Le temps qu’il fait, le 30 juillet 2010
envoyé par PaulJorion. – L’info video en direct.
La BRI à Bâle
La « science » économique
* Evans-Pritchard, E. E., 1956 Nuer Religion, Oxford : Clarendon Press
Le Japon pour nous
*Godot est mort !*
Le temps qu’il fait, le 30 juillet 2010
envoyé par PaulJorion. – L’info video en direct.
La BRI à Bâle
La « science » économique
* Evans-Pritchard, E. E., 1956 Nuer Religion, Oxford : Clarendon Press
Le Japon pour nous
Des singes sans bananes!
Vous nous dites qu’il n’y a eu, jusqu’à présent, que moment Pearl Harbor à rebours. Il me semble, à la…
Que serait les êtres humains sans les arbres ?
Je connais le site mais je n’ai pas les compétences pour avoir un avis sur le contenu. Je suis toujours…
La réponse est moins évidente pour l’IA que pour les autres innovations. Quand les uns rêvent d’aller sur Mars, et…
Certains commentaires ici dignes uniquement de la propagande d’un LCI par exemple m’avaient mis hors de moi. Heureusement @Paul Jorion…
Il est vrai que les grandes entreprises exercent une influence politique au sein du système capitaliste, ce qui peut conduire…
Moi: Comment comprendre de sens de « form » dans l’article « Exact Quantum Electrodynamics of Radiative Photonic Environments »? Claude: Je vois que…
@Ruiz Quid de l’IA, selon vous ?
Pyramide de Ponzi, bien sûr. Les canassons n’ont rien à voir dans cette affaire 😂
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
233 réponses à “Le temps qu’il fait, le 30 juillet 2010”
Quelque soit le diagnostic et la solution avancée au problème financier actuel, le premier problème est celui du pouvoir et de convaincre. Notre président de fait ne peut pas grand chose et le grand Barack ne fera rien (je me souviens qu’en 2008 certains croyaient qu’il allait tout changer) : ce sont les USA qui sont à l’initiative et il n’est pas dans l’intérêt des classes dominantes de ce pays de changer car ils s’en sortent actuellement toujours bien (au pis cela crée même des occasions pour eux de nouvelles activités commerciales).
Rien à attendre d’eux et dans deux ans il y aura peut-être des reproches… rien de plus grave. Alors on peut lire, être lu… agir au niveau simplement de notre pays ou de l’Europe (pas facile de s’entendre) sera difficile et pas assez puissant pour transformer le système.
Alors quels leviers et pour aller où ? Il faudrait trouver des exemples d’organisation, d’initiative (les coopératives au pays basque espagnol par exemple, la version chinoise du capitalisme, que je ne souhaite pas bien sûr) qui ont démontrées leur originalité et leur efficacité dans le temps par rapport au système actuel. Cela demande beaucoup d’efforts et pas mal d’adhérent au système (ce qui permet de mesurer le courage), votre blog peut aider à syndiquer les gens et leur comportement (une banque pourquoi pas mais pour quoi faire ?). Et puis si les initiatives fonctionnent quest ce qui empêchera les autres de continuer dans leur système sans issue ? Difficile d’aller à contre-courant, plus facile de le commenter.
« une banque pourquoi pas mais pour quoi faire ? »
Pour retirer le nerf de la guerre aux prédateurs.
il y a toujours un concurrent à moins d’instaurer un monopole… toujours inefficient !
@ Antoine B (« Une banque, pourquoi pas, mais pour quoi faire ? »)
Sens multiples au terme « banque » (jusqu’à la banque du sperme ;-))
Déjà ce blog est une banque de données, comptes rendus, idées, réflexions, échanges… Une banque d’opinions brassant les extrêmes : des (prétendues) utopies aux pessimistes « on-peut-rien-faire ».
L’idée, déjà évoquée ici et ailleurs, d’une rétribution du « travail » autre qu’uniquement par de «l’argent papier-monnaie » me semble être une piste intéressante à déblayer, organiser.
Une « Banque des Citoyens » (nom donné au hasard histoire de la nommer) pourrait être une sorte de chambre de compensation qui se chargerait de transformer en « crédit / heure » le « travail » de tout-un-chacun.
A organiser / mêler avec des propositions de la « Société du Soin Mutuel » évoquée précédemment.
@ Betov : (« Pour retirer le nerf de la guerre aux prédateurs. »)
Pas seulement. Oter le pouvoir de nuisance aux prédateurs n’est qu’une première étape 😉
J’ai toujours du mal à saisir… vous avez votre banque, avec de l’argent, vos infos ou votre travail (je suis curieux de voir en fonction de quelles règles vous compenserez et je suis certains que beaucoup estimeront que leur travail n’est pas rétribué à sa juste valeur)… expliquez moi en quoi cela vous protège des aléas extérieurs de l’économie réelle et du plantage général que Paul Jorion annonce à longueur de papier. Quid si l’euro explose, quid sur le prix de l’immobilier (et oui vous êtes dépendant du système pour vous loger et devez payer les prix délirants ou suréalistes du marché immobilier actuel même avec une gentille banque du soin mutuel), qui si le marché de la santé est inéfficient et que la plupart des acteurs du milieu médical décident de vous racketer en augmentant leur tarif de 20% (quand on y pense être toubib sur un marché financé par la collectivité qui paie toujours par peur c’est quand même le rêve de tout entrepreneur)… décidément je bloque et je n’en vois pas l’intérêt individuel comme collectif.
Il y a bien les banques mutualistes mais je vous invite à vous rendre aux assemblées générales de ces établissements et vous m’expliquerez en quoi les objectifs de fond diffèrent par rapport aux autres établissements classiques (les salariés y sont peut-être mieux traités).
USA: le FMI suggère de nouvelles mesures de soutien à la croissance
http://www.lalibre.be/toutelinfo/belga/135589/usa-le-fmi-suggere-de-nouvelles-mesures-de-soutien-a-la-croissance.html
Le point de vue du correspodant de Libération à Bruxelles sur la crise de l’EURO…100 pct pensée unique….
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2010/07/le-co%C3%BBt-apocalyptique-de-l%C3%A9clatement-de-la-zone-euro.html
Bonjour Paul,
Ils ne savent pas ce qu’il faut faire parce qu’ils ont la même religion et les mêmes études comme économistes. Absolument. Le diplôme comme peau d’âne. Pas d’extrapolation vers les sciences exactes. Je vous l’ai dit, si je suis ici, pour suivre votre blog c’est parce que vous êtes anthropologue de formation.
Dans la période troublée que vous citez en 2008, j’écrivais « Et la raison fut »
Nous étions en plein pessimisme. Je parlais déjà de pas mal de points qui restent en suspend.
Extrait « Louis Bachelier migra ce raisonnement vers la finance en 1900. Myron Scholes, Harry Markowitz, Robert Melton, Paul Samuelson confirmèrent cette relation dans la haute finance. Mais, cette approche ne peut tenir compte que de la vie de tous les jours dans sa normalité et pas des exceptions, des catastrophes, des faillites. Benoit Mandelbrot, l’inventeur des fractales, signalait, dès 1962, l’erreur d’appréciation et sous-entendait que le hasard devait tenir compte d’une sauvagerie possible et externe à la normalité. Les indexes, les évaluations seraient sans cela, plus fantaisistes en suivant des bases trop sages et donc, sous-estimées. »
Alors il y a le système d’assurances. On assure tout aujourd’hui, même la connerie.
Je dois quitter mais je reviens.
La « science » économique… On peut lire Gresham, Malthus, Say, Smith, Ricardo, Proudhon, Fourrier, Marx, Keynes, Friedmann, Hayek, la wirtkritik… et mille autres. Chacun articule une vision des choses et des procès qui ont leur propre logique partielle. Mais sans jamais expliquer ni prévoir le réel.
Et si justement, il n’y avait pas de logique, pas même de logique du chaos, parce que au bout du compte, ce sont les bonshommes qui font l’histoire, et que leurs comportements globaux sont à la fois erratiques et sociaux. Et que le panurgisme social ajoute une dimension fantasmatique à toute réaction humaine. Du niveau de logique des évolutions d’un banc de poissons.
Tous les tournants significatifs de l’évolution historique, dans laquelle est présente la dimension économique, ont pour origine la « prise en masse » de quelques idées ou préceptes ou ressentis collectifs. Et c’est aussi mystérieux que la mayonnaise qui prend ou pas.
Par exemple, pour avoir vécu de l’intérieur la période dot com, j’ai été frappé de la facilité avec laquelle des gens sensés, investis des plus hautes responsabilités, dans le business comme dans l’intelligentsia, se sont engouffrés dans ce mouvement d’idée et y ont investi des sommes colossales, sans compter. La réalité était totalement occultée par l’utopie, dans un mouvement si général que bien peu y ont résisté. Les contraintes matérielles n’existaient plus pour le village global, la nouvelle économie. Il a bien fallu redescendre sur terre. Ce qui en est resté n’est bien sûr pas négligeable, puisque cela a sans doute permis l’essor d’une mondialisation globalisée, et la suite que l’on connaît.
Cette modeste page d’histoire illustre la contingence de toute évolution, et son imprévisibilité. La constante que l’on pourrait trouver dans le procès de l’histoire, c’est cette « prise en masse » d’une idée à un moment donné, expliquant que se soient déclanchés la révolution française, le nazisme, le stalinisme, la révolution culturelle chinoise, le mur de Berlin… pour ne prendre que quelques exemples frappants.
Et que l’économie, elle-même contingente, relèverait de tels mouvements de tellurique sociale.
Dès lors, on peut espérer qu’il sera possible d’influencer, voire de susciter, dans le bon sens, des idées qui un jour… les futuribles selon le mot de B de Jouvenel.
Existe-t-il des études socio-psycho-anthropologiques sur ce phénomène précis de « cristallisation » , en dehors de la psychologie des foules ? Je pense qu’elles expliqueraient, mieux que le discours des économistes, les méandres du « grand récit ».
Plutôt que de métaphore physique ou géophysique parlant de cristallisation ou de tectoniques des plaques, j’évoquerais plutôt la chimie, voire la bio-chimie ou l’alchimie, avec succession de processus, de changement d’états, réversibles ou pas, tels la floculation, la dissolution, les liaisons fortes ou faibles, les dé-liaisons, les décantations, explosions, avec variations de milieu incertaines, mais toujours en phase liquide. Plus précisément dans un fluide amniotique.
Hard Roc,
Tout à fait. L’analogique n’est pas le numérique. Et vice versa.
Vu mon ancienne profession, je suis un fana des sciences exactes et de la logique pure et dure.
Les sciences humaines sont plus proches de l’économie. L’anthropologie explique mieux les mouvements erratiques de l’humain.
Ne dites pas à un économiste que l’économie n’est pas une science. Il n’aime pas cela.
Elle utilise le numérique pour comptabiliser et évaluer avec le plus de précision, leur…. erreurs de jugement.
Les fluctuation de la Bourse, on l’explique toujours à postériori.
Il n’y a personne qui dira la Bourse sera, demain, en hausse ou en baisse.
Nous ne sommes pas avec les prévisions du temps.
De l’impossibilité de redresser une lame qui a été mal forgée. Alors que faire? Les combattre avec leurs propres armes et reconquérir ce qui nous a été dérobé par le même jeu. Constituer un trésor de guerre afin de réinventer autre chose ensemble?
En constituant un commando de financiers, façon cheval de Troie.
Afin de soutenir tous ces pionniers qui entreprennent un peu partout. Ce blog foisonne de liens constituant un réseau pluridisciplinaire d’initiatives et de réflexions multiples mais convergentes.
Trading Places – Final Scene
Saule,
Excellent la vidéo.
Que faire? Ne pas uniquement compter sur les « spécialistes ».
Vous savez ceux qui se sont fait « entuber » dans un apprentissage avec ouillères.
Aujourd’hui, on a tout découpé en rondelles. Chacune d’elle, ne sait pas comment fonctionne l’autre.
Que ce soit économistes ou autres, d’ailleurs.
Les généralistes, ceux qui auront une vue à 360° auront bien plus de chance, aujourd’hui.
Et ça c’est garanti sur facture.
😉
Encore une preuve que ce n’est pas « eux » qui ont la solution:
Le chômage en Espagne continue d’augmenter: il se situe aujourd’hui à 20,09 %. Il y a un Espagne 4,64 millions de chômeurs.
Dans les derniers 12 mois, l’économie espagnole a détruit 468.100 emplois. Depuis le début de la crise, elle a perdu 2,03 millions (plus du 10 % du total, puisqu’en Espagne il y a 18,4 d’actifs sur les 38,4 millions de personnes qui ont entre 16 et 64 ans).
Quant au chômage des jeunes, il est de 37 % dans la tranche 20-24 ans et de 24,6 % dans celle de 25-29 ans.
http://www.cotizalia.com/noticias/paro-subida-segundo-trimestre-record-20100730-55929.html
Pablo,
Une réponse à la belge?
🙂
Et le nombre de familles où tout les membres sont au chômage a augmenté de 9 800 dans le 2e trimestre 2010. Il est maintenant de 1,3 millions.
http://www.cotizalia.com/noticias/paro-subida-record-trimestre-20100730-55950.html
ZP avait une opportunité de rentrer dans l’histoire, mais, comme son homologue Grec, il a préféré se coucher devant le FMI sous les applaudissements du PP (baisse des salaires, retraite à 67 ans, licenciement plus simples, plus rapides et moins couteux, privatisations des caisses d’épargne………). C’est dramatique, un petit fils de républicain, mort dans les prisons franquistes, qui trahit les espagnols pour satisfaire le FMI et les agences de notation. Il y avait mieux à faire.
En écho à Pablo
LE TAUX DE CHOMAGE REEL AUX USA EST DEJA DE 22 %, SOIT PROCHE DU TAUX MAXIMUM DE LA GRANDE DEPRESSION
http://www.dailyfinance.com/story/careers/what-is-the-real-unemployment-rate/19556146/#
D´autres chiffres préoccupants pour l´Espagne dans ce post d´Edward Hugh, qui blogge depuis Barcelone
Do the Latest European Bank lending numbers reveal a looming problem for the ECB?
S’il me semble assuré que la création d’une banque réellement « populaire » n’est pas LA solution, la chose me semble néanmoins être un bon concept dans le cadre des actions immédiates que tout un chacun peut faire. Pour la totalité des participants à ce blog et pour bien d’autres, faire une promesse de virement irait évidemment de soi.
Quelles sont les difficultés auxquelles il faut s’attendre, pour obtenir l’agrément auprès du comité bancaire (banque de France ?) ? Je suppose, de plus, que les difficultés sont moins grandes s’il s’agit, au sens strict, d’une banque de simples dépôts et que la chose est encore plus simple à réaliser avec la nouvelle mode des banques internet.
Pour faire court, je ne vois pas comment emporter l’adhésion à mes propres idées, mais je vois très bien comment rédiger un virement bancaire.
Sinon, quoi faire au niveau citoyen si l’argent qu’on possède n’est pas un bulletin de vote ? Attendre que se crée un parti de gauche ? En créer un ? Espérer qu’une idée géniale emporte la conviction de tous ? Rêver d’influencer Jacques Généreux ? Attendre qu’un Front de Gauche produise autre chose que l’Union de la Gauche ?
On sait bien que vous avez 64 ans et que ce n’est plus, pour vous, l’heure de jouer à « Monsieur le directeur ». Mais on pourrait renverser la remarque au sujet des deux ans qui viennent de s’écouler en vain. Après avoir parlé pendant deux ans à qui voulait bien entendre, ne vous semble-t-il pas que ce n’est pas en parlant d’avantage que plus entendrons ? (En plus avec un extension anglaise…).
@ Betov
Si, si, il faut continuer à parler, avec patience, sans doute encore pour quelques années, pour au moins trois raisons:
– informer les millions qui sont encore loin de partager les idées de ce blog, encore convaincus que le capitalisme est réformable ou que les partis des politiciens professionnels veulent le dépasser.
– les aider à surmonter le traumatisme des révolutions avortées ou défaites. En profiter pour apprendre, pas pour se rendre.
– remettre toujours en discussion et en jeu ses propositions pour un autre monde, où la logique de la démocratie et la satisfaction des besoins (socialisme) remplace celle de la dictature du capital.
Paul,
Je vois que nous avons quelques Belges à bord.
Je prend l’Echo d’aujourd’hui.
Que des bonnes nouvelles.
Pour n’en citer que les titres:
« L’automobile retrouve subitement la forme avec VW », « Les plastiques dopent le chiffre d’affaire de Solvay » (l’interview de son patron vaut le détour), « Nystar récolte les fruits de sa stratégie », « Glutton, petite invention belge qui dévore les marchés », « Economies et ventes en hausse profitent aux technos japonaises », « L’Amérique dénonce un hold-up de la Chine sur les technologies », « Quand les Européennes se mobilisent », « Comment mieux évaluer le risque macrofinancier », « La fausse réforme financière américaine », « Wymeersch: l’Europe fait du meilleur travail » … Un nouveau France dès 2015″…
Que dire sinon, que tout bouge en Europe.
Vous avez peut-être bien fait de revenir par ici.
Je me souviens de votre entretien assez orageux avec Woerth. Vous voyez les problèmes qu’il a aujourd’hui.
Comme quoi… 🙂
J’oubliais. Peut-être faudra-t-il voir ce qui s’est passé avec l’enregistrement de votre vidéo.
La webcam a eu des ratés au milieu. Heureusement que la parole a suivi son chemin même si les images se sont plantées…
Faut faire marcher le commerce, Paul.
Vus savez ce que je veux dire 🙂
Pour garder l’humour à la belge, il y a ceci
Un exemple de ce qui avait été fait en France, et qui avait donné de très bons résultats : le programme du Conseil National de la Résistance.
A partir de septembre 1944, le gouvernement de Charles de Gaulle avait commencé à réaliser le programme du Conseil national de la Résistance :
– 5 octobre 1944 : ordonnance sur le droit de vote des femmes.
– 18 octobre 1944 : ordonnance sur les profits illicites.
– 14 décembre 1944 : ordonnance instituant les Houillères nationales du Nord et du Pas-de-Calais.
– 3 janvier 1945 : rétablissement de la gratuité dans l’enseignement secondaire.
– 16 janvier 1945 : ordonnance nationalisant les usines Renault.
– 22 février 1945 : ordonnance sur les comités d’entreprise.
– 9 avril 1945 : nationalisation de Gnome et Rhône. Nationalisation d’Air France.
– 12 juin 1945 : suppression de la censure de presse.
– 22 juin 1945 : réforme de la fonction publique. Création de l’Ecole Nationale d’Administration. Elle doit former des haut-fonctionnaires. Leur mission est de servir l’Etat. Je vous laisse comparer avec ce que sont devenus nos énarques aujourd’hui.
– 28 juin 1945 : ordonnance sur les loyers.
– 30 juin 1945 : ordonnance sur le blocage des prix.
– 15 août 1945 : lancement de l’impôt de solidarité nationale.
– 4 et 19 octobre 1945 : ordonnance sur la Sécurité sociale.
– 11 octobre 1945 : ordonnance sur la crise du logement.
– 17 octobre 1945 : ordonnance sur le statut du fermage.
– 2 novembre 1945 : ordonnance sur les conditions de séjour des étrangers.
– 2 décembre 1945 : nationalisation de la Banque de France. Nationalisation des grandes banques de crédit.
(C’est ça qu’il faudra faire le plus vite possible : nationalisation de la Banque de France. Nationalisation des grandes banques de crédit. Placer le pouvoir bancaire et le pouvoir monétaire SOUS LES ORDRES du pouvoir politique.)
– 21 décembre 1945 : création du Commissariat au Plan.
A partir de janvier 1946, le gouvernement de Félix Gouin continue de réaliser le programme du Conseil National de la Résistance :
– 8 avril 1946 : nationalisation du gaz et de l’électricité
– 25 avril 1946 : nationalisation des grandes compagnies d’assurance
– 16 mai 1946 : loi sur les comités d’entreprise
– 17 mai 1946 : loi créant les Charbonnages de France.
Au contraire, voici la politique que nous devons combattre : c’est la politique du gouvernement Fillon. Denis Kessler, ancien numéro 2 du MEDEF, explique ce que fait le gouvernement Fillon dans un article daté du 4 octobre 2007 :
Challenges
Parti-pris=EcoHumanismeRadical
vision-empathie,sens-éthique,innovant-utile,efficasse-robuste,économique-durable,amour-altruiste,intégrité-réciprocité,respecté-alterité,humilité-comportement,prudence-temperence,force-justice,
pragmatique-opportunisme,plausible-cohérent,lucide-sobre,pertinent-potentiel,motivation-courage,respect-harmonie,rassembler-diversifier,légal-professionnel,sécurité sociale-sécurité environnementale (V080214-V080714)
Programme=V comme VISION-un état sans projet n’est plus une nation
« V comme VISION » (référence au film « V for VENDETTA », »la conspiration des poudres ») étant d’une telle évolution (bien que ce soit un compromis),les lois seront prises sous ordonnances dans les 3 mois après l’élection,la mandature servira au parlement pour affiner « V comme VISION ».(évitons un katrina social) V for VENDETTA
Projet de Société=Vivre Ensemble dans le Progres Durable et pour Tous,bénéfiçiant du Nécéssaire en se consacrant à l’Essentiel,économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement responsable
[justice,équité,solidarité,liberté,laicité,sécurité]
j’ai une carte freeplane que je mets à disposition de la communauté,si elle le souhaite
mr jorion à mon mail
Eeet… c’est quoi, une carte « freeplane »..???
C’est cette voie qu’il faut emprunter à nouveau, nous n’aurions jamais du nous en écarter. On nous a fait croire (l’école de Chicago, celle de Milton Friedman & Co, relayée par les Thatcher-Reagan…..) que le libéralisme sauvage était préférable à cette logique du CNR et nous nous sommes laissés endormir. Il n’est pas trop tard pour reprendre le bon cap, mais comme en 1945 cela passe par un renouvellement des élites, et comme en 1945 la période est propice pour ce renouvellement.
@Bruno
Je suis preneur de cette carte. Merci d´avance.
@Yvan
C´est un outil de gestion collaborative des idées par construction d´arbres heuristiques.
@vincent
pour avoir la carte EHR,envoi mail de demande à
bruno.frandemiche@yahoo.fr
merci mr jorion
Attention: l’histoire ne se répète que comme comédie. Les réponses du CNR sont aujourd’hui dépassées, comme bien détaillé ici:
http://www.npa2009.org/content/propos%E2%80%A8-du-programme-%E2%80%A8du-conseil-national%E2%80%A8-de-la-resistance
« C´est un outil de gestion collaborative des idées par construction d´arbres heuristiques. »
C’est comme fumer un pétard numérique quoi.
Bonjour !
J’interviens suite votre intervention et le billet de « faire les choses nous mêmes »!
Sans reprendre ce qu’il a été dit, par tout ceux qui s’expriment ici et ailleurs, je rejoins le constat :
Il n’y a rien à espérer des personnes ( physiques et morales) qui veillent, vivent par et pour le système que vous décrivrez, décriptez jour après jour.
De même , le travail de REFLEXION doit se poursuivre : il m’apparaît indispensable, obligatoire.
Cependant, je n’oublie pas, je ne veux pas oublier ma réalité quotidienne: HORS DE QUESTION!
Dès lors, mon VECU, et celui des « MIENS », m’a poussé à regarder, observer, réfléchir, décider…AGIR ! Et ce, depuis quelques années….
Je pourrais ( nous pourrions parler, car je ne suis pas seul…) d’arbitrages dans les domaines suivants :
– Amis ( ies), copains ( ines), connaissances —> ( je me remémore votre billet ou, sur une aire d’autoroute, vous observez les agissements d’une personne et vous interrogez sur votre propre capacité, celle de la personne à vous entendre sur un sujet qui vous tient à coeur….) Pour ma part, j’ai laissé tomber …jusqu’à nouvel ordre, ce sont mes ennemis, car il me nuise!
– vie matérielle : je ne prendrai qu’un exemple : j’ai effectué un inventaire ( selon ma propre modelisation et méthodologie) sur l’ensemble des biens qui m’appartienne, que je possède et dont je peux faire l’usage quand il me plait ( ca me rappelle la définition de quelque chose , ça… écrit par un certain P.JORION, en l’an de grâce 200- quelque chose, selon un calendrier que je ne reconnais plus, désormais! Il me semble que son livre s’intitulait » l’argent , mode d’emploi »!
synthétiquement, je me suis séparé de ma TV, mon lecteur DVD, et de mes DVD!
PS: c’est incroyable ce qu’on peut faire avec un PC portable correct ! Et puis, je n’aime plus les producteurs de TV, lecteur de DVD, et DVD: Ils me nuise, désormais !!!!
Qui plus est, le temps consacré devant cet écran, et sa subite absence, m’a laissé beaucoup de temps …pour rencontrer des personnes, discuter, réfléchir….AGIR! Sans compter la place libérée, pour que X et Y puisse, inopinément, s’inviter à une discussion … Un de plus !
– La traque systématique au flux : j’invite chacun à observer, à effectuer un recensement de tous les flux dont il est l’acteur, de son plein arbitre, dont il est esclave…. Cela donne le tourni …dans les premiers heures qui suivent la lecture de la compilation … et puis vient le temps de la classification…celui de la synthèse … Je me suis rendu compte, que nombre de ces flux m’étaient imposés, à mon insu, mais également avec mon accord, aussi par connivence ( alors que mon bien être n’était pas ou très peu amélioré), complicités informelles…. Je me suis attaqué à la réduction de ces flux, qui me nuisait… et je poursuis , encore aujourd’hui, cette traque… >>>> En procédant ainsi, le constat est que je me sens libéré, moins dépendant du SYSTEME, dont nous parlons tous …. Plus encore JE SUIS LIBERE de cette soumission, sur certains aspects pernicieux et mortifères du SYSTEME. …. Nous nous libérons , progressivement, de notre statut de serfs…
Mais, il reste du travail , immense, à réaliser !!!!
Bonne journée!
Je plussoie, Tomate 😀
Je remercie le hasard/Ciel/ou tout ce que vous voudrez, de m’avoir éjectée du système un jour !
C’est là que j’ai repris conscience de ce qui est indispensable, et de ce qui est superflu. C’est comme ça que j’ai redécouvert les outils/richesses/forces qui m’appartenaient en propre. Ce n’est pas en me disant « il me faudrait ceci ou cela pour me sauver » que j’ai trouvé mon chemin : je me serais assise et j’aurais pleuré sur mon sort. C’est en faisant l’inventaire de ce qui me restait après avoir soit-disant tout perdu que j’ai inventé ma nouvelle vie.
« Voyager léger », depuis le temps que cela se dit… J’ai enfin compris.
Et les anciens prétendus amis, bah ! Je préfère les gens qui veulent mon bien à ceux qui font pour mon bien.
Être en accord avec ce qui vous entoure. Le temps d’observer, d’écouter, de réfléchir. Cela se traduit par un mot simple: harmonie!
Plus que d’un « système qui s’effondre », il me semble que nous assistons à une logique qui va à son terme. Une logique qui exclut le facteur temps quand on pense la monnaie. En effet, ce délire autour des « réserves à constituer » que l’on ne peut mettre en place malgré toutes les tricheries et artifices sur ce qui serait « fonds propres » ou pas est une autre manière de délirer sur ce qui est monnaie (argent) et ce qui n’est pas monnaie.
Or, il apparaît de plus en plus clairement que la monnaie qui resterait convenablement en circulation EST cette réserve mythique introuvable ailleurs.
Car réserver des sommes plus ou moins conséquentes comme fonds propres des banques n’est jamais autre chose que retirer autant de monnaie de sa disponibilité pour les crédits. Et les banques se doivent d’y résister. Sur ce point, les professionnels de la banque ont totalement raison, tellement raison qu’en cas de crise de liquidité on n’a pas encore trouvé autre chose que la « monétisation » d’actifs pourries par les banques centrales.
Si on trouvait le moyen de maintenir la monnaie dans le circuit en toute circonstance, il n’y aurait tout simplement plus besoin de se soucier des réserves à constituer, car la réserve serait, comme je l’ai écrit, la monnaie circulante elle-même.
Les insuffisances de la religion économique sont, comme vous dites, criantes et irrécupérables.
Penser la monnaie en tenant compte du facteur temps, en tenant compte du fait que tout ce qui s’échange par la monnaie est soumis à la dégradation temporelle peut et doit nous guider.
En effet, comment peut-on s’attendre à ce qu’un agent échange de la monnaie contre un bien, un travail ou un bien d’équipement quand la « réserve liquide », comme actuellement, confère aux capitalistes des avantages plus substantiels que toute autre forme de richesse? Tant que la monnaie reste ainsi, de par son statut, tant quelle reste la réserve de valeur ultime, cette monnaie ne sera cédée qu’en obtenant un intérêt. Et ces intérêts monétaires, la rente du capital comme telle, doivent toujours être produits en plus par tous ceux qui proposent biens, services et biens d’équipement en échange de monnaie. Le surtravail obtenu par les capitalistes de la part des travailleurs, cher à Marx, c’est bien cela exclusivement.
Cette mécanique des intérêts et des intérêts des intérêts peut être dite « système », mais il s’agit d’un système non pensé, il s’agit d’une mécanique diabolique et perverse qui agit en permanence et qui impose que les créances croissent selon une courbe exponentielle tout comme le font les dettes d’une façon parfaitement symétrique et jumelle. Aucune austérité ne réduira la dette, car au cas où les Etats réduiraient leurs dettes, ce seraient les dettes privées qui augmenteraient nécessairement davantage avec leur corollaire d’insolvabilités et de risques systémiques (cf subprimes…)
Obtenir que le capital monétaire se proposerait sans exiger toujours la rente du capital rétablirait en peu d’années l’équilibrage des échanges économiques, permettrait simultanément l’amorce de la baisse de l’endettement et obtiendrait que les grandes fortunes monétaires cesseraient de croître évidemment. Elles « fondraient » lentement, car aucun milliardaire n’est capable, de par son travail personnel, de générer des revenus pour lui un tant soit peu approchant ceux de la rente du capital qui n’est jamais autre chose que la confiscation des richesses produites par les autres.
La croissance exponentielle des fortunes disparaîtrait, l’économie croîtrait dans les pays où les salaires seraient les plus bas. Par contre, elle se maintiendrait autour d’une croissance nulle dans les pays riches sans qu’il y ait du chômage d’aucune sorte, car une monnaie constamment disponible achèterait à tout moment l’ensemble des biens, services et biens d’équipement proposés sur le marché.
Vous appelez à la création et à l’invention d’un système nouveau, je vous le propose. Evidemment, il faudrait que les économistes se réveillent et renoncent à leur religion sans queue ni tête.
Il suffirait, en effet, d’émettre dès maintenant un signe monétaire nouveau, un signe monétaire marqué par le temps (SMT), pour obtenir que la monnaie soit toujours disponible et ne puisse plus disparaître dans la trappe aux liquidités que j’appelle la thésaurisation massive. Il faut quand même apprendre à tenir compte du fait que 90% de la monnaie liquide actuelle est émise par les banques centrales uniquement pour nourrir la vorace trappe aux liquidités. Et ces sommes serviront sans doute à seulement réaliser des coups spéculatifs pour disparaître aussitôt dans les coffres d’un autre, sans véritablement circuler.
Il me semble qu’une telle monnaie nouvelle (SMT) pourrait être émise immédiatement par n’importe quelle banque centrale ou, mieux, toutes ensembles, et nous ne pourrions plus avoir de crise systémique. Nous n’aurions pas, alors, à nous soucier davantage d’éventuelles faillites liées à des insolvabilités, car cette monnaie assurerait au système une parfaite et totale solvabilité.
Cette solution interdirait ipso facto aussi les paris sur les variations des prix, car cette façon de faire punirait ceux qui s’y risqueraient de telle sorte qu’ils y renonceraient d’eux-mêmes rapidement.
Une bonne nouvelle dans l’avancement de la situation néanmoins : le FMI s’inquiète pour la « reprise » américaine.
Je dis cela car l’humain ne bouge que lorsqu’il y est contraint.
BA, merci de nous rappelez les actions de la raison.
Et l’on voit bien que ces actions se sont faites dans un CERTAIN contexte et ne redeviendront possibles car nécessaires que lorsque les US imploseront.
D’ici qu’il faille, en France un autre gouvernement pour avoir cette volonté, certainement. Mais ces actions peuvent être faites au niveau régional dans un premier temps afin de faire plier un gouvernement qui ferait tout pour garder le « business as usual »…
Sachant que bien d’autres pays peuvent réagir bien avant nous et entrainer, de façon plus facile, tous les autres pays à les suivre.
Dans tous les cas, copier un système pour faire aussi mauvais, j’ignore si l’idée est bonne…
Et l’on voit bien que ces actions se sont faites dans un CERTAIN contexte et ne redeviendront possibles car nécessaires que lorsque les US imploseront.
c’est malheureux à dire mais je crois beaucoup lorgnent du côté des pachtounes… ça ne serait pas le premier empire qu’ils feraient tomber.
la bataille des coeurs et des esprits qu’ils disaient…
@méthode
Une armée impériale qui fait la guerre « des cœurs et des esprits » avec des soldats qui coutent 1 Million de $ par an et tête de pipe « combattante »
Une armée impériale qui fait la guerre « des cœurs et des esprits » avec des soldats pour la plupart mercenaires « collaborateurs » d’entreprises privées ou pauvres hères partant au combat contre une solde leur offrant de quoi se payer une université autrement inaccessible.
Une armée impériale qui fait la guerre « des cœurs et des esprits » et fait transporter du sable d’Arabie Saoudite vers l’Irak pour y édifier ses talus anti-camion piégé autour de ses bâtiments sanctuaires. Parce que le sable du désert irakien ne correspondrait pas aux normes structurelles ou granulomêtriques du pentagone…
Même le le père Ubu serait très en colère…
‘Gagner les coeurs et les esprits’ est un concept de la guerre contre-insurrectionnelle. Il s’agit en fait d’un euphémisme pour désigner un régime de terreur imposé aux populations civiles. On parle aussi de guerre psychologique.
Lors des guerres d’Indochine et d’Algérie, les militaires français estiment devoir faire face à un type de conflit (guerre asymétrique) nouveau auquel les méthodes de la guerre conventionnelle ne sont plus adaptées. L’élaboration et la théorisation de cette doctrine se donnera pour objectif de couper les insurgés de la population civile (le fameux poisson dans l’eau de Mao). D’où les hameaux de regroupements, le recours massif à la torture, les exécutions sommaires…
Plus tard, ces méthodes essaimeront dans toute l’Amérique Latine, notamment par le biais d’anciens membres de l’OAS, de l’école militaire de Manaus au Brésil et de la sinistre école de Amériques. Ce sont alors les mouvements de gauche opposés aux juntes militaires en place qu’il s’agit de réprimer.
Elles influenceront aussi l’armée américaine à partir de la guerre du Vietnam. Le film ‘la bataille D’Alger’ de Pontecorvo qui retrace comment les parachutistes français parviennent à démanteler l’organisation FLN à Alger en 1957, (cas typique d’une ‘victoire’ à la Pyrrhus, bataille remportée sue le plan strictement militaire mais qui entraîne la radicalisation de l’ensemble de la population. L’option modérée disparaît du paysage. 24000 arrestations, usage de la torture à échelle industrielle, 3000 ‘disparitions’) sera d’ailleurs projeté en 2003 à des officiers et à des membres de la CIA lorsque l’armée d’occupation américaine se trouve confrontée à une montée de l’insurrection irakienne.
A méditer devant les temps incertains qui nous attendent.
A ceux qui veulent approfondir, un très bon travail d’investigation : Marie-Monique Robin ‘escadrons de la mort, l’école française’
« …another world is possible and we want to make it real! »
Saul Williams : Not In Our Name – Pledge Of Resistance (mp3)
que voulons nous en notre nom?
j’avoue que je trouve l’idée de construire un monde, un autre monde (qui est si nécessaire) incroyablement… incroyable. déjà l’inventaire pour demain m’a laissé sans voix, sans proposition, sans imagination. c’est pourtant pas l’envie qui manque, du moins je le crois.
construire un autre monde? alors ne faudrait-il pas d’abord que je délaisse plus souvent cet écran? ne faudrait-il pas que le rapport entre production primaire, secondaire et tertiaire soit plus équilibré, je veux dire en Suisse par exemple? réflexion qui me vient de la lecture de cet article, critique du livre « L’éthique hacker à l’ère de l’information » de Pekka Himanen.
Le blog n’est pas assez connu ! il faut écrire pour Libé, et se disputer à la télé 🙂
La méthode : douter de TOUT ! et douter de l’argent pour commencer, pour chaque objet qui tombe sous le regard, faire la liste des avantages et des inconvénients qu’il entraine, et si la seconde colonne est trop chargée il faut l’abolir. Ainsi passer au crible notre civilisation.
Exemple, est il souhaitable que les prix soient libres ou non, je rappelle que pendant la Révolution il y eut une loi du maximum général :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_du_maximum_g%C3%A9n%C3%A9ral
La liberté du prix comporte l’inconvénient majeur d’interdire toute hausse significative du pouvoir d’achat, quoiqu’en disent les statistiques sans doutes tronquées (si les hauts revenus augmentent, leur richesse va à l’épargne et ne crée pas d’inflation, ainsi l’augmentation du pouvoir d’achat est un trompe l’oeil)
2) Est-il souhaitable d’abdiquer le pouvoir aux femmes ? Sans doute oui, car il semble qu’elles soient moins agressives. On a rarement vu des tortionnaires féminins, des génocidaires féminins, etc en général elles font moins de dégâts. J’avoue que je n’ai plus confiance dans l’homme masculin. Même les prêtres… la bonne volonté n’a jamais suffit à l’homme. Il y en a assez des révolutions faites par les hommes… ça ne marchera jamais car le primate guette toujours.
Tout a toujours très mal marché, sous le règne masculin. En effet. Le quotient intellectuel d’un homme politique ne sert que très peu l’intérêt général, et ce n’est pas l’expertise qui fait défaut mais son usage… D’un autre côté la dictature féminine que certains redoutent ne serait que le miroir de celle que subit actuellement le genre féminin.
Ou bien nous élaborons un projet réel et concret pendant qu’il est temps ou bien ce sera l’improvisation lorsqu’il n’y aura plus d’Etat, dans un avenir… assez proche.
La liberté des prix implique que la valeur de l’argent est l’équivalent stricte au signe près, de son manque ailleurs. Ainsi la richesse est l’équivalent exact de la misère ailleurs, et cette misère est la seule chose qui fonde la richesse. En effet l’offre d’argent doit correspondre à une demande d’argent, sans quoi cette offre est totalement inutile.
Je crois qu’il n’y a pas d’autre solution que de légiférer sur les prix, car le système actuel est mortel, inique dans son principe (sauf inflation).
Tout cela implique un détachement du contexte de concurrence international et donc l’obligation du repli sur soi et de l’agriculture auto-suffisante en cas d’embargo etc.
Il faut revoir aussi le fonctionnement de la démocratie, la rendre plus participative. Pour l’instant nous avons une oligarchie. Les débats ne sont jamais organisés sur quoi que ce soit, sauf l’identité nationale, malgré les souhaits hypocrites de N. Sarkozy. Les commissions se réunissent, la presse entérine, le parlement vote ! Mussolini n’était pas moins grand démocrate.
Tout ceci est écrit trop tôt mais… une sorte de communisme arrivera, car le système actuel ne peut survivre.
Juste une petite nuance sur les femmes. Que je respecte, bien évidemment.
J’en ai croisé, tant dans le milieu industriel que financier, cappables de coups aussi tordus que les hommes…
Comme je dis : une femme est un homme comme les autres. Et inversement du contraire 😉
Vous préférez Thatcher plutôt que Blair, Lagarde que Strauss-Kahn, Ségo que Rocard, Cresson que Bérégovoy, Aubry que Delors, Indira Gandhi que Nehru, Golda Meir que Rabbin, Allbright’ Condo Rice ou Hillary que Kissinger, Ali Bhutto que Benazir Bhutto, Eva Peron que Peron, Mme Ceausescu que M, Mme Mao que M Mao….? Une diablesse que le diable?
Dans le lot on peut ajouter ma mère, comme femme insupportable et agressive…. Pourtant, elles peuplent moins les hôpitaux psychiatriques et les prisons. Quoi… il y en a assez de cette histoire forgée par des hommes. Est-ce qu’elles auraient voté la mort de Louis 16 … ?
Thatcher etc, ne sont peut-être que des déviantes, cooptées par des partis masculins…
Il n’y a le choix qu’entre les enfants, les femmes et les martiens. Les autres bipèdes ne sont pas doués pour organiser le monde.
Une nième révolution avec l’homo sapiens poilu ? Merci bien, j’ai déjà donné. C’est le type qui est inapte à la tâche.
Je constate au passage qu’il y a du pain sur la planche, puisque déjà entre genre certains rechignent au partage du pouvoir…
Yvan,
Cela me rappelle un texte dans lequel je me suis bien amusé: « Femme, avenir de l’homme »
Même Madame la ministre du travail, en plein travail de reconstruction du gouvernement belge, était venu commenter, après lui avoir envoyé un p’tit mail, évidemment.
En fin d’article, il y avait une sortie qui n’a toujours pas trouvé de répondant(e).
Une femme agit différemment de l’homme. Mais il y a aussi les transfuges qui ne se disent pas comme telle.
Une femme terroriste est bien plus « terroriste » qu’un homme.
Mais de cela, je laisserai la réponse à une des femmes de cette antenne.
Elles sont moins nombreuses. L’économie, elles n’en n’ont rien à cirer même si elles gèrent très souvent l’économie des ménages.
🙂
Est il souhaitable de confier le pouvoir aux femmes?
ADAMA L’heure de Gaïa
permet de rêver d’un autre monde. (livre téléchargeable GRATUITEMENT)
Les femmes ne demandent pas le pouvoir.
Elles demandent l’égalité des droits.
Le féminisme, c’est l’abc de la démocratie.
Commençons par là.
La suite ici: http://www.marchemondiale.org/index_html/fr
@ lisztfr
La méthode : douter de TOUT ! et douter de l’argent pour commencer, pour chaque objet qui tombe sous le regard, faire la liste des avantages et des inconvénients qu’il entraine, et si la seconde colonne est trop chargée il faut l’abolir. Ainsi passer au crible notre civilisation.
je confirme c’est de méthode dont nous avons besoin et celle que vous venez de décrire en est une: tout passer au crible, rien ne doit nous échapper.
doutons! car c’est salut terre.
Tout à fait d’accord avec toi Charles.A, nous ne demandons pas le pouvoir, les femmes, mais les mêmes droits et la même permission d’exister, comme nous sommes et non comme on veut qu’on soit… je parle ici pour tous ces messieurs de la mode, qui nous « modèlent » comme des Pygmalion de pacotille pour se donner de l’importance, et qui n’arrivent qu’à rendre les femmes anorexiques ou boulimiques à force de détester leur corps tel qu’il est.
A cela, je dis et j’ai toujours dit personnellement « stop », et c’est décidément comme cela que je suis et demeure la plus belle à mes propres yeux… pour le reste, que ceux qui m’aiment me suivent!
Mais les femmes au pouvoir, c’est franchement la même cata que les hommes, voire pire…
Je n’ai pas trop confiance non plus en certaines Kapos femmes, ou tortionnaires d’Abou ghraïb par exemple, ou de Dachau, ni en Mmes Thatcher ou Lagarde ou Mam, etc.
Quand elles dirigent, on sait bien que les hommes leur cèdent le pouvoir pour qu’elles assument les pires périodes (la merde quoi…), comme avec les mômes dans la vie, puis ils reviennent en force après, pour finir la besogne avec les lauriers!
Bon, je ne suis pas gentille, mais ça ressemble souvent beaucoup à ça. Sauf quand on tombe sur un type bien, qui réfléchit avec son cerveau et pas trop avec son sexe…
Cela dit, comme toutes nous subissons la loi sociétale du « tu ne parleras pas plus haut que ton mec », on réussit beaucoup moins vite, forcément… sauf celles qui l’osent…
Bref, je ne vais pas trop m’étendre sur le sujet, mais quand on veut être poétesse, il faut compter les années! C’est la dure loi pour une femme, elle doit « faire ses preuves (!) »… pas de Rimbaud femelle, aucune déclarée ou connue en tout cas! Elles ont toutes dû se cacher pour exister…
Et c’est cela qui VA forcément changer… qui a déjà commencé à changer énormément sans qu’on s’en aperçoive… plus jamais comme nos mères et grands-mères! Telle est notre devise…
Les voiles, les burqas sont les signes désespérés des derniers grands machos pour échapper au partage des tâches sur terre… mais j’ai bon espoir…
Qu’on se le dise : l’heure du grand partage des tâches et des droits communs et égaux pour tous a sonné. C’est cela la révolution qui vient je crois. Elle a déjà commencé.
Ah oui, l’économiste et sa science. Elle lui sert nonobstant. Elle lui permettra, en effet, de vous exliquer demain pourquoi ce qu’il vous avait affirmé hier ne s’est pas produit aujourd’hui.
Blague à part, la réflexion que vous souhaitez, la voyez-vous dans le cadre d’une nouvelle société ou de l’amélioration de la nôtre, l’actuelle ? En clair, croyez-vous qu’il soit possible de conserver ce qui ‘devrait’ marcher après avoir élagué les éléments parasitaires. Je prends comme exemple : conserver le mode d’échange basé sur les marchés mais en veillant à ce que la spéculation y soit impossible ou fortement réduite. Est-ce là une piste qui vous siérait ?
Évolution ou révolution, en quelque sorte ?
Évolution ou révolution, cela ne dépend pas nécessairement de ce que je propose mais de la manière dont ce que je propose, par exemple, l’interdiction des paris sur les fluctuations de prix – qui est à mon sens indispensable, quel que soit le cas de figure – peut s’insérer dans le monde tel qu’il est. Si quelqu’un quelque part a le pouvoir de déclencher une guerre nucléaire et considère qu’une guerre nucléaire est un faible prix à payer pour empêcher l’interdiction des paris sur les fluctuations de prix, alors ce ne sera pas une simple évolution.
Mais comme je l’ai déjà dit : je suis en faveur des changements « chirurgicaux », ceux qui découlent de l’application d’un principe qui s’énonce en une seule phrase. Saint-Just : « Les révolutions qui naissent de bonnes lois et qui sont maniées par d’habiles mains changeraient la face du monde sans l’ébranler ».
Tout l’art de faire une omelette sans casser des oeufs!
D’accord pour la théorie de St Just, mais dans la pratique…
Mao a dit: la révolution la plus difficile est celle des habitudes. Que dire quand lesdites habitudes comportent autant d’intérêts particuliers et personnels? Ce ne sera donc pas une révolution mais un nécessité d’extermination. Malheureusement, ceux visés trouveront les moyens d’exposer des innocents en leurs lieux et places.
La procrastination me parait être un péché bénin des maîtres du système, mais il les fera tomber à coup sûr. On est peu de choses…
Quelques mots Paul sur le temps qu’il fait,
Je n’éprouve pas souvent le besoin de vous contredire et vous le savez,
Mais là permettez-moi de vous faire part d’autre chose qui me préoccupe,
Comme sur quelque chose que j’avais pas encore fait attention jusqu’à présent,
Et cela malgré toute votre bonne volonté intellectuelle à vouloir faire avancer les choses,
Je n’éprouve pas en effet aujourd’hui la même impression que vous d’avancer,
C’est vrai que le marché est devenu une grande religion institutionnelle,
Mais je ne crois pas que le fait d’avancer dans toutes les directions,
puisse encore me permettre de dire que l’on avance,
Mais ça peut se comprendre mais pas seulement sur cela hélas,
Est-ce vraiment bien alors pour en être plus nombreux à réfléchir ?
Ou alors pour être plus nombreux à se dire les mêmes choses plaignantes entre-nous ?
Pour créer, encore faut-il ne pas trop vouloir se couper de certaines choses qui nous bouleversent et nous glacent le sang comme hier à la lecture de certains commentaires pourquoi en avoir peur ?
C’est hélas le double langage enferrant du monde qui ne permet plus guère aux êtres de s’en sortir, le vocabulaire de l’un entretrenant continuellemement le vocabulaire de l’autre.
Le reconnaissons vraiment bien en nous lorsque nous parlons principalement du marché,
Les hommes ont souvent mépris pour la religion, ils en ont haine et peur comme l’autre.
Et c’est alors une plus grande peur qui s’installe bien confortablement dans le monde,
A chacun ses propres préférences de vie comme de soutènement en société,
Tout-à-chacun éprouve en effet le besoin de se raccrocher à quelque chose,
Surout si la crise du capitalisme perdure bien évidemment dans les esprits et les corps.
Peut-être faudrait-il mieux alors bannir totalement la croix et le religieux de notre monde,
Moi ça ne me dérange pas si cela peut bien sur davantage rassurer les gens qui souffrent.
Faut bien avancer quand même on ne peut pas en rester toujours au même stade de conduite envers les gens du marché.
Surtout qu’apparement et d’après ce que vous en dites c’est principalement l’aspect religieux
qui prédomine chez eux et qui empêche donc mieux le monde de passer à autre chose.
C’est encore ce ressenti que nous éprouvons à entendre telle ou telle chose en société,
Pour certains ce sera en effet le capitalisme, le libéralisme, le socialisme, le communisme ou alors pour d’autres un peu de tout cela à la fois, tel ou tel vocabulaire de vie, la technologie, le social, la bureaucratie, le marché, l’état, l’ipod, la science, le savoir du monde et plus encore,
Le propos que vous avez prononcé aujourd’hui à l’égard du religieux capitaliste va certainement en amené d’autres à penser comme vous le religieux, surtout à votre grand age Paul 64 ans.
Mais c’est peut-être aussi la tendance du moment qui veut ça, je m’incline alors à la pensée dominante du moment.
Votre parole passera alors sans doute beaucoup plus que la mienne c’est normal.
Il est vrai que les gens du marché y contribuent beaucoup dans leur entêtement, comme en
leur seule croyance au tout marché de plus.
Comme par rapport à mes derniers propos prononcés sur le blog dernièrement,
Mais comprenez-moi bien je ne pouvais rester là sans rien vous dire,
Possible aussi que je m’exprime plus mal que vous sans doute,
Et oui l’homme ne pourra pas toujours y échapper et maîtriser les choses,
Quand bien même avec vous Paul, vous ne pourrez mieux faire que d’autres,
Mais cela vient sans doute du monde actuel à ne vouloir jamais aimer entendre cela,
Vous aurez beau me citer Evans-Pritchard comme sur le nuer religieux,
Cela n’y changera rien alors religieux toi-même Paul,
Jérémie,
« L’homme doit toujours se rattacher à quelque chose »
Il est clair que pendant toutes crises, le religieux pur ressort grandit.
Croyances en un sauveur, une personne externe, un Dieu, auquel on pourrait demander pardon.
Et bien, non, un Ave et un Pater n’absoudra pas ceux qui font des erreurs.
Il s’agit de se rattacher à soi-même, sans filets. D’assumer ses propres excès.
Je ne sais si c’est une religion, l’économie, mais le divin n’intervient pas. Ca c’est sûr.
@Jérémie
Vous le savez, je ne partage pas votre sentiment religieux, cela ne m´empêche pas de vous apprécier à travers vos écrits. Un petit mot d´encouragement donc.
Vous avez énormément à partager avec l´humanité et celle-ci a énormément à partager avec vous.
« Pour certains ce sera en effet le capitalisme, le libéralisme, le socialisme, le communisme ou alors pour d’autres un peu de tout cela »
J’en rajoute un : le cynisme. C’est assez répandu, pour le moment.
« faire les choses nous mêmes » Oui, et alors ? C’est qui : nous-mêmes ?
Encore une fois, c’est un peu démégo de tout rejeter en blog, et que, tous les politiques ne le font que par intérêt perso, en un mot : « Tous pourris ». C’est Faux. — il y en a évidement comme dans l’ensemble de la population quelque soit son domaine d’activité, médecin, avocat, juge, commerçant, fonctionnaire, employé ou ouvrier, et j’en oublie.
De même, cela a été un peu dit mais j’insiste, pour des propositions de faire différemment, d’envisager l’organisation politique de la société et ses buts « au service d’une minorité » comme aujourd’hui, ou « au service de l’Humain » comme cela devrait être. Mettre au service de tous les acquis positifs des sciences économiques (science humaine, donc inexact) ce qui a fonctionné (voir J K Galbraith) et avancer sans dogmatisme de quelque sorte, mais sans non écarter dogmatiquement ce qui « n’aurait pas marché » (mais n’a en fait jamais existé, sinon a la marge – socialisation d’après 45 programme du CNR)
Aucun « système » ne peut, par essence, prétendre résoudre le problème des relations économiques entre les humains. Puisque l’économie est de construction humaine, donc imparfaite, c’est pourquoi elle est toujours du domaine de « l’économie politique » car quelque soit la/les constructions proposées il y a une constante incontournable et incontrôlable/non modélisable : l’aléa humain. Celui-ci ne répondra jamais parfaitement aux prévisions théoriques, il est dons indispensable d’ajuster en permanence en fonction de l’évolution de la société dans laquelle il vit.
Pour reprendre : Nous-mêmes ? Le parti, le mouvement, le …. Nom de baptême ? Car il faut bien a un moment s’organiser ?
Ou creuser avec d’autres qui ne sont pas si loin que ça des idées émises ? L’union faisant la force. Ce qui ne sous entend pas l’allégeance ou être béni oui oui. Mais pour la Xème fois écouter un peu les J Généreux et autres du PdG, Il y a la un creuset intéressant, pas de Grand soir, de LA solution, ou autres élucubrations mais un début de sérieux a renforcer (sans l’exigence de vouloir tout résoudre d’un coup) Bon, ça risque d’en défriser certain, mais et je me répète, un peu de critique et surtout d’auto-critique serait salutaire a pas mal !!!!!!
De plus, il ne s’agit pas non plus de s’auto-convaincre, mais aussi, mais surtout de tenter de convaincre nombre de citoyens de se reprendre en main et d’enfin s’occuper de leurs affaires, l’organisation du vivre ensemble, la politique quoi ! – pas le politicien. Le changement ne pourra se faire pacifiquement que si, et seulement si, une majorité le souhaite vraiment.
Bon on progresse à ce que je constate entre l’article d’hier et cette vidéo.
Je considère 3 problèmes par rapport à la vision exposée ce jour par M. Jorion même si je salue les avancées:
– le timing:
Je ne crois pas que nous ayons le luxe d’être encore dans la réflexion pendant très longtemps… Je rappelle que en attendant des franges entières de population en France, en Europe et ailleurs basculent dans la précarité chaque jour qui passe. Donc on peut toujours continuer à disserter entre nous pendant des années, la réalité elle progresse à grand pas. Le système lui met en place ses pions tel le rouleau compresseur.
– un déni d’action:
La seule voie est la voie révolutionnaire. Il me paraît encore illusoire d’e penser que les entités citées (FMI, BRI, Banques centrales, gouvernements…), et ceux qui les dirigent, laisseraient un contre mouvement, si enfin les réflexions aboutissaient à du concret, se propager. Tout du moins il se développerait uniquement à la marge. A partir du moment où il y aurait un vrai risque pour le système il y aurait réaction de ce même système. Donc, tout comme il était illusoire de penser il y a 2 ans que le système allait accepter de se réformer par lui même je mets en garde ici contre la tentation de penser que dorénavant un véritable contre mouvement pourra émerger. Je prends malheureusement date.
– une vision trop étroite.
C’est l’ensemble du paradigme autour duquel est bâti le système qui est à mettre à terre et à remplacer. A mon sens et pour être schématique il faudra, pour sortir du marasme dans lequel est plongé ce monde, passer du paradigme « Profit » au paradigme « Partage ». C’est uniquement à cette condition que nous irons sur un système plus juste et équilibré pour le bien de la société.
Autant dire que le travail est encore plus profond que vous le pensez M. Jorion. Merci néanmoins à vous pour votre contribution et la mise à disposition d’outils, comme ce blog ou encore vos livres, qui permettent le débat d’idées dans ce pays.
Ma quote part quant à elle pour me joindre à votre mise en marche se résumera, outre ce post (s’il passe !), à partager le lien à suivre. Les plus curieux et ouverts découvrirons la conférence d’un esprit libre. M. Bernard Friot, qui à partir d’un sujet d’actualité brûlant (la réforme des retraites), ouvre de très belles pistes de réflexions et apporte quelques solutions radicales mais, à mon sens, bienfaitrices. Je lui rends d’ailleurs ici un vibrant hommage tellement il est rare de trouver non seulement des gens qui nagent ouvertement à contre courant du système.
Clin d’oeil: cette conférence se tenait à Vannes très récemment !
http://www.dailymotion.com/video/xdrvt0_lenjeu-des-retraites-bernard-friot_news
Bien à vous
Résistance !
PS: je finis avec ce mot d’ordre « Résistance » car quelqu’un avait posté pour rappel le programme du C.N.R. C’est aussi selon moi une des seules vraies pistes pour enfin réformer le système. Il faut donc se battre pour repartir dans cette direction c’est à dire celle d’une France fière d’elle même et unie pour affronter les défis qui se présentent à elle.
Il y a sur ce blog un billet stimulant de Bernard Friot, tout aussi intéressant que cette conférence, et bp de commentaires.
concernant le timing je suis d’accord
http://www.pauljorion.com/blog/?p=13933#comment-96619
Oui, il y en a même deux – Grandghana n’est pas très observateur : La pension comme salaire continué, solution aux impasses dans lesquelles sont aujourd’hui le travail et l’investissement et Repenser le travail : Réponse aux commentateurs de mon billet du 4 juillet.
Bonjour,
Vous parlez dans cette vidéo de communication entre personnes de langues maternelles différentes.
Au-delà de la traduction de quelques articles, créer une discussion, un processus de réflexion entre personne de langues maternelles différentes présente de grandes difficultés, un coût important et un risque d’exclusion. En effet, une vraie réflexion commune devrait se faire idéalement dans la langue de chacun (on exprime mieux ses idées dans sa propre langue, ce qui est peut-être la raison pour laquelle ce site est exclusivement francophone ?). Les solutions traditionnelles sont la traduction simultanée (système européen), l’intercompréhension (chacun comprend la langue des autres = système suisse) et le recours à une langue pont (comme le fut le latin pendant le haut moyen-âge). Cette troisième solution fonctionne vraiment si la langue pont choisie n’est la langue maternelle d’aucun participant, comme le fut le latin pendant le haut moyen-âge.
Je voudrai attirer votre attention sur l’espéranto. Cette langue se prête sans problème à des débats ou des discussions « poussées », comme le montre la traduction en espéranto du Monde Diplomatique.
Les espérantophones savent construire des sites multilingues, permettant ou non la participation des internautes à la traduction des textes. Comme lernu.net ou esperanto.org/skolta
L’espéranto peut aussi s’utiliser comme langue pivot dans la traduction (ce qui diminue souvent les coût de traduction). Comme le fait http://www.linguaforce.com
Bien à vous,
Voyez mon Bloguer en deux langues.
@ valer
Le vrai esperanto aujourd’hui est l’anglais, ou plutôt le globish.
Votre solution est utopique. Le latin a pu être une langue-pont parce qu’il a été pendant des siècles la langue du pays dominant, comme aujourd’hui l’anglais. Sans pays derrière, l’espéranto a autant de chances de s’imposer dans le monde que la mystique de Maître Eckhart ou de Rumi de devenir la religion universelle.
Valer,
Vous n’avez pas lu mes grandes discussions sur le sujet avec un certain krokodilo sur une autre antenne.
En France, c’est un mouvement, un lobby comme un autre qui essaye d’enrayer la poussée de l’anglais.
Je vais vous lire ce qu’on en dit dans le SV de ce mois: »l’humanité ne parlera une langue unique, mais aucun globish uniformément intelligible. L’esperanto malgré 13 règles grammaticales simples, ses 2 millions de locuteurs, fait pâle figure face à l’anglais et ses 2 milliards de locuteurs estimés en 2015. »
J’ajouterai, comme je l’ai fait ailleurs, que s’il est facile avec sa construction en domino, il n’a pas assez évolué et en plus il pourrait aller bien plus loin en se rapprochant des phonèmes, comme entités et surtout pas en compliquant l’alphabet, mais en le diminuant en relation.
Le facile est illusoire dans la pratique. Construire une langue comme un domino en ajoutant des préfixes et des suffixes, pour le faire entrer dans le moule avec un concept rapprochant, n’évite pas l’étude et la mémorisation des racines elles-mêmes.
Facile à apprendre? Oui, un peu. Mais c’est l’utilisation qui fait loi, comme l’a fait le VHS par rapport au Beta2000 plus performant.
Pour ma part, j´aimerais assez que nous choisissions une langue pour se parler entre locuteurs étrangers. « choisissions » en lieu et place de la voir s´imposer par la force des choses.
Il n´est cependant pas question que l´esperanto remplace les autres langues, ce serait abandonner trop d´acquis et de trésors culturels.
Il est vrai cependant que cela reste du domaine de l´utopie dans la mesure où ce qui fait une langue, c´est la pratique et force est de reconnaître que ce n´est pas simple de trouver des locuteurs en esperanto. En ce qui concerne son évolution, certains y travaillent tout de même, ici par exemple : http://fr.lernu.net/enkonduko/index.php
à Paul,
merci pour le lien, je ne connaissais pas cet article.
à Pablo 75,
le latin a été une langue pont car il a été adopté par les barbares qui ont envahis l’empire romain. Je ne pense pas que cette situation ce reproduise avec l’anglais à la chute de l’empire américain.
Je vous retourne votre argument (espéranto sans pays = utopie) : le travail réalisé sur ce blog est utopique et inutile. Sans parti politique derrière vous, vous n’arriverez à rien.
à L’enfoiré,
1) J’ai lu une partie de vos grandes discussions avec Krokodilo.
2) Je ne suis pas français et donc je ne connais le mouvement espérantophone français qu’indirectement. Mais je peux vous rassurez : beaucoup d’espérantophones (y compris des français) ne sont pas obsédés par la progression de l’anglais. « Pri la angla, ni lasos Äin al la ĉinoj. »
3) L’espéranto fait pâle figure ?
Espéranto, 1887 = un locuteur, 2010 = deux millions de locuteurs, donc une croissance de 12,5 % par an.
Anglais, 1600 = 3 à 5 millions de natifs, 2010 = 350 à 500 millions de natifs, donc une croissance de pas grand chose. Prenons votre chiffre de 2 milliards de locuteurs en 2015 (même si…), donc une croissance de 1,58 % par an.
4) Vous critiquez la manière dont l’espéranto est construit. Mais si vous regardiez les autres langues (français, anglais, chinois…) de la même manière, vous arriveriez à une conclusion pire encore : ces langues sont des outils de communication inefficaces et trop couteux.
à WALLON Vincent,
« j´aimerais assez que nous choisissions une langue pour se parler entre locuteurs étrangers »
–> tout à fait d’accord. Et j’aimerais assez que nous choisissions un système économique plutôt que de le voir nous être imposé comme « naturel » ou « allant de soi »…
Valer,
« beaucoup d’espérantophones (y compris des français) ne sont pas obsédés par la progression de l’anglais. « Pri la angla, ni lasos Äin al la ĉinoj. »
>> Je vais vous répondre simplement. Les Français sont anglophobes. Je ne peux mieux dire et cela fait 5 ans que progressivement je l’ai compris. Tout ce qui est américain ou anglais se digère mal et pas uniquement la langue. Les Français sont pour la plupart monolingues et cherchent une langue en opposition.
3) L’espéranto fait pâle figure ?
La progression, c’est peut-être très bien les 2 millions contre 2 milliards que je citais, ce ne sont pas mes chiffres, mes ceux qui se trouvent dans le Science et Vie de ce mois. Comptez les pages en anglais sur Internet et vous comprendrez d’où le bas blesse.
4) Vous critiquez la manière dont l’espéranto est construit. Mais si vous regardiez les autres langues (français, anglais, chinois…) de la même manière, vous arriveriez à une conclusion pire encore : ces langues sont des outils de communication inefficaces et trop couteux.
Les langues vivantes comme elles le disent « vivent ». C’est à dire qu’elles ramassent les importations avec elle. Oui, c’est pire, absolument c’est pire.
Mais la difficulté est assimilée toujours lors des premières années après la naissance.
Un jeune chinois, un jeune japonais, ne trouve pas que sa langue est difficile. C’est dans les premières années de vie que se trouve la plus grande rapidité pour apprendre n’importe quoi.
Après, cela devient plus difficile. Outils de communication inefficace ou trop couteux?
Pour qui?
J’ai lu et étudié l’esperanto. J’en connais les 13 règles. C’est presque magnifique. Je dis presque, parce que cela n’évolue plus depuis sa création.
Comme analogie, je dirais que l’esperanto est au stade de la molécule, qui se construit d’ensemble d’atomes. Nous sommes à la naissance des nanotechnologies où on déplace les atomes.
J’ai habité à Bruxelles dans l’avenue Docteur Zamenhof. Croyez moi, j’ai très vite appris ce qu’était l’esperanto.
🙂
@ Valer
« le latin a été une langue pont car il a été adopté par les barbares qui ont envahis l’empire romain ».
Mais pourquoi les barbares ont adopté le latin? Parce qu’il a été pendant des siècles la langue du pays dominant et on le parlait, donc, dans plein de pays.
« Je vous retourne votre argument (espéranto sans pays = utopie) : le travail réalisé sur ce blog est utopique et inutile. »
L’espéranto sans pays est une utopie bien plus utopique que ce blog, pour la simple raison que les idées se propagent beaucoup plus vite que les langues sans pays. Comparez la progression de l’espéranto à celle des idées marxistes depuis 1848 jusqu’à leur triomphe en Russie en 1917.
Quant à la progression de l’espéranto de 12,5 % par an depuis 1887, vous avez calculé combien de siècles il lui faudra pour qu’il arrive à être utilisé par un milliard de personnes?
@l’enfoiré
« D’où le bât blesse… », c’est mieux. 😉
dsl de répondre si tardivement
à Pablo :
–> à 12,5 % de croissance dans 53 ans il y aura un milliard d’espérantophones
–> l’espéranto, c’est une langue mais c’est aussi une idée. Et comme vous le dites les idées peuvent se répandre très vite. Même s’il a fallu plusieurs siècles pour que les chiffres arabes soient adoptés en Europe.
à L’enfoiré :
L’espéranto fait pâle figure ?
Je ne trouve pas. Sans être soutenue par aucun pays, cette langue c’est développé et à survécu aux deux guerres mondiales malgré la répression dont furent victimes les espérantophones. Partie de la dernière place en 1887 (la 7000ème place !) elle se classe maintenant parmi les cent premières.
Au sujet du nombre de page en espéranto sur internet :
« Selon une étude au sujet des langues sur le net de Gregory Grefenstette et Julien Nioche, il existait en 2000 approximativement 26.795.000 mots en espéranto sur le net. Ce qui était une quantité similaire au basque, au letton, et au lituanien. Un peu au-dessus du breton, de l’albanais et du gallois. L’espéranto avait le 27ème rang parmi les langues explorées utilisant l’alphabet latin. Approximativement le 40ème rang de toutes les langues. Le rapport avec l’anglais était de 1:18000 »
« Pendant les années 2006 et 2007 l’étude Abako a comparé chaque mois le nombre de page internet en espéranto et quelques grandes langues similaires. L’espéranto avait plus ou moins 2 millions de pages – approximativement le double du basque et du gallois. »
Wikipédia : l’espéranto a atteint 100 000 articles le 15 juin 2008. Ce qui le plaçait à la vingtième place. En septembre 2009, 118 000 articles et la 22ème place.
Statistique de l’eo (source vikipedio)
Oui, la ‘science’ économique.
La réalité est adaptée à la conception de la réalité que se font ces ‘scientifiques’ de l’économie.
Et si la réalité vient à se rappeler à leurs entendements, c’est que :
1/ la réalité décrite n’est pas la réalité
2/ la réalité ainsi appréhendée ne décrit qu’une partie de la ‘vrai’ réalité, qui elle, est d’un autre niveau. C’est cette ‘vraie’ réalité qui peut seulement expliquer les phénomènes observés
C’est ce que vous écrivez aussi pour le prix et la valeur : le concept de valeur subjugue le prix, pour permettre ensuite d’en définir les caractéristiques.
Sinon, apparemment non, ce n’est pas finit, dans l’immobilier français non plus, dixit Natixis :
http://www.marc-candelier.com/ext/http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=53944
C’est reparti pour un tour …
« 2/ la réalité ainsi appréhendée ne décrit qu’une partie de la ‘vrai’ réalité, qui elle, est d’un autre niveau. C’est cette ‘vraie’ réalité qui peut seulement expliquer les phénomènes observés ».
Votre « vraie réalité » ne peut expliquer qu’une partie de l’apparence de quelques phénomènes observés. Au-dessus d’elle, il y a encore une autre:
« Tu oses dire qu’ils parlent de la Réalité? Lorsque la Réalité se dévoile, le discours est suspendu, car il est impossible d’en parler. »
(Kharaqânî. Paroles d’un soufi)
Je confirme. Les mots deviennent alors … vides de sens.
La parole est ce vent qui a été de l’eau,
elle redevient eau, après avoir jeté son masque.
(Rûmî. Odes mystiques)
Espagne:la situation se détériore rapidement..le chomage au plus haut de tous les temps
http://www.zerohedge.com/article/spain-reports-20-unemployment-structural-problem-may-persist-some-time
Forte chute du PIB US au second trimestre de 3.7 à 2.4 pct.
D’autre part le PIB de 2008 et 2009 révisé en baisse, la dépression était donc bien plus forte
http://www.zerohedge.com/article/gdp-misses-expectations-comes-24-plunges-revised-q1-gdp-37
Et pourtant, qui s’en inquiète ? tout cela n’est que folie!!
Mon utopie : un grand procès, un « Nuremberg » de la finance
Incrimination : crime contre l’humanité et haute trahison pour les responsables politiques complices, tout cela dans le respect des procédures et des droits de la défense.
Discours de Sarkozy hier en Andorre, à propos des paradis fiscaux, entre autres…
No comment.
Manque de sel ce post… 😉
mdr
« On ne doit pas vivre sur le mensonge… »
Le mensonge est le plus fatal des boomerangs.
(André Suarès)
JE PROTESTE !
Il faudrait arrêter de tirer à boulets rouges sur les Economistes. Les vrais économistes, je pense par exemple à Daniel Cohen, qui faisait encore récemment le tour des radios et des TV pour dire qu’il fallait continuer à soutenir les plans de relance et que les plans de rigueur en Europe sont une folie, font ce qu’ils peuvent.
Mais que peuvent faire les Universitaires et autres académiciens contre des Think Tanks financées pour propager la bonne parole de quelques fondations défendant certains intérêts économiques ?. Quand Trichet nous dit qu’il faut couper dans les dépenses publiques, tout en les présentant comme de mesures structurelles propices au retour de la croissance, il faut rappeler que JC Trichet n’a même pas un diplôme d’économie en poche à l’image de beaucoup qui se présentent pourtant comme étant des économistes. Que dire aussi de ces experts qui, à l’occasion des plans de rigueur, disent qu’il faut couper jusqu’à l’Os. Vous croyez qu’un Economiste parlerait de cette manière ?
Ne confondez pas les économistes avec ces idéologues qui ont pris le pouvoir !
Ouarf. Que dire d’autre?
@Gribouille
Il ne s’agit pas de mettre TOUS les économistes dans le même panier. Mais l’idéologie économique dominante est bel et bien perdue dans son monde de fables et dans ses modélisations mathématiques incapables d’appréhender le réel mais parfaitement capable de servir les intérêts des dominants. C’est d’ailleurs sa principale raison d’être.
Quant à D.Cohen, malgré un récent retournement de veste des plus superficiel (il n’est d’ailleurs pas le seul dans ce cas), il demeure fondamentalement ce qu’il a toujours été, c’est à dire un indécrottable libéral. Par ailleurs membre du CAE et senior adviser de la banque Lazard. Critiquer la main qui vous nourrit….
Hélas, les économistes, universitaires ou non, n’ont pas produit une théorie de la monnaie valable.Dès lors et dès qu’il n’arrivent pas à penser comment la monnaie peut seulement fonctionner (Keynes s’en approche, mais rate néanmoins des points essentiels quand il ne va pas jusqu’au bout de sa pensée).
Comment la monnaie peut-elle être émise pour ne pas circuler?
C’est comme construire des routes interdites à la circulation.
Oui, il faut leur tirer dessus avec des boulets rouges, car leur refus de penser est proprement consternant.
Erudits, ils le sont à l’occasion, mais à quoi ça sert quand tout leur blabla n’a aucun impact pratique!
Les banquiers sont plus pragmatiques, et certains ont tout à fait compris que ce système va dans le mur. C’est bien pourquoi ils se remplissent les poches.
Gribouille,
Vous ne lisez pas les autres commentaires, c’est clair.
Les économistes ne sont que le reflet de ce qu’ils ont reçu comme expérience par leur « maitres » à penser qui ont existé avant eux.
Ils sont quelques uns à se partager tout le champ des possibilités. Et ils sont nombreux.
Il n’y en a aucun qui oserait mettre sa tête sur le billot après une de leur déclaration dans le futur.
Trouver une explication à la direction prise par les marchés de la veille, là, on a de l’imagination.
Ce n’est pas une science exacte. Point.
1+1 n’est pas toujours égal à 2.
Je n’ai peut être pas écrit des livres sur l’économie comme Paul mais j’ai écrit quelques articles sur le sujet souvent avec l’humour qu’elle mérite.
Si les économistes avaient une connaissance dans plusieurs autres domaines annexes aux sciences humaines, on aura déjà une meilleure approche.
Beaucoup de Nobel d’Economie ont eu le jeu comme base de recherche pour expliquer les mouvements erratiques de la Bourse. C’est dire le niveau.
Quand Paul parle de « religion », c’est exact.
« Le développement de l’économie réelle n’a rien à voir avec la science économique. Bien qu’on les enseigne comme s’il s’agissait de mathématiques, les théories économiques n’ont jamais eu la moindre utilité pratique. », Karl Popper philosophe anglais
vous avez raison, je ne lis pas tous le commentaires, ou, en tout cas, je ne réponds pas à tous, car ce qui m’intéresse, comme d’autres sur ce blog je suppose, c’est avancer dans certaines questions bien précises. Et il est vrai que lire tous les commentaires foireux de la majorité des économistes ne peut me donner que la nausée.
Tant que les économistes ne posent pas des questions plus pratiques et plus essentielles comme celles autour de la mécanique de la concentration tout à fait obscène de richesses à côté d’une misère qui s’étend, je ne vois vraiment pas ce qu’ils peuvent apporter.
Ils ne veulent certainement pas mettre leur tête sur le billot comme vous notez, mais leur manque de courage intellectuel a néanmoins un côte absolument consternant.
La « religion » que vous reprenez telle que Paul la note est effectivement le signe de leur anxiété de dire quelque chose qui romprait avec leur soumission à leurs maîtres, pourtant si défaillants.
Vous parlez des économistes et de leurs écrits. Mais avez vous vraiment lu ?
Par un exemple, un Dani Rodrik qui nous parle du développement économique (one economics many recipes), un Douglass C North qui traite du rôle des institutions et de la démocratie en Economie (understanding the process of Economics change), un Krugman pour son travail sur le commerce international, un Hyman Minsky qui, il y a 20 ans avait prévu la crise économique actuelle (Stabilizing an unstable economy).
Vous croyez que le travail de l’économiste s’amuse à prévoir l’évolution des indices boursiers au jour le jour ou plus généralement, qu’ils ont un poste dans la finance. Je ne pense pas qu’on parle des mêmes personnes.
Bien sûr, je parle moi-même de Keynes, Minsky et de deux ou trois autres. Il y a dans tout, au moins 1% de récupérable. Mais avec cela, on ne va pas loin.
Merci à tous pour ce blog.
C’est comme un météore qui vient éclairer notre ciel de désespérés.
Des signes, des visages, de l’énergie, et une Parole comme un seul homme. Non pas les temps anciens, mais aujourd’hui, une profonde inquiétude sur notre avenir… c’est mieux que rien n’est-ce pas ?
MERCI. Précieux message.
Heureux hasard hier soir dans un magasin féminin où j’ai parlé du site de Paul Jorion et de la crise.
Mon interlocutrice a décliné son « pedigree » à la fin de la conversation : prof de fac de sciences économiques et de droit international à Paris. Je peux vous assurer qu’elle viendra sur le site rejoindre les légions » d’anges exterminateurs » et j’espère qu’elle « convertira » ces chers chérubins d’étudiant français et chinois qu’elle enseigne. LOL
D$K (FMI )fait la leçon à Sarkozy sur ses prévisions économiques bien trop optimistes…
http://www.lalibre.be/toutelinfo/afp/285325/france-deficit-superieur-a-3-du-pib-en-2013-sauf-effort-supplementaire-estime-le-fmi.html
Pourquoi avancer? Pourquoi ne pas reculer? Nous ne connaissons guère le future, comme ce qui se passe dans notre dos, mais nous déchiffrons le passée, comme le paysage devant nous.
Quand le sage, ou le pouvoir, montre la lune , profitons-en pour lui faire les poches!
POLITIQUE ; un changement devra nécessairement venir d’une dynamique politique représentative.
Mr Jorion, quand vous dites « nous », en parlant de vous-même et de tous les blogueurs qui vous suivent, vous entreprenez une démarche politique, en « nous » associant à vos idées :
Les prochaines élections européennes ont lieu en 2014.
Demandez le programme !
Folle rumeur qui se propage rapidement : second plan de relance de la FED à venir…à suivre
Et que ce soit un qui serait deux ou trois fois plus gros, qu’on rigole.