J’évoque certains billets récents (pas uniquement les miens) :
La discussion avec Éric Woerth
Le billet d’Attali : Eloge du pessimisme
*Godot est mort !*
J’évoque certains billets récents (pas uniquement les miens) :
La discussion avec Éric Woerth
Le billet d’Attali : Eloge du pessimisme
Ce qui est formidable dans votre petit conte de Noël, c’est la merveille de l’amabilité qui vous a permis de…
Si la magie se niche quelque part c’est bien dans les probabilités improbables ! Ainsi nous pourrions attendre une éternité…
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214 réponses à “Le temps qu’il fait, le 11 juin 2010”
Paul Jorion,
Je ne voudrais pas briser votre bonne humeur matinale mais au cas où vous ne seriez pas encore au courant de la mauvaise nouvelle, Lagarde a finalement repoussé l’interdiction des CDS nus sur les obligs d’état à un futur (improbable ?) projet de la Commission européenne en la matière lequel n’interviendra pas avant septembre.
Et voila…
à Ken Avo,
laissons-les se décridibiliser toujours davantage et perdre pied..
Pendant ce temps, nous, allons de l’avant…
Si on s’y mets tous à coup de mails et de lettre à nos chers députés, tous partis confondus, gageons que l’avis de Mme Lagarde pésera de moins en moins dans la balance.
On construit une cabane?
Lagarde meurt mais ne se rend pas!
» Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère viendra à toi. »
Nous vivons des temps héroïques, n’est il pas ?
[…] les survivants sont les pessimistes …. Posted by sisyphe67 on June 11th, 2010 at 6:28 am Create a free edublog to get your own comment avatar (and more!) […]
Concernant l’optimiste affiché de nos dirigeants, je dirais ceci :
Comme le dit le proverbe chinois, « il n’est pas besoin d’élever la voix quand on a raison »
Pourquoi croyez vous qu’on entend tout le monde dire ca va mieux ???
Vous êtes bien matinal ce vendredi. Bonjour, M. Jorion.
M. Woerth, ce soir-là, a aussi répondu que vous aviez raison
en ce qui concernait les agences de notation.
Mais, mais, cela lui avait échappé, et il s’est aussitôt rétracté
en dérapage bafouillé.
Non, décidément non, vous ne pouviez, sur ce point non plus, avoir raison. Non.
Sacrée mentalité.
Bonjour Monsieur Jorion,
ca fait plaisir de vous retrouver plein d’allant!
Merci pour cette vidéo pleine de fraîcheur communicative!
Bonne semaine à vous aussi!
Je suis de l’avis de Laurence ! Et à paris il fait à peu près beau
Méfiez vous Paul Jorion, le « bonjour, c’est vendredi » va devenir un classique 🙂
D’accord avec Laurence et Didier.
Mais il fait si froid que ça, dans ma chère Bretagne, pour que vous gardiez le pull marin qui, lui aussi, devient un classique du vendredi?
pull toujours fabriqué en France, s’il est de marque Armor lux, St james et j’en oublie une autre.
Comme quoi on n’est pas obligé de tout délocaliser et, gràce à Paul, ce pull du dernier chic deviendra
« le » pull du ralliement. Un symbole pour un monde nouveau ?tiens, je pose la question: avons-nous besoin d’un symbole ?
@Didier
Mais, c’est un classique. L’addiction à cette vidéo du vendredi doit s’étendre de semaine en semaine. Je ne suis tout de même pas le seul à ne plus pouvoir m’en passer.
« Bienvenue, c’est le jour de Vénus. »
L’étoile du berger….. Et la déesse de l’Amour.
De mon premier sejour en Bretagne, en sus de la découverte de magnifiques chapelles et de Belle-Ile j’ai rapporté un pull-marin….bleu, foncé en prime, sans rapport avec mes penchants politiques, il se trouve que le bleu est ma couleur fétiche.
Bonjour Paul
Commencer « Le temps qu’il fait » par « Il pleut tellement fort qu’il fait sombre au point que j’ai dû changer de lieu pour que vous me voyez », c’est vraiment de saison… financière.
J’adore les « Idées Noires » de Franquin. Lui, il était réellement déprimé mais cela a donné des planches d’une lucide noirceur jouissive. Tout un temps, j’ai eu affichée derrière mon bureau celle-ci: http://ideesnoires.free.fr/index/pl48.htm qui illustre parfaitement votre vision des optimistes qui s’amusent sans réfléchir au pas suivant…
L’humour est la politesse du désespoir n’est-il pas ?
@ Alain A
« L’humour est la politesse du désespoir. »
Kierkegard, Oscar Wilde, Boris Vian ou Achille Chavée? Moi, je ne sais pas et vous?
Il est vrai, qu’ils sont tous crédibles et d’après le dicton on ne prêterait qu’aux riches.
Il se dit aussi quelque chose comme « l’humour, la jeunesse des vieux »
Un autre disait que « la télévision, c’est le chewing gum de l’àme »
Mais n’est-ce pas vrai aussi pour internet….?
@ Thomas
La télévision et internet c’est comme votre libre arbitre à choisir un bon livre dans une bibliothèque 🙂
Pour ce qui est de la politesse du désespoir Desproges n’était pas mal et j’ai aussi beaucoup aimé cet humoriste tchèque qui, se mourant d’un cancer, aurait dit: « Cette fois ils ne pourront pas dire que je ne suis pas un grand tumoriste… ». Mais l’a-t-il dit en tchèque ou en français ?
« Plus malade que moi, tumeur ».
Sauf erreur, je crois que la phrase exacte de Desproges était : « Plus cancéreux que moi, tu meurs. » (à replacer dans le contexte, évidemment…)
PAD
« Votre » ?
Tombez vous de la Lune, êtes vous Cyrano ?
pour ceux qui intéressent à la technique, ce post est tout à fait clair sur ce que je pressent de la suite des « réjouissances » sur le marché.
http://tropicalbear.over-blog.com/article-file-trading-juin-2010-51754852.html
Je n’aime pas ces gens qui trouvent normal de gagner de l’argent en spéculant sur la bourse. Il n’est tout simplement pas normal de gagner de l’argent quand on ne fait rien d’utile pour personne d’autre (ce qui est le cas des boursicoteurs court terme).
Je serais pour un « fixing », disons, tous les mois. Ca a beaucoup d’avantages, et je n’y vois tout simplement pas de désavantages. Quelqu’un a un argument contre?
je serais surtout d’accord avec vous, je ne sais pas ce qu’est un « fixing »
mais bon, l’usage de l’argent pourrait au moins se réfléchir, en sorte d’essayer d’être investi -déjà pour ne pas nuire, -si possible au bénéfice des hommes et de l’humanité …
Evidemment à partir d’une certaine position bien confortable dans une société, dans les médias en politique sur les marchés, vous vous rendez beaucoup moins apte de comprendre le point de vue d’un autre beaucoup moins enjoué dans la société civile.
Cela peut bien sur donner le change pendant un temps faire plaisir au politique mondial, mais tôt ou tard cela sonnera de plus en plus faux surtout à l’égard d’un plus grand nombre de familles touchés.
Il arrive bien sur que pendant de fugaces instants médiatiques, le monde, votre monde cède à vos efforts de le changer en vitesse et se remodèle d’autant plus aux nouveaux besoins du marché. Alors vous « avez » de nouveau un éclair de plaisir lorsque la bourse monte mais qui en fait n’a rien du tout à voir avec le réel bonheur du pauvre à voir plutôt la bourse chuter, car votre fugace plaisir de vous enrichir rapidement et souvent bien plus accompagné de la peur sous-jacente de perdre tout cela à la fois, aussi bien le contrôle politique et médiatique des autres et des choses que vous avez si péniblement gagnés hier avec vos ami(e)s et complices.
Hélas ce qui arriva au temps de Noé arrivera sans doute demain si le climat se détériore avantage ce qui n’est pas du tout impossible vu que la plupart des hommes de nos jours préfèrent principalement semer et récolter que pour les seules valeurs de l’argent malgré les diverses mises en garde. Ce qui me fait beaucoup sourire aussi en ce moment c’est la gigantesque marée noire qui se répand jour après jour dans la mer c’est fou quand même un Exxon Valdez par semaine qui dit mieux, et encore nous n’avons pas tout vu de l’histoire.
Alors comment peut-on réellement informer objectivement une société si l’on vous oblige constamment à sourire et à montrer le même petit journal de faux-semblant à l’antenne ?
Un jour ils en vous en finiront aussi par vous reprocher de ne plus du tout aimer tout cela avec le sourire.
et nos investisseurs si merveilleux, si créateurs de richesse, si qui prennent des risques et tout, itou, blablablaitou, ils en sont où ???
« … Jeudi le cours de BP s’est effondré de plus de 15% en début d’échanges à la Bourse de Londres, après avoir chuté dans des proportions identiques la veille à Wall Street, les investisseurs s’inquiétant de plus en plus de l’impact de la marée noire sur le groupe pétrolier. … »
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/planete/20100610.OBS5284/la-maree-noire-a-deja-coute-1-43-milliard-de-dollars-a-bp.html
L’art de recycler les billets récents ? Ou le début d’une mayonnaise qui prend ?
On attend des nouvelles de cette convergence des blogs et autres lieux . Au travers de cette toujours promise Constitution économique ?
A propos d’optimiste/pessimiste , j’aime bien : » Rire de la mort fait rarement mourir de rire »
A propos du prochain billet invité annoncé , j’aime bien : » Le capital rapporte des intérêts . Porter intérêt à quelqu’un ne rapporte rien … Mais c’est capital . »
Sinon je suis venu à bout de » Comment la vérité ….. »
Je dirai : prémisse prometteuse et passionnante , quelques raccourcis expéditifs , expression un peu bordèlique ( défaut d’universitaire ou suis je trop franco -Boileau- Pascalien ?) => travail à reprendre dès que la Constitution aura été élaborée ( et soumise à Assemblée constituante et referendum ) .
Et la phrase de Chardonne qui était la devise de Cioran: « Tout finit bien puisque tout finit », elle est optimiste ou pessimiste?
Cioran se prenait trop au sérieux à mon goût . Il n’a pas su faire de l’ironie l’usage que transcende l’humour ironique . J’aurais bien volontiers rééditer avec lui : » d’accord , mais parlez moi de vos parents . » .
C’est bientôt l’anniversaire de sa mort .
Grand bien lui fasse .
« Avoir commis tous les crimes hormis celui d’être père » Cioran
Si ça, c’est pas à mourir de rire, je ne sais ce qui l’est.
@ Juan Nessy
La deuxième partie de votre texte n’est pas claire, mais on voit quand même que connaissez mal Cioran. Il avait un humour ravageur, un humour de l’Est, un humour de désesperé, et une bonne partie de son oeuvre en témoigne. Quelques exemples:
Le spermatozoïde est le bandit à l’état pur.
(Syllogismes de l’amertume)
Depuis deux mille ans, Jésus se venge sur nous de n’être pas mort sur un canapé.
(Syllogismes de l’amertume)
Paris, point le plus éloigné du Paradis, n’en demeure pas moins le seul endroit où il fasse bon désespérer.
(Syllogismes de l’amertume)
Au zoo. Toutes ces bêtes ont une tenue décente, hormis les singes. On sent que l’homme n’est pas loin.
(Ecartélement)
@Pablo :
L’humour à ma sauce ne peut être ni ravageur , ni désespéré .
Il est plutôt comme le burin du sculpteur qui dégrossit la pierre ( et de mon point de vue le sculpteur en même temps !) .
C’est un art . Peut être la nature même de l’art et de la culture . Ce qui faisait écrire à Oscar Wilde :
« L’art est la seule chose sérieuse au monde .Et l’artiste la personne la moins sérieuse au monde . »
ainsi que :
« La culture , c’est l’esprit critique et rien d’autre . »
Mais bon , pour rester fils et filles de Cioran comme d’Oscar ( je me demande ce qu’il aurait dit de la cérémonie du même prénom ) , on va dire qu’on se tape de ce qu’ils ont commis .
PS : je note que si Sysiphe avait attaqué son rocher au burin ,pour le dégrossir , au lieu de le faire rouler sans cesse dans la pente , il se serait considérablement facilté l’existence . A l’heure qu’il est il n’y aurait plus qu’un petit tas de poussière ( ou d’argile selon d’autres sources ) et tout aurait recommencé . Aïe! voilà que je réactive le mythe de l’éternel retour .
PS bis : je ne suis plus sur de la place du y dans Sysiphe . Je vous laisse éventuellement corriger
@ juan nessy
L’humour à votre sauce, qu’on pourrait appeler l’humour-burin, je crains qu’il soit vraiment très limité. Parce que peu d’humoristes ou d’écrivains avec de l’humour n’ont pas été désespérés. « L’humour est la politesse du désespoir », dit une belle phrase attribuée à une douzaine d’auteurs au moins, dont Cioran lui-même.
Quant à Sysyphe, à mon avis l’humour n’était pas son fort. Wikipedia dit qu’il « avait développé la navigation et le commerce, mais se montrait avare et trompeur et tuait les voyageurs ». Donc, pas le genre à buriner de gros rochers sur des pentes pointues. En plus vous oubliez qu’il fut condamné par les dieux à faire rouler son rocher éternellement. Il n’aurait pas pu, donc, tricher avec votre burin. L’exemple est définitivement mauvais.
Concernant la phrase «l’art est la seule chose sérieuse au monde. Et l’artiste la personne la moins sérieuse au monde», paradoxe pour des salons anglais du XIXe siècle, elle n’est pas ce que notre ami Oscar a dit de plus intelligent (elle paraît même de Cocteau, tellement elle est idiote). Parce que si elle était vraie Bach, Michel Ange ou Tolstoi, entre beaucoup d’autres, ne seraient pas des artistes. Penser qu’un artiste ne doit pas être sérieux c’est ignorer la nature profonde de l’art, derrière lequel il y a surtout du travail (« l’inspiration c’est d’écrire tous les jours », disait à peu près Baudelaire, un autre artiste extrêmement sérieux. Et Bach, à la fin de sa vie: «J´ai beaucoup travaillé. Quiconque travaillera comme moi pourra faire ce que j´ai fait. »).
On imagine mal l’auteur de la Passion selon St.Mathieu (pour moi le plus grand artiste qui a existé, tous arts confondus), avec ses plus de 1 000 opus et ses 20 gosses, étant un joyeux luron prêt à amuser la gallérie. Il prenait son travail très au sérieux et ne supportait pas qu’on l’empêche de l’exercer comme il l’entendait (le peu de correspondance qu’on a de lui ne parle que de ça). Il suffit de regarder son portrait peint par Haussmann en 1746 (1) (qui était peut-être celui qui avait, en gravure, dans sa chambre, Beethoven – un autre artiste connu pour son sérieux, pour ne pas dire son mauvais poil), il suffit donc de regarder son regard dans ce portrait pour se rendre compte qu’il n’était pas du genre à risquer de passer pour « la personne la moins sérieuse au monde ».
(1) http://www.npj.com/thefaceofbach/QCL08.html
@Pablo 75 :
Nous étions en fait partis de la notion d’humour . Au bénéfice d’une parenté douteuse avec la notion de sérieux ( qui , à elle seule peut alimenter trois tomes de commentaires contradictoires ), j’ai fait une digression sur l’art avec l’aide d’Oscar Wilde , qui est à l’intelligence ce que le sel est pour le potage : magique si on se contente de quelques pincées , catastrophique si on y verse la salière .
Le débat sur l’apport du travail ( de la sueur ) dans la qualité de l’oeuvre artistique et son rapport à la fulgurance du génie , est ancien et toujours intéressant . Vous aurez noté que j’ai écrit précédemment que mon burin dégrossissait aussi bien la pierre massive que le sculpteur . Dans une autre approche , je dirais que selon moi , une oeuvre aboutie ( un chef d’oeuvre au sens plein ) doit être le mariage de l’amour de l’artiste pour son prochain ( référence plutôt au passé ) , de la création originale pure ( l n’y avait rien et il y a maintenant quelquechose / référence au « hors temps ») , de l’âpreté du réel ( le travail , l’effort / référence plutôt au présent ) , et du « sens » de la valeur de l’oeuvre dans l’histoire humaine qui se projette ( référence plutôt au futur ).
Ceux que vous citez sont certainement des artistes ( encore que Bach avec ses 20 enfants n’était sans doute pas aussi sérieux que vous le dites!).
Il n’en reste pas moins que l’apport premier de l’artiste est d’être » dérangeant » , pour attaquer au » burin » la carapace de nos « certitudes » , de nos » vérités » , sinon de nos » réalités » .
En cela l’humour qui a cette vertu , est un art .
On n’a pas encore atteint par contre , LE chef d’oeuvre .
Je garde mon burin sous la main .
Un saint-homme.
A Paul Jorion
C’est ici que j’aurais dû placer mon commmentaire sur le pessimisme et non après le papier consacré à Soros.
Oui, il faut lire JP Dupuy ne serait-ce que pour le discuter; commencer par La petite métaphysique des tsunamis ou par Pour un catastrophisme éclairé. L’avez-vous lu, qu’en pensez-vous ? Pour moi, un auteur majeur !
Merci de vos paroles de bon sens…
Les japonais aussi sont optimistes 🙂
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20100611.REU1600/le-gouvernement-japonais-evoque-un-risque-de-defaut-de-paiement.html
Et les Allemands par rapport aux Espagnols:
« La UE se prépare à la faillite de l’Espagne, selon le Financial Times Deutschland ».
Et dans l’article on explique que ce qui préoccupe le plus les gouvernements européens ce n’est pas la dette de l’Etat mais celle du secteur privé et celle des espagnols, provoquées par l’éclatement de la bulle immobilière
http://www.cotizalia.com/noticias/prepara-quiebra-espana-segun-deutschland-20100611.html
Paul Jorion, la prochaine fois qu’on vous traite de dé-primé, répondez « non je suis Belge ».
Précisez ensuite à la vue de incompréhension de l’adversaire : « j’ai la frite ».
Autre technique : « ah bon, vous êtes aussi psychiatre »
La stratégie qui consiste à psychopathologiser l’autre est une tentation-tentative de sortir son discours comme ses actes du champ politique qui est au contraire à restaurer.
C’est tout à fait dans le vent, de décrire son interlocuteur, de le traiter, par ex d’aggressif, de déprimé … pour surtout, surtout éviter de lui répondre
Perso, de cette sorte de procédé, je ne vois pas tellement que dans l’effet escompté, il y ait une différence entre la répartie du style sélect , soit dans le registre populaire « t’as-vu comment tu parles », où celle du tout au contraire, traduit dans le genre dit « mal élevé » par ex: « va nicker ta mère « , …
Les deux sont un évitement, …
(dont je n’ai toujours pas compris l’intérêt, mais comme je n’ai aucune ambition, ni donc aucune aptitude commerciale …
Bonjour Paul ,
Je maîtrise trop mal l’américain pour comprendre les analyses de N.Rubini qui sont nombreuses en vidéo…Je trouve quelques articles dans le monde , mais ça me semble un peu trop général…
Si sur ton blog quelques uns avaient des liens sur ses interventions sous titrées ou traduites , ça m’intéresserait , à moins que certains ne s’y attèlent…
Encore merci pour ton blog et bien amicalement . Bon W.E
PS : je ne voudrais pas contredire Ben Gourion quant à la fonction du pessimisme dans la survie , mais j’ai lu aussi que beaucoup de rescapés faisaient tout pour maintenir un moral d’acier , pour la lutte . Peut-être n’est ce pas contradictoire : une analyse lucide de la situation était nécessaire ,pour s’organiser de façon efficace..;Et puis cela me fait penser aux héros des guettos de Varsovie qui avaient décidé qu’il valait mieux mourir l’arme à la main…La petite abeille disaient-ils : si on l’attrape elle pique avant de mourir , mais si elles ne piquaient pas ,il n’y aurait plus eu d’abeilles.
Bien sur, mais Ben gourion voulait surtout dire que les « pessimistes », en Allemagne, en Pologne, en France, Hollande ou ailleurs, ayant vu venir la tragédie, s’étaient enfuis assez tôt ou avaient tenter d’intervenir en amont.
Le site de Nouriel Roubini (RGE comme Roubini Global Ecomonitor) est ici (http://www.roubini.com/) de nombreuses analyses en anglais sont disponibles sur différents sujets, pays ou secteurs.. Les analyses du « maître » (si j’ose dire) se retrouvent sur son blog (http://www.roubini.com/roubini-monitor) et sont en accès non payant. Il y a beaucoup à lire et il est parfois nécessaire de faire un peu de tri.
J’ai également une question pour Paul, qui touche au pessimisme et à la lucidité : que pensez de cet article et notamment des premiers tableaux ? (http://www.zerohedge.com/article/guest-post-extend-and-pretend-guide-road-ahead) Certes, le site où il est abrité n’inspire pas forcément à la confiance, la fin de l’article et les tableaux pseudo-scientifiques (individualisme=bien, collectivisme=mal) non plus ; j’en conviens.
Cependant, quelque chose me semble intelligent dans la manière de présenter La Crise et le champ des suites possibles à la situation présente. J’aimerai juste – à la manière de Lacoue-Labarthe relisant le philosophe H (auf deutsch natürlich) en essayant d’y extirper tout ou le maximum de son venin – explorer à partir de ces tableaux un raisonnement valable tout en y ôtant chaque présupposé, idée préconçue ou postulat invalidé que l’on retrouve habituellement dans ce genre d’article.
Continuez dans la joie de vivre, et n’oubliez pas que rien n’est jamais plus beau qu’une brève éclaircie dans la tempête
l’argent ,bon valet et mauvais maitre mais de nos jours qui le sait encore ?
est ce dû à la virtualisation de l’économie que l’argent devient si volatile ou est ce un concept dépassé
un peu comme l’âme ?
prendre sapèque pour cangue ,avarice et accumulation semblent avoir atteindre des sommets ,l’addiction à l’argent repose sur les mêmes mécanismes que l’obésité ,un croisement de causes endogène (capacité d’accumulation,satiété moindre) causes exogénes (angoisses : réassurance des positions ,stress) .
peut etre faut il un événement planétaire pour que les millions de rentiers relativisent leur fortune tel voltaire après le tremblement de terre de lisbonne ?
La différence entre l’amour et l’argent, c’est que si on partage son argent, il diminue, tandis que si on partage son amour, il augmente. L’idéal étant d’arriver à partager son amour avec quelqu’un qui a du pognon.
(Philippe Geluck. Le Succulent du chat)
Juste un petit détail concernant le bear market, l’action de vendre masivement des titres afin de faire baiser le prix de ces derniers. La technique consiste a vider les orders book a la vente, une fois le prix bas atteint ont rachetent les titres pour les faire remonter. le calculs est assez simple tant que (nb titres vendu * prix) > (nb titres racheter * prix). mias pour cela il faut tout de même avoir une excellente connaissance des volumes, et seul les gros broker peuvent se permettre se genre de manoeuvre puisqu’il possédent tous les ordres de leurs clients, ils savent donc avant que ces ordres soit passé réllement sur les plateforme de trading les prix a la vente et a l’achat.
pour faire remonter, rien de plus simple, le prix etant bas et les ordres hauts étant réduit, il suffit des passer des ordres a des prix haut et particulier et de matcher (effectué la transaction) au marcher pour faire remonter.
Donc il n’y a pas grand chose a voir avec les informations du marché, c’est juste une pratique, surtout qu’en se momment il y a la période des dividendes, certains achetent pour les dividende et revendent le lendemain.
Associé au HFT ce doit être chaotique.
C’est clalir que avec HFT c’est, encore beaucoup plus efficace. M’enfin il y a tellement de stratégie possible est c’est d’ailleurs pourquoi a mon avis il y a des problèmes. Car ces stratégies peuvent sans le savoir se retourner contre celui qui les montent a un endroit et qui tente de les démontés par un autres. Le monnaitaires par example peut facilement e^tre a double trancahant, lorsqu’une équipe jouent dans un sens et l’autre dans un autre. Surtout si ont rajoute par dessus le actions est les options avec lesquelles ont peut jouer a découvert. Je ne suis pas surpris que les stratégie est finies par se transformer en arnaques. L’arnaque restera toujours le meilleur stratégie pour gagner de l’argent, c’est aussi la plus risqué. Cela me rappel c’est vendeur de produit miracle rouler dans le goudron est recouvert de plume 🙂
Et c’est pour cela qu’il faut une chute franche et massive, quitte à l’accélérer…
Mais travailler sur la suite est délicat. Si ce n’est qu’une base a déjà était construite par nos aieuls… nous fêtons tous les 14 juillet, non..???
Autant que ce symbole soit un peu moins symbolique…
Une chose qui va faire plaisir aux politiciens de carrière :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/06/11/le-conseil-constitutionnel-censure-les-peines-automatiques-en-cas-de-delit-financier_1371078_3224.html
« Le Conseil constitutionnel censure les peines automatiques en cas de délit financier »
« Une sanction ayant le caractère d’une punition » : trop dur.
Allez prouver que j’ai mangé dans les meilleurs restaurants de Normandie aux frais de fournisseurs avec lesquels je faisais un chiffre d’affaires qui les faisait vivre, et revenez me dire…
Cette crise a cela de génial qu’elle met en évidence toutes les dérives du système.
POUR CEUX QUI SONT A L’AFFUT D’UNE INFORMATION REELLE.
Il FAUT diffuser l’information. C’est la meilleure arme contre l’opacité des puissants.
Martine, vous avez raison.
Et tout comme moi, vous voyez bien que les politiciens de notre pays veulent pouvoir profiter de la galette sans en avoir les inconvénients…
Sinon, si vous n’êtes pas trop loin du Havre, je peux vous inviter à la taverne Paillette pour une choucroute d’exception dont je vous recommande le jarret.
Viande ni grasse ni trop sèche, son gout raissonable par rapport à la charcuterie permet au choux d’exprimer toute sa saveur. Le choux n’est ni acide ni trop détruit dans son arome, soit, parfait.
Je m’étonne d’ailleurs de ne peser que 70 kilos… 😉
@Yvan
Faut vraiment que je revois ma géographie de l’humour : j’étais persuadée que vous étiez Corse ! 😉
Je suis juste à quelques kilomètres au sud, du côté de Grenoble, mais merci pour l’invitation.
la choucroute, c’est pas corse, le saucisson d’âne, le paté de merle, je ne dis pas, je ne sais pas (mais ses pauvres corses sur leur cailllou ….
Bjr,
Ouais, bon. C ‘est bien beau de discuter de macro, des CDS et tout ça, de dire qu’ il ne faut pas prendre de précautions parce que non seulement on ne connaît pas la tournure des évènements ( ce qui est vrai) et qu’il ne faut pas placer son argent « différemment » au risque d’ alimenter la crise.
Deux réponses :
Cela me rappelle quand M. Jorion était interpellé par des personnes qui lui disaient que ses propos provoquaient cette crise.
Quand vous avez en charge une entreprise, vous devez forcément essayer de prévoir. Et par les temps qui courent, est ce que vous prenez le risque d’investissements à LT ??? Est ce que vous ne vous posez pas la question de savoir si votre banque est fiable ??? Certains , tels que moi, ont du mal à comprendre les Cds, etc…Mais nous sommes sur le terrain de la micro et quoiqu’ il en soit, nous nous devons de prendre les précautions nécessaires.
Merci
En entreprise américaine, on m’interdisait un investissement n’ayant pas de retour sur moins de … 3 ans.
Dans ces cas-là, vous finissez par acheter des équipements de mauvaise qualité, car ils n’ont plus besoin de durer.. et vous oubliez tout projet à plus de 5 ans.
Mais…Pourquoi..???
Le long terme n’est PAS dans la logique du système qui a besoin de variations, de destruction/reconstruction/consommation, de cassures extrèmes…
Vive le court terme…
Et en dehors de la micro-économie, vous voudriez qu’un humain puisse encore faire des projets à long terme pour sa vie…???
Il faut avoir au moins 500 millions pour s’offrir ce luxe.
Je ne sais pas si ma phrase était très claire : le retour devait se faire sur 3 ans maxi.
yvan, pour tout ce qui touche au long terme, aux USA c’est l’Etat qui casque. C’est comme ça là-bas. Par exemple: l’Etat finance la recherche qui donne l’internet et c’est ensuite au privé d’en tirer le bénéfice. Etc.
Il n’y a pas une seule grande invention récente américaine qui n’ait été financée par l’Etat, c’est-à-dire surtout par le Pentagone.
Faut pas demander aux boites privées américaines d’investir sur le long terme, elles comprennent pas, c’est pas leur job.
Moi, entre nous..
On voit ce que ça donne.. 🙂
Je ne voudrais pas faire d’anti américanisme primaire, bien sûr. Mais seulement secondaire. Une des composantes de mon métier est de rechercher des sources de richesse sûres. Soit, ne pas devoir dépenser des sommes folles après avoir essayer d’investir et donc, par là, garantir à la fois une rentabilité AINSI qu’une pérénité.
Mon coté paternaliste (non mafioso) m’aide bien dans ce cas.
Là, je viens de faire hier démarcher pour une mission dans un ancien pays de l’Est qui semble commencer à comprendre qu’il faut parfois se faire des ilots de tranquilité plutôt que de se laisser détruire par les « investisseurs ».
Je fais quoi, dans ce cas..??
Je laisse tomber mon pays, soit mes concitoyens, soit, quand on regarde bien, une communauté qui m’apporte autant que je lui apporte, ou.. je vais aider ce pays..???
Ils me propose un pont d’or, les gars…
Centrale à construire.
à Yvan
3 ans donc soit de ci à là , peut-être que BP, sa marée noire …
Cher Monsieur hé oui si il faut laisser les spéculateurs faire tomber la livre sterling ou il faut que les faibles meurent, c’est la sélection naturelle contre laquelle le monde entier lutte. On veut prolonger la vie et cela engendre une surpopulation etc.
Votre vision est utopique.
Vous devriez lire Frederic Bastiat ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas.
si on n’avait pas renfloué sans cesse les GM et autres compagnies nous n’en serions pas là.
et demain on va tous donner le fruit de notre travail aux autres. vous encourager la cigale au lieu de la fourmi.
Arrêtez de trop réfléchir, je n’ai rien compris de ce que vous proposez à part réfléchir…vous devriez faire de la politique et vous mettre autour de la table pour ….DISCUTER !
Ce sont les gens qui bossent qui financent eux qui réfléchissent. Soros que vous n’appréciez guère a pris des risques lui dans la vie ! et vous ??
Et pour vos vacances, vous partez également en Autriche? 🙂
JP.
Il est clair que vous ne pouvez pas comprendre. Car ça n’entre pas dans vos shémas de pensée. Logique.
Dites-moi. Entre nous. Avez-vous déjà été salarié…???
Juste comme ça.
JP : on va demander aux dirigeants de BP si ils ont réfléchi hein ?
@ JP,
Vous écrivez à Paul Jorion:
« Ce sont les gens qui bossent qui financent ceux qui réfléchissent. Soros (…) a pris des risques, lui, dans sa vie! Et vous?? »
Je ne veux pas me faire l’avocat de l’intéressé, mais en survolant son Curiculum vite fait, j’ai constaté qu’il a bien bossé dans sa vie, et qu’il continue à fond les manettes. Il a même fait un boulot « 9h-18h » pendant longtemps de l’autre côté de l’Atlantique, et il me semble qu’on l’a licencié parce que, justement, c’est un type qui n’a pas peur de prendre des risques.
Soros, lui, fabrique des marchés à risques; les risques pour les autres, l’argent du risque pour lui. C’est un autre style, moins risqué.
« il faut que les faibles meurent, c’est la sélection naturelle contre laquelle le monde entier lutte. »
Vous avez tout-à-fait raison, c’est du bon sens, arrêtons de réfléchir. Supprimons ces règlements, contraintes et lois qui protègent les faibles. Que des nuls !
Et c’est alors avec joie que vous vous ferez faire massacrer dans la rue par plus fort que vous.
Ah bon ? ça n’a rien à voir ?
A ben tiens, je relève le défi : je veux bien qu’on fasse un concours entre Mr. Soros et moi-même, pour voir qui a pris le plus de risques dans sa vie. Pas un concours pour de l’argent, bien entendu.
Et puisque vous êtes banquier vous-même, on peut également faire le concours entre nous deux (si vous êtes vous-même George Soros, il n’y a évidemment qu’un seul concours).
D’accord, il faut laisser faire. Le Marché comme ses chevaliers spéculateurs.
Alors juste un exemple:
– Disons que le prix du Blé est à un prix « correct, » pour producteurs et consommateurs, à 120 E la tonne.
– Les lois du Marché nous disent, et vérifient, que 5% de sous production peuvent, et c’est ce qui arrive dans un Marché libre mondialisé, entrainer une hausse de 50 voire 75% des prix à la production, soit entre 180 et 210 E/T,répercutée sur tous les consommateur mondiaux.
– Dans l’autre sens on aura bien sur une baisse de 50 à 75% des prix payés aux producteur, soit entre 30 et 60 E/T, pas nécessairement répercutée sur les consommateurs, car les intermédiaires redécouvrent les bienfaits de la modération (ententes, oligopoles, situations dominantes..).
-C’est quoi le juste prix? 30, 60, 120, 180, 210…
Ah, c’est le prix « d’équilibre », soit 120E! OK.
Pourquoi y a t-il besoin de telles variations et de telles distorsions entre la valeur produite (la récolte annuelle de Blé) et les prix?
Si tu le sais, je te conseille d’aller expliquer ça au gamin qui crève la dalle avec un prix à 210E, ou au paysan qui quitte sa terre pour aller à l’usine avec un prix à 30E.
Je suis pas sur que tu prêcheras des convaincus…
Entre le « Pragmatisme » de JP et la « Réflexion » de Jorion, il nous faut les deux et savoir où placer le curseur. C’est très révélateur de deux mondes qui ne communiquent pas, d’où les impasses d’aujourd’hui, alors que c’est de la synthèse des deux positions que que sortira la solution
Je crois que Paul Jorion prend un risque bien plus grand que n’importe quelle somme d’argent misée en bourse. Il ouvre son esprit, son analyse aux autres quitte à passer pour un fou, un « con » ou que sais-je ou bien alors un individu brillant et reconnu donc potentiellement dangereux pour certains.Paul, François et d’autres ici sont captivants et mettent leur intelligence au service de l’autre.
L’échange et le partage ne sont pas des motivations pour Soros.
pour primer le concours, offrir de la dette « junk » ! 😉
@ Reveil
J’ai bien peur que d’un point de vue purement idéologique, faire le pont entre d’une part l’école autrichienne dont semble se revendiquer JP et nombre d’autres observateurs, et d’autre part les propositions de Paul Jorion, s’apparente à un grand écart de plus de 180°.
La « réthorique pragmatique dépolitisée » de l’école autrichienne est un gigantesque bluff, un leurre destiné au contraire à imposer un projet politique bien précis par un biais détourné. C’est du pragmatisme de façade, qui ne tient pas une seconde l’épreuve de la critique.
Monsieur Jorion, vous savez que je suis joueur.
Et vu que les circonstances actuelles montrent que contre Soros, vous ne pourriez que gagner, je remets une autre choucroute en jeu. 😉
Y’a pas que BA qui me fait ça…
N.B.: le slogan des yoghourts m’a marqué car j’avais une secrétaire, Béatrice, tout à fait… charmante 🙂
Rien qu’avec les yeux, d’ailleurs…
@ Julien Alexandre,
@ réveil,
Je pense que vous avez raison Julien, car vous, réveil, nous proposez de réfléchir à nous placer sur une ligne qui irait de JP à Jorion, alors qu’ils ne sont visiblement par sur le même paradigme.
Mieux vaut s’intéresser au choix que nous devons faire du type de paradigme.
Rappelons-nous ce qu’en pensait Pierre Desproges:
« Selon Euclide, la ligne droite est le plus court chemin d’un point à un autre; encore faut-il que les deux points soient l’un en face de l’autre. »
@réveil
Faut changer de pseudo! L’assoupissement vous guette!
@Julien
Je suis et surenchéris! Vouloir faire subir à sa raison ce genre de gymnastique serait lui donner à terme, immanquablement, l’aspect du corps de Ravaillac une heure après son trépas!
La synthèse des deux opinions, on la connait que trop. C’est: « Jorion, tu dégages! »
« Cher Monsieur hé oui si il faut laisser les spéculateurs faire tomber la livre sterling ou il faut que les faibles meurent, c’est la sélection naturelle contre laquelle le monde entier lutte. »
C’est du [Note PJ : 1 point Godwin] ou je me trompe?
Hhmm.. Jean-Luc.
Dans la citation de Desproges peut apparaître le face-à-face. Soit l’affrontement. Ce qui est parfois ce qu’il y a de meilleur.
Notez que je suis pour la stricte application d’un principe d’un anti-état par son père, soit Paréto.
Et pourtant, je suis de plus en plus de gauche-gauche…
Si moins de 20% de la population détient plus de 80% de richesse, je coupe les vivres des 20%. Ils se débrouillent.
@ JP
« Arrêtez de trop réfléchir, je n’ai rien compris de ce que vous proposez à part réfléchir ».
Évidemment, vous ne réfléchissez pas assez…
Je prends le risque de dire que je préfère les cigales ou les abeilles mais je n’aime pas fourmis.
Pour les risques au travail, ya des assurances.
Pour les risques max, voir les kamikazes. Plus fort tu meurs.
A commentaire par trop simpliste, réponse directe.
@ JP encore
« il faut que les faibles meurent, c’est la sélection naturelle contre laquelle le monde entier lutte »
Le « On a toujours à défendre les forts contre les faibles » de Nietzsche, à l’origine de tous les fascismes, doit être votre devise, non?
Pour avoir été directement impliqué , ou en pleine responsabilié ,dans des situations » à risques » dans mes activités professionnelles , que ces risques soit financiers ou plus durement mettant en jeu des vies humaines , je sais que les donneurs de leçons du type » moi monsieur , je prends des risques dans la vie » , sont les premiers qui se débinent quand le temps se couvre et que les éclairs « risquent » de les atteindre vraiment .
Qu’ils soient fonctionnaires ou privés , ce sont les adeptes du parachute , du bouclier , de la « notoriété « maffieu-élististe- corporatiste » , qui parlent , pour s’en parer , de l’esprit de risque , avec le plus de faconde .
En quarante et un ans de boulot je n’ai eu que deux patrons ( sur une bonne cinquantaine) qui étaient ce qu’ils disaient . L’un était X Ponts , l’autre Préfet .
Pour ceux là , pas besoin de rodomontades . Le service les sent très vite et très fort . Et quand le risque est là tout le monde est sur le pont , « comme un seul homme « .
Les autres faux culs ou étoiles filantes sont tout aussi vite repèrés .
je ne suis pas banquier pour commencer, je ne les apprécie guère. point barre. Vous êtes trop utopiste pour que cela fonctionne. Et quand aux: les pauvres crèvent de faim etc c’est de la pure démagogie car au fond vous vous en moquez, ce qu’il vous importe c’est vous chacun individuellement et ce que paul dit en mettant tout le monde ensemble est irrealisable car le monde est un gros égoiste. Ce que je dis c’est qu’à force de tout le temps vouloir sauver le système on l’affaiblit, on parie ? l’histoire nous l’enseigne.
« Il faut que les faibles meurent, c’est la sélection naturelle contre laquelle le monde entier lutte »
La sélection naturelle ne s’applique à l’être humain, le darwinisme social n’existe pas.
Darwin lui-même a lutté contre l’application de ses théories à l’homme, qui a servi de base à l’élaboration de toutes les théories eugénistes et racistes.
@ JP
Cher JP, Emmanuel Kant a écrit: « On mesure l’intelligence d’un individu à la quantité d’incertitudes qu’il est capable de supporter ».
En relisant attentivement vos remarques, je me permets cette question:
– Cher JP, en êtes-vous vraiment sûr ?
Cordialementao and co.
« c’est la sélection naturelle » ! C’est une vision vraiment très simpliste de ce mécanisme, et même carrément un contresens. Si jamais l’ »école autrichienne » se réclame de la sélection naturelle, c’est à l’évidence avec une conception et une connaissance de ces mécanismes qui datent du début du 20 ème. Et ça fait penser que les pensées économiques qui s’en inspirent datent de cette époque eugéniste, où les scientifiques, tous, étaient eugénistes, pour un bon déroulement de l’évolution humaine, (et avec les meilleures intentions). Ils n’avaient pas tout compris, c’est le moins qu’on puisse dire. Et les fondateurs (Ford, Rockefeller , G. Bell)…de l’industrie américaines ont fortement soutenu , abondé cette politique; ce qui a amené la stérilisation de dizaines de milliers d’américains, avant que les nazis s’y mettent. Les lois sociales, selon eux , entrainaient la dégénérescence progressive de l’espèce humaine, selon eux. Maintenant, on parle de surpopulation … En fait, je me demande si il ne reste pas des eugénistes parmi ces économistes hayekiens ou autres ultra-libéraux .
@ JP,
J’ai compris! Je me disais bien que vous n’étiez pas sur la longueur d’onde de Jorion.
Quand vous dites « à force de tout le temps vouloir sauver le système on l’affaiblit, on parie? », je pense que Jorion peut tout à fait entendre ça (il ne vous suivra peut-être pas sur le pari; j’ai cru comprendre que c’était pas son truc, les paris).
Vous râlez donc contre les bonnes âmes qui, la bouche en coeur, veulent changer le système; toutes ces braves prêcheurs qui sont même prêts à sauver les veuves et les orphelins du système, pour relancer la machine.
Si j’ai bien tout suivi, Jorion usine sur un autre chantier. Avec tous ses interlocuteurs « qui connaissent parfaitement leur sujet » (comme il nous le dit dans son « Temps qu’il fait » du jour), il s’emploie à changer DE système.
La machine est cassée ( http://www.pauljorion.com/blog/?p=9401 -entre autres).
Pas la peine de perdre son temps à la rafistoler avec des emplâtres qui ne tiendront même pas le temps d’un mandat présidentiel ou d’une législature européenne. Autant fabriquer une autre machine. Elle roulera peut-être moins vite, mais ça lui permettra peut-être de voir venir le mur la prochaine fois.
A vous lire on comprend que vous-même n’êtes pas satisfait de la machine. Je me trompe?
—————
@ yvan,
Bien vu , il y a de l’affrontement quand deux points sont bien en face, en face-à-face. Et il y a un chemin l’un vers l’autre au milieu. Je suis d’accord avec vous: c’est « ce qu’il y a de meilleur », meilleur que deux points qui hurlent en se tournant le dos.
Hum… pour l’autre partie de votre commentaire je n’ai pas compris. Soit je suis limité, soit nous ne sommes pas bien en face l’un de l’autre. « Gauche-gauche » dites-vous? Je vais essayer de modifier mon cap, histoire de comprendre quel est votre horizon.
Quand on agit pas pour l’argent on est beaucoup plus intelligent, parce qu’on est LIBRE!
pour JP
dès fois que : rappel de la leçon à retenir sur le néodarwinisme social (néo : parce que c’est Galton et non Darwin)
« Aujourd’hui la résurgence du néodarwinisme social s’établit ainsi
-1° La vie en société est comme dans la nature, une lutte pour la survie
-2° Seuls les plus aptes s’en sortent : Il existe un processus de sélection biosociale
-3° Il convient d’encourager la reproduction des plus aptes au détriment des moins aptes »
Point Godwin peut-être, mais faut appeler un chat un chat.
@ JP
La question n’est pas de prendre des risques pour prendre des risques.
JP faites attention à ce que vous dites, la barbarie n’est pas loin dans vos propos de sélection naturelle qui dans sa logique vous fera trépasser par plus barbare que vous.
La civilisation et la vie de la cité sont notre Histoire et le destin commun des Européens !
Toute action individuelle ou d’une minorité, nuisible à la majorité, n’est pas bienvenue dans la construction d’un Avenir commun.
@ Paul Jorion,
On pense bien sûr en vous écoutant à la citation de l’écrivain américain James Branch Cabell:
« The optimist proclaims that we live in the best of all possible worlds; and the pessimist fears this is true. »
(L’optimiste proclame que nous vivons dans le meilleur des mondes possible; et le pessimiste craint que ce ne soit vrai)
Sinon:
Rien sur la Coupe du Monde de football?! …je suis déçu. Elle démarre aujourd’hui pourtant (décidément ce blog ne s’intéresse à rien d’important).
Quel belle allégorie que cette Coupe du Monde: depuis trois jours en France les paris en ligne sont légalisés, et j’ai cru comprendre que les équipes du Brésil et d’Espagne sont notées AAA+
On va pouvoir jouer sur ce marché-là aussi. Chic!
Jean Luc : j’ai acheté des CDS à découvert en pariant sur un retour rapide des Bleus en France – on verra – ah, je suis non seulement un mauvais patriote mais aussi un affreux jojo 😉
@ Didier,
A cause de vous les agences de notation ont mis les « bleus » en AA- …Grrr! je venais d’acheter un paquet d’actions sur notre « dream team » nationale.
M’en fiche, je vais me refaire: si les « bleus » gagnent …à moi le magot!
(Comment dit-on chez les marchands de bestiaux? ah oui: « C’est à la fin du marché qu’on compte les bouses »)
@Jean-Luc
« Décidément ce blog ne s’intéresse à rien d’important ».
Ah, vous aussi vous trouvez.
Et vous avez remarqué : pas un seul mot sur Carla B. depuis le début.
Si c’est pas triste une chose pareille.
@ Martine Mounier,
N’est-ce pas?
Et vous avez vu? pas une ligne non plus sur les résultats du concours Eurovision de la chanson, j’ai dû me rabattre comme d’habitude sur la bonne presse. Pensez-vous que monsieur Jorion posera un regard sur le Tour de France?
2 Jean-Luc
Déjà qu’il n’ rien dit sur le Dauphiné Libéré…
c’est sans doute un peu maladroit mais pour moi, le sport, c’ est comme une forme de nouvelle messe … (avec ce bonus qui est que on peut se torcher avant la messe sportive et après la messe sportive, avec la messe catho, le bar, c’était seulement après ….
@ Cécile
En sport, c’est pour les mauvaises équipes (comme ce soir la France) que la messe est dite… 😉
J’avais suggéré à M. Jorion un billet invité JM Jancovici mais laissé sans réponse …
@ PAD,
Jancovici? Ce nom me dit quelque chose…
Ne serait-ce pas par hasard l’entraîneur du Gazélec d’Ajaccio?
Ou un joueur du Dynamo Kiev?
@ pablo75,
Taper sur le clavier sans lâcher le guidon, forcément ça se voit. Mais ça n’ fé rien 😉
Sérieusement:
Aujourd’hui c’est la sixième étape du « Dauphiné »: Crolles => Alpes-d’Huez, 151,5 km, ça va flinguer dans la montée finale! Vous pensez que le petit Romain SICARD peut enrhumer les cadors, et aller cueillir le bouquet là-haut? En tout cas, du haut de ses 22 ans il a tout d’un grand celui-là.
@ Jean-Luc
Quand j’étais ado je savais pédaler sans les mains (virages pas trop serrés inclus). Maintenant je suis incapable de bien écrire en buvant à la fois un thé.. 😉
Quant au Dauphiné, ce que j’espère c’est que votre Sicard n’embêtera pas mon Contador 😉 (mot qui veut dire en espagnol « compteur », d’ailleurs…)
@ pablo75,
« pablo75″, … »pablo » … »75″ …Aïe! je n’y avait pas pensé; vous êtes peut-être compatriote de Alonso Pérez de Guzman el Bueno y Zuniga, commandant de l’Invincible Armada, un rude descendant d’Ibère, venu jeter l’ancre à Paris (75).
Vous me retournez la fourche de vélo dans la plaie, cher Pablo, car vous avez avec Contador un des plus fameux champions que la terre d’Espagne ait connu.
Vainqueur de l’étape Crolles => Alpes-d’Huez d’aujourd’hui: …Alberto Contador.
@ Jean-Luc
Étrange intuition la vôtre: dans le nom de Alonso Pérez de Guzmán el Bueno y Zúñiga (1550-1616) (un perdant – l’Armada invincible mais aussi la défaite en 1596 à Cadix, qui lui a valu un sonnet cinglant de Cervantes) il y a celui de son « héroïque » ancêtre Guzmán el Bueno (1256-1309), qui était de ma ville (et celle de Zapatero aussi): León, célèbre par sa belle cathédrale du XIIIe siècle aux vitraux magnifiques (les plus beaux du gothique espagnol).
http://www.catedraldeleon.org/
http://www.youtube.com/watch?v=F2wrKofGsgE
Merci Pablo.
Quand on a grandit à l’ombre d’une telle merveille, dans une cité aussi ancienne que les plus illustres capitales, je comprends à présent que l’on puisse se faire une très bonne idée de ce qu’est l’art… (vous me comprendrez).
Je me trouve touché à mon tour, car mon origine directe, le berceau de ma famille paternelle et maternelle, est dans le …Léon.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Évêché_de_Léon
Très étrange hasard… Une de ces synchronicités chères à Jung et étudiées par le physicien quantique David Peat ou vous êtes « simplement » médium?
Paul, vous parlez de Roubini qui est pessimiste parce qu’il connaît bien son sujet.
Et justement, je trouve qu’on est au coeur du problème. Ceux qui « savent » sont pessimistes. MAIS ce qui fait que tout le monde ne prends pas ses jambes à son coup, et donc, ce qui fait que les choses n’empirent pas (trop vite), c’est bien à cause de tout ceux qui ne savent pas (ne veulent pas savoir), et qui avalent des couleuvres d’optimisme tous les jours.
Donc en fait, c’est la transmission de l’information qui est en jeu. C’est quelque chose qui m’interpelle, car je discute avec des gens qui n’ont quasiment aucune idée de ce qui se passe, sauf les quelques pensées pré-mâchées que la télé distribue généreusement aux heures de grande écoute. Et cela, même pour des gens très (relativement) cultivés.
sur ce sujet
il m’intéresserait de capter de l’argent joué dans ce monde
-la proportion de fonds souverains, celle de la collecte des états
-celle des fonds de pension, assurances maladie, mutuelles santé, complémentaires retraite, celle collectée des petites gens
-celle mise en oeuvre des richissimes milliardaires
-….
mais aussi de réussir à comprendre, si le petit argent de tous les salariers et autres pas grands choses, (ceux qui ne prennent pas de risque , et tout, … tel des Soros … dixit -j’exagère à peine- JP )déposé en fin ou début de mois, généralement épuisé ou dépensé dans le mois de simplement essayer de vivre (payer son loyer, ses factures, bouffer, … peut lui aussi être joué
(ici aussi, je dirais que oui, sinon pourquoi donc des dates de valeurs …)
Au risque de me faire de nouveau mal voir pour mon manque de sourire et d’entrain pour toutes ces vaines valeurs actuelles et médiatiques et pour le temps qu’il fait plus ou moins maussade.
Moi c’est surtout quand la bourse et les marchés plongent de nouveau en vitesse que je prends souvent mon pied et retrouve ma joie allez donc savoir pourquoi ?
En plus cela revient de plus en plus souvent. Il est vrai que de nos jours dans quel état d’esprit préférons-nous surtout semer et récolter en société ? Car même les plus féroces animaux ne se conduisent même pas ainsi entre-eux !
Surtout que plus les dirigeants du monde semblent en vouloir davantage dans l’optimisme et moins les choses deviennent de moins en moins évidentes à arrêter et à corriger avant l’heure quel grand paradoxe alors.
Avant que le monde ne passe à autre chose nous pouvons déjà nous dire en notre propre for intérieur, elle tombe, elle tombe grandement de haut notre folle civilisation commerciale !
Et nous entendons souvent la même voix nous redire : Mais non, mais non tout va bien Mr Tristounet enfin bref vous connaissez la même petite musique de supermarché pour nous endormir.
Naturellement à force de vouloir toujours mal payé et dirigé l’homme en société, les caisses comme le monde ne s’en portera guère mieux demain à chacun selon ses oeuvres de santé.
On aime surtout d’abord redistribuer entre-nous les meilleurs plats et les meilleurs vins, je dirais même que plus ils en versent d’abord pour eux et moins ils en restent pour les autres dans la coupe.
Bon c’est vrai les dirigeants du monde peuvent encore faire de l’audimat mais si demain patatrac comment réagiront-ils lorsqu’ils verront déjà venir de loin la faillite de leur société ?
Ne parlons pas non plus de tous ces ministres du bien et du logement à bas prix Mesdames et Messieurs. Compatissons et pleurons aussi beaucoup pour les dirigents de BP et compagnie.
Surtout si la météo sur terre comme dans les océans se fait beaucoup moins clémente ! Autant aujourd’hui ils se complaisent dans le luxe, autant demain ils se lamenteront davantage sur les marchés, surtout s’ils éprouvent autant de frayer devant la perte.
Car il est bien évident que plus les iniquités s’accumulent sans cesse jusqu’au ciel et moins cela rend chaque homme apte à voler de ses propres ailes et à sortir de la cage.
Oui gardons bien encore le sourire jusqu’au bout. Enfin bref n’en rajoutons pas non plus une couche c’est déjà assez calamiteux et hypocrite à voir partout.
à Jérémie
ne t’inquiète pas purement comme ça (à quoi ça sert de s’inquiéter pour s’inquiéter alors qu’on ne sait pas si c’est même la peine de s’inquiéter … les vieux sont insupportables avec ça … je ne vois pas que tu sois vieux )
essaye de croire en l’humanité (je suis bien d’accord, c’est pas franchement évident .. mais si l’humanité ne croit pas en l’humanité mais alors qui ???
Bonjour Paul,
Je vous attendais au tournant. J’ai aimé le vocable « Cassandre optimiste ».
Ce n’est pas toujours du surréalisme. Il y a les Cassandre de professions qui y trouvent leur avantage.
Je suis tombé sur un Capital Hors Série, qui parlait des patrons qui ont le mieux réussit.
J’en ai copié quelques concepts.
Je suis sûr qu’il y avait des Cassandre optimiste parmi eux. Des gens qui tremblent la nuit de ne pas se gourer le lendemain. Je conseille la lecture. Les tactiques sont très différentes, m^me si le but est identique.
Comme je l’ai dit, j’ai fait la synthèse de 60 pages de notre journal du Weekend l’Echo qui parlait du futur du capitalisme
J’en ai déduit une vision personnelle.
Gagner de l’argent, cela ne sert à rien si on n’a pas un but précis pour l’utiliser. But qui pourrait sur une grande échelle être intéressant pour tous.
Vous parliez de Sorros. Comme je l’ai lu et écrit, c’est un repenti du « système ».
Il fait le bien avec des associations. Journal belge, il se retrouve parmi les gens comme Albert Frère. Capitalistes types. En disparition? On citait John Paulson comme fils spirituel. Soros semble devenir un « philosophe » de la finance disciple de Karl Popper. Son livre « The alchemy of Finance » devrait être explicite sur la pensée.
C’est clair, spéculer, c’est gagner de l’argent pour de l’argent. Une obsession par nécessité artificiellement créé par l’éducation, la famille, et plus du tout comme potentiel d’action que l’argent engendre.
J’en parle dans un livre, non paru car je veux être complet. Un exemple très proche, trop proche.
Travailler sur l’avenir, ça c’est le fin mot de l’argent.
Bonne journée
J’oublie le lien
je suis de ceux qui savent qu’ils ne savent pas mais qui s’intéresse de ceux qui ne savent pas …
non pas que la question soit impérativement de savoir exactement tout prévoir, nous ne sommes que des être humains (il ne nous appartient pas de prédire l’avenir …)
cela c’est seulement, parce que quoi qu’on y fasse, le temps chronologique est fléché, il va du passé vers l’avenir (Que tout le temps qui passe, Ne se rattrape guère, Que tout le temps perdu, Ne se rattrape plus)
alors autant s’y mettre … (ce n’est pas facile non plus … mais sinon , poursuivre dans la lâcheté politique, soit disant que l’autorégulation du marché et toutes ces balivernes …
est-ce que cela, -cet abandon du politique qui ne sait plus, ne peut plus, n’ose plus ….- ne devrait pas s’envisager comme pire encore …
Bonjour,
L’interview de Roubini est paru dans notre Echo ce samedi sous le titre « Remèdes du Docteur Roubini ». Un préambule assez clarifiant qui essayait de donner les raisons de ses interventions (je cite):
– Habitude de prof d’Université qui lui fait passer d’un sujet à l’autre avec l’aisance d’un écureuil.
– Gourous de l’économie qui se base sur sa prédiction des subprimes et qui balade sa boule de cristal aux 4 coins de la planète.
– Coïncidence avec la publication de son livre « Economie de crise, une introduction à la finance du futur ».
Alors que préconise-t-il, Roubini?
– Un affaiblissement de l’euro jusqu’à la parité avec le dollar, au lieu de s’arc-bouter sur des obhjectifs d’inflation aussi vain qu’inexistant
– Une restructuration sereine de la Grèce
Que voit-il pour le second semestre de 2010?
– Risque de récession pour l’Europe
– croissance molle pour les USA
– un ralentissement de la Chine pour éviter la surchauffe
– un Japon anémique à la recherche de réformes structurelles
– un scénario pessimiste
Le cygne blanc de Roubini contre le signe noir de Taleb.
Pour Roubini les crises sont naturelles et même prévisibles. Elles ne sont pas des anomalies mais des conséquences naturelles des vulnérabilités du système. Tout pourrait donc être traité de manière préventive.
Les banques devraient jouer à des politiques monétaires et de crédit pour entraver les bulles spéculatives.
Les taux d’intérêts de 0% aux USA, ok
Les taux européens autour de 1% pourraient encore baisser.
Se préparer au monde de demain. OUI.
Mais a quoi ? refonder la finance OUI.
Mais pourquoi ? parce que l’économie change. OUI
Mais comment ? en s’adaptant au nouveau contexte énergétique : http://www.theoildrum.com/node/6542
Paul, je m’étonne FORTEMENT, et de plus en plus, que vous fassiez l’impasse à propos du PIC OIL.
Tout de même ! Peut-on vraiment faire l’économie de ce sujet dans le contexte actuel ?
Il y a des données officielles. Je peux me tromper bien sur, mais pour moi il est évident que la crise actuelle a été déclenchée en amont par le début du pic oil. Ca mérite au moins de prendre quelques minutes pour se pencher sur ce sujet, pour en déterminer l’importance.
On finance la croissance mondiale avec la dette sur notre futur, parce qu’il n’y a plus (depuis 5 ans) de croissance énergétique (pétrolière) !!!
Surtout quand on sait pourquoi le pétrole est l’OR NOIR, pourquoi il est si important et différent des autres sources d’énergie : http://www.manicore.com/documentation/stockage.html
HOUSTON ?
En fait peut-être qu’il s’agit simplement de savoir par quel bout de la lorgnette on analyse le paysage d’aujourd’hui : Coté ressource ou coté finance/économie.
Au bout du compte, si la nouvelle constitution pour l’économie intègre les stocks finis d’énergie et de ressources de la planète et les dégats ocasionnés par l’activité humaine (l’amont et l’aval du PIB actuel) alors la lorgnette coté finance/économie peut suffire pour faire le boulot.
D’un certain coté je vous comprends bien : le péril que représente des taux de déplétion important à venir (plus de 5 % par an de pétrole pas cher en moins !!) n’est pas très présent sur ce blog (quoique des billets invité d’Alexis y ont été consacrés).
Mais d’un autre coté je comprends aussi la ligne éditoriale : Le pic oil est un catalyseur d’angoisse de plus, un sujet piège qui suscite beaucoup d’expression et demande un fois abordé, pas mal de travail pour isoler ce qui est vraiment important.
Si vous pensez qu’une rencontre JM Jancovici – Paul Jorion serait sans doute intéressante, vous n’êtes pas le premier.
@ybabel,
Je pense que Paul ne parle que de ce qu’il connait bien (et c’est déjà énorme), et la problématique de l’énergie n’est peut-être pas celle qu’il connait le mieux. Je pense aussi que le « nouveau monde » qu’appelle Paul de ses voeux et que nous avons à construire ensemble, est tout à fait compatible (si ce n’est intimement lié) à un monde sans pétrole.
Une nouvelle constitution pour l’économie visant l’équilibre, plutôt que la croissance continue (qui est devenu un projet intenable de manière flagrante) est un outil indispensable pour un monde futur plus sobre, plus solidaire.
Cela dit je trouve sur ce site (grâce aux commentaires et aux liens) de nombreuses pistes intéréssantes pour avancer concrètement vers ce monde plus sobre. Il faudrait peut-être que Jean-Marc Jancovici abandonne son métier de consultant pour faire comme Paul un super-blog sur l’énergie, mais je ne sais pas si il est d’accord…
Bien cordialement
Thomas, Hema.
Je viens d’écrire sous le commentaire de Peak-Oil que la consommation croissante d’énergie était due à la mondialisation, soit, une obligation à un retour de, non pas le gros mot, protectionnislme, mais relocalisation.
L’autre cause étant l’envie de chaque pays de devenir émergent, voire, garder son statut d’ancien colonaliste come l’Europe et les US.
Cette vie « magnifique » d’occidental..
Qu’en pensez-vous..??
Tiens, d’ailleurs, voilà le début des ennuis :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/06/11/les-chateaux-d-eau-himalayens-menaces-de-tarissement_1371174_3244.html
« Les châteaux d’eau himalayens menacés de tarissement »
Ca vous paraît loin..??
Et à l’échelle d’une planète..??
Parce que j’ai été bien content qu’il pleuve EXCEPTIONNELLEMENT en Bretagne.
6 mois de sécheresse cet hiver…
Yvan
Je crois que cela est plus vieux, plus vaste et plus profond que cela.
Lorsque je raconte l’histoire de l’énergie aux enfants des écoles, je remonte environ à un million d’années pour placer le moment ou la tête de l’homme l’a conduit à commencer de modifier son environnement.
Nous avons juste le privilège d’être là pour assister à l’instant paroxismique de ce long travail. Mais pour changer de trajectoire, ce sera bien plus balaise qu’une psychanalise !!!
J’ai écrit ce texte à ce propos, mais il est encore un peu confus :
Hors Sol :
« Les dégats de l’énergie non pas dans le sous sol, ni dans l’atmosphère, mais dans nos têtes »
En mettant à notre disposition à tous, l’énergie qui nous libère des taches physiques, le progrès a, petit à petit, fait de nous des Martiens sur Terre.
Notre journée d’homme ou de femme en 2010, ne contient plus rien de palpable qui nous relie directement aux nécessités de la survie.
Alimentation, mobilité, chauffage, vie, mort, communication, soins, culture….. Arrivent jusqu’à nous bien mâchés par une multitude d’intermédiaires et sous des formes tellement codées que l’usage premier, simple et nécessaire, n’est plus très facile à distinguer.
Exemple, la voiture :
Å’uf confortable ou chacun retrouve, quoiqu’il en dise les sensations de l’utérus qui nous a porté, que ce soit les bruits atténués venants de l’extérieur ou bien la protection quasi parfaite des intempéries ou encore ces accélérations amorties, dans les trois dimensions.
Centre de pouvoir d’où le conducteur dirige le monde, décide de la température, de la vitesse, du fond sonore, de la vie et de la mort (des piétons) en poussant simplement sur quelques boutons, comme un dieu tend le doigt vers l’objet de sa malédiction.
Carte de visite, qui va installer son propriétaire à un rang bien précis de la société, et peser dans son image aussi lourd au moins, que sa maison, ce qu’il fait, ou son projet de vie.
Source de plaisirs sans cesse renouvelés, de la convoitise d’un modèle nouveau, à sa possession, la vue du défilement de paysage dont on maîtrise la valse, aux accélérations enivrantes….
Passeport pour la reconnaissance et l’appartenance à la société.
Outil reconnu comme incontournable et universel par une écrasante majorité, un peu comme la télévision, qui relègue toute remise en cause au rang d’utopie et de science fiction.
Objet de toute notre attention d’enfant, que ce soit à la voiture de Papa (qui est son propre prolongement) ou aux « petites voitures » que l’on pousse très tôt sur les motifs compliqués du tapis du salon, qui donnent à l’auto une place particulière dans les têtes blondes.
Bref, la bagnole recèle tellement de facettes irrationnelles que le simple véhicule qui nous permet d’aller du point A au point B n’est même plus visible…
Nous avons ainsi créé un certain nombre de monstres qui ont prit une vie propre, nous fascinent et auxquels tout le monde est finalement prêt à sacrifier énormément.
Si demain, un inventeur génial trouvait un moyen de transport en commun gratuit pour tous, il devrait pour s’imposer commencer par tuer le monstre automobile, et cela ne serait pas simple.
La plupart des maux viennent de cette frénésie de regroupement et de fascination qui est en nous. Parce que chaque naissance d’idée, de système, de machine, de principe est séduisante, on se rassemble autour et on admire. Et cette nouveauté capture notre imagination, comme quelqu’un qui a vu une casserole dans une constellation, n’arrive plus à y voir autre chose. Les raisonnements des hommes sont comme des voitures sur une piste : ils retombent toujours dans les mêmes ornières. Et l’intellodiversité se réduit comme peau de chagrin. La nature, elle, s’en sors parce qu’elle est diverse. Elle essaye en permanence à travers tous les êtres vivants, pleins de trucs qui ne marcheront probablement pas mais elle essaye.
Fuyons comme la peste les réseaux de ceci les fédé de cela , les syndicats en tout genre parce que tout groupement passé sa jeunesse, se met à vivre pour lui-même. Ce n’est pas du groupement frénétique des personnes que naissent les problèmes, mais ce mouvement brownien capte des énergies qui pourraient faire du bon boulot isolement. L’union fait le troupeau.
Comme José Bové avec l’internationalisation de l’anti-mondialisation on pourrait créer la fédération des non affiliés…je plaisante !.
L’embêtant, c’est l’impossibilité de revenir en arrière. Ce n’est pas parce que ici ou là, des petits élans nostalgiques se manifestent que le cours de l’histoire change de cap. La diversité des êtres vivants, des cultures, des agricultures, des langues, bref d’absolument tout, diminue du fait des hommes, sur toute la terre, depuis des siècles et le rythme accélère.
Un ami maçon, qui restaure des vieille baraques me raconte :
« Tu vois, quelqu’un qui habite en ville est en manque de contact avec la terre, mais il ne le sait pas. Un jour, il passe devant un vielle maison branlante avec une pompe à main et un vieux pommier et il craque, achète la vieille bicoque, parce qu’elle lui plait. Mais au fond, il n’a pas analysé « pourquoi » elle lui plait. A peine arrivé, il va demander le raccordement au réseau d’eau, poser une ligne téléphone, refaire le mur qui penche etc. etc. En fait, méthodiquement il va foutre en l’air toutes les raisons pour lesquelles il avait acheté cette baraque, parce que le mal dont il souffre est une pathologie contagieuse, parce que ce qu’il recherchait au fond de lui, c’est une passerelle vers la Terre, mais il ne le savait pas. Et c’est comme cela que le mal progresse. »
Chaque génération s’éloigne un peu plus, comme si un cliquet consciencieux empêchait toute descente ou reprise de contact. Seuls, bien souvent, des évènements ponctuels intenses, naissances, morts, émotions vitales, constituent des occasions d’éprouver des sensations de base, d’être soi. Mais c’est tous les jours qu’il faut avoir les idées claires !
C’est là qu’est l’os : Notre vécu à tous, ne nous permet plus d’appréhender correctement le monde qui nous entoure. Qu’importe notre bonne volonté ou notre capacité de compréhension, c’est le hard ware qui pose problème. Nous ne voyons plus le monde qu’au travers des monstres que nous avons créé, nous sommes hors-sol.
Qu’alors y faire ? Prendre soin des enfants, tenter de leur donner des clefs pour qu’ils se fassent leur propre idée du monde, le plus directement possible. Travailler de ses mains, cultiver, élever pour garder le contact…
Ne pas voir trop grand….
J’ai la chance d’accueillir depuis plusieurs années une famille Tzigane qui vient se reposer chez nous entre ses tournées de spectacles équestres. Il y a chez eux une indépendance viscérale, une clairvoyance et une sérénité inatteignables pour nous, les gadjos. Ils ont su garder intacte en eux cette part d’humanité libre qui nous manque tant aujourd’hui.
Voilà….
@ Thomas (et un peu moins @ ybabel)
Votre texte est poignant.
J’ai posté il y a peu (temps qu’il fait du 4 je crois) au sujet de l’agro Pierre Priolet et de son passage à la télé chez trucmuche.
BIen qu’il y ait paroxysme en la demeure à cause de l’énergie physique et du CO2 ou autre , je suis entièrement d’accord que notre tête est plus touchée que le reste de notre organisme.
En effet, nous humains ne savons pas , alors que nous en avons largement les moyens techniques, ravitailler alimentairement l’ensemble du monde,… idem santé primaire, etc.
Si nous ne savons pas mobiliser ce petit 1 à 4% de nos ressources, on ne va pas arriver non plus à faire le grand changement, pas avant d’avoir couteau sous la gorge.
Richard Sennett vous consolerait bien, ceci dit.
L’artificialisation du milieu, la « prothétisation » prométhéenne de l’homme peut être vue de façon moins paroxystique, paradoxalement. Elle a en effet commencé avec le langage grammatical parlé . Le langage est la première prothèse non biologique transmise entre génération. Leroi-Gourhan et Bernard Stiegler vous rappeleront que le support de mémoire (la pierre taillée) fut encore elle même première au langage.
Ces extériorisations, ces prothèses de l’homme, continuent d’abonder et certes elles nous coupent du monde d’avant.
Mais ellles nous coupent seulement de celui d’avant, pas d’un hypothétique état rousseauiste antérieur de bon sauvage : je ne crois pas qu’il y ait de référence absolue dans le passé, c’est un point vraiment crucial pour l’homme : la technique introduit cette absence de référentiel, et ce « défaut » est essentiel dans l’affaire.
Ce qu’on appelle alors « référence » : « âge d’or, valeur, patrimoine », ne se définit que comme la capacité à prolonger les bifurcations prises précédemment (les constructions réelles et les constructions sociétales, les savoirs). C’est dans le processus dynamique qu’on peut parler d’un « bon » ou « mauvais » état de la société.
Le « bon » état, c’est lorsque les individus se meuvent dans des « milieux associés », ceux où au prix d’un apprentissage, l’écoutant peut devenir locuteur, cela va évidemment jusqu’à Linux ou autre soft libre avec sa communauté, et comprend le savoir-vivre de la lavandière ouzbèke au lavoir.
Ce qui se passe aujourd’hui, c’est que les industries de l’âge du pétrole et de l’âge des médias « unidimensionnels », nous ont privé de milieu associé. Nous sommes en état de misère symbolique, de perte de savoir-faire, surtout, par exemple, si nous sommes cadres à france telecom. Ou encore si l’on s’essaye au choix « rationnel » d’une denrée sur une gondole d’hypermarché , choix forcément insatisfaisant, alors que l’insatisfaction à la ferme du coin était médiée dans un « milieu associé » (que tentent de reconstituer les « amap » etc.).
Donc dans l’ordre des paroxysmes, mettre à bas la misère symbolique d’abord, une gestion plus saine de l’énergie en résultera forcément à ce seul stade. Ensuite effectivement « drill baby drill » mais dans le réservoir d’idée surtout !
à Thomas
j’habite en ville, une très grande ville, ma voiture ne me sert quasi que pour aller voir mes parents (mes parents sont très vieux, ma mère est dépendante, je vais voir mes parents …), pour le reste, je vais à pied, parfois en métro, parfois métro et bus (il y a trop d’embouteillage, avec la frénésie de travaux, il y a eu la corniche, puis le tramway, maintenant le tunel ….)
je ne connais pas de monde dans cette grande ville, mais du peu que je connais, ce sont des gens comme moi, au moins un ancêtre paysan, pas forcément tous propriétaires, mon grand-père est issu d’une famille de métayer, il y a les républicains espagnols, il y a les italiens qui ont fui Mussollini, il y a les bèbères du maghreb, les algériens .. dont pas mal même s’ils sont nés de familles déracinées avant leur naissance, (ils ne savent pas rien de la terre, de la nature …) il y a aussi les autres directement issus de famille de paysans.. ( l’exode rurale, eux aussi ils savent ..) , les urbains ne sont pas tous largués de la nature (les jeunes et la génération qui vient fatalement sont plus décalés, presque mures pour l’élevage hors-sol croquettes vitaminées, sport, micro-onde … mais pas sure que ça le fasse, surtout avec la sécurité, l’austérité, traçabilité, précarité …)
Merci pour votre lecture et votre réponse, Timiota.
@ ybabel. Moi aussi je ne comprends pas pourquoi les concepts de limites à la croissance et de pic pétrolier sont relégués au second plan. On à l’impression que c’est quelque chose qu’il est bon de savoir mais dont on ne parle pas. Est-ce du à la question malthusienne que ces concepts soulèvent ? C’est ce que je pense car Malthus apparaît comme tabou dans nos sociétés, il confronte bien trop de croyances à leurs incohérences, du dogme religieux ‘croissez et multipliez-vous’ au dogme de la croissance économique. Malhtus nous confronte aux limites de notre liberté individuelle et collective et cela ne plaît pas à tout le monde.
@Thomas. Je me suis souvent dit que la voiture était vecteur d’insécurité car elle isole les individus dans l’espace publique. Pour beaucoup de gens la voiture est un prolongement de l’espace privé et de ce fait la voiture permet de nier l’autre (je suis chez moi, laissez-moi tranquille). Non seulement elle isole dans l’espace publique mais elle colonise aussi l’espace publique, privant le citoyen d’un espace qui dans le temps était un espace de vie, fédérateur du lien social entre les gens dans les quartiers. Quand je me balade dans les rues de Bruxelles et que je vois 15.000 Euros tous les 5 mètres je trouve cela grotesque. Imaginez quel réseau de transport en publique on aurait si toutes les sommes englouties par le concept voiture solo avait été investie dans le construction d’un super réseau.
Vive la marche, pour un retour de l’homme, pour un retour du lien social en lien avec le sol. Et puis c’est bon pour le corps et l’esprit, donc pourquoi s’en priver ?
Stupeflip – Les cages en métal
http://www.youtube.com/watch?v=ABUG5htc_ck
Peak Oil 2008
A mon humble avis, aucune force ne pourras empêcher les hommes de bruler tout ce qu’il est possible de bruler.
Concrêtement il faudrait par exemple expliquer aux européens que leur espérance de vie va désormais baisser pour que nous puissions nous adapter aux conditions futures.
Ou bien supprimer les supermarchés par précaution….autant essayer d’arrêter une locomotive avec les mains….
Ne perdez pas de vue que nous devons refaire les trente glorieuses à l’envers….et le nom que l’on donnera à cette période ne sera pas rigolo, c’est certain.
Non non non, ce n’est qu’une explication bien plus puissante et plus vaste qui peut briser cet élan.
J’aime bien JM Jancovici, mais l’idée d’une abstinence volontaire de l’humanité concernant l’énergie me semble pas psychologiquement plausible.
Peut-être que Paul pourrait nous dire un mot là dessus ??
Merci à tous pour vos commentaires sur le pic pétrolier, nous sommes de plus en plus nombreux à nous en occuper et à en parler autour de nous, pour l’instant, c’est cela l’essentiel.
Je ne pense pas non plus qu’on va aller vers une abstinence volontaire, tout le pétrole sera consommer, le tout est qu’il soit consommer pour mettre en route un développement encore valable dans mille ans.
C’est pour cela qu’il faut présenter le pic pétrolier sous une forme opportuniste pour répondre aux besoins des gens exclus qui seront de plus en plus nombreux.
Je crois dur comme fer que les choses vont en s’accélérant.
Pour ma part, cela fait 30 ans que je parle du problème du pétrole autour de moi, au début c’était très difficile et je n’étais guère écouté, aujourd’hui vu les problèmes économiques, les gens sont plus facilement à l’écoute.
C’est pourquoi il est important d’établir la relation en termes simples et compréhensibles par tous entre la crise économique et le pic pétrolier.
Nous n’avons pas encore atteint la masse critique pour réaliser ce saut qualitatif.
Selon la théorie de Rupert Sheldrake, je crois que ce saut est proche.
Comme le disait très bien PAD sur un autre billet, il faut expliquer, expliquer et encore expliquer sans relâche, pour l’instant, c’est la seule solution avec l’action individuelle.
[…] “Il vaut mieux réfléchir à ce que va être l’avenir que de réfléchir à ses propres… […]
L’hyper pessimisme engendre le retour de la croissance.
Vu que la fin du monde est proche…dépensons et folatrons.
Normalement les achats de Ferrari à découvert devraient relancer le secteur automobile.
La ruée sur les écrans 3D pour admirer cette ….de coupe du foot du monde relancer les ventes de LG Samsung et autres Sony chinois.
Le pessimisme gai a du bon.
Tartar : et la recette pour folâtrer siouplait ?
Quasiment, Tartar…
Que penser, d’ailleurs, des Américains (des vrais) qui préfèrent redonner leur logement à leur banque plutôt que de se faire détruire par les remboursements…
Qualifiés de quasi terroristes par je ne sais plus quel banquier…
Alors que c’est de la SIMPLE logique financière…
N.B. : tu as bien fait de mettre un « i » à la place d’un « y ». Même si se faire rouler est à la mode, l’autre terme laisse à penser que…
Il y avait en gros deux possibilités en 2008. Soit laisser les banques trop engagées dans la crise s’effondrer, avec éventuellement une nationalisation de celles d’entre elles qui étaient susceptibles de jouer un rôle positif pour l’économie réelle, soit transférer dans les budgets nationaux une partie des créances irrécouvrables. Soit passer par une phase très dure, aigüe, de recession/depression (ce qui permettait de redistribuer les cartes du contrôle économique et d’assainir les écuries d’Augias) quitte à rebondir rapidement par la suite, soit accepter de rentrer dans un processus très lent de dégradation et de putréfaction, interminable, avec tous ses effets délétères sur l’activité et la psychologie collective. La seconde option correspondait à un pari, qui semble perdu aujourd’hui (l’endettement public ne cesse de s’accumuler sans que cette accumulation ne parvienne à faire redémarrer l’activité).
Le poids des habitudes mentales, l’incapacité à se remettre en question, et surtout la peur panique de perdre ce que l’on a déjà (le plus puissant levier de l’aliénation dans notre espèce : l’avidité + la perdre de renoncer à ce que l’on a accumulé) explique le choix désastreux de la seconde option. Les banques suivent, encore et toujours, les mêmes ornières et n’ont pas tiré les leçons de la crise de 2008, excepté s’agissant de ce phénomène nouveau, toujours actuel : la peur panique (mais jamais reconnue publiquement) du risque de contrepartie sur le marché interbancaire. Je suis frappé de constater, dans les réunions auxquelles je participe (mise en œuvre des directives Bâle 2) à quel point l’on s’aveugle sur la vertu de ces dispositions qui, certes, permettent à la banque de dégager davantage de ressources (en affinant soigneusement les pondérations de risque affectées à son portefeuille de créances), mais laissent la banque démunie dés lors que le risque devient systémique.
Sur un plan macro-économique, il y a bien eu un rebond de l’activité à compter de septembre 2009, et qui a pris un peu d’ampleur jusqu’au printemps (+4/5% dans les chiffres d’affaires des grands comptes en T1 2010 sur T1 2009). Depuis avril, il y a une coupure nette dans ce rebond, coupure très sensible relevée par les transporteurs routiers européens (les camions repartent de plus en plus souvent à vide) qui laisse mal augurer de l’activité pour le reste de l’année.
vous étiez revigoré par les TAPAS !
un jour, peut-être, un billet de monsieur Leclerc sur les tapas et l’Espagne ? (en ruminant des tapas, on digère mieux…)
olé !
@ karluss,
Tapas emballent?
Jean-Luc..
Je trouve en vous un Piotr bis 🙂
Eviter d’en manger la nuit, on peut se faire arrêter.
…
Pour tapas nocturnes.
…
Désolé.
Le « cassandre optimiste » ne serait-il pas tout simplement le « catastrophiste éclairé » revisité ? C’est une attitude chère aux écologistes de premières heures, un point de vue qui les a rendu très impopulaires a tel point qu’ils ont du se renier eux-mêmes pour faire plaisir à l’église de la croissance éternelle garantie.
Perso, depuis que j’ai médité sur le concept de la voiture solo et de supermarché, je suis très pessimiste par rapport à l’avenir des sociétés qui ce sont engouffrées sans réfléchir dans cette voie sans issue des plus régressive qui soit ! Une voie qui valorise le confort, la paresse, l’égoïsme, l’égotisme, la superficialité, le mensonge (à prolonger) … Une voie décadente en somme.
Tout cela ne m’empêche pas d’être optimiste dans mon quotidien mais c’est en effet bien facile de l’être quand on a à manger tous les jours.
http://www.youtube.com/watch?v=c_ZsaOWEFqk
Voilà la bande annonce du film « the end of suburbia » qui replace bien le mode de vie dont vous parlez dans son histoire, et fait bien comprendre comment et pourquoi il n’a plus d’avenir.
Ce film est dispo sur Youtube.
D’ailleurs, TOUS les partis politiques ont récupéré la vague de l’ « écologie ».
Et même le pouvoir financier, car les permis-« taxes » carbone sont achetés dans les pays à faible TVA pour être revendus dans les pays à plus forte TVA…
Hors, il faut savoir que la destruction de la planète est une conséquence directe du pouvoir financier et de la « mondialisation ».
Chapeau, non..??
Dans son livre intitulé « Une tombe au creux des nuages » (Climats), Jorge Semprun a une bien belle phrase: « j’ai perdu mes certitudes, j’ai gardé mes illusions ».
Quant à la cuisine, c’est comme la world music, et d’une manière générale la culture sous toutes ses formes, c’est mieux quand on a accès à sa diversité et l’apprécie.
(Réflexion du vendredi casual )
oui, vous avez goûté aux queues-de-taureaux… alors pour le palais les illusions deviennent certitudes !
@ François Leclerc,
Vous fendez l’armure!
Je trouve que le « Casual Friday » vous va bien. A quand un « billet du vendredi », où vous laisseriez filer le clavier?