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196 réponses à “Le temps qu’il fait, le 17 septembre 2010”
En ce moment même (vendredi, 15h45), le Portugal, l’Irlande et la Grèce agonisent.
Les investisseurs internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité de ces trois Etats de rembourser leurs dettes.
Depuis le 10 mai 2010, la Banque Centrale Européenne rachète des milliards d’euros de dettes souveraines du Portugal, de l’Irlande et de la Grèce, pour tenter de faire baisser les taux d’intérêt de ces trois Etats : malheureusement, cette tentative désespérée échoue.
Depuis le 10 mai 2010, ces trois Etats empruntent à des taux d’intérêt de plus en plus exorbitants.
Depuis le 10 mai 2010, les taux d’intérêt de ces trois Etats ne cessent de monter : les graphiques suivants sont terrifiants :
Si le Portugal lançait un emprunt à 10 ans, il devrait payer un taux d’intérêt de 6,078 % !
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR:IND
Si l’Irlande lançait un emprunt à 10 ans, elle devrait payer un taux d’intérêt de 6,303 % !
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GIGB10YR:IND
Si la Grèce lançait un emprunt à 10 ans, elle devrait payer un taux d’intérêt de 11,550 % !
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR:IND
Méchante courbe pour les 3. Mais pour l’Irlande, c’est même plus une méchante courbe, c’est une flèche vers le ciel… Allez, hop, plan de secours dans la semaine…
Alors vous n’avez pas connu un restaurant de la Place Jeanne d’Arc, à Rouen, dont le premier prix de menu était à 150 Euros.
Fermé depuis 5 ans… Mais je ne regrette pas d’y être allé. (Cuisine d’exception)
Ce que vous devez savoir est que très peu de gens ont du goût. En plus des moyens.
Et le secteur de la bonne bouffe ainsi que du bien boire navigue allègrement là-dessus.
Du moment que ça coûte cher, c’est forcément « bon », comme pense 95% de la population.
Et c’est là que deux évidences vous saute aux yeux :
– le prix ne dépend parfois que de la « réputation » (commerciale)
– le péquin moyen ne sait pas ce qu’il achète. (mais tout est fait pour qu’il ne le sache pas)
Pour remettre les choses à leur place, je cuisine une omelette toute simple (enfin… presque) qui est connue pour plaire à chaque personne l’ayant goutée. Et je ne suis pas cuisinier, loin de là.
Et je connaissais ce restaurant pour m’y être fait invité après une négociation commerciale « serrée »… Par un responsable honnête qui visait une relation commerciale à long terme. Confiance oblige.
Une note optimiste pour la fin de semaine : ça aurait pu être pire :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/09/17/la-pauvrete-a-fortement-augmente-aux-etats-unis-en-2009-notamment-chez-les-noirs-et-les-hispaniques_1412480_3234.html
« Point de vue résumé ainsi par l’analyste David Leonhardt sur son blog « Economix » du New York Times : « Aussi laid que puisse paraître ce rapport, il aurait pu être bien pire. » »
Ils sont donc sauvés.
Entertainment oblige ,j’ai longtemps cru que les États-unis étaient un Eldorado.
Mais si, Piotr, c’est bien un nez le dos à dos.
Bonjour,
Tout d’abord je vous souhaite de vous reposer car après tout, la retraite est aussi faite pour ça n’est ce pas ? 🙂
Aussi, je suppose que vous (paul mais aussi d’autres lecteurs) travaillez beaucoup sur l’ordinateur. On croit ne pas être fatigué mais il faut faire attention car comme toute activité intensive, ca comporte des risques…
Essayer de ne pas passer plus de 2heures devant l’écran en faisant des pauses (au moins 20 minutes…)
Vous trouverez rapidement des conseils pour lutter contre ces maux sur internet (Ecran perpendiculaire à une fenêtre, ecran à la hauteur des yeux…)
Aussi pour la nuit, je peux vous conseiller le logiciel F.lux qui modifie la couleur de l’écran en fonction de l’heure de la journée. La nuit, il devient un peu plus « rose », la lumière de l’écran est donc moins violente…
Voilà, ce sont des petits trucs mais c’est important pour ceux qui, comme moi, en raison de mes études, travaillent beaucoup sur l’ordinateur.
Bon week-end à vous
ça me fait penser a ça
la Tour de Babel
» Tout le monde se servait d’une même langue et des mêmes mots. Comme les hommes se déplaçaient à l’Orient, ils trouvèrent une vallée au pays de Shinéar et ils s’y établirent. Ils se dirent l’un à l’autre : « Allons ! Faisons des briques et cuisons-les au feu ! » La brique leur servit de pierre et le bitume leur servit de mortier. Ils dirent : « Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet pénètre les cieux ! Faisons-nous un nom et ne soyons pas dispersés sur toute la terre ! »
Dieu descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâties. Et Dieu dit : « Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises ! Maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux. Allons ! Descendons ! Et là, confondons leur langage pour qu’ils ne s’entendent plus les uns les autres. » Dieu les dispersa de là sur toute la face de la terre et ils cessèrent de bâtir la ville. Aussi la nomma-t-on Babel, car c’est là que Dieu confondit le langage de tous les habitants de la terre et c’est là qu’il les dispersa sur toute la face de la terre. »
Cette histoire de tour de Babel m’énerve singulièrement ,je préférerai avoir le fond de votre pensée.
Le Dieu décrit là a vraiment la psychologie d’un despote oriental bien mesquin de l’époque.
@Caprisonne : je ne connaissais pas l’histoire, seulement son interprétation triviale. Avec ces détails, elle se présente comme l’explication de la multiplicité des langues et, ce qui est une profonde intuition, l
…et, ce qui est une profonde intuition, disais-je avant d’être interrompu par un « raccourci clavier », de la dispersion concomitante des habitats. Rien à avoir, donc, avec l’interprétation bien connue, sinon qu’elle sert de prétexte.
« Et Dieu dit : « Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises ! MAINTENANT AUCUN DESSEIN NE SERA IRREALISABLE POUR EUX. Allons ! Descendons ! Et…. »
Mais de quoi et pourquoi Dieu a-t-il peur ?
…oui, de quoi dieu avait peur ?
ben…qu’on lui pique sa place, non ?
Et il inventa le concept » diviser pour régner « , en déposa le brevet et depuis vit fort bien de ses rentes.
@louise: Dieu est créé à l’image du Père. Son image évolue au cours de l’histoire selon la conception que l’on se fait du Père (un despote, un despote éclairé, un papa gâteau, un type un peu perdu, etc).
Pour ceux qui n’auraient pas tout compris de mon questionnement:
D’abord, je suis en faveur d’une formule claire, précise et réalisable facilement, dans n’importe quel pays, indépendamment des autres: L’émission d’une loi qui plafonnerait le niveau de richesse personnelle sur un curseur de décence, pour la raison d’évidence qu’au delà de ce seuil, toute possession ne peut résulter que du travail d’autrui. Donc d’un vol manifeste.
L’interdiction des paris sur les fluctuations de prix, que l’on parle des CDS nus ou autre plaisanterie, ne répond en rien à cette problématique. Fermer la bourse y répond en toute petite partie.
Bien que, pour des raisons de personnelles de survie, mon argent soit, de fait, en grande partie utilisé sur de la spéculation pure (cet adjectif me fait toujours rire), je suis d’accord avec la proposition de Lordon de fermer la bourse, bien que ce ne soit pas dans mon intérêt propre (ou sale,… comme on veut). A l’heure de ma retraite, j’avais l’intention de cultiver du haschich et de vivre honnêtement de ma culture. Interdit: Illégal. J’ai donc choisi une activité criminelle mais légale.
Pour l’heure, il demeure que l’interdiction « Jorion » n’a pas de contenu et que, n’étant pas compréhensible, elle ne peut en aucun cas emporter une majorité. Interdire ceci ou cela à une finance fuyante et à l’inventivité sans limites, ne peut avoir aucun effet. Nous l’avons vu et vérifié avec les interdictions françaises et allemandes sur les financières: Ne touchant en rien la cause, elles sont sans autre effet que celui d’une diversion médiatique.
A ce titre, c’est l’industrie financière dans son intégralité qu’il faudrait interdire. Une bonne question pour le « dîner de con » auquel Paul ne manquera pas de m’inviter 🙂 serait de demander pour quelle raison une grande entreprise de vingt ans d’âge ne peut démarrer une production sans premièrement rechercher des « fonds », alors que la toute première production de toute société est, justement… de l’argent.
Réponse de Paul: Parce que les directeurs et les actionnaires épongent les bénéfices en continu. Soit. Et de cette évidence, il n’y aurait aucune conclusion logique à tirer ?!
Si les actionnaires et leurs larbins gavés et décorés de dirigeants d’entreprise épongent les bénéfices au détriment des salaires et des investissements, c’est bien parce que l’actionnariat institutionnel comme privé (Betov?) ne crachent pas sur les Return on Equity de 15, 20 % ou plus. Et bien pire les exigent, ou exigeaient, puisque certains secteurs miraculeux pouvaient les offrir. Et ce secteur c’est celui de la finance, de la banque, de la spéculation tout azimut.
Et qu’est-ce qui permettait d’avancer de tels taux de rentabilité – non généralisables évidemment – et de déstabiliser le marché des capitaux et l’investissement si ce n’est l’immense réservoir de plus-values et de profits offerts par l’explosion de la « technologie » et de l’offre financière dans l’activité casinotière dérégulée des paris sur les variations de prix?
Regardez les chiffres, tant du flux que du stock de capitaux qui se concentrent sur ces jean-foutreries! C’est pas assez parlant? Ce n’est pas juste revenir à un régime de croisière de banque triste et mornes et d’industries fordiennes, tout cela est aussi révolu. C’est foutre cul par dessus tête tout le bazar! Piquer le clébard garde-manger à une armée de tique! Foutre un bordel monstre!
PS :Et je vous avouerais aussi que je fus moi aussi longtemps plus que circonspect sur une réforme que je ne voulus voir longtemps que comme la « mesurette à Popaul »… 😉
A part ça, c’est vrai que je trouve qu’on parle pas assez de fiscalité ici. Alors que l’ennemi ne pense qu’à ça !
Comment ça v’AXA ? 🙂
« A l’heure de ma retraite, j’avais l’intention de cultiver du haschich et de vivre honnêtement de ma culture. Interdit: Illégal. J’ai donc choisi une activité criminelle mais légale. »
La culture du haschich n’aurait pas été honnête. Je ne dis pas ça parce que je suis contre le haschich (je ne le suis pas), juste parce que cela aurait été là aussi une activité spéculative. La culture du haschich ne peut rapporter assez que si le commerce lié au haschich est interdite. Il s’agissait donc pour vous de faire un gain facile en profitant du système, sans quoi vous seriez à cultiver des tomates (c’est légal).
Vous étiez donc dans les deux cas uniquement intéressé par le gain facile. Intéressant.
A la relecture, j’ai l’air d’accuser comme ça, je précise donc que je suis le même que Betov. 🙂
C’est bien pourquoi je pense qu’une interdiction de la spéculation est nécessaire. La nature humaine est faible et les bonnes lois ne peuvent que l’aider à surmonter ces faiblesses.
Paul, tournez vos yeux sur l’insouciance de votre fils, « où la belle clarté d’en haut »
« Mais toujours ce maudit cachot
Ce trou de mur, ce recoin d’ombres
Où la belle clarté d’en haut
Vient mourir dans ces vitraux sombres!
Ce tas de volumes poudreux,
Vermoulus […]!
Poussière également, sur ces hautes murailles,
Ces casiers obscurs surchargés d’instruments,
Ces livres, comme si depuis déjà longtemps
Les mites n’avaient pas rongé ces antiquailles
Et quand je les lirais ces volumes poudreux
Que saurais-je en fermant le dernier sur ma table:
(Que l’homme de tout temps a vécu misérable »
Goethe, Faust
.
Propagande du gouvernement Grec :
http://download.saipm.com/pdf/libre/greece.pdf
Paul, les » underdogs », c’est aujourd’hui la jeunesse. Cette jeunesse surdiplomée ou pas ,qui va de stages en CDD, de CDD en petits boulots. Cette jeunesse voit son avenir s’épuiser alors que certaines générations précédentes se sont endettées à leur détriment . Ces jeunes sont lucides.Ils savent que les fautifs sont tous ces gouvernements européens et pas les banquiers qui ne servent que de révélateurs.La prise de conscience de l’interdiction des paris sur les prix sera générationnelle !
Par ailleurs , reposez-vous au sens de Montaigne , embarquez et racontez nous lors d’un prochain vendredi votre rencontre avec les marsouins au large de l’ile de Groix, le virage sur l’aile des puffins au ras des vagues de houle, l’apparition du fou de bassan en vol au milieu de nulle part dans la grosse mer .
Paul, gardien de phare est toujours à son poste.
Vous avez complètement raison dans votre approche « politique ». Il faut parler à tous (dans le mesure d’une relative sincérité et considération de l’interlocuteur). Celà nécessite l’opiniâtreté et constance, réflexions poussées, disponibilité mais aussi siestes salutaires pour recharger les batteries.
Nous sommes accrocs à votre blog, notre addiction est bien facile, il ne faut pas que l’on vous emprisonne avec notre attente. Un peu de frugalité decroissantiste ne nous fait pas de mal.
Vous avez le droit de faire l’impasse le vendredi aussi (on sait jamais je dis ça pour une prochaine fois).
Au sujet du HFT dans les Echos hier une chroniqueuse plaidait pour leur interdiction. Je me souviens avoir lu une opinion similaire dans le Financial Times mi-août.
C’est admirable, c’est remarquable, c’est honorable, chacun à leur manière ils tentèrent bien jusqu’au bout de changer le déroulement des choses, et cela quelque soit l’origine de leur propre histoire personnelle,
Mais hélas l’orgueil de nos Elites, de nos Banquiers, de nos Politiciens, de nos Partis, de nos Médias, de nos Maîtres, de nos Financiers, du Marché, de nos Idéologies, du Monde était devenu hélas si grand que plus nul sur terre ne fut bientôt en mesure de stopper le déroulement des choses comme aux yeux d’ailleurs d’un très grand nombre d’enfants pressentant beaucoup cela dans leur coeur comme leur esprit.
Jérémie bien sur tenta jusqu’au bout d’alerter le monde, mais hélas sa très grande pauvreté
de vocabulaire ne le permit pas mieux de se faire comprendre, surtout que l’orgueil du monde engendra toujours un plus grand aveuglement de plus de l’homme, pourquoi tant de sourds ?
Qui donc de nos jours préfère encore suivre la voie de la raison, personne bien évidemment si peut-être encore une toute petite minorité d’hommes et de femmes içi ou là, mais cela suffira-t-il vraiment par rapport au plus grand nombre ?
Parole de Jérémie et sur le temps qu’il faisait en ce temps là sur terre,
Il y a les prophètes et les pro-fêtes…
Lire ;Le Cantique de l’apocalypse joyeuse …
Pardonne-moi si je t’ai offensé!
Piotr
En général quelqu’un qui arrive à me faire rire, n’offense aucunement mes petits pieds je dirais même qu’il se rachète davantage à mes yeux, mais ne me suit pas trop à la trace quand même Piotr vu que je ne me promène pas tous les jours sur le blog, tu risquerais alors de te faire passer pour mon premier caniche renifleur, tu sais comme beaucoup d’autres en politique rater l’essentiel des commentaires sur la crise.
donc, bon dimanche , et bon repos !
http://videos.arte.tv/fr/videos/construire_le_futur-3410172.html
Pour Peak.Oil 2008;16h 52; remarquablement exposé.
Et si ils y arrivaient…
Jouer comme des enfants avec le feu.
Libérer des énergies colossales.
Toujours dans le but de jouer et se chauffer un peu, pas plus.
Immense serpent froid de l’univers.
La lumière et le rayonnement pour lutter sur l’envahissante obscurité.
L’homme brasse son noir intérieur, il rumine.
Lequel rappelle le noir invincible de la condition humaine.
Lui, l’autre, qui n’est pas très joueur, sauf qu’il est le grand gagnant.
Nous, les mauvais perdant on compte…………Le temps d’une vie misérable.
Et la Parole de guerre lasse, broie,
pour réduire tout en poussière, je crois.
Un grand merci pour m’avoir indiquer ce très bon docu. Quelle immerssion fantastique dans le monde mystérieux de l’hyper technologie. Arte est vraiment une perle.
Je ne peux m’empêcher de mettre cela en rapport avec ceci:
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/08/25/le-personnel-du-cern-proteste-contre-des-coupures-budgetaires_1402636_3244.html
Je demande donc que l’on ponctionne de manière conséquente mon salaire pour investir dans le futur (attention j’ai la chance de toucher un salaire moyen). La fusion permettra peut-être de nous sortir de l ‘energy mess’ dans lequel nous nous sommes mis mais à quel horizon … 2060 ?
Il faut donc tout autant investir dans cette direction que dans toutes les autres au risque de s’éparpiller … Quel dilemme !
The energy mess
http://petrole.blog.lemonde.fr/2010/09/15/entretien-avec-robert-l-hirsch-12/
http://petrole.blog.lemonde.fr/2010/09/16/entretien-avec-robert-l-hirsch-22/
Imaginer vous une quantité d’énergie aussi abondante à la disposition d’hommes si peu responsabilisés et n’ayant pas la sagesse nécessaire pour la gérer convenablement!
On court droit à la catastrophe.
Tesla L’avait compris.
Merci Peak pour le lien, c’est bien ce que je pense la fusion et la fission ne seront pas relancée, elle n’ont pas un rendement financier à 2 chiffres.
Dans les années soixante, le nuc n’aurait jamais pu voir le jour sans une epolitique keynèssienne.
Les PV et les éoliennes bien, jusqu’à ce qu’ils aient encore des acheteurs solvables.
A propos de Madelin, dont on parle beaucoup ci-dessus, mon opinion est qu’il est vain de chercher à le convaincre du bien fondé de l’interdiction des paris sur les fluctuations de prix. Il est trop libéral pour ça, alors que cet interdit vise le bien commun, à l’instar des systèmes collectivistes comme le communisme ou le socialisme. (Des mots qui ont sur lui l’effet d’un crucifix sur un vampire.) Interdire la spéculation est un choix typiquement anti-libéral. Insupportable pour un militant comme Madelin.
Cela dit, il est vrai qu’il fait de « la politique civilisée », puisqu’il a politiquement rompu avec l’extrême droite. Mais bon, si les fachos venaient à occuper l’Elysée, je doute qu’on l’entende s’en plaindre…
On sait, au moins depuis le livre de Pierre Péan, que François Mitterrand fut dans sa jeunesse proche de certains milieux d’« extrême-droite » (comme la Cagoule). Cela n’avait rien d’extraordinaire. C’était même assez classique à l’époque chez des jeunes de « bonne famille » (la droite catholique conservatrice) comme lui. Ainsi le futur psychanalyste Jacques Lacan, qui venait du-même milieu social, fréquenta dans ses années étudiantes, si l’on en croit E. Roudinesco, à la fois les cercles surréalistes et ceux de l’Action Française. Il admirait notamment l’écriture de Maurras.
Faudrait-il pour autant ne voir en Mitterrand comme en Lacan que des « anciens » d’extrême-droite, ainsi marqués par une tache indélébile, quels que soient leurs engagements politiques ou intellectuels ultérieurs ? Et pourquoi cette ancienneté-là serait-elle plus indélébile que d’autres ? Beaucoup d’intellectuels des générations de l’après-guerre ont soutenu des régimes d’extrême-gauche qui, après tout, furent bien plus criminels et sanglants que l’Action Française ou Occident, et pourtant on ne leur cherche pas autant de poux. J’en connais qui se sont aujourd’hui bien rangés des barricades, mais qui, vers 1975 encore, niaient, contre toute évidence, les massacres de la Révolution culturelle chinoise ! D’autres (ils sont nombreux) ont attendu Soljenitsyne et l’Archipel du Goulag pour ouvrir les yeux sur l’URSS et le stalinisme… Ça n’est guère mieux que Madelin, même si, pour les milieux intellectuels, ça fait généralement moins tache.
Tout ceci pour dire que l’on ne peut voir seulement en Madelin ou en Devedjian des anciens d’Occident. C’est là, je trouve, une manière assez faible et pas très loyale de les disqualifier comme adversaires, politiques ou intellectuels. On ne veut plus voir dans l’autre que ce qu’il a été ! Or la vraie question n’est pas ce qu’a été Madelin. La vraie question c’est ce qu’il défend aujourd’hui. C’est sur ce terrain- là qu’il faut engager le débat avec lui.
@Jean-Michel : « Tout ceci pour dire que l’on ne peut voir seulement en Madelin ou en Devedjian des anciens d’Occident. C’est là, je trouve, une manière assez faible et pas très loyale de les disqualifier comme adversaires, politiques ou intellectuels. » : certes, ils ne sont pas que les fondateurs d’Occident ; certes, ils ont rompu avec l’extrême droite, mais je maintiens mordicus ma conclusion, au demeurant confirmée par Wikipedia : « Pour l’hebdomadaire d’extrême droite Minute, Alain Madelin, Gérard Longuet et Hubert Bassot, sont les nouveaux élus « d’extrême droite par majorité interposée ».
A force d’en parler on a fini par se convaincre qu’il n’y avait de choix qu’entre libéral et anti et qu’il ne nous appartenait pas. De là s’est logiquement imposée l’idée que la production/consommation était centrale et incontournable, et que seule la répartition de la richesse qu’elles induisent méritait d’être discutée.
C’est un peu comme le une-deux à l’armée ! Droite-gauche, droite-gauche…à force on s’y fait, on s’habitue, on finit par ne plus y penser…et on finit par buter des types sans avoir même la volonté de s’y opposer…ou on finit par travailler toute sa vie parce que c’est comme ça.
@Jean Michel
Désolé, mais M Madelin, c’est toujours l’extrême-droite.
Qu’il ait troqué Maurras pour Hayeck et Occident pour le Mont Pèlerin ou l’Ordre moral et philosophique pour l’Ordre naturel économique de marché ne change rien à l’affaire.
Rendez-vous compte qu’il n’a pu rester que 6 mois ministre du budget de Chirac en 95 avant de démissionner ! Si ça vaut pas une médaille de droitisme radical et d’incorruptibilité ultra-lib, je veux bien devenir Eric Woerth !
Et moi aussi j’apprécie « l’écriture » ou les articles assassins de Maurras. Ça fait pas de moi un compagnon de route de la vieille droite réactionnaire française !
Dans une biographie signée par Marie-Ange Michelet et publiée sur le site Internet d’Alain Madelin, on peut lire ceci, qui lui est attribué :
La formule contournée de la fin paraît toute trouvée pour signifier qu’il ne renie rien de son engagement passé, sans le dire explicitement.
On ne devrait pas toujours réduire la vie d’un homme à son passé, car si ça se trouve cet homme n’est plus trop dans le même état d’esprit influencé qu’hier, surtout quand on sait que la politique les déforme beaucoup hélas à l’égard de leurs concitoyens.
Je n’aimerais pas en effet qu’un jour on puisse toujours me juger sur mon passé, à vrai dire la plupart des êtres préférent avant tout juger, c’est plus facile, commode, c’est le mode utomatique, car cela nous évite toujours de mieux revenir sur les propres jugements qu’on aurait pu avoir sur tel ou telle personne dans telle ou telle émotion forte.
Quand j’étais plus jeune j’avais une bonne estime sur Madelin, mais il est vrai que depuis j’ai pas mal rencontré de marchands de sommeil dans la société, et donc depuis ces idées de commerce et de libeerté ne m’intéressent plus trop, en plus je n’ai jamais su coller des affiches pour les autres, un jour peut-être la plupart des gens colleront des affiches pour moi, lorsque je serais plus là, allez votez donc tous pour Jérémie 1er lui au moins il ne recherchera pas continuellement à vous tromper, vous savez à vivre davantage aux frais de la princesse comme des autres dans leur modeste condition de vie.
Dommage quand même que tous ces intellects modernes ne puissent pas mieux faire …
[…] Original post by Paul Jorion […]
M.Jorion ,
« La santé » : Bien sur prenez soin de la votre mais vous savez bien que , même en vacances ,
le coeur continue de battre et les neurones de faire leur travail en cachette.
« Le Prix » :On va surement se précipiter sur ce bouquin (moi en tous cas) . Des « poissons sur la plage » aux « salles de marché « , si vous avez fait une découverte majeure , j’espère qu’elle ne sera pas traduite en : algorithmes par les requins de tout bord.
» Madelin » : Je suis très touché par votre « amour du prochain »…Un Dominicain n’aurait pas fait mieux!
Je vous préfère en Jésuite
Merci de tout coeur
On ne recherche jamais assez à comprendre le point de vue de l’autre, c’est pour ça d’ailleurs que le monde change si peu avec autant de libéraux, de socialistes, de capitalistes et de communistes à la fois dans le monde des estomacs comme des mêmes pensées actuelles.
Enfin il faut bien que le monde s’identifie bien à quelque chose jusqu’au bout pour mieux faire le bien de l’homme avant l’autre, au final je me demande qui l’emportera sans doute le premier à avoir le mieux défendu sa propre étiquette ou marque dans l’esprit des êtres.
La fin des idéologies modernes mon oeil oui, j’ai déjà beaucoup de mal à me maîtriser moi-même, la preuve je recommence déja à nuire à la bonne tenue intellectuelle du blog au sujet du monde de la finance, comment voulez-vous alors que les choses changent avec de pareilles personnes.
Bourgeois bohème
Le bourgeois et le citoyen ne parlent pas d’une même voix.
Je voulais témoigner d’une conversation. Alors que nous causions avec C. à propos d’un dossier (critique) sur la retraite par capitalisation que j’ai passé une semaine à constituer à l’intention de ceux que je cherche à sensibiliser à la Cause, et alors que nous parlions d’épargne retraite, C. m’a demandé ce que je savais en matière d’épargne (qui moi ?) parce que son copain cherchait à placer son argent sans trop savoir où pour le faire fructifier en attendant d’acheter un appartement et si j’avais entendu parler des PEA. (mouah en conseiller financier- déjà que je n’ai jamais su faire les divisions à virgules). Bon, grand moment de solitude. Oui mais non, là je ne te cause pas pour te donner des conseils en placements financiers. Sortez les avirons. Mon problème à cet instant précis c’est que je parle à des bobos, des bobos qui achètent commerce équitable, soutiennent des causes humanitaires, possèdent de jolies statuettes de leurs nombreux voyages couleurs du monde –départ demain 300 euros semaine, voyage, piscine et marché artisanal compris- parlent bien et paient leur abonnement au Canard mais ont subitement un coup de fil à passer quand on aborde la question du capitalisme. Quand bourgeois et bohème sont un dans le même bateau, pince-moi je rêve vite une menthe à l’eau avant que je tombe de ma chaise. Comment s’y prend-on, vrai, pour qu’il y ait prise de conscience ?
Souquons ferme les gars souquons ferme, on n’est pas sortis de l’auberge.
Alors, au bourgeois bohème je dédie ce poème : sur un air de Boby Lapointe (Léna)
A toi le petit bourgeois bohème « ème»
A toi j’veux dédi-er ce poème « ème »
J’suis pas poète mais j’vais essayer quand même « ème »
Ah faut-il que faut-il que je…faut-il que je…
Dès aujourd’hui pour m’attaquer aux anathèmes « ème »
J’me suis levée dès le petit matin blême « ème »
Se lever tôt, pour moi qui en suis restée aux math élem’
Ah ! Faut-il que je…faut-il que je…faut-il que je
Oui !
Bourgeois bourgeois bourgeois bohème
Bourgeois bohème
Bourgeois joie joie joie joie !
Pour m’inspirer j’me suis penchée sur les OPCVM « ème »
Crois-tu que je l’ai fait pour ta mine à la crème « ème »
Ah faut-il que faut-il que je faut-il que je !
Ma Mie c’était pour qu’tu comprenn’ el’stratagème « ème » !
Pas pour assaisonner ton portefeuille au sel gemme « ème » !
L’salaire des autres ma mie ne doit pas êt’ réduit au centième !
Ah faut-il que faut-il que je faut-il que je !
Oui !
De lire Jorion tu devrais essayer quand même « ème »
Les stock-options vois ça nous fait le teint blême « ème »
Jorion c’est long ma foi je le lis quand même « ème »
C’est malheureux que t’en fasse pas ton poème « ème »
Ah faut-il que faut-il que je faut-il que je !
Oui !
Bourgeois bourgeois bourgeois bohème
Bourgeois bohème
Bourgeois joie joie joie joie !
Faut-il qu’on s’aime si peu pour évacuer ces problèmes « ème »
Les dissimuler sous des chrysanthèmes « ème »
Des enterrements de ceux qui meurent à la peine « haine »
Ah faut-il que faut-il que je faut-il que je !
Oui !
Que je te dédie ce poème « ème »
C’est pas l’ banquier qui nous f’rait des trucs avec des rimes en « ème »
Faudrait-il que ? Faudrait-il que ? Faudrait-il que ?
Oui !
—————————————-
La retraite par….capitalisatiooons !
http://www.disneyvillains.net/images/jafar_king.jpg
Désenvoûtons-nous…
« …mais ont subitement un coup de fil à passer quand on aborde la question du capitalisme. »
Tellement drôle, tellement vrai.
En famille, comme en société, je fais passer un SMS pour un SOS.
Le plus sale quart d’heure d’une vie.
Tu sais octobre, j’en rigole comme ça, je fais des pirouettes,
un peu de poésie, un peu d’impertinence, mais au fond j’ai un putain de spleen.
Je suis en train de perdre mes amis les uns après les autres avec ces histoires, j’essaie de leur faire prendre conscience du fossé qui se creuse entre nous un peu plus chaque jour, que ce qui nous éloigne le plus, ce ne sont pas les divergences d’opinion, ce qui nous éloigne le plus ce sont nos conditions de vie, nos moyens de subsistance et que pour quelqu’un qui n’a rien comme moi ou si peu, il ne reste que les préoccupations communes de bien commun. Ce ne sont pas de mauvais bougres, mais ils n’ont pas de culture citoyenne, collective, ils sont cantonnés aux seules frontières de leurs famille, tout au plus d’un ami comme moi à qui ils pourront communiquer quelques compassions charitable, j’emmerde la charité, ou cantonné à leur groupes de philatélie moderne façon le dernier concert bidule, le dernier festival machin, leurs cours de poterie, les leçons de guitare du petit dernier. Je comprends vraiment pas ça.
Je peux le concevoir de gens qui promeuvent des valeurs libérale du chacun pour sa gueule et dieu pour tous, mais je peux pas me résoudre à l’idée que la société de consommation a complètement laminé écrabouillé la conscience collective.
Voici le contenu laconique d’un « ami » à qui j’ai osé dire qu’il n’était pas que père de famille, et à qui j’ai osé dire, parce qu’il est prof, que faire des cours sur la République aux élèves, si c’était pour soi-même se désintéresser des causes communes, et à qui j’ai osé dire que j’avais besoin de partager autre chose avec lui que ses préoccupations de déco, de choix des activités des petits (ce que je fais pourtant aussi), que ses préoccupations de propriétaire qui retape sa maison pour la revendre et faire une plus-value suffisamment confortable pour en acheter une autre, à qui j’ai osé dire que je n’avais pas tout ça, mais que ce que j’avais à partager moi avec lui c’était ces préoccupations dont nous causons ici, et que c’était non seulement mon seul horizon, mais en plus le seul horizon de tas de gens et de plus de gens au fur et à mesure que les politiques actuelles nous enterrent les uns après les autres.
C’est trop dur.
J’aimerais bien qu’on relaie ça, ce fossé intime qui se creuse entre les gens, au sein même des familles, jusque dans les amitiés, et ce qu’ils nous en coûte à nous en terme de vie sociale, nous qui nous impliquons non seulement du point de vue de nos idées de nos réflexions, mais mettons aussi en jeu nos équilibres familiaux et amicaux.
Et je ne suis pourtant pas une fanatique, je suis au contraire quelqu’un d’assez curieux et d’assez ouvert d’esprit pour au moins chercher à comprendre et chercher des solutions. Sans quoi je ne serais pas ici.
C’est trop dur.
Ah oui j’avais oublié la réponse laconique:
« me consacrer à ma famille, à mes élèves et quelques autres passions me suffisent. Je te laisse juger … Je n’ai rien à offrir de plus.. »
Vous avez bien lu?
Il nous laisse juger les gars, il nous laisse juger….
@gueule d’atmosphère
Les amis qu’on perd c’est un poids qui s’allège à vos chevilles.
Trions ! Trions ! Jusqu’à ce qu’il ne reste que des ailes à nos chevilles !
Pour nos pôôôvres bobos, l’heure est pathétique. Ils n’arrivent même plus à justifier l’ombre de leur distinction pré-fabriquée. Ils sont liquéfiés. Retour piteux à la soupe originelle… Sans originalité aucune. Retour au pays ! Des bobos devenus « boroms » ! 🙂
Il n’y a rien à faire avec ces individus. Vous perdez votre temps avec des « bobos » qui se contente d’exister, ils sont lourds et suffisants. N’importe qu’elle vache dans les près sait faire ça, exister, brouter, ruminer, bouser. Il s’agit de voir beaucoup plus loin que le bout de son nez : Vivre, défendre ses idées, résister, avoir de l’enthousiasme, respirer autant que possible cet air qui nous vient du grand large. Il me semble que vous êtes de ceux-là. Non, franchement, laissez tomber la secte des lèche-culs.
Je ne sais pas trop quoi en penser.
Quelque chose comme ça?
http://medias.lepost.fr/ill/2008/07/22/h-20-1228356-1216706771.jpg
Bon, va bien falloir trouver une solution.
Comment la crise financière a fait oublier celle du pétrole
http://www.marianne2.fr/Comment-la-crise-financiere-a-fait-oublier-celle-du-petrole_a197417.html
– The Impending World Energy Mess by Robert L. Hirsch (5 vidéos)
http://www.youtube.com/watch?v=Am1DGjzxBrI&feature=related
Et une interview lumineuse qui remet les points sur les i …
– Robert Rapier on Peak Oil
http://www.youtube.com/watch?v=PjOFCegjoik
Paul,
à propos d’Alain Madelin, vous êtes en train de nous expliquer si je ne m’abuse, qu’il existe de « bonnes raisons de faire de mauvais choix ». J’ai beaucoup de mal à concevoir une telle chose, bien que j’en comprenne parfaitement l’enjeu.
Paul Jorion est inspiré…
… Cela vous paraîtra étonnant que Jésus se serve d’une parabole terriblement réaliste pour montrer à quel point la lucidité et une sainte obstination sont nécessaires dans la recherche du Bien ! Un intendant malhonnête renonce à ses avantages matériels à court terme pour assurer son avenir à plus long terme : voilà le bon calcul !
EVANGILE – Luc 16, 1-13
1 Jésus racontait à ses disciples cette parabole :
« Un homme riche avait un gérant
qui lui fut dénoncé parce qu’il gaspillait ses biens.
2 Il le convoqua et lui dit :
Qu’est-ce que j’entends dire de toi ?
Rends-moi les comptes de ta gestion,
car désormais tu ne pourras plus gérer mes affaires.
3 Le gérant pensa :
Que vais-je faire,
puisque mon maître me retire la gérance ?
Travailler la terre ? Je n’ai pas la force.
Mendier ? J’aurais honte.
4 Je sais ce que je vais faire,
pour qu’une fois renvoyé de ma gérance,
je trouve des gens pour m’accueillir.
5 Il fit alors venir, un par un,
ceux qui avaient des dettes envers son maître.
Il demanda au premier : Combien dois-tu à mon maître ?
6 – Cent barils d’huile.
Le gérant lui dit :
Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.
7 Puis il demanda à un autre :
Et toi, combien dois-tu ? – Cent sacs de blé.
Le gérant lui dit :
Voici ton reçu, écris quatre-vingts.
8 Ce gérant trompeur, le maître fit son éloge :
effectivement, il s’était montré habile,
car les fils de ce monde sont plus habiles entre eux
que les fils de la lumière.
9 Eh bien moi, je vous le dis :
Faites-vous des amis avec l’Argent trompeur,
afin que, le jour où il ne sera plus là,
ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles.
10 Celui qui est digne de confiance dans une toute petite affaire
est digne de confiance aussi dans une grande.
Celui qui est trompeur dans une petite affaire
est trompeur aussi dans une grande.
11 Si vous n’avez pas été dignes de confiance
avec l’Argent trompeur,
qui vous confiera le bien véritable ?
12 Et si vous n’avez pas été dignes de confiance
pour des biens étrangers,
le vôtre, qui vous le donnera ?
13 Aucun domestique ne peut servir deux maîtres :
ou bien il détestera le premier, et aimera le second ;
ou bien il s’attachera au premier, et méprisera le second.
Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent. »
Bon continuation, repos et courage!
J’ai juste ‘perdu’ mon appèl de cassation devant la cour suprème de Pays-Bas. Je peut continuer devant la cour européene de droit de l’homme. A voir et réflichir.
Si quelqu’un connais un bon avocat specialisé dans les droits de l’homme et qui s’intéresse en démocratie, politique et économie. Merci de chercher contact avec moi.
« Le prix »
Paul Jorion est-ce que ton livre traite:
‘Le prix par le pouvoir/hiérarchie’
‘Le prix qui a créé la schizophrénie économique?
😉
Si ce n’est pas indiscret, peut-on savoir de quoi traitait votre plainte, Mr Hoopman?
@ Moi dit,
Informel la plainte a commencer il y a quatre ans avec un lettre au premier-ministre Néerlandais: http://www.solution-simple.com/fr/gouvernement.html
On a échangé un très modeste correspondence.
Formellement la plainte a commencé avec: http://www.solution-simple.com/fr/appel_4juli2007.html
Un survol de tout se trouve ici: http://www.solution-simple.com/fr/entretien_avec_gouvernement.html
J’ai un peu feuilleté votre affaire, que je trouve très intéressante. Mais je n’ai pas pu saisir exactement quel est votre argumentaire. L’article 1 de la constitution néerlandaise est, si j’ai bien compris, celui-ci: « Tous ceux qui se trouvent aux Pays-Bas sont, dans des cas égaux, traités de façon égale. Nulle discrimination n’est permise, qu’elle se fonde sur la religion, les convictions, les opinions politiques, la race, le sexe ou tout autre motif. »
Voulez-vous dire que le débiteur et le créditeur sont dans des cas égaux? Si oui, pourquoi? Parce que l’échange entre eux est supposé égal? Je pense que sauf à prouver que l’échange est égal en droit, aucun juge ne pourra utiliser cet article pour déclarer discriminatoire une différence de traitement entre créditeur et débiteur. Il va de soi selon moi que l’échange entre débiteur et créditeur n’est pas égal et l’article 1 de la constitution néerlandaise ne prône rien concernant l’égalité des échanges. On pourrait même dire il me semble que d’après cet article, la reine des Pays-Bas et ses sujets n’ont pas à être traités de façon égale dans leurs relations mutuelles car ils ne sont pas dans des cas égaux (mais j’interprète peut-être mal, n’étant pas juriste).
Pour le reste, je suis entièrement d’accord avec votre constat sur l’argent (qui rappelle le sujet du dernier livre de Paul) et la société non démocratique dans laquelle nous sommes. Sur ce dernier point, si c’est le cas, pourquoi s’adresser pour votre plainte à un Etat non démocratique? Sa réponse allait de soi.
D’autre part, tout ceci démontre que le pouvoir est au Parlement et uniquement au Parlement. Ce qui en soi n’est pas un mal sauf que qui contrôle le Parlement, contrôle la société, et que ce n’est pas le peuple mais une oligarchie qui détient ce contrôle.
J’oubliais de dire que votre citation de Johan Cruijff (« On ne voit les choses qu’une fois qu’on les a comprises.») dans la lettre de recours au tribunal d’Arnhem, qui est au demeurant très vraie, m’a beaucoup fait rire.
@ Moi dit,
Dans le pourvois en appèl j’ai essayé d’affiner un peut:
J’estime qu’il est tout-à-fait normal que les créditeurs soient remboursés. Les dettes doivent être remboursées si cela est possible. Le point crucial que j’ai tenté d’avancer est que, en attribuant à l’argent une valeur en soi, les créditeurs perçoivent, outre leur remboursement, un supplément protégé par la loi, sous la forme de bénéfice ou d’intérêts. C’est ainsi un échange anormal et déséquilibré, dans lequel l’une des parties reçoit plus que ce qu’elle avait apporté, qui est encouragé (imposé) et protégé par les pouvoirs publics. Ceci nuit à un équilibre sain des pouvoirs ou des échanges, et le principe de l’égalité, aussi modeste soit-il, est altéré dès le début. Dans le contexte politico-économique actuel, ceci est logique, voire même nécessaire. Au sens pratique comme au sens abstrait, un bénéfice (et des intérêts) ne peuvent exister sur le marché que s’il y a rapport de force. Sans en prendre conscience, les pouvoirs publics ont désigné d’avance le vainqueur : celui qui perçoit les intérêts. Le principe de l’égalité est ainsi mis à mal dès le début du grand jeu de la concurrence.
Le pourvoi en appèl se trouve ici: http://www.solution-simple.com/fr/pourvoi_en_appel_24mei2008.html
Pour mieux saisir, j’espère, le context
Bonjour Peter,
Ce que nous venons de vivre en Hollande est triste (euphémisme). En janvier 2009, j’ai également adressé une lettre à M. Balkenende pour lui faire part de ma préoccupation quant à la situation économique et morale dans laquelle se trouvait le pays: un pays sans boussole, sans normes ni valeurs morales hormis celles de l’argent, de l’appât du gain, de la spéculation, un pays où la bourse est devenue un véritable casino, où l’élite s’est largement servie, où la compétition est devenue le maître-mot, un pays où l’on prend les gens pour des imbéciles, où les intellectuels ne se sont pas fait suffisamment entendre. Où sont-ils? En France? Que dire du rôle des médias? Que va dire la reine aujourd’hui, alors que nous n’avons pas encore de gouvernement et que M. Balkenende va faire de son mieux pour s’éclipser le plus rapidement possible pour ne pas avoir à rendre de comptes? Cette année le budget n’aura même pas été présenté, ni discuté. Ces années durant les hollandais ont été anesthésiés. J’ai suivi cette évolution avec un esprit critique bien français, me heurtant souvent à l’incompréhension de ce peuple, auquel j’appartiens pour moitié. J’en suis arrivée à la conclusion que l’éthique protestante et l’esprit du capitalisme font décidemment vraiment bon ménage… Je le répète, je suis attristée de voir la voie sans issue dans laquelle nous ont menés ces quatre siècles d’hégémonie occidentale à l’anglo-saxonne. Je critique un peu la Hollande, j’en suis peinée, mais dans ce monde globalisé, elle n’est pas la seule à être tombée dans le piège de la finance déboussolée et amorale… Est-ce que je me trompe?
Dans ce blog, nous discutons beaucoup du système financier et de ses travers, est-ce que les responsables vont être enfin disposés à faire leur mea culpa, car il le faudra bien… Et, sommes-nous disposés à enfin discuter, une fois pour toute, des vraies valeurs morales? Je l’ai déjà écrit rien ne sert de continuer à tourner indéfiniment autour du pot, nous devons aborder le vrai problème du « sens commun » où la morale prend racine. Le relativisme a bien servi… la finance. La confusion est dé-moralisante (cf. un billet de J. Attali, je crois).
@Peter: « C’est ainsi un échange anormal et déséquilibré, dans lequel l’une des parties reçoit plus que ce qu’elle avait apporté, qui est encouragé (imposé) et protégé par les pouvoirs publics. »
Tout à fait. Mais l’article 1 de la constitution permet cet échange déséquilibré. L’article ne dit pas que tous les néerlandais sont égaux en droits, il dit que les néerlandais sont traités de façon égale pour des cas égaux. Autrement dit, s’il y a des cas inégaux (par exemple le débiteur et le créditeur) ils peuvent être traités de façon inégale.
Cet article me semble presque relever de l’Ancien Régime en ce sens que tout relève du cas, autrement dit de la situation dans laquelle se trouve le plaignant, sans se prononcer sur l’inégalité des situations. Selon cet article, la reine des Pays-Bas n’a pas à être traitée de la même façon qu’un simple néerlandais car ils ne sont pas dans des cas égaux.
Peut-être qu’un juriste pourrait préciser ce qu’est un cas égal et si le juge à une latitude d’interprétation sur ce point?
Bonsoir Anne,
Tu écrit: « …est-ce que les responsables vont être enfin disposés à faire leur mea culpa, car il le faudra bien… »
Je pense on est tous dans la même bateau, si on ne voit pas notre contribution (incluis celle des dirigants) au système financière, on va pas sortir l’auberge. Ou la caveau de Platon …….
Nous nourissons, peut être plus modestement mais nous nourissons l’injustice de la système financier. Si notre débat ne sort pas le clivage eux/nous, l’analyse et débat devient très dificile comme nous pouvons voir aujourd’hui.
ps Oui, la sitution en Pays Bas est très délicate. Tu as reçu une reponse de M. Balkenende?
Bonsoir Moi,
Tu écrit: « Tout à fait. Mais l’article 1 de la constitution permet cet échange déséquilibré. L’article ne dit pas que tous les néerlandais sont égaux en droits, il dit que les néerlandais sont traités de façon égale pour des cas égaux. Autrement dit, s’il y a des cas inégaux (par exemple le débiteur et le créditeur) ils peuvent être traités de façon inégale. »
Plus au moins d’accord!
Il y a cette sortie pour la système judiciare Néerlandais, mais quelle est l’esprit de base de cette article?
Pour moi le débiteur et le créditeur son égaux, sauf ils jouent une role différent et oui dans leur rélation mutuelle ils ne sont pas égaux du tout. Mais dans mon sens d’interprétation ils sont égaux pour le loi, malgré leurs statuts différent.
Pour moi, l’abus de pouvoir est dans le plus, intérêt, profit. C’est la ou l’état a perdu sa indépendance et protège le gagnant. C’est la pierre de construction de la société basée sur une injustice.
Bonjour Peter,
Oui, j’ai bien reçu une réponse de sa part signée de sa main!
Suite à mes remarques concernant l’économie, les mentalités, le non-respect de la Vie et le manque d’humanité envers les éléments les plus vulnérables de la société, il m’a fait part du problème que pose, en effet, le comportement de certains acteurs du monde financier (presque littéralement traduit). Le problème de l’exploitation des femmes par le monde économique, un sujet qui me tient particulièrement à coeur, comme vous vous en êtes rendu compte en lisant mes commentaires, a été également abordé. Sans surprise, il ne partageait pas mon point de vue; mais ce sujet ne vous intéressant peut-être pas, je ne m’y étendrai pas dans ce post…
@ Peter Hoopman,
Bonjour,
Bonne chance pour votre cause, réveiller l’esprit endormi d’une loi et chatouiller la susceptibilité bien éveillé des hommes de justice sont deux causes incompatibles..ne croyez-vous pas?
Stimuler la fierté d’un acte difficile, rendre justice contre les habitudes de l’ordre établi dans le cadre de la justice interprêtée des lois en vigueur, c’est vous en faire des amis, quitte à les faire rire d’abord de la situation, ensuite de votre intelligence partagée, enfin dédramatiser une jurisprudence qui ouvre pour eux un front de combat délicat au quotidien ensuite.
Le rire jaune arc-bouté sur l’article 1 de la constitution vous place en Don quichotte absolument charmant, et en attrapeur de baffes juridiques également…du doigté au plaidoyer, que diable, la mort de l’intérêt de deux personnes morales particulières n’est fort heureusement pas mort de personnes..
Tous mes voeux d’une reconnaissance juste de « votre » cause fondamentalement juste, bien que mal fagottée dans la cour où elle se présente.
Guerre, paix, crise:
http://leweb2zero.tv/video/matricule44_864c94b8f168c0f
Bonjour Anne,
Je pense on parle la même chose, différents accents mais ce sont des même sujets.
M. Balkenende était comme on dit en Pays-Bas un bon gardien du magasin, un suivist.
A la même temps il était premier-ministre dans période difficile et je trouve il a des qualités qu’il a montré pendant cette période émouvmenté.
Bonjour Jérôme,
Mes compliments, tu saisi très finement l’espirit des choses!!! 🙂
@Peter, @Anne: je vais peut-être vous décevoir mais je doute très fort que Mr Balkenende ait même lu vos lettres. Il a des assistants qui lisent le courrier et répondent eux-mêmes à la plupart des lettres. Vous avez juste obtenu un joli autographe du ministre. 🙂
C’est très bien possible Moi. On a eu un ‘aller-retour quatre fois’ franchement pas vraiment une échange mais l’assistent ou lui ont repondu sur le sujet sans repondre. 😉
Comme tu pouvais voir toi même sur le site http://www.solution-simple.com
Pour info Paul, il y avait eu un grand incendie des réserves de gaz à Fontaine l’Evêque la ville de naissance de Bon-Papa. C’etait à l’époque le plus grand réservoir de gaz naturel d’Europe car on avait recyclé les mines en réservoir. Je ne pourrais pas te dire l’année mais il me semble que ça avait été assez catastrophique. Comme quoi les histoires importantes ou les drames sont tranmis même après deux générations.
Jean-Baptiste est mon neveu. Donc « Bon-Papa », c’est mon père : Edmond Jorion.
@Paul :
Une seule nation peut-elle, à elle toute seule, décider de l’interdiction sur les fluctuations des prix sans se retrouver stigmatiser par le divin Marché ? Les spéculateurs organisés entre-eux, n’auraient-ils pas dans leur jeu des leviers du genre « boycott » pour conserver leur prérogatives ?