Je transmets puisque nous sommes après tout une équipe – et pas l’une des moins bonnes. Dites-moi ce que vous en pensez.
Dear Paul,
The Institute for New Economic Thinking announces today that it will begin accepting proposals to fund innovative and path-breaking research in economics. Today’s announcement begins the first round of a biannual process of granting financial support for research.
INET will look seriously at proposals across all subject matters. At this time the Institute will particularly emphasize the following thematic areas:
- Political Economy: The State, Economy and their Interaction
- Theories of Finance, Radical Uncertainty, Asset Price Swings and the Interaction between Financial and Real Economic Systems
- New Approaches to Empirical Macroeconomics
- Network and Systems Theory
- Economic History
- History of Economic Thought
- Human Capital and Growth
- Development and Economic Inequality
The application and procedural guidelines can be found online and will be a two-stage process. The first stage is to submit a proposal not longer than 6 pages by July 31st. A research jury will review first-stage applications in August and then invitations will be issued for those original proposals deemed to be promising to make a more intensive and thorough second stage application by September 20, 2010. The first set of grants will be awarded by October 15, 2010.
Please forward this announcement to your colleagues. Questions should be directed to grants@ineteconomics.org and you can find more information online at www.ineteconomics.org. We look forward to supporting the progress of economic research in the coming years.
Sincerely yours,
Robert Johnson
Executive Director
Institute for New Economic Thinking
46 réponses à “Call for Applications to INET’s Inaugural Grants Program”
I think that your influence is growing and that your team should apply .
Je l’attendais depuis un moment. A priori je vais tenter le coup, on verra bien.
Intéressant à priori.
Qui est derrière cette initiative ?
les sujets sont vastes ,interessants,pour une vision integrale et integrante de la realite micro et macroeconomique et bien evidement d’une actualite brulante et urgente,une petite frayeur cependant ,institut fonde en octobre 2009 avec l’appui de georges soros (50 millions de dollars)mais soulage par la presence de personnes comme stiglitz,amartya sen,akerloof,simon johnson avec ses derniers cites, je vous vois en bonne compagnie.foncez paul.j’espere que vos idees trouveront une expression concrete au sein de l’institut sans etre recuperees dans une mauvaise direction. avanti popolo!
A highschool network…..
Vous méritez mieux Paul……
A l’époque de l’Europe Franco-Allemande, parler anglais…
Tiens, d’ailleurs..
Les « high-schools » délivrent des diplômes à peine bac+4 qualifiés de « master »…
Master, tu parles. L’appellation est tellement vague qu’on la colle maintenant sur tous les diplômes français.. Quelle déchéance.
J’attends les MBA au tournant, histoire de me marrer 5 minutes…
Ceci dit, je vais aussi passer pour un médium…
http://www.pauljorion.com/blog/?p=13453#comment-92373
« Human Capital and Growth…. »
mon enfant je suis la fée
Ah bonjour, Madame la Fée Mon dieu qu’il est
bien élévé cet enfant
Je veux le récompenser
Que voudrais-tu, formule un souhait
J’ai le pouvoir de l’exaucer
Vrai !
Vrai ? Du bon temps ?
Bon j’voudrais qu’on se paie du bon temps
Qu’entends-tu par là mon enfant ?
Du bon temps !
Ben ben ben…
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Capital humain, ou matériel humain … ?
p 32, les stratégies fatales :
…obésité secondaire, obésité de simulation à l’image des systèmes actuels, qui s’engrossent de tellement d’informations dont ils n’accouchent jamais, obésité caractéristique de la modernité opérationnelle, dans son délire de tout stocker et de tout mémoriser, d’aller, dans l’inutilité la plus totale, aux limites même de l’inventaire du monde et de l’information…
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« New Approaches to Empirical Macroeconomics », c’est beau comme de l’antique. Oui c’est mon préféré. Et aussi les « History of Economic Thought… Qu’en terme élégants ces choses là sont mises….
http://www.site-moliere.com/pieces/tartuf15.htm
CLÉANTE
Si par quelque conseil vous souffrez qu’on réponde.
ORGON
Mon frère, vos conseils sont les meilleurs du monde,
Ils sont bien raisonnés, et j’en fais un grand cas;
Mais vous trouverez bon que je n’en use pas.
Lignes de fracture,renversements,dedoublements,dissociation:il y a comme une ligne au de-la de laquelle se dessine la catastrophe de tout système en expansion et qui, a force de croissance exponentielle, passe au dela de sa propre fin.Nous ne sommes plus dans un système de croissance, mais d excroissance et de saturation, qui se résume au fait qu il y en a trop
Partout il y en a trop,et le système disjoncte par excès. PAGE163 Le pacte de lucidité… (Il y a des lectures qui comptent…)
Oui Baudrillard est peut-être le plus « irrécupérable » au bon sens du terme. Peu de cas avait été fait autour de sa disparition. J’ai eu du mal à m’y mettre, mais ses analyses des années 1980 nous parlent encore.
Je pense comme Le Marin.
Pondre du rapport d’Universitaires patentés c’est assurèment remplir des tiroirs poussièreux qui en débordent déja.
Il faut choisir entre théoriser l’action et/ou l’action elle-même. Dans ce dernier cas, c’est nécessairement par le politique que les choses peuvent bouger. Et pour faire bouger le politique, c’est la pression médiatique qu’il faut déclencher.
Il faut chercher des alliances, convaincre les foules et espérer que 10% de ce qui aura été proposé prenne finalement corps.
Ca sera déja un succès.
Alainloreal@
Absolument d’accord avec votre vision.
Mais…..
Les mots, les concepts, les théories nouvelles en trop grande quantité n’ont plus d’efficacité. Comme je l’ai déjà exprimé (ce qui a soulevé une bronca), l’urgent est de faire changer les esprits et les mentalités d’une minorité agissante, n’attendant rien des institutions et des autres mais tout de soi-même. On doit comprendre que face aux changements actuels on ne peut plus fonctionner avec les mêmes valeurs morales d’antan basées sur la non-responsabilité collective. Le monde occidental va être amené inéluctablement à changer la façon de penser et de vivre, notamment en ce qui concerne le rapport à l’argent, la dépense quotidienne.
Dans un univers où le fric est roi, c’est par lui qu’il faut commencer à agir:
– En modifiant les choix des dépenses de consommation: ne plus acheter aux multinationales non éthiques (BP, filière lait, filière viande, filière fruits, changer de banque, rejet de ceratins produits asiatiques comme le textile, etc…)
– En exigeant des élus une nouvelle moralisation des liens entre la politique et l’économie sur des points précis ( interdiction du cumul mandat politique/fonctionnariat/affaires, forte taxation ou interdiction de la spéculation, démission d’office d’un élu mis en examen, etc ). Faute de quoi renvoi à terme dans leurs foyers de ces élus.
Ce qui fait défaut actuellement c’est quelques engagements collectifs simples et concrets pour menacer d’abord le monde de la haute finance et ensuite le monde politique.
En 1 mot, les « créatifs culturels » n’ont pas encore fait leur boulot. Ils doivent sortir des concepts et agir sur eux mêmes et par eux mêmes dans le concret de tous les jours
quel est ce texte bizaroïde ?
Assurèment un bug…
Renseignez vous sur les créatifs culturels :
http://www.nouvellescles.com/article.php3?id_article=485
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9atifs_culturels
On devrait traduire plutôt par créatifs de cultures
Un exemple parmi d’autres, vu à partir de google :
http://demainmaintenant.ning.com/
http://www.google.fr/search?hl=fr&rlz=1B3GGLL_frFR379FR380&&sa=X&ei=6EkvTIrYMon_sQafrbilCw&ved=0CCsQBSgA&q=cr%C3%A9atifs+culturels&spell=1
Bien, çà ne peut pas faire de mal… Si vous ne nous négligez pas pour autant!
Je dirais plutôt de laisser un membre d’une équipe académique s’y coller, mais en s’adossant sur notre blog pour orienter ou étoffer les choix de sujets de recherche.
Tôt ou tard, quelques unes des idées qu’on voit ici ferons du chemin dans les cénacles plus officiels. On l’a vu pour l’interdiction des paris (ventes à nu à découvert) par Merkel. Mais je ne suis pas convaincu que ce soit optimal d’y entrer « nous ».
Ce n’est pas forcément « dedans » que nous avons le plus de poids, mais à une jonction « dedans/dehors » par rapport aux institutions. Faire de l’entrisme et que cela soit explicite, c’est une attitude qui nous neutraliserait trop par la suite. Mais il y a mille façon de semer des graines…
Garder toute indépendance à mon avis. Le père noël a un bien beau sourire … Sauf qu’il n’existe pas.
On le vérifie une fois de plus: Le ridicule ne tue décidément pas.
Est ce une tentative de dispersion ou est ce vraiment intéressant d’y participer ?
Suite de mon commentaire : « Maître corbeau sur son arbre perché ……. »
à vous de savoir Monsieur Jorion
Institut financé par Soros au début. Mais depuis Mr Soros est devenu un bienfaiteur qui pourfend les CDS. S’il vaut mieux être du côté des solutions plutôt que du problème pourquoi pas?
Sauf si d’ici le 31 juillet une Agence Mondiale de régulation financiaire est crée (avec pouvoir d’interdiction de CDS, supervision des banques centrales et interdiction du HFT, occupation par l’ONU des paradis fiscaux avec déconnexion des réseaux mondiaux) et que Paul Jorion et Francois Leclerc sont le Directeur, et directeur général délégué respectivement! 🙂
Je rajoute le Bancor dans mon Agence Mondiale!
Envoyez un éclaireur (camarade, équipier, disciple…) , je me range à l’avis de Timotia.
Une fois entrée dans la bergerie, si vous constatez que le berger est parti se pendre ailleurs avec son chien en laissant le troupeau d’agneau et de brebis, appelez le Loup qu’il les bouffent tous !
Qu’on n’entende plus leur Bèèèètises
Bonjour monsieur Jorion,
Permettez moi de douter du bien fondé d’une telle proposition ; elle ne représente, à mes yeux, qu’une tentative de plus (presque désespérée) de sauver un système qui ne peut plus l’être.
Ce système de politique-commerce-économie façon anglo-saxonne, agrémenté de master et autre grade décerné par « ceux qui savent » à « ceux qui ne savent pas », est à la fois du passé en ce qu’il pense au monde d’hier, et dépassé par les postulats qu’il suppose (suprématie culturelle et militaire américaine).
Le « financial support for economical research » va et doit s’arrêter là : là ou recommencera la politique, laquelle a pour objectif d’organiser une vie en société la plus sereine possible. Vraiment, il s’agit d’une tentative de récupération de trop.
Mais évidemment, la décision n’appartient qu’à vous.
Cordialement,
J’abonde dans le sens de VB
J’abonde aussi dans ce sens. Par analogie, ça me fait penser au projet IRIS de Kissinger : officiellement, il s’agissait de créer un service international de renseignement en faisant appel aux bonnes volontés d’amateurs intéressés par l’espionnage, et donc d’encadrer par des professionnels tous les ‘espions amateurs’ indépendants. Dans la pratique, ça a surtout servi à les ficher et les prendre sous contrôle pour les neutraliser.
Bien sûr, comparaison n’est pas raison. Cependant, des petites cellules indépendantes (quoique interconnectées en réseau) ne sont-elles pas plus efficaces que des grands ensembles centralisés ? Un peu comme la structure multinodale d’internet, à comparer à un serveur central, vulnérable.
Je suis assez de votre avis.
Je n’y vois a priori que des avantages :
1) essayer de structurer un projet dans l’optique de convaincre un certain comité est toujours instructif, car on apprend mieux à connaître les failles des membres de ce comité. Faire passer ses idées implique de parler un langage que les autres comprennent, mais les autres sont très divers, il faut s’adapter à chacun et non pas espérer l’inverse.
2) si succès il y a, c’est une caution indispensable pour pénétrer certains milieux. Vous être connu et reconnnu Paul, mais cela reste trop informel. Nombreux doivent rigoler de ce blogueur qui écrit des livres bizarres. Et puis n’est-il pas temps de structurer un peu cette « équipe numérique » autour de ce blog ?
Etes-vous Noé, Mr Jorion ?
Un cénacle de « sachants » pour apporter une solution ?
Sodome et Gomorrhe se sont déjà condamnées.
Une digue de mots, papiers, rapports, aussi ingénieuse et imposante soit-elle
n’arrêtera pas la fureur du déluge qui vient.
Bien sûr, vous avez compris que cette multiplication de crises est due à la perversion du « sens ».
Vous qui savez comment la réalité et la vérité furent inventées, évoquerez-vous cela avec vos éminents collègues anglo-saxons?
Les ramènerez-vous à la « bifurcation » ?
Serez-vous seulement écouté ?
Ces tentatives ne donneront pas un sens à notre être-là.
Bonne chance, quoi que vous décidiez de faire.
Les écoles freudiennes n’étaient et ne sont soutenues que par elles-mêmes . Comparaison n’est pas raison , mais la dynamique de ce blog laboratoire ne vient-elle pas de sa différence , de cet ailleurs , de son extraterritorialité ? de ces parcours et pensées a typique de Paul Jorion et de son équipe ?
@ Paul :
« Theories of Finance, Radical Uncertainty, Asset Price Swings and the Interaction between Financial and Real Economic Systems »
Me semble-t-il le + intéressant, d’autant plus que vous allez sortir ‘Le prix’.
Ceci dit, la question qui me vient à l’esprit immédiatement est : combien ?
Sans doute par déformation professionnelle où dans mes domaines, il est vital de poser cette question (et légitime).
Que ce fond soit financé par Soros, je serais tenté de dire : et alors ? Tout ceux qui fonctionnent avec des subventions connaissent l’instrumentalisation … et doivent faire avec.
La vraie question serait plutôt : souhaitez-vous rester totalement en dehors de ce type de fonctionnement ou non ? Les deux réponses sont légitimes à mon sens.
Car vu les niveau de financements proposés (30 000 – 250 000 $), il y a de quoi monter un véritable ‘think tank’, permettant à la fois d’engager des personnes compétentes pour effectuer les travaux de recherche et en même temps d’avoir une visibilité plus grande (encore).
A mon sens, c’est là que réside l’intérêt.
L’autre question, c’est quelles sont les modalités financières exactes (non décrites sur le site pour moi) : cofinancements, modalités financières spécifiques, avances à la sélection, type de dépenses acceptées, etc. ?
Selon mon humble avis, peut être intéressant si financements conséquents de moyens permettant de mener des recherches et des actions, pourquoi pas avec une méthodologie participative via internet ( 😉 ) de recherche appliquée de solutions à la crise sur la thématique choisie et impact communicationnel …
je précise :
l’essentiel n’est (évidemment) pas de ‘briller’ dans ces réseaux là, ni même d’obtenir une quelconque ‘caution’ ou ‘légitimité’ : en ces temps chaotiques, ce serait ironique.
A l’inverse, le risque est bien qu’une telle institution ‘profite’ de la légitimité ou de la caution de tel ou tel, classifié comme ‘opposant au capitalisme actuel’ ou ‘proposeur number one de solutions alternatives pour reformater le capitalisme’.
Ce risque selon moi est d’autant plus réduit que l’envie de ‘briller’ sus-nommée dans de tels réseaux ou d’y obtenir une quelconque légitimité (que des réseaux ou des blogs peuvent offrir par ailleurs, bien mieux que n pourra jamais espérer de telles institutions).
L’objectif à mon sens doit être clair : utiliser les ressources offertes non pas pour acquérir une illusoire notoriété et une légitimité sujette ‘à caution’, mais bien pour étayer des réflexions, des recherches, des actions que le postulant désire effectuer mais n’en peut mais, nonobstant évidemment un travail, au demeurant intéressant, réalisé et livré à la dite institution sur le sujet.
Le tout avec la possibilité d’offrir, via son réseau, déjà préalablement constitué, une plus grande caisse de résonance sur les résultats de cette action, comme préconisations pratiques à mettre en oeuvre (voir même avec une phase de test de celles-ci) face à la crise.
What else ?
la décision vous incombe Paul
de mon point de vue je vous inciterai à y aller. Les risques de récupération existent mais vous devriez arriver à les éviter.
Cela peut etre par ailleurs une très bonne tribune pour propager des idées et peut constituer une excellente caution pour l’avenir.
Il sera toujours temps d’en partir si d’aventure vous vous aperceviez du détournement.
Quant aux lecteurs et contributeurs du blog si celui ci évoluait dans une nouvelle direction …ces lecteurs et contributeurs vous le feraient savoir
libre à chacun de partir ou rester
je suis POUR!
Ca m’a l’air sérieux. Entre 30000$ et 250000$ par an, ça devrait permettre de payer une personne à temps plein (70000$-80000$), en supposant que la bourse n’est pas exempte d’impôt.
Je ne pense pas qu’accepter (au cas où elle serait accordée) une telle bourse expose à un risque de « récupération », contrairement à Alainloréal ou Le marin.
C’est évidemment la spécification d’un sujet précis qui est intéressant. Etudier les impacts micro- et macro-économique de l’interdiction de pari sur les fluctuations de prix?
Un Institut au nom évocateur et peu académique – pour une nouvelle pensée économique – lance un appel à propositions d’études, afin de sélectionner celles qu’il financera.
La discussion s’engage sur le blog de Paul Jorion, qui le relaye, sur un nouveau thème « l’argent a-t-il une odeur ». Il faut dire que celui de la monnaie avait auparavant épuisé ses participants.
Peut-elle être relancée en demandant, parmi les thèmes qui sont suggérés par l’Institut, lequel ou lesquels correspondraient le mieux aux débat qui s’y déroulent quotidiennement ? Et dont ne rendent pas compte la grande majorité de ses lecteurs, qui n’ont pas encore choisi de s’y exprimer ?
Moi, ce serait celui du « développement et inégalité économique », que j’élargirais à l’inégalité sociale, pour ne pas couper la société en tranches.
Pour deux raisons : parce que cette inégalité est à l’origine de la crise, et parce qu’y remédier en serait la meilleure des solutions. Avec un sous thème d’étude : le Tiers-Monde est parmi nous, en Europe et aux Etats-Unis, et est appelé à s’y développer si rien n’est fait.
Ce n’est ni une question de frontière, ni d’immigration, mais de nature du développement. Pour retomber sur ses pieds et dans le thème de départ.
Il s’agirait de mener une enquête afin de réaliser une description de nos sociétés, vues sous un nouvel angle. Non pas avec les yeux d’un provincial qui débarquerait à Bruxelles, à Genève, à Montréal ou à Paris (ou dans une autre grande métropole occidentale), mais avec ceux d’un Brésilien, d’un Nigérien, ou d’un déshérité d’un autre pays émergent, qui ferait de même et retrouverait ses habitudes, et donc ses aises !
Car il y aurait beaucoup de point communs entre le monde qu’il aurait quitté et celui qu’il découvrirait.
Une étude économique, sociologique et anthropologique, qui ne dédaignerait pas de faire appel à d’autres disciplines, comme l’on appelle bizarrement ces savoirs qui n’existent que quand ils prennent des chemins de traverse.
Le développement et l’inégalité sociale est un bon sujet d’étude.
Il serait d’ailleurs intéressant de fédérer les vrais penseurs sur la question de l’évolution de l’économie et de la société.
D’ailleurs, cela me plairait bien d’organiser une telle initiative et des rencontres entre ces penseurs et les citoyens pour étudier les problèmes de fonds et réfléchir aux réelles solutions à mettre en oeuvre immédiatement pour sortir de cette crise.
La connaissance n’a de valeur et d’utilité que si elle est mise en application au service du bien commun.
Paul Jorion, François Leclerc, Chers lectrices et lecteurs, êtes-vous prêt à passer à l’action ?
@ Daniel
De telles rencontres ont déjà lieu : consultez les billets plus anciens.
« Si tu plonges longtemps ton regard dans l abîme, l abîme te regarde aussi. » F.Nietzsche.
Sans répondre à la question du jour, par manque de compétences et faute d’y avoir suffisamment réfléchi pour tenter de faire illusion – si tant est que faire illusion soit d’une quelconque utilité hors du plaisir de l’interpellation – je préfère vous faire part d’une réflexion que je me fais souventes fois au sujet d’idées encore minoritaires.
Pour ce qui concerne les échanges de ce site sur le vaste sujet de l’économie, je me pose les questions suivantes :
* nos sociétés n’ont-elles pas trop appris notre système économique, ne l’ont-elles pas beaucoup trop intégré pour être capable de s’en défaire quel qu’en soit d’ailleurs le prix ?
* a supposer que les idées qui s’échangent ici puissent (sous certaines formes et conditions à déterminer) contribuer au fonctionnement de quelque société démocratique, ne serait-il pas opportun (quel qu’aura été le devenir de ces idées dans notre société) d’ensemencer des sociétés économiquement émergentes ?
C’est parce que M. Leclerc a fait allusion au regard « d’un Brésilien, d’un Nigérien, ou d’un déshérité d’un autre pays émergent » que je fais cette réflexion en précisant que je n’aime pas beaucoup cette notion de déshérité.
Ma question est : est-ce que l’éclairage ‘inhabituel’ qui peut transparaître ici ne pourrait pas être offert (éventuellement dans une forme plus structurée) aux élèves et étudiants des sociétés émergentes où, faute d’autre chose, l’on a tendance à enseigner l’économie comme on l’enseigne ici ? Est-il possible que cette ‘autre façon de penser l’économie’ contribue ailleurs, à façonner des esprits dont on peut espérer qu’il ‘penseront la société autrement ? Attention : je ne propose pas de renoncer à se battre ici mais de porter la voix ailleurs, dans le même temps !
Je ne crois pas qu’internet suffisent à diffuser cette ‘une autre façon de penser l’économie’. Il ne me semble pas non plus que la diffuser autrement requière des moyens extraordinaires. Cela dit je suis un peu nouveau ici. Sans doute la chose a-t-elle été déjà débattue et tranchée ?
A plaisir de lire vos observations.
@ jenesauraisvoir
J’espère que vous n’avez pas vu dans mon emploi du terme déshérité une quelconque connotation péjorative.
Baudelot et Establet avaient titré leur premier livre (en 1964) « Les héritiers », avant de démonter comment l’héritage familial était déterminant dans la réussite à l’école puis au lycée et à l’université, lieux d’une injustice sociale qu’ils ont ensuite appelé « L’élitisme républicain » en continuant de l’étudier au fil de leurs ouvrages.
Dans « Chiens de garde », Nizan parlait des « déshérités de l’intelligence qui forment ce que la bourgeoisie appelle le peuple ».
Au Brésil, où j’ai vécu, j’ai effectivement constaté que les enseignements de l’un des plus grands économistes du développement, le Brésilien Celso Furtado, étaient ignorés par le Parti des Travailleurs au pouvoir (la formation de Lula), dont il était d’ailleurs membre.
@ François
Vous vouliez sans doute parler de Les héritiers de Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron, Editions de Minuit, 1964.
Impardonnable confusion ! Oui, c’était au livre magistral de Bourdieu et Passeron que je me référais.
Merci de votre rectification.
YEP!
Fin de non-recevoir. Passons à autre chose.
Quid des sujets « écologie » et « énergie » dans cette réflexion ?
Le plus important semble être oublié par les initiateurs qui n’ont pas l’air de vouloir que ça change.