*Godot est mort !*
Le temps qu’il fait, le 30 juillet 2010
envoyé par PaulJorion. – L’info video en direct.
La BRI à Bâle
La « science » économique
* Evans-Pritchard, E. E., 1956 Nuer Religion, Oxford : Clarendon Press
Le Japon pour nous
@tata Dans la conscience des astrophysiciens cosmologistes 4/5 de la matière est de la matière « sombre » sur laquelle vous ne…
@Pascal Ce monde politique semble bien quantique et l’élection constitue une mesure avec la perturbation et l’incertitude associée (sur l’évolution…
J’ai l’explication : https://www.francebleu.fr/emissions/circuit-bleu-cote-saveur-avec-les-toques-en-drome-ardeche/drome-ardeche/circuit-bleu-cote-saveurs-avec-les-toques-de-drome-ardeche-102
@Gaston M Y.Cochet n »a pas réussi à rendre les éco-villages désirables. La fin du travail n’enchante pas tout le monde.…
Les décomptes.. toute une histoire bien racontée ici… https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20241031-presidentielle-americaine-quand-les-resultats-seront-ils-connus-usa-election-etats-unis-kamala-harris-donald-trump Même s’il faut bien admettre que le « buzz » iconoclaste continu ‘offert’…
@ Garorock vous posez l’éternelle question pourquoi il n’y a jamais d’effet Pearl Harbor ? Pas plus après ces tragiques…
Nos soeurs du Royava qui se battent contre le patriarcat pour lutter contre le capitalisme (idée pas plus bête qu’une…
» pour enlever des trucs d’Asie de « pedophilie generalisee » » Vous pourriez développer? Please.
Là tu me parles du PS et EELV Jadot/Gluksman… Avec Faure et Le tondelier c’est un peu différent. Mais tu…
Ce sera les premières élections quantiques, le gagnant sera Trump et/ou le chaos !
Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
233 réponses à “Le temps qu’il fait, le 30 juillet 2010”
Il y a quelques jours 2 articles de la couverture de Rue89 version papier, N° 2, spécial été, ont attiré mon attention et m’ont incité à l’acquérir :
. « la réforme des retraites pour les nuls » que j’ai lu dans la foulée, bonne synthèse (pour moi hihihi)
. « Eva Joly – Ce qui doit changer » que je viens tout juste de lire
Voilà une femme que je respecte, qui correspond à l’esprit de ce blog :
Sur les élites françaises : « Elles forment un club trop fermé, qui ne favorise pas la créativité …. »
Sur les femmes aux postes de responsabilité : « l’absence des femmes à ces postes est un facteur de blocage, majoritaires dans la justice, elles n’occupent que 2 à 3% des postes supérieurs…. »
Et aussi sur l’économie, la finance, des propos que Paul ne désavouerait pas.
« Il y a des situations de rentes qui ne sont pas acceptables »
« L’économie financière n’est pas dimensionnée pour l’économie réelle, c’est un immense casino »
« Avec la crise financière, les masques sont tombés. Chacun a vu que, pendant des années, un tout petit nombre de personnes a pu confisquer une très grande partie de la plus-value produite. Cela s’est fait au détriment des citoyens »
Son avis sur les dirigeants des banques est tout aussi tranché.
En conclusion « La révolution est devant nous…. Bon, révolution, le mot est peut être trop fort ».
La rue est sur le papier et sur la toile.
A quand une intervention d’Eva Joly sur le blog ?
En tous cas c’est avec des pointures pareilles qu’il faut avancer.
J’en profite pour remercier Jérémie de ses éclairages lumineux qui prètent toujours à réflexion et à recentrage vers l’essentiel.
» J’en profite pour remercier Jérémie de ses éclairages lumineux qui prètent toujours à réflexion et à recentrage vers l’essentiel. »
Vraiment ? A la lecture des derniers commentaires postés ces derniers jours, je ne partage plus guère votre enthousiasme et la même joie au coeur mon cher monsieur.
Au contraire j’ai bien plus la confirmation gravissimo aujourd’hui de ce que je pressentais déjà, je me demande d’ailleurs ce que j’apporte réellement aux autres sur le blog.
Ma bonne humeur sans doute et puis peut-être un peu d’amusement mais rien de plus essentiel croyez-moi, c’est même d’ailleurs beaucoup plus clair maintenant pour moi.
Désolé mais le communisme de certains ne m’enchante plus guère à d’autres peut-être mais plus avec moi.
Mais rassurez-vous la crise vous permettre de recruter bien plus de gens à vos idées de changement.
Et encore je ne vous dis pas le fond de ma pensée comme tant d’autres sans doute.
Désolé mais le communisme de certains ne m’enchante plus guère à d’autres peut-être mais plus avec moi.
Mais rassurez-vous la crise vous permettre de recruter bien plus de gens à vos idées de changement.
Et encore je ne vous dis pas le fond de ma pensée comme tant d’autres sans doute.
jérémie je souscris entièrement, surtout pour l’histoire du collectivisme que certains voudraient la panacée… moi aussi ça ne prend plus.
par contre papimam parlait d’eva joly et j’apprécie aussi l’honnêteté de cette personne comme la vôtre, voilà ce que vous apportez.
libre à vous de penser que ce n’est pas assez.
Je ne vois pas ce que le communisme vient faire ici, Ok avec méthode.
Merci Papiman
je ne pense pas prêcher dans le désert quand je parle d’un rapprochement au moins intellectuel avec certaines organisations existantes (EE pour ne pas la citer), mais tout de même…
– point de vue global identique
– analyse systémique identique
– besoin de travailler par petites touches chirurgicales impossible hors d’un cadre représentatif (parlement européen par exemple, d’où viennent de nombreux exemples d’interventions intéressantes)
– présence de nombreux « engagés » autour d’une vision de l’avenir,
etc.
Après Jorion et Lordon, j’aimerais tant voir Jorion et Joly travailler dans le même élan !
bonne journée
PS : et je rajoute pouvoir locaux en place pour des actions bien réelles :
– interdiction de travailler avec les établissements bancaires qui ont des relations avec des paradis règlementaires et judiciaires par exemple
– capacité d’orientation forte de l’économie locale vers l’isolation du bâti ancien, …
– assises de l’enploi autour de Pierre Larrouturou, …
bref plein de bons exemples de ce que nous souhaitons
cher paul,
ça me rappelle une ancienne vidéo, pas si vieille que ça néanmoins, où vous disiez » faut cette fois qu’on fasse quelque chose ». mais à force de le répéter, ça va peut-être se faire.
jamais aussi bon que lorsque vous êtes en colère, c’est le niveau de stress minimum qui permet la performance.
un commentaire de votre billet d’hier réclamait un outil de débats, un forum par thème. cela me semble également indispensable. il faut soumettre ces débats au vote régulièrement, afin de ne pas discuter indéfiniment mais retenir certaines idées largement partagées.
il faudrait probablement vous entourer de volontaires pour gérer tout ça
cela étant dit, il me semble que toutes les solutions alternatives à notre monde actuel ont été décrites, certaines depuis longtemps. le problème me semble davantage être celui de la prise de conscience de la majorité et que la tâche des personnes se rattachant de près ou de loin à votre blog est de s’unir dans une structure à définir dont le but n’est pas de réfléchir à quoi proposer (on pourrait faire une liste de propositions assez vite) mais celui de décider de moyens à mettre en oeuvre afin d’étendre l’audience de ce blog et des idées qu’ils véhiculent, l’objectif n’étant pas uniquement de faire venir de nouveaux lecteurs vers votre blog mais aussi d’aller à la rencontre des citoyens dont 100 % d’entre eux sont concernés. Ainsi après l’établissement d’un document porteur de propositions, on pourrait mettre en place une équipe de conférenciers bénévoles qui iraient sur le terrain diffuser la bonne parole.
D’une façon ou d’une autre, un groupe de réflexion tel que celui constitué des intervenants par billets ou commentaires doit nécessairement avoir un ou plusieurs points d’ancrage politique. si non c’est comme produire, sans pouvoir vendre. enfin le produit fini est à faire pour le moment.
cette réflexion sur ce rapport au politique est à faire d’urgence pour éviter de finir comme des poissons rouges, à tourner en rond.
On ne fera pas bouger les politiques en les convainquant, vous l’avez dit. ils vivent en religion et sont donc inatteignables. mettre en danger leurs positions d’élus est une manière beaucoup plus intelligible pour leur faire passer un message. Il faut donc se poser la question ici, de savoir de quel manière nous pourrions perturber la prochaine élection présidentielle. Je pense à Nicolas Hulot à la dernière élection qui a réussi à faire signer son pacte aux candidats en menaçant de se présenter. une nouvelle occurrence d’un tel type de chantage nécessiterait cette fois de prendre des garanties
vous voyez ce qui vous attend, Jorion président !
et si ce n’est pas vous, – je ne vous vois pas sauter sur l’opportunité -, on trouvera quelqu’un d’autre, l’essentiel c’est d’agiter et d’occuper le terrain.
résumé:
1 nouvel outil de débat
2 publication document de propositions
3 diffusion
4 perturbation de la vie politique
et pour tout ça sans doute un besoin d’étoffer (créer) votre structure avec partage des tâches
Tout à fait. Et c’est là que ça va commencer à devenir risqué.
@avionnette
j’aime votre fraîcheur
La Californie proche de la faillite :
Etat d’urgence budgétaire déclaré en Californie
Le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, a déclaré mercredi l’état d’urgence budgétaire dans son Etat, mettant la pression sur les parlementaires locaux, qui n’ont pas réussi jusqu’ici à se mettre d’accord sur un budget en équilibre.
M. Schwarzenegger a ordonné trois jours de chômage technique non rémunéré par mois à partir d’août pour des milliers de fonctionnaires californiens afin de conserver des fonds suffisants pour payer les obligations de la dette et assurer les services essentiels. Le vote du budget accuse plusieurs semaines de retard, alors que le déficit budgétaire atteint 19 milliards de dollars (14,6 milliards d’euros).
le monde
Bonjour Paul,
Je vous suis depuis pas mal de temps maintenant et je trouve vos interventions et les commentaires de ces blogs très enrichissants.
Je ne suis pas dans la finance, ni dans l’économie, et pour tout vous avouer, je ne comprend pas toujours tout.
Cela dit, je comprend bien qu’un système nous rend esclave d’un mode de pensée, pensé par des personnes qui pensent la même chose, une certaine religion commune, éducation commune, environnement éducatif commun, j’ai fait X, mon père à fait X, nous sommes une famille de X et nous pensons X et comme nous sommes l’excellence (les meilleurs), parce qu’on nous le rabâche à longueur de journée : « vous êtes l’élite française!!! » pourquoi nos idées ne seraient pas elles aussi les meilleures ?
Enfin tout cela pour dire qu’effectivement, il y a un mode éducatif, environnemental des gens qui ont bâti ce système (un carcan) qui fait qu’ils ne sont sans doute pas lucide de leurs actions.
Si on vous explique depuis votre tendre enfance que rouge c’est ça et qu’un beau jour (30 ans plus tard) on vous dit, ah non rouge c’est pas ça, vous réagiriez comment ?
Tout cela relève plus, comme vous le disiez, d’une religion (une religion de pensée).
Bref, il est temps d’agir, nous ne pouvons plus rien attendre des politiques qui n’ont aucun pouvoir, et je serais prêt à aider et à suivre un mouvement ou mettre à contribution mes compétences.
Très cordialement …
Icare
Roland, étant donné la suite, je précise que je vote Front de Gauche (à défaut de moins pire).
Je suis cette tendance de près, je lis tous les billets de Méluche depuis le début du FdG, visionne toutes les vidéos… Avec toujours la même conclusion: Ce n’est pas avec ces gens qu’on ira ailleurs que là où l’on est allé avec l’Union de la Gauche. Il suffit pour s’en convaincre de voir ce que Mélenchon a écrit sur Armaninedjad, sa participation naturelle à des émissions de télévision hyper-racistes, sa si choquante proposition dite des « 1:20 », ou les vidéos traitant de « comment gouverner face aux banques », qui pose donc comme préalable que les banques privées existent. De plus, pour espérer vivre politiquement, le Front de Gauche n’a rien trouvé de mieux que de faire la cour au PCF et au NPA, c’est-à-dire à deux mouvements du fascisme internationaliste de gauche, piloté, d’ailleurs, par les mêmes (bien sûr).
« De plus, pour espérer vivre politiquement, le Front de Gauche n’a rien trouvé de mieux que de faire la cour au PCF et au NPA, c’est-à-dire à deux mouvements du fascisme internationaliste de gauche, piloté, d’ailleurs, par les mêmes (bien sûr). »
« fascisme internationaliste » ?
Ah ! On sent que monsieur ne doit pas avoir une vie bien difficile…
Si tous les partis crypto-fascistes du monde étaient comme le NPA, je crois beaucoup de gens en ce bas monde seraient contents…
Excusez moi, mais pourquoi voter pour un personnage aussi peu intéressant que celui que vous décrivez ?
Voter, serait ce une maladie dont je suis exempté ?
@ Marlowe
De quel personnage parlez-vous ?
Correctifs:
– Le FdG ne fait pas la cour au PCF, car celui-ci en est membre
– PCF fasciste ? Source? En attendant, inexact
– NPA fasciste? là MDR
La qualité du blog tient à la qualité des infos, vérifiées et sourcées.
Sinon, aucune avancée de la réflexion n’est possible
Comme vous je suis JL Mélenchon, videos, conférences etc, je n’y trouve aucunes des affirmations que vous faites et il vaudrait mieux que chacun se fasse sa propre opinion plutôt que de fier à ce genre de commentaire.
Quand à le traiter de fasciste, ce n’est pas la première que vous le faites et ce mot revient un peu trop souvent dans vos commentaires ces derniers temps, c’est insultant.
Bonjour,
Je ne suis pas tout à fait d’accord sur un très petit point: pour avoir travaillé il y a 20 ans sur le financement alternatif et avoir suivi ce qui se fait un peu partout en Europe, il me semble que « une autre banque » existe sans être coulée par les autres, elle s’appelle Triodos ( http://www.triodos.be/ ). Bon donc cela existe du moins en Belgique
A ma connaissance, elle n’a absolument pas été touchée du tout par la crise. Mais elle ne fait qu’investir les dépôts dans des projets collectifs divers à forte valeur sociale ajoutée. Une des associations que je gère, a pu grâce à un emprunt, acheter et rénover un immeuble de 10 appartements pour héberger des personnes en difficulté. Je sais que d’autres coopératives en otu genre ont pu emprunter également là. Mettre son argent en dépôt là, ne rapporte certes pas autant que les promesses mirifiques de la Bourse, tout au plus, on égale l’inflation, mais enfin, il me semble que c’est utile…
Bref, l’exemple même qu’une « autre banque » est possible… Mais je suis sûr qu’il y en a d’autres ailleurs. Non ?
Oui je crois aussi que plutôt que de créer une banque ou des institutions, on pourrait plus efficacement conseiller aux lecteurs de choisir des banqes éthiques comme Triodos, mais aussi le Crédit Coopératif et la NEF en France. Il y va de la sécurité des placaments (espérons) et d’une utilisation plus en accord avec des placements utiles aux économies et non aux seuls financiers et capitaux.
Quelle sont donc les banques éthiques en Europe? Appel aux blogeurs.
Je crois aussi à la nécessité de relier les spécialistes sur la même ligne de pensée que PJ, au plan international, pour diffuser la bonne parole, harmoniser leurs réflexions et coordonner les actions et recommandations.
@PADH et JFF
La NEF est cité plusieurs fois sur ce blog, j’ai épluché son rapport annuel et la liste des projets financés: pas révolutionnaire, mais plutôt sympathique.
Elle me semble beaucoup plus petite (et plus jeune) que TRIODOS, et pour l’instant (peut-être pour ne pas se faire tuer), elle « fricote » pas mal avec le « crédit coopératif ».
Avant de faire le pas, quelqu’un ici a t’il des réserves ou commentaires sur la NEF, ou/et sur le crédit coopératif, ou/et sur les liens entre crédit coopératif et la NEF ???
Je pense comme beaucoup sur ce blog (et grâce à ce blog , en ce qui me concerne), qu’un système bancaire « alternatif » est indispensable, si une banque (ou plusieurs) existe(nt) déjà, il me semble qu’il faut y aller en partageant nos expériences (on gagnera du temps par rapport à une création).
Quelque soit nos actions politiques (ou notre absence d’actions politiques) il me semble que si les 50 000 lecteur assidus de ce blog vont à la NEF, ou à TRIODOS, ou à… , et font savoir pourquoi, ça peut avoir un impact significatif.
Pour info il y avait fin 2009, 25 000 sociétaires à la NEF et je crois que c’est la seule structure de ce type opérant en France, donc « nous » comptons, contrairement à ce que certains croient certains sur ce blog, le tout est de choisir le bon référentiel).
NB: Ca ne dispense pas de réfléchir à une création de banque et je « suivrai » toute personne ou groupe compétent sur ce sujet, j’ai, en effet, un peu de défiance vis à vis de tout monopole quel qu’il soit; étatique, privé ou mutualiste,…
Cordialement à tous.
@hema
Vous aurez toutes les réponses à vos questions sur le forum de la NEF
http://www.lanef.com/forum/
Comprenez bien que, en évoquant Triodos, je voulais juste illuster l’idée qu’on peut développer une banque qui survit sans se faire « désintégrer » par la finance. Pas faire de la pub !
Merci donc de nous rappeler l’existence de la la NEF, dont je me souviens, mais seulement à vous lire, que j’ai pu rencontrer longuement un responsable qui m’a paru très crédible lors d’un colloque européen à Bruxelles.
@hema ; Oui, d’accord pour ce problème de monopole. Et il faut concéder que Triodos a une situation assez monopolistique : seule institution bancaire privée belge à ne pas avoir souffert de la crise puisque tout dépôt est placé dans des projets d’entrepreneuriats associatifs, coopératifs, ou d’économie commerciale (par exemple en droit belge, « sociétés à finalité sociale » qui en dépit du nom peuvent être des projets à vocation commerciale mais soumis à une forme de démocratie interne à l’entreprise et une limite de coefficient multiplicateur (5 fois je pense) entre salaire maximum du gérant et salaire minimum de l’exécutant de base (à ancienneté et durée de travail hebdomadaire égales) .
@ JFF: j’appuierais le souhait de disposer d’une liste de banques dites « éthiques » en Europe , ou en tous cas, une liste de celles qui placent l’argent des dépôts dans des projets et non dans des produits financiers « plus ou encore plus toxiques… »
Quand on cherche des solutions, ne devrions-nous pas commencer par exiger de pouvoir choisir de manière transparente quel genre de « petits » fera notre surplus d’argent ?
D’une manière générale, je pense que beaucoup de mini ou micro-solutions viables à une part des problèmes soulevés dans ce blog, existent et sont accessibles à nos entrepreneurs, à nos investissements, à nos choix ou à nos participations individuelles mais elles sont méconnues du public. Un recensement s’impose.
Mais, je l’avoue, je suis fort mal outillé pour évaluer si ces solutions qui semblent prometteuses à petite échelle resteraient économiquement et systémiquement viables une fois généralisées.
La Nef « fricote » avec le Crédit Coopératif uniquement en ce qui concerne les comptes courants (livret A et compte chèque) car il est, je crois, tout simplement interdit de créer une vrai banque en France (c’est plutôt la concentration des banques qui est encouragée…).
100 € déposé sur un livret Nef-Crédit Coop = 90 pour La Nef et 10 pour le Crédit Coop ;
100 € déposé sur un compte chèque Nef-Crédit Coop = 75 pour la Nef et 25 pour le Crédit Coop.
Les Comptes d’épargne sont gérés uniquement par La Nef.
Dans deux ans normalement, La Nef va fusionner avec Fiare et BancaEtica, équivalents espagnol et italien de La Nef, afin de former la Banque Éthique Européenne (BEE), une banque au statut singulier puisque européen, et qui pourra donc créer des succursales dans ces trois pays – et enfin se débarrasser du Crédit Coopératif.
La Nef a été créé il y a une vingtaine d’année par des militants qui souhaitaient créer une banque alternative où l’argent serait un moyen au service de l’homme et non une fin.
Tous les prêts sont publiés (vous pouvez demander la liste sur leur site).
Les sociétaires sont sollicités pour chaque grande décision (par exemple, la formation de la BEE est l’objet de longues discutions dans des groupes locaux de sociétaires volontaires, et le projet initial est amendé, amélioré dans le sens de la volonté des épargnants).
C’est, à ma connaissance, la seule banque en France qui n’est pas lié à aux paradis fiscaux.
Le salaire le plus élevé est de 4,8 fois celui le plus bas. Les primes ne sont pas proportionnelles au salaire, mais collectées et redistribuées de façon égalitaire en valeur absolue.
…
Bon, là je balance les choses qui me passent par la tête mais n’hésitez vraiment pas à aller sur leur site et leur forum – voire à y mettre vos sous plutôt que de les laisser aux banksters. Je ne suis à La Nef que depuis quatre ans mais je trouve franchement que ça tient la route.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas.
Trop de gens sur ce blog raisonnent en théoriciens de l’inutile !
Ce qui doit être fait est de reprendre l’initiative ! Il faut que les gens bougent et entreprennent !
Regardez Paul Jorion : il n’est pas resté longtemps inactif !
Ce n’est pas en pérorant que vous allez changer quoi que ce soit.
L’enseignement n’est pas uniquement une porte ouverte vers un revenu accordé comme salarié ou comme chômeur ou comme « intellectuel » de la République ! C’est aberrant. Le statut de salarié n’est pas une chose due ! S’il n’y a pas d’offre de travail, il faut créer le travail.
Il faut s’adapter et entreprendre ! C’est tout et c’est le minimum.
Alors, seulement, si les gens se créent une activité et un revenu, ils acquièrent du pouvoir et peuvent reconstruire ensemble quelque chose, contrairement à ceux qui se contentent d’écrire des idées sur un blog pour dire que le capitalisme est mort !
Senec a trouvé la solution: défendre le capitalisme et cherchant tous du travail.
J’espère que Senec contribue financièrement à ce Blog (en haut à droite)
et verse de la même façon de l’argent à tous ceux qui cherchent du travail.
Il pourra aussi prochainement compenser les milliards € perdus par les retraités
qui ne pourront plus toucher la retraitre pleine.
Enfin, au prochain crack bancaire, il lui suffira d’augmenter ses impôts.
Idem pour la prochaine guerre, après la raclée à venir en Afgarak.
Qui disait que le décorticage de la crise n’était plus utile,
que tout le monde avait ouvert les yeux?
MDR
Qui disait que les explications de ce blog étaient inutile?
Que tout le monde avait fini par comprendre l’origine, et donc le remède à la crise.
Mais il y a peu de chances qu’on…
Quelle grande horreur Paul je viens de m’apercevoir d’autre chose,
Ce travail qu’il nous reste encore à faire seront-ils suffisamment assez ouverts et bien accrochés pour l’entreprendre jusqu’au bout avec vous ?
Non bien sur que non, à la moindre petite sensation émotive ils retomberont encore dans leurs mêmes travers de voir les choses et la crise.
Pourquoi les vieux monsieurs grincheux de telle école de penser veulent-ils souvent n’en faire
qu’à leur tête et bien tout simplement parce qu’il y a aussi un peu d’eux en nous comme de nous en eux.
Il serait tout aussi illusoire de croire que les premiers révolutionnaires au monde puissent mieux permettre aux gens de passer à autre chose surtout en période de crise, ce n’est pas non plus un propos à écarter et à méditer.
Moi je rêve surtout de voir une nouvelle communauté d’hommes et de femmes penser plus diffémment la crise que moi ou d’autres comme vous même Paul.
La réalité c’est que nous ne valons en fait guère mieux que les gens du marché, mais ça bien sur nous nous garderons bien de nous le dire en face jusqu’à la fin et cela comme les autres.
Pourtant nous aussi nous allons au toilettes de temps en temps pour faire nos besoins, même
les plus lumineux soient-ils pour nous éclairer entre-nous.
Je ne peux révolutionner le monde en sens inverse, si je ne commence pas déjà moi-même par révolutionner mon propre univers mental, émotionnel, intellectuel, reconnaître devant mes frères et soeurs que j’ai péché dans l’idée même que je pourrais mieux rationnaliser le monde que d’autres, car tout ce que nous disons sur autrui c’est peut-être aussi en proportion un peu de nous.
Pourquoi je dis cela et bien parce que je constate que beaucoup de gens en ont encore un peu
le même propos en tête et la même attitude de conduite, ça vient sans doute grandement du politique et ça ce n’est pas mieux contribué au changement mental d’une société ?
Moi je rêve surtout que la France redevienne le pays le plus petit pays au monde à si seulement
le ciel non pas le ciel parce qu’apparamment cela ferait trop aware dans mes propos enfin bref passons j’ai l’habitude qu’on réduise souvent le sens premier de mes propos ce sont les emprunts.
Quel usage préférons-nous surtout faire de l’autre pour mieux encore faire la promotion de nos mêmes idées d’avancement ?
Si seulement la prochaine tondeuse à raser les poils pouvait davantage raccourcir la taille de tout
à chacun, nous pourrions mieux alors nous dire que nous ne volons pas très haut à vouloir souvent renifler la truffe et le fumier d’autrui pour avancer.
A croire que plus nous reniflerons le derrière des gens du marché, et plus le monde avancera automatiquement dans un meilleur reniflement de vie, groin, groin.
Mais enfin reniflons-nous un peu, il y a quand même plusieurs autres mauvaises odeurs dans ce monde mais non on continue encore à vouloir faire la sourde oreille.
Eh oh je suis là, je ne suis pas moins rationnel que vous c’est bien à vous que je parle, pourquoi recherchez-vous tellement à agir ainsi, en gesticulant autant sur votre chaise comme l’autre.
Qu’est-ce donc qui vous démange, pourquoi prenez-vous encore cet air si dédaigneux en me tournant la tête on me l’a fait pas à moi.
Qui n’est pas avec moi et contre moi et qu’il s’apprête bientôt à subir les foudres du ciel !
Jérémie,
Vous avez le sentiment que d’aucuns ici versent dans un excès de rationalisme.
Ou encore que pour avancer des idées il faille dénier à d’autres humains toute humanité.
Sincèrement, si l’on s’en tient aux écrits de Paul, et aussi à ce qu’il dit, je ne vois rien de tel, ou alors de façon tout à fait inconsciente, car comme vous le dites vous même en substance, nul n’est parfait.
Toute la démarche de Paul et de la plupart des blogueurs ici vise au contraire à distinguer ce qui relève des actes et ce qui relève du jugement définitif sur telle ou telle personne. Vous avez raison, rien n’est figé et tous les humains sont perfectibles. Ce sont les circonstances qui nous font penser et agir comme ceci plutôt que comme cela. Ainsi chaque être humain n’est pas condamné absolument à demeurer ce qu’il a été.
Si des personnes sont visées ce n’est pas au titre qu’elles seraient intrinsèquement plus mauvaises que d’autres, mais simplement au vu de ce qu’elles font. Ce qui s’applique alors aux actes d’autrui, vaut tout autant pour celui qui émet le jugement, ses actes pouvant eux aussi faire l’objet d’un jugement.
Rappelez-vous par exemple le billet où Paul confronte le bourgeois et le révolutionnaire qui cohabitent en chacun de nous, ou de ses billets plus anciens où il montrait que d’une certaine façon nous sommes tous responsables, s’opposant à toute théorie du complot. De même l’idée qu’il ne faille pas opposer raison et affect, ce qui est une façon de dire que la raison procède d’humaines relations.
Du coup l’on peut voir la question de la rationalité sous un autre jour. La rationalité est ce qui permet de prendre du recul par rapport à une vision du monde tellement bien partagée qu’elle devient la source des a-priori que nous avons sur les autres. La confrontation des arguments rationnels c’est ce qui permet de définir de nouveaux cadres à l’action des humains si bien que leur actes nuisent un peu moins au bien commun et finalement à eux-mêmes. C’est finalement proposer à la réflexion des autres êtres humains un nouveau cadre pour accomplir leur humanité. Vous ne doutez pas vous-même que nous traversions aujourd’hui une crise de civilisation. Si tel est le cas c’est bien que certains types d’actions ont mené là où nous en sommes.
Ce n’est plus alors nuire à autrui que de signifier que certaines actions, comportements, attitudes, valent moins que d’autres si l’on est capable, avec des arguments, de dire comment et pourquoi. Paul n’a-t-il pas défini lui-même les religions comme des systèmes éthiques ?
Historiquement, le dénigrement de la religion c’est le refus des superstitions, du dogmatisme, et du pouvoir de droit divin. Ces tendances au sein de toutes les religions existent toujours, et d’ailleurs elles ne sont pas l’exclusivité des religions. Un certain positivisme confine aussi au religieux dogmatique. C’est me semble-t-il, essentiellement cet aspect de la religion que Paul visait, ni plus ni moins. Et si pour vous la religion ce n’est pas le dogme, mais ce qui relie au non connu, ce fond d’inconnu, d’infini, sur lequel se détache toute pensée, alors peut-être trouverez-vous un terrain d’entente possible.
Merci Pierre-Yves D. pour cette explication. Je reviendrai sur la religion. Je suis en particulier en train de relire L’avenir d’une illusion de Freud pendant que je rédige un chapitre de mon livre qui sera consacré au capitalisme. La religion représente pour moi l’exemple le meilleur de « L’enfer pavé de bonnes intentions ». Je suis d’accord avec Abensour, commentant Saint-Just, quand il écrit : « Au cours de ce processus de dénaturation, la loi religieuse a joué un rôle prépondérant en prêtant son concours à toutes les entreprises de domination et d’asservissement » : ce sont les religions qui ont offert au sentiment vague du rejet de l’autre, de véritables théories justificatrices. Mais la religion reste bien sûr pour moi un sujet de réflexion et un objet d’enquête : un reportage est prévu au cours du mois d’août.
@PADH: Pourquoi toutes ces banques se sentent-elles obligées de faire de l’épargne et du crédit ? J’ignore le sentiment général, mais ce n’est en rien ce que j’attend d’une banque. Dépôt. Gestion de cartes banquaires. Point. Si je veux placer mes éconocrocs, c’est ailleurs que ça se passe. Crédit, moi ? Comme dit Siné, plutôt crever.
Et comment la banque vous payera-t-elle les intérêts sur les dépôts si elle n’investit pas cet argent? Etes-vous prêt à mettre 100 en banque sans que cela ne rapporte un sou et au contraire vous coûte 10 par an en frais (de garde, de service CB, etc)? Car si vous demandez à la banque d’être un simple coffre-fort, ça fonctionnera comme un service de coffre-fort.
Un peu d’humour …
@ BA
L’article de Challenges du 4/10/2007 est semble-t-il introuvable par le lien hypertexte.
Peut-on le trouver ailleurs ou en trouver une synthèse?
Merci.
ADIEU 1945, RACCROCHONS NOTRE PAYS AU MONDE !
par Denis KESSLER
Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie.
Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme…
A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !
A l’époque se forge un pacte politique entre les gaullistes et les communistes. Ce programme est un compromis qui a permis aux premiers que la France ne devienne pas une démocratie populaire, et aux seconds d’obtenir des avancées – toujours qualifiées d’«historiques» – et de cristalliser dans des codes ou des statuts des positions politiques acquises.
Ce compromis, forgé à une période très chaude et particulière de notre histoire contemporaine (où les chars russes étaient à deux étapes du Tour de France, comme aurait dit le Général), se traduit par la création des caisses de Sécurité sociale, le statut de la fonction publique, l’importance du secteur public productif et la consécration des grandes entreprises françaises qui viennent d’être nationalisées, le conventionnement du marché du travail, la représentativité syndicale, les régimes complémentaires de retraite, etc.
Cette «architecture» singulière a tenu tant bien que mal pendant plus d’un demi-siècle. Elle a même été renforcée en 1981, à contresens de l’histoire, par le programme commun. Pourtant, elle est à l’évidence complètement dépassée, inefficace, datée. Elle ne permet plus à notre pays de s’adapter aux nouvelles exigences économiques, sociales, internationales. Elle se traduit par un décrochage de notre nation par rapport à pratiquement tous ses partenaires.
Le problème de notre pays est qu’il sanctifie ses institutions, qu’il leur donne une vocation éternelle, qu’il les «tabouise» en quelque sorte. Si bien que lorsqu’elles existent, quiconque essaie de les réformer apparaît comme animé d’une intention diabolique. Et nombreux sont ceux qui s’érigent en gardien des temples sacrés, qui en tirent leur légitimité et leur position économique, sociale et politique. Et ceux qui s’attaquent à ces institutions d’après guerre apparaissent sacrilèges.
Il aura fallu attendre la chute du mur de Berlin, la quasi-disparition du parti communiste, la relégation de la CGT dans quelques places fortes, l’essoufflement asthmatique du Parti socialiste comme conditions nécessaires pour que l’on puisse envisager l’aggiornamento qui s’annonce.
Mais cela ne suffisait pas. Il fallait aussi que le débat interne au sein du monde gaulliste soit tranché, et que ceux qui croyaient pouvoir continuer à rafistoler sans cesse un modèle usé, devenu inadapté, laissent place à une nouvelle génération d’entrepreneurs politiques et sociaux. Désavouer les pères fondateurs n’est pas un problème qu’en psychanalyse.
par Denis Kessler
“Challenge” – 4 octobre 2007
Denis Kessler, l’ex-numéro 2 du MEDEF a des qualités. Parmi ces qualités : la franchise.
Quand on lit l’article que Paul Jorion vient de mettre en ligne ci-dessus, on voit immédiatement ce que font les hommes actuellement au pouvoir depuis mai 2007 : Denis Kessler a l’honnêteté de jouer cartes sur table.
Si Denis Kessler écrivait cet article hallucinant dès octobre 2007, c’est parce qu’il savait qu’il pouvait se permettre d’être franc. Il pouvait se permettre d’annoncer la couleur : lui et ses amis ont TOUS les pouvoirs.
Cela confirme bien le programme effectif de l’exécutif de l’UMP, parti du peuple.
Seul les actes doivent être jugés, le réalisé.
C’est un peu comme mon petits-fils quand il avait 2 ans et que je m’évertuais à batir avec des cubes une pyramide : crac, boum aussitot que j’avais posé la dernière pierre.
bin non, je l’ai mis dans mon billet … ??? :
http://www.challenges.fr/magazine/analyse/0094.005304/?xtmc=adieu_1945&xtcr=1
J’ai dû vraiment écrire une bouse pour que le seul lien qui y figure ne soit même pas visible …
Arf …
Le Cv du Sieur Kessler, ancien d’Hec, docteur en philosophie et sciences-éco, maîtrise en sciences-po, professeur agrégé de sciences-sociales.
Repéré par DSK quant il était prof d’HEC et qu’il prit comme assistant de sciences économiques à Paris X…
Bref, l’Idéologue en chef du MEDEF, et surtout le soutier efficace du secteur financier et particulièrement de l’Assurance. Plutôt le CNA ( Conseil National des Assurances) que le CNR! Cherchez pas plus loin…
Kesler et DSK sont de vielles ombres complémentaires issues des mêmes cercles.
« C’’est à HEC qu’il est repéré par Dominique Strauss-Kahn, sorti trois ans plus tôt et qui y enseigne la microéconomie, une discipline jugée mineure à l’’époque. Le futur ministre des Finances de Lionel Jospin le convainc de rejoindre, au CNRS, le centre de recherche sur l’’épargne. Les deux hommes se lient d’’une vraie amitié. « Nous écrivions à quatre mains des bouquins en une semaine », se souvient Kessler. Ils publient, refont le monde et font la fête ensemble. A la faculté de Nanterre, où ils enseignent, ils sont comme les deux doigts de la main. « On disait Strauss-Kahn et Kessler comme Rouxet Combaluzier ou Dupont et Pondu », se souvient un rédacteur en chef, qui avait découvert auprès d’’eux un véritable gisement d’’idées décapantes. Kessler n’’est pas seulement un esprit brillant, qui a nourri toute une génération de journalistes de ses inspirations (…). »
(Nouvel Obs Nº1841 Semaine du jeudi 17 Février 2000)
http://hebdo.nouvelobs.com/sommaire/economie/024637/denis-kessler-l-intello-qui-a-changE-le-patronat.html
Qui, par hasard aurait ces petits bijoux de subversion « Gauchisto-Trotsko-Maoistes »
écrits par les deux compères à quatre mains à la fin des années 70, et que j’ai eu sous les yeux mais que je n’ai pas su malheureusement conserver précieusement comme « colectors » vu qu’ils ne sont pas mentionnés dans leurs bibliographies respectives?
Je crois me souvenir y avoir lu entre autre « comment démonter le capitalisme de l’intérieur »……
Voilà qui s’appelle donc avoir de la suite dans les idées !!!!
La révolution est depuis longtemps en marche chez ces brillants esprits.
Quel tempo! Quel brio! Quel à-propos!
« Socialo-mathématique », mais attention, ces spécialistes de la micro-chirurgie économique semblent avoir décidé de passer à la chirurgie de guerre!
Hors micro s’entend……
L’assurance tranquille de Denis Kessler, ce spécialiste de la gestion du risque, ne dit rien qui vaille, du point de vue de ceux de ma nouvelle « caste » mondiale de nèo-intouchables paupérisés en devenir.
Ah! Pour la bonne bouche, les membres du club du Siècle, dont Kessler est président depuis 2008.
L’article de publication la plus récente, dans La République des Lettres de janvier 2008, cite comme membres du Siècle : (perso, je connais personne parmi ces illustres inconnus, et je vois pas Paul!)
* Hélène Ahrweiler,
* Martine Aubry,
* Claude Bébéar,
* Eric Besson,
* Robert Badinter (démissionnaire),
* Antoine Bernheim,
* Pierre Bilger,
* Michel Bon,
* Bernard Boulito,
* Thierry Breton,
* Arlette Chabot
* Emmanuel Chain,
* Françoise Chandernagor,
* Jean-Pierre Chevènement,
* Bertrand Collomb,
* Jean-Marie Colombani,
* Jean-François Copé,
* Michèle Cotta (première femme acceptée en 1983),
* Anne-Marie Couderc,
* Teresa Cremisi,
* Rachida Dati,
* Etienne Davignon,
* Renaud Denoix de Saint-Marc,
* Richard Descoings,
* Bertrand Eveno,
* Laurent Fabius,
* Luc Ferry,
* François Fillon,
* Louis Gallois,
* Franz-Olivier Giesbert,
* Élisabeth Guigou,
* Anne-Marie Idrac,
* Claude Imbert,
* Odile Jacob,
* Philippe Jaffré (décédé depuis),
* Denis Jeambar,
* Laurent Joffrin,
* Lionel Jospin,
* Serge July,
* Bernard Kouchner,
* Pascal Lamy,
* Jean-Christophe Le Duigou,
* Noëlle Lenoir,
* Maurice Lévy,
* André Lévy-Lang,
* Lisette Mayret,
* Jean-Marie Messier (écarté poliment après le scandale Vivendi),
* Alain Minc,
* Simon Nora,
* Nicole Notat,
* François Nourissier,
* Michel Pébereau,
* Jean Peyrelevade,
* Sylvie Pierre-Brossolette,
* Bernard Pivot,
* Patrick Poivre d’Arvor,
* Alain de Pouzilhac,
* David Pujadas,
* Jean-Pierre Raffarin,
* Jacques Rigaud,
* Edouard de Rothschild,
* Simone Rozès,
* Nicolas Sarkozy,
* Olivier Schrameck,
* Louis Schweitzer,
* Ernest-Antoine Seillière,
* Yves-Thibault de Silguy
* Anne Sinclair,
* Dominique Strauss-Kahn,
* Marc Tessier,
* Jean-Claude Trichet,
* Hubert Védrine,
* Gérard Worms,
* Benjamin Durocher,
Bonjour,
Que faire dirait Lénine quand ceux qui nous gouvernent servent les intérêts des financiers et les détenteurs de capitaux?
On constate une baisse tendancielle du taux de profit depuis les année 70 où le système capitaliste va de crise en crise. Une crise qui s’aggravent qui entraînera vers la guerre comme dirait Jaurès.
J’ai écouté votre post et c’est vrai que les constats se rejoignent quand on voit arriver la catastrophe économique et sociale.
Faire soit même, oui mais le mouvement altermondialistes a ses limites. Regardons le mouvement Zapatistes et le commandant Marcos ou encore les théorie de John Holloway. Ca ne porte pas ces fruits même si c’est louable. Créer un lobby pourquoi pas.
S’inspirer du Conseil National de la Résistance, oui mais cela vient suite à une 2ème guerre mondiale sanglante où ce sont les gaullistes, socialistes et surtout les communistes qui sont arrivés à un consensus à partir des besoins des populations de l’époque comme la Sécurité Sociale mis en place par Ambroise Croizat, ministre communiste. C’est en 68 lorsque Edgar Faure, ministre Radical mis en place la démocratie universitaire suite à une crise.
Je crois qu’il faut partir des besoins réels de la population actuelle.
Pour cela, le front de gauche est une bonne initiative car elle regroupe différents partis, syndicats, associations, groupes qui veulent un système solidaire, démocratique, écologique et laïque. S’y inscrire non pas pour des postes mais pour la réflexion, propositions serait une bonne chose comme ce fut le cas en 1936. Un vrai front populaire partant des besoins du peuple.
Il ne faut pas oublier que les partis politiques sont dans la constitution de 1958 et ces sont qui font la vie politique qu’on le veuille ou non. Il existe 7 partis (NPA (ex LCR), PCF, PS, Verts, Modem (ex UDF), UMP (ex RPR), FN) et ce sont eux qui font la politique en France. Aux Etats-Unis, ces sont seulement 2 partis (Démocrates et Républicains), en Angleterre 5 partis (Travaillistes, Conservateurs, Verts, Libéraux Démocrates, National British Party), en Allemagne 6 partis (Die Linke, SPD, Verts, CDU, FDP, PSD), au Japon 3 partis (Parti communiste Japonais, Démocrates, Libéraux)… Donc, influencer les partis et le front de gauche s’ouvre on dirait où il veut s’élargir.
Mélenchon est un bon candidat pour 2012 mais tous devront lui mettre la pression pour faire respecter le projet, le pacte, le programme.
Pour le post au dessus, le PCF n’est pas faciste vu qu’il s’est battu contre les facistes durant la 2ème guerre mondiale.
» … On constate une baisse tendancielle du taux de profit depuis les année 70″.
C’est une affirmation, ou vous avez des chiffres ? Si vous avez des chiffres, j’aimerais bien les voir.
@Paul Jorion
Ce texte de Michel Husson traite justement du débat autour de l’évolution du taux de profit depuis les années 80.
http://hussonet.free.fr/debaprof.pdf
Donner à croire qu’un candidat qui ne soit pas issu de l’un des deux principaux partis puisse être élu président en 2012, c’est participer au grand système d’illusion que sont les élections dans les pays dits « démocratiques ».
Le faire croire, en tant que candidat, est une tromperie avérée.
En ce qui concerne le PCF, je vous accorde qu’il n’était pas un parti fasciste, seulement stalinien.
En 36, comme en 45, ou en 68, le PCF s’est dressé contre « nous » pour défendre le système.
Autrefois, sur ordre de Staline,
aujourd’hui pour défendre les intérêts des élus professionnels de la politique.
Ces nomenclaturistes ne cessent de saboter le travail d’extension des luttes,
ne cessent de combattre la perspective de la grève générale.
Les partis réformistes, alors que la réforme du capitalisme est impossible,
n’ont rien compris ou ne veulent rien changer.
Bonjour Mr. Jorion,
Comme chaque vendredi je m’installe confortablement pour écouter « le temps qu’il fait » et celui d’aujourd’hui fut de très bonne facture. Au fur et à mesure que s’égrénnait la vidéo je tentais de tout comprendre de vos propos ( heureusement je puis reécouter) je me rendais compte que votre voix devenait plus claire moins saccadée par des raclements de gorge bien souvent observés durant votre intervention ! Votre voix prenait sa place car elle était en harmonie avec vos pensées profondes et sincéres. C’était plaisant à entendre car le message était diffusé avec une force particulière qui en disait long sur vos convictions. « Les chevaux étaient lachés » et on pouvait sentir que d’un trot de sénateur vous étiez passé à la pointe de la charge de la brigade légére.
Alors oui bien sur vers la fin vous changer de selle vous retrouvant davantage dans le galop désordonné d’une Fantasia Marocaine. Et dans celle-ci beaucoup d’entre-nous chevauchent à vos côtés depuis quelques années piaffant d’impatience à l’idée de participer à la reconquête de territoires oubliés ou devrais-je dire perdus à un ennemi que nous avons pris soin de flatter l’encolure !
Alors oui, il est temps de remonter en selle pour au-delà d’y prendre de la hauteur, de retrouver notre Dignité humaine. Aucune aide à attendre de ceux qui sont en place, même pour eux le systéme ne leur appartient plus. Aujourd’hui effectivement nous sommes dans la réflexion, mais la Résistance » s’organise de par le Monde dans de nombreux domaines, dans des endroits inconnus de nous la Parole se libére, les chuchotements laissant la place à des éclats de voix envers un systéme qui dévore même ses propres enfants.
Votre Blog est une oasis ou l’on vient s’abreuver pour mieux reprendre notre route. De plus en plus de Monde s’y repose et se mette à voir le Monde tel qu’il est, mais surtout à entrevoir que nous pourrions le changer !
Bonne journée.
Comme par hasard, ce soir une émission sur les femmes au Japon…
Et quelques mots sur la précarité grandissante (+ de 30% des contrats de travail et précaire si je me rappelle bien, …) l’impact de la stagflation sur la société japonaise, …
Est-ce vraiment ce que nous voulons pour 10 ans ?
PS Emission sur Culture, le 30 juillet
http://www.franceculture.com/emission-contre-expertise-japon-la-mue-du-dragon-2010-07-30.html
très bonne émission en général
Tout ce que je viens encore de lire et d’entendre aujourd’hui à part 4 ou 5 commentaires plus différents me conforte dans l’idée que beaucoup de gens ne veulent pas réellement changer d’état d’esprit vous n’avez d’ailleurs qu’à le constater vous même de votre coté.
Tout ce bla, bla rituellement échangé entre-nous, ce même vocabulaire en fait, n’est qu’une plus
grande parodie de changement de surface bien entretenu à plusieurs surtout au niveau des détails et des précisions apportés en plus sur la crise du capitalisme.
En réalité, l’homme en général de notre temps, ne …………, non là c’est plus fort que moi je préfère sincèrement me retirer, j’ai également mes raisons.
Tout ça ne mène à rien, bien à vous cordialement,
Mais vous n’avez qu’a nous passez les plans du meilleur des monde possible, si vous les avez … Pour l’instant il y a des problèmes stratégiques, et théoriques.
J’avais émis l’hypothèse d’une économe dirigée (le risque étant la contre-bande), mais l’on pourrait songer aussi à une économie « désagrégée » et fondée sur le don, sans comptabilité, simplement fondée sur la grâce j’allais dire, le bon vouloir et le civisme… un retour au troc.
Peu de travail, l’on produit gracieusement, et n’est récompensé que par le plaisir de donner, l’altruisme pur, le bonheur de rendre service…
Voilà en fait ce que je souhaite comme monde… et tout serait disponible sur ebay.
L’argent est la représentation de notre misère absolue, infestation du monde, la comptabilité pour horizon. La chaine du monde, son cachot, les murs de notre pensée.
Exemple les chinois nous enverraient des cargaisons d’ipod pour rien et en retour, parce que nous les remercions nous leur enverrions du bordeaux et des rillettes, etc, ou autre chose;
Le changement s’est mis en oeuvre depuis longtemps , les grandes choses sont une accumulation de petites choses. Il est plus raisonnable de dénouer un noeud que de le trancher. Dans ma vie personnelle j’en ai fait l’expérience. Le plus dur c’est d’accepter de ne pas aller plus vite que la musique.
C’est comme dans une pièce de théâtre, les choses semblent stagner, puis tout s’accélère jusqu’à la crise majeure qui constitue le dénouement. C’est le moment le plus dangereux, pour l’avoir vécu, je puis dire qu’être préparé permet de limiter la casse faute de pouvoir l’éviter complètement, puisque nous n’avons pas toutes les cartes du jeu en mains.
Au coeur de la tempête, il est bon d’avoir posé en soi un socle, d’avoir cartographié et circonscrit un espace temps dans lequel nous sommes en mesure d’agir, d’avoir fait la check liste de nos moyens. Le moment venu on retrousse ses manches et on avance.
Le temps de la réflexion , de l’analyse de penser une ou plusieurs lignes stratégique précède celui de l’action.
Il y a longtemps qu’une nouvelle humanité est en gestation, la « délivrance » ne sera pas sans convulsions. Il nous faudra protéger le « nouveau né » car beaucoup guettent son avènement afin de se l’accaparer, de faire son éducation et d’orienter de sa destinée.
Par intuition , là je m’avance un peu, je ressens depuis longtemps que le désir de changement dépasse le cadre d’une nation, et celui de l’humanité. Il est inscrit dans les êtres et les choses elles mêmes. On pourrait dire le « Grand Inconscient Collectif »
Pourquoi cela? Parce que la coupe est pleine et que la limite de l’outrage à été largement outrepassée.
Au cours de mes pérégrinations j’ai lu et entendu bien des choses à ce sujet, cherchant une réponse. Sur le web on trouve de tout, et cela part dans toutes sortes de délires sectaires, religieux, idéologiques.La Vérité est partout, mais il faut passer les propos au tamis, pour trouver au mieux quelques microgrammes de poussière d’or.
C’est pourquoi je m’exprime par images et entre guillemets, de façon aussi prudente que possible. Car l’on pressent parfois des choses mais lorsque l’on tente de les formuler, l’on risque de les pervertir en projetant ses propres désirs, ses propres craintes, ses propres fantasmes,sa propre histoire, sa culture.
Un temps se termine, un autre commence le dénouement est précédé par un état paroxystique , nous n’en sommes pas loin.
Chacun participe ou qu’il soit dans les actes les plus anodins du quotidien, chacun selon sa compétence, avec sa part d’ombre et de lumière.
Le » Pouvoir » n’est déjà plus dans les mains de ceux qui croient le détenir. Mais nous savons qu’il n’y a pas plus dangereux, plus lâche, plus sournois et plus laid qu’un « tyran » acculé. Les derniers soubresauts du « Vieux monde » agonisant risquent d’être violents.
« Ils » sont légion, mais Nous aussi.
Nous ne sommes pas un pays, pas un parti, pas une religion, ni une secte. Nous sommes des singularités liées par un même état d’esprit. Nous avons en partage une certaine vision de « l’Homme », du monde, de la place de l »Homme » dans ce monde.
Nous avons en partage une certaine « compréhension » de la Science, des Arts,de la Vie, et de leur usage.
J’ai moi même des moments de découragements et d’impatience. Si mes jambes parfois défaillent, si mon coeur parfois s’affole. Quelque chose en moi se tient droit, inflexible, imperturbable. Quelque chose de puissant, soutenu par une volonté implacable. Ce quelque chose je le nomme…Nous.
Un temps pour chaque chose, chaque chose en son temps. Que chacun choisisse au plus profond de lui même. Ce qu’il est, ce pourquoi chaque jour il se lève, il se met en mouvement dans ses pensées, ses paroles et ses actes. Qu’il soit en « accord ».
A lire entre les lignes et à entendre avec modération.
« L’Oeil était dans la tombe…….. »
Les haitiens dans leurs décombres trouvent la force de chanter, quand il ne reste plus rien, ils nous reste…. Nous.
@saule
Concernant ce « Nous », ils nous font croire que nous sommes une minorité ce qui est proprement scandaleux.
D’autre par je crois que pour des raisons de sécurité il faut conserver l’Etat et la Démocratie pour le contrôler… Donc si le monde change ces structures resteraient.
La Grèce va sombrer dans le chaos et sera administrée par l’armée, ou comme le Kosovo par l’OTAN, viendra ensuite le tour du Portugal, de l’Espagne, provisoirement administrés par l’OTAN, le PAM aidera ces pays pour les éviter la famine. Ce sera le Tiers monde en Europe. Puis la charge deviendra trop lourde pour l’aide étrangère….
Il est possible que tout ici sombre dans le Tiers monde. Moins le soleil…
Saule,
« tyran » acculé ! « tyran » acculé ! Ça sonne bien pour les manifs…
« L’Oeil était dans la tombe… », oui, et il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Ce que vous appelez « accord » se nomme aussi éveil, le Surhomme, NirvÄna, Bodhi, le Tao que l’on ne nomme pas, Satori, etc. C’est un passage que l’homme cherche depuis la nuit des temps. Et il y a toujours eu, comme vous le notez, de « bonnes âmes » pour tenter de récupérer, de canaliser cet accord. Pourquoi ? Pourquoi ces « bonnes âmes » ont-elles fait le contraire de ce que cette démarche « impose » ? Jésus a proposé, d’autres sont venus et l’ont imposé : faute ! Ces autres, c’est le mal : ce sont les hommes qui ont peur de s’engager seuls sur le chemin de la Vérité. D’autres encore sont des criminels, des idiots : « Montesquieu l’exprime mieux que moi : tous les gouvernants qui jouent avec les peuples au jeu de la puissance, qu’elle soit guerrière, financière ou économique, sont des criminels. » ( Extrait de ceci–cela). Ce que « dit » Listzfr, que l’homme est un loup pour l’homme parce qu’il a un comportement moutonnier (!), c’est ça qui doit être âprement combattu. Ceux qui mènent ce combat sont visibles dans certains pays, d’autres se font assassiner, et d’autres – les plus nombreux- se perdent dans la masse. Qu’ils se montrent : c’est leur combat.
Qu’ils nous foutent la Paix avec leur argent, leur travail et tout leur attirail qui éloigne de la Vérité !
Amen !
Si on ne part pas du fait que la monnaie est circulante ou n’est pas, tout ce débat reste oiseux!
Et il faut qu’elle circule combien de fois pour être « circulante », cette monnaie ?
justement, il faut qu’elle circule sans discontinuer. A chaque changement de main se réalise une transaction, et cette situation obtiendrait qu’à tout moment l’ensemble des biens et services trouvent preneurs.
A ce moment-là, nous n’aurions plus de phénomènes de chômage par exemple.
dès que la monnaie ne pourra plus se retirer dans une position d’attente, en tant que monnaie, bien sûr, il n’y aura plus, non plus, de crise systémique.
Quant aux intérêts, la rente du capital, ceux-ci disparaîtront aussi. A ce moment-là, le re-financement des débiteurs deviendra bien moins coûteux, et toutes les dettes finiront par s’engager dans une voie de réduction, en même temps que la rente du capital.
On ne doit plus accepter que la monnaie soit en même temps valeur refuge ultime et moyen de circulation, deux notions qui s’excluent.
Pour obtenir ceci, il faudrait concevoir une monnaie (un signe monétaire) marquée par le temps, en y imprimant par exemple une date limite, comme pour les médicaments ou les denrées alimentaires.
Si nous voulons réellement en finir avec le capitalisme qui ne peut qu’aller dans le mur, il faut commencer par penser une monnaie différente, car la monnaie telle qu’elle est impose le capitalisme et les crises.
Merci de m’avoir posé cette question. Cela m’amène à répondre, brièvement de préférence, car je constate que je n’obtiens l’attention que dans ce cas-là.
Louis, la monnaie c’est comme les éléments vitaux que sont l’air, l’eau, notre sang, la circulation est obligatoire sinon c’est la mort. D’ou la formule Populaire, circulez il n’y a rien à voir, ni à palper mais tout à y gagner.
Mettre de coté, un truc qui n’a foncièrement une valeur qu’à l’instant de la transaction, c’est à désespérer de nos »intelligences ».
Et pour nous remettre en place nos neurones avilies.
http://www.dailymotion.com/relevance/search/L+ile+aux+fleurs/video/x29939_lile-aux-fleurs_politics
merci, jeannot, pour votre soutien de bon sens!
Jean Ferrat / Pauvre Boris
Tu vois rien n’a vraiment changé
Depuis que tu nous a quitté
Les cons n’arrêtent pas de voler
Les autres de les regarder
Si l’autre jour on a bien ri
Il paraît que » Le déserteur »
Est un des grands succès de l’heure
Quand c’est chanté par Anthony
Pauvre Boris
Voilà quinze ans qu’en Indochine
La France se déshonorait
Et l’on te traitait de vermine
De dire que tu n’irais jamais
Si tu les vois sur leurs guitares
Ajuster tes petits couplets
Avec quinze années de retard
Ce que tu dois en rigoler
Pauvre Boris
Ils vont chercher en Amérique
La mode qui fait des dollars
Un jour ils chantent des cantiques
Et l’autre des refrains à boire
Et quand ça marche avec Dylan
Chacun a son petit Vietnam
Chacun son nègre dont les os
Lui déchirent le coeur et la peau
Pauvre Boris
On va quitter ces pauvres mecs
Pour faire une java d’enfer
Manger la cervelle d’un évêque
Avec le foie d’un militaire
Faire sauter à la dynamite
La bourse avec le Panthéon
Pour voir si ça tuera les mythes
Qui nous dévorent tout du long
Pauvre Boris
Tu vois rien n’a vraiment changé
Depuis que tu nous a quittés
Le fin du »miracle Irlandais »..un reportage intéressant de RTE ..sur les ‘ghosts towns’..plus de 130.000 logements à l’abandon ..certains seront détruits…un scandale et cela pour ne pas faire encore plus baisser le prix des logements occupés(qui ont perdu entre 35 et + de 50 pct de leur valeur 2007)
Quand on pense que Sarkozy voulait introduire les subprimes en France …
http://www.rte.ie/player/#v=1077716
Mon petit doigt bien informé me dit qu’il le veut toujours (je ne suis pas détective privé pour rien).
Mieux, ou pire, encore, certaines banques envisagent (quelques unes auraient commencé) de faire des prêts hypothécaires « nouvelle formule ».
Il s’agirait de prêter de l’argent à des gens qui ont besoin de liquidités et qui sont propriétaires de biens immobiliers, la banque devant se payer par remboursement du prêt au décés de l’emprunteur, supprimant de ce fait partiellement ou en totalité la notion d’héritage.
Ces prêts ont toujours existé mais il s’agirait là d’une offensive importante qui permettrait à des parents agés d’aider leurs enfants et petits enfants dans le besoin.
Ces prêts seraient proposés avec des taux « raisonnables » (raisonnables sans doute par rapport aux taux des crédits « révolver ») de 7 à 9 % l’an, alors que les prêts accordés et réputés sans risque, pour construire ou acheter du neuf, sont proches actuellement de 3 % sur 10 ans.
Petite annecdote pour dire que le malheur des pauvres fait le bonheur des riches. Quoique…
Et dire aussi qu’il y a encore des rêveurs pour croire
qu’ils vont empêcher le dépassement du capitalisme
en nous reprochant à tous de ne pas « entreprendre »,
ou ne pas nous livrer au marché de l’emploi…
Je ne sais pas ce qu’il y a de mal à vouloir ou devoir entreprendre. Ceux qui ne peuvent pas, pour l’une au l’autre raison, s’adapter aux nouveaux problèmes ne peuvent que disparaître ! Quand je parle d’entreprendre, je ne parle de fonder une entreprise concurrente d’une multinationale. On peut être une profession libérale ou un consultant sans pour cela devoir emprunter des millions ! Je pense que vous n’avez pas écouté ce qu’a dit Paul.
Bonjour à tous,
J’ai écouté la vidéo de notre amis PJ de ce vendredi. Je souscris à cette idée qu’il faut communiquer, discuter entre nous pour faire émerger une autre société. Certe, mais cela prendra combien de temps?
Nous voyons aujourd’hui, en France, un virage qui fait froid dans le dos. Quand ce n’est pas un politique raciale contre les rom, c’est ‘le patriot act’ qui s’installe par l’HADOPI. Le décret d’application étant signé, le rapport confidentiel circule déjà sur le net.
http://ubuntuone.com/p/B72/
Et la titrisation revient par la fenêtre…
Je lis votre blog pour m’instruire avec mon petit niveau, mais franchement j’ai l’impression que la course de vitesse est lancée: entre la caste financière amorale et nous il va falloir faire vite. Tout sera fait pour tuer la poule dans l’oeuf!
Je prends un exemple:
Je refuse de payer un impôt=>expropriation, saisies..
Je donne mon idée sur le net=>répression via HADOPI et sa justice
Je manifeste contre la pollution=>fichage ADN et touti quanti
Je ne répond pas à un courrier administratif=>tout de suite les menaces en tout genre
Je roule à l’huile de friteuse=>amende voir prison
etc…
Et contre ça qu’est-ce-que je peux faire valoir: un bulletin de vote
Cela ne marchera jamais, il y a maintenant une trop grande distorsion, la société est en train de s’effondrer sous ses propres contradictions. Réfléchir à l’après je suis avec vous, mais l’entre deux va être un vrai carnage. Désolé pour le pessimisme!
Concernant mon voeux le plus pieux est que un jour l’homme sorte de ses croyances (religieuse, économique, matérialiste…) bref qu’il soit acteur de lui même. Je reprends votre image de ces ploutocrates qui vivent dans leurs sectes et qui nous expliquent que l’après ce sera comme ça mais ci c’est pas le cas c’est parce que…
Un argument me paraît simple; il est impossible de prédire l’avenir tout simplement parce qu’il n’existe pas.
voici une conférence sur la notion de temps à travers les âges et autres arnaques de Klein:
http://www.diffusion.ens.fr/index.php?res=conf&idconf=1388
http://www.diffusion.ens.fr/index.php?res=conf&idconf=1620
Il est vrai que, quelque soit le candidat ou le parti pour lequel vous voteriez, rien ne changera sur le fond, car il y « des catégories impératifs » (Kant), c’est-à-dire la dominance des marchés financiers et leur emprise sur la politique économique des états, par exemple. En dehors de quelques petits cadeaux électoraux, la gauche ferait sensiblement la même politique que la droite classique, avec probablement en peu plus d’hypocrisie « socialisante ». Tant la couche moyenne – qui commence à souffrir de l’ambiance économique en France (et ailleurs) – ne s’inquiète pas outre mesure pour son existence, rien ne changera; on entendra invariablement les mêmes discours creux et dissimilateurs de la classe dominante que le brave peuple gobera sans réagir. C’est « la couche moyenne » qui a été toujours l’étincelle qui a fait exploser la poudre, que ce soit le révolution en Angleterre au 17e siècle, ou la grande Révolution de 1789….. Mais pour qu’elle se révolte ouvertement, il faut que la pression soit vraiment très forte et menacante.
Faire les choses par nous mêmes
Cher Monsieur Paul Jorion,
Votre message de ce jour m’incite à vous dire comme à vos lectrices et lecteurs d’agir sans attendre que les financiers changent (ils sont hors de la réalité vécue par les millions de personnes dans la « vraie vie » : travailleurs, chômeurs, mères au foyer, peuples des pays en développement ou pauvres qui oeuvrent chaque jour pour construire leur vie, pour vivre, aimer, apprendre, transmettre comme l’écrit si bien Stephen Covey au début de son livre Priorité aux priorités).
Quelle est donc la priorité pour les peuples ?
Vivre dignement :
– Disposer d’un logement. Pensez aux mal-logés en France et ailleurs. un vrai marché et service à construire.
– Se nourrir sainement et pas avec des produits toxiques ou dont on ne connaît pas les effets (je pense aux OGM, par exemple. En passant, une histoire drôle : Un champ OGM de Monsanto a été détruit par une plante venue naturellement sur ses terres. Son nom : L’amarante)
– Travailler en coopération à des activités économiques, sociales et culturelles utiles…
– S’épanouir, créer de nouvelles relations sociales, du lien de qualité entre personnes et générations
Ce matin, j’ai écris ceci :
Agir permet d’apprendre, de se former, de se révéler, de démontrer nos compétences et de développer son expertise.
Ce soir, vous proposez de faire les choses par nous-mêmes, sans attendre les politiques, le changement de la part des hommes d’affaires internationaux et des banquiers, qui continuent leur chemin, même si ils détruisent ou nuisent au plus grand nombre (les milliers de chômeurs et de personnes en difficulté sont là pour que nous le constations).
Le système actuel est donc bien devenu obsolète et dangereux pour la survie de l’Humanité.
Vous dites qu’il faut créer un nouveau système.
Certains pensent en effet, que nos efforts individuels et collectifs doivent se focaliser sur ce que nous pouvons faire concrètement.
Créons donc tous ensemble un nouveau système économique et financier plus éthique, qui réponde à nos réels besoins, aux réels besoins de l’Humanité.
Pas en 2018, en attendant les trois tsunamis, mais en agissant en coopération et avec solidarité avec ceux qui en ont besoin.
Je propose donc :
1) de créer un outil collaboratif des expériences, des initiatives en France et dans le monde qui permettent de replacer l’être humain au coeur de l’activité de notre société
2) de créer et de développer des activités porteuses de sens qui respectent la personne humaine et son environnement (regardez autour de vous les créateurs, entreprises, associations… qui oeuvrent pour le bien commun)
3) d’étudier les problèmes de fond en recherche fondamentale et appliquée, pour poser les bonnes questions, trouver les bonnes solutions à mettre en oeuvre maintenant (pas dans 8 ans).
Il faut créer de nouveaux circuits économiques pour répondre aux réels besoins des gens en leur apportant les produits et les services dont ils ont besoin (finissons en avec ce qui est futile).
Certains pensent qu’il faut développer de nouvelles monnaies complémentaires comme Bernard Lieater, des monnaies libres, sociétales et ce dès maintenant.
Vous pouvez suivre par exemple voir les initiatives suivantes:
The transitioner sur l’intelligence collective et les monnaies libres
http://wiki.thetransitioner.org/Fran%C3%A7ais/Les_monnaies_libres/Les_monnaies_libres_en_quelques_mots
http://www.youtube.com/watch?v=kkl3sSxaln8&feature=youtu.be
http://people.thetransitioner.org/profiles/blog/show?id=2721180%3ABlogPost%3A9939&commentId=2721180%3AComment%3A10002&xg_source=activity
Le forum Colibris
http://www.colibris-lemouvement.org/index.php/TH/Actualites
http://www.colibris-lemouvement.org/index.php/TH
Lisez aussi le très bel article sur Pierre Rabhi, sur rue 89-planet 89 :
C’est la civilisation la plus fragile de l’histoire
Plein de bon sens et d’humour !
http://www.rue89.com/planete89/2010/07/24/rabhi-cest-la-civilisation-la-plus-fragile-de-lhistoire-159675?page=10
Les choses bougent, avancent, même si médiatiquement, elles sont peu encore visibles ou perceptibles par les masses.
Chers lectrices et lecteurs de ce blog pertinent :
Suivez votre inspiration pour agir en contribuant au bien commun !
La crise doit nous donner l’impulsion d’agir pour s’en sortir par nous-mêmes.
Le doute doit nous inciter à agir.
C’est l’opinion sur l’action, la pensée qui crée le résultat
C’est parce que je crois en moi et en mon action que tout, absolument tout me sera possible.
Alors, êtes-vous prêt pour cette belle aventure : Etre Humain ?
J’ai confiance en l’Humanité, sa créativité, son désir d’agir pour créer et développer les nouvelles voies nécessaires à la pérennité de notre civilisation.
La crise est une opportunité selon l’idéogramme chinois
Agissez, tentez l’aventure, vous serez ébloui du résultat.
De la même veine que P Rabhi, voir aussi Esther Duflo qui me séduit tout autant par son approche pragmatique et concrète d’après ce que j’ai pu deviner au travers d’une de ses bio publiée dans le Monde il y a 2 ans et des avis sur les cours qu’elle dispense et ses actions :
http://lemonde.fr/economie/article/2010/04/28/l-economiste-esther-duflo-recoit-la-medaille-clark-prestigieux-prix-d-economie_1344248_3234.html
Au cas où le lien précédent n’est accessible qu’aux abonnés, le PDF de sa leçon inaugurale de la chaire « Savoirs contre pauvreté » au Collège de France le 8 janvier 2009 :
http://www.college-de-france.fr/media/cha_int2008/UPL31862_inaugurallecture_slides__fran_ais.pdf
Encore quelques « grosses têtes » et nous pourrons créer notre ONG, reste à les rallier toutes à une équipe qui vaincra.
@Papimam,
oui, encore une personne admirable,
j’y mettrais aussi Thomas Piketty, qui positionne bien les débats
@Grosjean
Thomas Piketty, bien sur, je l’effleurais là il y a peu :
http://www.pauljorion.com/blog/?p=14440#comment-99589
@Papimam
j’aime beaucoup sa vision des retraites (http://www.laviedesidees.fr/Universaliser-le-droit-a-la.html) , de la fiscalité (sur mediapart il y a quelques jours, pas de lien mediapart est tombé ce matin), je pense que séparer le calcul de la décision politique rend le choix politique possible.
Pour ceux qui s’intéressent à la politique et à l’économie, François Furet a écrit un article sur « la tradition jacobine ». Cet article sur le jacobinisme nous aide à comprendre ce qui est en train de se dérouler aujourd’hui, sur le plan politique et économique : la destruction de « la tradition jacobine » en France.
« L’élasticité sémantique du terme, dans la politique française de cette fin du XXème siècle, témoigne de ce travail du temps. Jacobinisme ou jacobin peuvent y désigner, selon les cas, des prédilections très diverses : l’indivisibilité de la souveraineté nationale, la vocation de l’Etat à transformer la société, la centralisation gouvernementale et administrative, l’égalité des citoyens garantie par l’uniformité de la législation, la régénération des hommes par l’école républicaine, ou simplement le goût sourcilleux de l’indépendance nationale. Dans cette nébuleuse de sens domine toujours la figure centrale de l’autorité publique souveraine et indivisible, dominant la société civile ; ce qui est après tout un paradoxe, s’il est vrai que l’histoire du club des Jacobins est celle d’une incessante usurpation sur la Convention, régulièrement investie de la souveraineté du peuple par l’élection de septembre 1792. Mais ce paradoxe – outre qu’il en dit peut-être long sur la faiblesse de la tradition juridique en France et sur la tyrannie vague des souvenirs historiques – exprime aussi au bout de deux siècles une espèce d’embourgeoisement du jacobinisme, passé de l’état de patrimoine révolutionnaire au statut de propriété nationale. Parvenu à ce stade éminent de dignité historique, le concept a perdu tout caractère subversif et aussi, comme on l’a vu, tout sens précis ; mais en évoquant dans les mentalités les vertus d’un Etat fort, porteur du progrès et figure imprescriptible de la nation, il permet de joindre sa tradition à celle qui l’a précédée et à celle qui l’a suivie, et de recoudre ce que la Révolution avait déchiré : formant un pont entre l’ancienne monarchie et l’Etat napoléonien, la tradition jacobine retrouve un air de famille. Si bien qu’elle peut aussi faire une place à la droite et diviser la gauche ; plaire aux gaullistes comme aux communistes, et tracer une ligne de démarcation à l’intérieur du parti socialiste. »
(François Furet et Mona Ozouf, Dictionnaire critique de la Révolution française, Idées, Champs Flammarion, page 243)
Tout au long de la Seconde Guerre Mondiale, le vieux fond jacobin s’est peu à peu réveillé chez les Français. Après une période de décantation, ce vieux fond jacobin a pris le dessus sur deux tentations que malheureusement trop de Français avait connues : la collaboration avec les nazis, et aussi le « nationalisme intégral » prôné par la droite, notamment par l’écrivain Charles Maurras.
L’historien de la Seconde Guerre Mondiale Jean-Pierre Azéma écrit :
« A tout prendre, c’est encore le réflexe jacobin, qu’on retrouve depuis la Révolution dans toutes les guerres où les Français sont impliqués, qui a le plus joué. On a bien dit jacobin, puisque le nationalisme des nationalistes, face à l’épreuve, a fait banqueroute. Sans doute une fraction très minoritaire des droites nationalistes a-t-elle rejoint la Résistance par fidélité nationaliste ; mais le gros des « nationalistes intégraux », lui, a préféré – et de quelle manière – la guerre franco-française à la lutte contre l’ennemi extérieur. Quand il s’écriait à la fin de son procès : « C’est la revanche de Dreyfus », Maurras révélait l’utilisation qu’avait depuis toujours faite les droites réactionnaire ou révolutionnaire du patriotisme comme une machine de guerre civile et sociale. Le maurrassisme, du moins, ne put après 1945 se relever de ses contradictions et de sa faillite. Mais si le ressort jacobin a bien existé, il n’a fonctionné qu’imparfaitement : tout s’est passé comme si, pour la grande majorité des Français, une période plus ou moins longue de décantation avait été nécessaire, le temps de surmonter et d’assumer les ébranlements des années trente, l’irruption ou l’échec du Front populaire, la conclusion du pacte germano-soviétique, les déroutes, les silences ou les palinodies des élites politiques, sociales, culturelles. »
(Jean-Pierre Azéma, Nouvelle histoire de la France contemporaine, tome 14, édition Points Seuil, page 354)
Ce vieux fond jacobin est lisible dans le programme du Conseil National de la Résistance. Mais depuis plusieurs années, il est peu à peu détruit par la nouvelle idéologie à la mode : le néo-libéralisme. Néo-libéralisme dont Denis Kessler est une figure.
Néo-libéralisme, notre ennemi commun.
Un excellent article du Monde diplomatique de juillet, de la plume de Gérard Duménil et Dominique Lévy (économistes et ex ou actuel directeurs de recherche au CNRS) nous le décrit dans le détail :
http://www.monde-diplomatique.fr/2010/07/DUMENIL/19397
Juste le début de l’article pour vous mettre l’eau à la bouche et disposer d’une définition :
« Le néolibéralisme avait pour objectif le rétablissement et l’accroissement des pouvoirs et des revenus des classes les plus aisées »
C’est plus que réussi. Pas étonnant qu’il faille sabrer dans les acquis du CNR…. pour une société moderne svp ! L’article dans son intégralité mérite largement le détour.
Bouquin cité : Top incomes : a global perspective (Anthony B Atkinson & Thomas Piketty (ça me rappelle quelqu’un), 776 pages, but : offrir un panorama mondial des inégalités de revenus et de leurs évolutions
Merci beaucoup Paul Jorion
J’admire ce sang froid qui vous permet de rester efficace, constructif dans la critique et mobilisateur dans le combat, alors que le désespoir ou la révolte brute auraient eu raison de beaucoup d’autres – j’y incline parfois, pour d’autres raisons aussi : la politique en France, la destruction programmée par les hommes du monde naturel…
Une seule réserve peut-être au sujet de vos dernières interventions : il suffit de jeter un coup d’oeil sur son parcours, de l’écouter parler, de rappeler ses efforts précédents (réforme de la santé) et renouvelés – je crois en la sincérité d’Obama dans sa volonté de réforme du systeme financier. Ce qu’il a réussi à faire voter, dans le pays du capitalisme et à l’encontre (?) de si puissants lobbies, n’est il pas déjà exceptionnel ? Que n’est il libre d’agir selon sa seule intuitition et pas en « composant » en permanence avec les républicains ! Mais avait-t-il d’autres choix que le compromis, dans le pays qui est aussi celui de la démocratie, aux institutions, du reste, plus efficaces et crédibles que les nôtres ? Compte tenu de la probablité extrement faible de voir reparaître un leader progressiste comme lui de sitôt aux usa, je ne peux que le soutenir dans ses efforts – en espérant qu’il tienne ses engagements et même qu’il aille encore plus loin.
En tout cas, je vous félicite encore et j’espère si j’en ai la force pouvoir un jour apporter ma pierre à ce combat. Bien à vous,
GL, étudiant en philosophie
@ Gwynplaine
Paul a bien raison de considérer Obama comme un politicien de plus.
En deux ans, il n’a strictement rien réglé lui non plus qui évitera le désastre économique.
Quant à la réforme de santé, elle a été taillée sur mesure par le capital,
plongeant les budgets publics encore plus dans l’abîme.
Mais ce n’est pas moi qui lui reprocherait sa politique.
Il a été choisi par Wall Street (les financements le démontrent)
car il était le plus à même de détourner l’attention des citoyens des racines de la crise.
Et il s’acquitte remarquablement bien de son rôle de composition,
même si les progressistes américains ont massivement découvert la forfaiture,
comme en France ils ont jeté aux orties la gauche plurielle et autres acteurs.
C’est toujours pareil: les peuples attendent autre chose que des mots.
La « démocratie » sous la dictature du capital ne peut leur offrir que des émotions éphèmères.
MCain ou un autre républicain aurait eu plus de peine.
C’est à cela que sert la gauche de gouvernement en France, en Grèce, aux USA et ailleurs
Jouer la partition qui convient le mieux au capital en cas de tempête.
C’est curieux, je suis d’accord avec Charles quoi qu’il pense !
ah oui c’est curieux… signe des temps?
est ce que les anglais ont relancé la machine de l’inflation ?
ou je veux dire tentent de relancer la machine de l’inflation ?
c’est bof, mais j’ai rien contre les anglais
par contre, l’histoire du japon, vous auriez pu dire qu’ils rêvent d’avoir au moin ça. ce qui n’est pas sur.
Une analyse sérieuse de la crise et de la nécessité d’une issue révolutionnaire
http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=205
Le nouveau parti trokiste : un oxymore de plus.
Je crois qu’un groupe ne doit pas être jugé sur ce qu’il dit, mais sur ce qu’il fait.
Je crois aussi qu’affirmer à « la base » que voter peut permettre de changer la vie et le monde est un mensonge.
Il y aussi dans la recherche du statut médiatique un élément fondamental de la critique qui est absent.
Et pour finir je crois que pour comprendre le capitalisme, son histoire, il faut comprendre sa nature et son origine.
Marx lui même s’est beaucoup attaché à la critique de la valeur en faisant ses recherches sur la nature de la marchandise.
Bonjour,
Pour ma part, mes réflexions en sont (version courte) :
Mise en place d’un gouvernement mondial dont la mission est exclusivement centrée sur les moyens de réduire les inégalités dans le monde, afin d’éviter les risques de manipulations mondiales.
Pour cela, une constitution mondiale doit être clairement définie autour de points comme suit :
– SMAX : Salaire (englobant revenus du capital, etc) maximum mondial autour de 70000 € mensuel pour commencer.
– Taxe sur les transactions financières.
– Elimination des paradis fiscaux en limitant la concurrence fiscale entre pays, et en rendant obligatoire un minimum de transparence bancaire.
– Bancor
– Limitation des risques pouvant provoquer des crises systémiques avec isolation notamment des actifs utilisés en bourse des dépots, etc.
Des aides seraient fournies aux pays les plus pauvres pour qu’ils créent des infrastructures routière ou autre.
Les pays ne souhaitant pas respecter les critères du gouvernement mondial seraient exclus du système économique et financier commun, notamment grâce à l’exclusion des transactions financières avec ces pays à travers les organismes comme Clearstream…
Qu’en pensez-vous ?
Toutes les réformes proposées sont souhaitables,
mais dès qu’elles ne sont pas de pure annonce cosmétique,
elles sont impossibles, comme les deux dernières années l’ont rappelé.
En fait, le capital n’a cessé de s’élargir à de nouveaux territoires,
et de dominer partout les échanges,
transformant y compris les rapports humains en marchandise.
Hors la mise hors jeu du capital, pas d’autre issue que la barbarie.
– Mais c’est une révolution, mon gaillard ?
– Comme vous y allez, monsieur. C’est pire, c’est le bon sens.
Et voilà, comment on prends conscience, et que l’on peut dire: je le ferais moi-même (nous le ferons nous-même)! Oui, c’est le bon chemin, celui de la souveraineté, de celui qui prends ses responsabilités, sa vie en main,au service de La Vie, et qui sait qu’il peut le faire, qu’il en a la force. Comment? Il ne le sait pas encore, mais il le découvrira au fur et à mesure, car il crée maintenant se basant sur sa certitude que La Vie est plus forte et plus belle que tout, et que l’être humain en est la meilleure preuve! Nous le ferons nous-même, oui nous inventerons de nouvelles façon d’être, sans aucun doute!
Monsieur Jorion, bonjour !
Cela fait dès mois que je lis et écoute attentivement vos analyses sur la crise financière. Je les trouve justes et pertinentes. Merci de faire exister ce blog.
Les réflexions sur les conséquences de la crise sont, grâce à des personnes de bonne volonté comme vous, claire et comprises. Mais dès qu’il s’agit de proposer une sortie de crise, les solutions qui émergent sont ou d’ordre techniques (création d’une banque etc…) ou d’ordre « magique » dans le sens ou il faudrait attendre un miracle des quelques hommes politiques encore debout.
Ce qui est sûr, c’est qu’Il y a une impuissance à trouvé les solutions ou pour certain la solution. Nous sommes comme enfermé dans un cadre indépassable. Et c’est normal. On ne peut pas résoudre un problème sans en connaître profondément la cause. Et la cause n’est pas la crise financière… non, la crise financière n’est que l’une des conséquences de la fin d’un système politique.
Oui, politique, puisque c’est bien de cela dont il s’agit. Les causes de ce désastre sont exclusivement politiques et les solutions pour en sortir ne pourront être que politiques.
Vous dites dans l’une de vos interventions que les intêrets prticuliers au détrimant des intêrets collectifs ont fait s’écroulé l’empire Romain. N’allons pas si loin, regardons l’histoire encore brûmante. L’empire soviètique c’est éffondré pour les mêmes raisons. Ce systéme à un nom: Ce sont des oligarchies… Peut importe qu’elles soient Monarchique, marxiste, démocratique, elles ont toute un point commun, celui d’oppresser le plus grands nombre pour le bénéfice de quelques-uns
Ce qui nous rend aujourd’hui impuissants et angoissés dans nos pays dit « libre », c’est bien que notre système de démocratie représentative ne représente plus rien et nous confisque l’essentiel: Celui d’être des hommes libres et égaux en mesure de décider le devenir de notre monde.
La révolution qui vient devra mettre au centre la démocratie, non pas la leur mais la notre, celle qui permet à tout citoyen de gourverner et d’être un jour gouverner, celle qui permettra un jour à un homme comme Paul Jorion d’intervenir dans le gouvernement de la cité sans faire de lui un professionnel de la plolitique mais simplement un citoyen concerné.
Je vous invite à lire cet article qui à plus de 10 ans… courage nous sommes des milliards.
Ernesto
http://www.monde-diplomatique.fr/1998/08/CASTORIADIS/10826
Merci Ernesto! Beaucoup d’entre nous connaissent le grand Castoriadis et ce texte, issu d’un entretien avec Daniel Mermet. Il vaut d’être lu intégralement.
En attendant voici un extrait qui annonce dès 1998 les conclusions de Paul sur le partis du système:
« Ce qui caractérise le monde contemporain ce sont, bien sûr, les crises, les contradictions, les oppositions, les fractures, mais ce qui me frappe surtout, c’est l’insignifiance. Prenons la querelle entre la droite et la gauche. Elle a perdu son sens. Les uns et les autres disent la même chose. Depuis 1983, les socialistes français ont fait une politique, puis M. Balladur a fait la même politique ; les socialistes sont revenus, ils ont fait, avec Pierre Bérégovoy, la même politique ; M. Balladur est revenu, il a fait la même politique ; M. Chirac a gagné l’élection de 1995 en disant : « Je vais faire autre chose » et il a fait la même politique.
Les responsables politiques sont impuissants. La seule chose qu’ils peuvent faire, c’est suivre le courant, c’est-à-dire appliquer la politique ultralibérale à la mode. Les socialistes n’ont pas fait autre chose, une fois revenus au pouvoir. Ce ne sont pas des politiques, mais des politiciens au sens de micropoliticiens. Des gens qui chassent les suffrages par n’importe quel moyen. Ils n’ont aucun programme. Leur but est de rester au pouvoir ou de revenir au pouvoir, et pour cela ils sont capables de tout. »
On renifle déjà la gauche solidaire, la société du soin, et autres partitions…
Et aussi :
http://www.monde-diplomatique.fr/1998/02/CASTORIADIS/10046
http://www.lexiconangel.blogspot.com/2009/09/quelle-democratie-cornelius-castoriadis.html
http://1libertaire.free.fr/castoriadis
http://www.magmaweb.fr/spip/spip.php?article50
http://www.costis.org/x/castoriadis/mondeavenir.htm
bonjour,
parmi les bons auteurs à relire, Voltaire….
« Cultivons notre jardin », avec ces trois mots, il affirme son message sur la liberté individuelle, la responsabilité individuelle et sociale, mais on peut aussi bien les appliquer aux problèmes nouveaux de l’écologie ou de la mondialisation.
C’est à cela qu’on reconnaît une pensée humaine aboutie: élaborée dans un contexte particulier, elle se trouve en adéquation avec d’autres circonstances réelles. Cela vaut autant en philosophie qu’en matière technique.
Il nous faut effectivement réapprendre à cultiver notre jardin, plutôt que de laisser les gugusses de la finance et de la mondialisation nous imposer des règles absurdes.
Ce n’est pas un mince travail.
Par ailleurs, que ce soit en 1789 ou en 1945, les changements ont été faits par des gens qui avaient pris le pouvoir. Par le passé, je ne connais pas d’exemple de réforme profonde échappant à cette règle.
Peut-on imaginer aujourd’hui une forme de démocratie, ou de pression, plus directe grâce à Internet? A cela aussi il serait bon de réfléchir…
1789 ; date symbolique de la libéralisation de la valeur-travail, fondement du capitalisme industriel.
1945 : date symbolique de l’établissement de la paix comme continuation de la guerre économique par d’autres moyens.
J’entends par « guerre économique » la guerre que l’économie mêne contre l’humanité.
Ce jardin à cultiver, c’est d’abord l’esprit cultivé, ce qu’Arendt soulignait comme métaphore. La culture est à l’esprit ce que l’agriculture est à la terre. Un pari sur l’avenir. Une providence humaine née de patience et de semailles.
Nul repli vers la responsabilité de chacun dans son domaine privé, tout au plus un rappel du jardin secret. Au contraire une ouverture au monde, inconditionnelle.
J’me mets à parler comme un curé laïc… 🙂
Un débat éclairant sur ces questions mêlant économie, politique et religion: « Peut-on encore croire aux lendemains qui chantent ? » avec Elisabeth Roudinesco et Alain Badiou.
http://www.franceculture.com/emission-les-grands-debats-contemporains-forum-liberation-a-rennes-15-peut-on-encore-croire-aux-lend
Ces philosophes creusent ce dont nous débattons ici, mais oublient une autre vision du monde qui m’ a bouleversé:
http://www.franceculture.com/emission-terre-a-terre-la-relation-homme-nature-2-2010-07-10.html-0
à écouter absolument, comme quoi des messages d’ espoir existent, qu’ il est possible d’ envisager l’ avenir différemment.