Les amis qu’on se fait quand on voyage

Quand on voyage, on a l’occasion de se faire des amis. Lui et moi, on s’est mis à parler à la table du petit déjeuner et quand l’un disait quelque chose, l’autre renchérissait aussitôt. Je n’ai pas été surpris. D’abord, j’aime ce qu’il fait depuis très longtemps, depuis que je l’ai entendu pour la première fois avec le Cuarteto Cedron. Et puis, j’ai beaucoup aimé son concert hier soir : ses chansons castillanes, espagnoles, basques, de toutes les époques. Son substitut français à « happy birthday to you », ses anecdotes : que les Chinois préfèrent les chansons basques parce que « c’est comme ça qu’on chante à Ceylan ». Il nous a fait chanter dans la cour de l’abbaye de Lagrasse « Le parapluie » de Georges Brassens et j’ai été épaté du nombre de gens dans une foule qui savent encore que « même en orage, les routes vont vers des pays ». On a terminé par « Le temps des cerises », tous ensemble, et il y avait dans les voix, une fermeté rassurante.

Mon nouvel ami Paco Ibáñez.

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51 réponses à “Les amis qu’on se fait quand on voyage”

  1. Avatar de Neb
    Neb

    Là, on touche au sacré, comme Léo…, Atahualpa Yupanqui entres autres.
    Pensée aussi à son frère Roger (Rogelio) Ibáñez… pour les plus jeunes.

  2. Avatar de catherine willis

    Bon anniversaire Theodore.

  3. Avatar de pougnard
    pougnard

    bon, loin de moi l’envie de cautionner cet épisode de téléréalité, fût-il de gauche. en revanche je ne puis que constater le sourire de jeune homme que vous arborez sur le photo 2. effet conjugué de l a paternité et du bon vin, de la proximité d el’espingouin bedonnant et bon vivant ? Allez que la vie vous réserve d’autre moments heureux. ceci dit, le blogage ne ne nous rapproche pas nécéssairement . c’est notre soumission au rythme du travail idiot, des semaines de x heures, du confort télévisuel et informatique. j’aimerais davantage de sobriété parfois, non pas de vous, faite s ce que vous voulez. je lisais aujourd’hui dans libé, journal ô combien « garde rouge » -hi hi-, un récit de la vie d’un don quichotte cubain. il s’y trouve quelques étincelles dans ce gôut là. sinon vous avez également l’air belge, mais bon là je fantasme.

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