Je viens souvent vous faire partager ici mes goûts musicaux. Des gens à qui je ne pense jamais, il faut bien le dire, ce sont ceux qui n’aiment pas la musique. Certains de ces anti-mélomanes ne dédaignent pas pour autant l’atmosphère conviviale et chaleureuse des concerts mais préfèrent de loin y faire autre chose qu’écouter des notes égrénées par un orchestre. Chaque culture a heureusement pris soin de ne pas les ignorer complètement.
Ce qui m’y a fait penser, c’est Hansi Hinterseer, le skieur autrichien et chanteur de charme que le journal Le Monde m’a fait découvrir tout à l’heure. Si comme moi vous ne connaissiez pas Hände zum Himmel, l’erreur sera réparée dans quelques instants.
Germanique : Hände zum Himmel
Anglo-saxon : The Hokey Pokey
Francophone : La danse des canards.
La version la plus enthousiasmante se trouve ici, mais on n’a pas le droit de la déplacer, alors en voici une autre, plus idiosyncratique sans doute mais non dénuée d’intérêt.
Prochain billet dans la série : « Une interprétation sur instruments anciens de la Sinfonia Spirituosa en Ré majeur de Georg Philipp Telemann ».
90 réponses à “Les chansons pour ceux qui n’aiment pas la musique”
Ce style germanique est très typique et je trouve très agréable cet entrain populaire de bon aloi. Quoiqu’on puisse le trouver un peu kitch ! On trouve ce genre de spectacle dans tous les pays germaniques, y compris à la télé flamande de Belgique ! Paradoxalement, il y a un courant musical italien qui va dans le même sens. Ceci est confirmé par le succès de ces artistes italiens, issus de l’immigration, dans les régions germaniques. Exemple : Frédéric François, Frank Michael et d’autres comme Adamo, nettement plus éclectique !
Honnêtement, Sénec, je confondrais pas le bouge-cul germanique pour fête de la bière et la sérénade (« nuit sereine ») italienne.
Adamo: Une mèche de cheveux.
On ne demande pas aux Français de penser Européen !
Le dimanche étant passé, moins romantique et plus sérieusement, on apprend par le Monde du 2 août que les cheveux valent de l’or en Espagne. Il ne s’agit pas d’une mèche mais d’une tonte.
« Leurs mèches de cheveux dans un sac, ils sont de plus en plus nombreux à se rendre dans les locaux de l’entreprise d’import-export Justino Delgado, à Madrid. La crise, qui a encore fait 32 800 chômeurs de plus en Espagne au deuxième trimestre 2010 – soit un taux de chômage de 20,09 % -, les mène aux portes de cette société spécialisée dans le commerce des cheveux naturels ».
« La rémunération varie ensuite en fonction de la longueur et de la qualité entre 150 euros et 600 euros le kilo, soit entre 8 euros et 90 euros pour une queue-de-cheval ».
http://lemonde.fr/europe/article/2010/07/31/les-espagnols-decouvrent-en-temps-de-crise-que-leurs-cheveux-valent-de-l-or_1394388_3214.html
J’espère que mes petits enfants partis là-bas ne reviendront pas tondus !
J’imagine la tête de Bach s’il voyait qu’on utilise le même mot pour parler de son « Art de la fugue » que pour parler de ce que Hinterseer fait… Et s’il voyait qu’il y a bien plus de monde dans les concerts du skieur que dans les siens.
Sauf erreur de compréhension du 4ème degrès sous-jacent, tout ça c’est quand même de l’horrible DAUBE !
S’il existe des gens capables de payer pour voir et entendre (je ne dis pas écouter) ce degrès zéro de la musique , y compris populaire, on peut à juste titre s’interroger sur la capacité des gens à fomenter la révolution….
Oui, je me pose la même question. Puisqu’il existe des gens pour aller entendre ce genre de musique, cela donne une idée de la force de l’adversaire – y a du boulot 😉
Ne dit-on pas : »Tous les goûts sont dans la Nature »…le problème est que les « média » propagent (hic) la médiocrité à vitesse grand « V ».
Je ne sais pas s’il faut lutter contre ça…il suffit juste d’exister et de proposer la bonne alternative.
Internet a un pouvoir attractif hors du commun. C’est un outil des plus fous.
M.Jorion, est-il prévu d’éditer le contenu du Blog ?
Oh le vilain petit canard.
Réponse détaillée plus loin.
on peut à juste titre s’interroger sur la capacité des gens à fomenter la révolution
Révolution belge – wikipedia
http://www.youtube.com/watch?v=my8ypJd-URA
Sur les gens qui n’aiment pas la musique:
Un jour qu’on demandait à Rumi pourquoi il s’adonnait nuit et jour à la musique, il répondit: “Parce qu’elle est pour moi comme le grincement des portes du Paradis.” Un homme objecta: “Je n’aime pas le son des portes qui grincent ». Rumi répondit : “C’est parce que tu les entends quand elles se ferment. Moi, je les entends quand elles s’ouvrent.”
Syndicat National de l’édition Phonographique
Ventes par genres 2008
Jazz -) 3,1%
Classique -) 6,5%
Nb-)Ce clivage n’a peut être pas beaucoup de sens…
Je vous laisse vous déchainer.
Bah ! c’est de la chanson pour bouger du derrière. L’inspiration n’a rien à voir là-dedans, pas que je sache.
Mille et une façons de bouger du c..
http://www.wat.tv/video/kaoma-lambada-10kiw_2ey2h_.html
superCool. Cé où le prochin concer à Hansi hinterseer, pour que j’iaille ?
La musique , le chant , la danse , le mime , sont des signatures vraies du mariage réussi de la bête et de l’ange , parfois plus ange , parfois plus bête .
J’aime toutes les danses , toutes les musiques , toutes les danses , avec bien sur des préférences qui ne sont que la trahison de mes insuffisances .
En avant la musique !
Mais encore?
Je ne comprends pas forcément cette interrogation .
Je me risque à prétendre que la musique d’initié chère à Serge Gainsbourg et la chansonnette chère à Guy Béart , me sont également aimables .
De même que si je me régale des « quatre saisons » de Vivaldi interprété par le Baroque Festival Orchestra , j’ai aussi des émotions à l’écoute d’airs de chasseurs alpins , quand sont en action les cors de chasse du 27 ème BCA ( ou certains airs merveilleux des carabinieri italiens avec la piuma sul cappello ).
Simple curiosité.
Merci.
mais ne pas trop exiger des révélations éventuelles…
. Il existe apparemment des musiques militaires civiles…
Et por l’expréssion « dictature militaire »?
@Victor FIGUEIRA
L’exception qui confirme la règle…
A l’époque de Clemenceau, les dictatures militaires n’existaient pas. A part peut-être le bas-empire romain, les premières sont apparues avec la junte espagnole et les sud-américaines, et Vichy bien sûr.
Excusez-moi de vous reprendre, mon cher Vigneron, mais la 1ère citation n’est pas de Schopenhauer mais de Beethoven himself.
Par contre et pour rester dans l’esprit de cette citation, je vous en donne deux autres que j’utilise souvent en exergue de mes propres conférences :
« La musique est un exercice de métaphysique inconscient, dans lequel l’esprit ne sait pas qu’il fait de la philosophie. » Schopenhauer inspiré par une autre citation de Leibniz : » La musique est un exercice d’arithmétique inconscient, dans lequel l’esprit ne sait pas qu’il compte ».
et enfin Nietzsche qui dans son « Le Cas Wagner » enfonce le clou en écrivant : « comme l’on devient plus philosophe, à mesure que l’on devient plus musicien. »
Il y a donc, au delà de l’effet divertissant, une dimension philosophique dans la musique que Cioran avait lui-même relevé dans le 1er texte magnifique, intitulé « L’extase musicale », de son « Livre des Leurres », quand il conclut en écrivant : « J’entends la vie. De là naissent toutes les révélations. »
Je crains que Hansi Hinterseer ne soit pas le meilleur exemple pour nous faire toucher en esprit la dimension philosophique de cet art. Par contre, Lassus, Monterverdi, Purcell, Bach, Beethoven, Schubert, et la liste pourrait être longue jusqu’à Boulez et Arvo Pärt, nous ouvrent des horizons de révélations immenses.
@ Jean-Luc D.
Boulez nous ouvre « des horizons de révélations immenses »?? Lisez « Requiem pour une avant-garde » de Benoît Duteurtre (Les Belles Lettres) et vous allez voir ce que Boulez ouvre…
« Gabriel Fauré disait de la musique que son écriture comme son audition entraînent un « désir des choses inexistantes ». La musique […] c’est du nulle part qui vient ici ». (Pascal Quignard. La Haine de la musique. Coll. Folio)
Très juste, Jean-Luc D. Mais il aurait pu et les grands esprits se rencontrent. Pour me rattraper, une des rares citations de Schop sur une symphonie de Ludwig (peut-être l’héroique?):
Comprendre le monde d’après la musique et pas le contraire. D’ailleurs, il n’aimait pas Haydn, qui voulait peindre le monde. Beethoven aurait pu le dire…
Très juste Vigneron votre avant dernière remarque sur « comprendre le monde d’après la musique », remarque que je partage complètement en y apportant une nuance, car, à un 1er niveau d’analyse, ce n’est peut-être pas le monde en lui-même que la musique permet de comprendre, mais la nature la plus profonde de notre humanité. Wilhem Reich, le célèbre psychanalyste – et c’est avec un immense plaisir que j’ai lu cela récemment sous sa plume dans « La psychologie de masse du fascisme » – écrit : « L’élément naturel et sublime dans l’homme n’a trouvé d’expression authentique que dans les grandes oeuvres d’art, notamment dans la musique et la peinture. » Il m’a confirmé ce que je pensais depuis longtemps à savoir que c’est cette nature profonde que la musique nous aide à découvrir, non pas par la voie rationnelle, mais par celle de l’émotion. Les compositeurs qui passent la barrière du temps sont ceux qui ont su mieux que les autres percevoir cette profondeur et toucher le cœur même de notre humanité dans ce qu’elle peut avoir de fondamentale et d’universelle. La valeur des grandes œuvres musicales réside justement dans leur pouvoir de communion spirituelle c’est-à-dire cette faculté de pouvoir réunir dans une unité indissociable une multitude de conscience ou d’esprits individuels. C’est la raison pour laquelle une neuropsychologue, Isabelle Péretz, n’hésite pas à dire que «La musique n’est pas qu’un simple jeu pour l’esprit. Elle répond à un besoin biologique. Un besoin d’appartenance.»
Néanmoins, l’oeuvre musicale étant avant tout le produit d’une intelligence, de facultés cognitives et d’une psyché propres à chaque compositeur, et notre cerveau étant aussi le produit d’une évolution qui n’est pas indépendante de celle de l’Univers – son organisation, d’une extrême complexité, étant le miroir de celle qui nous entoure – , on peut légitimement penser, par voie de conséquence, que les structures musicales, telle celle de la fugue ou de la symphonie, sont une représentation de cette complexité et nous permettent aussi de comprendre le monde. Cela rejoint l’idée de Schopenhauer qui considérait la musique comme l’expression pure de la Volonté. On trouvera aussi des réponses du côté des archétypes musicaux que – pour ceux que ces questions intéressent – François Bernard Mâche évoque dans « Musique au singulier ».
Toutes ces questions mériteraient de plus amples développements et de multiples nuances, mais je crains d’être ennuyeux.
Et, si je puis me permettre, pour celle que j’aime et qui trouve que Jorion lui prend trop de mon temps. Et pour ceux qui aiment… Reggiani, « Sarah »
5/5. Vais lâcher mon bout de bois et plier mon canif.
Merci.
Un des passe-temps favori de 2 de mes petits-enfants il y a peu, sur les sentiers, c’était un bout de bois et mon unique canif, faudra que j’en achète un second pour éviter les disputes.
En tous cas ça promet.
Si joliment écrit et quelle interprétation!
J’aime bien celle-ci, moins poétique. Tout le talent et le souffle du grand Serge
Notre anthropologue favori est assez taquin sur ce coup là.
Nous proposerait-il de mettre des paroles révolutionnaires sur la danse des canards ?
Pour rester dans le degré n+1: music makes the bourgeoisie and the rebel together…
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=ZY-FNeheml8]
http://www.youtube.com/watch?v=ZY-FNeheml8
Le ‘Hansi » chez Paul Jorion !!
Je rêve, j’en crois pas mes yeux et mes oreilles, voilà une preuve d’ouverture et de mixité, bravo.
En ce qui concerne las canards je préfère la lecture du Canard, bien plus instructif et pas agressif.
Pour nous, les alsaciens (de souche), le Hansi c’est un peu le « Paul Jorion’ de la musique folklorique autrichienne, tyrolienne et nous l’adorons tous pour sa simplicité, sa sincérité, sa bonne humeur, sa joie communicative et son attachement à ses racines régionales.
Je n’ai pas encore lu l’article du Monde, ce sera pour demain.
Surtout ne dénigrez pas cette musique folklorique, elle est appréciée par tous les alsaciens qui sont nombreux à se déplacer aux « concerts » de Hansi qui vient parfois nous rendre visite comme d’autres des ses semblables. En tous cas je préfère l’ambiance conviviale, chaleureuse, bon enfant de leurs « concerts » à celle bien plus agressive de certains stades de foot.
Nous avons aussi la chance de suivre ces artistes régionaux quand ils se produisent aux émissions de variété allemandes ou suisses que nous captons chez nous, vive l’Europe des citoyens. Un peu de Hansi après 2 heures de blog, ça détend au même titre que du Mozart, du Beethoven, du freine (Brahms), …..en tous cas plus que du chausse-ta-ko-witz.
Et à Noël, le Hansi nous réserve toujours un extra de son cru, depuis sa région, entouré de nombreux enfants et dans des décors de rêves.
En prime : un prétexte pour démocratiser un peu plus le blog, subliminal.
Pour ceux qui captent les chaînes radio suisses par exemple où qui traversent la Suisse pour se rendre en vacances, vous êtes ou serez étonnés par la palette musicale proposée (country, succès US actuels, variétés de toutes origines et parfois même françaises). Voila de la vraie diversité culturelle et de l’ouverture à l’Europe, au monde, alors que sur nos quelques trop rares postes nationaux c’est trop souvent les mêmes rengaines si ce n’est pas du blablabla. (scusi si je choque quelques uns et vive la radio numérique et les web radios, marre de la variété tunique).
Paul,
Charme auquel je ne suis pas d’office sensible. Problème de langue probablement.
Comme vous, je prends très souvent des musiques ou des chansons que j’aime dans mes billets hebdomadaires.
Ils sont chargés de s’intégrer dans le texte pour le supporter et jamais pris seul.
Je vous donne en primeur ceux que je reprends demain
« on attend que le monde change »
http://www.youtube.com/watch?v=T9pRdy845WI
« alors on danse »
http://www.youtube.com/watch?v=7pKrVB5f2W0
« Elle panique »
http://www.youtube.com/watch?v=KWvdqzUQUhI
« Je veux »
http://www.dailymotion.com/video/xcn628_zaz-je-veux-clip-officiel_music
Belge ou français… je vous laisse deviner quel en sera le sujet. 🙂
Je l’avais déjà appeler à la rescousse dans un post sur un précédent billet , pour parler de nuance entre le doux et le mou .
Ce n’est que temps de rappeler Verlaine et son art poètique dans ce billet ci :
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/paul_verlaine/art_poetique.html
Je me suis assez amusé hier avec la danse des canards ! Merci Paul de nous faire partager tes goûts…Ach diese franzose! Zabotage !
Question : qui sont les canards ? Où sont ils ?
Bon je me donne du courage avant de réaborder les textes de Fr. Leclerc : j’avais besoin de tâter la température de l’eau du bout de l’orteil , comme quand on s’apprête à plonger dans la Mer du Nord…
Brel ! le plat pays ! Bitte !
Bon je traine encore : je sais j’ai peu d’excuses ! Allez un peu de bifluoré :
http://www.dailymotion.com/video/x7wc8y_chanson-plus-bifluoree-le-moteur-a_music
L’anti Hinterseer absolu:
Tiken Jah Fakoly « Plus rien ne m’étonne »
De Tiken Jah Fakoly il y a aussi:
Mon pays va mal
http://www.youtube.com/watch?v=tXori3tN6bw&feature=related
Oú veux tu que j’aille?
http://www.youtube.com/watch?v=zMqMYgPaHmg&feature=related
Ca va faire mal
http://www.youtube.com/watch?v=A6FImGGsEjw&feature=related
Provocation -) voir vigneron 14h30
http://www.youtube.com/watch?v=NuWj4BzV-TY
« variété tunique »
Excellent! 🙂 du Piotr Grand Crû!
Je ne sais si quelqu’un l’a déjà dit.
Je vais le faire donc:
Bonne fête nationale à la Suisse.
Petit village helvète, discours d’un présentateur télé « vedette » national. Pour bien décrire, en improvisation, le petit pays bien sous toutes coutures (mais les dessous, là…), une petite phrase sympa : « … l’art subtil de faire la différence entre spéculation nuisible et spéculation utile… » Je n’ai pas pu m’empêcher d’applaudir, juste un peu déçu d’avoir été seul.
Les fêtes nationales me donnent toujours la nausée, partout, tout le temps…
J’allais le faire après avoir suivi sur la TSR en direct des festivités depuis le St Bernard, au coin d’un feu scout.
Ah cette petite suisse, que de leçons à tirer pour la grande Europe.
« tous pour un, un pour tous », ils s’expriment en italien, français, allemand et romanche, langues qu’ils maîtrisent parfaitement.
Quelle richesse et diversité culturelles sur un si petit territoire :
rock in english please
des légendes à rêver comme celle de l’edelweis, une rareté
une jeune artiste installée à New-York et qui chante divinement : Orpheline
de l’humour qui vaut le british
un expert du « hachbrett », instrument d’origine iranienne et une toute jeune fille qui souffle admirablement dans le cor des alpes
A quand tous au coin du feu autour de Paul, comme les scouts ?
Curieux cheminement ..J’ai la chair de poule…La complainte de Rossel…
http://www.musicme.com/#/Rosalie-Dubois/albums/Chants-De-Revolte-3540139864922.html?play=01_14
C’est très sympathique……..mais excusez moi…….je n’arrive pas à écouter jusqu’au bout.
Mille et une façons de bouger le …
A écouter et regarder…
http://www.youtube.com/watch?v=JKCwcCMAnxg&feature=related
On ne vous en voudra pas, chère Saule. Essayez peut-être après auto-administration de nombreux décilitres de boisson fermentée à base de malt et de houblon… Mais ne vous forcez pas surtout.
On ferme les yeux, on dilate les narines, on respire doucement profondément, on déploie ses ailes……..et c’est parti!
Vangelis & Irene Papaso menousis
Vangelis & Irene Papas – Le Fleuve
@vigneron
Merci pour ce moment de fraicheur.
Adamo
Un petit rappel à ce vieux raseur d’Adorno ?
Le Caractère fétiche dans la musique (1938)
http://www.zainea.com/ado.htm
Une meilleure traduction disponible aux éditions Allia
http://www.alliaeditions.com/Catalogueview.asp?ID=236
“L’ensemble de la vie musicale contemporaine est dominé par la forme de la marchandise : les derniers vestiges précapitalistes ont disparu. La musique, à laquelle on accorde avec générosité tous les attributs des choses éthérées et sublimes, sert essentiellement à la publicité des marchandises que l’on doit précisément acquérir pour pouvoir écouter de la musique.”
Avant Chanson plus :
http://www.ou-pas.net/mp3/Tchouk_Tchouk_Nougah_La_nouvelle_diplomatie.mp3
Une autre pour la route :
http://www.ou-pas.net/mp3/Tchouk_Tchouk_Nougah_Invitation_au_voyage.mp3
Un petit dernier. S’il vous plaît.
Je l’adore. Ce morceau me dilate l’esprit et le coeur. Un petit moment de bonheur.
Quand j’habitais en appart, au 7e étage . Nous avions un petit balcon qui donnait sur une rue bordée de grands marronniers. Lorsque ceux ci étaient tout en feuilles et qu’un vent léger faisait des vagues dans le feuillage.Voir le soleil décliner dans un dégradé de rose,d’orange,de jaune et disparaitre derrière l’onde verdoyante.Sur ce fond musical. C’était un moment de pur réjouissance.
jean michel jarre jonques de pêcheurs au crépuscule.
dans la rue, la musique !
http://www.youtube.com/watch?v=7WSipThQlyk
la ritournelle, de l’étrangeté de sa voix, de l’étrangeté double qu’elle est reconnue aussi sienne, la ritournelle, par quoi G. Deleuze et Guattari disaient que l’enfant perdu en forêt trouve là la corde céleste de rester en son corps, de résister à l’ensevelissement de la peur, à orienter son désir avec malgré le vide. Mais vos trucs alpins autrichiens ou suisses, c’est un truc pour se pendre aux arbres! de quelles peurs se sont-ils figé, ces contempteurs de la musique, pour se réfugier en masse dans ces lieux; est-ce parce que il n’y a ni lieu de fuite ni d’exil ? pauvre monde qui tue son inconnu, qui salope la joie. Primo Levi a nommé «infernale» la musique l’autre barbelé immatériel de la vie des camps … «Leurs âmes sont mortes et c’est la musique qui les pousse en avant comme le vent les feuilles sèches, et leur tient lieu de volonté».
oublions… notre mémoire est là;
FERRARI 《Petite symphonie intuitive pour un paysage de printemps》
http://www.youtube.com/watch?v=b2igrZs6mXs
Merci de nous rappeler à l’essentiel et de nous remettre les pieds sur terre mais je reste tout de même attaché aux musiques folkloriques originales. Une bonne « blasmusik » dans un cadre champètre avec un public restreint, quelle convivialité, un bonheur simple que j’ai pu apprécier un après midi d’été au retour d’une randonnée, ça repose les neurones. Pourquoi chercher parfois compliqué quand on peut faire simple ?
Je pense que Paul a voulu nous provoquer avec ce panel surréaliste. Personnellement, j’ai mes goûts qui ne sont pas ceux-là non plus et je n’éprouve pas le besoin d’en faire étalage pour « concourir » !
@ Senec, allias Schtroumpf à lunettes.
Cher rabat joie.
Nous avions compris, mais il ne s’agit pas de concourir . Monsieur Jorion, propose un sujet, et cela est un prétexte a ouvrir une porte côté jardin. Ce sont des échanges pour le fun , on s’amuse comme des mômes . Je redécouvre et découvre des musiques, des chansons, des fois j’accroche ,des fois moins, c’est chouette. C’est la récré.
Pourquoi chercher des arrières pensées dans le plaisir?