Mon exposé à Montréal, au Focus stratégique, le 22 avril
Pour ceux qui n’ont pas lu mon billet à l’époque, la double anecdote par laquelle je fais débuter ma conférence se trouve ici : Grande tragédie et petit drame.
*Godot est mort !*
Mon exposé à Montréal, au Focus stratégique, le 22 avril
Pour ceux qui n’ont pas lu mon billet à l’époque, la double anecdote par laquelle je fais débuter ma conférence se trouve ici : Grande tragédie et petit drame.
@François M il serait tout aussi opportun de louer avec liberté d’usage (sauf contre l’OTAN) un SNLE complet à l’Ukraine.…
@François M Dystopie : 2014 (Obama ? prix Nobel de la paix ) dénoncer l’infiltration de forces russes en Crimée…
En parlant de ‘milliards de dollars’ … un trou de serrure indiscret avec vue sur l’intimité du clan TRUMP… C’était…
Un peu tôt pour chiffrer avec précision, mais certainement pas des milliards de dollars.
Salade russe au menu. https://hervey-noel.com/trump-et-poutine-fictions/
« Biden vient de soulever un peu la planche de son côté. » « L’élargir hors de l’Ukraine. Zelensky s’y est employé » Ah…
Tu as raison Ruiz, aucune considération morale ne devrait être le principe moteur de toute relation humaine. Ainsi, chaque parent…
@Konrad si je peux aider…🙏
Pour détendre l’atmosphère, je suggère d’abord quelques gorgées de whisky ou de très bons vins avant de stocker les pastilles…
Un détail… Au 1/1/2025 D. TUSK succède à V.ORBAN… https://www.letemps.ch/monde/donald-tusk-nouvel-homme-fort-europeen-figure-de-proue-du-soutien-a-l-ukraine
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
112 réponses à “« Focus stratégique » à Montréal, le 22 avril 2010”
A PJ, deux commentaires que je reprends de ceux que j’ai fait précédemment:
1/ A votre question « Les politiques sont ils stupides ou complices »: en répondant « ils ne sont pas stupides » je dois ajouter, « ils préfèrent faire payer aux contribuables le sauvetage des banques dans lesquelles ils ont leurs capitaux, ainsi que ceux de leurs amis, investis en spéculations rentables ». Pas fous. Ils sont également extrêment doués pour la communication et la mise en scène.
2/ Concernant une économie sans emploi, la robotique et l’automation ne marchent que si nous disposons de l’énergie pour les faire tourner. En présageant que la démographie ne chute pas de façon spéctaculaire, la production alimentaire locale deviendra vitale. A défaut d’énergie pour faire fonctionner les tracteurs, la crise de l’environnement, devraient remettre « les villes à la campagne ». Il y aura alors une ressource d’emplois à l’agriculture. Il faudra bien sûr gérer les prix de revient.
JFF,
Bien aimé votre com:
1/ « Les politiques sont ils stupides ou complices »
>>>Je dirais les deux. Vous oubliez qu’être politicien ne demande aucune qualification particulière. Pas de diplôme Science Po obligatoire. Il suffit de se présenter dans un parti, parti qui vous choisira si vous avez une aura suffisante. Alors, on compte les points résultants démocratiquement et on attribue les postes. Au besoin, on passe allègrement de l’un à l’autre. (je parle avec le gouvernement belge comme référence). Qu’est-ce qu’il en advient? On doit faire appel à une série d’autres acteurs: les lobbies. Les conseilleurs qui ne sont pas nécessairement insensibles à d’autres impératifs.
2/ « Concernant une économie sans emploi, la robotique et l’automation ne marchent que si nous disposons de l’énergie pour les faire tourner. »
>>>En effet. Une panne et c’est le chômage technique. Un volcan qui crache et ce sont les avions cloués au sol.
« … remettre « les villes à la campagne ».
>>> ce n’est peut-être pas le cas chez vous, mais vu l’exiguïté de notre pays, les villes rongent la campagne, le plus souvent. Ce n’est pas nécessairement des villes en hauteurs, celles-là deviennent prohibées ou réservées dans des cities, mais en largeur. Chez nous les villes se touchent. Il suffit de suivre les panneaux de limitations de vitesse. Pas le temps de changer beaucoup.
Los Angeles est un peu le mode vers lequel on va, du moins en occident. D’énormes villes dans la ville de LA.
Mais je crois que Paul peut plus en parler que moi. Là-bas, heureusement, les étendues sont gigantesques, ce qui les sauvent. En Orient, on bâtit toujours en hauteur. Dubaï avec ses 900 mètres de haut en est une preuve, Lutte pour être le plus haut, partout.
» gérer les prix de revient. »
>>> Voilà la question piège. En fonction de quoi? Du temps mis pour produire très dépendant en fonctions des outils disponibles. Peut-être aussi en fonction de l’ingéniosité, de l’invention qui existe chez l’un et pas chez l’autre.
Merci pour m’avoir fait réfléchir. 🙂
peut-être que dans une économie sans emploi, il faudrait songer de taxer le travail des automates, des robots …., en vue d’en redistribuer les bénéfices ….
@jean louis 56
Heureux de voir aussi et enfin embarquer des Bretons.
Plus qu’heureux de découvrir l’article de la presse locale’ sur la réunion à Quimper Jeudi 26 mai –chapeau rouge 20 h 30–
NB=malheureusement non repris par le même journal dans ses éditions de Brest !!!
—
A l’avenir ,penser à Ouest France également qui rayonne trés large.
Oui Monsieur Paul Jorion : « Ils » ( »les « huns » )
ont joué et perdu-gagné avec Nos Moyens (Pauvres moyens issus de notre Travail)
Il faut le crier désormais,haut et fort,chacun là où il accomplit son « devoir d’état »…
@ jean louis senior
« Il faut crier désormais haut et fort …
Ils ont joué et perdu gagné avec Nos Pauvres Moyens issus de notre Travail »
C’était déjà le cri d’alerte que poussait Marx en son temps.
Heureusement le capital contient en lui les germes de sa propre destruction car en dévorant le fruit juteux et savoureux de ce beau fruit que l’on nomme travail, il va bientôt se retrouver l’estomac vide. De sorte que le couple infernal capital-travail finira par s’autodétruire tout naturellement. La révolution est en marche, sans effort, sans combat. Elle se fera d’elle même par un effet mécanique. Reste à savoir ensuite ce que l’on construira. Et cette histoire là, on devra la construire, pour qu’elle devienne pour chacun d’entre nous la plus belle qui soit.
Mais peut être ne suis je qu’une douce rêveuse ?
Ne pouvant faire mieux que Marx, mais fidèle à sa pensée, je me contenterai donc de rappeler quelques une de ses citations pour montrer l’importance qu’il accordait à cette notion d’abolition du salariat. Son écroulement entrainant l’effondrement de tout le système. Crique Craque Boum !
« La condition essentielle de l’existence et de la domination de la classe bourgeoise est l’accumulation de la richesse entre les mains des particuliers, la formation et l’accroissement du capital; la condition d’existence du capital, c’est le salariat. Le salariat repose exclusivement sue la concurrence des ouvriers entre-eux. ( Le Manifeste )
Et encore:
« Ou bien veut-on parler de la propriété bourgeoise moderne?
« Mais est-ce que le travail salarié, le travail du prolétaire crée pour lui de la propriété?
« Absolument pas. Il crée le capital, c’est-à-dire la propriété qui exploite le travail salarié, et qui ne peut s’accroître qu’à la condition de produire davantage de travail salarié pour l’exploiter de nouveau. »
« Dans sa forme actuelle, la propriété oscille entre ces deux termes antinomiques: le Capital et le Travail. »
La conséquence?
« Le prix moyen du travail salarié, c’est le minimum du salaire, c’est-à-dire la somme des moyens de subsistance nécessaires pour maintenir en vie l’ouvrier en tant qu’ouvrier;
« Par conséquent, ce que l’ouvrier s’approprie par son labeur est tout juste suffisant pour reproduire simplement sa vie…Ce que nous voulons, c’est supprimer le caractère de détresse de ce mode d’appropriation où l’ouvrier ne vit que pour accroître le capital et ne vit qu’autant que l’exigent les intérêts de la classe dominante… »
Et Marx interpelle les bourgeois!
« Vous nous reprochez donc de vouloir abolir une forme de propriété qui ne peut exister qu’à la condition que l’immense majorité soit nécessairement frustrée de toute propriété…
« Le communisme n’enlève à personne le pouvoir de s’approprier des produits sociaux; il n’ôte que le pouvoir d’asservir à l’aide de cette appropriation du travail d’autrui.
« On a objecté qu’avec l’abolition de la propriété privée toute activité cesserait, qu’une paresse générale sévirait.
« Si cela était, il y a beau temps que la société bourgeoise aurait succombé à la fainéantise puisque dans cette société, ceux qui travaillent ne gagnent pas et ceux qui gagnent ne travaillent pas.
« Toute l’objection se réduit à cette tautologie qu’il n’y a plus de travail salarié lorsqu’il n’y a plus de capital… »
C’est pourquoi, dit-il, « la première étape de la révolution ouvrière est la constitution du prolétariat en classe dominante, la conquête de la démocratie. »
Puis parlant des travailleurs :
« Ils ne doivent donc pas se laisser absorber exclusivement par les escarmouches inévitables que font naître sans cesse les empiètements ininterrompus du capital ou les variations du marché.
« Il faut qu’ils comprennent que le régime actuel, avec toutes les misères dont il les accable, engendre en même temps les conditions matérielles et les formes sociales nécessaires pour la transformation économique de la société.
« Au lieu du mot d’ordre conservateur: « Un salaire équitable pour une journée de travail équitable », ils doivent inscrire sur leur drapeau le mot d’ordre révolutionnaire: « Abolition du salariat ». (Karl Marx, Salaire, prix et profit, 1865 )
Baraka, Quelle fougue. J’aime…
Vous dites « le couple infernal capital-travail finira par s’autodétruire tout naturellement. » en vous associant aux principes de Marx.
Du temps de Marx, pas d’ordinateurs, pas d’automatismes. Cela fait déjà une grosse différence.
En fait, comme je l’ai dit, ce qu’il faut c’est de la production et des clients qui payent pour la consommer.
Vous voyez du travail, là-dedans?
S’approprier le travail d’autrui? Il faut avouer qu’il faut tout de même un peu d’organisation, d’idées pour que le travail ne soit pas inutile ou même contreproductif.
L’anarchie n’est pas mon mode de fonctionnement.
« la constitution du prolétariat en classe dominante, la conquête de la démocratie. »
S’il le veut bien, car comme dit la pub: « parce que vous le valez bien ».
Ne vous êtes pas un jour demandé pourquoi quelqu’un avec un diplôme « x » arrivait au haut de la « colline » et que d’autres avec le même papier n’y arrivait pas?
Nous sommes arrivés à l’ère du résultat. On s’en fout de la manière que vous avez utilisé.
Vous êtes en plein dans la « rupture du numérique » et ressortir Marx n’arrange pas vraiment.
Bien à vous
@baraka :
Comme rappelle Badiou :
communisme n’est pas un gros mot.
S’il est sale–il l’est et même de façon horrible– il est possible de lui donner le sens qui n’a JAMAIS été expérimenté.
Un certain Leclercq prônait luyi LA GRATUITE
Utopie ?
Oui bien sûr!!!
Comment faire ,imaginer,réaliser aprés débat,et proposer une transition. ?
Et,ici ,avec Paul Jorion,c’est encore beaucoup mieux et Pierre le dit parfaitement :
Nous voyons trés bien que nous avons une chance extraordinaire :
Un homme intégre,anthropologue dans l’âme ,singuliérement avisé à propos d’économie et de toutes les activités huma
Désolé pour cette coupure :
j’achéve donc =
« …activités humaines et particuliérement apte à dire et à faire en ce moment ultime?/(Dieu seul le sait !!! ) décisif sûrement,que vit le Monde ,que vit l’Humanité.
Non il n’est pas ici d’encensement.
Lucidité et reconnaissance.
Dernier mot ,important
Je suis décidément fâché avec le Nom Leclerc .
Je parle de la notion de Gratuité du sociologue Lefebvre.
—
J’espère que vous serez entendu par un plus grand nombre, ici, au Québec, au Canada, en Amérique du nord car malheureusement, les idées néolibérales reprennent de nouveau le dessus suite au renflouement des banques et à la reprise de la bourse. Il suffit de lire le journal Les Affaires, journal économique du Québec, pour comprendre que votre discours n’a pas encore franchi toutes les portes.
Si cette conférence est importante c’est parce qu’elle rappelle un message essentiel: aucun système humain peut fonctionner longtemps sans éthique.
L’éthique c’est comme la peau dans le corps humain: ce n’est pas elle qui le fait fonctionner mais sans elle il ne peut pas le faire longtemps.
L’être humain est obligé d’avoir une éthique pour vivre, que ça lui plaise ou pas.
Les hommes créent les systèmes, mais après c’est les systèmes qui imposent leurs règles aux hommes. Le système « voiture à essence » une fois créé impose à l’homme sa conduite. On ne peut pas charger une voiture et l’accélérer de plus en plus sans finir dans un mur.
C’est exactement ce qu’on est en train de voir dans le système financier, qui devra se plier aux règles éthiques s’il ne veut pas disparaître.
Eh bien, c’est « radical » les commentaires de cette conférence.
CIVILSATION — Sur les thèmes incestes / société et nature/civilisation, gardons nous de simplifier. Dans Books actuellement en vente, il y a une bonne recension des esprits éclairés qui suggèrent que la morale a un petit côté génétique.
Que le partage est plus inné qu’il n’y parait. N’oublions pas les grosses découvertes qui permettent de zapper beaucoup de bêtises dites dans les « neurosciences » d’avant. Les neurones miroirs sont l’exemple le plus frappant.
STABLITE — Nous avons toujours tendance à expliquer notre vallée de stabilité (càd les consciences, pour les individus ; les cultures pour les groupes) par ses résultats sans savoir ses déterminants.
Les neurones miroirs peuvent très bien jouer un rôle dans un système neurologique à découvrir mais qui rendrait « évidente » la notion du partage (par la répétition synchronique et non diachronique du même) .
Et du coup cela lui permet d’être juste-un-peu-plus-qu’humaine (j’attends la réponse des chimpanzés qui lisent le blog (!)).
LEROI-GOURHAN — Je repense aussi à Leroi-Gourhan : si on le suit, c’est le geste qui engendra la parole. La complexité du geste technique de taille de la pierre devint telle et sa transmission si délicate que il commença à y avoir complexification de l’information, et utilisation de la pierre elle-même comme premier support de mémoire, en sus d’une mémoire des lieux, des eaux ou des animaux plus « atavique ». Ce type d’inversion permet de voir la genèse de la prohibition de l’inceste sous un autre jour ; ce fut un effet systémique, la mémoire ne put pas éviter de produire une mémoire de la parenté, se greffant sur que l’attachement Konrad-Lorenzien biologique.
Qu’en dit RIVERS l’anthropologue que Malinowski a voulu « zapper » ?
PSYCHANALYSE — … Et nous voila dans le monde de la psychanalyse qui essaye de remettre de l’ordre là dedans ( sans y comprendre pouic (clin d’oeil) , dirais-je, en se refusant à voir que le neuronal existe et existera, mais que cela ne demande qu’un peu de vision large pour que les trouvailles des analystes s’y réintègrent et étayent la vision neuronale sans s’y opposer. Dans ce contexte, je vois le mode « parole » de la psychanalyse comme la solution de relative facilité car c’est la porte d’entrée n°1 du « complexe », de ce qui influe le plus assurément en tout point du cerveau pour un chaman du XXe siècle, mais ce n’est pas le seul. Ah, si Lacan avait fait de l’aromathérapie, il aurait expliqué à Onfray en quoi les odeurs sont des portes d’entrée Nietzschéenne au cerveau ).
PROLETARIAT — B. STIEGLER— Pour ce qui est de se battre à grand coup de Marx sur le travail, comme on me répond peu sur Bernard Stiegler sur ce blog, je continue à en parler (j’aurais d’ailleurs aimé qu’Ars industrialis sache tenir un blog comme le vôtre Paul, c’est une belle preuve d’existence à ceux qui vous disent que vous êtes « un bon client des médias ». Vous les usez juste à la corde… mais du bon côté du virage, belle astuce.
Donc Stiegler fait remarquer que la « prolétarisation » se (re)définit avantageusement comme la perte de savoir-faire et de savoir-vivre ». Le deuxième volet est lié à l’accélération et au court-termisme. On n’est plus enfermé dix heures dans la diligence, mais une heure sur un siège d’avion. Et votre machine à laver n’a pas la conversation de la lavandière (qui avait le dos cassé, je ne veux pas faire dans l’idyllique, ainsi que le cocher de la diligence).
— SUPPORT DE MEMOIRE — Pour ce qui est des « causes », ce sont les abus dont souffre tout support de mémoire (« hypomnemata » (atchoum)) lorsqu’il est utilisé en mode « bouclé », excessivement, il devient poison, n’est plus le « bon » « pharmaka » qu’il aurait pu être. Cela devient ainsi à cause de la neutralité de la technique.
Exemple favori : les sophistes, quand nait l’invention de la raison, de la logique, qui est capable de tant s’opposer à l’emprise des tribus et des dèmes:c’est là que les sophistes montrent illico qu’on peut dire « ce qu’on veut » (pourvu qu’on les paye, histoire de rendre piquant son salon), le tout avec des syllogismes quasi parfaits. On verra la même chose avec l’imprimerie, quand au XVIIe siècle, une fois les bibles imprimées, l’Editeur n’aura guère plus que la ressource d’imprimer libelles et pamphlet (en partie les poubelles du web de l’époque) pour gagner sa graine à la fin du mois.
Si vous ne voyez pas que la télé a donné lieu au même schéma (je peux éduquer // je peux abêtir)….
— TRAVAIL RARE— Les formes du travail « rare » à réinventer peuvent profiter de la notion d’otium (le contraire du neg-otium, qui refuse de laisser l’argent « glander » et l’obliger à « travailler »), qui se traduirait au mieux aujourd’hui par « amatorat ». Les apéros génats facebook sont déjà en train de montrer comment recristalliser du social à partir des individus, sur le mode « temps réel » (ou presque). Ceci dit, le besoin de légitimation par le travail (ou le savoir-vivre) est immense (Richard Sennett…)
(parenthèse : c’est le passage sur l’intégrité de Jorion qui ‘ma fait pensé au passage sur la confiance technologique de Stiegler [à retrouver ? Mécréance et Discrédit ], que nous avons bcp développé : vous osez être debout au bord d’une nationale sans craindre d’être renversé, voire conduire sur la route, ce qui suppose un ‘taux d’erreur » très faible. Le manque d’intégrité me fait penser à la mécréance, qui s’introduit quand la technique ne délivre plus les messages attendus :les vaccins pour H1N1, ou la transformation d’avions de lignes en bombe chimique volante)
— OTIUM — TECHNOLOGIES —- Les technologies de communication, détournées de leur penchant court-termisme (c’est LA qu’il faut COURAGE et INTEGRITE) peuvent devenir les médiateurs de nos « otium » (dixit B. Stiegler) , ces envies (cette « énergie libidinale » si vous préférez, ces « protentions ») qui nous permettraient de nous éloigner du gouffre de la misère symbolique près duquel, comme le daim de Malibu Canyon, nous sommes, avec un certain capitalisme, en train de faire mourir les folies que nous avons — sans le savoir — laissé faire.
écoutez ça et détendez – vous
http://www.youtube.com/watch?v=4GtyMeEcPPE