Billet invité
Les résultats des élections américaines font la « une » de l’actualité mondiale et vont partiellement occulter l’événement le plus important de la journée de par ses conséquences : la décision de la Fed de relancer ses acquisitions de bons du Trésor à long terme, de monétiser la dette et d’injecter des centaines de milliards de dollars dans le système financier.
La défaite des démocrates aux mid-terms, comme les nouvelles mesures de la Fed, vont avoir ceci en commun qu’elles ne surprendront personne. Dans les deux cas, les interrogations à leur propos ne portaient et ne portent encore pour quelques heures que sur leurs ampleurs respectives. Mais si l’on s’intéresse à leurs conséquences, c’est une autre paire de manches.
Démocrates et républicains vont poursuivre leurs jeux politiques, à la recherche d’une coopération à laquelle ils vont être désormais institutionnellement astreints. Une sorte de paix armée, en attendant la campagne des élections présidentielles qui ne va pas tarder à être engagée. Pour autant, vont-ils être ensemble ce qu’ils n’ont pas su être séparément, porteurs d’une stratégie de relance de l’économie américaine, l’unique objectif que leurs électeurs attendent d’eux ? A y regarder de près, les votants ont exprimé une véritable motion de défiance à leur égard.
Les républicains vont disposer de la majorité à la chambre des représentants et vont pouvoir engager une guerre d’usure contre l’administration Obama, dans l’espoir d’une reconquête de la présidence et du pouvoir dans deux ans. Mais pour en faire quoi ?
Le « moins d’impôts et d’interventions de l’Etat » que réclament les électeurs, mettant dans le même sac et non sans quelques raisons Washington et Wall Street, n’aura comme effet qu’une accentuation de la crise sociale traversée par la société américaine. À commencer par la poursuite et l’intensification des saisies de maisons et expulsions, ainsi que par le déséquilibre grandissant des finances locales, avec pour conséquence de nouvelles coupes budgétaires dans les programmes sociaux et de nouveaux licenciements. Le retour au rêve américain est une vue de l’esprit, une ultime tentative de ne pas se réveiller. Les Américains sont déboussolés, offrant aux manipulateurs de l’opinion animés des pires intentions un vaste champ de manœuvre.
En revanche, la Fed croit ou voudrait faire croire qu’elle a une solution. Contre toute vraisemblance aux yeux des économistes qui le font savoir, elle va à nouveau utiliser la seule arme dont elle dispose, dénommée aux États-Unis QE2 pour Quantitative Easing 2 : la planche à billet. Injecter dans le système financier des sommes massives dans le fol espoir qu’elles vont retomber dans l’économie réelle, favoriser la relance et, surtout, diminuer le chômage. En continuant par contre certainement à faire baisser les taux obligataires, à déprécier le dollar, et à rendre plus attractif le marché des actions, afin que les investisseurs s’y reportent et relancent l’initiative privée, alors que rien n’est moins sûr.
Le malheur veut en effet que des excédents financiers massifs et inutilisés sont déjà enregistrés dans les bilans des banques et des entreprises. Les premières disposeraient en réserve de presque un millier de milliards de dollars et les entreprises d’autant en trésorerie. En rajouter dans ces conditions a-t-il un sens et lequel ?
Les petites entreprises américaines (le small business), qui en auraient le plus besoin, n’en verront pas la couleur, le réseau des banques régionales dont elles sont les clientes affrontant ses propres difficultés et n’allant pas en profiter. Peut-on alors espérer que cela sera un ballon d’oxygène pour les États fédérés et les collectivités locales ?
Si le bénéfice de cette mesure est considéré comme des plus aléatoires, ses méfaits potentiels sont clairement établis. Il n’y a même que l’embarras du choix. Une bulle d’actifs va être créée, avec ses risques inhérents pour plus tard, quand elle éclatera. Le prix des commodities (les matières premières) va grimper sous l’effet du report sur ce secteur de la spéculation. La dépréciation du dollar va avoir pour effet l’appréciation des monnaies des pays émergents, perturbant leurs exportations, et l’accroissement des bulles financières déjà existantes.
Une autre conséquence, plus pernicieuse encore, est inévitable. La baisse des taux obligataires et le danger d’un effet ciseaux sur les taux réels (nets), en raison de leur faiblesse et d’une possible hausse de l’inflation, va inciter les investisseurs qui trouvaient sur ce marché rendement et sécurité à entrer dans des jeux financiers risqués. Source de secousses ultérieures et peut-être davantage.
Les banques, quant à elles, ne vont plus trouver avec les obligations souveraines l’instrument de consolidation de leurs bilans, devant le risque d’éclatement de ce qui est désormais considéré comme une bulle obligataire. Avec comme autre conséquence un brutal renversement de tendance possible sur ce marché et une hausse des taux, fragilisant tout l’édifice de la dette publique.
Devant une telle avalanche, comment comprendre la décision de la Fed ? Elle exprime l’impasse dans laquelle se trouvent les démocrates et les républicains. N’ayant pas les moyens ou ne voulant pas s’engager dans une politique de relance budgétaire, ils n’ont d’autre ressource que le va-tout à laquelle la Fed va se résoudre après de longues hésitations et en dépit de profondes divergences internes. Non sans donner la forte impression d’une sorte d’ « après moi, le déluge ! », vu les chances très réduites qu’une petite relance résulte de son initiative, qui constituerait le mieux qu’elle puisse espérer et dont il faudrait alors se contenter.
A force d’être utilisé – parfois même en forçant le trait, une nouvelle pirouette permettant de repousser les échéances – le terme d’impasse est banalisé. Dans le cours de cette crise, il en est venu à faire partie des meubles, auxquels on se heurte au fil des épisodes qui se succèdent sans relâche. L’impasse dans laquelle se trouve la première puissance économique, financière et militaire mondiale n’est pourtant pas une petite affaire. Non seulement en raison de l’approfondissement de la crise économique qui va en résulter, tant pour les pays développés qu’émergents. Mais aussi à cause de la tentation, risquant de s’accroître, de s’engager dans des aventures.
109 réponses à “L’actualité de la crise : UN TRAIN PEUT EN CACHER UN AUTRE, par François Leclerc”
La victoire des républicains fournit des alliés précieux aux banques américaines
Par Patrick Aussannaire l’agefi le 03/11/2010
Avec une majorité à la Chambre des représentants, les républicains vont utiliser leur pouvoir pour s’attaquer à la réforme financière et à celle de la santé
La déception semble être aussi forte que l’espoir qui était né de l’élection de Barack Obama à la Maison blanche il y a tout juste deux ans. Cela semble ne plus faire de doute: les élections de mi-mandat ont décimé mardi soir, sur fond de saisies immobilières et de hausse du chômage, la majorité démocrate à la Chambre des représentants et gonflé les rangs républicains au Sénat, qui devrait rester cependant sous contrôle démocrate. Les observateurs évoquent un vote sanction sur la réforme de la santé, coûteuse et impopulaire, ainsi que sur les plans de relance n’ayant pas empêché le chômage d’atteindre les 10%.
«Nous nous mettrons tout de suite au travail pour réduire le déficit en coupant dans les dépenses fédérales l’année prochaine afin de les ramener aux niveaux de 2008», a immédiatement prévenu le républicain Eric Cantor. Dans le viseur de la nouvelle majorité à la Chambre des représentants: la réforme de la santé, trop coûteuse, la remise en cause des réductions d’impôts votées sous l’administration Bush en faveur des américains les plus favorisés, et la réforme financière.
Goldman Sachs, JPMorgan Chase et Bank of America, qui avaient fait pression contre la réforme financière, tiennent leur revanche. En effet, l’élection permettra au camp républicain de prendre la direction du comité des services financiers, dirigé depuis 2007 par le démocrate Barney Frank qui est à l’origine, avec le sénateur Christopher Dodd, des nouvelles règles pesant sur le système financier. Un changement de direction au sein de ce comité stratégique pourrait permettre aux républicains, proches des milieux bancaires, de revenir sur quelque 240 règles et de faire pression sur les organismes de contrôle des banques pour assouplir les contraintes imposées aux établissements financiers en termes de capitaux propres, d’utilisation des produits dérivés et de limitation des activités de trading pour compte propre.
Concernant les prêts hypothécaires, les républicains se disent favorables à un désengagement progressif de l’Etat américain dans Fannie Mae et Freddie Mac. Enfin, les républicains pourraient être des alliés précieux pour les géants IBM, Microsoft, Blackstone et Occidental Petroleum dans leur lutte contre la hausse des impôts sur les profits réalisés par les entreprises américaines à l’étranger, souhaitée par l’administration Obama.
En haut, il y a des milliers de milliards distribués, c’est à se demander si en définitive les créances pourries n’étaient pas voulues, la FED le préteur en dernier ressort rachète tout,
c’est absolution pour les banques.
Les voilà à la tête d’un joli magot, à quoi vont elle pouvoir jouer maintenant avec ces sommes colossales quand on sait que la réalité économique en fasse n’offre pas le moyen d’écouler ses milliards de dollar supplémentaire sauf à créer d’autres bulles.
Les milliers de milliards vont rester en haut, les américains vont découvrir ce que chômage structurel veut dire. Inflation des actifs et des produits de consommation comme alimentation et énergie, déflation salariale bienvenue dans le cauchemar américain.
Hyper-inflation+hyper-déflation=beau programme!
Le commentaire de Mr Delamarche:
http://www.dailymotion.com/video/xfhvgh_olivier-delamarche-bfm-radio-2-11-2010_newsundefined
A quand le Glass-Steagall Global?
Il doit bien me rester quelques créances clients irrécouvrables, croyez vous que je puisse les ajouter au bilan de la BCE ou de la FED moi aussi contre du cash ?
contre du crash ?
Mais non, contre du crack !
Ahhhh, je me disais bien que c’était une partie de cash-cash …
dans la ligne des constatations que nous faisons tous à écouter d’urgence.
on nous prend vraiment pour des abrutis !!!!
http://www.youtube.com/watch?v=Qt16f3_SeuE&feature=player_embedded
Hhmm.. ce n’est pas nouveau.
D’ailleurs, dans le système féodal américain, on est forcément intelligent lorsque l’on est riche.
Et inversement, aurait dit Coluche.
Sauf que ce n’est pas l’inverse, mais l’opposé.
Tiens comme c’est bizarre Einstein n’a pas été multimilliardaire ni d’autres d’ailleurs alors si c’était l’intelligence qui confère la richesse exponentielle… il n’y a qu’à voir Berlusconi !!!
La lumière s’éteint à nouveau, coup de vent un peu fort ?, mais il semble que le Gaz continue à s’échapper (tant qu’il en reste), à quand l’explosion ?
http://www.pauljorion.com/blog/?p=17657#comment-119058
[…] This post was mentioned on Twitter by Frankly's Blogue, 1g0r. 1g0r said: Information US importante: la Fed fait à nouveau fonctionner "la planche à billet" http://ur1.ca/297z3 via #Jorion et #Leclerc […]
Bonjour à Vous et à Tous
Autant il faut persévérer dans l’effort pour continuer de suivre et d’essayer,grâce à ce site, d’y voir clair ,autant c’est vain in fine.
Pas ce qui est écrit,loin s’en faut !!!…
Mais,à observer ces médiocrités universellement répandues et amplifiées chaque jour qui passe , médiocrités commises généralement par des nullités « crasse », j’en suis venu ,pas à la déprime,mais à la manière de Paul Jorion : d’un enthousiasme …hum…disons « modéré ».
En un mot : Je n’y crois plus .
Un point c’est tout.
C’est la cata,on le sait.
Vivement la chute de l’astéroïde ou je ne sais quel ahmadinejad,séismes et autres et qu’on en finise :
Parce qu’il ne viendra RIEN de nos « bons » hommes à cigare qui s’agitent en vain.
Monsieur Senior,
« Je n’y crois plus ». J’ajoute « moi non plus ». La question n’est plus d’y croire. Pour moi, c’est râpé, cuit, terminé, réglé.
C’est sans enthousiasme que je peux vous donner une idée de piste (celle que j’essaie de suivre) : – nous subissons la médiocrité, nous créons le bien.
Ce n’est ni simple, ni facile. Notre seul avantage sur ceux que vous nommez « nullités » est que nous ne sommes pas attachés sentimentalement à tout ce cirque. Nous pouvons regarder ailleurs. Passer de consommateur de tout, y compris de désirs, à une personne qui transmet volontairement un bien à une autre personne et qui est capable d’en recevoir n’est ni simple ni facile.
Une des difficultés est que tout le bien que nous pouvons faire est limité, très limité. En plus, je ne suis pas certain que mon idée ou mon acte est vraiment bon. Pire, si je dois justifier mon idée, j’ai trop souvent de très grosses difficultés. Je suis dans une position incertaine, limitée dans ses possibilités et pas souvent défendable.
Une autre difficulté est que le discours logique disponible est remarquablement inadapté à décrire ce qui se passe dans une relation humaine. La meilleure description dont je dispose est un jeu de mots « Je et Tu ». C’est dire.
Et pourtant, c’est la société, le lien entre humains, la nature des échanges qui se trouvent là dedans.
En deux mots, je n’y crois pas plus que vous. Mais nous pouvons regarder dans une autre direction. Je pense que le critère de « bonne » direction est là où il y a un être humain avec tout ce qu’il est et qu’il est reconnu. Le reste est quelque chose comme « une histoire de fous écrite par des imbéciles pour des idiots ».
Il y a un ailleurs.
La notion de « milieu associé » de B Stiegler est ce que vous cherchez, un endroit ou le soin pour quelque chose engendre de la réciprocité et du bien sans qu’on ait besoin de se demander si on a raté ou non son coup.
Le consumérisme est certes un destructeur assez pernicieux de ces milieux associés qu’il nous faudra pourtant refaire autrement.
Les résultats des mid-term américaines ne sont pas une bonne nouvelle, vraiment pas.
On dit d’ordinaire que ces élections sont le reflet de ce qu’est le peuple américain. Je pense à une boussole qui s’affole, allez savoir pourquoi
Ces élections américaines sont une excellente nouvelle: les Démocrates subissent une déroute bien méritée car leur cher Obama dont on nous a vanté toutes les qualités a fait montre d’une belle incompétence.Il y a des élus démocrates qui n’ont pu sauver leur siège qu’en disant le plus grand mal de la politique du Président. Obama a été fabriqué par mes media et certains lobbies et il a vite fait la preuve de son amateurisme.
C’est l’échec d’une folle politique pseudo-keynésienne qui conduit les Etats-Unis au désastre.
« Obama a été fabriqué par mes media et certains lobbies et il a vite fait la preuve de son amateurisme.C’est l’échec d’une folle politique pseudo-keynésienne qui conduit les Etats-Unis au désastre ».
Que le grand cric me croque ! Ça c’est du jugement nuancé et avisé. Qu’on traine son cadavre jusqu’au gibet de Montfaucon et qu’on l’exhibe, pendu par les pieds,… Coligny .
> Coligny
L’élection de Mc Frites et de Miss Alaska aurait certainement changé la face du monde, je ne sais pas s’il aurait ri à en perdre le souffle ou n’aurait pu cacher une invincible consternation.
Ce qui est sûr c’est que le programme des républicains est parfaitement ridicule : diminuer les budgets santé et éducation de 20% et guère moins d’autres dépenses sociales qui soutiennent une grande partie du pays sans augmenter drastiquement les impôts (ou pire : les réduires!) c’est se précipiter en courant dans le tiers-monde et une situation à la congolaise a moyen terme.
J’ai comme l’impression que la génération des boomers sera considérée dans l’histoire comme une des plus nocive que l’humanité aura connue, parce qu’elle aura effectivement porté au paroxysme le « après-moi le déluge », au mépris de ses propres enfants.
Mais, que pouvait-on espérer de mieux d’une génération égoïste, qui n’a connu aucune guerre sur son sol, a inventé le « interdit d’interdire » et a abusé de la majiruana et le free-sex jusqu’à inonder la planète de la plus vile pornographie.
Qu’espérer de mieux d’une génération voulant prendre une retraite à 55 ans en croyant au père noël, à la spéculation et au « sky is the limit » et sans scrupules face au principe que la paresse des uns sera financée par le travail des autres.
Les deux ou trois prochaines générations occidentales devront payer pour celle des boomers. On aura pas le choix. Mais on ne fera pas de quartier non plus. On parle déjà de libéraliser l’euthanasie. Si ca continue, on fera pareil avec le génocide 😉
Ha..??
Vous avez aussi été touché par la propagande..???
Je t’explique, veau.
La propagande te monte contre les vieux qui ont vécu une « certaine » période. Tout simplement.
« Certains n’oublient pas qu’ils ont intérêt à faire oublier » : F.Lordon (1962-2011).
Il faut avoir vécu une guerre pour savoir ce que c’est. Et surtout pouvoir le raconter ensuite. En réalisant le bol monstrueux que l’on a eu de s’en sortir.
Après la guerre en Europe, il fallait tout reconstruire. Le travail ne manquait pas et il n’était pas rare de pouvoir quitter un employeur pour aller travailler pour celui en face qui offrait un meilleur salaire.
Durant cette période de trente années, la télévision, les fringues de marque et les hamburger n’existaient pas. On bossait et on achetait sa maison, principaux buts de la vie.
Lorsque tout a été reconstruit, on a voulu faire encore mieux. Des structures plus modernes, plus fiables, développer la télé et les moyens de communication. Les états ont commencé à s’endetter pour pouvoir calmer le chômage.
Mais la finance, qui s’était bien développée, en s’implantant partout, a voulu encore plus.
D’où les ponzi au niveau des banque et de l’état américain en particulier.
Le ponzi s’écroule et toi, tu considères que c’est de la faute des vieux.
Evites de te tromper de cible : les financiers font tout pour te tromper.
Comment peut-on parler aussi légèrement de l’euthanasie ? On voit bien que vous n’avez jamais été confronté aux vrais problèmes. Votre commentaire est un ramassis de rancœurs.
Soyez rassuré!
Le temps ne fait rien à l’affaire.
Quand on est con, on est con.
« Générationnaliser » les problèmes a toujours été un truc de vieux. C’est ce qui sert de critère judicatoire à ceux qui ont toujours été vieux sans jamais avoir été jeunes. Ceux-là ne sauront jamais rien du temps, des attentes qu’il suscite et n’auront, conséquemment, aucun sens de l’histoire. C’est dérisoire, mais tout aussi pernicieux que le complotisme : la parano du temps est le pendant de celle de l’espace. Mais, sur ce blog, celle du temps passe la modération… Est-ce parce qu’elle est plus intégrée ?
@ Yannt et Yvan,
Il me semble que vous avez une vision très manichéenne de la chose. D’un coté c’est la faute aux vieux de l’autre aux financiers (une entité distincte des vieux ou des même des jeunes apparemment…)
Les financiers n’ont comme pouvoirs que ceux que la génération « nuisible » leur a accordé. Libre à la génération suivante de leur reprendre.
Veaux de tout âge, dessez-vous !
Il n’y a pas que les papyboomers à mettre au pilori, j’ai deux exemples autour de moi, la génération 1930-1940, qui n’arrive pas à la cheville de la génération 1900-1915.
Cette génération là 1930-1940, elle a soit disant connue la guerre, mais elle est d’une suffisance d’un manque de curiosité et de culture générale que ses parents bien plus modeste n’avait pas.
Elle sait aussi être d’un égoïsme sans borne et après moi le déluge et moi qui suit dans la fin des papyboomers puisque de la fin des années 60, je ne me reconnais pas en eux, je suis bien plus en accord avec mes grands parents hélas décédés.
Paul septante huit, la prochaine fois que tu me globalises avec Yann « t », ça va chauffer.
Et je vais commencer tout de suite.
« Les financiers n’ont comme pouvoirs que ceux que la génération « nuisible » leur a accordé. »
Déjà, cette erreur flagrante, tu devrais être honteux de l’avoir écrite si tu arrives à comprendre les paroles de Lordon sur le site des Economistes atterrés.
Ensuite, il faut BIEN comprendre que dans une SOCIETE qui va bien, les enfants, les vieux, les malades, des handicapés, les minorités, etc… n’ont pas trop de soucis à se faire.
Mais je pense que tu as une vue trop REDUITE pour considérer autre chose que ta petite personne.
à mes parents (1930-1940) et au baby boomers :
Re
http://www.youtube.com/watch?v=_B2Sdler8Q8
Il mériterait néanmoins que je lui arrache la tête. Au sens figuré, soit dans la réalité de la réflexion.
C’est mon boulot, aussi.
@yvan
Dis donc le boucher ! C’est bien joli l’abattage en série, mais tu laisses des traces de ton passage du sol au plafond. Avec toi on envoie pas les Experts de Las Vegas mais les stagiaires de Saint-Profond des Meumeu. C’est du maculage en règle, la Sixtine de l’art gore. T’es le Pollock des abattoirs. 🙂
@ Yvan,
« Paul septante huit, la prochaine fois que tu me globalises avec Yann « t », ça va chauffer. »
Je ne connais pas cette personne hormis le mail ci-dessus. Vous aviez déjà un différend ? Ou est-ce la manière dont vous vous adressez au gens en général ?
« tu devrais être honteux de l’avoir écrite si tu arrives à comprendre les paroles de Lordon sur le site des Economistes atterrés. »
Avez-vous un lien précis svp ?
Je reprenais simplement le terme « nuisible » utilisé par Yannt. En aucun cas je ne cautionne ce terme. Je ne pretends pas détenir toutes les réponses et ne demande qu’à approfondir ma connaissance. Connaissance et certitudes que vous prétendez détenir vu le ton de votre courrier.
Pour reprendre mon texte, je disais simplement que ce qui a été fait dans le passé peut être défait (ou corrigé) si il y a une réelle volonté. (rien de nouveau sous le soleil)
Sinon Akoibon venir ici discuter.
« Mais je pense que tu as une vue trop REDUITE pour considérer autre chose que ta petite personne. »
D’où me connaissez -vous ?
La création monétaire des Etats Unis vise à rembourser leurs emprunts et à injecter des liquidités dans l’économie pour permettre la reprise locale (américaine). Je me trompe peut-être mais il me semble que cette injections des centaines de milliards de dollar dans le système financier ne peut y avoir que des effets sur les bilans de certaines entreprises (notamment les cotées). Et bien entendu, comme le décrit l’article, il devrait y avoir des effets surtout sur les changes, sur les balances internationales. Par contre je me demande, étant donnée que cette masse de monnaie ne sera pas diffusée directement dans la population, si on doit oui ou non s’attendre à une hyperinflation aux Etats Unis telle que l’a connue la République de Weimar ?
Elle vise aussi à « balancer » les excédents commerciaux d’autres pays comme la Chine par exemple…
Oui et non, elle va gonfler les actifs financiers, gonfler des bulles dans les émergents, gonfler les prix agricoles et matières premières mais déflater encore plus les salaires et les revenus des PME.
Comparer la situation de l’empire US, du dollar et de la FED en 2010 avec celle de l’Allemagne de Weimar- vaincue, occupée, humiliée, saignée par Versailles, en grève générale et en résistance passive pendant 8 mois, du mark et de la Reichsbank en 1923 est une ineptie économique, historique, stratégique, politique, et, surtout, tout court.
Alors l’hyper-inflation, j’vous fais pas un dessin.De l »apocalypse à la p’tite semaine. De l’eschatologie à l’encan.Du frisson de colibri.
La masse de dollars dangereux ce ne sont pas ceux que la Fed imprime, ce sont ceux stockés depuis longtemps à l’étranger qui risquent de leur revenir dans la figure. Pétro-dollars, japonais, chinois. Les dollars que la Fed imprime sont les premiers (gros) flocons d’une avalanche. Me semble que les chinois détiennent qlq chose comme 900 milliards de $, comme le Japon. La Fed va en imprimer autant, étalé sur plusieurs mois.
Le premier qui trahira les autres en vendant ses $ récupère une partie de sa mise, les autres la perdent.
Pour le moment les capitaux cherchent à s’investir dans les pays émergents parce que ça rapporte et qu’ils ont leur propre monnaie. Quand le dollar commencera à sentir au point de devoir s’en débarrasser ce sera la ruée sur n’importe quoi, et les prix en $ vont flamber. Ce n’est pas pour tout de suite, mais c’est en route.
Le moment est d’ailleurs idéal pour une opération de petit malin : tout le monde sait que le dollar va s’effondrer. Il suffit d’annoncer une cessation de payement de plusieurs mois pour provoquer une panique et que tous les dollars détenus à l’étranger refassent surface. On peut alors les racheter en or pour presque rien, et dans le cul Lulu, fini la dette extérieure chinoise et japonaise, les soucis de dette etc. L’opération peut ne durer que deux semaines et le dollar perdre temporairement 90% avant de remonter à la moitié de sa valeur, finalement.
Quand la tempête financière est là les rats quittent le navire, mais quand il y a un peu plus d’accalmie dans les coeurs et les esprits, les rats reviennent de nouveau aux commandes
et aux affaires. Pour faire quoi de mieux ? Le bien du monde pardi et à travers le bel exemple moral de l’Amérique, confettis, belle déco et paillettes, comme il n’y a rien de plus trompeur
et illusoir pour l’humanité que le faux message de vie de l’Amétique au monde. Tout n’est
que vanité politicienne de plus et à tour de rôle chacun son tour !
Vigneron, en effet, en prévoyant une hyper-inflation, j’ai maintenant des doutes.
Vu que les dollars ne touchent pas le sol.
Nous allons donc attendre un gros mouvement de soulèvement de population qui ne pourra pas continuer de vivre de rêves et de séries télévisées.
Mais si , mais si, avec un Hamburger et des pop corn……
Pas sûr !? (ce qui ne veut rien dire, un point d’exclamation et un point d’interrogation ensemble mais bon …).
Car si la pluie de dollar qui s’en vient risque effectivement de ne pas toucher sol, elle risque surtout de déloger celle qui était placée (c’est le cas de l’écrire) dans les obligations US, ’cause la chute of the dollar, ’cause la chute du rendement (plus connue sous le sobriquet de ‘rentabilité financière’ ou ROI ou ‘fermes ta bouche, je t’ai encore rien montré de mes immenses capacités qu’elles sont rentables’), ’cause la ruée vers les matières premières (ou les actions ou les mouches, si on pouvait, dans un pays enfin libre et débarrassé du volapük étatique américain, créer des ETF sur les mouches ou tout ce qui pourrait créer une ruée : attention, l’âne, c’est déjà pris).
Et que là, ouida, les dollars risquent de nous tomber sur le crâne, de gauloise façon.
Mais bon, on va encore me trainer dans la boue, du complot hyperinflationniste, agité par des agités, tout juste bon à s’essuyer les fesses …
Un doute m’habite, Zébu. En plus de la muse.
Pour l’instant, les liquidités sont destinées à alimenter les pompes à phinances afin qu’elles ne se désamorcent pas. Le boulot d’un riche est de gagner un max, ne l’oublions pas.
Ceci est dangereux dans le sens où la puissance d’aspiration est amplifiée. Mais passons.
Hors, en dehors de l’Europe, qui commence à sentir le mouvement, nul autre endroit de la planète ne peut plus être pompé.
Les « émergents » ne se reposent pas sur leurs lauriers fanés. D’autant qu’ils exploitent un peuple sous-payé. Ce qui fait leur « force ».
A vue de nez, il va encore falloir que l’Europe monte au créneau pour tuer ce qui nous tue. Je ne vois pas les Ricains faire preuve d’un minimum d’intelligence. Ca se saurait.
@ Yvan :
Arf …
La dernière fois que l’Europe est montée au créneau, elle s’est pris un obus de 75 en pleine poire …
…Compte à rebours…5…4…3…2…
… Le Loup
10 mai 2008 par Paul Jorion …
…Le loup et le chien
Un Loup n’avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s’était fourvoyé par mégarde.
L’attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l’eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l’aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu’il admire.
» Il ne tiendra qu’à vous beau sire,
D’être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d’assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l’épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. »
Le Loup reprit : « Que me faudra-t-il faire ?
– Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. »
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
» Qu’est-ce là ? lui dit-il. – Rien. – Quoi ? rien ? – Peu de chose.
– Mais encor ? – Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
– Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? – Pas toujours ; mais qu’importe ?
– Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. »
Cela dit, maître Loup s’enfuit, et court encor.
La Fontaine Les Fables, Livre I
Les Etats-Unis se débattent avec une économie moribonde, une dette faramineuse, une monnaie à la dérive, duex enlisements militaires, et une population inférieure de 30% à celle de l’Europe, mais l’UE continue à lui obéir comme au milieu des années 50, quand elle était divisée, soumise à deux empires militaires surpuissants, appauvrie par deux guerres mondiales en moins d’une génération.
Pire encore, alors que la France dans cette situation pourtant difficile arrivait à générer un dirigeant comme De Gaulle, aujourd’hui elle ne se donne qu’un perroquet de Washington.
D’un bout à l’autre de l’Europe et de la planète, il faut bien reconnaitre qu’on nous regarde, nous Français, avec stupéfaction et tristesse.
Au moment où les efforts français de plusieurs décennies pour exister de manière indépendante et peser à nouveau sur la marche du monde, ce grâce à la construction européenne, sont finalement en train d’aboutir, nous lâchons la proie pour l’ombre, le pouvoir pour la soumission, la direction pour le suivisme.
http://millesime.over-blog.com
« D’un bout à l’autre de l’Europe et de la planète, il faut bien reconnaitre qu’on nous regarde, nous Français… »
Détrompez-vous Millésime: ça fait très longtemps que le monde ne vous regarde pas, vous, les Français, parce que ça fait très longtemps que la France n’est plus un grand pays. Même en Espagne, pays il y a 30-40 ans très francophile, aujourd’hui personne vous regarde. L’influence de la culture française y a presque disparu. Personne étudie le français en première langue et le nombre de traductions françaises s’est effondré en une génération – deux signes qui ne trompent pas.
Arrêtez de rêver: la France est devenu un pays banal, il n’y a plus de grands penseurs, ni de grands romanciers, ni de grands cinéastes et encore moins de grands compositeurs. Et n’en parlons pas de politiques…
on a perdu la guerre en 45, il faut arrêter de dire qu’on l’a gagné et depuis on paye non aux allemands quoi que , mais aux usa.
Le slogan « France = 5ème puissance mondiale » est d’autant plus répété que la France est sur la pente descendante de ce classement…
à Pablo 75,
Néanmoins, chacun doit faire sa petite part : il y a eu une émission arrêt-sur-images, où des journalistes espagnol, allemande et nordique ( représentait plusieurs pays ), ont dit ce qu’ils pensaient du mouvement actuel en France : il semblerait, contrairement à ce que les medias aux ordres distillent, que ce côté « franchouillard » qui exaspère souvent, intéresse fort l’opinion européenne…
Nul ne sait ce qui peut advenir …
quelques mots intéressants et plus que jamais de circonstance :
» La violence, la guerre ont pour ambition de trancher en un petit temps, et par la dissipation brusque des énergies, des difficultés qui demanderaient l’analyse la plus fine et des essais trés délicats, — car il faut arriver à un état d’équilibre sans contraintes. »
Paul Valéry ,dans Regards sur le Monde actuel/ des Partis.(1934)
et aussi,
« L’essentiel en toute chose est toujours accompli par des êtres trés obscurs, non distincts, et sans valeur chacun. S’ils n’étaient pas, s’ils n’étaient pas tels, rien ne se ferait. Si rien ne se faisait, c’est eux qui perdraient le moins. Essentiels et sans importance. »
Et la fête continue…. :
http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/11/03/le-portugal-vote-un-budget-de-rigueur-sans-precedent_1434803_3214.html
« Le Portugal vote un budget de rigueur sans précédent »
Les politiques de tous les pays doivent se dire qu’heureusement que l’hiver arrive. Ca permet une certaine trêve.
Vivement les beaux jours.. 🙂
Je lisais des bêtises de perspectives de l’OCDE pour 2012… A pleurer de rire. Ils vont nous faire du « contre toute attente » à ce tarif.
hier j’ai rencontré des portugais, ils me disaient que les allocations aux femmes qui venaient d’accoucher ont été supprimées.
le smic est à 500 euros au portugal, l’économie de l’ombre va règner encore plus
@ Liervol :
C’est l’empire contre-attaque au Portugal …
Et pas un jedi qui vient pointer son nez.
Ah, si, c’est le FMI, mais plutôt vendredi.
« Le retour au rêve américain est une vue de l’esprit, une ultime tentative de ne pas se réveiller. »
Nous sommes absolument en sympathie sur le fait que les rêves sont les gardiens du sommeil.
Mais il existe des bons et des mauvais rêves, du moins pour ceux qui ne sont pas anesthésiés (c’est-à-dire artificiellement endormis par la technique) par « l’Empire du moindre mal ».
Ceux qui féquentent cet endroit savent bien que l’argent ne manque mais qu’il n’est pas là où il serait utile.
A condition d’admettre que l’argent, comme la technique, serait « utile », alors que l’argent, comme la technique, sont « mauvais » pour le genre humain, ce qui est un autre débat et pour le vieux détective le débat fondamental.
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant d’un monde où les hommes ne sont au service de rien, ni des machines, ni de l’argent.
« De plus en plus souvent
Je fais ce rêve troublant
Où je m’appartiens »
Daniel Bélanger
Auteur-compositeur-interprète Québécois
Les Chinois sentent que ça sent le cramé.
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/20101102trib000568645/china-construction-bank-va-lever-92-milliards-de-dollars.html
« China Construction Bank va lever 9,2 milliards de dollars »
« Le ratio de solvabilité exigé pour les grandes banques s’inscrit désormais à 11,5 % alors que celui de la China Construction Bank s’élevait déjà à 11,64 % à la fin septembre. »
Les Ponzi de l’OCDE font pâle figure avec leur 2-3%…
Et pendant ce temps là, la Soc Gén innove et va refiler, sous conditions, 40 actions à chacun de ses 161.000 salariés.
(La tribune.fr)
La carotte véreuse à 1600 euros par salarié et le sac de carottes du même triage à 216 millions pour la Soc Gén.
Admirez le délicat équilibre si correctement balancé entre la satisfaction des clients chéris, 24 actions soit 60% de l’incitation et celle de l’actionnaire, 16 soit 40% (avec une échéance il est vrai plus précise et rapprochée, faut pas pousser non plus ! )…
…Perso…J’aime beaucoup Paul Jorion et François LeclAIR..Si je peut vous être utile, no problème, demandez et vous recevrez…
…Donne moi une chance de pouvoir améliorer ton champ de travaille et je le fwerais…
la bankruptcy est dans les tuyaux avec les engagements non désengageables de l’immobilier à crédit qui multiplie le dû avec le temps : 1 spéculé du double = 2………acquis à crédit = 6.
Il suffit d’attendre que le pipe débouche , c’est imparable , contrairement à l’actif financier qui existe et se volatilise dans les pertes..ce n’est que de l’argent perdu…..il était là , il n’y est plus……tant pis.
Les engagements de crédit long terme tuent votre avenir pour le terme…………..aurez vous la résistance pour aller au terme de cet avenir miséreux qui se compte en décennies…….c’est impossible…….vous demanderez collectivement la levée du bagne………
…On s’en fout…Que vos spéculateur aillent vivre aillleurs…Qu’ils grèvent une bonne fois pour toute…D’ailleurs…Dieu les regarde et s’en fout aussi…
Hhmm.. pas évident.
Il est à la mode de rejeter le solutionnement de ses problèmes sur les générations futures. Cela est flagrant pour les déchets nucléaires et autres problèmes tels que l’écologie pour lesquels il est facile de vendre que vu les progrès scientifiques, nos gosses auront des baguettes magiques pour tout solutionner.
Cette partie de propagande est naturellement développée par les personnes individualistes qui visent le court terme. Après moi, le déluge.
Nous rejoignons aussi le fameux « rachat » de crédits des sur-endettés, d’ailleurs.
D’un autre coté, craindre en permanence pour le futur est destructeur, vu notre peur de la mort…
La religion de l’argent a bien compris le truc. En s’y auto-détruisant, d’ailleurs.
J’ai lu je ne sais plus où que les dérivés de crédits subprime s’élevaient à 48 000 milliards de dollars grâce à la titrisation et aux reventes multiples du même crédit.
Rappelez-moi le nom du mec qui multipliait les pains et le poisson. Ca donne envie d’ouvrir un resto.
http://www.youtube.com/watch?v=T4DWwrJ8Vc8
…C’est pas nouveau….Cela fait déjà un bon moment…N’est-il pas?…
En Espagne, le chômage continue d’augmenter: + 68 213 chômeurs (au moins) en octobre. Dans les 12 derniers mois: + 277 623. Total de chômeurs: 4.085.976
http://www.cotizalia.com/noticias/68213-personas-octubre-encadena-meses-20101103-60489.html
Selon d’autres sites, + 75.725 en octobre, 4.580.699 en tout.
http://www.libertaddigital.com/economia/el-numero-total-de-parados-vuelve-a-rozar-la-barrera-de-los-46-millones-en-octubre-1276406032/
À part ça, Zapatero, de plus en plus adepte de la Méthode Coué, continue de dire que l’économie « n’a pas reculé » dans le 3e trimestre et que « la situation économique est mauvaise, mais pas très mauvaise ».
Et quand on connaît ses qualités de prophète (« Dans le premier trimestre de 2009 on verra une forte progression de l’emploi »-décembre 2008-… »En Espagne il n’y a pas de crise. Sincèrement, je ne la vois pas » -juin 2008-), il y a de quoi trembler…
Laisses tomber la haine contre Zapatero, Pablo.
Il est obligé de faire du cinéma comme tous les dirigeants politiques à l’heure actuelle.
Le plus gros malaise de l’Espagne est d’avoir plongé dans l’immobilier. (et j’ai pu le vérifier par le nombre de grues impressionnant dans chaque ville entre 2001 et 2007)
Châteaux en Espagne, certainement…
L’important dans l’histoire est de ne pas se mettre à mobylette pour chasser les éoliennes.
Où sont passés vos Grands d’Espagne qui firent tant de conquêtes..?
Certainement au même endroit que les penseurs français de la Renaissance, tu me diras.
Haaa… colonie, que ton exploitation était facile et lucrative.
Nous n’avons plus qu’à relever la tête et bosser.
En Espagne, comme dans beaucoup d’autres endroits, il existe LA RELiGION DE L’OPTIMISME qui enseigne que demain tout ira mieux.
La religion de l’optimisme est une variante de la religion de l’argent sous sa forme libérale, mélangée aux vieilles superstitions des religions et des idéologies progressistes (les lendemains qui chantent)
@ Yvan
La haine contre Zapatero? Tu te trompes, il est de ma ville, je le connais depuis qu’il a été élu député en 1986 à 25 ans et j’ai un frère qui a étudié le Droit avec lui. Donc il m’était sympathique jusqu’à il y a pas longtemps. Depuis la crise, il ment beaucoup et très mal, il a montré sa nullité en économie et un cynisme qui dépasse les bornes. Même les socialistes ne le veulent plus. C’est quand tout va mal qu’on voit la trempe des politiques. Lui il n’est pas du tout à la hauteur, c’est tout.
Pablo… Relis-moi :
« Il est obligé de faire du cinéma comme tous les dirigeants politiques à l’heure actuelle. »
Veux-tu en échange un dictateur qui t’envoie à la guerre..???
C’est LA que nous sommes tous coincés.
Charlot, président !!
Ah bah non, il l’est déjà …
Snif.
..
…La social-démocratie a, partout failli …au point d’en arriver à défaillir ….
personne n’a remarqué que QE2 est le diminutif de Queen Elisabeth II ( le paquebot ou la reine d’angleteterre c’est selon ) …et c’est aussi un album de Mike Oldfield …
doit on comprendre que la fed nous méne en bateau sur un air de rock progressif ?
Effectivement, Pilier de Bar 13.
D’ailleurs, entre nous, cela ne sortira pas du net, portes-tu malheur..?
bah,yvan , marcher dans un troll , ça porte bonheur … ça te changera de ton aigritude chronique 🙂
Oui, non, désolé.
J’évite d’être superstitieux : ça porte malheur.
Plus l’Amérique continuera dans ses oeuvres plus grande sera la souffrance du monde.
Je crains le jour, le mois, l’année, l’heure où le monde tournera violemment le dos à
l’Amérique et à sa petite soeur Européenne enfin elle l’aura bien cherché la première.
Si beaucoup de gens de part le monde s’attristent sur le coté plus ou moins révolutionnaire encore présent en France, on peut également s’interroger sur les nombreux pauvres de plus en son sein.
Souffrance de plus en plus terrestre, physique, et morale d’un monde, qui en a bien perdu partout sa culture, sa différence, son Ame comme le souci du spirituel, où tout devient si américanisé jusqu’à la moelle, uniformisé au seul dictat marchand de quelqu’uns.
La dure loi terrestre de plus des gens de l’Amérique, mieux même partout ailleurs maintenant, sur tous elle qui ne veut en fait qu’à sa tête, voulant tout contrôler et diriger comme une autre.
A cause d’elle le monde lui devient même de plus en plus semblable, jalouse de tous, jalouse même des autres pauvres mieux traités ailleurs.
L’Amérique ce n’est en fait que la même image médiatique projeté au monde, dans les esprits, les mêmes comportements, le même langage de cerveau, désolation et faillite d’un monde.
Voir le grand dessèchement adultère de son âme, courir encore comme une folle de plus
après l’argent, le succès, la gloire, l’orgueil, la victoire, la guerre, la dette, l’abime, la notoriété,
Elle qui d’ailleurs n’en connaît toujours pas mieux la Géographie de son monde malgré la
grande déroute morale du monde grâce à elle et ses nombreux ami(e)s, dévots, adorateurs.
Oh comme ils sont nombreux les pauvres hères de plus et en haillons chez elle, autres damnés de la terre encore moins visibles à l’antenne sans doute.
Elle tourne en rond comme une aveugle, comme une sourde comme une autre folle des droits de l’homme, oui je prédis un très grand bonheur médiatique de plus à l’Amérique au monde.
Déjà au début plusieurs de ses pères fondateurs s’en désolaient beaucoup, et dire qu’elle rêve encore de Paris, de parfums, de pierres précieuses et autres de ces vaines lumières.
Comme si faute de mieux et sur le fond, elle ne recherchait d’ailleurs plus que ça dans le portrait que l’on préfère s’en faire, alors à qui la faute ma grande ? Juge d’abord l’autre surtout ?
Si seulement le Ciel pouvait toujours la bénir dans son autre adultère de plus …
J’allume un cierge tout de suite.
@ Yvan
Comme tu es trop bon Yvan,
Oui j’ai bien peur qu’un seul cierge ne suffise à la rendre moins laide, moins vénale,
Moi en tous cas l’Amérique ne me séduit plus du tout, ses propres charmes médiatiques de plus n’opèrent plus du tout sur moi, pour d’autres adorateurs de sa si sainte vertu peut-être.
Moi en tous cas elle ne me fait plus du tout rêver, je dirais même que j’ai passé l’age d’aller chez Mickey à vrai dire je n’ai plus du tout confiance en elle,
Oui elle couche beaucoup trop avec le monde je trouve, pas bon pour la santé non plus !
Pourtant, les Ricains sont hyper-religieux, mon bon Jérémie.
Cela doit te questionner, en principe. Si tu en es capable.
@ Yvan
Et toi Yvan te montre-tu vraiment plus capable de t’interroger sur ton propre athéisme de plus face à l’hyper religiosité excessive de l’Amérique, et quand bien je m’y prendrais de trente six mille manières de m’exprimer.
Je me demande d’ailleurs sincèrement comment des matérialistes, des athés, des communistes pourraient-ils vraiment changer les valeurs de ce monde, c’est pas mal aussi à voir dans le même temps je trouve …
Un contre-exemple flagrant :
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/10/31/arianna-huffington-les-etats-unis-se-delabrent_1432812_3222.html
« Arianna Huffington : « Les Etats-Unis se délabrent » »
Dans la série en pire Romains, nous pouvons apprécier cette phrase : « Selon l’historien Arnold Toynbee, les civilisations ne meurent pas d’assassinat mais de suicide. »
Trop de grandeur amène la décadence… Cartésien, quelque part.
Dire qu’ils ont assassinés un paquet de présidents au même rythme que des empereurs romains, nom de Jupiter, pour rien !!!
L’Amérique c’est aussi le pays des plus grands escrocs bancaires en liberté, alors pour le reste du monde n’en parlons même pas mesdames et messieurs,
Celle qui ne perd jamais une bataille comme une guerre dans l’histoire, celle qui ne perd jamais la face bien longtemps, quand bien même la crise du monde s’aggraverait elle n’en ferait pas mieux un meilleur travail d’hygiène et d’économie en son sein,
Comme avec ses membres les plus influants, et bien installés confortablement dans des bureaux et dans la plupart des rouages de l’établissement, des institutions rendus de plus
en plus pesantes, décadentes, toujours aussi précieuse pour le monde des affaires.
La grande Amérique celle qui voulait tant éclairer le monde de ses lumières, comme de sa vaine conception de Dieu marchand, Mamon et compagnie, je me demande si ça ne saurait pas plutôt l’inverse qui se passe actuellement, pourvu que dans sa folle chute elle n’en finisse pas trop par tomber douloureusement sur le reste du monde.
À lire:
« Economie: cinq idées-zombies qui refusent de mourir », de John Quiggin.
1re idée: La grande modération
2e idée: L’hypothèse des marchés efficients
3e idée: L’équilibre général dynamique et stochastique
4e idée: L’hypothèse du ruissellement
5e idée: Privatisation
http://www.slate.fr/story/29409/economie-cinq-idees-zombies-qui-refusent-de-mourir-15
merci Pablo, bon article.
Cela etant, l’auteur commence son texte par ces 2 phrases:
« Deux ans ont passé depuis la fin de la crise financière mondiale. L’économie américaine a échappé au désastre. Le cours du Dow Jones est aujourd’hui proche de son niveau d’avant-crise »
Je lui sugere donc de rajouter une 6e idee-zombie qui refuse de mourir:
_ les indices boursiers (Dow Jones, CAC40, …) refletent la sante/vitalite de l’economie
😉
William WHITE, critique éclairé de la FED et qui avait vu venir la crise ( son potrait très intéressant d’autant qu’il travaille actuellement à Paris pour le compte de l’OCDE, avis aux animateurs de ce blog: The Man Nobody Wanted to Hear Global Banking Economist Warned of Coming Crisis ) sonne les cloches:
William White warns Entire World Is On Verge Of Another Bubble That « Could Burst With Disastrous Consequences »
C’est comme ça qu’on gagne de l’argent en étant vieux.
L’autre solution est d’avoir était président ou premier ministre. Politicien.