Dans le cadre de Les mots pour le dire de Pierre-Louis Basse sur Europe 1, j’ai été son invité pour Le temps de le dire, le « billet d’humeur » à 12h13.
Le podcast est ici. (De 8min03 à 24min00).
*Godot est mort !*
Dans le cadre de Les mots pour le dire de Pierre-Louis Basse sur Europe 1, j’ai été son invité pour Le temps de le dire, le « billet d’humeur » à 12h13.
Le podcast est ici. (De 8min03 à 24min00).
La réponse est ici : entre Avranches et Granville.
Là vous parlez d’il y a 45 ans ! Beaucoup d’eau a passé sous les ponts … Non, c’est ailleurs…
A première vue des roches de schiste, ainsi que granitique, je dirais que nous sommes plutôt dans le Finistère. Constatant…
@Garorock « Et avant le Big Bang, y’avait quoi? » On peut imaginer que « le monde », l’univers visible et invisible(aux yeux et…
Suite du même. A la deuxième vue, les arbres de terre ferme, pas du tout torturés par le vent, excluent…
Marée basse. Petit coefficient (j’ai contrôlé sur l’annuaire, sinon j’aurais cru à un gros coefficient). J’hésite entre la Côte Sauvage…
@Tim Coulson (« … les pieuvres ont déjà les côtelettes pour construire la prochaine civilisation, avec des cerveaux qui traitent l’information…
Pointe du bile à Pénestin ? Raison de la présence de PJ dans le coin un 24 décembre ? Noël…
Un paysage qu’aurait adoré peindre C.D. Friedrich s’il avait été breton plutôt qu’allemand. https://www.arsmundi.de/media/b3/ea/40/1673270018/amMagazin_CDFriedrich_Teaser.jpg
Ce qui fait sens et exprime la beauté dans ces images c’est le cerne, le dessin particulier issu de la…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
33 réponses à “Europe 1, « Les mots pour le dire », samedi 22 mai à 12h13”
François Lenglet, qui a quand même une certaine vivacité d’esprit, me fait bien rire quand il évoque les lustres, voire les dizaines d’années qu’il faudra pour changer de système. Dans des dizaines d’années, nous serons tous morts, et les rares survivants ne vaudront guère mieux. Je préfère la métaphore de 1788 employée par Paul, laquelle débouche évidemment sur l’urgence, l’immédiateté de l’action.
Intéressant, ce programme de Pierre-Louis Basse, qui recèle plus de radicalité que tout ce que l’on peut entendre sur le service public. Au moins, ici, on ne dissimule pas aux auditeurs qu’on est au bord du gouffre!
Oui, dans le domaine du journalisme économique et financier, le courage a ses limites. Il faut tempérer fortement sur les idées nouvelles. Passer d’un salon à l’autre demande de la diplomatie. Fort risible.
J’aimerais bien savoir à quelle distance se trouve le gouffre.
Si l’on accepte le fait que ceux qui sortent du système n’alourdissent la barque que d’un poids négligeable (RSA/RMI), la pente est « seulement » monotone : La dérivée/temps est nulle.
L’économie réelle chute selon l’insuffisance dramatique de la demande, tout au plus selon moi, égale à la moitée de l’offre. Donc il reste 1-2 ans avant que l’économie réelle ne soit anéantie. La bourse elle sera anéantie bien avant… amha.
Le rapport offre/demande, voilà l’élément clé.
Le chauve sourit.
Au delà de l’appréciation du timing ,il y a une convergence .
N’est ce pas?
François Lenglet, qui a écrit un très bon bouquin en 2007 intitulé « la crise des années 30 est devant nous », établit donc un parallèle entre la situation actuelle et celle qui a suivi la crise de 1929. Et logiquement il remarque qu’après 29, il y a eu un retournement idéologique qui s’est opéré peu à peu, avec un retour au protectionnisme, mais qui n’a débouché aux USA sur une régulation financière que plusieurs années après le début de la crise. Et les enseignements de Keynes n’ont été pleinement pris en compte qu’après la seconde guerre mondiale. Pour nous situer aujourd’hui, nous serions, non en 1788, mais en 1931, deux ans après le krach.
Bonjour à tous,
Voici un lien sur l’émission « mon œil » d’aujourd’hui, c’est à voir !
http://13h15-le-samedi.france2.fr/?page=accueil&rubrique=monoeil&video=manuel_13h15_oeil_20100522_22052010143105_F2
Assez rugueux!
Mais bon ,il fait beau!
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/05/22/joseph-stiglitz-l-austerite-mene-au-desastre_1361520_3234.html
A Paul Jorion.
Bonjour,
dans votre vidéo de vendredi, vous dites: « le capitalisme est condamné, il est à l’agonie ».
D’après vous, le capitalisme se finira progressivement ou est ce que les dirigeants vont tenter de le garder en vie ce système le plus longtemps possible, jusqu’à une fin brutale?
Les paris sont ouverts.
Les vendeurs de choucroute se frottent les mains.
Gardarem lou cassoulet !
Très bonne intervention sur Europe 1 M. Jorion…1988, oui si les gens s’organisent, se réunissent, agissent… sinon, les financiers se remettront une nouvelle fois sur notre dos.
Mais bravo… personne ne pourra dire qu’il ne savait pas… on se demande même parfois pourquoi ça ne change pas plus vite…
Bonjour M. Jorion,
J’aimerais avoir votre avis sur le lien suivant et sa pertinence (ou n’importe qui intéressé qui puisse apporter une réponse).
Merci
http://av.r.ftdata.co.uk/files/2010/05/GMIcrash.pdf
Lost in translation!
Mon niveau en anglais est très moyen mais pour faire court, sauf erreur de ma part :
– annonce d’un krack boursier imminent avec une chute de 90 à 95% des cours
– figures chartistes annonçant ce krack
– fragilité généralisée des analyses techniques des différents marchés
– …
Bref, tous aux abris
Traité Berlin-Paris été 2010 !
L’impulsion de départ nécessaire à la transition de nos sociétés vers les objectifs du nouveau traité ont conduit les peuples européens à resserrer les rangs dans un premier temps.
L’Europe est fédérale et regroupe les régions historiques de l’Europe occidentale.
Les régions sont autonomes dans leur gestion quotidienne.
Notre politique économique, diplomatique et militaire est fédérale.
Devant l’urgence de la situation des peuples, face à un système périmé, qui nous conduisait dans une impasse guerrière, nous retenons huit priorités:
1-Mettre au coeur de notre politique la préservation de nos ressources naturelles et de notre environnement.
2-Une agence européenne de la décarbonisation dotée du produit financier, de la politique de taxation des énergies fossiles. Elle nous permettra d’assumer nos dettes, notre nouvelle économie, les harmonisations fiscales et sociales au sein des régions.
Ce produit financier nous permet de regagner notre indépendance financière.
3-Politique du transport-véhicules individuels vers 50g/km de CO2, même logique pour les camions. Avantage au train pour un retour de l’aviation civile aux normes quantitatives des années 60-
4-Normalisation des émissions des bâtiments à usage individuel et collectif.
Aménagement du territoire horizontal sans concentration verticale.
5-Maîtrise du transfert des technologies à l’extérieur de l’Europe Fédérale.
6-Réforme de la PAC-moins de viande rouge, moins de pesticides, plus de commerces de proximité-
7-Stockage-Captage du CO2 sur l’ensemble des centrales à combustibles fossiles dans les meilleurs délais.
8-Investissement dans les formations professionnelles liées à l’application du traité.
Ce traité nous permet d’être fier d’être Européen, au sein d’un état fédéral. Il nous autorisera au bonheur et à l’humanité que nous recherchons tous. Il rendra, demain, envieux les plus ardents défenseurs de la globalisation qui jetait les peuples les uns contre les autres.
Notre courage dans l’application de ce traité transformera nos vies et celles de nos enfants.
La ploutocratie n’aura pas raison de notre civilisation.
Vive les Européens! Vive l’Europe!
« Réforme de la PAC-moins de viande rouge! »
Finies, les côtes de boeuf?
Je me casse en Argentine.
Revoir la question des transports:
mettre les pondéreux sur l’eau
c ‘est de très loin le plus économe; sa vitesse
pratique est plus élévée que ne le pense l’ opinion,
quand elle a un avis. La voie fluviale est reine,
mais il ne faut pas oublier le cabotage maritime.
Supprimer l’ avion ou le matraquer de taxes
carbone.
Les prosélytes des risque carbone
et décrue pétrolière seront crédibles si ils perçoivent
que c’est une libération et non un sacrifice.
Le fret ferroviaire est à organiser en conteneurs
standard maritime. Le ferroutage est une arnaque
et un non sens technologique.
Les gares de distribution peuvent employer
une flotte de transport routier électrique.
Rien de révolutionnaire:
La société (origine Suisse) de transit DANZAS
en utilisait avec succès dans les années
1960. Silence pour le voisinage urbain.
Plus prospectif ( et hasardeux): pourquoi pas
la pêche en mer avec des navires à voiles ?
( mixte en réalité). La maîtrise des forces
du vent a fait de grand progrès.
L ‘Alcyon ( turbo-voile) du commandant
Cousteau était utilisable. Et le progrès n’est pas figé.
Espérons que l’ augmentation du
carburant va aider à dominer le possible
sentiment de déchéance technique
chez les marins. Le vent, c’est de la haute
technologie. ( et peut-être que la pêche
industrielle cessera de gaspiller une masse
de poissons.)
Mr Jorion, un « candid » vous rejoint …
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/05/22/joseph-stiglitz-l-austerite-mene-au-desastre_1361520_3234.html
Jésus, Marie ,Joseph!
Comme dirait A…
« Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble s’en est à son tour pris au patron de la première banque allemande Deutsche Bank, accusé d’incarner un monde financier tourné « sur lui-même », dans un entretien à paraître dimanche.
« Un homme comme le patron de Deutsche Bank, Josef Ackermann, (…) trouve qu’un taux de rentabilité de 25% est approprié. Aucune entreprise productive ne peut y parvenir.
Nous devons en conclure que le marché financier ne tourne plus que sur lui-même au lieu de remplir sa mission » de financer l’économie, a-t-il déclaré à l’édition dominicale du Frankfurter Allgemeine Zeitung. »
No comment!
Je ne connais pas bien ce Monsieur « Schäuble », mais toutes ses déclarations, au moins depuis quelques temps, me parlent plus que celles de notre « brillantissime » Me Lagarde.
Une Europe fédérale forte de son Histoire ou le défaut de paiements politiquement assumé, il n’ y a pas d’autres options à notre dignité !
bientôt une déclaration des droits de l’homme et du consommateur?
bonjour,
quand Paul J dit que le capitalisme est mort, j’espère qu’il parle du capitalisme financiarisé, qu’on appelle ultralibéral par abus de langage.
Ceux qui, comme moi, ont passé du temps dans les pays d’Europe centrale avant 1989 peuvent affirmer que la liberté est le bien le plus précieux. Et le libéralisme véritable consiste à garantir la liberté de chacun(*).
La seule limite à la liberté individuelle est celle d’autrui; un enfant de 10 ans le comprend. Mais le monde financier revendique, une par une, l’abolition de toutes les limites à ses possibilités d’action, au détriment des individus, des entreprises et des états. Ces derniers sont théoriquement à même de maintenir et de faire évoluer les règles qui garantiraient l’équilibre des libertés. Cependant, à force de faiblesse, d’égoïsme et de manque de vision, les gouvernements européens ont complètement renoncé à jouer leur rôle dans ce domaine depuis plusieurs décennies. Ils se sont laissés enfermer dans une situation d’infériorité par rapport au système bancaire. Si bien que leur réelle possibilité de reprendre la main ne se présente plus que dans des circonstances exceptionnelles. Il est donc vraiment malheureux qu’ils n’aient posé aucune condition lors du sauvetage des grandes banques, alors même que celles-ci étaient dans une situation où elles n’auraient pu rien refuser !
Paul Jorion, pensez-vous qu’une autre opportunité se présentera assez rapidement, c’est à dire avant la déflation vers laquelle nous poussent les restrictions annoncées? Quel est l’élément qui permet d’espérer un tel changement?
Cordialement à tous.
(*): En référence à la phrase de Boris Vian, qui vaut mieux que toutes les analyses savantes sur le collectivisme: « ce qui importe, ce n’est pas le bonheur de tous, mais le bonheur de chacun ».
Non, il parle du capitalisme tout court, financiarisé ou non ! La salariat récolte 66% du prix d’une marchandise, et c’est lui qui constitue la demande principale, l’ « aggregate demand » dont parle Roubini (cf. nathan’s edge).
Chaque fois qu’on produit une marchandise, l’on ne met que 66% d’argent sur la table pour pouvoir l’acheter. Le reste (profit) est thésaurisé ! Vous croyez qu’un tel système peut fonctionner longtemps, ou vous ne voulez pas le voir ? Si vous ne voulez pas le voir c’est autre chose.
Liberté, égalité fraternité.
Liberté tout ce que vous voulez, mais ceci ne peut pas fonctionner. Un enfant de 6 ans peut le comprendre.
« La seule limite à la liberté individuelle est celle d’autrui »
Ceci ne veut strictement RIEN dire! Car le problème c’est de fixer où s’arrête celle des uns et où commence celles des autres. Et il faut aussi arrêter de parler de « la » liberté (ca ne veut rien dire). Il y a DES libertés fondamentales, et si on ne pose pas le problème en ces termes on l’escamote purement et simplement (ce pourquoi les revendications libertariennes sont risibles).
Une idée comme ça, sortie d’on ne sait où:
(1) « les citoyens ont droit au plus grand ensemble de libertés fondamentales possible compatible avec un accès égal de chacun à ce même ensemble de liberté ».
(si ça vous rappelle vaguement quelque chose c’est normal 😉 )
On pourrait ajouter aussi, pour être plus précis, que:
(2) ces libertés (égales) ne peuvent être limitées que par d’autres libertés (et par rien d’autre), et ceci
(3) seulement dans les conditions où il s’agit d’en garantir l’exercice (exemple tout bête, la liberté d’expression ne sert à rien si tout le monde parle en même temps… les libertés doivent être ordonnées entre-elles: elles s’autolimitent les uns les autres).
(2) et (3) ne suffisent pas à écarter ce qu’on devra appeler « la défense goldman sachs », dans laquelle les transactions reposent toutes sur le consentement volontaire des uns et des autres.
(1) le permet peut-être (à vérifier).
Quoiqu’il en soit tout ceci n’a rien à voir avec « les uns » et « les autres », puisque c’est bien l’étendue de leurs prérogatives respectives qui pose problème!!! Donc l’enfant de 10 ans… ben il comprend que dalle s’il prétend comprendre un énoncé complètement dépourvu de sens (ou de l’art de faire passer un énoncé descriptif pour un énoncé prescriptif…).
Beaucoup souffrent en silence mais non sans amertume. Pour l’instant, les plus désespérés se jettent du haut d’une tour pendant que d’autres se goinfrent en riant du spectacle.
Jusqu’à-ce que cette autodestruction se retourne…
Les prémisses d’une explosion sociale, dont les plus démunis seront les premières victimes, comme de coutume, sont parfaitement visibles pour qui est sensible à la tension et à l’exaspération de plus en plus palpables.
Le point de rupture est proche: seule une minorité croit encore en l’utilité du monde tel qu’il est agencé.
Je vois la chose comme un bouillon de légumes plus ou moins conscients tournoyant sur eux-mêmes, tentant de fuir le mixeur et sa spirale confuse, prétendant détenir La Vérité mais en vérité trompés par eux-mêmes. Je vois l’affaire s’étendant à n’en plus finir, finissant par remplir tout l’espace, recouvrant les étoiles d’un linceul coloré à l’extrême.
Frénésie absurde, agitation démente.
Les plus lucides et les plus sages devront se contenter de cette « tristesse résignée » face à la déferlante de bêtise brutale engendrée par la cupidité triomphante.
J’ai cru à la sagesse par l’exemple, la force de la persuasion, j’ai longtemps pensé qu’il était possible de « faire avancer des idées », de « conscientiser ». Je ne peux plus y croire (même sous anxiolytiques, j’ai essayé).
Le spectacle ubuesque des dirigeants du monde (et de tous ceux qui aiment diriger en général) a supprimé en moi toute croyance au progrès, au sens où je l’entends: qualité de vie. Bien évidemment la quantité y est, on peut faire confiance aux experts-comptables et aux statisticiens: l’espérance de vie et la probabilité de posséder un téléphone portable augmentent de façon indubitable.
Quant à l’homo si peu sapiens, le pouvoir le corrompt à chaque fois et l’argent le met en état d’ébriété avancée au volant de sa plateforme de forage.
Notre espèce devrait un peu d’humilité et arrêter de se reproduire au vu des dégâts occasionnés sur cette planète qui est quelquefois tellement belle.
– Mais non ! Vous délirez ! Les générations futures arrangeront tout ça.
– Etes-vous sûr ?
Pas d’accord au sujet de l’espérance de vie.
Au rythme où la qualité des soins se dégrade du fait de l’endettement des structures publiques et privées de santé on peut inférer à moyen terme une rediminution de l’espérance de vie.
Ceci est contradictoire avec les discours convenus des politiques et des statisticiens qui calculent sur des deadlines 2050 dans des conditions optimales gérontosociales.
Il faut être concret: les calculs assuranciels vont bientôt conclure à la « nécessité » de ne plus soigner les « inutiles » au-delà d’un seuil d’âge.
Voire les lois US et les abaques médicare en cours….
Le meilleur des mondes vous dis-je.
Prévoyez une prime fiscale aux « jeunes » qui auront su persuader leurs parents de se suicider.
@ Tartar:
Bon, il est en effet plus que probable que, l’environnement se dégradant, l’espérance de vie diminue elle aussi.
Seule lueur d’espoir: les téléphones portables.
@ Tatar
Alain Minc propose déjà que l’on laisse à la charge des très vieux malades le coût
de leur hospitalisation. Cela se passe en France ! Le ministre du budget avait ricané lorsque Paul Jorion évoquait l’ultra libéralisme. En réalité c’est le cas, nous sommes en plein dans la stratégie du choc. Les libéraux veulent terminer leur programme et le font savoir !
Si le système n’accomplit pas sa mutation douce de sortie du capitalisme l’espérance de vie reculera.
Il faut en effet prendre en considération la dégradation de l’environnement et ses effets cumulatifs. Des études ont prouvé que beaucoup de cancers sont dus ou favorisés par des causes environnementales. Tous ceux qui sont nés, mettons, avant les années 40 (hormis des travailleurs dans des domaines spécifiques, comme la mine) ont moins été soumis, c’est à dire moins longtemps, aux diverses dégradations de l’environnement mais tous les autres, c’est à dire vous et moi qui n’avons pas connu d’autre environnement ?
Les effets de l’accumulation ans la chaîne alimentaire, dans l’air de multiples substances toxiques sont réels, seul le capital génétique de chacun pouvant faire la différence. La diminutions des ressources financières pour assurer une politique de santé digne de ce nom conjuguées aux effets à long terme de la dégradation de l’environnement feront diminuer l’espérance de vie si des mesures radicales ne sont pas prises pour inverser la tendace. C’est le contraire qui serait étonnant.
http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/banksandfinance/7753874/Hedge-funds-bet-big-on-the-falling-euro.html