Paul Jorion Le temps qu'il fait, le 3 septembre 2010
envoyé par PaulJorion. – L'actualité du moment en vidéo.
De quoi parle la vidéo du vendredi
Les autres formats : BD, dessin animé
Les réglementations envisagées à Bruxelles
La finance survivra au capitalisme
Le court-termisme des milieux financiers…
… et ce qu’il signifie
134 réponses à “Le temps qu’il fait, le 3 septembre 2010”
Voici une des vidéos dont il est question, avec une main qui dessine pour illustrer le propos. Le format est excellent, très pédagogique (le contenu c’est une autre affaire : tiens, encore les inégalités 😉 )
http://www.dailymotion.com/video/xe1npx_crises-of-capitalism-rsa-animate_news
Pour le contenu de cet excellent dessin animé, cela ne me semble pas très éloigné de ce qui se dit sur ce blog (si toutefois j’ai bien tout saisi, avec mon Anglais approximatif.)
En tout cas, très spectaculaire et divertissant, merci.
EXCELLENT !
Il faudrait la même chose en français pour pouvoir le diffuser dans les pays francophones.
La finance court termiste, oui, je crois qu’il y a longtemps qu’on a compris cela.
Vider les fonds de tiroirs avant la fin, oui, c’est bien ce qu’ils font, mais une fois les tiroirs raclés de fond en comble, que vaudra toute cette masse d’argent qu’ils auront accumulée ?
Y pensent-ils ?
Enfin « il faut se tenir prêt », oui toujours oui, mais prêt à quoi ?
A la pénurie de tout ?
Aux émeutes ?
Je le constate au fil de mes pérégrinations sur le web, de plus en plus de blogs, de sites, où les gens conseillent de faire des provisions, de se constituer un kit de survie….
De plus en plus de gens sont conscients qu’il va se passer des choses, mais ne sachant pas quoi, préconisent de faire des réserves de tout, énergie, nourriture, médicaments, boissons, vètements……
Et pour essayer de penser autrement :
Sur l’éloge de la fuite, ou la question des stratégies de domination d’Henri Laborit
http://www.article11.info/spip/spip.php?article242
Se tenir prêt, c’est plutôt participer aux collectifs (associations, syndicats, partis)
qui peuvent résister pas à pas, tous les jours,
très nombreux comme demain le 4 contre le leurre du racisme,
encore plus nombreux le 7 contre la facture passée par le capital,
jusqu’à tous ensemble contre la classe et l’Etat des profiteurs et parasites.
Pour mettre l’économie non plus au service de l accumulation privée,
mais au service des besoins durables.
Lorsqu’ils sont venus chercher les communistes
Je me suis tu, je n’étais pas communiste.
Lorsqu’ils sont venus chercher les syndicalistes
Je me suis tu, je n’étais pas syndicaliste.
Lorsqu’ils sont venus chercher les juifs
Je me suis tu, je n’étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester.
Martin Niemöller
Lorsqu’ils sont venus chercher les Roms…
@ Charles
Enfin, quelqu’un aborde la question des grandes manifestations . Premières manifestations le 4 et le 7, pour se mobiliser, se rassembler . Comme tout est une question de rapport de forces, il faut évidemment prévoir que le gouvernement peut faire appel à l’armée contre les manifestants, au besoin par le biais de provocateurs-casseurs, si la situation tourne à son désavantage . Le service militaire populaire a été supprimé, ce qui fait que l’armée, devenue professionnelle, mercenaire en quelque sorte, s’est coupée du peuple et obéit aveuglément à la hiérarchie qui la paye .
J’essaye de discuter avec les militaires qu’il m’est donné de rencontrer et c’est inquiétant car on les enverra dans d’autres villes où ils ne risqueront pas de se retrouver face à des membres de leur famille ou à des voisins . Ils combattront sans états d’âme l »ennemi » anonyme comme ils ont été entraînés à le faire.
C’est important de discuter avec les militaires avant le 7 . L’exemple du Potemkine, de l’armée se rangeant du côté du peuple dans les situations de soulèvements populaires, n’est possible que si c’est une armée populaire et ce n’est plus le cas . Ils nous ont bien eus en supprimant le service militaire populaire car ils se sont bien gardés de dire que cela mettrait le peuple à leur merci lors des manifestations et des soulèvements populaires.
Dans ce rapport de forces, le peuple a cependant un énorme moyen de pression sur les princes qui nous gouvernent, tous soumis aux banquiers et à la haute finance internationale, pour éviter l’affrontement avec l’armée : la menace que, si les réformes impopulaires ne sont pas abandonnées , si les mesures antisociales prises depuis telle date ( une liste est possible) ne sont pas retirées avant le 30 septembre, si le président, ses ministres, les parlementaires ne renoncent pas à leurs rémunérations et privilèges exorbitants ( une liste est possible), TOUS LES MANIFESTANTS retireront tous ensemble tous leurs avoirs des banques, paieront en liquide leurs frais courants, ne prendront plus le moindre crédit et NE REMBOURSERONT PLUS LES CREDITS EN COURS . Les huissiers qui se présenteront chez quelques-uns seront reçus par une foule appelée en renfort .
Ce sont les millions de petits clients pressurés par les frais bancaires qui font tourner les banques . S’ils ne jouent plus le jeu des banques, ce sera l’effondrement immédiat en cascade des banques , avec des conséquences au désavantage de la notation AAA de la France , de l’Europe etc … si les manifestants des autres pays en font autant . Fonte du portefeuille des spéculateurs . Accélération de la chute du système ,maintenu actuellement à bout de bras depuis le début de la crise , pour permettre aux initiés de « râcler au plus vite les fonds de tiroirs « avant l’effondrement .
Ce peut être affiché sur les banderoles par les particuliers si certaines directions syndicales renâclent à le faire.
Mieux que la grève générale, c’est la seule façon d’obtenir satisfaction sans affronter l’armée .
Octobre a raison. N’attendez pas l’hiver…
Liste de plus de 100 rassemblements unitaires demain.
Il y en a un près de chez vous.
http://www.npa2009.org/content/manifs-et-rassemblements-du-4-septembre-contre-la-politique-securitaire-et-xenophobe
à mianne,
Gagner sans combattre !
Je crois que, malheureusement, vous rêvez.
Ceux qui ne vous laisseront pas faire sont ceux que vous pensez être vos proches.
Relisez l’histoire.
Il faut surtout faire des réserves de « liens » en-dehors du système capitaliste. Que ce soit au niveau national (manifs,…) ou local. C’est ça qui a de la valeur et qui ne disparaîtra pas.
et plus je fais de la marge,plus je fais des marginaux.
« ça nous dit ce que la finance pense de son propre avenir »
Il eut été intéressant de connaitre votre opinion sur l’échelle de temps que vous associez à ceci
Recapitalisatio… non!
Recapitalism… non!!
Re-capitulation… non!!!
Ré capitule à tif! OUI!!!
Récapitulation… SI, mon cher vigneron :
http://fr.wiktionary.org/wiki/r%C3%A9capitulation
Certes, on l’utilise plus en anglais pour signifier « a summary » qu’en français où récapitulatif a pris le dessus au nom de la modernité. Nonobstant (et Edmond Rostand ?) sa désuétude relative, son emploi est correct.
Rhaaa… Bien sûr que c’est valable récapitulation, je parlais de re-capitulation, nouvelle capitulation!
Et ré-capitule-à-tif pour le truc mnémotechnique simple-à tic!
Tu me fais rater tous mes effets! 🙁
Sorry, trop capillotracté.
Paul Jorion, est ce que dans une façon abstraite le profit égale la perte?
Aujourd’hui économiquement le profit égale vivre.
Est ce que notre communication politico-économique ne tourne pas au tour du pot à cause de cette confusion?
Si le profit de soi égale la perte d’autrui, oui, le profit égale la perte de tous.
Le profit c’est comme la marée, d’un côté ça monte, de l’autre ça descend.
En outre dans la société du profit, le phénomène d’évaporation est très important.
Vigneron a écrit: Si le profit de soi égale la perte d’autrui, oui, le profit égale la perte de tous.
En bref ça veut dire on chasse une illusion bureaucratique aujourd’hui, avec tout les conséquences des ‘non analyses’ et ‘non débats’, non?
Le profit, c’est l’exploitation du travail des dépossédés de l’outil de production.
L’évolution des sciences et techniques impliquait cette dépossession.
Les crises économiques, sociales et politiques croissent au rythme de cette dépossession.
L’appropriation collective de l’outil de production est le seul dépassement possible,
qu’on l’appelle socialisme, autogestion ou autre…
Marlowe a écrit: Le profit c’est comme la marée, d’un côté ça monte, de l’autre ça descend.
En outre dans la société du profit, le phénomène d’évaporation est très important.
C’est peut être pire, si j’interpète correctement tes mots: d’évaporation (perte) est une possible profit dans ce monde comptable! 😉
et la note est alors très salée.
@ Marlowe :
Dans les deux cas, on a les pieds mouillés et dans un cas sur deux, ça sent la vase …
à Peter Hoopman,
Que la comptabilité l’interprête comme elle le veut, une perte est une perte.
Cela veut dire que ce qui est perdu ne revient jamais, de la même manière que nous finirons tous en enfer.
Seuls ceux qui croient en la main invisible du marché pourront connaître le paradis…
Il a été mesuré une différence de 10% entre les PIB entrants et les PIB sortants de tous les pays du monde en 2006.
Soit, une « richesse » (virtuelle-papier) produite qui se retrouve dans les paradis fiscaux.
Charles A. dans l’abstrait je suis assez d’accord avec toi mais dans la pratique pas trop. Parceque cette propos va nourir surtout la peur de perdre. Peut être transformer, travailler avec ce q’on a en respectant les priorités.
Sur le plan juridico-économique, le changement suivant dans l’ordre des priorités aura alors lieu :
De la situation actuelle (en majeure partie inconsciente) les principaux critères de décision, qualifiables de « logiques », consécutifs à la concurrence réciproque :
1. propriété
2. protection du monde politique et financier
3. droits fondamentaux de la constitution néerlandaise et de la Convention européenne des droits de l’homme
Vers :
a. vie (en société)
b. liberté, prise de conscience et responsabilité (au sein de l’ensemble)
c. propriété
Si n’importe quel sujèt deviens une idéologie (par exemple propriété) on peut oublier la parution de la sense commun et l’essentiel, vivre ensemble le meiux possible devient vraiment impossible.
Je suis plutôt pour une transformation douce que une révolution violente sans changement au fond.
Peut être j’interprête mal tes mots Marlowe, mais je pense un peut moins ‘noir et blanc’ façon parler.
Oui une perte et une perte, mais même hors la monde comptable ça reste une possible interprétation de notre part. A prendre avec une clin d’oeul un peut abstraite.
à Méthode, si la note est très salé n’est peut être pas le vrai sujèt. Comprendre et agir va baiser la note très vite. Alors finalement tu as raison, aujourd’hui la note est très salé!
J’ai bien compris que vous ne voulez rien changer sur le fond, mais seulement moraliser le systéme en douceur.
Je ne partage pas vos rêves.
Les miens sont autres, vous avez compris.
Marlowe peut être tu te trompe sur mon analyse:
A lire: http://www.leleurre.com
et
Un procès contre la système à la Cleveland contre Wallstreet: http://www.solution-simple.com/fr/entretien_avec_gouvernement.html
Je ne sais pas si les liens marche, on verra?
Je vais plus loin façon parler dans l’analyse que par exemple Paul Jorion. Pour moi il y a encore ‘trop de compromis dans son analyse’, mais je ne crois pas on va changer la système sans le comprendre. C’est pour moi l’intégration des idées d’Adam Smith et Karl Marx.
Pour ce sont des idées complémentaires et les deux sont très important!!!
@yvan
« Il a été mesuré une différence de 10% entre les PIB entrants et les PIB sortants de tous les pays du monde en 2006. »
10% constitue un maximum, me semble-t-il. Ça correspond plus (pour les économistes) à tous les divers trafics illicites ou frauduleux « visibles » en terme de PIB, plus qu’aux seules évasions fiscales, qu’on peut estimer par d’autres moyens et qui ne sont pas surement inférieures à ce chiffre (rien que les prix de transfert, évasion officielle réservée aux trusts ou multinationales…).
@Peter Hoopman
« C’est pour moi l’intégration des idées d’Adam Smith et Karl Marx.
Pour ce qu’elles sont des idées complémentaires et les deux sont très importants!!! »
C’est là l’erreur, me semble-t-il. Les voir comme des forces complémentaires ou antagonistes, alors qu’elles relèvent de la même grille d’analyse philosophique des rapports sociaux, économiste, de la même filiation, s’inscrivent dans le même paradigme.
Marx ne marque finalement qu’une variation syntagmatique dans le même axe paradigmatique que Smith ou ses prédécesseurs et suivants. L’ordre de priorité est changé mais dans la même logique générale.
Cela n’enlève en rien une once de pertinence dialectique de l’une ou l’autre de ces approches concurrentes vis à vis de l’une ou l’autre et dont le frottement, utile et nécessaire dans sa version basse température, nous aura donné, par exemple, l’age d’or occidental des trente glorieuses en parallèle à une guerre froide, qui elle dura 45 ans…
L’approche marxiste reste un outil salutaire et pertinent pour la critique de notre paradigme issu des Lumières et de la pensée libérale. Le défi restant toujours le même depuis près de 150 ans : savoir utiliser cet outil tout en le dépassant pour dépasser le paradigme qu’il impose toujours, malgré sa critique.
Une illusoire tentative syncrétiste de conciliation des frères ennemis, à la social-démocrate ou social-libéral est une impasse, une non-ambition ultime, un mensonge immobiliste.
Je te comprend Vigneron en je suis assé d’accord avec toi.
Pour moi ta vision, n’est pas contraire à ma façon de voir et ta reflection est tout à fait raisonable et complémentaire et interdépendant si j’ose dire. 😉
Extrait de http://www.la-chronique-agora.com/articles/20100903-2994.html
« Vous pouvez constater à quel point un nouveau patronyme aussi dramatique et romantique que Merveilleux Macho Grande (MMG) conviendrait parfaitement à un gars comme moi — c’est-à-dire un gars devant bénéficier en théorie d’une future augmentation massive de richesse, selon le Parfait Portefeuille Mogambo (PPM) qui se base sur l’école autrichienne (voir Mises.org) et les derniers millénaires de l’Histoire comme Raisons Parfaitement Péremptoires (RPP) d’investir dans l’or, l’argent et le pétrole lorsque les autorités agissent si incroyablement bizarrement, comme elles le font en ce moment notamment aux Etats-Unis, où elles ont allégrement dépensé jusqu’à un déficit monstrueux se montant à 11% du PIB, tandis que la dette nationale frôle le chiffre mirobolant de 100% du PIB. Elles ont aussi permis à la Réserve fédérale de continuer à créer Tant de Bon Sang de Monnaie (TBSM) que, comme la création monétaire excessive le fait toujours, cela crée des booms et des bulles qui, de manière prévisible, inévitable, inéluctable et désastreuse, finissent par éclater, vous laissant, malheureusement, dans le pétrin.
▪ Vous voyez donc pourquoi je ne suis pas forcément d’humeur à répondre aux e-mails de gens qui, au plus profond d’eux-mêmes, supplient : « s’il vous plaît, aidez-moi, Maître Mogambo, ou Merveilleux Macho Grande, ou quel que soit votre nom cette semaine : malheureusement, je n’ai pas suivi votre superbe conseil d’acheter de l’or, de l’argent et du pétrole comme Seul Vraie Méthode (SVM) de faire des gains considérables sans avoir besoin de travailler, et j’ai maintenant besoin de l’un de vos célèbres Plans d’Investissement Secrets (PIS) pour rattraper le temps perdu, sans quoi me voilà réduite à devenir la veuve d’un riche banquier nigérian qui doit faire passer 100 millions de dollars depuis le Nigeria dans votre pays. Dans ce cas, je vous donnerai 50 millions de dollars après que vous m’ayez donné votre numéro de compte en banque et 5 000 $ en liquide pour payer divers frais, dépenses et pots-de-vin ».
Un nigérian avec 100000 dollars dans un pétrin.Vous voulez le rouler dans la farine.Je ne comprends pas votre raisonnement sur le blanchiment.Ces messieurs me disent que vous avez la tete à Lamvert, cher Francis !
J’ai l’impression que le long terme n’existe plus. Le milieu politique, les entreprises – et notamment celles qui on une vocation export – , aussi les banques, tous sont obligés de penser en court terme. Plus de stratégies, que des tactiques – avec résultat final incertain. La répercussion sur les populations, et en particulier sur les salariés, sera évidente. Et je ne vois de volonté dans le milieu politique de changer quoi qu’il soit – à part de faire des gestes qui ne font pas de grandes vagues.
Concernant vos contribution « le temps qu’il fait », Monsieur Jorion, je trouve qu’il n’ y a rien à changer, restez authentique. Je ne suis pas d’accord avec tout ce que vous produisez sur votre blog, mais cela est mon problème. Spécialiser votre « émission » du vendredi sur des thèmes financiers ne serait pas une bonne chose, d’autant plus que nous avons assez d’idiots savants parmi les économistes.
@germanicus
Gaspation!
« Spécialiser votre « émission » du vendredi sur des thèmes financiers ne serait pas une bonne chose, d’autant plus que nous avons assez d’idiots savants parmi les économistes. »
Paul n’en ferait donc qu’un de plus? Formulation risquée… 🙂
« J’ai l’impression que le long terme n’existe plus. » : vous n’êtes pas le seul. Dans un monde où le changement est devenu une nécessité vitale de tous les instants, il ne peut pas y avoir de « long terme ».
@ Germanicus et Batracien,
Petite variante personnelle =>
Dans un monde de profusion dans lequel la pénurie se profile, il ne peut pas y avoir de « long terme » !
Cdt,
@vigneron : « Paul n’en ferait donc qu’un de plus? Formulation risquée… » : non, pas risquée du tout. Si Paul s’aventurait à changer sa formule, il tomberait dans le cours magistral et, au lieu d’avoir un exposé suscitant d’abord la sympathie, on risquerait fort de déceler d’abord de la pédanterie, avec effet gourou à la clef. Il ne faut pas exclure les bons sentiments de la réflexion intellectuelle, car ils sont indissociables de l’intelligence.
@crapaud
OK, ne changez rien Paul, mais n’enfoncez pas le clou de Germanicus crapaud! Entre un « cours magistral pédant » et un « idiot savant d’économiste de plus », ya juste, en admettent seulement qu’il pût être magistral et pédant, la personnalité de Paul. C’est tout ce que je disais…
Crapaud Rouge le 3.9. – 13:09
Il n’y a pas que ca. Petit exemple: selon une étude de l’Institute for Policy Studies, les 50 PDG qui ont viré du personnel en grand nombre ont gagné 42 pourcent de plus qu’un groupe de comparaison. C’est une ubiquité: je vire donc je fais monter la rentabilité, donc j’augmente ma prime, donc c’est du court terme……..
L’union des Ranrans fera la force !
La main invisible c’était la baffe à Ranran, mais il reste le moignon du capitalisme.
À propos de la volonté probable de « vider la caisse » avant l’effondrement, j’ai été frappé par le montant record atteint par certaines œuvres d’art, les tableaux de maître en particulier.
Mon attention avait initialement été attirée sur cette hypothèse lors de la vente d’un Picasso en mai dernier qui dépassa allègrement les 100 millions de dollars. L’un des descendants du peintre était interrogé par un journaliste et expliqua que ce montant record était du au fait qu’il y avait un très grand nombre d’enchérisseurs capables de suivre, alors que pour les ventes précédentes, la plupart ne pouvait aller au delà des 70 millions.
En entendant cela, je me souviens très bien m’être dit tiens, il y a manifestement pas mal de gens très riches qui pensent que le système va se casser la gueule 🙂
Les montants records se sont multipliés depuis…
Avant même que le capitalisme ne disparaisse,
ce qui impliquera organisation et stratégie révolutionnaire,
loin des bisounoursies bobo-électorales et autres politiques de soins palliatifs,
les bulles en cours sont le signe depuis des annéees de l’explosion des profits,
qui ne trouvent pas à s’investir dans la production, faute de demande,
et donc alimentent toutes les dépenses somptuaires et spéculations.
Je serais intéressé de lire des données solides sur l’expansion de ces deux catégories.
Les oeuvres d’art ne sont qu’un de ces marchés.
Il ne faudrait pas en déduire que l’art n’est plus que spéculation.
@ Marlowe
L’art, ancien ou contemporain ne saurait se réduire à la spéculation, certes [vivant avec un artiste de grand talent, je pourrais en témoigner].
Mais le marché de l’art, lui, est malheureusement complètement gangréné par la spéculation, lorsqu’il ne sert pas carrément au blanchiment de profits illicites…
question lobbies (plus d’un lobby par fonctionnaire de la commission européenne à Bruxelle)
la cinquième intervention, celle de Nina Mitz
http://www.franceculture.com/emission-les-grands-debats-contemporains-les-etats-generaux-grenelle-assemblees-citoyennes-le-role-d
émission « entretiens du jeu de Paume, 3/5 »
sous-titrée « les « Etats généraux », Grenelle, assemblées citoyennes, le rôle des associations et des lobbies » avec Sylvie Brunel, Daniel Dewavrin, Augustion Legrand, Nina Mitz, Michel Muller
Plusieurs fonctionnaires de Bruxelles ont eu l’occasion au cours des dix dernières années
de me confier que les lobbies ne sont pas seulement « influents ».
Ils font aussi le travail technique à la place des fonctionnaires eux-mêmes.
Les diverses industries disposent de bp plus de moyens pour étudier et rédiger les réglementations.
La pente naturelle est de leur laisser faire le boulot…
Bonjour,
Vous parlez de format pour faire passer les idées.
Que pensez vous du format utilisé pour le crash course de chris Martenson :
http://jcbonsai.free.fr/cc/
La poursuite de l’intérêt général peut-elle exister autrement que de façon exclusive?
Cette question me pose problème, aucune réponse ne me parait satisfaisante, considérant les perspectives ouvertes par chacune d’elles. Je soumets donc cette question à l’attention du « cerveau collectif », en espérant être épargné par les trolls cette fois…
poser la question, n’est-ce pas déjà y répondre?
Je n’ai pas la réponse à votre question mais une chose est sûre : si les capitalistes étaient un peu moins C**, ils comprendraient que l’intérêt général n’est pas forcément contraire à leurs intérêts particuliers. Le problème, c’est qu’il n’y a jamais eu d’économistes pour le prouver, seulement des théories fumeuses pour prétendre, à l’inverse, que les intérêts égoïstes ne sont pas incompatibles avec l’intérêt général.
Mauvaise question, Dissonance.
La preuve : nous sommes seuls.
Et de façon moins idiote, les Grecs avaient déjà décidé d’exclure (bannir), par la loi, un dirigeant qui voyait un peu trop son intérêt propre…
Donc, oui : l’intérêt collectif demande que tout le monde participe. Sinon, il vire.
La loi du nombre est comme la dictature du peuple…
Ce qui n’empêche pas l’initiative personnelle contrairement à ce que veulent faire croire les individualistes.
(preuve : le logiciel libre)
@Crapaud Rouge
Vous prétendez ne pas avoir de réponse à ma question, mais vous y répondez tout de même: Si vous considérez que l’intérêt général ne s’oppose pas nécessairement aux intérêts particuliers, vous admettez de fait que les deux peuvent coexister.
Toutefois vous balayez le seul cas qui vaille de poser la question, à savoir lorsque les intérêts particuliers vont à l’encontre de l’intérêt général, au seul motif que « ce n’est pas forcément ce qui se passe ».
Si je suis cette logique, il doit être inutile que je regarde des deux cotés de la route avant de traverser, puisque je ne risque pas forcément de mourir écrasé sur la chaussée. En langage imagé on appelle ça jouer à la roulette russe…
@Yvan
Je vous renvoie à la réponse de Crapeau Rouge, « l’intérêt général ne s’oppose pas nécessairement aux intérêts particuliers ». Comment les grecs auraient-ils traité le cas d’un dirigeant qui aurait choisi la meilleure option à la fois pour lui et son peuple? L’auraient-ils banni, ou pas?
@methode
Non, à moins d’avoir un a priori sur la réponse, ce qui n’est pas mon cas. Pour preuve, les réponses quelque peu divergentes d’Yvan et de Crapeau Rouge, qui décrivent chacune l’une des alternatives possibles.
@Dissonnance : vous ayant fait l’insigne honneur de répondre « malgré tout » à votre question, vous auriez pu me faire le plaisir de vous montrer moins contrariant… 🙂
Tout blague mise à part, je ne balaie rien du tout, faire le ménage n’est pas mon trip. Le seul cas qui vaille, comme vous dites, est trivial. Il débouche sur des systèmes de règles, et tout le bataclan. Par contre, en soulignant que les particuliers ont intérêt à ce que les intérêts publics soient satisfaits, je pensais faire preuve d’originalité, car ce n’est pas la même chose que de dire que les intérêts privés satisfont automatiquement l’intérêt général, par la grâce d’une « main invisible » que personne n’a jamais vue.
@Dissonance et autres
« La poursuite de l’intérêt général peut-elle exister autrement que de façon exclusive? »
Voila un beau thème pour un billet de Paul Jorion dans le cadre de sa réflexion sur la Révolution française.
En effet, la conception française de l’intérêt général est exprimée, pour la première fois, par Rousseau dans Le contrat social et, à sa suite, par l’article 6 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et des citoyens de 1789 (« la loi est l’expression de la volonté générale ») : l’intérêt général et les intérêts particuliers s’opposent.
Elle diffère de la conception anglo-saxonne pour qui l’intérêt général est formé de l’ensemble des intérêts particuliers, dont l’origine remonte à Adam Smith (Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations – 1776) : l’intérêt général et les intérêts particuliers sont complémentaires (la fameuse main invisible de Smith : « L’homme est conduit par une main invisible à remplir une fin qui n’entre nullement dans ses intentions : tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d’une manière bien plus efficace pour l’intérêt de la société »).
Je ne réponds sans doute pas à la question : avant de le faire, il faudrait méditer sur cette belle phrase de Balzac : « La loi de l’Intérêt général est détruite par la loi de l’Intérêt particulier qui engendre l’égoïsme ».
@Crapeau Rouge et André
Je me permets de vous faire une réponse groupée car vos deux commentaires s’imbriquent fort bien ensemble.
Nous sommes à peu près d’accord sur la question de la « main invisible » de Smith. Pour employer une formulation empruntée aux mathématiques, « l’intérêt général est supérieur à la somme des intérêts particuliers ».
Cela étant dit, ce que Crapeau Rouge présente comme quelque chose de trivial est en fait très loin de l’être, et André semble prêter à la DDHC des vertus qu’elle n’a pas. En effet, il arrive qu’une loi soit établie pour défendre des intérêts particuliers – c’est à peu près le cas dans tout le droit du commerce me semble-t-il (exemple non-exhaustif) – et la DDHC elle-même prône le droit à la propriété: De quoi s’agit-il sinon de la prise en compte de l’intérêt particulier par excellence?
@Dissonance dit : 4 septembre 2010 à 18:03 : « il arrive qu’une loi soit établie pour défendre des intérêts particuliers – c’est à peu près le cas dans tout le droit du commerce me semble-t-il (exemple non-exhaustif) – et la DDHC elle-même prône le droit à la propriété: De quoi s’agit-il sinon de la prise en compte de l’intérêt particulier par excellence? »
—————–
Mais une loi n’est jamais prise -ou ne devrait jamais être prise- pour défendre un intérêt particulier, « brut de coffrage », si je puis m’exprimer ainsi. Elle limite – ou devrait toujours limiter – un intérêt particulier (le droit de propriété n’est et n’a jamais été absolu, ni ici ni ailleurs, ni aujourd’hui ni jadis)- et, le limitant, le consacre comme compatible avec l’intérêt général.
Or, la tragédie contemporaine, c’est que certains ne veulent plus rien entendre d’une quelconque limitation des intérêts particuliers (plus particulièrement dans la finance) et ce, sous l’influence pernicieuse de la conception anglo-saxonne de la complémentarité des intérêts privés et de l’intérêt général, par le truchement d’une prétendue « main invisible ».
Lisez (ou relisez) la proposition III (« Utopie libérale et capitalisme réellement existant ») du livre de J.-C. Michéa « Impasse Adam Smith », passage trop long pour être reproduit ici intégralement. Voici sa conclusion : « (…) dès qu’on la développe jusqu’à ces dernières conséquences, , la subtile théologie libérale de la « main invisible » reconduit inévitablement à cet état de nature que décrivait Hobbes : un monde d’insécurité et de défiance réciproque où chaque monade ne peut protéger sa vie et ses biens qu’en déclarant la guerre à l’ensemble de ses voisins ».
@André
Vous avez raison sur un point: L’emploi du mode conditionnel pour évoquer la raison d’être du Droit, vous admettez ainsi – à demi-mot – que « ce qui devrait être » ne correspond pas nécessairement à « ce qui est ».
Par ailleurs votre conception de la loi est à rapprocher du point de vue d’Yvan, elle part du pré-supposé que l’intérêt général et les intérêts particuliers s’opposent par principe, et que le premier ne peut exister que par une limitation des seconds. Or il semble que cette conception ne soit pas unanime s’il on s’en réfère au point de vue de Crapaud Rouge, ce qui pose un « léger » problème:
S’il existe une telle divergence d’opinions entre gens de sensibilités analogues – à supposer que ce soit bien le cas ici – comment envisager la moindre discussion avec des populations de sensibilités nettement plus éloignées?
Je me permets à la suite un petit exercice sur l’avant dernier paragraphe pour illustrer ceci, n’en prenez pas ombrage:
« Or, la tragédie contemporaine, c’est que certains ne veulent plus rien entendre d’une quelconque limitation de l’intérêt général (plus particulièrement dans le secteur public ) et ce, sous l’influence pernicieuse de la conception d’une exception française de la supériorité de l’intérêt général sur les intérêts particuliers , par le truchement d’une prétendue « souveraineté populaire » . »
Vous voyez le problème?
Enfin pour ce qui concerne la conclusion de Michea – que je n’ai pas lu – je dirais en première approximation qu’elle ressemble furieusement à la définition de ce qu’on appelle en jargon économique « la libre concurrence », non?
Bonjour Monsieur Jorion et les autres
je lis régulièrement votre blog depuis le début. j’ai appris beaucoup et je vous remercie .
Concernant la vente à découvert et le pari sur le fluctuation du prix et son fonctionnement, je propose que vous exposez en vidéo qui soit compréhensible à tous . Même les gens avec des niveaux BAC+4 dans les autre discipline ont du mal à comprendre. Il faut des explications soit compréhensible pour des ouvriers , employés etc.
« Vous pouvez m’aider en utilisant la formule classique dans le domaine du logiciel libre : en faisant une donation par PayPal dans la colonne de droite. Si vous préférez me faire parvenir un chèque, je vous communiquerai bientôt ici un numéro de boîte postale. » j’ attend votre numéro postal depuis longtemps.
Edgar
Non pas que je sois interpellé par le niveau d’études (j’en traine un gros sans avoir d’intelligence particulière), mais la pseudo-intelligence n’a rien à voir avec la croyance dans le système.
Exposez la réalité clairement à n’importe qui, et vous verrez si son « intelligence » a de l’importance.
(et je dis ça en ayant testé par moi-même)
Hé ouais, on se traine tous des clichés…
La main invisible aurait cessé de fonctionner? J’aimerais bien savoir à quel moment elle a effectivement fonctionné. A titre d’exemple, le 19è siècle n’est qu’une longue succession de crises: 1810-1811, 1825-1826, 1836-1839, 1847-1848, 1857-1858, 1865-1866, 1873-1896. Et je dois en oublier. Bizarrement, la seule période qui ne connait pas de crise majeure est celle des 30 glorieuses durant laquelle l’Etat se fait planificateur et régulateur. Mais c’est sûrement dû au hasard.
A Souvarine,
« Bizarrement, la seule période qui ne connait pas de crise majeure est celle des 30 glorieuses durant laquelle l’Etat se fait planificateur et régulateur »
Oui… enfin les 30 glorieuses en France c’est De Gaulle avec Jacques Rueff* comme conseillé économique.
Alors il faut pas croire que c’était si différent d’un point de vue idéologique.
La différence avec notre époque (les 30 piteuses?) tient surement du fait que le rapport de force entre « capital » et « travailleur » n’est plus le même ni celui entre « les force des Etats » et « les forces du Privé »…
En clair, il est probable que l’équilibre de cette époque ait été plus circonstanciel que structurel.
De Gaulle, il s’est opposé à l’hégémonie américaine, au modèle communiste et il voulait reconstruire la France et l’armer de la bombe atomique ($$$!), il ne pouvait pas se permettre de se mettre à dos les milieux financiers.
*note:
haut fonctionnaire et économiste français. Il a joué un rôle majeur dans les réformes économiques réalisées en France à partir de 1958. Libéral, proche des idées de l’école autrichienne, il s’est fermement opposé aux idées keynésiennes qui sont remises en cause avec la crise des années 1970
Quand je lis sur des blogs (pas celui-ci il est vrai…) des c…rds de prétendus souverainistes « franco-franchouillards-Français-Monsieur! »qui en appellent à la mémoire de Rueff pour contrecarrer l’hégémonie « financiariste et libréchangiste anglo-saxonne », j’hésite entre la franche rigolade et les envies suicidaires ou meurtrières… Tragiquement drôle.
a vigneron,
En appeller à la mémoire de Rueff pour contrecarrer l’hégémonie « financiariste et libréchangiste anglo-saxonne », c’est en effet de la haute voltige….
Vous noterez cependant que cette démarche (pré-cité) est à des années lumières et de mon propos et de mes idées… Je précise, craignant quelques malentendus à la lecture de votre message.
Je notais simplement qu’expliquer les 30 glorieuses par l’action des gouvernements « planificateur et régulateur » n’est pas suffisant. Il me semble que les états unis qui l’étaient plus que l’europe
n’ont pas connus la même prospérité durant cette période.
Cela ne veut pas dire que je suis contre l’Etat « planificateur et régulateur », moins encore que je suis « financiariste et libréchangiste « .
Je ne pense pas que les 30 glorieuses soient d’un grand enseignement en terme d’idéologie économique; le ver était déjà dans le fruit.
Allez, si! un petit pour la route, le plein emploi ça aide quand même…
On est confronté tout à la fois
1° à des forces anti-réglementation qui vont intensifier la crise,
2° à une concentration accrue de l’argent et donc du pouvoir,
3° à la finitude de la planète (ressources, environnement, climat),
4° à l’apparition des conséquences des incohérences de notre système économique parce qu’il réagit de plus en plus comme un seul bloc universel à cause de la globalisation (l’espace du système économique c’est la planète) et de l’informatique (le temps du système économique c’est l’instantanéité des ordinateurs).
Un système d’argent est incohérent et aboutit à une mauvaise évaluation de l’état de notre monde, qu’il devrait plutôt refléter, s’il ne recouvre pas au maximum la réalité des flux de matière et de travail. La spéculation est dès lors une très mauvaise chose, inutile et nuisible, car c’est de l’argent sans correspondance réelle, créé sans matière et sans travail. L’argent doit plutôt être le miroir des activités économiques réelles.
Mais nous aimons trop l’argent, il nous a envoûté. Nous trouvons moral de s’enrichir en jouant avec les flux d’argent. Ceux qui manipulent l’argent trouvent normal d’être plus riches que les autres parce qu’ils sont tellement plus intelligents que les autres… Ceux qui manipulent l’argent ont surtout bien plus de chance de s’enrichir que ceux qui manipulent les petits pois, car on ne peut prendre que ce qui nous passe entre les mains. Et banquiers et financiers se servent allègrement…
Nous aimons trop l’argent, il nous a envoûté. Je pense, ou j’espère, que viendra un jour où la propriété sera réduite à ce qu’elle doit être et où le gouvernement retrouvera son rôle primordial dans le bien commun.
Nous sommes des possédés,
nous serons dépossédés…
Souhaitons une conscience planétaire.
Pouriez vous précisez ce que veut direla propriété sera réduite à ce qu’elle doit être
Pour ma part, je ne vois qu’une seule propriété, celle du savoir, tout comme je ne peux pas savoir ce que vous savez.
le business as usual, ou une des conséquence du pari sur les fluctuations de prix en particulier sur les produits de première nécessité :
http://www.courrierinternational.com/article/2010/09/03/la-colere-gronde-a-maputo
Ou le retour aux émeutes de la faim.
Les même maux que nos sociétés mais les populations n’ont pas encore été anesthésiées par les médias…A quand nous concernant ?
A votre interrogation « comment écouter le temps qu’il fait au bureau », je réponds simplement: ne pas avoir de bureau. Ou plus précisemment être salarié d’un établissement public qui considère ne pas avoir les moyens de fournir un espace de travail à tous ses agents.
Travailler chez soi n’a pas que des désavantages, la preuve.
Arkao…
Vous n’êtes pas au courant des nouvelles « modes » de management, on dirait.
Ou vous êtes contre le public, ce qui serait plus simple… et idiot.
Le principe du bureau « ouvert » répond à un besoin de surveillance réciproque des salariés et une culpabilisation de partir avant les autres.
Coté bureaucrate, ne vous inquiètez pas, je suis professionnel.
Yvan,
J’ai dû mal m’exprimer. JE suis dans la situation d’un salarié du public qui n’est pas doté d’un espace de travail (ouvert ou fermé, je connais ce débat). Mon bureau, c’est chez moi. Mon employeur y trouve un intérêt financier et moi j’y trouve une certaine forme de confort, voire de liberté dans l’organisation de mes tâches.
Petit clin d’oeil à Paul sur la formation du prix…
Je viens de découvrir que ton site vaut de l’or.
Les curieux verront le chiffre ici:
http://bizinformation.fr/www.pauljorion.com
Un blogueur saura nous en faire un examen critique.
« Tout homme a un prix »
Copyright World Trading OEHOIKY (On Each Human Or I Kill You) Mafia (-1759 -> 5112)
le court termisme est la conséquence de l’accélération des échanges d’information dûe au rétrécissement des distances physiques !
les profiteurs agissent comme des hamsters hyper stréssés qui boulottent tout ce qu’ils peuvent récuperer !
le court termisme peut etre vaincu par un protectionisme ,un ralentissement des échanges financiers ou attendre que les sus nommés hamsters boulimiques explosent …
« Les autres formats : BD, dessin animé » …
Petite proposition, M. Jorion : faire de courts sketchs parodiant vos ‘C’est vendredi !’.
Je pense en particulier à Omar et Fred, « SAV des émissions » :
http://www.omar-et-fred.com/television.php
J’imagine bien quelques SAV de vos émissions « C’est vendredi ! » …
Vendredi 3 septembre 2010 :
En août 2010, le chiffre officiel du chômage aux Etats-Unis est de 9,6 %.
Le chiffre officiel se trouve dans la rubrique « U-3 » (lien ci-dessous).
Mais quel est le chiffre réel du chômage aux Etats-Unis ?
Le chiffre réel se trouve dans la rubrique « U-6 ».
Le chiffre réel comptabilise les temps partiels contraints et les chômeurs découragés de rechercher un emploi.
Les données corrigées des variations saisonnières (= Seasonally adjusted) montrent que le taux de chômage réel est de 16,7 %.
Il ne faut donc pas confondre deux choses :
1- Le chiffre officiel : 9,6 % de chômage.
2- Le chiffre réel : 16,7 % de chômage.
http://www.bls.gov/news.release/empsit.t15.htm
Paul bonjour,
Dès que j’ai vu la vidéo, je me suis plongé dans la lecture de notre journal l’Echo.
Alors là, surprise… enfin, quelque part, c’est normal.
Un article sur les hedges funds et un autre sur la réunion de Bruxelles.
1/ Les hedges funds seraient en plein développement. Demande forte. Généralement inaccessibles aux particuliers, il faudrait les « sicaviser », les « onshoriser ». Que c’est beau la nouvelle langue financière…
Soumis à l’effet du plafond des leviers, comme on le voit dans les UCITS limiterait les risques.
Sortir de l’Offshore dans les paradis fiscaux permettrait d’assurer. Ne pourrait investir dans les produits de base et de vendre ou acheter à découvert.
2/ Supervision financière prévue pour 1/1/2011. Michel Barnier dithyrambique… étape essentielle.
4 autorités contre le risque systémique, banques, assurances et marchés basées à Francfort, Londres; Francfort et Paris.
Agences de notations, état d’urgence supra national au niveau européen.
Clause de sauvegarde budgétaire.
Mais tout reste à valider mardi par les Etats membres.
WAWWW, on est sauvé… !!!!
Wall Street Journal : U.S. Employers Cut 54,000 Jobs
Bloomberg : Companies in U.S. Added 67,000 Jobs in August
Les marchés boursiers pavoisent puisque
1) Wall Street Journal : le gouvernement va être obligé d’intervenir pour soutenir l’économie
2) Bloomberg : la reprise se confirme
15h41 : Le titre du WSJ est passé en sous-titre :
Private Sector Adds 67,000 Jobs
U.S. Economy Lost 54,000 Jobs in August; Unemployment Rate Rises to 9.6%
Ils sont du se faire enguirlander !
Yes, we can or No, we cannot… !!!!
Bonjour,
J’ai aprfois du mal à faire le tri dans les avis, et à me forger mon opinion parmi tous les arguments…
Je trouve toutefois que lesa vis que l’on trouve sur votre blog sont trop négatifs….
Paul, vous prédisez une rechute, mais rien n’est moins sûr !!! Pourquoi ne pas se réjouir que les choses s’améliorent , certes moins rapide que prévus, …. mais s’améliorent !
Les indices sont mitigés …. mais ici, tout le monde ne voit que du noir, et pire, n’attend que du noir !
C’est bien français ça !… Du coup, ceux qui cherchent les bonnes affaires risquent fort de passer à côté …
@ Erresse
« Du coup, ceux qui cherchent les bonnes affaires risquent fort de passer à côté … »
Mais non, mais non Erresse, vous êtes pessimiste, mon vieux !
Martine Maskalcke de l’Echo pousse le chaud dans son édito de ce matin.
Tout va mieux, dit elle. L’économie belge…
Mais si vous voulez vous replonger, la revue de la presse belge va vous replomber le moral.
En définitive, tout le monde a raison suivant l’angle de vision.
C’est tout de même un grand n’importe quoi. Tout le monde spécule sur tout. Qui sont ces économistes et analystes qui « anticipent » ? Ils ont aussi quelque chose à gagner et sans doute peu à perdre. Chacun d’eux semble mesurer au doigt mouillé, avec le vent légèrement pessimiste actuel. En exagérant la tendance, n’est-ce pas là aussi pour eux l’occasion (court-termiste) de gagner un peu d’argent – les marchés suréagissent à la hausse etc. ? A moins qu’ils soient probes et que la réputation de sagacité soit plus importante que la menue monnaie… Or, les chiffres mensuels de l’emploi ne sont même pas révélateurs – le nombre de destructions pour le mois de juillet vient par exemple d’être divisé par deux… Certains diront que tout est pour le mieux, qu’entre la baisse d’août pour juillet et la hausse d’aujourd’hui pour août, on s’y retrouve. Drôle de jeu…
« les bonnes affaires »…. 🙂
Si si.. c’est cette mentalité qui fait ce qui se passe. Et le pire est de ne pas s’en rendre compte…
Magnifique, non..???
Il faut créer aux Etats-Unis 250 000 emplois par mois pour retrouver le niveau antérieur sur 3 ans. On est très très loin du compte.
Allez Paul, il faut quand même dire la vérité, se rendre compte que la relance de l’emploi n’est plus possible, cela fait partie du capitalisme à l’agonie.
Paul,
Exact. Plus on est haut dans la conjecture, plus dur est la remontée après une chute aux enfers.
L’Europe a passé un mauvais cap, mais ce qui fut sa richesse, son melting pot de cultures, de pays sans liens de richesse, est en passe de remonter le courant plus vite que les Etats-Unis.
La « vieille Europe » parole prononcée de l’ère Bush est loin d’avoir dit son dernier mot.
L’Est se réveille chez les jeunes.
On compare souvent les salaires d’un pays à l’autre.
Tout fier de gagner plus qu’à côté.
Mais à côté tout est moins cher.
Cela change tout.
Tant qu’on ne quitte pas le pays, c’est blue sky.
« Ils sont du se faire enguirlander ! »
Peut-être pas de raison d’être parano. L’emploi publique était du one shot. C’était connu depuis longtemps. Donc reste l’emploi privé. Le WSJ s’est rendu compte (un peu tard) qu’il était passé à coté de la bonne news.
La magie de ‘reuters’ ou comment présenter une mauvaise nouvelle comme une miraculeusement bonne..le lire pour le croire.
»L’économie US a détruit bien moins d’emplois qu’attendu en août. »
L’économie américaine a détruit des emplois en août pour le troisième mois d’affilée mais nettement moins qu’attendu et le secteur privé a créé davantage d’emplois que prévu, montrent les statistiques officielles publiées vendredi. Lire la suite l’article
Le mois dernier, 54.000 emplois non-agricoles ont été supprimés, selon le département du Travail, sous l’effet de la perte de 114.000 emplois saisonniers.
Les économistes et analystes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne 100.000 destructions d’emplois.
http://fr.news.yahoo.com/4/20100903/tbs-usa-emploi-7318940.html
Je crois que le journaliste de chez Reuters a toutes ces chances pour se faire engager chez Me Lagarde !!
Tiens au fait c’était pas la »reprise » depuis 2 ans deja avec 450.000 emplois créés par mois qu’on nous avait promis?
Depuis quelque temps, en effet, les expressions « …moins qu’attendu… » ou « …plus qu’anticipé… » constituent le nec-plus-ultra de « l’enfumage médiatique »….
On assiste à une superbe démonstration de « bonneteau informationnel »…
la situation rest bien sur très difficile, mais ces chiffres sont moins mauvais.
l’emploi publique a reculé de 121.000 unités pcq fin du recensement (atttendu). Dans le privé, on a créé 67.000 emplois. C’est faible et en décélération par rapport aux dernières périodes. mais c’est mieux qu’attendu. ça confirme la très faible reprise économique.
Rien de plus. Rien de moins.
Oui mais ces chiffres sont 8 fois sur dix revus dans le mauvais sens..d’autre part je pense me souvenir que P Jorion avait parler d’un besoin de création d’entre 350.000 à 450.000 emplois par MOIS pour que les US retrouvent une vraie croissance vu le cercle vertueux ainsi créé..on en est ultra loin 3 ans après le début de la crise la bas (en 2007)
Pour ceux qui, comme moi, s’intéressent à la physique :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Thorium
Cela venait d’être cité dans un commentaire de l’article précédent que je n’avais pas encore lu…
Pardon d’avoir un article de retard…
Et il y a trop de commentaires, aussi un peu quelque part. Va falloir que j’écrive moins.
@yvan : « Va falloir que j’écrive moins. » : avant de te mettre au clavier, enfile des gants de boxe…
Le crash course mentionné plus haut n’est pas assez dynamique, c’est trop proche d’un Powerpoint
Un format dessin animé hyper simple (et très court, max 5 min) serait mieux pour Internet. Pourquoi pas une souscription spécifique pour un module sur les paris les fluctuations de prix et un travail de scénarisation en commun d’ici à ce que la somme soit rassemblée. Si oui, je mets 100€
@ Paul Jorion
Est ce que dans votre prochain livre, vous expliquerez comment sans spéculation, le prix du pétrole peut refléter sa future pénurie ?
Je ne voudrais pas trop anticiper sur ce chapitre d’un prochain livre de Paul, mais il suffira que les producteurs ne puissent plus faire face à la demande et / ou constituent des stocks en prévision d’une pénurie pour que mécaniquement, les demandeurs fassent face à des prix en hausse, sans qu’il y ait d’intervention de spéculateurs incapables de prendre livraison d’une cargaison de fioul. Simple question de rapport de force.
A moins bien sûr que l’on prétende que la spéculation soit utile non seulement à la « liquidité » des marchés, mais aussi à l’édification des foules en préfigurant les comportements « écolos » à adopter.
Non : le prix déterminé par l’offre et la demande seules (en l’absence même de spéculation) va déterminer la croissance, c’est-à-dire, automatiquement, le volume de la demande. Il y a donc une boucle et on a affaire à un système « chaotique ». Un prix futur n’est donc pas déterminable à moyen ou à long terme (on pourra toujours faire une prévision pour le lendemain sans trop se tromper !). Quiconque vous prétendra le contraire doit s’inscrire dans la classe affichant « Systèmes dynamiques discrets ».
@ Paul Jorion
« le prix déterminé par l’offre et la demande seules (en l’absence même de spéculation) va déterminer la croissance, c’est-à-dire, automatiquement, le volume de la demande. »
Que va t-il arriver quand l’offre va diminuer pour des causes géologiques? je pense que c’est pour bientôt.
C’est un cas d’espèce qui n’a pas encore étudié il me semble.
Merci de ces infos, Onubre. (et merci de votre mail qui restera confidentiel)
Les signes de déflation-inflation sont contradictoires avec les taux d’obligations Allemagne-Suisse-Japon, d’une part, et la peur des élections du « mid term »…
Ils démarrent l’inflation le 3 …???
bonjour,
je fais un peu attention au décor, la porte verte avec son cadre que c’est joli.
par contre il y a un mur que l’on voit bleu, je pense qu’il n’est pas bleu mais blanc.
et il y a une autre vidéo ou on voit Mr Jorion et derrière lui toute une rangée de livres
je me dis c’est peut être chez Mr Joroin ou alors il filme toussa dans une bibliothèque
mais s’il a lu tout les livres derrières lui que c’est impressionnant.
bon alors, si on se fie aux nouvelles, le chômage baisse
le cac40, la bourse, le machin quoi grimpe, il fait des bonds
les entreprises font des bénéfices.
tout va pour le mieux, c’est la reprise la grise est derrière nous.
alors que partout je vois tout les boutons qui clignotent au rouge
impossible de dire ou ça cèdera en 1er
on est dans un monde de fous.