L’émission de Jean-Pierre Elkabbach a été enregistrée mercredi après-midi, elle passe pour la première fois vendredi. Il y aura ensuite de multiples occasions de la revoir.
Nous étions quatre : Jacques Attali, Thierry Breton, Philippe Marini et moi-même, conviés à un débat sur la dette publique française.
Certains aspects du contexte de la discussion sont invisibles en raison du montage. Jean-Pierre Elkabbach n’a pas aimé mon sourire (il l’a dit devant la caméra) qu’il a appelé « ironique » bien qu’il était en réalité plus sceptique qu’ironique, et ceci en raison de ce qui était dit. Je lui ai répondu que mon sourire n’était pas négociable et que c’étaient surtout mes opinions qui lui déplaisaient.
Elkabbach est revenu à plusieurs reprises sur le fait que mon invitation sur son plateau était due à l’insistance d’Attali. Il m’a ensuite reproché de n’approuver que les interventions de celui-ci et non celles de ses autres invités. Je lui ai répondu que mon approbation était déterminée par le contenu de ce qui était dit et ne pouvait être systématique, en fonction d’une quelconque « règle du jeu », fondée sur des convenances. Il a alors qualifié ma réponse d’« intolérante ».
En fait, nous étions d’accord sur ceci : il me définissait a priori comme un outsider et je lui confirmais de mon côté que c’était bien le cas si la qualité d’insider impliquait des concessions dont la seule justification étaient « les usages de cour ».
Merci, une fois encore à DomLW !
288 réponses à “Public Sénat, « Bibliothèque Médicis », vendredi 11 juin à 18h30”
Je suis assez consterné par le niveau des participants.
Entre un Thierry Breton pourfondeur de la dette et un Philippe Marini, rappelons le ancien inspecteur des finances, alergique aux dépenses publiques et aux services publics, on avait le ponpon d’une élite française dégénérée. Quand Thierry Breton réécrit l’histoire sur les origines des la dettes des années 80 jusqu’à nos jours oubliant au passage le rôle funeste des politiques de déflation compétitives et l’arrimage au DM dans l’accumulation de la dette, ou encore se vantant d’avoir diminué la dette française quand il était ministre de l’économie alors qu’il n’a fait que vendre les actifs de l’Etat pour arriver à ce résultat. Je suis sidéré.
Que dire de Marini, ennemi des nationalisations qui nous rappelle l’histoire de crédit lyonnais quand on est en train de ramasser cette finance dérégulée à la petite cuillère avec l’aide du contribuable. Je suis également sidéré.
Ah ça, quand il faut culpabiliser les français sur le « il ne faut pas dépenser plus qu’on ne gagne », c’est à peine si le mépris du petit peuple et leurs dirigeants politiques trop laxistes pour résister à leurs doléances transpiraient à grosses gouttes de leurs interventions dans la plus grande tradition antidémocratique de la droite conservatrice française.
Ils ne sont pas idiots, ils sont juste de mauvaise foi et défendent leurs intérêts de caste. C’est bien plus grave qu’un problème de compétence, c’est un problème de représentativité qui remet en question le caractère véritablement démocratique de nos sociétés. Si les intérêts des élites et ceux de la classe moyenne continuent à diverger, on va au clash. D’ailleurs, ils en sont bien conscients (ré-écoutez les passages où Marini en particulier parle de « cohésion sociale », en traduisant la novlangue employée, il dit: « nous cherchons un moyen de les faire payer sans que ça ne tourne aux émeutes »).
Voyons la représentativité sous l’angle de la…
« Haute trahison
L’acte ou l’action méritant la qualification de haute trahison est un crime qui consiste en une extrême déloyauté à l’égard de son pays, de son chef d’État, de son gouvernement ou de ses institutions. Il s’agit d’une infraction politique. » (Source : wikipedia)
A mon avis, cette définition est erronée et il vaudrait mieux voir la chose comme suit. Dans une démocratie, le peuple est souverain. Les gouvernants représentent le peuple. Si ces gouvernants prennent des mesures allant à l’encontre de la volonté populaire, c’est-à-dire s’il ne représentent pas le peuple, mais font le contraire de ce qu’un véritable représentant aurait fait, par exemple s’ils piétinent un référundum, cela s’appelle un crime de haute trahison.
Pour l’ »anecdote » : « Malheureusement, une révision des dispositions sur la responsabilité pénale du chef de l’Etat, intervenue en février 2007, a substitué à l’antique et belle formule de haute trahison, l’expression affadie et banale de « manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat ». » (source : http://www.collectifdu29mai.org/Traite-simplifie-haute-trahison.html)
Cela reste illégal.
Bonjour à tous et bonjour Monsieur Jorion,
Monsieur Jorion, je tiens d’abord à vous exprimer toute ma gratitude pour vos démarches éducatives mais aussi pour vos engagements publics dans un domaine compliqué à souhaits, qui nous concerne tous aujourd’hui, parce que nous y sommes tous aujourd’hui confrontés. Mon pseudonyme répondra sans l’ombre d’un doute au sens de ma démarche personnelle, ici, sur votre blog.
Vous avez eu maille à partir avec Mr Elkabbach, lequel, à l’évidence, a provoqué une nouvelle confrontation ouverte et absolument malvenue. S’il opère d’une manière totalement opposée lorsqu’il « interview » le directeur de Goldman Sachs Europe, c’est qu’il parait on-ne-peu-plus évident que ce triste personnage est un pion posé là et certainement pas un journaliste. Ma première question sera donc; Pourquoi cela, alors qu’il n’est apparemment de question plus urgente pour le Pouvoir que d’établir les réalités aux yeux du public français ? Ensuite, au sujet du directeur de Goldman Sachs Europe, Yoël Zaoui, quelles furent les conditions qui lui ont permis qu’il soit élu «meilleur banquier de l’année» en 2008 par la communauté française de Londres ?
Enfin concernant cette émission plus particulièrement, pourriez-vous, s’il vous plait, nous montrer le graphique qui est présenté par Mr Attali lors de cette émission et qui concerne la Dette en France, année par année, et ceci afin que nous puissions tous en apprécier son contenu ?
Je vous remercie à nouveau pour votre énorme travail Monsieur Jorion.
Cordialement,
Alain.
j’ai regardé l’émission très attentivement, même si je dois avouer avoir zappé certains passages tant les discours m’étaient insupportables (en plus je les connais déjà par coeur).
J’espère ne pas trop faire dans la sensiblerie mais j’avoue avoir été déçue par le peu de temps de parole accordé à Paul. Ensuite j’ai trouvé l’attitude d’Elkabbach violente. Violente parce qu’il sous-entendait que Paul aurait dû lui être reconnaissant d’être là, comme si Paul venait vendre de la lessive (ce qui est le contraire de sa démarche). Violente parce qu’elle nie la réalité du rapport interviewer/interviewé : Elkabbach on s’en fout, ce qui nous intéresse c’est la parole de ses invités. Or, il est tellement vaniteux, qu’il pense le contraire.
Je dois avouer que cette vidéo m’a aussi appris que le mépris n’est pas réservé aux personnes issues de classes défavorisées ou aux personnes de couleurs, non il existe aussi un mépris lié à l’appartenance reconnue ou non à la pseudo-intelligentsia parisienne (on pourrait appeler cela le tout-Paris), avez-vous remarqué comment Elkabbach insiste de façon répétitive sur le fait que Paul vienne de Vannes, de Bretagne ou des USA ? Dès le départ, il lui fait comprendre qu’ils n’appartiennent pas au « même monde ».
(à ce moment là je me dis qu’il y’a des claques qui se perdent)
En terme de rapport simplement humain je trouve cela violent. Je ne sais pas si Paul s’attendait à être reçu de la sorte, en tout cas (et là est peut-être la sensiblerie) je trouve qu’il faut du courage pour aller défendre ses idées dans de telles conditions.
Je me suis repassée la fin un peu en boucle parce que Paul par son bon mot a terrassé la mauvaise foi, la condescendance et surtout la stupidité d’Elkabbach. J’ai ri, ri de ce sens de la répartie pétillant, de cette malice qui sans heurts et sans violence réduit à néant la malignité de son interlocuteur.
Pour une fois j’ai apprécié la « happy end » !
Il ne s’agit pas de pseudo intelligentsia parisienne , quoique JPE ait fait remarqué plusieurs fois que PJ venait de Bretagne ,mais de l’attitude de soumission de beaucoup de journalistes et animateurs à la caste au pouvoir de droite…Tout le monde se souvient des larmes de JPE quand il a annoncé la défaite de V.G.E et la victoire de F.M.
Rappelons qu’en 81 déjà un certain nombre de gens était fatigué par l’attitude obséquieuse de JPE et par sa façon de cirer les pompes des tenants du pouvoir…
Je n’en dirai pas plus : la suite vous la connaissez , comme le « taisez-vous E. ! » de G. Marchais….
Mais cette engeance a fait des petits…
Ces images sont effrayantes ! Le mépris à peine déguisé de M. Elkabbach (on s’attendait presque à l’entendre nous dire que « le fédéralisme et la superstition parlent bas-breton » selon les propos d’un député à la Convention), l’aisance autosatisfaite des hommes d’argent, leur ethos bourgeois et l’assurance que leur donne le fait d’occuper les bonnes positions dans le champ du pouvoir. Face à cela les propos de Paul, tel un chien dans un jeu de quilles, qui ne peuvent qu’apparaître « gauches », « maladroits », « ironiques », « aggressifs »… On ne peut pas imaginer meilleure illustration de la justesse des analyses de Bourdieu sur les effets de domination et la violence symbolique. Brrr… Ça donne froid dans le dos et j’admire le courage de Paul dans ce genre de lieu.
Une chose est certaine, il ne faut pas espérer convaincre ces gens-là. Ils ne changeront pas eux-mêmes leur monde. Il faudra que les circonstances leur arrachent ce changement…
Merci « ghost dog » de dire avec les mots qu’il faut ce que je ressentais également.
La supériorité « de facto » de certains cercles ou microcosmes parisiens face auxquels nous, provinciaux, n’avons aucun complexe à avoir, bien au contraire, me révolte.
J’ai travaillé à Paris avec des gens remarquables, en général ayant des racines ou ancrages provinciaux et hélas parfois avec des interlocuteurs arrogants & hautains, dénués de qualités majeures.
On fait rapidement le tri lorsque l’on passe au concret.
Ce qui me reste en travers de la gorge c’est l’attaque de monsieur Breton contre le socialisme, il a du préparer sa diatribe ou elle fait parti de ses versets favoris.
bonjour,
J’ai trouvé Mr Marini absolument effrayant ! Mais il est bien entraîné à servir ses énormités sans provoquer de rejet…..
Mr Jorion, le jeu de ces bêtes de scène est très bien rôdé. JPE ne sera pas le seul ni le dernier…. En provoquant celui qu’ils veulent marginaliser, ils tendent volontairement un piège dans lequel il est essentiel de ne pas tomber : en effet, dans tout débat, celui qui tient des propos ressentis comme polémiques ou négatifs est le perdant. On enseigne cela aux politiques, et même aux cadres d’entreprise.
Qu’il soit indigne pour des journalistes d’essayer de vous pousser dans cette direction est une certitude, mais répondre sur le même terrain c’est leur donner raison et stériliser votre message, au moins en partie.
Dans le monde de l’entreprise, où les affrontements ne sont pas nécessairement moins violents qu’en politique, mon tempérament m’a très souvent mis dans ce genre de situation. Je ressens souvent comme épuisant l’effort à faire pour ne pas « rentrer dans le lard » des intrigants et autocrates de toutes sortes, surtout lorsque leurs positions reviennent à nier des faits facilement vérifiables ou démontrables…
Mais l’agressivité est toujours un signe de faiblesse, même pour les professionnels de la manipulation ! Quand on arrive à marquer des points dans ces moments-là, ils sont toujours décisifs.
A la manière de l’entraîneur qui n’a été qu’un sportif médiocre, mais qui a la chance de rencontrer un joueur de grand talent, je réfléchis aux options qui lui étaient ouvertes pour contrer cette attaque vicieuse, et pour placer une contre-attaque gagnante.
Imaginons par exemple:
« – Mr Elkabbach, ce n’est pas une question d’ironie.
C’est une question de faits et de justice.
Pendant que nous parlons, les pauvres s’endettent et les riches s’enrichissent.
Quand une personne modeste ne peut pas rembourser le crédit à la consommation que le banquier lui a accordé avec 18% d’intérêt, la loi prévoit qu’on lui saisira le peu qu’elle possède. Elle ne prévoit pas que le banquier sera sanctionné. »
Les messages les plus courts étant toujours les meilleurs, on peut s’arrêter là… Mais le clou est planté. On peut y revenir ensuite :
« – Nous parlions des excès du crédit à la consommation.
C’est la même politique a fait diminuer considérablement la part des salaires par rapport à la création de richesse, et a autorisé des pratiques de crédit injustifiables.
C’est la même volonté de faire de l’argent à tout prix, quelles que soient les conséquences, qui a envahi tous les domaines de l’activité économique et de la société.
Comme dans le Golfe du Mexique, on constate le résultat de la déréglementation.
Il faut rétablir des règles saines et utiles. »
Et encore, pour la sortie piteuse de Mr Marini sur la nationalisation des banques, en réponse à J. Attali (je précise que je considère les nationalisations de 1981 comme inutiles et coûteuses) :
« – Le coût économique et social des nationalisations de 1981 a été bien moindre que le coût de la crise actuelle. Juger qu’une action a été idéologique inefficace ne justifie pas, 30 ans plus tard, une position idéologique opposée, et bien plus destructrice. Si les banques ne peuvent se redresser sans un apport massif de « vrai » argent, il est normal que les « marchés » le leur apportent; et s’ils ne veulent pas le faire maintenant, alors que les capitaux disponibles sont immenses, eh bien la nationalisation permettra aux états de régler le problème que les marchés ont créé, et dont ils ne veulent pas régler la facture. »
Pour être entendu, il ne suffit pas d’avoir analysé un problème à fond, et d’en avoir découvert les mécanismes intimes. Car le cheminement intellectuel d’un auditeur n’est pas le même que celui, long et multiforme, du spécialiste. On retrouve la différence qu’il y a entre démontrer un théorème de mécanique (seul le prof en a besoin), et savoir l’appliquer à un exemple (tous les techniciens de la mécanique en ont besoin. Et l’exemple leur parle immédiatement).
C’est pourquoi, à moins d’avoir des capacités exceptionnelles d’adaptation et de répartie, on est condamné à faire comme les sportifs : préparer des figures et les répéter jusqu’à ce qu’on les exécute naturellement. Le jour de la compétition, on ne les réussit pas forcément à tous les coups; mais quelle satisfaction lorsque, parfois, en plus de diffuser des idées, on fait éclater l’inanité et/ou la mauvaise foi de la pensée unique.
Si cette contribution vous a fatigué, ce n’est pas grave : mes collègues m’appellent « le prof »…
@ bourby
contribution très productive.
Je suis sûr que Paul l’appréciera à sa juste valeur.
Pour aller dans le même sens, je pense que Paul devrait travailler avec un (des) Sparring-partner(s).
Comme Rocky 😉
Reprendre chacune des interviews, chacun des plateaux TV où il est intervenu et décortiquer les dialogues, décortiquer les phases où il a été mis en difficulté, décortiquer les arguments des uns et des autres, décortiquer les objections.
Comme un avocat préparant un dossier pour une plaidoirie.
Je pense qu’il pourrait ainsi aisément identifier les types d’arguments systématiquement avancés par les zombis de la pensée-unique
…et se donner les moyens de les contrer avec efficacité et pertinence.
Et pourquoi pas envisager une collaboration avec Frederic Lordon, qui a démontré de bonnes capacités d’analyse de la doxa économique…
Il faut s’armer pour être apte à les désarmer.
On aurait tort de s’en privé, leurs arguments sont tellement fragiles dès lors qu’on les décorrèle des certitudes idéologiques qu’ils brandissent comme des postulats.
Dans une main le parler-vrai et, dans l’autre, le démontage du parler-faux.
Allez Paul, l’ambidextrie sera votre meilleur atout.
Monsieur le prof, votre leçon est pleine de bonne volonté, mais vaine et erronée.
Vaine car Paul ne changera pas d’attitude, étant d’ailleurs, qui plus est, prof lui même. Erronée car, radical opposant sur le fond, il se doit de l’être aussi sur la forme et refuser les règles du jeu que vous vous plaisez à disséquer.
Dans ce miroir déformant de la télé, la forme prime sur le fond, et toute concession à la norme du « débat acceptable » amoindrirait la force du message. Le message de Paul est intrinsèquement hiatus aux oreilles « éduquées ». Tout éclat de sa part parle autant qu’une belle démonstration, qu’on ne lui laissera pas développer de toute façon. Lui faire respecter l’harmonie générale serait juste le rendre inaudible.
Il est grain de sable dans les engrenages,
Un maverik n’a pas à jouer les bons docteurs experts en com et en image.
Monsieur Jorion
Une idée qui est toujours occultée est la dépossession totale du citoyen.
Aujourd’hui on parle de la dépossession de l’argent mais cela n’est que l’aboutissement de la dépossession du citoyen des anciennes sociétés industrialisées de ses moyens de subsistance, c’est à dire de sa force de travail.
De ce fait tous les équilibres sont rompus et le « travailleur » est mis devant un risque encore plus grand, la délocalisation de son outil de travail, c’est à dire le fait de pouvoir maintenant se passer totalement de lui.
Cela à l’encontre des intérêts même du capitalisme à terme. S’il supprime la demande à quoi sert de maintenir l’offre.
@ hervé
Dépossession et prolétarisation suivant Stiegler :
Perte du savoir-faire (ce qui était central dans le sens premier de prolétaire pour Marx, la faible complexité des machines demandant surtout des gestes répétitif dictés par la marche d’icelle).
Cette notion me semble très importante aujourd’hui, car elle s’applique au delà de l’acception de « paupérisation » qui colle à « prolétaire ». Or il y a une forme de pauvreté symbolique à tout niveau : chez le cadre de France Télécom forcé de se plier aux oukases stupides de sa nouvelle hiérarchie, chez les chercheurs forcés de se faire adouber par des agences qui ne prennent que les « excellents » (ceux qui disent ce qu’il faut ou promettent la lune) et dont les apports hors de ce cadre deviennent pas seulement non financés mais niés. Le téléspectateur devant la téléréalité (je n’ai pas de télé, ça donne du recul la première voir qu’on voit de la téléréalité !! )
La limite de la prolétarisation est la « misère symbolique », que Stiegler a rapporté par exemple par l’affaire Cartier, (certes par abus de crédit) affaire Cartier sur Lepost , ou les affaires Durn ou Brunerie.
@bourby
bravo, excellent.
C’est ainsi avec du factuel essentiel, simple, vulgarisateur et aussi incontestable que l’on touchera un public plus large et qui espérons le s’interrogera et sera critique.
Et noublions pas qu’un bon schéma et des chiffres incontestables valent mieux que la prose.
A nous de relayer à notre entourage ensuite.
Paul, votre positionnement d’humaniste vous place forcément à gauche dans une position suspecte et pas du coup « cathodique » (et catholique) pour ces gens de l’establishement ancrés bien à droite au coeur du système … donc, vade retro satanas !
Etre humaniste et penser au bien commun … pire que le NPA comme le dit un intervenant plus haut.
Continuez …
N’ayant jamais su faire le distinguo entre ma main droite et ma main gauche, je ne saurais vous dire si je me trouve toujours bien à droite où bien à gauche, n’allez pas croire non plus que je me place au centre non je préfère encore monter l’échelle on y avoir alors beaucoup mieux ses pieds à l’air libre.
oups…
je vois que certaines phrases étaient déficientes, malgré mes efforts de relecture.
Dans le 2è § entre guillemets, il faut lire:
C’est la même politique qui a fait diminuer considérablement la part des salaires par rapport à la création de richesse, et qui a autorisé des pratiques de crédit injustifiables.
Et dans le 3è :
Juger qu’une action a été idéologique et inefficace …
Bonjour Paul Jorion,
A votre place je ne serais pas rassuré. Je crains que JP Elkabbach vous fasse le coup de Pascal Sevran et annonce votre décès très prochainement . N’en faites rien ,il s’agira d’une « erreur collective ».
Merci de contribuer à nous rendre un peu mois ignare !
@ Freedem
Certes actuellement M. Attali semble et prétend défendre les mêmes thèses que M. Jorion. Je crois cependant que celui-là ne fait que surfer sur la bonne vague. Là où M. Jorion prend pour fin le bien commun voire le bien universel (si la politique est globalisée, ces deux formules reviennent au même), je soupçonne M. Attali d’utiliser le prétexte du bien commun comme simple moyen pour tendre vers sa fin, qui est son simple bien individuel, disons sa gloriole (rémunérée).
Dès lors, nous pourrions nous aussi nous servir de l’aura de ce personnage, en en disant du bien, de sorte à faciliter la propagation par sa bouche des bonnes idées qui nous feront peut-être sortir de la crise sans trop de bleus. Mais ce serait déjà faire un compromis avec le Diable.
@ Hen-Agathos-Theos
dans l’hypothèse où M. Attali utiliserait
» le prétexte du bien commun comme simple moyen pour tendre vers sa fin, qui est son simple bien individuel, disons sa gloriole (rémunérée) »
votre proposition aurait du sens :
« nous pourrions nous aussi nous servir de l’aura de ce personnage »
Mais je crains, au vu des opinions exprimées par M. Attali ces 30 dernières années, que nous ne puissions déterminer quelles sont ses motivations ultimes.
Le simple fait que les grands médias lui aient toujours ouvert leurs portes, alors que toute personne dérangeant les plans se fait rapidement ostraciser, ne me semble pas plaider en sa faveur.
Disons qu’il dit aujourd’hui certaines choses intéressantes mais qu’il doit faire ses preuves de sa bonne foi.
S’il devait apparaître « calculateur machiavélique », lui être associé de trop prêt pourrait se révéler contre-productif et desservir les thèses de Paul.
Entièrement d’accord avec vous.
Il faut utiliser tous les vecteurs de communication possibles pour faire avancer les bonnes idées.
Je viens de voir l’émission, qui m’a rappelé un proverbe espagnol qui dit: « Quand on dort avec un bébé il ne faut pas s’étonner de se lever mouillé ». Quand on va chez Elkkabach, il ne faut pas s’étonner d’être la victime de sa susceptibilité maladive de raté.
Quand je l’ai entendu vous présenter comme enseignant en Californie, je me suis dit que ça commençait mal (il n’a même pas regardé les quatrième de couverture). Après, l’entendant dire qu’il avait lu vos livres (« je ne demande que que vous soyez Paul Jorion tel que je l’ai lu ») je me suis dit qu’il mentait mal, malgré sa trop longue carrière de journaliste toujours à la solde du Pouvoir (quand on a lu Canard Enchaîné tous les mercredis pendant 20 ans, on connaît le personnage).
Mais l’essentiel n’est pas là. Comme tous les attachés de presse des maisons d’édition savent, l’essentiel dans ce genre d’émission (où il y a peu de public mais c’est un public d’un certain niveau intellectuel et économique) ce n’est pas le message qu’on essaie de faire passer mais la publicité faite aux livres. La TV fait vendre des livres et les vôtres on les a vus plusieurs fois, ce qui fera augmenter automatiquement ses ventes (même si parfois ça soit à cause d’un malentendu: j’imagine plus d’un rentier inquiet pour son fric, en voyant le titre « L’argent, mode d’emploi » après avoir entendu que vous étiez, dans la bouche d’Elkkabach, une espèce de trader repenti, achetant le livre en croyant qu’il s’agit d’un manuel pour conserver son l’argent en temps de crise !).
4 « éclaireurs de l’avenir » et leur médiateur : entre 55 et 73 ans (pour ce dernier). C’est un symbole assez fort de la façon dont l’avenir de ma génération (j’ai 21 ans) est en train d’être confisqué. Et la République tuée sous les coups de boutoir de l’UMP, le solidarisme de Bourgeois et des radicaux qui a tenu la France pendant 120 ans comme philosophie principale, oubliée, les Français eux-mêmes, les uns contre les autres dressés… Au quotidien, ma génération me fait plaisir et envie, nous sommes créatifs, divers, mais vivons très bien ensemble (j’habite entre 93 et 94). Mais nous sommes devenus invisibles dans les médias de masse. Et quand on nous donne la parole c’est… waka ?
Pour cette émission, Elkabbach parle autant qu’il veut, donne surtout la parole aux deux plus connus… même sur les émissions les plus confidentielles, il applique les mêmes retraites. De toute façon quand les journalistes les plus influents n’ont pas changé pendant les 3 ou 4 dernières décennies, à part certains qui sont venus se conformer 100% à leurs prédécesseurs pour avoir leur chance, est-on en démocratie, ouvre-t-on la parole ?
Bien vu et bien dit. N’hésitez pas à revenir ouvrir votre parole en ces lieux… Elle y est non seulement autorisée, mais aussi nécessaire.
Bonaparte devient Napoléon à 35 ans…..
Et sans avoir cotisé pour sa retraite de Russie et gueulé « courage François, …..Fillon ! »
La plupart des acteurs majeurs de la révolution française ont moins de 40 ans, si ce n’est 30.
« Cours camarade, le vieux monde est derrière toi!!!!! »
« La valeur n’attend pas le nombre des années. »
A quatre pas d’ici tu peux le faire savoir.
Votre dernière réplique est excellente, je me dois de le noter. On a là un homme de droite qui se prétend journaliste, qui est richissime, qui confisque la parole publique depuis 40 ans, et qui tire toujours la couverture à lui, même dans ces conditions où il se retrouve face à 2 hommes de l’UMP, un ancien du PS passé vers le centre, et un homme plus « libre ».
Cet homme veut que l’émission soit centrée sur lui, et non sur ses invités, alors qu’il est le plus mauvais des 5 présents (oui, même que M. Mariani, et pourtant). Cet homme distribue la parole de façon inique – et il serait intéressant de faire le décompte, M. Breton parle tout le temps ou interrompt, M. Mariani interrompt beaucoup, M. Attali a beaucoup la parole mais se fait souvent interrompre, M. Jorion n’a pas 5% du temps de parole et n’interrompt jamais.
Mais si l’on sous-entend une reproche à cet homme, il se rembrunit (et non pas se rend à Carla) et accuse d’intolérance. En fait pour lui, écouter le citoyen, chercher à maximiser l’égalité, de situation de richesse, de culture ou de possibilité de prise de parole, c’est être intolérant. Par contre, aider un porte-parole de Goldman Sachs à s’exprimer, favoriser un homme de droite sur un homme de gauche, etc., c’est de salubrité publique !
Pour en finir avec Elkabbach, il faut voir qu’il est comme Chabot, Ockrent, et bien d’autres. Il confisque la parole, estime que son agenda médiatique est réellement l’agencement du monde, et que ce qu’il pense important l’est. Il estime que contredire sa parole, c’est manquer à la démocratie. Pourtant c’est lui qui empêche la démocratie (lire J. Rancière, La haine de la démocratie, pour mieux la comprendre, en rapport avec le tirage au sort et le courage par exemple).
Et son couplet, concernant l’homme de Goldman Sachs, « d’aider quelqu’un qui n’est pas à l’aise à la radio », est hallucinant. Ce même journaliste, et ses semblables, pressurisent les classes populaires pour leur faire dire ce qu’ils veulent entendre (voir G. Durand et « l’objet du scandale », voir P. Amar, etc.). Pourtant, Acrimed le montre à mesure d’articles, Bourdieu l’a dit avant, Chomsky l’a écrit et réécrit, ce sont les classes populaires qui devraient avoir 30% de temps de parole en plus pour compenser un déficit d’habitude de la prise de parole, un déficit culturel parfois, un sentiment de ne pas habiter la culture légitime ; or elles ont au moins 70% de retard dans la prise de parole médiatique aujourd’hui…
M. Jorion, ayez tout mon soutien de jeune homme de banlieue, ancien élève turbulent et aujourd’hui étudiant à Sciences Po, qui me suis engueulé avec l’ambassadeur de France en Irak pour avoir soutenu que les destructions américaines étaient utiles à la France, mais qui suis aussi ami proche de chauffagistes, menuisiers, plombiers… Quand on me parle de rigueur et de crise financière mondiale, je compare mentalement le quartier de mon RER de Neuilly-Plaisance, et le quartier de Saint-Germain ou est sis Sciences Po. Qui devrait faire l’effort ? Comment parler de « crise » quand on ne veut pas s’offrir le choix (krisis) ? Comment estimer qu’il y a besoin de « rigueur » quand il faudrait juste que certains s’accordent moins de luxe ?
Excellent !
Oui il faut lire Rancière, un philosophe à la pensée rigoureuse et originale, pour ne pas désespérer de la politique et de la démocratie et se fourbir des armes efficaces pour lutter contre l’idéologie dominante. Ce qu’il dit est radical tout en restant dans une perspective humaniste. Outre « La haine de la démocratie », un autre de ses livres intitulé « Aux bords du politique », me semble fondamental pour accéder au coeur de sa théorie politique.
Pour Jacques Rancière la démocratie ce n’est ni une forme de gouvernement, ni un mode de vie spécifique, ni encore un mode particulier d’accès au pouvoir, cette dernière conception étant la conception dominante qui prévaut depuis Montesquieu.
La démocratie c’est le processus par lequel les citoyens, égaux en raison, font valoir leurs droits à l’égalité, par le discours argumenté, selon une dynamique par définition jamais achevée. Un enjeu important peut être par exemple de faire reculer les limites de ce qui est considéré relever de la sphère privée et qui pourrait tout à fait entrer dans le cadre du domaine commun. Ce qui entre parenthèses rejoint tout à fait le thème récurrent du blog relatif à la nécessité de faire entrer l’économie dans le cadre de la démocratie.
Rancière oppose ainsi une vie démocratique à ce qu’il appelle le pouvoir de Police, la Police étant tout ce que l’appareil d’Etat comporte comme rôle de maintien ou d’instauration d’un certain ordre social, cet ordre que la la vie démocratique se charge justement de remettre en questions en tant qu’elle remet en questions les principes de divisions et la distribution des fonctions sociales que génère imanquablement l’Etat administratif et son gouvernement.
Rancière ne nie pas la nécessité de la représentation parlementaire et des contre-pouvoirs, mais ceux-ci ne sont jamais que les conditions minimales requises pour l’exercice de la vie démocratique. La vie démocratique c’est d’abord une puissance, celle des discours. Essentiellement la démocratie existe parce qu’il y a d’abord une mésentente, qu’il est néanmoins possible de dépasser puisque les discours qui se confrontent aux discours du pouvoir sont des discours qui s’adressent par principe aux égaux de en raison, ce qui présuppose encore une acceptation de la validité universelle des procédures du raisonnement argumentatif. Rancière pour bien faire comprendre ce principe souligne que le tyran pour se faire obéir doit supposer que son sujet comprenne son discours justifiant son propre pouvoir, aussi inique soit-il, ce qui montre bien que la raison s’exerce toujours par définition entre égaux, c’est à dire entre personne a priori également doués de raison.
La différence dans la vie démocratique c’est qu’ il y a possibilité pour chaque partie d’opposer des arguments contradictoires, ce qui n’est pas possible en dictature.
Tout l’intérêt de cette réflexion politique réside surtout dans l’idée que la vie démocratique n’est jamais chose acquise, mais qu’elle est toujours à conquérir, à affermir. Dans les temps de crise que nous traversons, cette pensée me semble précieuse.
Paul était le joker de l’émission mais quel joker !
Paul joue parfaitement son rôle.
Quel invité vaut mieux être ?
Le patron de goldman sach qui lit ses notes avec la connivence de Elkabbach ou le Paul Jorion qui se fritte avec l’animateur ?
Je me pose toujours la même question « Où Paul place t’il son argent ? »
Je le saurais un jour. Aidez moi !
Petit rappel sur le sieur Marini:
« Le sénateur Marini veut rendre déductible de l’impôt les pertes des actionnaires »
http://www.contreinfo.info/article.php3?id_article=2397
Le titre de son bouquin, que même Madelin n’a pas acheté:
« Veillée d’armes, propos pour la rupture »
4ème de couv:
« Telle est au fond, la conviction qui anime Philippe MARINI dans ce livre. L’élection présidentielle de 2007 a marqué la fin d’une période. Refusant le consensus mou, Philippe Marini appelle à une rupture libérale, c’est-à-dire un retour en force de la volonté politique, en opposition aux « déclinologues » ou aux rêveurs! »
http://www.philippe-marini.net/home
Scout on le surnommait « Lérot zélé », aujourd’hui, c’est un peu « Télé zéro », mais toujours un efficace rongeur des derniers reliefs de l’ IMPÔT CONFISCATOIRE
Vous avez raison. D’ailleurs, on avait déjà parlé de Mr Marini sur ce blog il y a quelques mois. J’en ai ri en lisant son cv tellement c’est une caricature.
Et combien de femmes parmi les Invités ?
Nous sommes tellement habitués à écouter des messieurs parler entre eux que l’on ne se rend même plus compte qu’il existe aussi des femmes douées de la parole dans notre humanité.
C’est vrai, Arlette Chabot a cette tendresse qu’Elkabbach n’a pas…..
Et Maggy fut une sacrée économiste!
Il parait qu’elle est en train de tout oublier.
Mais qui se soucie de monsieur Thatcher?
Oui vous avez bien raison de le signaler. Au fond, une différence de genre ne change pas grand-chose si on avait eu une Chabot pour un Elkabbach et une Lagarde pour un Breton, mais la main-mise masculine reste très marquée, bien qu’elle se distende.
Philippe Marini, ça fait 20 ans qu’il est au pouvoir (élu), et il débarque aujourd’hui pour critiquer ce qui a été fait et dire ce qu’il faut faire.
C’est un aveu d’échec, il n’a qu’à laisser la place à d’autres…
[…] This post was mentioned on Twitter by . said: […]
Ca vient, mon cher Paul!
Plus vous êtes incisif, plus vous êtes bon!
Je pense que la leçon de l’interview avec Woerth a porté!
Plus question de se laisser faire par politesse, lorsque l’on vous assène des mensonges aussi énormes, voire des contrevérités monstrueuses, fût-ce de la part d’un ministre, d’un ex-ministre ou d’un député…
J’ai été absolument ravi de vous voir insister sur l’argument du rapport de la cour des comptes devant les dénégations fuyantes de votre interlocuteur. Je pense que vous avez enfin percé à jour la technique bien rodée de ces politicards: affirmer avec conviction un mensonge a beaucoup plus d’efficacité médiatique que de bafouiller une vérité! De plus, seule l’instantanéité de l’ascendance dans le débat sur l’adversaire compte! Même si vous avez proféré une grosse connerie, le fait que vous l’ayez fait en dominant sera porté à votre crédit. Au cas (improbable) ou votre interlocuteur aura mis votre incompétence en évidence, quelques heures ou quelques jours plus tard, comme le droit de réponse (ou de poursuite) n’existe pas, seule la première impression fera date…
N’hésitez pas! Rentrez leurs-z-y dans la paillasse, car comme disait feue ma pauvre grand mère:
« Tous ces cons là, la queue du renard leur-z-y sortirait par la bouche qu’y diraient qu’ils l’ont pas mangé!!! »
Dernières nouvelles de Public Sénat : en ce moment 23 h 40 l’émission est rediffusée.
Elle est aussi prévue demain à 3 h 30 et à 8 h 30.
Fascinant aéropage autour de cette table.
Thierry Breton est un gestionnaire maîtrisant les chiffres pour vendre son programme. Il n’a fait que cela. C’est un grand vendeur.
Marini est un politicien veillant à ce que l’orthodoxie libérale soit protégée. Il y croit sincèrement.
Je suis impressionné en bien par Attali qui s’est montré capable d’écouter les questions et y répondre. Il sait aussi rebondir sur un écart.
Vous avez défendu votre point de vue.
Elkabach n’a pas été à la hauteur de cet aéropage et sa colère était mal venue. J’admets que vous détoniez dans ce discours. Vous approchez de cette crise sous un angle non conforme. Je pense que l’élite économique doit vous haïr de façon profonde.
Les compliments que j’ai pu entendre précédaient toujours une descente en flammes de l’argument présenté avant.
Je suis frappé par la fossilisation de la pensée de Breton et Marini. Ils sont bloqués sur un modèle et ne savent qu’une chose. Il faudra aller plus loin dans ce modèle pour le sauver. Le discours sur une vision de Breton annonce une austérité très dure. Son adoration de la politique allemande me fait froid dans le dos. La volonté de regagner la confiance des marchés de Marini ne peut se faire qu’en cageolant ces marchés pour leur mendier de l’argent. L’austérité qu’il défend sera encore plus dure. Le reste leur échappe. Marini ne parle de justice et cohésion sociale que si Elkabach les lui mets sous son nez et il ne fait que prononcer ces mots sans s’y apesantir. Breton et Marini ne sont plus en phase avec ce que je comprends de la réalité. Il est vrai que vous influencez ma vision de la réalité. Mais quand je la compare à leur discours, je prends la votre.
pneumatique de l’aéronavale à l’aréopage
… sans malice
Vicelard, Elkabach ! Il vous reproche de ne pas être critique, (« je ne voudrais pas qu’on croie que je vous ai invité pour applaudir … »), alors que vous êtes critique. C’est pour signifier aux téléspectateurs que votre réputation est usurpée.
Vous êtes donc en faveur de l’hypothèse du traquenard… Si c’est vrai, c’est pas sympa, et je ne regrette pas du coup d’avoir mis mes coudes sur la table alors que c’était formellement interdit (il fallait mettre les mains et bien à plat).
Comme Chabot à ses heures, JP E se croit habité du rôle de défendre un fumant cercle de la raison (de la raison possédante) contre des utopistes de tout poil, de l’écolo crypto-besançonien, au badiou utile, etc. , et sans doute croit-il que la Terreur est évitée grâce à Lui.
Attali représente, pour JP E, le non-conventionnel « par essence » (au sens des Mythologies, voire du catch), fort utile pour rompre l’ennui qui naquit de l’Université, … mais il devient impensable qu’il y ait en ait un « plus non-conventionnel », là ca va plus du tout.
Il pourrait paraphraser un ami politique » C’est quand il y en a plusieurs que ça va pas ».
Miroir, O miroir…
Bonsoir,
Je ne pense pas que vous ayez été victime d’un traquenard, comme batracien écarlate le laisse supposer. Voici mon décodage de la situation :
Sur la forme : il est certain que vous aviez, du point de vue conventionnel, une place difficile : tout cela relève de codes sociaux très développés autant qu’ils sont non-dits et qui ont, notamment, pour rôle de justement mettre mal à l’aise, le hors caste.
Sur le fond : il n’y a pas plus sourd que ceux qui ne veulent pas entendre, vous étiez au milieu des crocodiles défendant leur territoire. Ils profitent des traquenards de forme pour discréditer les arguments de fond que peuvent leur opposer leurs adversaires car ils se savent depuis longtemps (toujours) illégitimes du point de vue institutionnel. Ils ont beaucoup à perdre et le savent ; ils le font aussi savoir.
Il n’y a aucune surprise à avoir pour qui les connaît ne serait-ce qu’un tout petit peu.
D’un point de vue intellectuel, il est certain que Marini a donné tout son jus, vous savez maintenant de quoi je parle en vous disant que c’est un Talleyrand. Un être absolument remarquable, mais tellement toxique.
Thierry Breton est somme toute très médiocre intellectuellement, mais il est esclave consentant du grand capital, ce qui le dispense d’avoir 2 neurones de cervelles.
Monsieur Attali était plutôt agréable, dans son rôle légèrement à la limite du sérail ; de ce point de vue, vous l’avez protégé, mais il semble raisonnablement honnête dans sa démarche envers vous et envers Elkabbach, il aimerait faire passer ses idées, mais il a du mal : toujours les sourds qui ne veulent pas entendre.
Bonsoir VB,
Vous savez voir, c’est un art.
Et surtout ; de nos jours, c’est un don rare et précieux.
Bonjour à tou-tes- et Merci,
« Dédicace à la télé-rupture »
« Taisez-vous Elkabbach » résonne
Dans la tête de toutes les personnes
Qui voient que la télé déconne
Quand nos esprits elle emprisonne !
Comment initier la rupture
Et redonner de l’envergure
A ce médiateur d’aventures
Qui peut nous faire changer d’allure ?
Sa seule et unique vocation
Consiste en notre éducation
Sans déchaîner toutes les passions
Et leurs nocives émissions !
Notre réalité exige
D’être traitée sans qu’on la fige
Dans une forme qui nous dirige
Tout droit à fond sur les vestiges !
luami
Bon voyage dans la Vie !
http://luami.viabloga.com
Pourquoi ne pas évoquer dans ce genre de débat le fait que les politiciens n’ont jamais remis en question le fait qu’ils ont interdit au Trésor public d’obtenir l’argent directement auprès de leur banque nationale (ou la BCE) à 1% plutôt que d’être obligé de passer par les banques (3% et plus) comme s’était le cas avant le 4 août 1973 en France et maintenant pour tout le monde en Europe depuis le Traité de Maastricht. 80% de la dette de la France porte sur l’argent donné aux banques depuis ce moment là.
Il faudra s’attaquer à la finance comme James K Galbraith le préconise dans son article du Monde diplomatique de juin 2010 un plan qui commence par rendre le droit aux Etats de supprimer l’intermédiaire bancaire entre le Trésor et las banques centrales.
Quelle est votre position par rapport à ce sujet que vous avez peut-être évoqué par le passé ?
Typique d’un rassemblement de phraseurs et de raseurs français. Ils tournent en rond dans leur domaine et semblent plutôt ressasser leurs idées que d’en développer de nouvelles. Tout ce qui ne correspond pas à leur niveau obsessionnel est mal venu et rejeté.
On ne changera pas les Français. Ils aiment trop parler et n’écoutent pas assez.
Quand on a parlé d’une part des causes de la dette (les options prises lors des années Mitterrand) et des stock-options qui sont une cause de la malgouvernance qui a profité au secteur des riches dirigeants, le black-out a été vite instauré. Quant au modérateur, il se prend, bien entendu, pour le personnage vedette et il n’a de cesse de relancer cet acteur de débat télévisé qu’est Jacques Attali. Jacques n’est qu’un génie de la parole télévisée et de l’écriturepour vitrine de librairie . Il parle, il parle et ne résoudra jamais rien.
Déclaration des devoirs et des droits des journalistes
(Syndicat national des journalistes)
Les devoirs essentiels du journaliste, dans la recherche, la rédaction et le commentaire des événements, sont :
1) respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître ;
2) défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique ;
3) publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents ;
4) ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents ;
5) s’obliger à respecter la vie privée des personnes ;
6) rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte ;
7) garder le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement ;
8) s’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information ;
9) ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs ;
10) refuser toute pression et n’accepter de directives rédactionnelles que des responsables de la rédaction.
Tout journaliste digne de ce nom se fait un devoir d’observer strictement les principes énoncés ci-dessus ; reconnaissant le droit en vigueur dans chaque pays, le journaliste n’accepte, en matière d’honneur professionnel, que la juridiction de ses pairs, à l’exclusion de toute ingérence gouvernementale ou autre.
Les 35H, la retraite à 60 ans et un million de fonctionnaire, puis je ne sais plus ! C’est suffisant comme bilan du génial Mitterand ! De quoi avoir doublé la dette !
……!…….!……! …syntax error … syntax error… syntax error…
Senec, avec-vous regardé l’émission? Juste pour savoir si ce que j’ai dis à Paul sur l’inutilité d’un tel débat se confirme.
La répartition très inégalitaire des revenus à la fois cause et effet de l’hypertrophie de la finance, c’est quoi pour vous ? Un épiphénomène ? Rien à voir avec la dette ?
Qu’avez-vous à dire sur la rente et ses causes structurelles ? C’est pourtant là que se situe le coeur du problème. Le nier, c’est accepter le dogme libéral et toutes ses iniquités.
Quand on sait par ailleurs que les 2/3 de la dette française est détenue par l’extérieur, nous sommes aussi plus vulnérables aux mouvements spéculatifs, ce qui peut nous fragiliser encore un peu plus.
Bref, il faut être aveugle ou de mauvaise foi pour ne pas voir que la dérégulation du système financier qui est allée de pair avec l’accroissement des inégalités a fait exploser les dettes et que c’est donc sur ce terrain qu’il faut agir en priorité, pour la France, et pour l’intérêt commun à tous les pays.
Mitterand a bon dos. La crise est mondiale.
» Le tort commun des malheureux est de ne jamais vouloir croire à ce qui leur est favorable « .
( ….Sénèque )
J’ai vu cet émission, qu’est ce que cela m’inspire ?
Qu’il n’est pas facile de trouver sa place au milieu de gens des cercles du pouvoir et des médias, quand on vient de ce que certains appellent la société civile. Vous mentionnez l’histoire des coudes sur la table, on a en effet l’impression que l’on est perçu par ces beaux messieurs comme un cul terreux qui sort de sa cambrousse. Heureusement que vous avez des
contacts avec J.Attali. Je ne sais pas, j’ai l’impression que ces gens vivent dans un autre monde, une sphère aristocratique, une espèce de cour comme avant la révolution.
Je pense qu’il ont une très haute opinion d’eux mêmes, et ne frayent que contraints et forcés
avec des membres du tiers état.
Cachez ce sourire que je ne saurais voir!
Ayez pitié pour ce pauvre Elkabbach! En sucre le bonhomme!
J’ai l’air de plaisanter.
Mais il a peut-être bien compris sa mort prochaine celui-là, enfin celle de son monde
et de ses idées! Et il ne peut se résoudre à y croire…
Alors, que demande-t-il à Paul Jorion? De la pitié!!
Mais monsieur Jorion est resté implacable sur le fond.
Cependant monsieur Jorion, mon tout petit avis et ressenti sur l’émission, je ne dis pas que ma vision est juste mais voilà ce qu’il en est à mes yeux et puisque vous semblez apprécier d’avoir différents avis.
Alors voilà:
Vous m’avez semblé subir un peu trop la situation à mon goût.
J’attendais que vous affirmiez davantage votre présence, que vous montriez et disiez bien que vous vouliez qu’on vous entende, qu’on vous ait bien entendu, qu’on ait bien compris la teneur de vos propos et disiez encore qu’il n’était pas question que vous vous laissiez dicter la nature de vos émotions, qui vous appartiennent, et encore heureux que vous soyez un être doté d’émotions encore, il ne manquerait plus que vous soyez un monstre froid et calculateur. Et que d’ailleurs vous vous demandiez sérieusement si c’est la peur d’entendre ce que vous avez à lui dire qui le faisait se perdre en conjectures sur votre sourire plutôt que sur vos dires? Que vous enfonciez le clou pour reprendre la main (au pire un peu de mauvaise foi, mais surtout de la complicité taquine …) en disant par exemple: avez-vous peur monsieur Elkabbach d’entendre ce que j’ai à dire? Non. (même pas peur) Puis-je dire ce que j’ai à dire alors? Oui blablabla blalblabla…et là on attendait tous qu’il se taise enfin, désireux de savoir la suite.
Et de poursuivre: donc, voilà ce que je dis, voilà ce que j’ai à dire, écoutez-moi bien, j’insiste, après vous me répondrez ce que vous avez à me répondre: « message »
Non?
Je rêvais un peu.
Donc à mes yeux ça manquait un peu de corps, d’autant plus que vous étiez
relégué au fond du plateau, alors même que Jacques Attali était
proche de Sa Seigneurie et que malheureusement vous aviez à votre droite
un olibrius assez buté. « euh ouiiii alors mouah de toute façon je suis contre TOUTES les nationalisations » (vague souvenir reconstitué d’une réflexion complètement fermée). Fors bien, mais encore? Sans compter que Sa Seigneurie était tout à sa pseudo animation, laquelle est au moins orientée par la façon qu’il a lui de voir les choses et qu’il a peut-être bien tort de voir comme ça.
Comment faire pour ne pas subir, pour et tout en faisant en sorte, que le débat ait lieu qui permette de voir se dessiner toutes les analyses dans les développements qui conviennent à la forme que prend le débat au gré des interventions (ç’aurait été peut-être intéressant de parler de la question des nationalisations pourquoi pas? Histoire de reparler du cadre national, européen, international par rapport à la globalisation?)
Et à propos de cette espèce de chantage au sourire, je viens de voir Jacques Attali sur un autre plateau (@si), qui reprochait à son interlocuteur de crier….Même histoire! Ce qu’il était en train de dire ne satisfaisait pas vraiment le journaliste, pourtant nettement moins en sucre qu’Elkabbach, le ton monta car pas question de se laisser faire, et Attali derrière reprocha alors au « fautif » de crier. L’autre lui répondit qu’il ne criait pas mais qu’il parlait fort (ben oui son problème c’est qu’il tenait à ce qu’on entende ce qu’il avait à dire)…
Nous sentîmes à ce moment-là qu’il fallait que nous nous rangions du côté de la sagesse, forcément polie, forcément douce et surtout forcément évidente, la sagesse, et surtout un rien glaçante de condescendance.
Ben j’ai lutté pour écouter l’évidente sagesse d’Attali qui a ce détestable défaut de parler dans sa barbe !! Nous ne sommes pas assez dignes d’entendre ses analyses?
Et si son interlocuteur qui parle trop fort, qui crie, qui éructe dans un visage déformé par une colère meurtrière et ogresse de brute épaisse et stupide, bref, si son interlocuteur n’avait pas distinctement et à plusieurs reprises explicité les propos d’Attali (avec ses acquiescements et tout en l’appelant Jacques), je serais passée bien au large de la pensée d’Attali. Et ça aurait été dommage car je commence un peu mieux à comprendre de quelle nature sont les divergences et les convergences.
Et puis toujours sur @si J. Attali marmonnant quelques fois une sorte de borborygme qui
semblait signifier quelques accords avec ce qui était dit. Pourquoi un borborygme?
Bon, mais on a pu un peu vous entendre, c’est déjà ça. Au moins pour ceux qui tendent l’oreille parce qu’il ne sont pas en sucre et qu’ils veulent vraiment savoir ou vraiment comprendre.
Me vient une dernière chose, plus largement et au-delà de cette émission:
le journaliste pense ou prétend représenter les téléspectateurs, mais parfois ou souvent, il ne représente que lui-même ou le groupe politique auquel il appartient, voire corporatiste. Ce n’est pas un scoop.
Mais j’ai le sentiment que les invités se plient à la gestion que le journaliste fait du débat un peu trop facilement.
Par respect peut-être pour les téléspectateurs? Alors peut-être ne se sentent-ils pas très légitimes sur le plateau, comme si les téléspectateurs, c’était le journaliste. Et laissent-ils la main.
Mais la « vérité » du débat est plus importante que le journaliste, non? Au final, on se sent mieux de l’autre côté de l’écran quand cette « vérité » émerge. Et le bon journaliste sera celui qui n’en a pas peur. Ou alors ce n’est pas la peine de d’inviter des voix dissonantes, et ce n’est pas la peine de faire des débats.
Par « vérité » j’entends ce qui survit aux tentatives d’étouffement des divergences et de ce qu’il en émerge.
Bien à vous, sincèrement.
Traiter Mélenchon, qui est simplement le seul homme politique (visible) qui pense, de « brute épaisse et stupide » est pour le moins surprenant.
C’est en tous cas se prendre au propre piège que l’on dénonce , d’autant que si gueule d’atmosphère relit sa propre conclusion , à laquelle j’adhère (la vérité c’est ce qui survit ….) , il verra en revisionnant l’émission que les deux hommes au delà de la faconde du tribun et des borborygmes du penseur , avaient parfois des éléments de vérité commune .
@AlainK
Dans mon propos cette phrase est complètement ironique.
Bien sûr que non ce n’est pas une brute épaisse (tout au contraire).
Mais c’est ce pour quoi ont peur de passer ceux qui rechignent à
ne pas se laisser balader par leurs interlocuteurs en disant non. Je ne suis pas d’accord avec vos manières, vos insinuations, la façon dont vous comprenez les choses, ni avec la forme que vous donnez au débat, ni avec vos méthodes de coercition pour me faire taire ou botter en touche ce que j’ai à dire. Non je ne suis pas d’accord, et voilà ce que j’ai à dire. Et voilà aussi ce en quoi je peux aussi être d’accord. Poser ses idées, c’est ça qui est important pour qu’il y ait débat d’idées.
Et comme cette peur là existe, pour tout un tas de raisons plus ou moins valables à mon sens (la moins valable étant de donner de la valeur au fantasme qui consisterait à croire que parce qu’on résiste et qu’on s’oppose on est forcément un barbare sanguinaire, lui donner de la valeur donc, en renonçant à résister ou en le faisant mollement, genre « je boude » façon Attali) eh bien ils se laissent faire, certes en boudant un peu, mais au final, on reste avec:
-les insinuations, les stratégies d’évitement du journaliste et de ceux qui autour de la table ne veulent pas du débat et surtout s’il est verrouillé par les partis pris déjà connus qui ne supportent pas qu’on leur apporte la contradiction (et on se demande à ce moment-là à quoi sert qu’il y ait débat)
-une compréhension des choses pas vraiment affinée.
-un débat où les divergences et les convergences ne sont pas clairement actées.
Et c’est ce dernier point surtout qui pose problème.
Faisons à l’autre l’humanité de penser que ce qu’il a à dire mérite d’être au moins clairement entendu et très clairement entendu. Pour le reste, laissons les contradictions émerger. Et ayons toujours dans un coin de la tête que l’autre est parfois l’otage de nos propres peurs et propres projections (ce que je pense qu’Elkabbach a fait avec Paul Jorion à propos de son sourire). D’où l’importance aussi de pouvoir clairement s’exprimer et s’expliquer, en étayant son propos, en répondant au plus près des questions posées aussi, car quand le journaliste pose une question à laquelle il ne vous laisse pas le temps de répondre et qui du coup devient purement oratoire…bof bof, ça sent le débat biaisé. Bref. Etc.. Etc..
@ juan nessy
Oui, j’ai bien vu ce qui réunissait Attali et Mélenchon….
Et je crois que si je l’ai vu, je le dois au second, parce qu’Attali parle dans sa barbe et que du coup,
le tribun est obligé (ce qui ne lui pose pas problème d’ailleurs, de dire sur quoi il est d’accord) de traduire les borborygmes en phrases intelligibles.
Mais c’est moi ou bien Attali a peur de tomber d’accord sur certains points avec Mélenchon? Surtout que ce n’est pas sur tous les points!
Ah, c’est dur de partager ses jouets!! Je le vois comme une façon de ne pas vouloir se prêter au jeu. Et quand on ne souhaite pas s’y prêter, pourquoi est-ce? Par peur de perdre des plumes? Parce qu’on considère que son interlocuteur n’est pas digne de jouer dans cette cour là? Ou qu’on veut le signifier? Projection de ma part? Pourtant, en matière intellectuelle, il y a pire interlocuteur que Mélenchon…
Ca fait un peu, laissez-moi oeuvrer en douce dans mes commissions obscures et allez jouer aux cubes sur l’autoroute.
Enfin bon, je peux me tromper.
pour voir la video en une seule partie:
http://www.dailymotion.com/video/xdoi0d_bibliotheque-medicis-la-crise-finan_news
merci de tout mon cœur pour le mot de la fin de cette émission.
voir la tête contrite d’elkabbach alors qu’il pensait finir avec une petite phrase méprisante à votre égard… se payer le luxe de ridiculiser elkabbach dans sa propre emission ça n’a pas de prix… bravo !
Déjà, en 1977, à Cartes sur table, Jean Pierre Elkabbach et A. Duhamel, les grands commis médiatiques de la politique de l’époque:
http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-sociale/video/CAB7701699901/sa-majeste-imperiale-bokassa-1er-empereur-de-centrafrique.fr.html
Y a-t-il beaucoup de contraste entre les deux interventions, celle de 1977 en Centre Afrique avec le bientôt empereur Bokassa 1er, peu avant son couronnement, et celle d’aujourd’hui avec (je respecte tout le monde) les grands « pontes » de la finance?