. Les malentendus vous auront hélas égaré et je n’eus pas le cœur de vous désabuser trop tôt. Pardonnez moi cette vilenie, voulez-vous ?
Pardonnez moi encore- et par contre – mais trouvez-vous sincèrement que « Je ne sache pas que jusqu’à présent on eût toujours vu en vous Être au dessus de telles basses mesquineries » ne soit manière « de m’exprimer autrement que par une sorte d’éructation bourrue« .
Par quelque principe supérieur et obscur à mon âme naîve, je sens bien que jamais ne vous obligeront mes laborieux efforts voués pourtant à plaire au si délicat gout de la civilité qui fait tout votre charme.
Permettez moi de raconter une anecdote qui me concerne ainsi qu’un ami.
Je fais partie d’un jardin communautaire, et cet après midi nous avons eu une AG
L’ami en question est juriste et fait partie aussi de ce jardin, il est malade de la peur de la foule et la confrontation, ce qui fait qu’il n’a plus d’emploi et qu’il vit (si on peut dire) d’une allocation d’incapacité de 800€ /mois.
Aujourd’hui sa vie est au jardin, il est un des plus motivé et si nous en avions les moyens, lui et moi et tout les autres nous pourrions créé une modeste partie de ce développement durable encore valable dans mille ans.
Lui qui a peur de la foule a pris la parole devant une vingtaine de personnes et s’en est tiré avec des applaudissements.
A l’intérieur du groupe il s’est épanoui, il est toujours le premier à s’investir , enfin bref, il a trouvé son royaume.
Vous parlez de réinvestissement moral, il n’y en a aucun qui puisse égaler un investissement de ce type, surtout pas le travail sous une autorité avec des horaires et des hiéarchies à respecter.
L’ activité qu’il a choisi, (ou qui l’a choisi) n’a qu’un seul objectif: la progression personnelle dans la durabilité qui le continuera dans l’histoire de l’humanité.
C’est cela la grandeur de l’homme.
Je voudrais également vous dire que nous n’essayons pas de vous convaincre, nous vous utilisons pour aiguiser notre argumentation.
Ne changez rien surtout, restez vous-même et je suis sincère, ce n’est pas une moquerie de ma part.
@ michel lambotte dit : 13 novembre 2010 à 18:27
Vous me voyez ravi de votre bonheur.
J’espère que votre ami prends conscience de ce qu’il doit à sa communauté d’appartenance qui contribue à lui fournir cette allocation de 800€, laquelle n’est pas venue du ciel.
Je crois malgré tout que vous ne mesurez pas encore tout ce que vous devez aux grandes organisations très structurées et hiérarchisées qui atteignent des performances impossibles à atteindre avec des associations à caractère artisanal. Internet a été inventé dans une organisation militaire. Les télécom notamment par le biais des satellites imposent des structures industrielles pour atteindre les performances et des prix dont vous êtes bénéficiaire sans en prendre conscience.
Tout ce confort dont nous profitons tous ne nous est permis que parce que nous avons su nous les offrir en adoptant des processus industriels qui permettent, grâce aux effets d’échelle, de réduire les coûts des produits et des services. Je ne souhaite pas que vous le mesuriez à vos dépens suite à un effondrement du monde évolué que vous méprisez..
Et comme vous le souhaitez, en conscience et toute bonne conscience, je continuerai à vous faire part de ce que je crois de mon devoir de vous faire comprendre.
@Tous : vous en êtes toujours à vouloir convaincre jducac de ses erreurs ? Z’êtes pas rapides à la détente… 🙂 Perso, j’ai vite compris qu’il n’y avait rien à tirer de ce monsieur. Son expérience, sa sincérité et sa courtoisie en font une personne tout à fait respectable, mais il n’a rien vu et ne veut rien voir de la dimension collective des phénomènes qui nous intéressent. Il a passé toute sa vie à suivre son bonhomme de chemin, (dans une période économiquement heureuse, qui plus est), et n’a de cesse de s’étonner que tout le monde ne fasse ni ne pense comme lui. Respectable, jducac, certes, mais c’est avant tout un parfait égocentrique. Un bon et brave cheval avec de grandes œillères.
@ Crapeau Rouge
Ce que je dis de jducac s’applique aussi à certain gauchiste qui ne voit que la défense absolue des acquis comme solution à la crise.
De ce côté là aussi la détente est assez pénible.
@ jducac
Pas seulement, c’est aussi et surtout grâce à une énergie et des matières premières à bas prix que l’occident s’est accaparé pour réaliser son expansion industrielle, et qui plus est en spoliant les peuples du tiers- monde;
Ce monde est terminé que cela vous plaise ou non, nous sommes devant une crise de civilisation, et ne voyez aucun mépris de ma part à l’adresse de ce que nos pères ont construit.
Par contre, dans vos commentaires, je vois du mépris à l’adresse de tous ceux qui proposent des idées sortant des sentiers battus.
Il est de mon devoir d’essayer de comprendre sans arrières pensées ni oeillères, les causes et les conséquences de cette crise de civilisation
Comme le dit très bien jicé, le travail en soi comme essence, cela n’existe pas , effectivement derrière le travail il y a la création et la distribution des richesses.
Quelle richesses et pourquoi faire est la question principale qui doit être posée de toute urgence.
Rassurez vous pour l’allocation de 800€ de mon ami, nous allons tout faire pour « l’activer » (avec un supplément cela va de soit ) dans une certaine activité économique basée sur une agriculture relocalisée drôlement plus efficace sur le plan énergétique que l’effet d’échelle qui prévalait lors de l’ère industrielle, comme vous voyez, j’en parle au passé alors que c’est toujours le présent.
Tiens, un débat d’anachorètes. La pénitence est-elle un instrument pour conduire au Paradis ou est-elle bonne en elle-même? Hummm, j’hésite.
@Moi
Je n’ai peut-être pas votre erudition, mais je ne vois pas le rapport!!
Cela fait longtemps que j’ai évacuer Dieu et le Paradis de mes concepts.
La pénitence! Quelle pénitence?
@ Tous
Croyez-vous que je vais renoncer à défendre mes idées parce que, de diverses manières, certains cherchent la déstabilisation en s’en prenant à ma personne ?
A l’issue d’un parcours de vie suffisamment long, surtout quand on démarre au plus bas de l’échelle, on a la peau tannée par suite des attaques reçues de toutes parts.
En voyant d’où viennent les flèches et quelles sont les circonstances de leur déclenchement, on voit très bien quels sont les points faibles dans l’armure de ceux qui les décochent.
Ils manquent d’arguments à opposer à ceux que j’ai avancés ci-dessus, concernant le travail. Ce qui les gêne le plus, c’est probablement qu’ils ont jusqu’alors professer des idées et des théories contraires à celles que j’exprime.
Mais alors comment affirmer sur un blog porté à la connaissance du monde entier qu’on est férocement contre le respect de la valeur travail et de la morale universelle qui l’accompagne ?
C’est bien évidemment très difficile. Alors, pour tenter de détourner le malaise de la culpabilité, on cherche à discréditer celui qui à conduit son existence en essayant de se conformer au mieux aux préceptes simples qui lui ont été enseignés par des personnes sages à défaut d’être aussi cultivées que celles qui s’érigent ici en censeurs.
Ayant connu une existence très satisfaisante en appliquant ces préceptes, je profite des possibilités offertes par ce blog pour les faire valoir auprès de ceux qui n’ont pas eu la chance de se les voir enseigner. Faute de cela, beaucoup se trouvent aujourd’hui, sur ce site comme ailleurs, habités par la jalousie, la haine, l’aigreur, le rejet de l’autre et de soi-même.
En disant cela, je ne cherche qu’à rendre service à ceux qui veulent bien entendre. En même temps je rends hommage à ces enseignants modestes qui, grâce à leur action pleine de bienveillance, m’amènent à perpétuer leurs conseils.
@jducac : « Mais alors comment affirmer sur un blog porté à la connaissance du monde entier qu’on est férocement contre le respect de la valeur travail et de la morale universelle qui l’accompagne ? » : sur ce « blog porté à la connaissance du monde entier » il n’y a pas grand monde pour contester la « valeur travail » personnelle. Paul le premier travaille énormément à ce blog, et des tas de sociologues disent que les salariés s’investissent personnellement dans le travail. (Vous n’êtes pas le seul et encore moins le premier.) En revanche, l’on est nombreux à contester l’idéologie du travail que la droite et les capitalistes imposent. Ce n’est pas pareil, monsieur jducac, il serait temps que vous en preniez conscience, vous allez finir par lasser. Que vous ayez eu la chance, vous, de tomber dans un cycle économique favorable ne devrait pas vous empêcher de PENSER AUX AUTRES, à ceux qui CREVENT par suicide, (France Télécom, Renault,…) ou par accidents, et penser, de manière générale, aux CONDITIONS de travail. Mais non, les conditions de travail, c’est-à-dire la réalité des autres, ça ne peut pas vous intéresser : ce n’est pas conforme à votre petit univers momifié.
Bonsoir !
à JCDUCAC :
Pourriez vous, svp, développer ce point particulier :
« …Mais alors comment affirmer sur un blog porté à la connaissance du monde entier qu’on est férocement contre le respect de la valeur travail et de la morale universelle qui l’accompagne ? »
Merci par avance .
@ michel lambotte dit : 14 novembre 2010 à 11:12
Peut-être ne lisez-vous pas tous mes commentaires sans quoi vous verriez que je ne cesse de dire la même chose que vous sur ce plan.
Là où nous divergeons, c’est sur ce qu’il faudrait faire quand on n’aura plus cette énergie abondante et bon marché. Vous, vous dites, d’après ce que j’ai cru retenir, qu’il faut relocaliser toutes les activités pour que chaque petite communauté soit autonome. Par exemple j’imagine que vous verriez très bien votre descendant tout faire de ses mains comme vous avez bricolé votre machine à aérer la terre. Moi, je ne le crois pas car la quantité d’énergie utilisée pour produire à l’unité de telles machines sera probablement toujours plus élevée que celle nécessaire pour produire en grand nombre. De plus, je n’imagine pas que vous pensiez voir s’élever un haut fourneau dans chaque région, une fabrique de perceuses ou de postes de soudure à l’arc dans chaque département sans lesquels il est difficile de continuer à produire de manière artisanale. Donc, je n’imagine pas que d’un coup on tire un trait sur la production industrielle.
Pour moi c’est une invention majeure de l’humanité, celle qui a permis d’améliorer les conditions de vie du plus grand nombre. Il faut, c’est évident, la repenser en tenant compte de la dépense en richesses non renouvelables et de ses autres points négatifs à corriger. Cela amènera probablement de profonds changements, notamment en matière de maintenance et d’accroissement de durée de vie des produits avec pour corolaire une réduction de leur vitesse d’évolution, une réduction du nombre de marques et de la publicité etc….
Je ne méprise aucune idée car je pense que pour la plupart, elles émanent de bonnes intentions. Mais, quand une idée me semble trop irréaliste où quand je la vois porteuse de trop de risques pour l’émetteur ou pour ceux qui vont être affectés par sa mise en œuvre, je me sens le devoir de le dire. C’est, pour moi, une question de responsabilité et de conscience.
Mon objectif, je croyais que vous l’aviez compris , n’est pas de lutter contre celui qui a émis l’idée nouvelle mais, au contraire, de l’aider à prendre en compte des aspects qu’il n’a peut-être pas vus.
Les remarques, objections, et autres mises en doute dont je fais part du fait de mon expérience, méritent alors d’être reçues comme des apports complémentaires, comme des stimuli destinés à fortifier l’idée nouvelle. Tant qu’on est au niveau de l’idée, il suffit alors, face aux critiques engendrées, que le porteur de l’idée nouvelle réunisse les éléments et arguments qui montrent leur prise en compte. S’il ne le fait pas, ou est dans l’incapacité de le faire, c’est lui qui méprise les idées des autres en usant parfois de procédés peu glorieux. D’ailleurs sa porte de sortie, qui est très souvent la marque de sa faiblesse, consiste, au lieu de réunir les preuves de la validité de son idée par la production d’arguments ou d’exemples tirés de l’expérience, à faire usage de violence verbale à l’encontre du contradicteur ressenti comme gênant.
L’objectif est alors de tenter de l’éliminer en le discréditant aux yeux des observateurs. On lui prête de mauvais sentiments, on le classe dans le camp de ceux qu’il faut haïr parce qu’ils sont différents, alors que nous sommes fondamentalement tous les mêmes. Une autre échappatoire à la fourniture de contre arguments, parfois impossibles à trouver, consiste à faire usage de la pirouette pour atterrir dans l’humour, l’ironie, la dérision, ou la raillerie.
Chacun est libre de son style, y compris de rester silencieux.
@ tomate dit : 14 novembre 2010 à 19:51
Selon l’idée que je me fais des hommes de notre temps, pour autant qu’ils s’appellent encore hommes, je n’en n’imagine aucun qui puisse être suffisamment cynique et immoral, pour annoncer à la face du monde qu’il s’autorise à ne pas travailler, à ne produire ni bien ni service en échange de ceux qu’il reçoit directement ou indirectement des autres.
C’est pourquoi, j’estime qu’un enseignement sur ce sujet fondamental doit être dispensé, dès la prime enfance. C’est rendre un immense service au futur adolescent et futur adulte que de le placer très tôt sur une trajectoire qui l’amènera à aimer travailler et au travers du travail, à voir en quoi cela le relie à ses semblables présents, passés ou à venir, quelles que soient les fonctions occupées du haut au bas de l’échelle sociale.
Travailler, ça n’est pas une corvée, tout au contraire, dès lors qu’on voit ce qu’on apporte aux autres pris individuellement ou collectivement. C’est même une occasion de saine joie de vivre.
Bien évidemment c’est plus difficile d’être heureux en travaillant quand depuis toujours on a entendu dire autour de soi à toute occasion, que ce que l’on fait au travail ne sert qu’au profit de ce salaud de capitaliste qui se cache en bout de chaîne. Pour rendre les gens malheureux il n’y a rien de plus efficace surtout si en plus, on installe dans leur esprit, qu’il n’y a qu’une seule solution : l’égalité généralisée des situations sociales.
Pour amener l’effondrement d’une communauté, il n’y a pas mieux . Cela m’étonnerait beaucoup qu’on parle ainsi aux enfants chinois. Attendons quelques années et ce sont eux qui viendront nous éduquer à moins qu’ils nous laissent nous déclasser par nous-mêmes, pour faire de la place aux hommes de demain.
@michel lambotte: jducac croit que la frugalité (la pénitence) mène au capital (Dieu). Vous, vous croyez que la frugalité est bonne en elle-même. Pour être franc, je suis moi-même parfois aussi de ce genre (Dieu, je n’y crois pas du tout). Mais parfois seulement: lorsque je suis pessimiste ou déprimé.
Merci de votre réponse, Mr JCDUCAC .
J’y retrouve certaines valeurs auxquelles j’adhère : L’ épanouissement à travers une activité, et les liens qui unissent 2 dont l’activité réalisée par l’un sert l’activité réalisée par l’autre et réciproquement, la satisfaction d’avoir réalisé et mené à son terme l’activité planifiée en fin de journée, notamment .
Toutefois, je vais vous répondre comme suit, en espérant que vous comprendrez dans quelle situation beaucoup d’humains sont actuellement, du fait d’une déviation du système actuel, dont nous sommes une composante :
« Que j’aimerai, à nouveau, ressentir ces sensations, cette fatigue, ces questionnements, cette fierté personnelle et partagée, ces résultats tangibles et multipliés en portant mon regard et mon oreille auprès de mon voisin, mon collègue, mon ami, mon copain, mon ennemi? »
Très bonne soirée !
@jducac : de retour sur ce fil pour voir ce que vous auriez pensé de ma prose, je tombe sur ceci, de vous, bien évidemment : « Travailler, ça n’est pas une corvée, tout au contraire, dès lors qu’on voit ce qu’on apporte aux autres pris individuellement ou collectivement. C’est même une occasion de saine joie de vivre. » : mais qu’est-ce que vous imaginez ? Que tout le monde bosse au Secours Catholique, chez Emmaüs ou aux Resto du Coeur ? Une telle constance dans la naïveté, ce n’est plus de la naïveté, monsieur jducac, mais de la franche bêtise. Désolé d’avoir à vous le dire.
@ Crapaud Rouge dit : 21 novembre 2010 à 12:53
Oui, je revendique cette déclaration et je plains sincèrement ceux qui, tout en étant pourvus d’une intelligence supérieure, n’ont pas connu ce bonheur. Faut-il être bête ou intelligent pour aller à son travail avec plaisir, pour partager avec ses collègues, supérieurs ou subordonnés, la satisfaction d’avoir atteint un objectif modeste ou difficile, lequel procure à vos contemporains des biens et des services utiles et qui font progresser l’humanité.
Mais quelles sont les personnes responsables de votre éducation et qui vous ont rendu aussi négatif ? Vous avez le droit de leur en vouloir de ne pas vous avoir donné les bonnes clés pour être heureux au travail et dans la vie.
Personnellement, je suis reconnaissant tout autant à mes parents, travailleurs dès 13 ou 14 ans, qu’à mes instituteurs laïcs et républicains, qu’à mes autres profs, qu’à tous ceux que j’ai rencontrés dans mon activité professionnelle et qui m’ont montré qu’ils partageaient cette vision. Etaient-ils tous bêtes ? J’en doute.
J’espère que vous n’êtes pas éducateur vous-même. Si vous l’étiez, je vous inviterais à changer de voie pour ne pas propager un état d’esprit aussi destructeur.
« Le don de l’esprit saint est surtout fait pour être gardé en premier pour nos élites mondiales … Plus je garderais ce que l’on me donne, et moins je comblerai le monde de mon avarice partout :
ce sera donc plus grande avarice sur avarice, brutalité sur brutalité, partout le chantage tel est surtout cette seule conception possible du travail sur terre que je préfère partout obliger, forcer. »
Je viens de relire: « La grande crise monétaire du XXIième siècle a déjà commencé! » de Pierre Leconte publié en décembre 2007. C’est en effet un sujet brûlant, trois ans après.
Pour résumer l’auteur se nourrit des idées de l’Ecole autrichienne (Mises, Hayek) et d’économistes tels que Jacques Rueff et Charles Rist. Il souhaite la suppression des Banques centrales, la privatisation de la monnaie, ne souhaite évidemment pas la nationalisation des banques: « D’une façon générale, je ne crois pas aux politiques keynésiennes de relance ni aux politiques marxistes de nationalisation des banques. Il faut laisser le marché fonctionner, sans le manipuler.. « .Il pense que nous allons vers l’hyperinflation et avait bien anticipé les krach de 2007 et 2008. Son scénario pour la crise en cours: »On passera du krach boursier au krach obligataire pour terminer par un krach monétaire ». Il envisage une explosion de la zone euro lors du krach obligataire, pour autant les USA ne s’en sortirons pas indemne. Il prône dans l’immédiat d’investir dans l’or, il est vrai que depuis 2007 ce qui s’est passé lui a donné raison: l’or est passé de 700$ l’once à 1400$ l’once, alors qu’après guerre il était à 35$ l’once. C’est au début des années 70 que R. Nixon a découplé le dollar de l’or, pour cause de financement de la guerre du Viet-Nam. Pour revenir à l’auteur il a une certaine nostalgie du système étalon-or qui était en vigueur avant 1914.
A propos de capitalisme et libéralisme, j’ai retenu quelques phrases intéressantes dans son livre:
« Le capitalisme est la résultante des pratiques économiques et sociales visant pour les classes dominantes au contrôle de la plus grande partie de la richesse, sans prétendre se référer à une quelconque idéologie, et le libéralisme, qui est un idéal de liberté visant à permettre l’expression des individus dans toutes ses composantes (philosophiques, politiques, économiques). Si le capitalisme est compatible avec une société totalitaire, une société authentiquement libérale ne peut-être capitaliste. » … « Les formes actuelles du capitalisme, par la violence dont il est constitutif et le caractère extrême des différences économiques et sociales qu’il provoque, sont évidemment inquiétantes ».
A propos du totalitarisme collectiviste, ou du capitalisme d’état si l’on préfère, il cite Hayek: » Il y a toutes les différences du monde entre traiter les gens de manière égale, et tenter de les rendre égaux. La première est une condition d’une société libre. Alors que la seconde n’est qu’une nouvelle forme de servitude ». Il renchérit avec une citation de Milton Friedman: « La combinaison du pouvoir économique et du pouvoir politique dans les mêmes mains est une recette assurée pour la tyrannie ».
Tout cela est fort bien, les collectivistes étendent l’emprise de l’état sur le secteur privé, et les anti-collectivistes privatisent l’état, c’est ce à quoi on a assisté depuis la vague dite néo-libérale des années 1980. Au final ces deux EXTREMISMES aboutissent à la TYRANNIE puisque les pouvoirs économiques et politiques finissent dans les mêmes mains. Cameron privatise l’Etat, tout comme il est déjà privatisé (en tout cas soumis à l’influence des lobbies) aux USA et comme Sarkozy rêve de le faire en France. Ce faisant ils détruisent l’Etat providence, et donc les stabilisateurs sociaux qui seuls rendaient cette forme de capitalisme supportable aux populations d’europe occidentales (Pour les Etats-Unis c’est un peu différent, c’est un pays de colons émancipés de la puissance tutélaire anglaise, qui se méfient congénitalement de toute immixtion de la puissance étatique(même privatisée) dans leurs affaires, d’où la révolte Tea Parties). Cette privatisation de l’ Etat aboutit à la tyrannie puisque le pouvoir économique et le pouvoir politique sont aux mains de la même frange de la population. Le capitalisme d’ Etat stalinien oligarchique tuait les libertés individuelles en contrepartie d’une certaine sécurité économique et sociale, le capitalisme financier oligarchique tue la sécurité au sens économique et social du terme et constitue une menace pour les libertés individuelles. Les deux ne sont pas viables sur le long terme, pour le premier il est déjà mort, malgré son énorme appareil répressif, pour le second il lui va falloir pour se maintenir augmenter la puissance de son appareil coercitif, c’est d’ailleurs ce à quoi il s’emploie depuis les années Thatcher, Reagan, en passant par Bush, Berlusconi, Sarkozy et sans doute Cameron; mais il mourra aussi, car pour reprendre les mots du philosophe anglais John Locke: « Le droit naturel à la conservation de soi formulé par Hobbes, implique un droit à la révolte contre tout tyran qui utiliserait injustement ses pouvoirs contre les intérêts du peuple. »
A mes yeux il n’y a qu’une seule issue, revenir à la séparation stricte des pouvoirs: économiques, politiques( dans le politique: séparation du législatif, exécutif et juridique), et du pouvoir médiatique. Revenir à une économie authentiquement mixte, dans laquelle les secteurs publics et privés sont complémentaires et non adversaires. Transformer les règles électorales afin que toutes les couches et fractions de la populations soient équitablement représentées dans les assemblées parlementaires, tout en se dotant de règles simples et claires permettant à l’exécutif de trancher les débats parlementaires en cas de difficultés. Remettre au coeur du débat public les questions de fond: quel type de société voulons nous, qu’est-ce devrait relever du public, qu’est-ce qui devrait relever du privé, comment adapter nos modes de vies aux défis environnementaux etc …
Joan, votre analyse, dans son ensemble, me plait beaucoup ; Et à la question du type de société que nous voulons, je réponds que pour ma part, je cède volontiers à votre proposition…
Cordialement – Philippe
@ Joan,
Bien sûr, vous avez raison, mais c’est à la fois simple et compliqué à réaliser : comment lutter contre les mauvaises habitudes des hommes publics-privés, leur formation et leurs acquis ?
Mais oui, c’est le chemin à suivre mais les moyens pour y parvenir sont légèrement moins clairs.
Cordialement,
Séparation des pouvoirs économiques, politiques et médiatiques?
Non! Il s’agit de démocratiser le pouvoir économique! De le faire rentrer dans la sphère du politique au sens noble, c’est-à-dire de la prise en charge par les citoyens de leur destin, en lieu et place de la dictature qui règne au sein du monde de l’entreprise…
Si le projet baptisé « Livre banc » est adopté, les chômeurs britanniques seront privés de l’allocation forfaitaire de 65 livres (75 euros ou 105 $) durant trois mois s’ils refusent une offre, et durant trois ans s’ils rejettent trois offres.
Le gouvernement conservateur de David Cameron prévoit également d’obliger les chômeurs à effectuer un travail obligatoire d’intérêt général (de 9h à 17h), sous peine d’une suspension de leurs allocations.
Sur les 2,5 millions de chômeurs reconnus (les Britanniques sont en fait deux fois plus nombreux à être sans emploi), 1,5 million touchent des allocations chômage, peu généreuses mais vitales. Ils peuvent les perdre s’ils manquent un rendez-vous à l’agence pour l’emploi ou s’ils refusent un emploi. Les étudiants verront en revanche tripler les droits annuels d’admission universitaires.
L’Angleterre est comme K.O. debout depuis quelques semaines. Les citoyens britanniques découvrent que leur pays est exsangue économiquement et dans l’incapacité de se relever… même au prix d’un retour express vers une sorte de moyen âge social que même Margaret Thatcher n’aurait osé concevoir dans ses rêves les plus ultra-libéraux.
Le « Libre blanc » du gouvernement inclut toute série de suppressions d’aides au logement. Cela va précariser un grand nombre de locataires et instaurer un climat de crise « viscérale » qui n’épargnera aucun échelon de la société britannique.
Ce qui se passe outre-Manche n’est que le laboratoire avancé de ce qui ne manquera pas de survenir outre-Atlantique si les créanciers des Etats-Unis réclament des garanties que leurs prêts seront remboursés.
Wall Street encouragera également n’importe quel carnage social plutôt que de voir les rendements obligataires se tendre, malgré le QE2 de la Fed. La sauvegarde des bulles d’actifs — qui exige des taux éternellement bas — passe bien avant le peuple. Quant aux privilèges des brasseurs d’argent, ils passent bien avant l’intérêt général.
C’est une rude leçon qui découle de la crise des subprime et du transfert massif des pertes des fossoyeurs du capitalisme vers le secteur public. Si la planche à billets est encore jugée indispensable, c’est que les Etats-Unis sont déjà en faillite : le jeu consiste simplement à retarder ce constat ! Le contribuable devra boire le calice jusqu’à la lie.
Mais cela ne fait plus aucune différence. Chacun sait bien — les cyniques de Wall Street mieux que personne — que l’endettement que l’Etat fédéral a contracté avec la complicité de la Fed et grâce à la garantie involontaire des épargnants américains ne sera pas remboursé !
Philippe Béchade http://www.la-chronique-agora.com/articles/20101112-3175.html
Je ne sais pas ce qui va se passer en GB mais leur situation est très similaire, hors effet d’échelle, a celle de l’Islande, de l’Irlande et de la Grèce. Un plan d’austérité particulièrement brutal ne devrait pas donner d’autre résultat que celui qu’on peut observer dans les pays précédemment touchés : une diminution importante de l’activité et l’échec de l’opération sur le long terme menant à une dévaluation massive, et la perte importante de pouvoir d’achat correspondante. Ainsi qu’à l’euthanasie de la classe moyenne, transféré vers la classe pauvre.
Si l’Irlande et la Grèce font toujours partie de l’euro ça risque de ne pas durer, les allemands préparent leur sortie en douceur (relative sans doute) pour ne pas devoir y transférer de leur argent. Ce sera l’occasion pour les exclus de créer un EuroSud auxquels les autres pourront s’agréger, Italie, Portugal, Espagne, France peut-être?
J’ai un doute sur une mobilisation massive des anglais contre leur gouvernement, ils sont depuis toujours particulièrement passifs devant les décisions politiques les concernant. La lutte des classes n’a jamais vraiment accroché, ils sont « heureux » du système quasi-féodal très inégalitaire en place depuis la nuit des temps. La classe moyenne est de création trop récente, fin des années ’60 et surtout début des années ’80 pour avoir modifié profondément les mentalités.
Je me demande même dans quelle mesure les anglais ne seraient pas rassurés de retrouver des classes sociales encore plus marquées, dont une classe miséreuse très nombreuse, comme elles existaient à l’époque victorienne et avant.
Mais ce sont peut-être mes lectures d’auteurs anglais anciens qui me donnent une fausse conception de ce que veulent les anglais d’aujourd’hui?
Selon moi les dernières mesures mises en place par le gouvernement Anglais envers déjà une catégorie de personnes déjà bien épprouvé comme ça par la difficulté à retrouver une meilleure situation de vie, sont carrément contraire aux réelles valeurs de l’évangile, pire encore surtout dans le contexte actuel, mondial, à quand la solution finale aussi pour les moins habiles de ce monde, il est vrai que le pauvre travailleur de plus coûte déjà si cher à être toujours plus mal payer au rabais et au lance-pièrre de plus, comme ils sont bien habiles les plus grands renards et avares de ce monde à vouloir encore juger un peu plus leur monde n’arrivant même plus à suivre le rythme de plus en plus du monde du travail actuel, si on peut encore appeler cela mieux faire évoluer la mentalité de l’homme au travail.
(Matthieu, 20 : 1-16) :
« Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans rien faire ? Ils lui répondirent : c’est que personne ne nous a embauchés, ( c’est-à-dire que tout le monde devient de plus en plus difficile aussi). Allez, vous aussi, dans la vigne, leur dit-il. Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : Appelle les ouvriers et paie-leur le salaire, en allant des derniers aux premiers. Ceux de la onzième heure vinrent et reçurent chacun un denier. Les premiers vinrent ensuite, croyant recevoir davantage ; mais ils reçurent aussi chacun un denier. En le recevant, ils murmurèrent contre le maître de la maison, et dirent : ces derniers venus n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons supporté le poids du jour et la chaleur. Il répondit à l’un d’eux : Mon ami ! Je ne te fais pas tort, n’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui est à toi et va-t-en. Je veux donner à celui qui est le dernier autant qu’à toi. Ne m’est-il pas permis de faire de mes biens ce que je veux ? Ou vois-tu de mauvais œil que je sois bon ?
Ainsi les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers. »
@Jérémie : « Ne m’est-il pas permis de faire de mes biens ce que je veux ? » : la « fable » semble très morale, car fort charitable pour l’ouvrier de la 11ième heure, mais je la trouve totalement immorale. Les pauvres ne font pas « ce qu’ils veulent » de l’argent, mais ce que la nécessité exige, ce n’est pas pour rien qu’on les appelle aussi « nécessiteux ». Faire ce que l’on veut de son argent est une faculté impie.
Crapaud Rouge @ et Jérémie @
(Matthieu, 20 : 1-16) :
» ces derniers venus n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons supporté le poids du jour et la chaleur. Il répondit à l’un d’eux : Mon ami ! Je ne te fais pas tort, n’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui est à toi et va-t-en. Je veux donner à celui qui est le dernier autant qu’à toi. Ne m’est-il pas permis de faire de mes biens ce que je veux ? Ou vois-tu de mauvais œil que je sois bon ? »
Cette parabole expose l’idée de » l’égalitarisme » versus « la justice » dans un univers non homogène. En effet, ce qui est sous-entendu, c’est que la justice « divine » n’est pas « humaine ». Il y a donc 2 univers avec 2 intelligences distinctes, autrement dit 2 codes de loi.
Cette « injustice sociale » est courante et normale en société islamique, qui voit par exemple la richesse pétrolière comme un don divin au pays qui a des gisements de pétrole.
Pourtant au nom d’une justice humaine sociale mondiale, ne devrait-on pas partager entre toutes les nations ce qui n’a pas été produit par l’effort humain ? Pourquoi une utopie de justice sociale dans la répartition des revenus au niveau d’un pays et situation normale au niveau mondial dans une inégalité de pouvoir d’achat ?
Les bouddhistes ont une approche plus efficace du bonheur humain, par la suppression de la convoitise: Dans le renoncement aux biens matériels résulte la vraie égalité humaine.
La réinvention des « workhouses » à l’anglaise n’est pas loin . En France, à la différence de l’ancienne ANPE qui mettait en relation employeurs et demandeurs d’emplois, le nouveau Pôle Emploi n’a plus pour fonction que de radier les chômeurs sous tous les prétextes pour les faire momentanément disparaître des chiffres officiels du chômage et leur supprimer leurs indemnités pendant les quelques semaines que prend leur réinscription . Telle cette pauvre femme aux jambes terriblement enflées, à la station debout pénible, radiée sans état d’âme parce qu’elle avait « refusé » un emploi saisonnier de cueillette de fruits…
D’où le surnom des employés du Pôle Emploi, dont certains, anciens de l’ANPE, ne peuvent supporter le nouveau rôle qu’on leur fait jouer « j’étais conseiller à l’ANPE, maintenant je suis radiateur au Pôle Emploi ».
ascètes de tous les lieux et de tous les temps, unissez-vous !
Evidemment, cela doit être dû à un choix personnel, et intérieur pour être valable …
N’utilisez pas le bouddhisme, pas plus que toute autre philosophie, et, ou, religions !
Il y a chez les bouddhistes, comme partout ailleurs, des gens respectables, et intégres quant à leurs convictions …mais, aussi , au fil des siècles des moines dodus, gros et gras, dans de riches monastères, servant le pouvoir politique en place,et intriguant, tandis que les gueux crèvent de faim … ( comme dans toute organisation « spirituelle » au fil des âges ! )
Maintenant, si vous conseillez aux autres – et, à vous même j’espère, sinon, il y a comme un malaise -la plus grande frugalité, le dépouillement , commençons donc par ceux qui ont trop :
il faut les alléger d’un poids ! si, si ! je vous assure ! c’est pour le bien de leur âme !
D’ailleurs, nus nous venons, nus nous partons !
Vous avez vu ce qui se passe en belgique ?
Les employés de BRINK refusant de passer sous regime ouvrier , le patron americain de la boite se declare en faillite et refuse de payer les préavis de 350 personnes !!
Une class action est-elle possible contre ce patron-voyou ? La Brink ferme-t-elle ses portes partout dans le monde ?
cher paul,
votre mot de la fin » si les chutes continuent comme ça, on ne pourra pas continuer à ne faire que des chroniques » me semble essentiel et longuement introduit par votre développement sur les anglais. vous voila pragmatique. il va falloir passer à la vitesse supérieure, que la majorité montre sa force..
Avec trois jours de retard , bonne fête à Théodore , purement grèco-français .
Voilà comment les Américains et les britanniques de Paris jugent notre comportement face aux réformes :
http://latelelibre.fr/
parce qu’ils en avaient quelque-chose à faire de notre jugement sur leur comportement face à leurs exactions irak?
Franchement Pierre, j’en ai rien à »cirer » de ce que pensent les américains et britaniques de Paris ou d’ailleurs.
En 1789 également tous ces peuples ne comprenaient rien et étaient terrorisés par la Révolution.
La passivité de certains peuples face à ce qu’ils endurent ou font endurer aux autres est inqualifiable.
Vous avez bien compris que ma réponse n’était pas dirigée contre vous mais contre toutes ces »lavettes » qui pleurnichent mais ne font rien pour modifier le système et pire, critiquent ceux qui se battent.
J’aurais dût dire « des » Américains et « des » Britanniques » de Paris.
Pensent-ils que PSG/Marseille ça vaut Manchester/Liverpool ?
Moi ça m’étonne toujours autant les guerres « civiles » de supporters sportifs…..
La vie c’est du sport, le sport de la compétition, et l’ultime compétition la guerre.
Pour une fois, tout le monde comprend, et la meute se forme à la sonnerie des sept vuvuzellas….
Le produit intérieur brut (PIB) grec a chuté au troisième trimestre 2010 se contractant de 4,5% sur un an, selon une première estimation de l’organisme statistique grec (Esa), la pire récession enregistrée actuellement dans un pays européen.
http://www.lalibre.be/actu/international/article/622830/la-recession-s-aggrave-en-grece.html
Reuters: Eurozone Sources Say Ireland In Talks To Receive Emergency Funding From EU, Taxpayers Stuck With Full Bill
11-12 16:44: EU’s Juncker says cannot confirm whether Ireland has applied for EU assistance funds
http://www.zerohedge.com/article/reuters-eurozone-sources-say-ireland-talks-receive-emergency-funding-eu
Brzezinski a inventer le terme de titi-tainment ….
moins de soma et plus de 1984 …. un peu de hunxley et beaucoup de Orwell tell sera la tendence…..
By doing nothing, we will condemn our whole society to years of zero growth, depression (the psychological kind, as well as the economic kind) and mass emigration. The generation that the Irish State would be giving up on, reacts by giving up on Ireland.
All the while as the Government’s bankruptcy is laid bare, the middle classes with savings will panic and get their cash out of the country.
If we want to avoid a bank run we have to give some form of debt amnesty. It might be that the banks would have to write down the value of outstanding mortgages before they are defaulted on, rather than after. It could come through changes in the mortgage contracts so the mortgage becomes tied to the property rather than to the borrower. It could even come through changes in our bankruptcy laws so people who are in dire straits can draw a line under their past and have some chance of starting afresh.
http://www.davidmcwilliams.ie/2010/11/10/government-must-cut-deal-that-gives-the-people-hope
Pour vous remonter le moral !
http://www.kracheconomique.fr/2010/11/06/mike-maloney-the-storm-that-is-coming-is-going-to-be-bigger-than-anything-youve-ever-seen/
En bon libDem, David Cameron a promis durant sa campagne électorale la gratuité des études universitaires… 4 semaines après son élection, il multiplie les droits d’inscription par trois. Faut quand-même pas prendre les enfants du Bon dieu pour des canards sauvages !
Si l’on y regarde bien, y a-t-il une chance que la crise financière se transforme en premier en crise tout court façon révolte dans la première place financière européenne ? Ça aurait du sens, non ?
@Paul Jorion
Attention, repos impératif pour vous ce we !
Vous montrez les signes de lassitude et de tristesse propres aux épuisés.
Laissez donc l’actualité vivre sa vie durant 3 jours, elle peut bien attendre. Et vous ne pouvez pas grand-chose pour la contrer. Vous n’en reviendrez que plus incisif 🙂 🙂
So long.
Dansons la capucine!
http://www.dailymotion.com/video/xe6y3q_dansons-la-capucine_shortfilms
Cameron n’est pas LibDem mais Torie!!!!!!
Exact Amsterdamois, ma plume a fourché. Je parlais de l’intention annoncée. Désolée. Pan sur mon bec !
j’adore !
On vit une sacrée époque!
Alors que tombaient lundi les projets anglais visant à mettre les chomeurs aux travaux d’intérêt généraux, la commission aux pétition du parlement allemand examinait la pétition déposée par Susanne Wiest et soutenue par plus de 50 000 citoyens visant à justement séparer Revenu et Travail par l »instauration d’un revenu de base inconditionnel. La veille, malgré la forte mobilisation contre le train de déchets nucléaires, une manifestation pour la soutenir parcourait les rues du secteur « gouvernemental » de Berlin
Une « révolution », cela suppose quand même des valeurs et un projet, sinon ce n’est qu’une révolte!
Cordialement votre.
On notera que nos chers libéraux ne sont pas à une contradiction prêt:
-d’un côté, ils poussent les services publics à refiler les » jobs » aux privés
-de l’autre ils font faire les boulots aux chomeurs
Ces gens sont surtout imbus d’eux mêmes et n’arrivent pas à admettre qu’au fond, ils n’en ont jamais assez, et que l’économie ne les intéresse que sous cet angle là.
M’est avis que dans cette affaire, ils n’ont que faire que les chomeurs travaillent effectivement, incapables qu’ils sont de toute façon aujourd’hui de créer des emplois, en réalité seul les intéresse ne rien leur verser.
Il n’y a alors pas de contradiction.
Encore un effort leur conception implicite de l’homme les amènerons à nier même à certains le fait même d’exister. Cela s’est déjà fait!
Il est donc grand temps de prendre le contrepied : chacun est important, chacun est capable d’insérer ses projets parmi ceux des autres, c’est même construire une société plus efficace.
« Si chacun est son propre roi, nul ne doit être le roi d’autrui. » Michael Sennhause, Radio suisse DSR.
Oui. Merci.
« l’état providence est ce qui permet de rendre supportable le capitalisme » : il me semble l’avoir déjà entendu, mais c’est tellement vrai et nécessaire ! Le capitalisme sans frein c’est l’esclavage, c’est-à-dire la matraque dans les rues pour mater les révoltes ET dans chaque usine pour en prévenir les imprévisibles surgissements.
A propos de « ça ne marche pas » : mais rien ne marche jamais dans la réalité, hormis les espèces animales et les machines à café détartrées. Ce qui « marche » ne marche qu’en rapport avec un état convenu : bagnole qui n’est pas en panne, affaire qui rapporte autant que prévu, etc. Mais comme le monde est en perpétuelle mutation, et qu’il en faut toujours de nouvelles pour corriger les désastres des précédentes, aucun état du monde ne peut être convenu à l’avance. Donc il ne marchera jamais. (Même si l’on interdit les paris sur les fluctuations de prix. 🙂 )
Bonjour cher Crapaud,
Merci pour vos interventions, merci aux autres aussi, merci a la discussion constructive.
Ce blog dans son ensemble (dans un blog il y a commentaires) ouvre mes petits yeux et me rend plus alerte je pense.
Il est toujours bon se savoir comment on sera mangé … ou pas.
J’aime beaucoup cette phrase que vous relevez :
« l’état providence est ce qui permet de rendre supportable le capitalisme »
les discussions autour du travail et de la dignité humaine (dans le sens non connexe)
le fait que que « rien ne marche jamais dans la réalité, hormis les espèces animales et les machines à café détartrées »
Cordialement
Ouhla, baisse d’énergie par ici aujourd’hui…
Et puisqu’il est question de GB, les années Thatcher revisitées avec le gros son du siècle XXI:
http://www.youtube.com/watch?v=wRAxmo8515s&feature=related
Our darkness
(et le public est allemand…)
De Anne Clark il y a aussi son si beau Poem without words II
http://www.youtube.com/watch?v=oUihvrtASK0
Dans le genre poème sans paroles, il y a aussi la si belle Romance sans paroles op. 30 nº 1 de Mendelssohn, magnifiquement jouée par D.Baremboim (et dangereuse un jour de pluie en automne en pleine crise économique):
http://www.youtube.com/watch?v=CawkVQwA1n4
« Dès lors, ma frousse devint panique. Avec des êtres semblables cette imbécillité infernale pouvait continuer indéfiniment …. Pourquoi s’arrêteraient-ils ? Jamais je n’avais senti plus implacable la sentence des hommes et des choses. » (Céline, « Voyage au bout de la nuit »)
Je vous souhaite à tous un excellent week-end, avec du vent dans les arbres, des tourbillons de pluie, des nuages en cascades et le dernier mot au silence.
Qu’il est dommage que face au chômage continuellement grandissant et persistant de masse surtout dans le monde actuellement, le nouveau gouvernement Anglais de David Cameron, ne
décide dans sa même logique de fonctionnement de s’en prendre pareillement et durement aux grosses firmes, banques, marques et autres entreprises qui persistent encore à vouloir payer et traité un peu plus mal les êtres, pour mieux paraît-il apporter en retour un meilleur bien économique, surtout lorsque la plupart des dirigeants les plus fortunés de ce monde se permettent bien encore d’être juges et difficiles à l’égard de leur monde, annonce le petit prophète à la semaine, sinon les principales grandes banques seront principalement sucrés de ressources et d’allocations publics, dans les prochaines années.
Ce durcissement des sanctions, envers la plupart des grandes places financières mondiales, combiné à un meilleur programme de vertu obligatoire pour les plus mauvais dirigeants de la planète, doit “remettre principalement et sans trop tarder un peu plus de morale, d’équité “ selon encore les propos du prophète contre le nouveau politicien moderne de plus.
Le projet très dur de société qui s’annonce pour demain, privera donc dans un premier temps au banquier le pouvoir de dicter plus longtemps aux êtres ses propres conditions d’existence et de chantage de plus en société, celle par exemple de pouvoir bénéficier plus longtemps d’une plus grande impunité politico-judiciaire de plus, et s’il refuse de se soumettre encore à
un meilleur idéal de justice et d’équité, sera pareillement et durement sanctionné, décompte de plus par exemple, s’il écarte par pure entêtement les bons conseils de prudence.
“ Si les dirigeants bien peu exemplaires du monde veulent débaucher et juger plus de monde à la fois, qui le disent tout de suite aux peuples et aux autres êtres sans défense, sans même d’ailleurs guère de meilleurs avocats de nos jours par le biais et l’intermédiaire de leurs nouveaux petits perroquets politiques de plus à l’antenne, c’est tellement plus facile dans
le confort matériel de faire la plus dure leçon de travail, de morale et de richesse aux autres “
a précisé encore aujourd’hui Jérémie dans son pays . “ Le message du nouveau politicien Anglais est suffisamment plus clair maintenant pour le monde : C’est soit cela et plus rien
que cela maintenant “ Si dans votre pouvoir vous pouvez encore nuire gravement à la santé du monde, alors ne vous en privez surtout pas plus, la seule option de vie n’est plus une option, une sortie, bref un meilleur bien-être accordé à l’homme.
Le prochain gouvernement d’union national de Jérémie prévoit même de s’y prendre encore un peu plus durement contre toute cette belle clique de gens bien hypocrites du siècle, gens bien en vus, premiers ennemis bien protégés du genre humain, à les forcer même davantage à reverser plus d’argent dans les poches des plus éprouvés, c’est-à-dire en fait à oeuvrer pour un réel travail d’intérêt général, sous peine de suspension, d’être plus durement sanctionné par un autre beaucoup plus autoritaire et tyrannique que moi dans un proche avenir.
Il est vrai que le beau monde de l’Amérique et de la Grande Bretagagne compte encore beaucoup de milliardaires véreux et de gens bien avares un peu partout. La grande misère morale de plus mais pas seulement en Angleterre, mais aussi en France, en Allemagne.
Selon le prochain cadre du livre blanc de Jérémie, les banquiers, les politiciens, pourraient même se voir obliger d’effectuer davantage d’heures hebdomadaires au sein même des sociétés les plus profiteuses et exploiteuses de la condition humaine, pendant même plus
de quatre semaine d’affilés si nécessaire sans le boire et le mange dans les plus dures conditions possibles, porter des cadavres, recevoir davantage de coups d’injures en plus,
régler leur propre factures, plus de voiture de fonction, plus rien, plus rien, pas même
un plus grand respect et honneur des êtres en retour à leur égard comme à l’image,
ainsi soit-il.
Jérémie @
« Qu’il est dommage que face au chômage continuellement grandissant et persistant de masse surtout dans le monde actuellement »….
Non Jérémie, assertion totalement fausse ! Le chômage d’un coté donne des emplois en plus grand nombre ailleurs. C’est un transfert d’emplois d’une partie du monde à une autre.
Je ne vois pas pourquoi un chinois devrait renoncer à l’élévation de son pouvoir d’ achat au nom de la dignité des occidentaux…..
Je ne vois pas pourquoi un américain devrait exiger des autres de ne pas polluer autant que lui pour sauver la planète !
@binbin
Tout faux sur toute la ligne au niveau du comprenoir.
Un conseil. Si vous voulez avoir une chance de toucher une cible, visez à coté. Ou mieux encore, pour une assez honorable probabilité de ne pas énoncer une niaiserie ou une énormité de plus, dites le contraire de ce que vous pensez. C’est pas mal aussi.
oui, les anglais… peut-être. J’aurai parié que la France serait le pays qui allumerait la mèche du refus social à toute remise en cause des sacro-saints « avantages acquis », faisant exploser la contestation partout en Europe et le bordel généralisé.
Car les « classes moyennes » qui ont si bien profité de la croissance depuis quelques dizaines d’années (des miettes d’accord, mais pas négligeables), et qui ont tout accaparé au point de rendre l’avenir inaccessible aux jeunes , sont bien loin d’envisager un quelconque partage ou abandon de leurs petites rentes.
C’est pour cela que la termitière humaine va dans le mur. Lorsque il faudra bien déclarer qu’on ne peut honorer les dettes sur un avenir héla pas si rose, pétrole aidant, que le niveau de risque est insensé, qui ne le voit, alors on s’apercevra que ces facilités et ce laxisme économique et moral dont tout un chacun à peu ou prou profité, doivent être payées par les financiers bien sur mais aussi les épargnants dont les économies sont à 80% en obligations d’état, ou à la bourse…
Inutile de nationaliser les banques, on tourne en rond. Pas de miracle. Pas d’espoir.
En quelque sorte, il y a une justice, in fine il faut payer.
Je m’associe donc à la morosité de PJ : c’est avant qu’il fallait réfléchir et agir, maintenant les jeux sont faits.
Paul Jorion qui commence à devenir pessimiste, c’est vraiment pas bon signe..
Juste un petit coup de blues…
http://www.spike.com/video/blues-brothers-soul/2750355
Le rire dilate l’esprit. [Pierre Filion]
Le rire est plus fort que la douleur. [Pierre Turgeon]
Le rire est le meilleur désinfectant du foie. [Malcolm de Chazal]
Si on ne peut pas rire au paradis, je ne tiens pas à y aller. [Martin Luther]
Un rire sincère est un rayon de soleil dans une maison. [William Thackeray]
Une définition du rire ? Le plus grand antidépresseur gratuit de l’histoire. [Irène Frain]
Faire rire, c’est faire oublier. Quel bienfaiteur sur la terre, qu’un distributeur d’oubli ! [Victor Hugo]
Le rire est le premier pas vers la libération. On commence par rire. On rit donc on se libère.
On se libère donc on peut combatrre.[Maryse Condé]
Les femmes ne se souviennent guère que des hommes qui les ont fait rire, et les hommes que des femmes qui les ont fait pleurer. [Henri de Régnier]
Les enfants peuvent être ici nos guides ; voyez chez eux le rire succède vite aux larmes.
[Karl Otto Schmidt]
Riches (banquiers). Espèce en voie de disparition. A protéger impérativement. [Jacques Mailhot]
La santé d’un individu est proportionnelle à la quantité de son rire. [James Walsh]
Celui qui ne sait pas rire ne doit pas être pris au sérieux. [Philippe Sollers]
Sans le Gouvernement, on ne rirait plus en France. [Chamfort]
La vie est une farce, apprends à rire… [Marie-Claire Blais]
Puissant le pauvre qui arrive encore à rire du riche
Je suis d’avis contraire : l’abcès commence à murir. La maladie évolue vers un apurement. Simplement un mauvais quart d’heure de fièvre en perspective si le système ne fabrique pas assez d’anti-corps tout de suite.
Franchement, cela devient intéressant !
@binbin
Si.
La porte est ouverte aux fraudeurs , aux tricheurs et aux fainéants. Ce sont les délinquants qui agissent aujourd’hui en pratiquant le racket sur les revenus du travail : Des taux de rentabilité toujours plus élevés.
L’épargne salariale est fortement ponctionnée par des pseudos gestionnaires : Ces fonds sont en très grande majorité très largement sous-performants par rapport à l’indice de référence.
Ce sont des parasites qui ponctionnent des frais de gestion et des commissions d’ordres extrêmement élevées. Nous ne sommes plus au stade du scandale ni de l’indignation car cela ce fait à la vue de tous.
Aveuglés en se croyant puissants, ils n’offrent pas d’avenir et mettent nos jeunes dans la précarité. je suis délégué du personnel et je vois bien des jeunes souffrirent : Ils travaillent et n’arrivent même pas à se loger et , pour certains, à se nourrir.
L’automne frappe de plein fouet ce blog, où il y a de plus en plus d’ »humeuristes » qui viennent déverser leur pessimisme paranoïaque et leurs prophéties délirantes.
Un peu de tenue intellectuelle, svp !!
Pour tous les déprimés:
Tiken Jah Fakoly – Il faut se lever
http://www.youtube.com/watch?v=ZCmY1lcPvgo&ob=av3e
Paul, vous semblez complètement désabusé.
Sale journée, sale temps, sales nouvelles (je ne vous mets pas le lien sur le Tigre du Bengale, c’est trop triste).
Ce qu’il faut c’est une bonne bouteille et les amis.
Bon week end.
Ce sont nos élites qui sont garants de la tenue intellectuelle et je remercie M. Jorion pour sa droiture mais il est bien seul.
Ce n’est pas une question de saison ou de déprime mais il y a une colère sourde pour l’instant qui est bien présente et légitime.
Il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer, il faut dire des mots, tant qu’il y en a.
Samuel Beckett, L’innommable,
En face
le pire
jusqu’à-ce
qu’il fasse rire.
(Beckett, poèmes et mirlitonnades))
Alors, musique:
Bob Brozman en délire:
http://www.youtube.com/watch?v=hmKiDO_y3LY
Ah quel curieux Vendredi ! Tout s’embrouille, on ne sait plus de quoi vous parlez. Tout se mélange. A titre d’exemple 1848 : vous parlez de février ou de juin ? Bon, ok, cela peut paraitre un détail de spécialistes, mais pas sur ce blog. Soyez clair Monsieur Jorion, vous avez l’air las !
Wikipedia : « Le nombre d’insurgés tués pendant les combats fut estimé entre 3 000 et 5 000 personnes auxquelles s’ajoutent environ 1 500 fusillés sans jugement. Il y a environ 25 000 arrestations et 11 000 condamnations à la prison ou à la déportation en Algérie. »
Maintenant, Monsieur Didier, vous allez m’expliquer pourquoi c’est si important de savoir si ce genre de choses se sont passées en février ou en juin 1848. J’espère simplement que votre explication n’ajoute pas à ma lassitude mais je crains le pire.
Février 1848 : révolution contre Louis-Phillippe. Quelques centaines de morts.
Juin 1848 : révolution des ouvriers (fin des ateliers nationaux) contre la République. Plusieurs milliers de morts et ‘transportation’ de dizaines de milliers (en Algérie, notamment, ce qui permit de fonder en bonne partie une colonisation de ‘peuplement’, de bagnards, comme pour l’Australie par exemple).
Article 5 : « Trois années après le débarquement des transportés en Algérie, ceux qui justifieront de leur bonne conduite pourront obtenir, à titre provisoire, la concession d’une habitation et d’un lot de terre sur l’établissement. »
Le Général Cavaignac, surtout, fut chargé de mener le ‘retour à l’ordre’, lui qui avait mené une longue et féroce campagne de colonisation en Algérie avec Bugeaud (les ‘enfumades’, capture d’Abd El Kader).
De fait, il y a deux révolutions en 1848, comme en 1789 et 1793 (et comme en 1871, avec les versaillais et la commune).
Mais vous saviez déjà tout cela …
PS : j’ai par contre appris que les Marquises ont servi, juste après leurs annexions, de lieu de déportation. Et tout cela sous la 2nd République …
Gauguin et Brel le savaient-ils ?
La Commune,
Rêve inachevé ?
pauvre paul, au pays du sourire obligatoire je n’ose imaginez si vous preniez une cuite un jeudi soir… vous rendez-vous compte, apparemment une petite mine est un aveu de faiblesse , ce n’est pas médiatiquement autorisé: de quoi déserter ce blog sur le champs.
mais peut-être que les soumis et autres couard bien installés cachent derrière leur grande exigence une telle médiocrité que la lumière de positions relativement claires les attire malgré leur petitesse d’esprit, aller savoir. c’est presque comique quand on ne tient pas un blog au quotidien…
à la prochaine baisse de régime (ou hausse de pression) je vous suggère un masque d’oncle picsou pour palier à toute critique.
Je devance l’appel pour une déportation aux Marquises comme Jacques où en Nouvelle-Calédonie comme Louise !!!!!
La misère du goulag est plus belle au soleil……
Sauf quand il cogne sur les tôles ondulées de l’atelier de l’unité de production et que tu entends la mer qui roule au loin.
Merci à Zebu d’avoir tout dit concernant la différence entre février et juin 1848. J’espère qu’on ne trouvera pas cette différence négligeable ; pour être clair, se révolter contre la monarchie de Juillet (février) et mettre fin dans le sang à l’expérience initiée par les ateliers nationaux (juin) dans le cadre de la République, ce n’est pas tout à fait la même chose. Voilà pour l’explication Monsieur Jorion et si vous avez mal pris mon commentaire à propos de votre lassitude, croyez bien que j’en suis désolé. Il n’y a aucune exigence de sourire comme l’écrit méthode, mais comme vous m’ouvrez un chemin (j’ai lu avec grand intérêt L’Argent et je lis actuellement Le Prix – avec un peu de mal je l’avoue), je ne suis pas à l’aise lorsque je vous vois brouillon et pas entrainant. Je l’ai exprimé sans doute maladroitement.
@zébu
459 « transportés » (moitié-moitié classés “Dangereux” et “Repris de justice”) en Algérie exactement; voir tous les détails des deux transports de Belle-île vers l’Algérie ici.
C’est surtout après la prise de pouvoir de Louis-Napoléon le petit, à partir de 1852, avec de nouveaux décrets forçant les procédures d’exception dans l’application de la Loi de 1850 et les appliquant aux victimes de la répression des évènements de décembre 51 et janvier 52 , que les déportations vers l’Algérie (6000 transportés sur 28 000 jugés par les fameuses commissions mixtes dénoncées par Hugo dans les châtiments. « Ils sont assis dans l’ombre et disent : nous jugeons. Ils peuplent d’innocents les geôles, les donjons,..) » et la Guyane se sont intensifiés.
Certes, c’était la dictature, mais les Lois de la république de 1850 servent le tyran.
Ne parlons même pas de la commune, de la IIIème et de Thiers…
A noter que les plus endurcis, ou les moins « coopératifs » des « dangereux » de 1848 déjà présents en Algérie à l’arrivée de ce fort contingent de « colons » en 52 furent systématiquement envoyés en Guyane pour éloigner les ferments de résistance de cette population de 6 à 7 000 transportés…
« 11 000 arrestations et 4 300 déportations en Algérie » affirme Jean Tulard dans Les Révolutions tome 4 paru chez Fayard.
@ Vigneron :
Badinguet en l’occurrence n’a fait que reprendre le ‘droit’ fil à retordre de la République …
Oui, je n’ai pas fais la part entre ceux qui sont partis sous la seconde et ceux sous le petit mais je crois qu’en bonne part, ceux du second ‘lot’ appartenaient aux journées de juin et pourrissaient en prison, quand les ‘opposants’ à le petit s’y sont adjoint pour la deuxième vague.
Comme quoi, sans bonne répression, pas de bonne colonisation …
🙂
@zébu
Et c’est surtout, en partie bien sûr, comme ça que ce foyer de militants républicains de « gauche » a participé de la tendance ultra-colonialiste des radicaux et des socialistes, vis à vis de l’ Algérie particulièrement. Et ce contre les vues saint-simoniennes et émancipatrices de l’empereur – pour lui, l’Algérie n’est pas une colonie mais un royaume arabe, » les indigènes comme les colons ont aussi droit à ma protection. Je suis l’Empereur des Français et des Arabes (le royaume arabe avec Abd el-Kader) – comme de l’armée sous la protection et l’administration de laquelle ce dernier avait mis les territoires algériens contre les déplacements, cantonnements et expropriations de musulmans par l’administration civile et les colons. Cette gauche devait rester colonialiste encore 100 ans, jusqu’à , Mollet et Mitterrand, voire Mendes.
Pour celles et ceux que cela intéresserait :
« Histoire de la Commune de 1871″/ Prosper-Olivier Lissagaray
… »Journaliste et barricadier, Lissagaray réunit les qualités du documentaliste, de l’historien, du témoin et du proscrit . »(4° de couverture)
« Son auteur, acteur et témoin de la Commune de Paris, se mit au travail au lendemain de la défaite et ce travail dura 25 ans. Il a enquêté avec acharnement auprès de tous les survivants, dans l’exil à Londres, en Suisse, puis consulté tous les documents disponibles à l’époque…..récit historique événementiel de l’insurrection et de la répression : tableau de tous les courants de la pensée sociale, de tous les affrontements internes …. »
En tête du chapitre XI
» La révolution est dans le peuple et non point dans la renommée de quelques personnages. » / Saint-Just à la Convention, 31 mai 1794
….du chapitre XXXVII
« Le cadavre est à terre et l’idée est debout. »/ Victor Hugo
A noter que Victor Hugo ayant commencé la rédaction de « Histoire d’un crime.Déposition d’un témoin » en exil, à Bruxelles, au lendemain du coup d’état de Louis-Napoléon, après écrasement de la révolte populaire ( mort du député Baudin sur les barricades …, on y croise Schoelcher…- on y voit tout le déroulement imperceptible au départ, y compris chez les députés, d’un coup d’état – ), a pendant l’exil recueilli le maximum de témoignages possibles :
d’abord immédiats, puis au fil du temps à Jersey, a commis d’autres oeuvres dans l’intervalle,
et de retour d’exil, voyant chez un certain Mac-Mahon quelques tendances « autoritaires », craignant un coup d’état de nouveau, étant le seul à avoir la mémoire de l’histoire du précédent, a fini dans l’urgence ce livre =) best-seller de l’époque .
Dans la préface de ce livre / JM Hovasse :
Ce que c’est que l’exil
» Quelle force que ceci : n’être rien ! N’avoir plus rien à soi, n’avoir plus rien sur soi, c’est la meilleure condition de combat …La chute de ce qui a été la prospérité fait l’autorité d’un homme ; ….rien ne vous gêne désormais ; en vous retirant tout on vous a tout donné ; …vous avez la redoutable aisance du vrai, sauvagement superbe. »
Je ne saurais que vous recommander la lecture du livre d’entretiens de Zygmunt Bauman
pau en novembre 2009, où le sociologue polonais installé en Angleterre décortiquait déjà la
cise de l’Etat-providence: « Living on Borrowed Time: Conversations with Citlali Rovirosa-Madrazo‘
The sociologist influencing Labour’s new generation
Dans cette stratégie de casse des derniers bastions des états, et de l’accélération de la crise, une chose m’interpelle tout de même, c’est l’adhésion des grandes entreprises.
Y auront elles plus à gagner qu’hier et aujourd’hui ?
C’est le seul point d’interrogation pour moi, car pour le reste, il y a déjà bien trois ou quatre ans que des blogs, conférences etc. sur le net annonçaient l’arrivée ce scénario catastrophe, dont le but était (d’après ces infos) la ruine des états, la soumission des populations par l’appauvrissement, pour mettre en place un gouvernement mondial.
Voili voilà.
Ils auraient pu le faire avant (ainsi que le préconisait Attali) sans pour autant sacrifier une génération ou deux et des populations.
Pas besoin de ‘complot’ pour expliquer la crise, la logique folle du capitalisme y suffit…
Amsterdamois, votre négation du fait politique m’attriste. De fait, il vous échappe. Le « libéralisme économiques » c’est des millions de lignes de règlements, de décrets, de lois, des millions de morts dans des guerres oubliées, et « la logique folle » du capitalisme suffit pas à tout expliquer.
Nixon a fait un choix politique en 1971. Vous aussi, …..celui de ne pas en faire.
Amsterdamois
Pourquoi parlez vous de « complot » là où il n’y en a pas ?
Je ne parle que des moyens mis en oeuvre pour appliquer l’idéologie néolibérale.
» Quand tu doutes , ne t’abstiens surtout pas de rechercher pourquoi . »