Le temps qu’il fait, le 30 juillet 2010
envoyé par PaulJorion. – L’info video en direct.
La BRI à Bâle
La « science » économique
* Evans-Pritchard, E. E., 1956 Nuer Religion, Oxford : Clarendon Press
Le Japon pour nous
*Godot est mort !*
Le temps qu’il fait, le 30 juillet 2010
envoyé par PaulJorion. – L’info video en direct.
La BRI à Bâle
La « science » économique
* Evans-Pritchard, E. E., 1956 Nuer Religion, Oxford : Clarendon Press
Le Japon pour nous
@tata Dans la conscience des astrophysiciens cosmologistes 4/5 de la matière est de la matière « sombre » sur laquelle vous ne…
@Pascal Ce monde politique semble bien quantique et l’élection constitue une mesure avec la perturbation et l’incertitude associée (sur l’évolution…
J’ai l’explication : https://www.francebleu.fr/emissions/circuit-bleu-cote-saveur-avec-les-toques-en-drome-ardeche/drome-ardeche/circuit-bleu-cote-saveurs-avec-les-toques-de-drome-ardeche-102
@Gaston M Y.Cochet n »a pas réussi à rendre les éco-villages désirables. La fin du travail n’enchante pas tout le monde.…
Les décomptes.. toute une histoire bien racontée ici… https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20241031-presidentielle-americaine-quand-les-resultats-seront-ils-connus-usa-election-etats-unis-kamala-harris-donald-trump Même s’il faut bien admettre que le « buzz » iconoclaste continu ‘offert’…
@ Garorock vous posez l’éternelle question pourquoi il n’y a jamais d’effet Pearl Harbor ? Pas plus après ces tragiques…
Nos soeurs du Royava qui se battent contre le patriarcat pour lutter contre le capitalisme (idée pas plus bête qu’une…
» pour enlever des trucs d’Asie de « pedophilie generalisee » » Vous pourriez développer? Please.
Là tu me parles du PS et EELV Jadot/Gluksman… Avec Faure et Le tondelier c’est un peu différent. Mais tu…
Ce sera les premières élections quantiques, le gagnant sera Trump et/ou le chaos !
Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
233 réponses à “Le temps qu’il fait, le 30 juillet 2010”
Ne faudrait-il pas finaliser la Constitution pour l’économie et faire jouer l’article 11 du TUE : « Des citoyens de l’Union, au nombre d’un million au moins, ressortissants d’un nombre significatif d’États membres, peuvent prendre l’initiative d’inviter la Commission européenne, dans le cadre de ses attributions, à soumettre une proposition appropriée sur des questions pour lesquelles ces citoyens considèrent qu’un acte juridique de l’Union est nécessaire aux fins de l’application des traités »?
A tous et à Paul jorion,
Puisque personne n’a l’air de s’intéresser à ma proposition, j’enfonce le clou.
Je pars des constats suivants : nous savons tous (ou nous devrions savoir), ici sur ce blog et ailleurs, que :
+ il n’ y a rien à attendre des partis et des syndicats, soit qu’ils soient incompétents et/ou complices, soit qu’ils aient la tête ailleurs ;
+ nous, citoyen(ne)s de bonne volonté dépourvus de tout pouvoir, mais pas de savoir, et pour certains, d’autorité (dans le sens « faire autorité »), nous ne pouvons compter que sur nos propres forces ;
+ aussi loin que l’on puisse voir, il n’y aura pas de « 1789 » mais bien plutôt des révoltes ultra-violentes et stériles qui risquent de déboucher sur l’instauration de régimes de « terreur » qui mettront fin à l’Etat social ;
+ dans l’attente d’une hypothétique Révolution et compte tenu de l’urgence, il nous reste – ce n’est pas rien –le réformisme radical (celui qui s’attaque à la racine du mal) ;
+ la premières étape dans la direction d’un réformisme radical est déjà définie : ce sont les « opérations chirurgicales » dont n’arrête pas de parler Paul Jorion (cf. ses deux billets du 13/12/2009 « Les mesures que je préconise » et du 20/06/2010 « CNIR des Verts, samedi 19 – dimanche 20 juin 2010 ») ;
+ l’article 11 du TUE institue le référendum d’initiative populaire ;
+ personne, sauf erreur de ma part, n’ayant encore proposé un tel référendum ; il serait grand temps d’y penser sérieusement pour tenter de faire aboutir cette première étape, même si les chances de succès sont très réduites, puisque il n’ y a rien à attendre des partis (il en restera toujours un énorme retentissement dans toute l’Europe, si des campagnes de presse sont menées vigoureusement et intelligemment).
Histoire de perdre encore des mois, au lieu de préparer la grève générale.
Car on n’a pas seulement demandé à un million que soit mis au débat une constitution.
On a voté majoritairement contre le TCE, constitution du capital.
Le rassemblement des serviteurs du capital (UMPS) a cassé ce vote.
Cette leçon confirme que nous vivons sous la dictature du capital.
C’est par le nombre et la force que s’imposera la démocratie.
A défaut, c’est la barbarie qui triomphera.
D’autres espèces ont disparu.
La différence, c’est qu’elles n’avaient pas le choix.
un des défauts majeurs du système, dans sa forme actuelle, c’est l’impossibilité de faire basculer les décisions dans l’intérêt des classes moyennes.
l’appareil décisionnaire est verrouiller et c’est ce qu’il faut tenter de changer avant de mettre le pays à feu et à sang.
les citoyens ne sont pas ces bêtes avides de sang que les élites réactionnaires et scélérates des salons parisiens aiment à se représenter.
Bonjour,
J’ai été assez consterné d’écouter votre jugement lapidaire sur les partis politiques (apparemment tous confondus, du militant de base à l’élu, des inviteurs du Fouquets’s aux distributeurs de tracts sur les marchés), dont l’activité consisterait essentiellement à se faire élire puis réélire, exclusivement guidés par le cynisme et l’appât du gain, sous la forme des indemnités versées aux élus. Votre surplomb moral est impressionnant.
Mais maintenant, il faut entrer dans le concret : que proposez-vous? que la manne publique soit retirée aux élus, de façon à ce que seuls les désintéressés et les purs se présentent? A ce compte là, seuls les Tapie, Berlusconi, héritiers de tous poils pourront le faire…
Par ailleurs, vous savez fort bien que des thèses proches des vôtres sont reprises dans certains partis, dont vous ne refuserez d’ailleurs pas les invitations (ce qui semble sage). Alors à quoi bon sur ce blog entamer à nouveau le refrain du « tous pourris »?
J’aimerais que vous puissiez revenir un jour plus en détail et en nuances sur ce point. A défaut je finirai par croire que « l’inventaire de demain » ressemblera furieusement à l’inventaire d’avant-hier…
Même réponse qu’à Gribouille à propos des économistes : « Il y a dans tout, au moins 1% de récupérable. Mais avec cela, on ne va pas loin ».
Le seul critère de sélection, qui, me semble-t-il, ait été énoncé à un moment ou un autre par Paul quant à ceux qui pourraient valablement prendre part à son combat serait « les hommes de bonne volonté »
Suffisamment vague et englobant pour ne froisser personne, et assez discriminant pour que seuls 1 % des membres de la science-économique incluse dans notre système, et 1 % également des apparatchiks des entreprises politiques parties de ce même système trouvent grâce à ses yeux.
Trop consensuel ou trop radical? Ou simplement en recherche d’un autre consensus en dormance jusque là?
J’y vois, comme vigneron, une sorte de travail de taille sévère, un élagage revivifiant, une reconstitution restructurante. Une suppression de bourgeons apicaux surdéterminants afin de de stopper l’acrotonie mortifère d’un organisme plus proche de la liane s’étalant indéfiniment et étouffant son support colonisé que de la plante pérenne harmonieusement développée. Une vigne vierge exubérante et déséquilibrée en voie de sénescence accélérée au lieu d’un cep fertile et finement taillé. Supprimons les apex monopolisant les ressources et la puissance de la plante, ainsi que les rejets et pampres parasitiques ou infertiles pour stimuler la levée de dormance des bourgeons inhibés et les initiations florales, gages d’avenir fécond.
Faire de la liane économique un cep fertile et résistant. Préserver ses racines politiques et philosophiques des pourridiés et nématodes, vectrices virales, toujours menaçants.
Métaphore vigneronne à manipuler sous toutes réserves d’usage…
A propos du « militant de base ».
Déjà l’appelation ne suggère pas un homme, ou une femme, avec des connaissances et un emploi de ces connaissances qui contribuent à une plus grande liberté.
Il est vrai que dans certains partis et je pense surtout à certains partis dits communistes il y a eu, en temps de crise, des hommes et des femmes qui ont combatu pour la liberté, ou au moins contre l’esclavage.
Le problème est que dans les partis, le parti est tout et l’individu n’est rien.
@Marlowe
Eh oui, avant d’être cette entreprise d’entrepreneurs politiques, comme dit Werrebrouk, un parti reste une machine de guerre à la conquête d’un pouvoir. Elle broie en son sein les bonnes volontés et sélectionne les guerriers les plus ambitieux ou dogmatiques. Reste 1 % de guerriers de bonne volonté à la sortie de la chaîne. Pas si mal…
Comme disait l’autre, « tellement d’arrivisme pour si peu d’arrivage! »
Il me semble (corrigez moi si ma mémoire me trompe), que Paul a parlé des partis, pas des militants.
Impossible de le nier: les partis du système au pouvoir (même Buffet et Mélanchon)
ont profité du caviar en mettant en oeuvre les politiques néo-libérales.
Mitterrand est arrivé au pouvoir pour cela et ne l’a jamais caché.
Il fallait l’Union de Gauche pour faire le sale boulot:
mettre en oeuvre sans répit dès 83 la politique du capital,
et couper ainsi à jamais le PC des travailleurs.
Une fraction croissante de la bourgeoisie pense déjà que les mêmes pourraient de nouveau être utiles.
Dans la crise qui commence, le capital a besoin de manieurs de bisturi,
mais aussi des anesthéstes de la gauche respectueuse, dite de gouvernement.
Le système de la démocratie parlementaire a été mis en place par la bourgeoisie et pour la bourgeoisie. Ne comptez pas sur lui pour se faire hara-kiri (les seules fois où cela s’est produit, le système est devenu fasciste mais restait piloté par la bourgeoisie, c’est d’ailleurs pour rester sous contrôle de la bourgeoisie qu’il avait muté).
Le jour où des partis révolutionnaires de gauche auront les moyens d’arriver au pouvoir par des élections, ils seront soit interdits, soit les autres s’allieront pour imposer un système fasciste. C’est couru d’avance. La violence sera le dernier recours de la bourgeoisie pour garder le pouvoir, mais elle ne manquera pas de l’utiliser.
Si donc on veut éviter la violence révolutionnaire, le seul espoir est un effondrement du système, c’est-à-dire tout de même une période de chaos et sans doute de violences éparses (du genre effondrement de l’URSS).
Désolé de ce pessimisme, l’Histoire nous enseigne que ce monde n’est pas celui des bisounours.
Pour répondre à Paul.
J’ai des chiffres.
D’ailleurs, il y a un conflit entre Kliman et Husson intéressant.
Pour rester neutre, je donne les deux liens.
http://hussonet.free.fr/tprof9.pdf
http://www.npa2009.org/content/crise-et-taux-de-profit-une-réponse-à-michel-husson-par-chris-harman
Les économistes marxistes se trouve essentiellement au PCF (Paul Boccarra, Yves Dimicoli, Denis Durand,…) ou au NPA (Cédric Durand) ou à ATTAC (Husson, Harribuey, Cossart). Leurs débats est intéressants.
Il est dommage qu’on ne les entende jamais.
Le problème de certains auteurs marxistes, c’est que l’hypothèse de Marx, que le capitalisme mourrait de la baisse tendancielle du taux de profit n’est pas vérifiée. Husson montre d’abord que la formule du taux de profit de Marx est inutilisable (le facteur productivité se trouve à la fois en numérateur et en dénominateur), et qu’avec une formule correcte, on observe une HAUSSE tendancielle du taux de profit.
Les bras lui en tombent à Husson quand Kliman (auteur marxiste) en tire la conclusion : ah ben, s’il y hausse du taux de profit, alors c’est clair, le capitalisme n’est pas en train de mourir, et on a affaire en réalité à une simple crise financière.
Vous vous souvenez de ce que j’ai dit hier des religions et de leurs hypothèses « infalsifiables » (qui ne peuvent être infirmées) ? Ceci dit, il y a toujours une petite minorité de fidèles non-dogmatiques : la preuve, Husson.
La baisse du taux de profit est la conséquence de l’augmentation organique de la composition du capital, cad le poids croissant des moyens de production, conséquence du progrès scientifique et technique. Mais Marx estimait que cette baisse à long terme pouvait être contrecarrée par six contre-tendances. Sujet abordé par Chesnais dans un article déjà signalé pour sa vision très ample de la crise, notamment son versant écologique:
http://orta.dynalias.org/inprecor/article-inprecor?id=859
Le Capitalisme ne peut pas mourir de la baisse tendancielle du taux de profit.
Marx lui même dit que c’est le prolétariat (ceux qui vivent de leur travail) qui devra s’unir et le dépasser pour en finir avec le capitalisme.
« Toutes les sociétés antérieures, nous l’avons vu, ont reposé sur l’antagonisme de classes oppressives et de classes opprimées. Mais, pour opprimer une classe, il faut pouvoir lui garantir des conditions d’existence qui lui permettent, au moins, de vivre dans la servitude. Le serf, en plein servage, est parvenu a devenir membre d’une commune, de même que le petit-bourgeois s’est élevé au rang de bourgeois, sous le joug de l’absolutisme féodal. L’ouvrier moderne au contraire, loin de s’élever avec le progrès de l’industrie, descend toujours plus bas, au-dessous même des conditions de vie de sa propre classe. Le travailleur devient un pauvre, et le paupérisme s’accroît plus rapidement encore que la population et la richesse. Il est donc manifeste que la bourgeoisie est incapable de remplir plus longtemps son rôle de classe dirigeante et d’imposer à la société, comme loi régulatrice, les conditions d’existence de sa classe. Elle ne peut plus régner, parce qu’elle est incapable d’assurer l’existence de son esclave dans le cadre de son esclavage, parce qu’elle est obligée de le laisser déchoir au point de devoir le nourrir au lieu de se faire nourrir par lui. La société ne peut plus vivre sous sa domination, ce qui revient à dire que l’existence de la bourgeoisie n’est plus compatible avec celle de la société.
L’existence et la domination de la classe bourgeoise ont pour condition essentielle l’accumulation de la richesse aux mains des particuliers, la formation et l’accroissement du Capital; la condition d’existence du capital, c’est le salariat. Le salariat repose exclusivement sur la concurrence des ouvriers entre eux. Le progrès de l’ industrie, dont la bourgeoisie est l’agent sans volonté propre et sans résistance, substitue à l’isolement des ouvriers résultant de leur concurrence, leur union révolutionnaire par l’association. Ainsi, le développement de la grande industrie sape, sous les pieds de la bourgeoisie, le terrain même sur lequel elle a établi son système de production et d’appropriation. Avant tout, la bourgeoisie produit ses propres fossoyeurs. Sa chute et la victoire du prolétariat sont également inévitables.
Tous les mouvements historiques ont été, jusqu’ici, accomplis par des minorités ou au profit des minorités. Le mouvement prolétarien est le mouvement spontané de l’immense majorité au profit de l’immense majorité. Le prolétariat, couche inférieure de la société actuelle, ne peut se soulever, se redresser, sans faire sauter toute la superstructure des couches qui constituent la société officielle.
La lutte du prolétariat contre la bourgeoisie, bien qu’elle ne soit pas, quant au fond, une lutte nationale, en revêt cependant tout d’abord la forme. Il va sans dire que le prolétariat de chaque pays doit en finir, avant tout, avec sa propre bourgeoisie. » Manifeste du parti communiste.
Les propositions alternatives actuelles sont développé surtout par le PCF, PG et ATTAC même certains au PS avec un pôle public bancaire avec un crédit variant ces taux d’intérêts en fonction de critères sociaux et environnementaux. Mise à cotisations des revenus financiers. Réforme de la fiscalité plus progressive.
Autre proposition développer surtout par la CGT, les économistes du PCF comme Boccaraet quelques personnes à ATTAC comme Husson concernant les salariés : Sécurité-Emploi-Formation
http://hussonet.free.fr/secupfsu.pdf
Voilà des pistes intéressantes.
Exact. Les médias n’organisent pas de débat entre marxistes.
Mais en voici un organisé dès le début de la crise par la revue Contretemps (video et texte) avec Frédéric Lordon, Michel Husson, Pierre Khalfa et François Sabado.
http://www.contretemps.eu/interviews/que-faire-face-crise
à Jérémie – (30 juillet 2010 à 19:24)
Si je peux me permettre.
Il serait tout à fait dommage de vous retirer maintenant. En phase constructive justement. Votre participation est importante, sans quoi, ça va faire un vide. Quand vous dites des choses, et Paul nous le rappelle, ça ne part pas dans le vide : d’autres reçoivent vos mots, à vrai dire c’est bien plus que des mots et des phrases : plutôt de la pensée en musique ( je dis les choses maladroitement ). Et même si il y avait une seule personne réceptive… qui tiendrait debout grâce à votre parole, c’est déjà bien non ? Sincèrement. Vous lire, vous écouter, et vous retrouver bientôt. Merci Jérémie.
Voui, absolument Jérémie, octobre a raison!
Tout le monde a quelque chose d’intéressant à dire.
C’est un peu comme je l’avais dit à Saule à propos de son jardin « foutoir ».
C’est dans ce foisonnement d’idées qui ont l’air de partir dans tous les sens que nous trouverons peut être par hasard ce que nous cherchons.
Et chacun-chacune a sa partition à jouer.
Jérémie fais pas ton Caliméro, s’il te plait! On dirait la Callas qui se retire dans ses appartements. T’as une mission, point.
« Levez-vous Rom
J’ai marché, marché aux longues routes
J’ai rencontré des tziganes heureux,
Ô Rom, d’où venez-vous…
Moi aussi j’avais une grande famille
La noire légion l’a massacrée.
Venez avec moi, tous les Rom de la terre
Car les routes tsiganes nous sont ouvertes… »
Poème de Jarko Jovanovic, auteur tzigane, originaire de l’ex-Yougoslavie, né en 1925. La plupart des membres de sa famille ont été déportés et sont morts à Auschwitz. Ce poème est devenu l’hymne des Gitans.
Aujourd’hui dans notre beau pays, 15 000 mineurs, tous ou presque issus de la communauté rom vivent dans des bidonvilles, victimes du froid, de la promiscuité, de l’exclusion ou de la mort violente. Entre février et avril de cette année, 5 enfants de 3 à 9 ans sont morts dans 3 incendies dans des camps de la seule région parisienne. A Fleury et Gagny, les camps ont, par ailleurs totalement été détruits par des incendies, sans relogement bien entendu.
Exclus du système scolaire, et en tout cas des cantines, faute d’adresse et de revenus, ils ont TOUS connu au moins une expulsion violente, au petit matin, avec forces de l’ordre casquées et bulldozers derrière pour raser leur lieu de vie et de jeu. Avec derrière des psychologues et des assistants sociaux qui constatent, très étonnamment, que ces enfants vivent dans l’angoisse du lendemain et que leurs nuits sont hantées de cauchemar… Qui l’eût cru?
(sources Fondation Abbé Pierre et Michel Fèvre, président de Rom-Europe Val de Marne)
Penser que nos dirigeants ne savent pas trop quoi faire de la situation, c’est certainement juste, mais penser que tout les pouvoirs sont à ce stade est naïf !
Hello. Bon j’ai pas le temps de lire les commentaires…
mais je trouve ce « temps qu’il fait » très inspirant!!!
Merci Monsieur Jorion, merci pour votre belle âme. (Je crois que c’est ce que l’on disait de Gandhi, entre autre pour son engagement sans faille pour la vérité)
Bonne continuation.
@ tous
« Il serait tout à fait dommage de vous retirer maintenant. »
Que je me retire de ce blog ça n’aucune importance, car le nombre comblera le manque.
» En phase constructive justement. »
C’est ce que vous croyez mon ami, c’est aussi la grande illusion que le « nous » persiste à vouloir nous faire entendre. Vous savez ce n’est pas non plus parce que la marmite bouillonnera davantage
et que tous ensemble nous verserons plus de choses dedans, qu’il en ressortira forcément et automatiquement quelque chose de meilleur à manger ou à boire, non sincèrement ça ne me plait plus guère de médire continuellement les gens du marché, car en vérité nous ne valons guère mieux que ces gens là sur le fond.
» Votre participation est importante, »
Aucunement, ma participation à ce blog est aussi égale que la simple petit présence d’un moucheron dans une salle rempli d’intellectuels modernes, à vrai dire on aime bien manger le fruit mais on n’aime pas du tout l’arbre, quel divertissement.
« sans quoi, ça va faire un vide. »
Mais non, mais non vous verrez d’ici quelques jours et quelques mois vous m’aurez déjà oublié, le vide ce n’est pas non plus toujours aux autres de le remplir.
» Quand vous dites des choses, et Paul nous le rappelle, ça ne part pas dans le vide. »
Vous savez il faut bien apprendre un jour ou l’autre à se passer des mirages, des idôles et du spectacle, si nous voulons vraiment avancer et marcher sur les eaux du destin. Non je vous
assure j’ai vraiment eu l’impression de recevoir un grand coup de poignard dans le dos alors que j’étais là à vos cotés en train de me battre. Merci encore St Michel de me rappeler à tes cotés !
» : d’autres reçoivent vos mots, à vrai dire c’est bien plus que des mots et des phrases : plutôt de la pensée en musique ( je dis les choses maladroitement ). »
Si encore j’étais un plus grand poète de l’abime ou du ciel mais ce n’est même pas le cas.
« Et même si il y avait une seule personne réceptive… qui tiendrait debout grâce à votre parole, c’est déjà bien non ? »
Je comprends, je tacherais d’alimenter de temps en temps un blog à la rentrée, je ne pensais pas avoir autant d’admirateurs quand même.
http://livredejeremie.unblog.fr/
Et si je suis toujours aux abonnés absents on peut encore prier le ciel et St Pierre.
» Sincèrement. Vous lire, vous écouter, et vous retrouver bientôt. »
Non merci sincèrement que pourrais-je encore vous dire de plus que tout cela.
« Merci Jérémie. »
De rien mon ami(e), ne me remerciez pas cela devrait être le devoir de tout-à-chacun de rappelez encore aux gens que le ciel existe encore en période de crise, à défaut peut-être de parler trop des choses terrestres aux pauvres gens de plus et en grand nombre en plus. Si encore cela pouvait résoudre le grand athéisme des gens du marché peut-être bien tout aussi égal au votre.
» Voui, absolument Jérémie, octobre a raison! »
Après octobre viendra novembre, puis décembre et alors tout recommencera.
» Tout le monde a quelque chose d’intéressant à dire. »
Oui avec des préférences de penser et d’expression de plus en plus visibles pour le « nous » de ce monde.
« C’est dans ce foisonnement d’idées qui ont l’air de partir dans tous les sens que nous trouverons peut être par hasard ce que nous cherchons. »
Oui c’est comme au poullailler chacun pond des oeufs, et le hasard finira bien par nous amener au bon endroit et au bon moment.
» Et chacun-chacune a sa partition à jouer. »
Tout-à-fait je prenais déjà trop de place de toutes façons.
« Jérémie fais pas ton Caliméro, s’il te plait ! »
Je crois m’être suffisamment expliqué et battu pour mes valeurs personnelles ou pas, à chacun sa foi le « nous » moderne c’est plutôt la terre moi c’est plutôt le ciel, s’il vous plaît ne me retenait pas plus longtemps, je crois d’ailleurs avoir dit l’essentiel à quoi bon me répéter ça n’a pas de sens.
» On dirait la Callas qui se retire dans ses appartements. »
Si encore j’avais des appartements.
Quand vous en aurez fini avec vos idoles modernes, Karl Marx et compagnie peut-être alors que la Callas reviendra chanter dans vos oreilles, la prochaine Strasbourgeoise en chaleur pour la prochaine coupe du monde des éclopés et des estropiés.
Passez d’abord à la caisse et je demanderais alors à la précieuse Callas si elle est toujours d’accord pour continuer la tournée.
» T’as une mission, point. »
Non pitié pas ça je n’ai aucune mission, il y a déjà tant de missionaires du social paien bureaucrate dans ce monde, vous par contre vous avez une grande mission contribuer à rendre davantage à rendre le « nous » meilleur qu’il ne l’est aujourd’hui, conduire les gens au bien, c’est-à-dire en fait à un plus grand « nous » social terrestre.
Vous croyez vraiment que je vais participer plus longtemps à l’émergence de tout ça non mais vous rêvez les ami(e)s c’est d’ailleur tellement énorme que la plupart tombe dans le panneau.
En tous cas qu’on vienne pas me dire de n’avoir pas prévenu les gens, quand bien même avec les meilleurs chefs étoilés intellectuels pour un plus grand « nous bouillabaisse » de sécurité matérielle.
Permettez moi alors de me retirer sans me juger mais en recherchant plutôt à me comprendre.
Et puis d’ailleurs l’inpiration ne vient plus lorsqu’on tourne trop le dos ciel.
Rien ne dure sur terre toute passe c’est comme les nuages.
à Jérémie
Je vous comprends.
Et souhaite que votre blog prenne son envol…
Bonne route.
Je te salue Jérémie. Jamais le cœur ne se taira parole de moucheron….
L’ange au sourire.
Cette statue se trouve au portail nord de la façade occidental de la cathédrale de Reims.
1) Ça risque de durer
2) C’est un mâle.
3) Le fait que son voisin ait perdu la main n’a rien à voir avec son sourire. Les voies du seigneur sont impénétrables.
Si j’ai bien compris votre analyse (celle de Paul Jorion), les groupes (au sens groupe défendant leurs intérêts) détenant aujourd’hui le pouvoir, et représentés par leur « valets » dans l’ensemble des institutions internationales, banques centrales et gouvernements, sont satisfaits de la stabilisation (certes instable) du système financier et feront tout pour ne rien changer!!
Je partage votre analyse.
En revanche, je reste très sceptique sur vos solutions et positions pour que la société dépassent ce conservatisme. Vous dites que les partis et syndicats n’apporteront pas de solutions et que c’est en développant les échanges entre groupes informels (via internet pour l’essentiel) que l’issue est possible.
Malgré les risques de « caporalisme », seul des systèmes politiques organisés ont su prendre le pouvoir et imposer des changement radicaux dans le cours de l’histoire. Et je ne vois pas comment faire autrement, également de nos jours. Je distingue de la sorte ce qui est du ressort de la théorie politique et ce qui est du ressort de l’action politique.
Néanmois, je ne suis pas fermé, et mon opinion peu évoluer en fonction des contre-arguments qui me seraient proposés
« … seul des systèmes politiques organisés ont su prendre le pouvoir et imposer des changement radicaux dans le cours de l’histoire ».
Un pari – vous savez que j’aime les paris – on vous trouve dix contre-exemples en deux heures.
Je suis plutôt de l’avis de Bruno. J’attends les contre-exemples avec impatience.
@ Bruno
«En revanche, je reste très sceptique sur vos solutions et positions pour que la société dépassent ce conservatisme […] seul des systèmes politiques organisés ont su prendre le pouvoir et imposer des changement radicaux dans le cours de l’histoire ».
Vous oubliez qu’avant que les systèmes politiques organisés aient pu changer l’Histoire il y a eu des penseurs qui, en faisant évoluer les mentalités, ont permis les changements (pensez aux encyclopédistes avant la Révolution Française).
Ce travail de sape des idées qui soutiennent l’Ordre établi est indispensable avant les grands changements, et il me semble que c’est ce qui fait ce blog en général et P.Jorion en particulier. Et cela avec un outil de communication bien plus puissant que l’Encyclopédie de Diderot et ses amis.
« ont permis les changements »
Certes, Pablo. Mais Bruno parle de ce qui a imposé le changement, l’a concrétisé. Une révolution véritablement populaire et pacifique, c’est l’idéal, mais dans la pratique il y a toujours un groupe organisé pour donner corps aux idées qui circulent et pour canaliser la violence vers le changement.
Il y a bien eu quelques exemples qui se rapprochent d’un mouvement sans groupe aux commandes (la Commune, quelques expériences locales de l’anarchisme espagnol en 36, etc) mais ces mouvements ont toujours avorté faute de prise de pouvoir de l’Etat ou d’organisation disciplinée en fédération, seules mesures capables de se défendre contre d’autres groupes organisés, bien plus féroces et bien plus gros. La Révolution française elle-même s’est délitée dès que le noyau dur qui lui donnait sa direction révolutionnaire a été brisé. A contrario, la révolution russe a réussit grâce à un groupe restreint mais très structuré et s’étant emparé de l’appareil d’Etat. Ce qui est déprimant, c’est que ce groupe confisque ensuite très souvent le pouvoir. Je dis souvent car il y a des exemples, rares, de révolutions réussies: celle de Clisthène à Athènes, celle du pacte fédéral suisse de 1291 (vu la population des 3 cantons signataires et la taille de leur armée, il s’agit bien d’un petit groupe organisé) ou dans une moindre mesure celle de Roosevelt.
@ Bruno,
@ Moi,
Me rangeant plutôt, par expérience et par mes lectures, du côté de Paul Jorion et pablo, j’amène du grain à moudre (et une tentative de contre-argument, Bruno).
On vient d’évoquer la Commune de Paris. J’ai étudié cette période il y a de nombreuses années, avalant des dizaines de livres d’Histoire et de témoignages de l’époque. J’avoue que, les années passant, je ne pourrais plus en parler en détails sans risque de me tromper.
Cependant je lis actuellement la Correspondance de Courbet, après avoir lu « Le Grand soir », le livre que François Dupeyron a consacré au peintre d’Ornans.
Courbet est élu à contre-coeur au Conseil de la Commune. En lutte perpétuelle contre toutes les formes d’autoritarisme, il aurait voulu continuer à rester l’électron libre que son caractère et ses expériences ont formé.
On le voit râler dans ses écrits contre l’excès de structure des formes d’organisation sociales existantes avant la Commune. Lui, est socialiste. Pendant la Commune, il va pester contre tous ceux qui, par un esprit borné et systématique, vont chercher à organiser jusqu’à l’excès un mouvement qui, selon lui, n’est pas allé jusqu’à son acmé populaire. Il a très tôt le sentiment que le génie populaire a eu les ailes coupées par les organisateurs de systèmes, par tous ceux qui, a peine le mouvement commencé, ont voulu le mettre en fiches, l’intellectualiser, le formaliser par des lois et des décrets.
Le peuple confiant ayant déposé son énergie révolutionnaire dans les mains de ses élus, il s’est ensuite trouvé amorphe et démuni. La population parisienne dansait dans les rues et s’enivrait des paroles du Comité de Salut public, ce comité contre lequel Courbet a toujours ferraillé. Selon Courbet, il n’a pas été surprenant que l’armée de Thiers ait pu en quelques heures venir à bout de cette formidable détermination populaire, littéralement désarmée par un système politique organisé.
C’est une vision des choses, celle de Courbet, que j’essaies de traduire en espérant ne pas la dénaturer.
« seul des systèmes politiques organisés ont su prendre le pouvoir et imposer des changement radicaux dans le cours de l’histoire »
Vous me semblez mal poser les termes.
Tout d’abord, il conviendrait de déterminer la nature (politique, économique, cuturelle, scientifique, spirituelle…), l’étendue (géographique, temporelle, sociale…), la rapidité du changement en question…
De plus, vous partez de l’a priori que tout « changement radical dans le cours de l’histoire » devrait passer par une prise de pouvoir et être imposé. Et les transformations douces et lentes, les mutations ?
Pour vous, l’histoire n’aurait de réalité que dans les livres d’histoire ?
« L’histoire n’est pas le lieu de la félicité. Les périodes de bonheur y sont ses pages blanches. » G. W. F. Hegel
« L’histoire n’est guère plus que le registre des crimes, des folies et des malheurs de l’humanité. » Edward Gibbon
« Heureuse la nation qui n’a pas d’histoire. » Cesare Beccaria
@ Moi
Oui, mais Bruno écrit aussi: « je reste très sceptique sur vos solutions et positions… ». Il doute, donc, que les idées de P.Jorion (et le travail d’un F.Leclerc) servent à quelque chose.
Moi je dis qu’a chacun son métier.J’imagine mal Marx avec un fusil à l’assaut du Palais d’Hiver en 1917 (surtout à 99 ans) et pourtant sans lui il n’y aurait pas de Révolution russe.
@fujisan: « et les transformations douces et lentes, les mutations ? »
Ma position n’est pas de nier celles-ci. Les transformations douces et lentes sont le substrat du changement radical, dont ce dernier n’est que la concrétisation (le précipité pour prendre une métaphore chimique). Mais il faut une concrétisation.
« Pour vous, l’histoire n’aurait de réalité que dans les livres d’histoire ? »
L’histoire est un récit sur le passé qui se transmet oralement ou surtout par écrit. Elle n’a pas de réalité ailleurs, par définition.
@pablo75: je suis d’accord avec vous sur le fond, je me suis sans doute mal exprimé mais ma position n’était pas de dire qu’un changement radical n’était le fait que d’activistes organisés (voir ma réponse plus haut à fujisan). Sur la forme, je suis en total désaccord avec votre exemple car Marx était un activiste révolutionnaire de talent et non uniquement un théoricien. Peut-être même meilleur activiste que théoricien. S’il a été parfois ennuyé par la police prussienne, ce n’est pas pour ses écrits théoriques.
Je ne doute pas un seul instant de la pertinence et de l’utilité des travaux de Paul Jorion et de ce lieu d’echange qui est pour moi très rafraîchissant et me redonnant beaucoup d’espoir. La
je poursuis mon texte (erreur)
…réflexion politique est essentielle, c’est elle qui peut faire naître des idées nouvelles et entraîner l’adhésion du plus grand nombre ( ce qui est essentiel en démocratie). Néanmoins, ce qui est du ressort de l’action politique nécessite à mes yeux un minimum d’organisation et de relais ou « comment convaincre le plus grand nombre ». Encore une fois, je reste tout à fait disposer à être convaincu qu’une autre possibilité existe.
@ Bruno
Alors trouvez le Paul Jorion de l’Action Politique…