Le site Nanex nous offre ces très belles images de manipulation du cours des actions sur les marchés boursiers américains.
On pourrait imaginer que l’on n’ait pas affaire ici à du High Frequency Trading opéré par des ordinateurs suivant les commandements d’un algorithme, qu’on ait affaire par exemple à des êtres humains très bien synchronisés, comme ceux, par exemple, que l’on a vu à l’ouverture des derniers Jeux Olympiques en Chine, mais quand on lit que 15 000 offres d’achat distinctes ont lieu en 11 secondes, le doute se dissipe : ce sont bien des machines qui font ça.
Notez qu’on ne voit pas sur ces images d’offres de vente, uniquement des offres d’achat. Autant pour la légende urbaine qui veut que le High Frequency Trading procurerait à ces marchés de la liquidité.
Notez aussi, qu’en proposant ainsi d’acheter pour annuler cette offre aussitôt, on peut faire varier le cours de 10 %. Autant pour la légende urbaine qui veut que les cours sur les marchés boursiers sont encore déterminés par l’offre et la demande et reflètent une « vérité » des prix. Ou pour celle qui veut que les marchés boursiers ne sont pas entièrement corrompus par la fraude… Ceci dit, vous serez d’accord, c’est très joli !
196 réponses à “La manipulation du cours des actions”
« Le pigeon c’est donc celui qui ne peut pas faire appel à ces manipulations, à savoir 99.999% des individus qui viennent sur les marchés mais qui ne représentent que 15-20% des volumes d’ordre, en réduction constante.
»
si les pigeons ne représentent que 15 à 20% du marché je ne vois pas comment il peuvent soutenir les cours sur le long terme.
Soit les spéculateurs sont majoritaires et dans ce cas il peuvent manipuler le marché, le faire monter par exemple mais à ce moment là les cours ne sont pas vraiment manipuler mais reflete la valeur que leur donne les banques d’investissements ou les hedge funds.
soit ils sont minoritaires et dans ce cas ils peuvent manipuler les cours à la marge sur un jour peut-être lors des publications de bonnens ou mauvaises nouvelles, ce qu’ils font sans doute.
En fait il y a differente stratégie qui peuvent avoir recourt aux HFT. Mais se mécanisme doit impérativement sniffer les orders books.
Les stratégies peuvent être les suivantes :
1) maintenir un semblant d’activité
a) je vends a X et je rachète a X, je ne gagne rien et je ne perd rien, mais je peut influencer les cours ou denner l’inpression d’activité.
b) je rachete a X+delta une infime quantité d’actions, lorsque les orders books sont vides, pour faire monter le prix. Sachant que par la suite il y aura surement de grosse quantité a l’achat a un prix X-delta et je liquide mais ordres a X ( X = (X+delta) – (X -delta). Si ont vends plus de X que’on a acheté de X+delta, c’est gagnant.
c) je vends a X-delta, pour faire baiser les cours est achater au plus bas, je vide les carnets d’ordre de vente, ensuite je remet en vente a X+delta sur des petites quantité, arrivé a X choisi j’attends le pigeon pour envoyer les ordres de ventes. C’est surtout la que l’on peut observer des ordres d’achats qui s’annule. C’est aodre d’ach
Quelqu’un avait posté un lien qui montrait la même chose sur youtube, il y a quelques temps déjà…
Ce pourrait être intéressant de le reposter ici.
Ok :
http://economicedge.blogspot.com/2010/07/denninger-on-market-manipulation.html
http://economicedge.blogspot.com/2010/07/denninger-on-market-manipulation.html
La video est devenue privée ! comme c’est bizarre …
http://market-ticker.org/archives/2545-BLATANT-Equity-Market-Manipulation.html
Une autre !
Désolé, j’ais fait une mauvaise manip. Donc je continue :
C’est ordre d’achat ne sont la que pour sniffer un ordre de vente aux prix voulu, se na sont pas des ordres aux marché, sinon il matcheraient.
M’enfin cela fait maintenant plus de 15 ans que je n’ais plus aucun contact avec les marchés, mais le fait de pouvoir deleter les ordres a été mis en place a cette époque. Donc le HFT existe deja depuis longtemps, depuis j’imagine que cela c’est considérablement amélioré.
La grande question c’est POURQUOI ces outils existent-ils ?
Les économistes qui les défendent répondent qu’ils sont nécessaires pour assurer un bon fonctionnement des marchés et donc de l’économie, et pour le prouver ils s’appuient sur leurs modèles mathématiques, en particuliers ceux issus de la théorie monétariste (qui soit dit en passant prévoit aussi un « taux de chomage idéal », en dessous duquel il ne faut surtout pas descendre si on ne veut pas remettre en cause la stabilité de l’économie).
Les banquiers défendent également ces outils, mais pour une autre raison.
Laquelle ?
Pour l’apprendre, il faut comprendre comment est payé un banquier.
Un banquier rend un service à la société en manipulant l’argent d’une telle manière qu’il fait mieux fonctionner la société, tellement mieux qu’il peut se prendre une commission sur ce qu’il a fait gagner à la société, et en vivre plus ou moins bien.
Et comment évaluer la taille de cette commission que se prend le banquier ?
C’est bien sûr impossible d’évaluer réellement ce que le banquier fait gagner à la société. Donc, ce qu’on évalue, c’est ce que le banquier ne fait pas perdre à la société. Et pour ne rien faire perdre à la société, il ne faut pas commettre d’erreurs. Et plus un métier est compliqué, plus les tâches à effectuer sont complexes, plus les erreurs possibles sont nombreuses. Et plus il y a à faire perdre à la société. Et donc, plus cher on payer ceux qui ne font pas d’erreur, dont le métier est plus valorisé et donc plus rémunéré.
Qui peut réellement croire que tous ces produits financiers apportent réellement quelque chose à la société ? Que grâce aux CDS, les paysans produisent plus de blé, les vaches plus de lait, les médecins traitent mieux leurs patients, les professeurs instruisent plus d’élèves, et mieux ?
Et non, tous ces produits servent juste à valoriser le métier de banquier, pour que les banquiers soient plus payés. Et finalement, c’est bien humain que les banquiers le fassent, ils ne font qu’imiter toutes les autres branches professionelles. Le problème, c’est qu’on les ai laissé faire. Pourquoi ? Je suppose, mais ce ne sont que des suppositions, que leur puissance de frappe financière leur a permis de corrompre, en toute légalité, la classe politique des pays de l’OCDE, qui a fermé les yeux sur ces pratiques trompeuses tout en plaçant fils, nièces, épouses et cousines dans cette industrie florissante.
« la théorie monétariste (qui soit dit en passant prévoit aussi un « taux de chomage idéal », en dessous duquel il ne faut surtout pas descendre si on ne veut pas remettre en cause la stabilité de l’économie) »
C’est la courbe de Phillips qui montre que lorsque l’inflation est faible, le chômage est élevé et vice versa. Grosso modo
Bien entendu, le chomâge est un outil de contrôle du prix du travail. La
Je reprends le message parti de façon inopinée…
Bien entendu, le chomâge est un outil de contrôle du prix du travail.
La bourgeoisie ne lutte jamais contre le chomâge.
C’est un de ses instruments de compression des salaires.
Et si l’armée de réserve industrielle (Marx) diminue trop localement, elle a recours à la légion étrangère (immigration).
Par ailleurs, directement sur le sujet du billet,
je répète mon témoignage qui prouve que les manips financières n’ont rien de nouveau.
Etudiant à Sc. Po années 70, ai travaillé comme documentaliste pour une boite d’analyse financière.
Et en ai vu déjà pas mal…
Y compris gagné le fric de belles vacances en utilisant une info d’initié dans un concours boursier,
alors que ne je n’avais aucune compétence financière…
J’ai même un diplôme décerné par Giscard que ce blog me donne l’envie d’encadrer…
Par la suite, j’ai pu vérifier comment certains manipulaient les cours à travers la presse.
En fait, je crois que le seul « délit » sanctionné, c’est celui de ne pas être initié…
Que faire ?
C’est comme le fonctionnement démocratique des partis et des institutions politiques,
la satisfaction des besoins de base de l’humanité, ou la survie de la planète,
aucune réforme n’y fera tant que n’aura pas été abolie la dictature du capital.
« la théorie monétariste (qui soit dit en passant prévoit aussi un « taux de chomage idéal », en dessous duquel il ne faut surtout pas descendre si on ne veut pas remettre en cause la stabilité de l’économie) »
C’est plutôt l’interprétation néokeynésienne (chômage d’équilibre). Pour Friedman, il existe un chômage qu’il qualifie de naturel (déconnecté du taux d’inflation) dû à des entraves sur le marché du travail (syndicats, salaire minimum, réglementation….) qui empêcherait la concurrence parfaite d’opérer. D’où, selon lui, la nécessité de flexibiliser ce dernier.
c’est beau ces graphiques , on dirait des formes d’ondes dans les éditeurs de son « oldschool » comme goldwave ou soundforge 4.0 !
Voici le commentaire d’un ami qui connaît assez bien le high-frequency trading et à qui j’ai envoyé votre billet.
Je lui demandais :
« Est-ce que ce type de pattern correspond à ce qui est généré par le HFT ? Je comprends qu’il s’agit de séries d’ordres bid/ask qui sont placés puis retirés immédiatement. Je me demande à quoi on reconnaît le succès d’une stratégie après coup. »
Sa réponse :
« Les graphes que tu m’as envoyés sont passionnants, je n’en ai jamais vus auparavant. Ce sont effectivement typiquement des ordres générés par des algorithmes.
Le premier graphe (BATS scissors) à mon avis témoigne de l’existence d’un intervenant sell-side (un broker qui vend des algorithmes d’exécution à ses clients) et qui place ses ordres dans le marché dès l’ouverture avec des quantités décroissantes au fur et à mesure qu’on s’éloigne du last. Ceci a pour effet de jouer le côté mean-reverting de la stock, et aussi d’avoir un impact à l’avance sur l’exécution du prix moyen pondéré par les transactions (VWAP, c’est en général ce que les brokers essayent de garantir à un client.
Le Boston Shuffle, je le vois comme un algorithme qui essaye de détecter un gros ordre limite qui passe, et qui oscille autour d’un certain prix pour savoir jusqu’à quel niveau un intervenant est prêt à acheter. Pour moi, les autres graphes sont un peu dans le même état d’esprit.
Ce qui est intéressant, c’est que ces algorithmes de détection de prix / taille sont multiples, et qu’il existe apparemment une écologie d’algorithmes market takers / market makers. Il semblerait que ces algorithmes intéragissent ensemble pour « survivre » (générer du profit) et que ce système dynamique tende vers des système d’équilibre assez étrange. Par exemple, le graphe « Blotter » pourrait témoigner de la présence de plusieurs algorithmes qui se « battent » pour essayer de se placer à l’ask.
Le succès d’une stratégie se regarde finalement grâce au p&l généré par la stratégie, sachant qu’en général, les intervenants vont essayer d’avoir une position nulle à la fin de la journée. »
Suite de l’échange :
Je demande :
« A ton avis, peut-on parler ici de manipulation de cours, ou de tentative ? Y a-t-il des stratégies de manipulation de cours qui pourraient ressembler à ce qu’on voit ici ? (je ne sais même pas comment définir précisément « manipulation »…)
Or il y a deux questions : « Les praticiens du HFT veulent-ils tricher ? » et « Si ils le voulaient, le pourraient-ils ? » Ton avis m’intéresserait beaucoup. »
Réponse :
« Pour le premier algorithme, effectivement, ça peut ressembler un peu à de la manipulation de prix, mais sans vraiment en être: cela peut par exemple témoigner d’un trader option qui essaye de couvrir sa position de façon mécanique.
Les autres algorithmes à mon avis ne sont pas des manipulations de prix : ils cherchent à sonder le prix qu’un client peut payer. L’algorithme « Stubby Triangles » par exemple lui de profiter d’un « fat finger », où un intervenant vendrait par mégarde une action à 0 EUR.
Dans tous les cas, si mon interprétation de ces algos est correcte, ces algorithmes contribuent à rendre le processus de prix plus aléatoire, moins prédictible (puisqu’ils éclusent l’inefficience générée par un ordre anormal, soit trop gros, soit trop agressif).
Il y aurait manipulation si un algorithme mettait des énormes quantités à l’ask sans avoir réellement « envie » de traîter, juste pour déséqulibrer des robots qui tiendraient compte du déséquilibre du carnet d’ordre pour traîter, ce qui ne semble pas être illustré par des graphes, puisque ces algorithmes aimeraient traîter au prix qu’ils affichent. En revanche, je sais que ça existe, c’est bien entendu interdit par les exchanges, mais difficilement détectables.
Les praticiens du HFT ne trichent pas réellement, ils profitent d’une information « publique » grâce à une technologie de pointe qui leur permet de mieux analyser le marché (en gros, il suffit d’avoir une énorme bande passante). « Si ils le voulaient, le pourraient-ils ? », je dirais que oui, car l’empreinte d’un trader HFT est très ténue car ses actions sont noyées dans des téraoctets de données journaliers, donc une manipulation est beaucoup plus difficilement détectable.
Un risque plus important que je vois est l’intéraction de ces algorithmes au comportement parfois non-linéaire: il n’est pas impossible que sous certaines conditions initiales rares, le système d’enchère sur une action se retrouve complètement déséquilibré par la mise en concurrence de ces algorithmes (erreur de programmation avec boucle infinie sur l’arrivée des ordres de vente, phénomène complexe de feedback entre algorithmes qui induit un équlibre instable dans certains cas etc….).
En ce qui me concerne, c’est l’une des interpréations que je donne au récent freak crash de -10% en quelques minutes sur le S&P. Je pense que c’est un phénomène très proche de celui des freak waves (vagues scélérates) (http://en.wikipedia.org/wiki/Rogue_wave). »
Bonjour,
Il y a bien longtemps, j’ai un peu spéculé avec des graphiques, que je construisais moi-même.
Si cela intéresse j’avais écrit un article « Spéculons en paix »
Les graphiques du billet, je n’avais pas encore vu.
J’utilisais les graphiques xo. Mais, je n’ai jamais fait fortune, croyez-moi.
🙂
votre amis a raisn de parler de stratégie, car c’est de cela qu’il s’agit. Il y en a tellemnt que cela devient difficile de toute les énumérer. A l’intérieur d’un même desk, il peut y avoir des personnes qui ne font que gagner sur les personnes appartenant aux même desk. Les salle de trading ressemble bien plus a des arénes ou les glagiateurs s’affrontent pour faire la max de chiffres sans se faire avoir. Les stratéges, ont toujours de l’avance lorsqu’il connaisse le fonctionement des logorhytmes de base. M’enfin ensuit il leur faut quand même structurer un énorme travaille pour arrivé a s’en mettre plein les poches. Les subprime en sont un bon example, c’est vraiment du travail de pro, mais surtout du travail d’équipe. Car tout seul impossible de monter une telle arnaque aux marché. Il faut absolument des intervenants a chaque niveaux de transactions (titrisation, notation, asuurance). C’est du travail de meute, se sont donc des loups et des loups trés efficaces.
« Les praticiens du HFT ne trichent pas réellement »
Peut-être, mais ça ne ressemble pas non plus réellement à de la concurrence libre et non faussée ou à de la symétrie dans l’information dont disposent les acteurs.
@ GSF,
Tout d’abord, merci pour votre retour d’informations.
De ce que vous relatez, il ressort que, dans l’hypothèse ou la manipulation de cours n’est pas volontaire en ce qu’il ne s’agit que de faire « murir le marché » plus vite (on lance des bulles et on attend les réponses dudit marché), il y a quand même, selon moi, une manipulation du « prix » ; un peu comme de la viande dont les bêtes ont été forcées : elle diminue de façon spectaculaire à la cuisson ; quant à ses qualités nutritionnelles et aux éventuels effets secondaires sur les organismes consommateurs, n’en parlons même pas : TABOU. Une bulle qui joue avec la santé du consommateur en un mot.
Les protagonistes du marché (fabricants et utilisateurs du HFT) n’ont donc pas compris qu’entre murissement et pourrissement, il n’y a qu’un pas qu’ils franchissent allègrement.
Cordialement,
Ce qu’il y’a d’amusant dans l’imbroglio des programmes de HFT, c’est que l’on finit par utiliser l’expression « vague scélérate » pour décrire cet édifice ruiné par un cataclysme que l’on aimerait croire « naturel ».
@ Gu Si Fang
Vous savez quoi, cher Gu Si Fang? En lisant votre poésie prosaïque financière et finassière, je pense à Onan… Et au psychrophore!
Il me semble paradoxal que des offres (achat ou vente) qui n’aboutissent pas soient prises en compte dans la côte de l’action !
En tous cas, cela répond en partie à une question à laquelle ceux qui prétendent connaître le fonctionnement de la bourse ne savent pas répondre : comment est fixée la côte d’une action ?
On me répond toujours : « c’est en fonction de la loi de l’offre et de la demande » (loi qui n’est que théorique, cf. Paul Jorion) ; mais personne ne peut me donner concrêtement les éléments utilisés (nb d’échanges, moyenne sur une journée …)
La connaissance de cet algorithme (ainsi que l’algorithme de correspondance acheteur / demandeur) est essentiel pour comprendre le fonctionnement de la bourse (et donc pour y jouer).
Ce billet de M. Jorion nous montre une faille du système.
Cela prouve bien qu’il faut laisser aux « professionnels » le jeu du boursicotage et éviter l’amateurisme dans ce domaine. C’est comme au casino, il y a des algorithmes dans les machines et le seul et unique gagnant c’est le casino pas le joueur, sauf coup de chance pour la pub et pour attirer de nouveaux pigeons.
On plume les pauvres gens qui croient encore que la bourse peut leur rapporter gros, l’appât du gain, l’argent facile.
Je suis curieux de savoir combien de gens, sans connaissance du système boursier ont réellement gagné de l’argent grâce à leur banquier qui leur ont donné des conseils de placement sur des SICAV ou autres depuis 1999, si quelqu’un a des stats la dessus, je suis preneur.
Dans mon cas, le peu d’argent que j’ai pu placer en bourse ne m’a RIEN rapporté, mais m’a plutôt fait perdre de l’argent.
Bonjour à tous,
je viens de finir le roman de Flore Vasseur (« comment j’ai liquidé le siècle »), on y retrouve tout à fait ces phénomènes, très intéressant, vraiment.
Merci Paul
PS Eva Joly est en 7eme du Canard Enchainé ce matin (un bon 1/4 de page), intéressant, très intéressant, à quand la rencontre ???
Irlande : dépression de – 10.7 pct en 2009 !!
The economy shrank last year by more than previously estimated, according to revised figures from the Central Statistics Office (CSO).The CSO’s national income and expenditure figures for 2009, released today, also indicated gross national product (GNP), arguably a more accurate measure of activity in an economy with a large outflow of income from foreign multinationals, fell 10.7 per cent.
http://www.irishtimes.com/newspaper/breaking/2010/0804/breaking29.html
Les chinois se mettent aussi aux stress tests mais ont l’air plus prudents
China said to tell banks to stress-test for 60% home-price drop, previous bank stress tests assumed 30% price drop
http://ransquawk.com/headlines/89299
Entre observer une courbe et en faire des déductions n’y a-t-il pas des précautions à prendre.
Serait-il possible que ces courbes ne présentent que la façade des informations de tradding. En effet les ordres financiers ne peuvent tous être traités simultanément et il faut bien un système informatique qui enregistre, tri et rationalise ces ordres de passages. Ainsi même si ceux-ci sont fait dans les délais aléatoire il est possible que la machine les traitent selon un ordre et des délais qui peuvent sembler automatiques…
les ordres arrivent en temps réelle, leur ordres de passagent depends du prix et de l’heure d’arriver de l’ordre dans les orders books. Pour un informaticiens la clé serait (price-time) a part pour les ordre sans limite qui se posionnent aux prix du marché. Un ordres sans limite peut matcher indépendement de l’heure, a la seul condition qu’il n’y est pas d’autres ordres aux même prix, sinon il se verra traiter aprés les ordres limites.
En fait les stratégies sont multiples elles dependent de l’objectif du trader ou broker , market maker. en fait il y a 2 type d’intervenant sur le marché, les profesionnels et les autres, le quidam, même riche. Les profesionnels ont des outils de profesionnel et les quidam des outils de quidam.
Il en va de même pour les information, il y a les infos pro et les infos quidam. La fracture social est bien rélle et elle l’est encore plus entre le milieux de la finance et le reste du monde. Ce n’est plus une fracture c’est une faille.
http://www.gimpel-muller.com/images/stock/Vasarely-1.jpg&imgrefurl=http://www.gimpel-muller.com/Victor-Vasarely-oeuvre-13-11.html&usg=__j251oZFBFGieP5XKJzXTxBmFL8g=&h=700&w=652&sz=124&hl=fr&start=92&um=1&itbs=1&tbnid=ntwWq16ZNuzhAM:&tbnh=140&tbnw=130&prev=/images%3Fq%3Dvasarely%26start%3D80%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26ndsp%3D20%26tbs%3Disch:1
L’autre lien marche pas, je crois, alors j’ai çà :
http://www.youtube.com/watch?v=jQhQlOTM3Ps&feature=related
Ce titre est un pléonasme assez naïf…mais qui dit manipulations ne dit pas forcement contrôle…Kerviel avec ses 50 Milliards n’y pas réussi…
Zero Hedge a deux posts récents sur le ‘phénomène’, ce que l’un des auteurs appelle la fin de la route rationnelle, et la conséquente manipulation des cours à la hausse
HFT-bot-versus-bot
It’s Not A Market, It’s An HFT ‘Crop Circle’ Crime Scene » – Further Evidence Of Quote Stuffing Manipulation By HFT
Votre commentaire me fait penser à La Boétie: «ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux ».
Tiens, et pourquoi pas une petite fable de La Fontaine sur ce sujet?
Le Chameau et les bâtons flottants.
Le premier qui vit un chameau
S’enfuit à cet objet nouveau ;
Le second s’approcha ; le troisième osa faire
Un licou pour le dromadaire.
L’accoutumance ainsi nous rend tout familier.
Ce qui nous paraissait terrible et singulier
S’apprivoise avec notre vue
Quand ce vient à la continue.
Et puisque nous voici tombés sur ce sujet
On avait mis des hommes au guet,
Qui voyant sur les eaux de loin certain objet,
Ne purent s’empêcher de dire
Que c’était un puissant navire.
Quelques moments après, l’objet devient brûlot,
Et puis nacelle, et puis ballot,
Enfin bâtons flottants sur l’onde.
J’en sais beaucoup de par le monde
A qui ceci conviendrait bien :
De loin c’est quelque chose et de près ce n’est rien.
Pour trois fois rien, on peut déjà acheter quelque chose… et pour pas cher !
Sinon, je connaissais qqn qui racontait cette bribe :
« Mr. le député, dans votre projet, il n’y a rien, au contraire !… »
Allusion à la transcendance, l’indicible, etc.
Il existe aussi la peinture « imitation fausse brique » du même auteur que la précédente.
citation souvent reprise par Michel Onfray, le grand homme !
de La Boétie, Onfray cite aussi : « arrêtez de servir et vous serez plus libre »
ah, liberté, égalité, fraternité !
La finance et la manipulation des cours se sont tjrs pratiquées. De manière artisanale. Grace aux appareillages electroniques divers, cet artisanat est devenu une industrie. Comme toute industrie elle maximise la production et minimise les couts de … production. Rien de bien mystérieux ni étrange, juste l’évolution normale d’une activité humaine qui rencontre l’évolution technologique lui permettant de s’industrialiser. Les grandes banques sont l’équivalent de ford, renault et autres. Et de même que l’on ne peux plus vivre sans voiture, on ne peux plus vivre sans vehicules financiers. Le terme de véhicule est significatif.
Celà ne dédouane pas des déviances. De même que les crash-tests existent pour les voitures, ils devraient exister pour les véhicules financiers. Ce ne sont pas les banques qu’il faut tester, mais les produits fianciers avec des normes tout aussi rigoureuses que les voitures.
D’une façon générale, on est formaté pour le temps court ,la fragmentation de la durée nous donne une illusion d’intensité.Il n’y a qu’aux Marquises que le temps s’immobilise…
http://www.youtube.com/watch?v=hVK-s84SN_s
Si je vous comprend bien, nous n’avons ni la durée, ni l’intensité. Pauvre condition humaine. 🙂
Je croyais que depuis Nietzsche et sa philosophie à coups de marteau c’était plutôt la pensée en fragments ?
C’en est donc fini du système capitaliste! Le monde est en faillite, ces enfoirés vont filer les actifs merdeux aux plus démunis!
Pourquoi, tu croit encore au pére noél. Les merdes tu les refillent toujours a ceux qui n’y comprennent rien, c’est a dire aux plus démunis. Est ce que tu crois que Weston ou rolex va allé délocaliser en chine ? la chine c’est pour les plus démunis, normal c’est de la merde.
Désolé d’être aussi direct, mais a vrai dire, c’est se qui fonctionne le mieux.
Mais non!
Les banques centrales maîtrisent la parité des monnaies grâce aux swaps qu’elles pratiquent entre elles.
Les banques privées maîtrisent les cours de la bourse grâce à leurs outils informatiques.
La création monétaire des banques centrales garantit les défauts de paiement des emprunteurs insolvables.
La politique de rigueur des Etats garantit la valeur de la monnaie avec pour conséquence la déflation.
Conclusion: tout ceci est très bon pour les capitalistes alors pourquoi voulez-vous que tout cela s’arrête? Techniquement ça peut même fonctionner très longtemps.
bouant
Vous avez fait un stage intensif en méthode cognitive ?
Mais non, mais non, au fait le plomb, il est à combien en ce moment ?
Il y a fort à parier que ce sont les mêmes jeunes ( ou moins jeunes ) gens développeurs qui modélisent ( et un peu plus ) les stratégies et mouvements militaires , qui elles aussi travaillent de plus en plus sur la nano-seconde .
On va apprendre un jour que l’on a perdu une guerre dont ne savait pas qu’elle était déclarée .
Quant à faire de Paul Jorion , le mollah Omar de l’économie …..
@ Eve
Le « je vous aime tous », en réponse au « Nous » de Paul, est reçu 5 sur 5 par beaucoup j’imagine.
Voilà qui blinde au lieu de plomber le moral.
Par ailleurs, l’audience de ce blog (n°1 des blogs économiques francophones)
est la manifestation du progrès de la compréhension de ce monde,
de la nécessité de remplacer la logique du capital par celle des besoins durables.
La Bourse Émile Verhaeren 1895 (un cousin de Paul Jorion)
La bourse
Comme un torse de pierre et de métal debout
Le monument de l’or dans les ténèbres bout.
Dès que morte est la nuit et que revit le jour,
L’immense et rouge carrefour
D’où s’exalte sa quotidienne bataille
Tressaille.
Des banques s’ouvrent tôt et leurs guichets,
Où l’or se pèse au trébuchet,
Voient affluer – voiles légères – par flottes,
Les traites et les banque-notes.
Une fureur monte et s’en dégage,
Gagne la rue et s’y propage,
Venant chauffer, de seuil en seuil,
Dans la ville, la peur, la folie ou l’orgueil.
Le monument de l’or attend que midi tinte
Pour réveiller l’ardeur dont sa vie est étreinte.
Tant de rêves, tels des feux roux
Entremêlent leur flamme et leurs remous
De haut en bas du palais fou !
Le gain coupable et monstrueux
S’y resserre comme des noeuds.
On croit y voir une âpre fièvre
Voler, de front en front, de lèvre en lèvre,
Et s’ameuter et éclater
Et crépiter sur les paliers
Et les marches des escaliers.
Une fureur réenflammée
Au mirage du moindre espoir
Monte soudain de l’entonnoir
De bruit et de fumée,
Où l’on se bat, à coups de vols, en bas.
Langues sèches, regards aigus, gestes inverses,
Et cervelles, qu’en tourbillons les millions traversent,
Échangent là leur peur et leur terreur.
La hâte y simule l’audace
Et les audaces se dépassent ;
Les uns confient à des carnets
Leurs angoisses et leurs secrets ;
Cyniquement, tel escompte l’éclair
Qui tue un peuple au bout du monde ;
Les chimères volent dans l’air ;
Les chances fuient ou surabondent ;
Marchés conclus, marchés rompus
Luttent et s’entrebutent en disputes ;
L’air brûle – et les chiffres paradoxaux,
En paquets pleins, en lourds trousseaux,
Sont rejetés et cahotés et ballottés
Et s’effarent en ces bagarres,
Jusqu’à ce que leurs sommes lasses,
Masses contre masses,
Se cassent.
Aux fins de mois, quand les débâcles se décident,
La mort les paraphe de suicides
Et les chutes s’effritent en ruines
Qui s’illuminent
En obsèques exaltatives.
Mais le jour même, aux heures blêmes,
Les volontés, dans la fièvre, revivent ;
L’acharnement sournois
Reprend, comme autrefois.
On se trahit, on se sourit et l’on se mord
Et l’on travaille à d’autres morts.
La haine ronfle, ainsi qu’une machine,
Autour de ceux qu’elle assassine.
On vole, avec autorité, les gens
Dont les coffres sont indigents.
On mêle avec l’honneur l’escroquerie,
Pour amorcer jusqu’aux patries
Et ameuter vers l’or torride et infamant
L’universel affolement.
Oh l’or, là-bas, comme des tours dans les nuages,
L’or étalé sur l’étagère des mirages,
Avec des millions de bras tendus vers lui,
Et des gestes et des appels, la nuit,
Et la prière unanime qui gronde,
De l’un à l’autre bout des horizons du monde !
Là-bas, des cubes d’or sur des triangles d’or,
Et tout autour les fortunes célèbres
S’échafaudant sur des algèbres.
De l’or ! – boire et manger de l’or !
Et, plus féroce encor que la rage de l’or,
La foi au jeu mystérieux
Et ses hasards hagards et ténébreux
Et ses arbitraires vouloirs certains
Qui restaurent le vieux destin ;
Le jeu, axe terrible, où tournera autour de l’aventure,
Par seul plaisir d’anomalie,
Par seul besoin de rut et de folie,
Là-bas, où se croisent les lois d’effroi
Et les suprêmes désarrois,
Eperdument, la passion future.
Comme un torse de pierre et de métal debout,
Qui cèle en son mystère et son ardeur profonde
Le coeur battant et haletant du monde,
Le monument de l’or dans les ténèbres bout.
@Eve
« Ce qu’on voit aujourd’hui (la crise mondiale) a été programmée, voulue, désirée par une poignée de gens dont l’objectif est d’instaurer un gouvernement mondial. Ils y travaillent depuis des années et ne sont pas loin d’atteindre cette ultime étape qui leur donnera un pouvoir absolu. »
J’ai l’impression que vous regardez trop de séries télé.
En toute cordialité, deux simples petites questions : pourquoi n’achetez-vous jamais des actions Mr Paul Jorion? Qu’elles sont vos placements à « vous » ? Dans l’attente, je reste.
Bien à vous,
Vos dix commandements d’Albert Frères* ne suffisent plus à forcer le Nord de votre boussole « d’investisseur blogueur »? Vous cherchez un nouveau doigt mouillé ou un nouveau papa?
*- « un esprit sain dans un corps sain,
– un verre de bon vin de temps à autre…mais avec modération,
– le soleil brille pour tout le monde,
– le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt,
– diriger, c’est regarder de l’avant,
– dans chaque difficulté, il y a une opportunité,
– s’entourer des bonnes personnes, savoir déléguer, se montrer disponible,
– on n’a rien sans rien,
– travailler avec plaisir,
– si vous pensez avoir trouvé la bonne formule, gardez-la. »
Le secret révélé d’Albert Frère en dix formules à s’évanouir de grâce et d’intelligence. La fortune à milliards, ça coule de source! Suivez ces préceptes braves investisseurs audacieux et opiniâtres….
LVM
http://www.google.fr/url?q=http://www.youtube.com/watch%3Fv%3DMrjw1Sititc&sa=X&ei=0ydbTPOxG5v9sQbivt17&ved=0CDcQuAIwAQ&usg=AFQjCNHhi1LzcAfiR0TuHEJZNNYcXyH9wQ
Cet homme là aussi pourrait faire grossir sa pelote à la petite semaine, et combien d’autres sur ce blog.
Il n’y a pas que le pognon, dans la vie, n’oubliez pas de faire ce que vous aimez vraiment.
Et si c’est « faire de bon placements », toutes mes condoléances.
Bonsoir,
La manipulation des marchés est vieille comme, hum, la bourse, au moins…
Rappelez-vous de Nathan Mayer Rothschild qui grâce à ses pigeons voyageurs a su que Napoléon avait perdu à Waterloo, et laissa courir le bruit dans Londres d’une défaite des anglais, les bourses ont chuté en un clin d’œil et notre brave homme d’acheter des titres à prix bradés. Évidement lorsque la l’information officielle de la victoire des anglais est arrivée à Londres, il y a eu une ruée haussière. A chaque époque son outil de manipulation.
La manipulation par l’information reste toujours d’actualité, et il n’y a même plus besoin de mentir de nos jours, le comportement des journalistes et de leur lecteurs est suffisant. Les journalistes relatent, commentent et tentent d’expliquer les faits; les lecteurs eux ont besoin d’explication lorsque des phénomènes qu’ils leur échappent ont besoin d’une explication. Jusque là tout va bien.
En ce qui concerne la bourse, le journalistes vont commenter des mouvements qui ont déjà eu lieu, parfois contre toute logique, mettons que la bourse ai monté le journaliste va chercher un bonne nouvelle qui peut expliquer ce phénomène inattendu, et voilà notre lecteur rassuré car le cours des actions est monté et il a une explication dans un journal sérieux, il va donc acheter des actions dans son PEA en « bon père de famille » alors qu’en arrière plan la situation est mauvaise. Malheureusement pour lui il aura acheté après la hausse. Le symétrique existe avec la baisse.
Ce phénomène est tout a fait comparable à la fréquentation du site de Paul Jorion. Lorsque la bourse monte notre bon père de famille cherche les bonnes nouvelles qu’il ne va malheureusement pas trouver ici, car ici on ne se contente pas de regarder la tendances des bourses pour élaborer une analyse économique…
D’après certaines statistiques américaines 90% des boursicoteurs amateurs perdent de l’argent en bourse (Chiffre à vérifier mais l’ordre de grandeur est correct). Il suffit donc à nos spéculateurs armés de liquidités, de repérer lorsque nos bons pères de familles achètent ou vendent des actions, pour prendre les positions inverses jusqu’à ce que nos boursicoteurs abandonnent et vende leurs actions en accusant un perte.
En pratique dans les quelques derniers mois: au mois d’avril les journaux titraient la crise est finie, la Grèce inquiétait, mais sans impact boursier. Puis deux évènements ce sont précipités, la fin du « quantitave easing » aux US, lecture des indicateurs avancés « maison » qui montraient le ralentissement de la croissance américaine et en prime la lenteur de réaction de l’Europe face à ses problèmes de dettes.
Tout ça pendant que nos médias faisaient leurs choux gras sur la crise Grecque, pour les curieux qui intéressent aux médias anglo-saxons, ils n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère, tout ça pour à peine pousser l’euro à flirter avec le PPA (parité de pouvoir d’achat), que certain estiment à 1.18 €/$. (Je ne dénie pas les problèmes européens, je pense juste qu’au pays des aveugles, les borgnes sont rois, et que la crise europèenne à tout juste réussi ramener l’euro à un niveau fondamentalement correct, mais il repart déjà en hausse comme un flèche…).
Ensuite est arrivée l’avalanche de mauvaises statistiques US et les médias en fanfare de nous chanter le « double dip »(la crise en W en bon français). La encore je ne dénie pas le W, on y va la tête en avant, je commente simplement le comportement des médias et de leurs lecteurs ou pire, de leurs téléspectateurs. Alors vous imaginez notre bon père de famille, qui a acheté ses actions en avril car « la crise était finit », se retrouve plumé en Juillet, sans espoir de voir son investissement reprendre des couleurs, les médias sont d’accords le double dip est là, et vends, déçu, s’il ne se rabat pas sur un produit baissier éligible au PEA (eh oui ça existe), pour tenter de se refaire, convaincu que puisque le double dip arrive, les bourses vont baisser.
Évidement le lendemain, les entreprises commencent à publier les résultats du premier semestre qui s’avèrent bons, en effet l’argent des plans de relance coulait à flot et elles ont massivement liquidé leur personnel. Avec ce prétexte les professionnels peuvent relancer un cycle en faisant monter les indices boursiers. Les journalistes rangent leurs articles sur le double dip, cherchent désespérément les bonnes nouvelles qui expliquent cette hausse des marchés boursiers, et ils en trouvent, c’est ça le pire !!! Les mauvaises nouvelles sont mises de cotés. Notre bon père de famille va tenter de se refaire, en investissant sur cette entreprise qui a surpris le marché par cette excellente publication de résultat… Jusqu’à ce que le double dip ou une autre crise de dette ne viennent changer la tendance, bientôt dés que les journaux vont titrer « Le pire est derrière nous », les marchés vont repartir à la baisse…
Voilà à mon avis commence fonctionne la manipulation des marchés, les HTFs servent évidement de catalyseur de tendance. Mais les vrais manipulateurs sont ceux qui connaissent ce cycle et qui ont les moyens de démarrer une tendance, après le système s’auto-manipule par effet rétro-actif (feedback loop).
Il est facile de voir une autre manipulation à la veille d’un crack obligataire sans précédent, ou une bulle se forme sur les bonds du trésor. Incroyable mais vrai. Je vous laisse le soin de décortiquer l’information pour en trouver des preuves… Bon ok, un petit coup de pouce, ce commentateur mérite la palme du meilleur menteur de l’année 🙂 http://video.ft.com/v/292348193001/BlackRock-US-Treasuries-fair-value-
« US T-Notes at a fair value… » et là encore je n’ai rien contre les US, si le titre étaient « les bons du trésors français à une valeur raisonnable » j’aurai le même commentaire.
C’est pour cela que je félicite et remercie l’auteur de ce blog, car il est sait rester à l’écart de cet emballement médiatique, et offre un recul nécessaire à la compréhension de l’actualité de la crise.
PS: Que se passe-t-il de nos jours du coté des sciences cognitives et de l’anthropologie ? Je n’ai pas vraiment le temps de faire des recherches sur ces sujets là, un petit tour d’horizon serait le bien venu. Merci.
Si je peux me permettre: vous partez d’une idée qui n’a jamais été infirmée ou confirmée, celle qui consiste à dire que les marchés se réajustent instantanément à l’arrivée de nouvelles informations. C’est un peu ce qui sous-tend les marchés efficients, théorie des années 60 qui a pris un sacré coup de vieux depuis 2008.
Désolé si je n’ai pas été clair, mais je dis exactement le contraire, l’information s’ajuste au marché, ce qui crée l’inefficience.
La meme information sera traitée de maniére differente avec une reaction des marchés positive ou négative.
Les commentateurs économiques ne devraient pas regarder les indices boursiers qui ont des mouvements de court terme inattendu pour diverses raisons, et la premiére qui est de faire perdre ce qui investissent avec du « bon sens », mais en retard. En ce moment le marché a décider de monter, pas a cause des bonnes nouvelles mais pour faire perdre ceux qui on parié á la baisse au mois de juillet au plus bas.
Si on prend par exemple la hausse de lundi en France de 2.90%, elle est vraiement caractéristique, car il n’y a pas eu de nouvelle d’envergure internationale particuliére, par contre les gros investisseurs ont forcé la main, car ils savaient qu’a ces niveaux beacoup de personnes avec des positions baissiéres allaient capituler. Lorsqu’un investisseur baissier capitule il doit racheter les titres qu’il a préalablement vendu, ce qui reforce la pression haussiere. Et les journalistes vont commenter en choeur, les doutes sur la récession sont en train de disparaitre. Ce qui est faux, le doute n’a jamais été aussi grand, méme chez les plus optimistes. Dire que les marchés sont efficients est de la pure réthorique, du marketing…
Par contre, une fois ce petit manége spéculatif terminé, le marché retournera vers les fondamentaux, qui ne sont pas bons. Et ils y retourneront de maniére trés rapide. Et un autre cycle reprendra….
Eve
Tout ce bazar de pacotille, dont vous avez l’air de faire grand cas, nous relègue définitivement comme des pauvres chiens dans les oubliettes de l’histoire. A vot’ bon cœur, Madame, il est encore temps.
c’est le monde qui est ainsi malheureusement.
Les quotas de pèche CEE d’il y a 10 ans :
On pèche le poisson, on attend les administratifs qui pèsent la pèche, cela fait toucher la subvention, puis on relache le poisson (qui est mort entre temps)….
à part nourrir les mouettes et rarifier le poisson en méditérannée, à quoi ça sert!!!!
on construit des blocs de bétons au lieu de rénover des maisons existantes pour des raisons fiscales, on achète du périmable pour des raisons économiques etc…etc….
bienvenue sur la planète Shadock!
Et les grosses municipalités et entreprises publiques allument leurs éclairages publics, le jour, pour atteindre leurs quotas annuels !
Les entreprises aussi d’ailleurs!
Les économies sur le salaire, oui. Sur les charges facilement diminuables, non!
PAD c’est le diminutif de Pierre Antoine? si c’est le cas je pense que l’on se connait.
Là on joue plus avec les intérêts des boursicoteurs de m…, ni avec ceux des soit-disant « actionnaires-investisseurs long-terme », mais avec le prix de la survie de centaines de millions d’âmes: c’est carrément la folie sur le prix du blé et donc sur toutes les matières premières agricoles.
Pour mémoire, rien que pour la France, 5ème producteur et 3 ou 4ème exportateur mondial de blé, ça représente 5 Millions d’Ha (20 pour les US et 23 pour la Chine)soit 10% de la surface du territoire national, 35 Millions de Tonnes (60 pour les US et 105 pour la Chine), 10% des exportations mondiales (20% pour les US, 0% pour la Chine)…
80 Euros de plus la tonne depuis le début de la saison, ça représente 2.8 Milliards de plus à se partager entre producteurs, collecteurs, stockeurs, négociants, spéculateurs, rien qu’en France…
Sans compter les paris sur indice et le papier divers… Production mondiale: autour de 600 Millions de Tonnes, soit une augmentation potentielle sur une récolte annuelle, déjà, de 48 Milliards d’Euros=62.4 Milliards de $.
Et ça, c’est juste pour le blé, on parle pas du maïs, du soja, de l’orge, du blé dur, du riz…
Infos essentielles dont les effets dévastateurs seront considérables.
Jean Ziegler tout comme les producteurs de lait ou de fruits et légumes doivent être scandalisés et c’est peu dire.
Les boursiers amorcent ils leur mue vers des bousiers ? Non, c’est excessif.
Je sais pas si Ziegler verra le bout de son combat, mais je suis prêt à parier qu’il aura droit, après sa mort, à un statue à coté d’Henri Dunant à Genève! Et pourtant qu’est ce qu’il les emmerde toutes ces autorités supra-nationales ou gouvernementales depuis qu’il gueule comme un sourd contre la finance et les affameurs!Une fois mort on, l’embaumera et on pourra l’aimer en toute bonne conscience cet hurluberlu d’iconoclaste ingrat et utopiste…
Parce qu’apparemment, il était plus facile au XIXème de fonder la croix rouge et de « civiliser » les lois de la guerre à la conférence de Genève en faisant entendre raison à Guillaume Ier de Prusse, Napoléon III ou au Tsar Alexandre II de Russie, que de s’attaquer aux hécatombes de la spéculation financière au XXIème en faisant rendre gorge aux hiérarques de la finance et aux tutellaires FMI ou Banque Mondiale!
A propos de Ziegler, quel est le con qui va me dire que le mal et l’inertie c’est l’État et les Nations? Je le préviens, je réponds plus, je sulfate! A l’acaricide-insectiside systémique et neuro-toxique mortel…
@ Vigneron
« je sulfate ».Merci de nous évoquer ce brillant dialoguiste que fut Michel Audiard. Cependant, on ne sulfate pas avec un insecticide neuro-toxique de type Gaucho.Merci pour nous autres ,petites abeilles . On utilise la bouillie bordelaise à base de sulfate de cuivre et de sulfate de zinc .Par ailleurs une sculpture de Tinguely me semble plus interessante pour une ville suisse qu’un bronze de Ziegler.Quoique ce dernier pourrait etre utile à la vigne !
@jacques
La bouillie bordelaise est uniquement composée de cuivre du sulfate de cuivre neutralisé à la chaux éteinte. C’est un strict anti-mildiou pour la vigne (et un peu anti-bactérien) et un produit terriblement toxique pour les sols et leurs faune et flore. C’est surtout un élément qui s’y accumule sans s’y dégrader. On a vu des moutons pâturant dans des vignobles en crever. Dangereux pour les organismes aquatiques, les mousses, lichens, vers de terre, irritant pour la peau, les yeux, les poumons (pneumopathie fibrosante…) et même la spermatogénèse… Ya que les bios pour aimer la BB de Ulysse Gayon et Millardet…
Heureusement qu’on a trouvé mieux dans les vignobles, sinon, le seuil toxique y serait atteint pour les mammifères en quelques décennies.
Allez, puisque c’est vous, je retire systémique et je dis « pénétrant et éradiquant »! 🙂