Paul Jorion Le temps qu'il fait, le 10 septembre 2010
Envoyé par : PaulJorion. – L’actualité du moment en vidéo.
Mais c’est quand même se donner beaucoup de mal pour reproduire en moins bien ce qui existe déjà dans la…
*Godot est mort !*
Mais c’est quand même se donner beaucoup de mal pour reproduire en moins bien ce qui existe déjà dans la…
Mais qui, ayant vu qu’une tuile avait bougé, monte sur le toit ? Qui, fait le tour de la clôture…
Plus explicite. Attention, ne pas se fier aux premières images 😁 https://m.youtube.com/watch?v=KFJZrSwI7nA#
L’enchaînement remarquable des expérimentations informatiques en cette fin d’année ne peut susciter qu’une grande perplexité lorsque l’on apprend les tentatives…
https://www.qwant.com/?client=ff_android&t=images&q=prise+de+courant+d%C3%A9branch%C3%A9e+&o=0%3ABDBCAAF3906F7E65E08C8EDD13BD91E6D227486A
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178 réponses à “Le temps qu’il fait, le 10 septembre 2010”
A propos de la Hongrie, évidemment que c’est l’Europe qui est en première ligne par rapport au FMI. Le Fmi n’a pas besoin de faire de zèle particulier avec ce pays, contrairement a ce qu’il fait ou a fait avec des nations isolées, puisque la Hongrie est dorénavant engagée dans un processus d’intégration européenne, et soumise donc politiquement aux pressions des institutions communautaires ou desEtats européens qui défendent tous les intérêts des banques créancières allemandes, autrichiennes, suédoises ou françaises. Le FMI n’a pas à se salir les mains. Même si pour ses mesures drastiques imposées en 2008/2009, il n’a eu besoin de personne pour les imposer, certes avec l’appui probable de la Commission et des pays membres concernés, mais seulement en arrière-plan.
Ce que je constate c’est que les européens marchent sur des œufs dans ce dossier. Car il est difficile de ne pas voir le lien entre l’incroyable poussée de l’extrême droite hyper-radicale, anti-roms, antisémite et violente (milice para-militaire de 3000 hommes) et anti-Europe du Jobbik aux élections législatives d’avril dernier (16% des voix et plus de 50 députés) et la soudaine volte-face anti-FMI du parti de droite au pouvoir, le Fidesz, qui a fourni au Jobbik ces premiers militants dès 2003 et une partie de ses électeurs de 2010.
Remarquons également que depuis ces manœuvres anti-FMI de cet été, le Jobbik tend à voir ses scores dans les sondages nettement s’éroder… (17 août 2010 «Le Fidesz a réussi à affaiblir le Jobbik : les sondages montrent l’érosion du soutien de l’extrême droite» Libération.fr) Instrumentalisation? Apprentis-sorciers?
En tout cas, pour l’instant, la menace populiste d’extrême droite semble une arme efficace contre les diktats des financiers, de la commission européenne ou du FMI.
Pour l’instant…
Scénario à répétition? Qui pour le prochain remake?
Misère de misère. L’histoire se répète! C’est à pleurer de rage…
La question qui mérite d’être posée, et qui est posée, est de savoir ce qui peut défendre les peuples contre la mondialisation : le nationalisme et le protectionnisme, sans aucun doute.
Le problème est que cette défense n’en est pas véritablement une.
Pour que ce type de réponse soit une « vraie » réponse il faut en même temps faire la critique de la valeur, du travail aliéné, de la marchandise (tout cela est équivalent) et donc de l’appropiation privative des ressources et de leur emploi au profit d’un petit nombre.
C’est toujours la même histoire qui revient avec ses deux faces : la révolution et la réaction.
Nous n’avons pas avancé depuis deux siècles.
Il serait bon de revenir aux idéaux de la Première Internationale : vérité, morale, justice.
A condition que ces mots aient encore un sens .
Non, l’histoire ne se répète jamais.
Les circonstances sont toujours différentes, les leçons aussi.
Très vite dit, dans les années 30, le vide politique a été comblé par le fascisme
à cause du stalinisme qui a émasculé le mouvement ouvrier
et à cause des défaites de plusieurs révolutions, à commencer par l’Allemagne.
Aujourd’hui, le danger, c’est le vide hérité du réformisme
fruit du stalinisme et du régime de l’Etat providence.
Le premier est à peu près dépassé.
Le second s’effondre dans la concurrence entre territoires d’accueil du capital.
Mais le réformisme (l’incapacité à proposer une alternative au capital)
est toujours là, gonflé par les illusions électorales de 2012.
Dans la Grande Crise en cours, si la perspective d’une vrai alternative,
autrement dit d’une vraie démocratie, d’une révolution socialiste,
ne grandit pas, c’est l’alternative fasciste qui l’emportera.
La seule façon de faire grandir cette perspective, c’est frapper tous ensemble
dès maintenant, contre le capital, pour empêcher le démontage des retraites.
De bonnes vidéos à ce propos du meeting à Paris:
http://exigences-citoyennes-retraites.net/
@charlesA
L’histoire ne se répète jamais. OK. Sauf quant elle se répète. Quant un faisceau de conditions objectives, politiques, économiques, nationales et internationales se reconstitue dans une configuration proche d’une antérieure, et malgré les particularités propres à notre présent, la probabilité que les mêmes causes produisent les mêmes effets, juste nuancés de ces mêmes particularités, est objectivement élevé. Inéluctable, bien sûr que non.
Juste un peu de politique fiction pour illustrer :
Imaginons que le FMI, ou qui que ce soit d’autre, impose à la France ne serait-ce que la moitié des mesures imposées à la Hongrie depuis 2008. Mesures mises en œuvre en Hongrie sous un gvt d’abord social-démocrate, ensuite renversé par les conservateurs. Conservateurs salués à l’époque par l’agence FITCH, (toujours aussi clairvoyante…) qui estime que son parti, le Fidesz, obtenant la majorité nécessaire pour modifier la Constitution, » représente une opportunité pour introduire des réformes structurelles « . Fidesz qui accusait les sociaux-démocrates au pouvoir d’avoir fait du pays » une colonie du FMI »… Fidesz qui arrive au pouvoir avec un parti ultra-nationaliste Jobbik à 16.6% des votes aux législatives 2010.
A combien d’intentions de vote réelles serait notre FN au bout de seulement 1 an de demi-régime maigreur magyar, en partant d’un noyau qu’on peut estimer à 15% mini aujourd’hui? Combien?
Ok, scrutin majoritaire chez nous et on est pas le pays des Huns et d’Attila. M’enfin…
Heureusement on a Sarközy de Nagy-Bocsa…
Je vais vous faire une confidence. Moi c’est pas Mardi que j’ai défilé. C’est Samedi… On était moins nombreux…
@ Vigneron :
Même pas besoin de régime sans sel (de cheval).
2ème tour de l’élection présidentielle de 2002 :
FN : 17,79%
Si on va plus loin dans la Kata, on peut aller jusqu’au pleins pouvoirs le 10 juillet 1940 à Pétain par une très grande majorité des députés (présents).
Comme quoi, on a de la ‘ressource’ en France et il serait effectivement bon qu’on ait moins de morgue quand on se mouche dans le mouchoir des autres.
Ce qui n’empêche pas nez-en-moins d’indiquer, poliment, à son interlocuteur de se laver les mains (qu’il a fort sales) avant que la lui serrer, de main.
A condition que l’on se soit également laver les siennes au préalable.
@Vigneron !
Dans votre texte vous avez utilisé l’expression « intégration européenne »
Et si cette expression était par nécessité un leurre ?
Le peuple aurait-il l’air d’un con ?
@ Vigneron qui écrit « Je vais vous faire une confidence. Moi c’est pas Mardi que j’ai défilé. C’est Samedi… On était moins nombreux… »
Je reçois 5 sur 5…
Mais c’est en contestant le capital qu’on combattra l’alternative raciste et fasciste.
Disons le franchement: l’histoire ne se répète pas, mais toujours, partout,
quand le capital a besoin de la force pour maintenir sa domination, il a recours au fascisme.
Et nous n’en sommes pas loin…
Pour éviter la barbarie, dans la Grande Crise en cours, il faut une alternative.
Aucun démocrate authentique ne peut dire qu’il dispose d’un modèle tout fait, tout pensé.
Il doit simplement affirmer qu’il faut de débarasser de la dictature du capital.
Et à partir de là, commencent dans la liberté les vrais débats démocratiques.
« Mais c’est en contestant le capital qu’on combattra l’alternative raciste et fasciste. »
Certes, mais « à la marge » seulement, puisqu’il faut que le capital s’attaque aux maigres droits sociaux résiduels pour faire descendre 2 millions de français dans la rue, quant ils étaient 10 fois moins pour dénoncer ses méthodes extrémistes pour ce maintenir coute que coute en exacerbant son recours systématique aux techniques de division des classes populaires par la discrimination et la stigmatisation raciste, xénophobe et « sécuritariste ».
Or je prétends que le capitalisme est fondamentalement appuyé, préservé, par une division permanente et universelle, non seulement du travail, mais de tous vis à vis de tous, sur tous critères nécessaires et suffisants à sa perpétuation en tant que système de pouvoir économique et politique.Et ce malgré, ou derrière, le faux nez du discours illusionniste néo-libéral de l’universalisme, et donc à priori fondamentalement égalitariste, des droits de la personne et du caractère sacré de sa liberté par sa propriété. Liberté et propriété qui ne sont que prétextes à la marchandisation de tout et de tous jusqu’à la légalisation/légitimation de tous les trafics ouverts à la concurrence et « régulés », « optimisés » par elle et seulement elle (corps, organes, descendance, gènes, savoirs, croyances, drogues, sécurité, sexualité etc).
Les syndicats, dans leur façon d’agir « à la marge » pour défendre les sans papiers, les SDF, les sans emploi, les sans statuts, les sans droits, les sans représentants, les sans adhésion, les sans voix, les sans importance pour ce contenter de leur rôles de défenseurs d’une illusoire « majorité travaillante » et de gestionnaires zélés des organismes paritaires sont complices de cette discrimination de fait, sont des garants objectifs de cette guerre du tous contre tous, de « celui qui a contre celui qui n’a pas », de « celui qui est contre celui qui n’est pas », de celui qui gagne contre celui qui perd.
Ils participent complaisamment à l’entreprise de victimisation de l’exclu qui instrumentalise la peur et, dès lors, ne peuvent plus rien contre sa suite inévitable lorsque les affaires se corsent : la culpabilisation de l’exclu et l’instrumentalisation de la haine.
Toute entreprise de lutte politique ou économique qui ne s’attelle pas d’abord à la défense exclusive du plus faible, de l’exclu, du refoulé, du victimisé, du culpabilisé est une escroquerie, une béquille utile et nécessaire au maintien ad vitam aeternam des équilibres fondamentaux du système de domination sociale. C’est à la marge que les choses se jouent. pas dans le ventre mou et flasque de la majorité démocratique.
De même que l’idéologie néo-libérale, comme libérale jadis, s’attache à préserver d’abord les intérêts des 1% de l’upper-upper-class, les anti-libéraux ou anti-capitalistes ne peuvent être légitimes et efficaces qu’en défendant les 1% de la lower-lower-class. C’est là qu’il faut porter le fer.
J’en conviens, difficile de faire descendre des millions de gens dans la rue pour ça! Alors laissons cette »lie » aux églises et aux ONG…
Je suis d’accord: plus que jamais, la division et l’exclusion sont les armes de la bourgeoisie.
Se battre prioritairement pour ceux qui votent par exemple,
comme le conçoivent les dirigeants syndicaux liés à la Gauche Plus Rien,
c’est contribuer à la défaite aujourd’hui des Roms, demain des sans-papiers,
puis des chômeurs et des exclus, puis des plus mal payés,
et enfin de l’ensemble des travailleurs, du fait d’infinies division.
Il faut rassembler la France d’en bas contre toute forme d’exploitation et de la discrimination,
sur des revendications non pas anti-libérales, mais anticapitalistes,
en expliquant sans cesse que la société capitaliste conduit désormais à la barbarie.
C’est donc le mode de scrutin des elections europeenes qu’il faut revoir
Mr. Jorion,
Merci encore une fois pour votre Blog toujours très intéressant.
Votre commentaire sur l’action négative de la CE vis à vis de la tentative de la Hongrie de taxer les entreprises financières confirme que nous sommes, nous les européens, sous la coupe d’une mafia néolibérale qui ne désarme pas.
Mais que font nos députés européens de « Gauche » ou d’ « Europe Ecologie » ? A part quelques interventions de D. Cohn Bendit qui ont le mérite de secouer la torpeur de ce parlement si peu entreprenant, qu’attendent les Mélenchon, Eva Joly, etc…pour dynamiter cette institution ? Ils ont pourtant de beaux bureaux et de bonnes indemnités pour cibler Barroso et les divers commissaires non élus….
Le problème de votre dynamitage,c’est qu’au mieux, il reste métaphorique.
Mélenchon explique clairement le fonctionnement entre la Commission et le Parlement.
Illusion démocratique.
http://dai.ly/b575G3
Il faut savoir que les lobbys du milieu financier sont fortement représentés à Bruxelles (UE), et même des chefs d’état, comme Madame Merkel, se sont inclinés devant les exigences de ces lobbys, anglo-saxons la plupart. Leur influence et puissance sont considérables. Les mouvements contestataires que vous citez (il y en a d’autres) n’ont pratiquement aucune chance pour changer quoi qu’il soit. Leur contribution consisterait à informer le public et à ranimer des débats, c’est tout.
Ah ! Celle la elle est facile. S’attaquer a la minorité (avec le couplet ‘’profiteur’’ en plus) manque pas de toupet sui-la ! La gauche GUD compte combien de député ? Minuscule ! — ‘’Europe Ecologie’’ pro marché Cohn bandit, y rêve ou quoi , et qui qui a porté une large majorité de droite ou kif au dit parlement, sinon les électeurs ? Balayons devant notre (votre) porte SVP
L’Europe plus néolibérale que le FMI ! Ben, ce n’est pas une révélation, ou peut être pour certain adeptes ouiouistes indécrottables (don EE) Bien pire également que les USA qui prône mais n’applique que ce qui les arrangent.
L’Europe, la commission et tous chef d’état ou de gouvernement, quasiment les adeptes d’une secte de la déréglementation –tout aux copains les bénefs- au public –contribuable- les pertes. Ça fait 40 ans que ça se pratique et certain sont encore a se poser des questions – quoi faire ? Surtout ne pas changer de ‘’politique’’ en éliminant ceux qui nous ont mit dans cette gabegie UMP S et un gros noyau de EE, des fois que ce soit moins pire voir mieux !?!?!,
La « cible » n’est vraiment pas la bonne !!
JL Mélenchon est, que je sache, le premier, après son élection comme Parlementaire européen, à avoir expliqué clairement l’organisation réelle de celui-ci !
Je n’ai pas souvenir au fil des âges, avoir entendu un quelconque député, vendre la mêche …mais bien hurler avec les loups ( j’entends encore D.Cohn-Bendit )contre les « nonistes » [ j’avais voté oui, car la tête bien lavée, comme beaucoup ]…
Les écailles me sont tombées des yeux …
L’UE n’a rien de démocratique ! La coquille est vide ! une illusion ! juste l’apparence d’un Parlement
Chaque parlementaire a une minute pour parler d’un sujet, pas plus …et, l’inénarrable Barroso se doit d’assister à la séance, sans jamais avoir à répondre à une quelconque interpellation …
D’ailleurs, je dois reconnaitre qu’il fait trés bien ce qu’ »on » lui demande, càd le vide !…
Plus système importé en direct des USA, qui n’était pas dans la culture politique de nos Pays : le lobbying à outrance …tout est tenu par les financiers !
Bravo Mr Jorion, pour votre comparaison quand vous dites : « nous avons l’impression de parler à des machines »
Think tanks et autres…
Nous en sommes là, tout ce beau monde parle en fonction du beurre sur sa tartine (excusez l’expression mais elle est purement alimentaire) et plus du tout en fonction d’une logique ou d’une conviction peronnelle qui répondrait à un problème.
Idem pour toute cette commision européenne qui fonctionne de la même façon. Pauvre monde!
Conclusion, continuez à nous informer et nous éclairer.
JPaul
‘avais regardé les paramètres qui entrent dans le classement des pays quant à leur compétitivité économique. La Suède a bien du mérite à être montée en deuxième position car elle a des scores très bas en matière de facilités de licenciement, taxation et autres avancées sociales. En effet, pour les économistes classiques qui établissent ce classement, toutes les dispositions de protection sociale sont des handicaps dans la logique de la compétitivité néo-libérale.
Si on enlevait ces paramètres antisociaux et ceux qui concernent la protection par contre très appréciée des gains des investisseurs, les Etats-Unis seraient encore bien plus bas dans le classement et les Etats sociaux-démocrates d’Europe bien plus haut.
Ce classement néo-libéral est donc à prendre cum grano salis.
Je conseille le sel de Guérande.
Détrompez vous. Je ne connais pas les critères du classement évoqué par Paul, mais s’ils sont d’inspiration libérale comme probable, et contrairement aux poncifs habituels, alors les critères de flexibilité de l’emploi n’ont guère dû désavantager la Suède, ni la Suisse!
La Suisse est toujours très mal placé (bien dans une perspective de concurrence européenne…), aussi bien pour les critères concernant l’emploi à temps plein, temporaire, à durée déterminée ou en intérim. Avec les derniers de la classe européenne des 15, anglais et irlandais.
Quant à la Suède, elle ne cesse pas depuis sa crise des années 90 de précariser l’emploi (« socio-flexibilité »…), pour se retrouver plutôt en bas de tableau des 15, loin de la France ou de la Grèce,..
jusque là… Les mythes ont la vie dure!
Voir le rapport OCDE Political Economy of two-tier reforms of employment in europe :
http://www.politiquessociales.net/IMG/pdf/cesifo1_wp2461.pdf
A voir aussi, puisqu’on parle boulot et « organe d’appareil » , l’intéressante interview de Yves Clot à propos de son bouquin passionnant « Le travail à cœur. Pour en finir avec les risques psychosociaux » :
http://metiseurope.eu/yves-clot-le-travail-souffre-c-est-lui-qu-il-faut-soigner_fr_70_art_28903.html
@ Eddie Treille,
« Pour Yves Clot, le plaisir du « travail bien fait » est la meilleure prévention contre le « stress » : il n’y a pas de « bien-être » sans « bien faire ».
Je plussois, et en rajoute trois couches…
Oui, l’oeuvre des équipes de Psychologie du Travail du CNAM est trés intéressante …Merci pour le titre du bouquin d’Yves Clot !
On a appliqué une OST industrielle aux Entreprises tertiaires notamment , mais cela gagne le secteur social, l’hôpital ,tous les champs de la Société gérée désormais comme une Entreprise …avec appel de consultants externes fort bien rémunérés (je veux rester correcte dans mon expression), ne connaissant ni l’alpha, ni l’omega des métiers cost-killés, et réalisant ainsi une casse humaine considérable, en s’en lavant les mains …les méthodes exportées souvent de cabinets anglo-saxons sans aucune adaptation, sont ensuite appliquées froidement, sans dialogue préalable avec les Représentants des salariés : communication verticale descendante …
Ainsi, les « ayant un savoir-faire et un savoir-être » peaufinés au fil du temps et des échanges professionnels et humains, se retrouvent dépossédés (= prolétarisés, selon B.Stiegler) et transformés en exécutants(aux cadences infernales, au nom de la trés sainte concurrence, et surtout des gros et gras dividendes dus aux actionnaires) ne trouvant plus aucun sens à ce qu’ils font, intelligence niée et donc en friche …=) et, nous arrivons donc aux robots ! CQFD
petite suite funèbre …
au même titre que Carthage en son temps, ceux qui résistent seront détruits …
zarriveront pas ,tout cassés sont-ils, aux 67 ans requis …seront pas de riches centenaires !
ô pardon, je m’égare ….
@vigneron
merci pour l’article article d’yves clot, je partage complètement et ça soulage que certains professionnels le disent
Vigneron a raison: la Suède est montée au podium car sa bourgeoisie, là comme ailleurs,
à alterné enchainé coup gauche et coup droite pour démonter les avantages sociaux.
L’indice de compétitivité du World Economic Forum, comme les deux autres indices réputés,
Doing Business (BM/SFI) et Index of Economic Freedom (Heritage Foundation, WSJ)
mesurent une gamme différente de facteurs mais ont en commun la compétitivité,
donc la valorisation de tout recul du travail face au capital.
Pour ceux que cela intéresse:
1. The World Bank Doing Business Report
http://www.doingbusiness.org/
2. The Global Competitiveness Report;
http://www.weforum.org/en/initiatives/gcp/Global%20Competitiveness%20Report/index.htm
3. The Index of Economic Freedom Report
http://www.heritage.org/index/
Bonjour,
dans Le temps qu’il fait du 3 septembre dernier, il était question d’idées de format:
de la BD, du théâtre, et aussi du dessin animé, en particulier « d’une main qui dessine très rapidement ce qui est en train d’être dit ».
Voilà un dessinateur qui propose notamment dans ses activités, de dessiner « en direct » lors de conférences; sa démarche n’est pas très éloignée de l’idée, non? Peut-être serait-il intéressant de le contacter?
http://barrosendirect.free.fr/
http://baractu.canalblog.com/
Le dessin qui renforce la parole:
http://www.youtube.com/watch?v=hpAMbpQ8J7g
Paul,
ne trouvez vous pas qu’avec l’effort de rationalisation de l’économie (entre autre), et la venue de l’informatique et d’internet, il y a tout simplement une « robotisation » de l’homme qui est en cours à grande échelle, et ce n’est pas un simple hasard si les discours sont robotisés au plus hauts niveaux de l’état.
Ca fait un peu Matrix ce que je dis, j’en suis conscient, mais je trouve que la question mérite d’être posée a l’heure ou un mouvement de « désobéissance éthique » s’amplifie face à une gouvernance et un monde entrepreneurial qui pousse les hommes à devenir de plus en plus froids et calculateurs… comme des ordinateurs, et à agir contre ce que leur dicte leur conscience et leur coeur.
Il semblerait que notre invention (l’informatique) ait une influence en retour sur nous qui n’est peut-être pas vraiment à notre avantage au long terme.
Il n’y a pas que les ordinateurs qui soient programmés.
Je plussoie.
Aussi opaque que le destin dans la tragédie antique, l’évolution qui a enfanté la gestion de tout est un rouleau compresseur. Il casse, il concasse les civilisations affaiblies ou rebelles. Il aplatit le matériau humain pour en gérer les fragments.
PIERRE LEGENDRE. Dominium Mundi.
Le commentaire de paul dans un post précédent sur le rôle de la conscience, qui serait en fait plus un élément de la mémorisation que de la prise de décisions premet d’approfondir cette question.
Le cerveau est un réseau de neurones, qui, comme un automate, a des Inputs, des Outputs, et certainement une « consigne » (VIVRE!). Ce réseau remplit à la fois la fonction de mémorisation et de prise de décisions par des mécanismes de changement de pondération des connexions entre neurones, un peu comme des aiguillages, qui va orienter le « flux » vers un chemin plutot qu’un autre jusqu’à amener à la réalisation d’une action.
C’est exactement comme un programme informatique, qui s’execute en fonction de ses Inputs, de sa mémoire et de sa structure initiale.
La biosphère dans son ensemble fonctionne comme cela, comme un immense programme alimenté par l’énergie solaire.
On peut penser que l’apparition des media de masse, puis celle des media interactifs changent radicalement la donne en terme de vitesse de propagation de l’information.
La discussion sur ce blog va vraiment trés loin car elle aborde désormais les sujtes de la propriété et du libre-arbitre. Des conceptes qui sont à la racine de notre civilisation occidentale.
Jusqu’où cela nous menera-t-il?
Hhmm… J’ai encore besoin de vous donner mon point de vue…
Un ordinateur est un outil. Nous l’utilisons donc comme bon nous semble.
Certains pour consulter les cours de la bourse, d’autres pour les résultats des matchs de foot.
Ce qui « formate » le discours est beaucoup plus la finalité, soit : gagner du fric avec plus ou moins de passion.
Nous sommes dans le meilleur des programmes possibles.
Vous pouvez lire Bernard Stiegler, qui explicite les liens entre supports de mémoire et « vie symbolique » d’une société. Un peu jargonnant (support de mémoire = « hypomnémata »), mais plein d’intuitions très vraies. La plus instructive pour moi a été la définition du prolétaire comme personne privée de son savoir-faire, ce qui nous concerne de l’ouvrier au cadre supérieur (and beyond), indépendamment de la paupérisation pécuniaire, c’est une « paupérisation symbolique », ou encore une « misère symbolique » qui nous guette ainsi.
Contre elle : l »otium » (« l’oisiveté », en fait un nouvel amatorat)
…
http://www.dedefensa.org/article-robotisation_ou_lobotomie__06_08_2010.html
http://www.dedefensa.org/article-des_hommes_et_des_robots_03_02_2010.html
Le libéralisme, sous son apparence démocratique, se présente explicitement comme le moins mauvais des mondes possibles : l’empire du moindre mal.
Nous sommes loin des idéaux de vérité, morale et justice.
L’Espagne renonce à plus de rigueur..bizarre aucun chiffre n’est fourni par le gouvernement
http://www.lesoir.be/actualite/monde/2010-09-10/l-espagne-n-aura-pas-besoin-d-un-nouveau-plan-de-rigueur-792426.php
Déjà que la Catalogne voudrait renoncer aux corridas.
Et pourtant, la cata lorgne vers l’Espagne…
Paul en contre-plongée derrière le rideau de fer,pourvu qu’il nous le rende!
Chute du mur!
Pas entendu parler.
Très intéressant le thème des gens qui ne savent plus exprimer que leur fonction, qui parlent « comme des robots ». On le doit à la spécialisation des tâches qui fait de chacun de nous l’équivalent humain d’un cheval de labour, à cause des œillères qu’on leur mettait sur la tête pour qu’ils ne soient pas distraits et tentés de prendre le mord aux dents. On ne voit plus, on ne sait plus que le boulot pour lequel on est payé. Le plus souvent un boulot de DEBILE MENTAL, même celui des informaticiens, parce que les débiles mentaux sont connus pour faire toujours la même chose. Le travail exige des tâches répétitives mais, au lieu de les concentrer sur les mêmes personnes, on pourrait fort bien les répartir sur l’ensemble du personnel. A faire toutes sortes de tâches, chacun se rendrait mieux compte de ce qu’est la vie au travail, connaîtrait plus de gens dans son entreprise, connaîtrait mieux les problèmes, ne serait pas obnubilé par ceux qu’on lui confie principalement, apprendrait beaucoup plus de choses, pourrait s’adapter plus facilement à de nouvelles situations, etc.
Le modèle du travailleur est le cheval dans le livre de Georges Orwell, « La ferme des animaux ».
Ouais c’est ça, et puis ils commenceraient à réfléchir et à contester les décisions des supérieurs au lieu d’obéir. Gauchiste, va!
etc. : se rendrait compte que son travail n’existe que pour lui donner un salaire qui lui permettra de consommer et donc de créer un emploi qui permettra à un autre d’avoir un salaire, etc.
Ça occupe, mais au bout d’un moment (pour l’homme il faut tout de même compter en siècles) ça saoule : survient alors une crise, de civilisation.
http://www.youtube.com/watch?v=mG4p7ESliTs
http://lmoinault.chez-alice.fr/tps_modernes.html
A dix centimètres près, je n’étais pas de ce monde, mon père à pris une balle dans l’épaule en mai 40.
http://www.wat.tv/video/charlie-chaplin-temps-modernes-vrux_2gh7d_.html
Quel artiste, il avait vu le problème avant tout le monde.
« A faire toutes sortes de tâches, chacun se rendrait mieux compte de ce qu’est la vie au travail, connaîtrait plus de gens dans son entreprise, connaîtrait mieux les problèmes, ne serait pas obnubilé par ceux qu’on lui confie principalement, apprendrait beaucoup plus de choses, pourrait s’adapter plus facilement à de nouvelles situations, etc. »
Dernièrement, je suis allé visiter l’usine Viessman en Allemagne (je ne sais si je peux citer ce nom, mais le modérateur biffera les mentions interdites), nous avons pu voir des robots à l’oeuvre (magasins et production de corps de chaudière) ainsi qu’une chaîne de montage de chaudière à condensation au gaz.
Avant cela nous avons visité le très intéressant musée et surtout l’exposition de la motivation des travailleurs où on nous expliquait que chaque travailleur est amené à présenter ses idées dans le but d’améliorer la productivité (avec prime en supplément de salaire)
Dans la chaîne de montage les ouvriers sont en équipe et ils s’organisent comme il le veulent pourvu que le quota soit réaliser voir dépasser.
Nous ne sommes plus tout à fait dans les temps modernes où c’était un staff qui décidait pour tout le monde, mais nous n’avons pas encore de prise sur la nature de la richesse que nous devons construire.
Le stade suivant est au citoyen de savoir et d’imposer au système l’espèce de richesse que nous devrons produire. (de préférence pour répondre aux besoins essentiels de 7 millards d’hommes sans bousiller la planète)
Après avoir vu cela, je comprends que l’Allemagne est très efficace, mais si les 70% du marché Belge du chauffage est Allemand, c’est au détriment de l’activité des entreprises belges qui ont du fermer en entrainant du chômage qui annule les possibilités de marché.
L’efficacité n’à pas que des vertus, il lui faut la résilience.
http://ploutopia.over-blog.com/article-democratiser-la-monnaie-55885445.html
C’est ce que vous voulez démontrer
Quatre grandes tendances émergent chez les salariés : la suprématie du moi,celle de la vie personnelle sur la vie professionnelle, la remise en cause de l’autorité managériale et celle de l’information descendante.L’avenir des « robots » est tout tracé, la casse des vieilles prérogatives!
Cher Paul Jorion,
pour rebondir sur le fait que l’Europe ai été plus active que le FMI pour empêcher les hongrois de taxer leurs banques: il faut savoir que la plus grosse banque d’investissement du pays est française …. le groupe BNP (dixit son propre site):
« BNP Paribas se positionne comme l’une des premières banques d’investissement étrangères du pays où elle a reçu en 2004, 2006 et 2007 le prix Euromoney ‘Best Debt House in Hungary’ (meilleur établissement pour l’émission de dettes).
»
Cette taxe aurait certes entrainé une légère baisse des revenus de certains cadres financiers hongrois, mais également et surtout une baisse des revenus de la maison mère française BNP. De là à accuser le géant financier français d’être intervenu, il n’y a qu’un pas que je me garderais bien de franchir. Mais on peut se poser la question de l’importance et du rôle grandissants dans l’économie, et pourquoi pas la politique intérieur, d’autres pays que le notre (entre autres Hongrie, Turquie, Maroc, …).
Je déconseillerais à priori la BNP, c’est une banque compliquée, vraiment pas douée pour créditer dans les délais, les virements automatiques des comptes de ses clients étrangers,….
Et surtout, tous les prétextes sont bons, pour faire trainer, trainer, trainer : les jours ferriés, bien évidemment, mais aussi la grande poésie, l’âge du capitaine et co, ..
Et c’est, que pendant ce temps, entre une à deux bonnes semaines d’attente, c’est que c’est pas tout mais pour le dit étranger, c’est pas évident de vivre en France, au bout d’un certain temps carrément sans argent, en attendant son argent, parce que la BNP, la BNP , la BNP …
« L’AIE baisse sa prévision de hausse de la demande de pétrole »
Traduction;l’AIE hausse sa prévision de baisse de la demande de pétrole.
Faut s’accrocher!
Je vais finir par prendre gôut à la lecture de monsieur Sarton du Jonchay,Pierrot pour les intimes.
Contre toute attente.
Piotr, y’a pas, tu es en forme… 😉
Comme l’explique très bien Stoneleigh (The Automatic Earth), c’est la finance qui est le conducteur de la décroissance à court terme avant que la pénurie ne prenne le relais dans quelques années et ceci parce que la finance est ce qui porte sur la plus petite unité de temps.
J’ai l’impression que nous sommes encore sous le choc de la pénurie relative (manque d’offre par rapport à la demande) que nous avons connu de la fin 2004 à 2008. Le cycle de destruction de la demande (réponse adaptée du système) anticipe encore et toujours la manque de croissance de l’offre.
@ Piotr,
D’autant que nos amis russes en trouvent du pétrole, et en quantité !
http://wp.me/pFwEb-Ca
La finance s’en fout de la pollution, elle fera son fric sur la dépollution, …
(Pour la finance, la pollution, c’est exactement comme la guerre, c’est super, le coup double :
il y a d’abord l’argent de la destruction-
-la guerre ou la pollution ou ..,
puis l’argent de la reconstruction
-…, …. )
@Cécile
Bien vu
@ cecile
La dépollution en mode industriel capitaliste est encore plus de pollution.
@ Alainloreal
« on peut dire avec une certitude de 95% que les réserves de la région arctique constituent 90 milliards de barils de pétrole »
Cela représente milles jours (environ 3 ans) de consommation mondiale, Le risque en vaut-il la peine?
L’homme moderne est un robot, il accepte sa condition pour de l’argent.
La Suède reste stable, ce sont les autres qui descendent : TOUS en Laponie « suèdoise », il y a le Père Noël ; c’est un pro, il vit, il danse !
On peut aussi parler des retraites que je n’aurai jamais
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/un-autre-point-de-vue-sur-les-80957
Dans les commentaires j’ai trouvé un beau graphe (le dernier) sur le cours du baril en $ courant
http://www.france-inflation.com/graph_oil.php
A mettre en perspective avec de beaux graphes qui présentent l’offre – la demande
http://www.marketoracle.co.uk/Article13007.html
Jeam Marc Jancovici a fait une mise à jour de ses analyses sur le pic pétrolier.
http://www.manicore.com/documentation/petrole/index.html
Les articles d’AgoraVox sont le plus souvent désagréables à lire et blablateurs. S’occuper des vieux au lieu de leur payer une retraite ? Je n’ai rien contre, mais si je ne prends que mon cas en exemple, je m’imagine mal héberger ma vieille mère dans un minuscule appartement que je partage avec ma légitime. Alors, quand je vois des mots tels que « société résiliente », je souris… De plus, si l’on a pu financer les retraites par répartition, ce n’est pas peut-être pas grâce au pétrole à 1$ le baril, mais parce qu’on a ponctionné les revenus, tout simplement, ce dont les néolibéraux ne veulent plus entendre parler.
Une interview récente de Joseph Tainter (The collapse of complex societies). Il explique comment la complexité peut être intéressante jusqu’à un certain point à partir duquel elle devient contre productive. Il aborde l’avenir des retraites, de la sécurité sociale, du renouvèlement des infrastructures, des taxes, de la ressource énergétique. Il considère qu’il n’y a pas de discussion ADULTE au sujet de l’énergie dans nos sociétés alors que l’approvisionnement énergétique est la clé de la plupart de nos problèmes. Selon lui la durabilité ne se réduit pas à l’idée comme quoi il faut consommer moins, c’est surtout la capacité de la société à résoudre des problèmes et cela dépend des marges (ressources, énergie, capital) que la société a à sa disposition pour opérer une transition vers autre chose.
http://www.financialsense.com/financial-sense-newshour/in-depth/joseph-tainter-phd/the-collapse-of-complex-societies
C’est en $ constant qu’il faut présenter les chiffres. Là c’est pipeau.
@moi. Voilà quelque chose de plus approprié sans doute. On dirait que la différence entre courant et constant à tendance à diminuer ces dernières années.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Brent_Spot_monthly.svg
http://fr.wikipedia.org/wiki/Troisi%C3%A8me_choc_p%C3%A9trolier
@Crapaud Rouge.
Je suis pour la retraite par repartition et je n’ai aucun problème à travailler le temps qu’il faudra pour peu que l’on évite de creuser les déficits. Je suis pour vivre de nos moyens. Cela dit, j’ai 37 ans, et je ne crois pas une seconde que le système sera à même de me payer une retraite quand j’en aurai 60, et encore moins quand j’en aurai 70 (si tant est que je vive aussi vieux). La relocalisation de l’économie et la fin de l’hyper individualisme est inévitable, il est dommage que l’on anticipe pas cette lame de fond.
à Peak Oil
Moi, j’en ai ras la carafe, vraiment, absiolument …
au point ou j’en suis, je fais la grève du patient, je ne veux pas de retraite, je suis partie pour refuser de refaire ma carte d’identité, si c’est trop biométriquement sophistiquée, donc à priori, d’ici peu, je serais en plus sans-papier, …
là où j’en suis, je sens que, c’est le métro que je vais devoir boycoter …
(il faut des puces pour suivre nos déplacements, …….
la tendance va vers
-soit le ticket solo au prix fort,
-soit la carte personnelle, photo scannée, et co…-soit disant à cause des terroristes, ..
donc, je me permets d’anticiper, mais la prospective est d’investir la puce, la biométrie, les nanos … ????
aussi bein pour les puces, que pour les nanos, et même la biométrie …
c’est qu’il faut en outre des matières premières, pas mal d’énergie…
et en plus encore, il faut de l’eau, et pas qu’un peu d’eau, beaucoup d’eau ..
bref le ticket de métro, impersonnel, à tarif vaguement réduit pour 5 ou 10 voyages est dans le collimateur …
un rapport avec la pollution ??? )
les retraites ne seront plus un problème à partir du moment où on arrêtera de vouloir les financer par le travail .
L’homo-capitalus oublie de se demander QUI crée la richesse ?
Si demain , l’essentiel de la richesse provient de la technologie , alors il y aura une majorité d’hommes pauvres dans un monde potentiellement riche : une énormité de plus dans un monde débile ou la plupart crèvent de faim .
@Peak.Oil.2008 : Evidemment que la différence diminue, c’est en $ de 2008.
J’ai vu le graphe depuis 1861 et je ne constate aucune peak oil. Si je passe sur les prix élevés du début, les prix sont assez bas et constants autour de 40$ depuis un siècle mis à part le pic atteint en 1981 (causes géopolitiques) et l’autre pic atteint en 2008 (causes clairement spéculatives).
Je ne dis pas qu’il n’y a pas peak oil, je dis juste que les prix du pétrole ne le reflètent pas du tout jusqu’ici et n’ont aucun rapport avec un problème d’offre (sauf peut-être le pic de 1981).
Ah, les retraites ! Vaste sujet…La retraite c’est un peu comme la cerise sur le gâteau de la vie salariée…en la défendant on défend le salariat de nos enfants !
Ce qui donne à notre civilisation une perspective de libération, de spiritualité que les Shadoks doivent nous envier.
@ Fab :
Excellent !
Nous rejoignons votre point de vue. J’irai même plus loin : Soit nous sommes fou, soit nous sommes au milieu des conditionnés….
Une vaste fumisterie… en effet ! Comme dit un collègue : » Ca fait courir le monde …! Et moi je regarde..et je me marre ! ».
Faudra tout de même vraiment penser à rassembler ce troupeau … Y’a personne qui, en tant qu’investisseur, souhaiterait se lancer d
@ FAB ( suite..)
.. se lancer dans la production de clapiers à humains …. On en a vraiment besoin !!!
Et on pourra les observer durant leurs ébats, débats, combats, …
Allez … Bonne soirée !!!
Edgar Morin nous livre un mot d’encouragement emballé dans une tournure miroir dont il a le secret:
« Ce n’est pas parce que nous avons renoncé au meilleur des mondes qu’il nous faut renoncer à un monde meilleur ».
Pourquoi changer? Les européens sont heureux et les français encore plus. En tout cas à en croire un sondage CSA de janvier 2010 pour… Coca!
Intro de « l’étude » :
http://www.csa.eu/dataset/data2009/opi20091215-happiness-barometer-international-survey.pdf
A voir aussi cette rigolote étude sur le même thème mais en novembre 2008 et juste pour les français. Marrant car les réponses sont divisés en 2 colonnes CSP+ et CSP-! 🙂
http://www.csa-fr.com/dataset/data2008/opi20081113-les-francais-et-le-bonheur.htm
Miroir aux alouettes.
Joli.
Quand je vois votre video, elle a sur moi le même effet que « la chanson du dimanche »: elle me donne « La Pêche! ».
Merci,
Continuez
Merci Paul j’ai bien aimé ton regard ‘des coulisses’ de forum Krynica et aussi un peut de toi même.
Ce que tu renconte sur ‘les machines’ ‘pré-enrigistrer’ j’ai resenti très fort avec l’interview que tu as eu avec Les M. Colombani et Cassanova sur France culture fin l’année dernier au début cette année.
C’était interessant et terrible à la même temps! Je comprends bien pourquoi tu parle ‘des machines’ et de ‘pré-enrigistrer’. A l’époque j’ai senti que tu parlé avec l’ordre établi, le mur de soi-disant pouvoir. Ils ont beaucoup à perdre si ils vont vraiment à l’encontre de l’autre j’ai l’imprssion?
Aucun échange, peut dialogue et peut de curiosité de se rencontrer.
Le libre marché, le libre rencontre, le vraiment libre échange sont aujourd’hui pas vraiment au rendez vous, et très difficile a établir, non?
Peter
J’ai mis en ligne la video de la séance plénière avec Paul, et signalé le vide des propos
(robots, organes d’institutions comme l’explique Paul).
Mais Paul a raison: sa participation à ce genre de messe est utile, pour deux raisons:
recueillir des informations et semer le doute dans quelques esprits.
La Grande Crise est propice aux questionnement, au delà des appartenances de classe.
De plus, je suspecte Paul a prendre plaisir à jouer le mouton noir,
ce que je partage, donc comprends très bien et approuve…
Et puis les voyages forment la jeunesse !
@ Fab !
Excellent ! êtes vous en forme… êtes- vous dans une phase aigue de crise de clairvoyance ?
La remarque de Paul Jorion sur son impression d’avoir rencontré des humains « se comportant comme des robots » est encourageante.
En effet, jusqu’à un passé récent, les robots étaient limitées dans leurs fonctions à des tâches répétitives de type industriel, en remplacement des travailleurs humains (dans plusieurs langues slaves, la racine « robot » siginifie serf ou travailleur, le mot ayant semble-t-il été consacré par un écrivain tchèque des années 20).
On a eu l’occasion de souligner récemment des applications possibles des robots pour répondre à des besoins sociaux (au Japon, notamment, et par extension aux pays riches et à faible démographie).
On entrevoit ici la possibilité que les robots puissent aussi se consacrer à des tâches d’organisation et d’encadrement à haute responsabilité. Plus encourageant encore, cette substitution semble revêtir un aspect volontaire, puisque les interlocuteurs « se comportent comme » des robots (à l’inverse des travailleurs de l’industrie qui accueillaient mal les robots venus les remplacer).
On en tirera la conclusion que les robots sont en train de gravir l’échelle sociale. Un intervenant de ce blog a récemment suggéré que les robots soient rémunérés, ce qui les ferait passer du statut de serf à celui de salarié. A ce stade, je mesure mal quelles seraient les conséquences économiques de tout ceci. Mais de toute évidence, les possibilités sont immenses, notamment celle de revenir à une nouvelle phase d’accumulation illimitée du capital.
J’ai toujours eu ce sentiment de personne qui n’écoutait pas pour radoter de choses inculquées, apprises …
(peut-être même moi, parfois je peux donner cette impression là, je ne sais pas ??? )
En tout cas, il n’en ait pas que dans la finance, la politique, la religion … (ce n’est peut-être pas si évident de garder simplement, naturellement, tranquillement, rationnelement, efficacement … son cerveau en « éveil » … il ne s’agit pas non plus de déclarer une paranoïa, ou autres types d’infammations de l’esprit)
Bref, ce qui est grave, c’est qu’il s’agit de nos élites, et que nous sommes tous assez d’accord sur le constat .. (et que pire encore, …. si même parmi les élites .. certains sentent bien que ..
« Un intervenant de ce blog a récemment suggéré que les robots soient rémunérés, ce qui les ferait passer du statut de serf à celui de salarié. A ce stade, je mesure mal quelles seraient les conséquences économiques de tout ceci. » : observez, regardez autour de vous et mesurez !
L’ultime version sera celle du robot vivant notre vie à notre place ! A ce stade nous en sommes à la version qui travaille à notre place…et nous pendant ce temps-là, on fait quoi ?
Je préconiserais donc de répartitionner cette rémunération vers la sécurité sociale et la nouvelle caisse à créer d’investissement (qui courtcircuite les financier, à l’inspiration de Bernard Friot ..)
Soit imaginons
l’obligation aux employeurs d’ une telle rémunération
-simple sur les caméras de surveillance (machine à surveiller), les park-mètres (machine à tickets) , …
-un peu augmentée sur les péages d’autoroute (machine à ticket et robot-portier ), les pompes à carburants jour/nuit ( machine à tickets, néo-pompiste) ….
-voire encore plus élevée …
laquelle obligation suivie de l’obligation de reverser immédiatement cette rémunération (à priori mensuellement … ) dans une caisse gérée par répartition (surtout pas capitalisation …)
et de là réfléchissons …..
@cecile
Si vous repassez par ce fil : je pense que l’auteur initial (Ybabel en l’occurrence, qui s’est cru incompris sur le moment) devait penser à quelque chose comme cela : la réintroduction des « coûts cachés » ou « externalisés » à la charge de l’employeur, pour remettre en équilibre coûts et bénéfices sociaux.
Ceci dit, la réponse ne coule pas de source : il me semble que selon les modes de production, la pénibilité et la répétitivité du travail, le passage à la mécanisation peut aussi être un bienfait. Quiconque a vu un jour l’outil primordial à l’oeuvre en agriculture (traction animale + araire), encore présente sur cette terre en de nombreux endroits, la peine et la pauvreté qui en résultent, ne peut se prononcer absolument contre la mécanisation. Entre s’arracher à la glèbe et dérober le feu aux dieux : où est l’équilibre?
de trois fois rien notre cerveau qu’on domestique et devenu maître: mal-être alarmé d’être ainsi pris d’assaut, alertant gesticulant au secours, rameutent les pires d’entre eux… course folle à ne pas se résoudre qu’un robot, en bilan chiffré au regard du nôtre, occupe la place d’un éclat de glace, et nous de trop… espace illimité et vain
hommage à Lhasa De Sela
http://www.youtube.com/watch?v=woQN6n_2EtM
« le 31 décembre 1999… j’étais dans un port militaires, dans toute la ville ils préparaient la fête, feux d’artifices, musique décorations et dans le port y avait des bateaux de guerre à perte de vue…
live Quebec My Name
Why don’t you ask me
How long I’ve been waiting
Set down on the road
With the gunshots exploding
I’m waiting for you
In the gloom and the blazing
I’m waiting for you
(…)
My name, my nam
Nothing is the same
I won’t go back
The way I came
à François le Sombre
je suis bien d’accord, …
sinon il me semble que les machines agricoles des petites exploitations agricoles ont encore des progrès à faire pour travailler vraiment vraiment seules,
peut-être que dans les usines à viande, les machines arrivent à être assez sophistiquées pour cela, je ne sais pas, mais si c’est le cas …
A suivre ou à réécouter plus tard absolument
Jean-Pierre Jouyet sur la chaine parlementaire, c’est édifiant :
http://www.lcpan.fr/Live.html
la date, l’heure, le nom de l’émission ???
Travaux en commission : Audition de Jean-Pierre Jouyet, président de l’Autorité des Marchés Financiers, avril 2010 ???
http://www.lcpan.fr/Audition-de-Jean-Pierre-Jouyet-02607.html
En introduction de son audition, Jean-Pierre Jouyet explique que même pour le commun des mortels, comme pour le spéculateur, il est logique de toujours vouloir toujours vendre plus cher que l’on a pu acheter
Ce dire m’a laissé perplexe,
il suggère d’un monde dans lequel le temps est comme suspendu, figé, dans une éternité où rien ne vit:
par exemple
dans le cas d’une maison neuve, cette maison reste toujours indemne des intempéries, elle ne vieillit pas, rien n’en est à entretenir, …
dans le cas d’une vieille masure délabrée, le fait de l’avoir retapée ou de ne pas l’avoir retapée, ne fait strictement aucune différence, ….
@cecile et sounion
Interessant.
Soyons bon, et ne mettons pas en doute l’honnêteté de M. Jouyet, quand on voit la complexité des débats, et l’importance des zones d’ombres dans un pays donné et qu’on imagine une réunion à 20 états, sur ce même thème, en prenant en compte la divergence des pratiques nationales (sans parler de culture), en rajoutant une grosse couche de langue de bois et de protection d’intérêts nationaux, on imagine assez facilement que le G20 patine dans la semoule sur la régulation financière.
Grèce le désastre :
Greek economy slump hurts revenues, jobs
(Reuters) – Greece’s austerity measures are hurting revenues and hindering deficit-cutting efforts while joblessness mounts, data showed as Prime Minister George Papandreou was set to spell out economic policy on Saturday.
http://www.businessandfinance.ie/news/greekeconomyslumphurtsrevenuesjobs
A quoi bon parler , à qui , comment ? Quels changements provoquer et comment ?
Sur quel mode communiquer par rapport aux discours universitaires n aux discours courants et machinaux ?
Ces interrogations reviennent souvent dans le Temps qu’il fait , le Temps qui passe malgré les efforts de clarté dans la confusion .
J’ai évoqué dans un commentaire au précédent « Temps qu’il fait » , tant que d’autres n’imaginent pas de solutions , le « Peuple contre Wall Street » , un « simulacre » cinglant de procès écrit en 1932 par William Floyd.
Je viens de lire dans « le Temps » , journal du temps qu’il fait en Suisse , qu’un film va sortir le 15 septembre sur une ville des US qui a entamé un procès contre les banques , c’est » Cleveland versus Wall Street » par le cinéaste Bron qui s’en explique et donne quelques détails ici :
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/706bb276-b9f6-11df-9ea7-6791aedb1a60|0
Le mode de l’imaginaire rejoint bien le réel quand le virtuel dépasse l’entendement
Je viens de suivre une émission sur l’écologie sur FR.C avec Y Cochet malheureusement la page de FC est trop lourde pour ma connection, mais j’ai trouvé cette émission particulièrement énervante. Nous pourrions éventuellement rediscuter ici cette idée de taxe carbone ???
Pour le trancher tout net,
l’ami d’yves Cochet n’est point du tout mon fait !
Il n’a cessé de me culpabiliser en disant que je consomme 1000 W en moyenne à tout instant, en tant que français et que si l’on inclus l’industrie c’est 10 fois plus.
Il a dit que l’afrique était immense en oubliant de mentionner qu’il existe un énorme désert, le Sahara qui n’est pas habitable, donc l’empreinte écologique d’un africain est à rapporter à l’Afrique MOINS ce désert déjà.
D’autre part au cours de cette émission personne n’a évoqué l’idée simple et géniale d’interdire tout véhicule automobile dans Paris. Pour des gens soit disant intelligents, on pouvait s’attendre à plus de perspicacité. Qu’en pense peak Oil 2008 ?
Personne n’a évoqué le fait d’utiliser l’énergie solaire à grande échelle. Nos écologistes sont décidément très limités !
De plus je fais déjà tout pour économiser de l’électricité… toutes mes lampes sont fuocompactes ou led parfois j’utilise la lampe de poche.
Une autre idée est de munir tout véhicule d’un bridage de puissance qui se mettrait en marche en Ville.
Yves Cochet souhaite abandonner la politique de natalité au profit d’une politique neutre en cette matière sans dire ce qu’il entendait par là ? Parce qu’un petit européen consomme 640 allés-retour Pari NY en moyenne… ! déjà qu’il n’y a pas tellement d’enfants, tout juste ce qu’il faut pour renouveler les générations ? Il est tombé sur la tête ? Le présentateur a évité de continuer le sujet pour permettre à Cochet d’être réélu !
Il faudrait déjà voir qui fait trop d’enfants ….
Moi je veux qu’on interdise la voiture dans toutes les villes, au profits de parkings périphériques. Les villes doivent être rendues à la voix humaine, pour l’instant l’espace public qu’est une ville est détruit par ce passage continuel et assommant, les appels incohérents de la mécanique (Céline), la grande marmelade des hommes dans la ville ! S’il y a une chose qui me dégoute et qui est le symptôme de l’anéantissement de l’homme, de la confiscation de son espace c’est la voiture. Impossible de parler, de respirer, d’entendre les autres, de les voir, il faut circuler toujours, se ranger. Assommés par le bruit il est impossible de réfléchir !
Imaginez une ville calme, ou sous les platanes de Paris on entendrait enfin le murmure des conversations !! La ville serait ouverte pour le langage, le bruit des mots, l’entre soi ! tandis que maintenant il faut pas se leurrer la voiture c’est le Terminator auditif, la tympanisation systématique par le bruit, le bruit !
Écologistes comme mes bottes ! En 68 on avait plus d’idées que maintenant.
Juste pour vous taquiner.
Avant les véhicules automobiles, il y avait les hippomobiles. Vous n’imaginez pas le bruit que faisait cette circulation, entre le claquement des fers des chevaux et le raclement des roues sur le pavé… et les invectives des cochets (pas Yves).
Par contre, coté odeur, on a perdu celle délicieuse du crotin (enfin, question de goût).
Sans compter les hennissements , les ahanements ,les halètements…
@ arkao
À lisztfr
Complètement d’accord avec vous . Concernant Lez villes. Concernant la taxe carbone, à vrai dire, j’ai hâte qu’il n’y ai plus de pétrole.
@lisztfr
je vous en conjure cessez d’écouter ces balivernes d’écolo des villes. le monsieur en question est un petit prédicateur discount pour bourgeois bohèmes bien éduqués qui se voudraient fâchés. comme ils n’ont aucune prise sur le grand capital, le vrai pollueur, ils se vengent sur les ouailles.
personnellement je roule à la chinoise, avec une petite 125cm3, j’ai mis deux sacoches et j’ai retrouvé le plaisir de vivre en ville (insupportable la circulation à lyon) tout en baissant ma consommation et en faisant de conséquentes économies. celui qui m’interdirait ma moto je le traiterais de fasciste!
franchement n’écoutez pas ces fariboles millénaristes: c’est toxique! prenez vous un bain de tant en tant c’est pas cela qui va changer la face du monde 😉
@lisztfr
Apparemment vous avez du mal à voir la réalité en face et ne pensez qu’a conserver, voire augmenter vos petits privilèges. C’est pas tout à fait l’esprit du site, je crois. Si vous voulez du calme, allez vivre à la campagne. L’Ile-de-France est une zone d’activité et les personnes qui se déplacent en voiture n’on souvent pas le choix, ils le font pour leur travail. Mais parfois, c’est vrai, pour sortir de leur quartier ou vous ne mettriez pas un pied, il viennent passer le samedi soir à Paris, là ou une bonne partie de ceux qui les exploitent vivent… A n’en pas douter, vous souhaiteriez un Paris à la mode Londonienne, inabordable pour les pauvres… Cultivez-vous un peu et vous verrez que les problèmes sont bien ailleurs que les petits tracas qui dérangent votre petit confort bourgeois parisien.
lisztfr,
Excellent. Pour mémoire : http://www.les-renseignements-genereux.org/var/fichiers/f7__bagnole.pdf
Que n’avons-nous pas écouté A. Allais : « On devrait construire les villes à la campagne car l’air y est plus pur ! »
@ lisztfr
Mon vieux.
Vous permettez que je vous appelle affectueusement mon vieux?
Si je peux oser un conseil: Laissez tomber la lampe de poche. Passez tout de suite à la lampe frontale… en lieu et place de votre troisième oeil.
Il y a un village de montagne en Suisse, où la voiture individuelle est interdite, (sauf cas exceptionnel, nécessité oblige, type déménagement, ambulance….), il y a bien une navette, et aussi un parking périphérique et …
Sur cette idée de la taxe carbone, nous avons déjà (au moins dans notre pays, en France) une taxe spécifiques sur les produits pétroliers, (Taxe Intérieur sur les Produits Pétroliers ) …
Il y aurait donc une étude à faire sur l’efficacité mais aussi des effets secondaires (dans la durée ) de cette pseudo-taxe-carbone en rapport à son incidence sur la consommation de produits pétroliers
Bref, il m’étonne que les partisans de la taxe carbone, soient aussi discrets sur la bonne incidence de cette TIPP en rapport à nos importations de pétrole, nécessaires pour satisfaire la consommation sur notre sol national de produits pétroliers ???
@Arkao, Noux, Carl, La menuise
L’esprit du blog ce n’est pas non plus de débarquer avec sa suite de pseudos ridicules et de décrier l’analyse d’un intervenant régulier sous prétexte que sa critique des automobiles en ville ne peut être que le fait d’un parisien bobo. Parce qu’entendons-nous bien messieurs les « on ne fait pas ce qu’on veut dans la vie », si les pauvres n’ont pas le choix (robot-fonction numéro un) et les riches non plus (robot-fonction numéro deux), autant dire tout de suite que tout le monde a le droit d’emmerder tout le monde puisque c’est une obligation, et clore tout de suite le débat. Ça nous gagnera au moins un peu de temps.
La bagnole en ville, quel beau sujet qui mériterait un billet dédié. L’imagination fait défaut à notre civilisation me semble-t-il. A oui j’oubliais, la robotisation de l’esprit n’aide pas à l’imagination.
@ Mme Mounier.
Pourquoi j’suis dans le panier moi?
et puis mon pseudo n’est pas ridicule, c’est comme cela que les personnes qui me connaissent on choisit de m’appeler. c’est même po moi qui ai choisi..:(
@Noux
Vous voilà hors du panier. Désolée.
@ la martine mounier
… Parce qu’entendons-nous bien messieurs les « on ne fait pas ce qu’on veut dans la vie », si les pauvres n’ont pas le choix (robot-fonction numéro un) et les riches non plus (robot-fonction numéro deux), autant dire tout de suite que tout le monde a le droit d’emmerder tout le monde puisque c’est une obligation, et clore tout de suite le débat. Ça nous gagnera au moins un peu de temps…
Je ne vous ai pas demandé la permission, mais j’ai fait le choix, en ville de privilégier mon usage du vélo.
Il est vrai que, par choix aussi, je ne suis ni riche ni pauvre,
juste plus libre que d’autres de mes choix de vie, par choix toujours.
Et donc j’espère plus responsable, même, et surtout si, je me trompe.
P.S
C’est votre métier de gagner du temps?
Un peu d’humour russe.
La taxe carbone: une fausse bonne réponse
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article14098
La notion de « gagner » du temps est à rapprocher de celle de « gagner » sa vie.
Le temps est une construction humaine.
On peut en gagner combien ?
Une nanoseconde ou une année lumière ?
@ octobre, pour le remercier d’un précédent cadeau offert avec Andreï Tarkovski:
http://www.forumdesimages.fr/fdi/Cycles/Moscou-Saint-Petersbourg
Le déplacement le moins chère est celui qu’on ne fait pas d’où prosommation et relocalisation.
Faut taper ces deux mots dans un moteur de recherche.
@Martine Mounier
Votre post est incompréhensible.
Essayez d’être plus clair et je me ferai un plaisir de vous répondre.
Au plaisir de vous lire,
Carl, n’en vous déplaise.
@Carl
Répondre à quelqu’un qui réfléchit tout haut à un mieux vivre ensemble en ville, que « s’il veut du calme, il n’a qu’à aller vivre à la campagne », c’est exactement comme affirmer : la ville est bruyante et polluée ; c’est comme ça, on y peut rien. C’est-comme-ça-On-y-peut-rien étant la fonction de base des robots, et Paul ayant fait référence dans un précédent billet aux salariés-fonction qui récitent et appliquent leur programme, ne voyant pas du tout comment changer un (soi-disant) état de fait, je faisais tout bêtement le lien.
Quand, d’autres part, vous laissez entendre, avec cette pointe de mépris, que le fait de vouloir une ville plus douce ne peut émaner que d’un bobo parisien, je vous invite à remarquer, puisque vous l’évoquiez vous-même au début de votre commentaire, que l’esprit du blog de Paul consiste davantage à défendre une position qu’à mépriser la position adverse, sous prétexte d’utopie et de boboïtude fantasmée.
Comme enfin, La menuise avait, à deux commentaires du votre, une identique et toute mignonne petite façon d’aller dans votre sens, j’ai eu soudain un accès de paranoïa internautique et me suis demandée si vous ne partagiez pas une seule et même identité.
Mais me voilà rassurée ! Finalement, tout le monde est sorti du lot ! C’est merveilleux ! Je n’ai donc plus qu’à espérer que chacun fasse de même dans la vie et adoptent le « programme » ouvert L’impossible-n’existe-pas.
@La menuise
« La » martine mounier avec son boulot l’a pas trop le temps de répondre à des questions surréalistes. Suis sûre que vous comprenez.
On n’a pas le temps (robot-fonction numéro trois)
Cher lisztfr,
J’ai répondu plus bas et peut-être ne l’avez-vous pas vu.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=15787#comment-108104
En effet, les EU vont de mal en pis ;
lien via ContreInfo ,
http://cohort11.americanobserver.net/latoyaegwuekwe/multimediafinal.html
et çà c’est le temps suivant..
Hypo Real Estate obtient 40mds €
AFP
10/09/2010 | Mise à jour : 21:24 Réagir
La banque allemande Hypo Real Estate, nationalisée l’an dernier pour éviter la faillite, a demandé d’urgence 40 milliards d’euros de garanties publiques supplémentaires, selon le site internet de l’hebdomadaire Stern. Cette demande a été satisfaite, a annoncé le fonds fédéral de soutien au secteur bancaire (Soffin).
Cette aide d’urgence permettra à HRE d’éviter une cessation de paiement qui pourrait survenir dès le 22 septembre dans le pire des scénarios, précise encore le site internet. La baisse des taux d’intérêt, l’évolution du dollar et l’exposition aux emprunts des pays de la zone euro en crise seraient à l’origine de ce risque financier. HRE a déjà bénéficié de plus de 100 milliards d’euros de garanties et d’une injection directe de huit milliards de l’Etat fédéral pour l’acheter et la renflouer l’an dernier.
Hypo Real Estate a été la seule banque allemande a échouer aux tests de résistance européens le mois dernier. Ce n’était pas une surprise, étant donné que l’établissement n’a jamais caché avoir encore besoin d’une injection de capital d’environ deuc milliards d’euros de la part de l’Etat fédéral, son seul actionnaire qui pilote sa restructuration.
Oui, HRE, c’est du sérieux.
Lol …
Comme Northern Bank ou Anglo Irish Bank : avec des structures de type ‘bad bank’ (celle d’HRE s’apelle ‘FMS Wertmanagement’).
Sauf que le cas allemand est au niveau allemand : grosssss !!
210 milliards à transférer (!!), 55% de l’actif.
http://www.agefi.fr/articles/Hypo-Real-reste-maillon-faible-systeme-bancaire-allemand-1147060.html
AIB à côté, c’est de la roupie de sansonnet (et pourtant) …
Autre ‘dimension’ (après la 4ème dimension, no limits) : HRE est la banque allemande la plus exposée aux risques liés aux pays ‘périphériques’, notamment la Grèce, car elle détient près de 8 milliards d’euros d’obligations grecques, devant la BNP et la Soc Gen :
http://www.bloomberg.com/news/2010-08-20/hypo-real-estate-bnp-socgen-have-largest-shares-of-greek-sovereign-debt.html
Et c’est sans compter les obligations portugaises, espagnoles et irlandaises (tiens, on a fait la boucle avec AIB .. ?).
Bref, un ‘pétard’ comme ça ne PEUT PAS exploser : à ce niveau, c’est de la barre chocolatée.
😉
Tiens, il parait (France-Info hier soir) que Deutschbank doit lancer une émission de recapitalisation à hauteur de 8 Mrds d’euros la semaine prochaine.
Premier servi? Ou premier SOS avant saturation des ondes?
La même Deutshbank dont François Leclerc disait que des rumeurs la pressentaient comme reprenant la Postbank en Allemagne …
Comme en Grèce d’ailleurs.
Et comme un ‘malheur’ n’arrive jamais seul, on demande parfois à ceux-là même qui ont initié ce malheur (Deutschbank aurait ‘trempée’ dans le ‘crime’ grec) de ‘sauver’ leurs victimes.
Un drame, un vrai, beau comme une tragédie. Grecque.
On en arrivera presque à oublier notre poste à nous, elle aussi bientôt sur les rails du progrès.
AIB Irish n’est pas de la roupie de sansonnet , rapporté à la population active c’est 35000 €/actif l’équivalent de l’actif financier de chaque frenchi , possiblement tous les français verraient leur épargne avalée par une seule banque , sans même parler de la dette du pays qui est au moins équivalente et des dettes des banques françaises. Ramenez les dettes à l’actif financier de chacun vous filerez de suite à la banque.
Je ne vois plus qu’une solution que chacun retire ses fonds du circuit , que le systeme soit obligé de constater la faillite , que les derniers sortis encaissent la défaisance et que le monde crée une nouvelle structure de bienfaisance. Le délai n’est pas dans un an ou autre………c’est maintenant que tout ce décide.sinon c’est l’esclavage de la dette pour des années.
L’imaginaire est toujours devant,
il ne nous appartient pas de prédire l’avenir,
(nous ne sommes Dieu, pas omniscient et tout et tout ….)
mais l’anticipation est le devoir biologique des hommes …
(nous avançons le souffle du passé dans le dos, le regard tourné vers l’avenir …)
@ Paul Jorion :
Le gars avec qui vous avez discuté, le conseiller économique du premier ministre hongrois, en ‘off’, il le savait que vous alliez retransmettre ces infos sur le blog ?
Je veux dire, il savait que vous avez un blog, 1er blog économique en France ?
Si oui, il vous a utilisé pour ‘faire passer son message’ concernant la Commission européenne car c’est bien la première fois que j’entends ce type d’explication, complètement inverse de la version officielle (the bad FMI and the good UE), genre « UE, kiss my XXX »
Dans le cas contraire, il est ‘grillé’ si c’est lui qui est en contact avec le FMI et la Commission européenne !! 🙂
Allons zébu, tout le monde (par monde je veux bien dire « terre débitrice » entière) a compris depuis longtemps que le FMI n’était que l’agence de recouvrement et puissamment coercitive supra-nationale des créanciers mondialisés contre les États débiteurs précarisés!
La commission et les pays européens créanciers riches, autour de l’Allemagne et de la France,se chargent du boulot « désagréable » à l’intérieur de l’UE, point.
Zebu,
Je ne peux pas dire ce qui en est du FMI, mais eun tout cas, pour la commission européenne, elle est loin d’être monolithique dans ses approches des differents sujets dépendant de sa compétence. L’organisation avec laquelle je travaille :la Plate-forme Sociale Europennne, regroupant plus de 40 associations européennes ayant elles mêmes comme membres des associations nationales du secteur social dans les 27 pays de l’UE. (Couvrant les domaines du Handicap, du vieillissement, de la grande pauvreté, du droit des enfants, du droit au logement, de la lutte contre toutes formes de discriminations) est en rapport assez fréquent avec la direction Générale de l’emploi et des affaires sociales de la Commission européenne. Cette direction emploi et affaires sociales a des positions très différentes de la plupart des autres directions et en particulier de celles de la direction générale Marché intérieur et concurrence… La première étant globalement en faveurs de l’Europe Sociale, la seconde presque systématiquement opposée à toute reglementation des marchés ou de l’industrie et des commerces dans lesquelles cette direction générale Marché intérieur et concurrence voit immédiatement un frein à la libre expression des forces du marché…
Pour donner un exemple concret, la direction Générale de l’emploi et des affaires sociales de la Commission européenne a fait adopter un texte intitulé « Le coût de ne pas avoir de politique sociale…
La Plate-forme Sociale est consultée sur pratiquement tous les textes en préparation rédigés par la direction Générale de l’emploi et des affaires sociales de la Commission européenne. Mieux les membres de la Plate-forme Sociale arrivent souvent à faire évoluer les textes originaux de façon à ce que ces textes soient plus conformes aux besoins exprimés par leurs membres à la base.
En revanche il est très difficiled’avoir des échanges fructueux avec d’autres directions générales de la Commission Européenne nettement plus marquées par l’idéologie du libéralisme économique.
@ Vigneron :
On aurait élu alors de vulgaires hommes de main, à l’insu de notre plein gré ?
@ Paul Tréhin :
oui, aucune organisation n’est monolithique. Mais même la délégation sociale n’a pas pu empêcher la stratégie de Lisbonne, alors que cela relevait de sa compétence …
Sans compte, que ceux qui décident sont tous au Conseil européen ou à l’Ecofin.
Le reste, c’est du papier cadeaux, ou la surprise de bonux pour vendre la lessive.
Je sais, je sais, faut pas être monolitihique dans ses avis, certaines choses se font quand même …
Mais à quel vitesse et à quel prix ?
@Paul TREHIN, il y a plus on monte de très beaux placards avec très beaux tiroirs, même dans les chambres fortes consacrées au passé, remises quelque part dans le nouvel aménagement, et des couloirs qui s’allongent et par lesquels on revient se poser à son bureau, ouvrir fermer les portes de son placard.
Ce que décrit Paul Tréhin n’est pas surprenant.
La Commission sert d’autant mieux le capital qu’elle n’est pas monolitique.
Elle sait répartir les tâches.
Celle d’Econfin n’est pas celle de la Direction de l’Emploi et des Affaires Sociales.
Cette dernière a visiblement du mou pour ballader la Plate-forme Sociale Européenne,
et encore plus de capacités pour ensuquer la CES, totalement vendue au capital.
Le jeu de rôle est parfait.
Le sujet de l’impact des ordinateurs sur nos vies a été un peu évoqué dans cette discussion, pour celles et ceux que ç intéresserait, voici une chronique de Brunot Frappat dand « La Croix » citée ce matin même dans Le Kiosque d’Ivan Levaï de ce jour: samedi 11 septembre 2010
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/lekiosque/
Super il y avait la transcription de cette chronique en texte lisible:
« Bruno Frappat dans LA CROIX, ne se demande pas si Dieu est de gauche, de droite ou du centre. Mais il peste contre les machines destructrices de l’emploi des hommes et inhumaines.
Insérez votre carte, tapez votre code, n’oubliez pas le ticket. Retirez le reçu. Voulez-vous effectuer une autre opération… Confirmez, validez. Vous serez facturé au tarif local.
Partout, écrit Frappat, téléphone, administrations, services public, stations-service, banques et bientôt caissières… croiser un regard, discuter, échanger, expliquer, rire devient impossible.
Les machines n’ont pas le sens de l’humour. Et c’est ainsi que les emplois, insidieusement sont supprimés.
Et le chroniqueur d’en venir aux questions sociales du moment, avec cette question qui taraude les experts… Comment éviter la galère du chômage ? Et les autorités qui serinent aux Français. « Il va falloir travailler plus et plus longtemps ».
Mais où, demande faussement candide, le chroniqueur de LA CROIX, avant de répondre à la façon de Boris Vian… Il y a quelque chose qui choque là-dedans. J’y retourne immédiatement.
Au passage, Frappat d’écrire ce que pourrait reprendre mot pour mot, Pierre Laurent à la Fête de l’Humanité : la dénonciation parano de cet empêcheur de marcher en rond qu’est le salarié.
Extrait :
« Le salarié est l’ennemi de la rentabilité : il coûte, il râle, il fait grève, il veut des augmentations, il prend des congés, il ne travaille pas aisément jour et nuit, il se syndique, il veut la retraite à soixante ans, il a des états d’âme. Pas la machine. Elle se détraque de temps en temps, certes, mais pas autant que les travailleurs avec leurs satanés arrêts de travail et congés maladie. Elles ne font jamais d’enfants, les machines, donc pas de congés maternité.
C’est quand même formidable de penser qu’un jour, peut-être, on pourra se passer complètement de la présence humaine et de l’activité des gens dans la quasi-totalité du système industriel, commercial, médical, touristique, culturel. Et d’envisager une humanité entière se tournant les pouces tandis que ronronneront les écrans, cliquetteront les cliquets, résonneront les bips de toutes sortes. Chaplin l’avait déjà montré dans sa célèbre et monstrueuse machine des Temps modernes crachotant un petit bout de métal devant un ouvrier attentif ».
Ivan Levaï citait aussi:
journal LA MARSEILLAISE, « ce sont les plus vulnérables qui payent, la solidarité est en souffrance ».
C’est le message que je martelle dans le blog De Paul Jorion mais aussi à la Plate-forme Sociale Européenne, qui regroupe plus de 40 associations européennes de défense des droits sociaux catégoriels (Personnes âgées, enfants, personnes handicapées, femmes, lutte contre la pauvreté, contre le racisme, défénse des services publics et des services d’intérêt général non lucratifs, etc.)
Rine ne pourra évoluer tant que la cupidité guidra une grande partie des êtres humains voir le livre du prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz « Le triomphe de la cupidité », critique acerbe du capitalisme débridé et de l’économie de marché fonctionnant de manière sauvage et cruelle. Dommage que ce soit un gouvernement et un président de droite qui lui ait demandé de faire un rapport sur une autre manière de voir l’économie et la richesse… Peu de chances que ce gouvernement et ce président de droite ne tire les conséquences de cet excellent rapport…
Vous touchez là à une conséquence d’un système économique fondé sur la valeur, non à une cause.
Quels ont été les moyens de pression de l’UE sur la Hongrie(?) pour l’empêcher de taxer les institutions financières ?
On ne saura jamais, Paul a quitté précipitamment la Pologne dans les valises d’un orchestre Rom.
Fatigué par les économistes, il préfère désormais jouer du pipeau.
Une chanson de Bob Marley que mon fils est en train de jouer sur sa guitare et dont les paroles sont particulièrement bien assorties à l’esprit de ce blog. Je ne savais pas où la caser. Donc je l’ai glissé là. Un petit entr’acte musical bien agréable pour moi. J’espère que vous l’apprécierez aussi
Amicalement à vous tous
http://www.youtube.com/watch?v=FmwbhZEA0zk