C’était le 3 février, sur France 24, « Le Débat / The Debate », je résumais ma contribution à ce débat en anglais de la manière suivante :
Je dis qu’il y a à nouveau un petit jeu sur les Credit-default swaps (CDS). Cette fois, ce n’est plus 1) Bear Stearns, 2) Lehman Brothers, 3) Merrill Lynch, c’est 1) Grèce, 2) Portugal, 3) Espagne.
Ce que font en ce moment les marchés financiers n’est pas sans rappeler l’opération de George Soros qui coula la livre britannique en 1992 (quand on pense que le renouveau de la « science » économique est entre ses mains !)
On est un peu moins de trois mois plus tard.
Mon Feu en la demeure, daté du 25 février, commençait lui ainsi :
Messieurs, Dames, des instances européennes, je m’adresse à vous : il y a feu en la demeure !
Vous ne sauverez pas la Grèce en lui enjoignant de baisser le salaire de ses fonctionnaires. Vous ne sauverez pas la Grèce en l’encourageant à combattre la fraude fiscale. Vous ne la sauverez pas non plus en créant une… cagnotte (on tombe ici dans le dérisoire !). Il est beaucoup trop tard pour tout cela. Et de toute manière, le problème n’est pas là. […]
Votre cagnotte pour la Grèce, si péniblement rassemblée, sera emportée par la bourrasque en quelques heures, et il vous en faudra immédiatement quatre autres : une autre pour le Portugal, une pour l’Irlande, une pour Chypre et une beaucoup plus grosse que les quatre autres mises ensemble, pour l’Espagne…
Il a fallu attendre la réunion d’Ecofin du 15 mars pour avoir une première déclaration d’intentions des pays membres de la zone euro. Vous suivez ici en direct la manière brillante dont la crise a été gérée depuis.
Les dettes souveraines de la Grèce et du Portugal ont été décotées avant-hier mardi, celle de l’Espagne, hier mercredi. Merci à l’agence Bloomberg pour les graphiques suivants.
© Bloomberg
© Bloomberg
© Bloomberg
Un grand bravo aux instances européennes pour leur sens de l’initiative, leur temps de réponse et leur savoir-faire en général !
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Réponse à une question :
La notation (la « cote ») de risque de crédit d’un pays mesure (en principe) le risque qu’il ne rembourse pas les emprunts qu’il émet (l’argent qu’il emprunte). Plus le risque est élevé, plus la prime de risque comprise dans le taux d’intérêt dont il doit s’acquitter sur sa dette (doit payer sur les emprunts qu’il fait) est élevé. Donc quand la notation (la « cote ») d’un pays est « dégradée » (« décotée »), les taux sur sa dette souveraine (dette de la nation) augmentent.
167 réponses à “Un grand bravo !”
Une question simple : comment cela va finir ?
D’après ce que j’ai compris de mes lectures, c’est le système bancaire de l’eurozone qui va pâtir des événements actuels. Les banques propriétaires de créances sur la dette grecque ne pourront plus mettre ce type de titre en pension auprès de la BCE pour se refinancer. Il y aurait ainsi un assèchement de la liquidité qui pourrait être comparable à ce qu’il s’était produit peu après la faillite de Lehman. Est-ce bien cela qui nous guette ??
Une question : pourquoi ne pas faire fi des dispositions des traités interdisant de monétiser les déficits, et de monétiser une partie de la dette grecque ?
Bonjour,
J’ai visionné « Capitalism, a love story » hier.
Question : Si les boites américaines prennent des assurances-vie sur leurs employés, elles ont intérêt à ce que ceux-ci veuillent bien mourir, soit.
Mais, l’assureur lui a intérêt à ce que ces personnes restent en vie. Et ceci, M Moore ne le dit pas.
Et il en va de même il me semble avec les CDS et produits dérivés, reposant sur des crédit évent, : l’organisme qui assure n’a pas intérêt à la faillite du CDS, même nu… ! n’est-ce pas ?
Je prends une assurance-incendie sur la maison du voisin, oui, mais l’assureur lui n’a aucun intérêt à ce que la maison brûle… Ce sont donc 2 « paris », dont les intérêts s’opposent.
A ce moment là, les CDS nus ne sont-ils pas acceptables ?
Non, car ils créent un risque qui n’existait pas : celui que la survenue de l’événement couvert entraîne la faillite de l’assureur, les CDS s’échangeant de gré à gré sur un marché non-financé (pas d’obligation de constituer des provisions réserves pour les risques couverts).
« faillite de l’assureur », cad du vendeur de CDS. Le débat a déjà eu lieu (Pas si fous, les émetteurs de Credit-Default-Swaps (CDS)) et notre ami Litzsfr n’avait déjà pas compris… 🙂 Heu, moi non plus, parce que vendre des CDS par les temps qui courent, j’dis qu’il faut être vicieux ou sacrément casse-cou !
Non, Crapaud rouge : c’est le principe du bookmaker.
Il verse aux gagnants ce que les perdants ont mal joué. Avec une comm au passage, bien sûr.
C’est aussi un peu le principe de l’assureur. Sauf que c’est celui qui verse ses cotisations sans jamais avoir de problème qui perd.
Mais bon, l’assurance joue sur du velours, car elle connait les risques par statistiques.
Et c’est là qu’on remarque qu’AIG s’est vachement planté sur ses stats…
@yvan: « Il verse aux gagnants ce que les perdants ont mal joué. » : ok d’accord, ça fonctionne comme ça.
Deux petites choses à remarquer : les vraies assurances paient aux « perdants », par exemple ceux qui ont eu un accident ou des ennuis de santé, alors que les « gagnants », qui n’ont pas subi les risques encourus, ne touchent rien du tout. Ensuite, je ne crois pas qu’AIG se soit planté sur ses stats, mais plutôt qu’elle n’avait aucune idée de l’interaction des paris entre eux. Les risques qu’elles croyaient pouvoir assurer n’étant pas déconnectés les uns des autres, on peut ramener ça à un problème de stats, en effet, mais ça résulte plutôt d’une méconnaissance des marchés et de la réalité.
L’euro à 1,3257 $ … cette baisse est vitale pour nos exportations … étonnant cette résistance à la baisse !
2010/03/25 Just a year ago the euro was as low as 1.25.
But now at 1.35 does it mean the end of the European Union or the end of the euro as many pundits think? I really doubt it.
2010/04/27 A Blessing In Disguise Behind the Euro Fears, MICHAEL CASEY
NEW YORK–It’s hardly textbook policymaking, but the euro zone’s woeful handling of its Greek imbroglio is delivering a welcome unintended positive consequence: greater export competitiveness.
Therein lies a glimmer of hope.
As European leaders squabbled over a Greek rescue plan, stoking fears of contagion to other parts of the euro zone and a threat to the integrity of monetary union, the euro has plunged against other currencies. It has lost 12% against the dollar since the crisis first erupted in late 2009. This offers an escape route from the crisis itself.
2010/02/11 How serious is the euro debt crisis? GEORGE IRVIN
http://euobserver.com/19/29451
During the Asian crisis of 1997, when Hong Kong was attacked by the markets, the government raised interest rates and intervened in the markets. The ECB today is in a far stronger position. It merely has to announce that it will guarantee Greek bonds (or those of any other member state which is attacked) in order for the speculative frenzy to end.
Roubini en a parlé, entre autres :
http://ftalphaville.ft.com/blog/2010/04/29/215496/britains-very-own-aa-rating-rumours/
Comme quoi S&P fait des ‘efforts’ quand il s’agit du RU …
Plus sérieusement, là, on changerait définitivement de braquet (en termes de montants) mais aussi de direction (hors zone euro, anglo-saxon).
« Today’s TV debate among the three party leaders will be closely watched and is viewed as the final chance for the Conservatives to turn the polls in their favour. Failure to do so will result in a sharply lower sterling. »
Afin de bien faire comprendre le ‘sens positif du vote’, je ne serais pas étonné que juste avant les élections, une dégradation (ou même tout simplement un avertissement, sous forme de tendance négative) de la note du RU advienne …
Wait and see.
Ce qui est navrant dans toute cette histoire, c’est que tous nos dirigeants se plient imperturbablement au diktat du marché. Est-il si objectif, ce marché, quand on sait qu’il est manipulé à outrance ? Alors pourquoi continue-t-on de s’y fier ?
Quand le risque d’un défaut remboursement ou, tout simplement, de paiement des intérêts, survient, il est normal qu’une agence de notation retréograde la notation de l’émetteur. Ne pas le faire lui serait reproché. Que le cours des titres de cet émetteur baisse avant et après ce genre d’action est tout aussi normal. Certains investisseurs institutionnels ne pouvant conserver des titres dont la notation est passée sous un seuil déterminé staturairement, sont évidemment contraints de s’en débarrasser. Que les banques se débarrassent à leur tour des titres grecs dont la notation est devenue une de pacotille, est tout aussi normal puisqu’elles ne pourront plus mettre ces titres en pension auprès de leur banque centrale pour obtenir du crédit bon marché.
Mais ce qui est anormal c’est que le cours de ces titres continuent de fléchir et que leur fléchissement s’accélère. C’est comme si ces investisseurs vendaient continuellement, sans discontinuer. Or, sachant que ce sont les banques qui font la pluie et le beau temps sur les marchés financiers, on peut raisonnablement déduire de ce qu’on voit qu’elles se sont entendues pour couler les obligations d’état sur les marchés obligataires. Car je ne vois pas qui sert de contrepartie à toutes ces ventes sinon les banques elles-mêmes (elles sont en fait teneur de marché).
En clair, elles vendent ces titres à des consoeurs qui les revendent aux premières et ainsi de suite. Nos politiques devraient dare-dare stopper ce carrousel infernal. Tergiverser plus longtemps est offrir sur un plateau d’argent, d’or ou de platine, ce que ces spéculateurs souhaitent. Et pendant ce temps, c’est le petit peuple qui trinque ! L’ignominie des spéculateurs devient insupportable et l’incompétence de nos dirigeants intolérable.
« c’est que tous nos dirigeants se plient imperturbablement au diktat du marché » : non, je ne pense pas, ce sont les marchés qui font « imperturbablement » plier « nos dirigeants »…
Fichtre, encore plus sévère que moi ! Ils ne sont plus incompétents, ils sont tout bonnement soumis !
Une modeste contribution à l’usage des nuls en économie !:
http://sobiz.over-blog.com/
Voici les prévisions de Mr Roubini :
http://www.boursier.com/vals/ALL/economie-l-inflation-ou-la-faillite-guettent-de-nombreux-pays-roubini-news-381280.htm
Je comprenais des billets de F Leclerc et P Jorion que l’on se dirigeait vers une déflation et non pas une inflation incontrolable!!!!!
J’aurais rien compris alors?
Cela un petit côté « la peste ou le choléra » mais renvoie à l’insoluble problème du « deleveraging » (le dégonflement des deux bulles privée et publique).
Nouriel Roubini voit un peu la situation avec ses lunettes d’Américain, agite le spectre de l’inflation, et écarte une autre option, à propos de laquelle je prépare un billet…
Les « modèles » inflationnistes ne sont-ils pas mieux « maîtrisés » que les « modèles » déflationnistes dans l’esprit et les outils de nos « dirigeants »?
2010/04/20 Inflation ? Déflation ? Solutions !
1. http://www.la-chronique-agora.com/articles/20100419-2664.html
2. http://www.la-chronique-agora.com/articles/20100420-2667.html
Isabelle Mouilleseaux :
Personnellement, je vois les tensions déflationnistes prendre le pas sur les tensions inflationnistes dans un premier temps.
Et dans un second temps les tensions inflationnistes s’imposer.
bonjour Paul et vous autres !
j’ai rechercher sur bloomberg.com la page ou l’on trouve ces graphiques…. et je n’ai pas trouvé
quelqu’un peut il m’aider !
merci !!!
ps : je suis un lecteur discret mais assidu de votre blog et de vos livres monsieur Jorion et ce depuis le printemps 2008… merci a vous !
Taux grec deux ans
Taux portugais deux ans
Taux espagnol deux ans
Je viens d’entendre cela d’une relation qui avait acheté un appartement à 280Ke sur l’acropole à Athène, obligé de le vendre : à 80ke il n’y a pas d’acheteur………………..
Si contagion il y a à toute l’Europe du sud, toutes les banques sont déjà en surfaillite………
Quand aux fonds du nord pensions et autres qui ont investi dans l’immobilier du sud, ça va être la suite de la rincée……………..l’Europe en perte et profit…………..
Remettez moi en mémoire combien ils sont payés nos f’cons européens !!!!
Sur l’Acropole??? Le Parthénon est donc à vendre! Quelques à prévoir.
Non juste à coté,le temple d’Athéna Nikè( qui porte bien son nom).
bonjour
Je pense que diverses solutions simples existent pour résoudre les problèmes :
1/ Suppression de la démocratie ( les chinois y arrivent bien eux !)
2/ Déclenchement d’une guerre totale ( peu importe l’ennemi ) , dont les soldats seront les chômeurs , les jeunes , les assistés : On règle les problèmes de déficits de la sécu , des caisses de retraite etc
3/ Aprés le retour au calme , organisation d’une coupe du monde de foot permanente : tout le monde est occupé et n’a plus le temps de penser .
4/ Et puis si ça ne suffit pas , apocalypse nucléaire ! Comme ça y nous feront plus chier les râleurs !
ps : avant le n°4 , prévoir de recouvrir Dubaï d’une cloche de verre antiatomique , afin de sauver nos élites qui ne méritent pas ce triste destin.
« Suppression de la démocratie » ??? Mais c’est fait depuis longtemps !
Agamemnon, Eschyle, traduction Leconte de Lisle
Très bon choix, Fujisan!
CASSANDRA
source: tous-les-prenoms.com/l
Étymologie : Ce nom chargé de 3000 ans d’histoire est sans doute étymologiquement le synonyme féminin d’Alexandre ; Kassandra, en grec, signifierait » la femme qui repousse l’ennemi, celle qui protège « . La plus illustre d’entre elles fut la fille de Priam, le dernier roi de Troie. Elle avait reçu d’Apollon le don de prévoir l’avenir. Mais elle refusa les avances du dieu qui voulait la séduire et, pour se venger, il décida qu’on ne croirait jamais à ses prophéties. Elle ne cessa ensuite d’annoncer la prise et la ruine de Troie mais on se moqua d’elle. Après la victoire des Grecs, elle eut une fin de vie agitée. Esclave et maîtresse d’Agamemnon, elle périt poignardée par la farouche reine Clytemnestre. On dit encore aujourd’hui des personnes qui ne cessent de prédire des catastrophes » qu’elles jouent les Cassandre… » Ce prénom homérique n’est jamais tombé dans l’oubli. Peu fréquent, mais régulièrement attribué, on le retrouve dans l’ensemble du monde occidental pendant tout le Moyen Âge. À l’époque de la Renaissance, il est très en faveur dans les classes aisées, aussi bien en Italie qu’en Angleterre ou en France. Les Américains le découvriront ensuite et au XXe siècle, vers 1940, les familles noires des États-Unis en feront un de leurs prénoms préférés. En France, Cassandra et Cassandre ont connu un vif succès à partir de 1990 et restent encore aujourd’hui des prénoms très attribués. Comme tous les prénoms féminins inspirés de la mythologie et n’ayant pas de sainte particulière, on fête Cassandra à la Sainte-Diane.
Je remercie Paul Jorion de mettre à disposition ses précieuses informations. Je suis surpris qu’on n’en fasse pas plus écho dans les médias traditionnels.
Paul, maintenant que vos prévisions sur la Grèce, le Portugal et l’Espagne se sont avérées justes, quelles prochaines étapes peut-on prévoir ? L’éclatement de la zone Euro est-elle envisageable ? Les états européens ont-ils encore une marge de manoeuvre ? Si Royaume-Uni et Etats-Unis sont les prochains sur la liste, à quelle échéance cela peut-il avoir lieu ?
Comment se fait-il que ces agences de notations qui font la pluie et surtout le mauvais temps actuellement soient entreprises des privées ? J’aimerai comprendre…
Merci à tous.
Les agences de notations appartiennent au secteur privé pour éviter les grèves à répétition ce qui empêcherait les états d’emprunter à tout va…..
Je sens présent que la BCE va se lancer dans le QE (Quantitative Easing – J’ai oublié le terme français…). Comme la FED ou la Banque d’Angleterre. Elles vont faire ce qu’elles se sont interdit de faire pendant des décennies et qui est la cause première de l’endettement de TOUS les pays de l’OCDE.
Une résorption des dettes par l’inflation. Une autre crise. Encore une fois, cette stratégie va être bonne pour la croissance (celle qui tue la planète), pour les bourses, et pour les matières premières. Pour les autres…
Les indicateurs à suivre seront l’Or et les Taux. S’ils montent c’est que les politiques/financiers on fait le choix du QE…
Grèce : UE et FMI demandent une réduction de 10 points du déficit en 2 ans.
ATHÈNES – L’Union Européenne et le FMI ont demandé au gouvernement grec de réduire le déficit public du pays de 10 points en 2 ans et d’effectuer des coupes salariales, a indiqué à la presse un syndicaliste après une réunion jeudi des partenaires sociaux avec le Premier ministre Georges Papandréou.
L’UE et le FMI examinent avec les responsables grecs une réduction du déficit public « de 10 points en 2 ans, 2010 et 2011 et des économies de 25 milliards d’euros », a précisé ce participant en sortant de la réunion.
« Ils examinent aussi une suppression des 13ème et 14ème mois de salaire dans le secteur public pour les salariés ainsi que pour les retraités », a-t-il ajouté.
Les taux de TVA devraient également être augmentés de 1 ou 2 points, selon un autre participant ayant requis l’anonymat.
Des responsables de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI discutent actuellement à Athènes avec les autorités grecques des conditions en échange desquelles leur seront accordés les prêts des pays de la zone euro et du FMI.
Le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn a affirmé jeudi que ces négociations étaient « sur le point d’être terminées » mais que les prêts seraient conditionnés à la mise en oeuvre des réformes demandées.
L’enveloppe des prêts promis à la Grèce par la zone euro et le FMI pour 2010 atteint quelque 45 milliards d’euros.
Romandie
A presser la population grec pour abandonner leur marché noir en augmentant de 2 points la TVA, c’est l’effet inverse qui va se produire, un peu plus de marché noir pou encore moins payer de taxes .. réaction bien naturelle.
»L’Union Européenne et le FMI ont demandé au gouvernement grec de réduire le déficit public du pays de 10 points en 2 ans et d’effectuer des coupes salariales, a indiqué à la presse un syndicaliste après une réunion jeudi des partenaires sociaux avec le Premier ministre Georges Papandréou. »
Mort de rire….10 points en 2 ans …pourquoi pas 15 ou 20?Totalement ridicule….
Peut-être un tiercé dans le désordre, Paul.
L’Angleterre, …
La Belgique a sonné les trois coups, pardon la procédure de sonnette d’alarme.
Je suis l’affaire sur mon blog.
C’est fou ce que cela chahute.
Time is money and Money is time.
The counters are always telling the true at the end of the show.
Bravo. Pour vos interviews au Québec.
J’espère que vous n’avez pas été enfumé en passant à proximité de l’Islande.
Des Belges sont seulement rentrés hier des USA.
Par le Golfe du Mexique, faut non plus pas espérer prendre le bateau pour le moment.
Le CNRS vient de montrer que les lidars (« écho optique » d’un faisceau laser ) avaient pu mesurer le nuage en temps réel, mais c’est l’interprétation spécifique des déonnes qui a demandé du temps.
Bravo aux scientifiques français quand même.
http://www.ipsl.fr/fr/Actualites/Actualites-scientifiques/Observation-du-nuage-du-volcan-islandais-Eyjafjoell-par-les-chercheurs-de-l-IPSL
Maintenant, retour à l’enfumage médiatique… Y a-t-il un lidar dans la salle ?
L’argent n’a jamais eu d’odeur, ni de goût, parfois il est liquide ou solide, palpable à la rigueur.
Mais il n’a de valeur qu’en fonction de la confiance qu’on a en lui.
Un million de dollar dans une serviette= un bon coussin pour la tête mais …dans le désert
Un accord Européen pour la Grèce semble aboutir … bà voilà ! la Grèce est sauvée
J’attends les râleurs en mal d’émotions pour vous annoncer la prochaine fin du monde .. A vos claviers messieurs !
Vous êtes un grand naif vous..si vous croyez encore aux effets d’annonce…surtout concernant la Grèce..accord ne veut pas dire qu’il sera exécuté et encore moins accepté…..donc la situation va s’aggraver car ce n’est pas en augmentant la dette de ce pays que l’on va résoudre le problème:
you cannot fix a drinking problem with a case of whiskey, nor can you fix a debt problem with more credit – that is, more debt.
Les grecs n’accepteront jamais ces mesures qui de toute façon ne peuvent que créer une énorme récession donc encore plus de dettes etc etc ….toujours convaicun que le ‘problème’ est fixé?
De plus le but n’est nullement de sauver la ‘grèce’..mais les banques qui ont prêté à la dite Grèce …tout prêt supplémentaire à la Grèce ne sera JAMAIS remboursé…
Just reported: Greece will not cut public salaries or there wll be civil war.
http://market-ticker.denninger.net/
Il vous faudrait, en effet, relire avec un peu plus d’attention les différents articles de ce blog (et d’autres sources, souvent citées en « link » dans les posts des intervenants) avant de vous réjouir des effets d’annonce des mass medias. Comme répété à maintes reprises, il s’agit surtout d’éviter la faillite des créanciers (les banques !)et non celle des débiteurs, fussent-ils des Etats, membres de l’UE et de l’Eurozone de surcroît. Ceux qui vont payer maintenant ne reverront jamais leur argent. Et cela, ils le savent très bien.
Merci Dissy .. vous êtes le premier à vous êtes jeté sur le clavier. .. Le sauvetage de la Grèce est la seule solution, alors désolé de ne pas alimenter votre addiction de pessimisme journalière.
La Grèce n’est nullement sauvée encore une fois(on nous a déja annoncé 25 fois son »sauvetage ») …attendez les détails du plan et SURTOUT la réaction du peuple….de toute façon mettre la Grèce en récession de -5 pct ça va vous servir à quoi? »Gagner du temps » ..en perdre en fait …une caisse de champagne que la Grèce ne tiendra pas le 1/4 du 1/10 de ses engagements de ‘rigueur’…magouilleurs de père en fils…(je n’ai rien contre la Grèce au contraire)….rdv aussi après le 6 mai si Cameron gagne en UK…beaucoup de cadavres l’attendent dans les placards..et surtout rdv après les élections midterms US en novembre….on passera de la recovery ‘false flag’ a la discovery….de l’enfumage Obama…que du bonheur….et beaucoup d’excellentes chroniques de messieurs Jorion et Leclerc…..le pharmacien Coué aurait fait un malheur chez les financiers avec sa célèbre méthode….dont ils ont tendance à abuser….Réveil.. votre pseudo ..et si vous étiez Me Lagarde?Le bétisier de ses déclarations les plus stupides faisant un buzz sur le net…genre ‘les subprimes’ ne concernent pas l’Europe’ (aout 2008) et cent autres….
Les monnaies ne racontent pas seulement l’histoire économique des cités, des grandes villes marchandes d’épices, d’étoffes, de luxe et de grandes pierres d’autrefois. Elles en sont encore aujourd’hui le reflet de la vie plus ou moins pressante, décadente, spirituelle, intellectuelle, culturelle ou religieuse d’une société.
http://www.youtube.com/watch?v=mA0SAvuUMHs&feature=related
Dans l’antiquité grecque, la monnaie était un des rares supports permettant de véhiculer une image. L’impensable peut toujours se produire, l’impondérable peut toujours survenir du jour au lendemain qu’on le veuille ou non, l’histoire parfois nous échappe même à travers l’hellénisme qui s’est beaucoup répandu aussi à travers le monde depuis pas mal de temps, en bien comme en mal d’ailleurs, comme toute grande monnaie anthique ou pas.
L’histoire change, vivre et souffrir davantage maintenant comme les Grecs, tout l’art du mieux vivre encore au dessus des autres et du monde, le monde des dieux, celui des grandes marques de plus, celui des gens du marché, que reste-t-il encore du grand empire d’Alexandre le grand et de tous les grands royaumes qui lui succédèrent comme à Babylone autrefois.
les spéculateurs font la même erreur que dans le paradoxe de Zénon (plus connu sous le nom d’Achille et la tortue ) :
la distance est finie ,le nombre de pas pour parcourir cette distance est fini !
maximiser les gains par des pyramides de Ponzi ,des calculs de série « infinie aux limites » n’est pas possible .
ça me rappelle la légende du sadhu qui demanda au maharadjah d’être récompensé après une mission en doublant à chaque fois le nombre de grains de riz posés sur un jeu d’échec : tout le riz de l’inde n’ y suffit !
« la même erreur que dans le paradoxe de Zénon » : il n’y a pas plus d’erreur que de paradoxe dans la tortue de Zénon, seulement une procédure par laquelle Zénon veut que sa torture arrive EXACTEMENT sur la ligne d’arrivée. Cette tortue a posé longtemps de forts tortueux problèmes qui ont été liquidés en disant :
1) Zénon a tout faux, ce qui est une INJUSTICE épouvantable à son endroit ;
2) la tortue se rapprochant indéfiniment de la ligne d’arrivée, on décrète tout à coup, sans crier gare et de façon arbitraire que, bon, maintenant, ça suffit, elle est assez proche pour qu’on puisse dire qu’elle est pile poile sur la ligne. On appelle ça « le passage à la limite ». Mais il implique une discontinuité dans le calcul qui donne rétroactivement raison à Zénon.
Disons que Zénon a eu tort de prétendre que « le mouvement est impossible », ce qui est impossible c’est seulement le mouvement « exact ». Disons aussi que, sans ce passage à la limite, il n’y aurait pas de décision possible, et quasiment pas de mathématiques possibles. Mais cela n’ôte rien au fait que Zénon a raison.
29/04/10 07:59 Economie : l’inflation ou la faillite guettent de nombreux pays (Roubini)
Le nouveau ‘coup de tabac’ sur les marchés financiers fait réagir l’économiste Nouriel Roubini. Celui que les marchés surnomment « Dr Doom » (« Dr Catastrophe »), qui avait prévu la crise des crédits « subprime », met en garde une nouvelle fois sur le danger des dettes souveraines accumulées depuis deux ans pour sauver le secteur bancaire et relancer l’économie mondiale.
Lors d’une conférence à Beverly Hills (Californie), M. Roubini a estimé hier que le problème de la Grèce n’était que la pointe de l’iceberg de la dette mondiale, ou encore « le canari qui prévient de l’explosion imminente dans une mine de charbon »…
Pour l’économiste, le gonflement des dettes publiques, notamment aux États-Unis, au Japon et dans certains pays européens, risque de mener, à terme, à un choix difficile entre un dérapage de l’inflation ou le défaut de paiement de certains pays… S elon lui, l’augmentation des taxes et des impôts ne suffira pas pour éviter des scénarios de ce type.
Il conseille notamment aux États-Unis de combiner une hausse de l’impôt sur le revenu avec des coupes budgétaires, et à l’Europe de réduire ses dépenses publiques. Si le problème de la dette n’est pas pris à bras le corps, « des nations ne pourront plus faire face à leurs obligations ou bien elles subiront une inflation élevée si leurs responsables monétisent la dette ou font marcher la planche à billets pour combler les déficits ».
« Les investisseurs obligataires sanctionnent déjà la Grèce, l’Espagne, le Portugal, la Grande-Bretagne et l’Islande » a ajouté Nouriel Roubini. A terme, le problème des déficits américains arrivera aussi à la « Une ». « Le risque de problèmes sérieux aux États-Unis dans les deux à trois prochaines années est significatif, parce que Washington ne manifeste pas de volonté d’agir sur ce dossier avant d’y être forcé par les investisseurs obligataires » a conclu Roubini.
(C) Finance Plus
Plan de sauvetage : Grèce ”sauvée”, pays prêteurs coulés !
Les négociations concernant le plan d’aide à la Grèce sont “sur le point d’être terminées”, vient de déclarer le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn. Les contribuables européens peuvent donc commencer à tirer un trait sur plusieurs de leurs milliards d’euros.
Car finalement, ce sont 120 milliards d’euros sur trois ans qui devraient être versés pour sauver la Grèce de la banqueroute.
Rien que cette année, le gouvernement grec recevrait 45 milliards d’euros, répartis comme suit :
Le Fonds monétaire international prêterait à la Grèce 15 milliards d’euros.
L’Allemagne prêterait à la Grèce 8,3 milliards d’euros.
La France prêterait 6,5 milliards d’euros.
L’Italie prêterait 5,3 milliards d’euros.
L’Espagne prêterait 3,6 milliards d’euros.
Les Pays-Bas prêteraient 2 milliards d’euros.
Le reste de la zone euro prêterait 4,4 milliards d’euros.
Le risque ultime (le plus crédible, aussi !) est que chaque Etat perde son “investissement”.
L’Union européenne ayant toujours reposée sur le principe de solidarité entre les peuples, passe encore. Seulement, deux graves problèmes se posent.
Tout d’abord, les pays-prêteurs sont, eux-mêmes, déjà extrêmement endettés. Par conséquent, tous vont devoir réemprunter pour prêter, ce qui ne fera qu’alourdir un peu plus leur ratio dette publique/PIB.
Surtout, le Portugal fait partie des contributeurs.
Mais, depuis le début des négociations sur les modalités du plan de sauvetage lancées il y a un mois, le pays a vu sa note souveraine dégradée par l’agence Standard & Poor’s.
Si bien qu’aujourd’hui, pour emprunter à 10 ans, le Portugal doit proposer une prime de 5,75 %.
Or, le prêt accordé à la Grèce devrait tourner autour de 5 %. Sans même évoquer une possible banqueroute de la Grèce, le Portugal perdra de l’argent !
A vouloir sortir les Grecs de leur marasme économique, les Etats de la zone euro vont parvenir à faire coup double : se rapprocher un à un de la banqueroute, tout en assistant, impuissants, au naufrage de la Grèce !
Arnaud Lefebvre.
Moneyweek.fr
« Un grand bravo aux instances européennes pour leur sens de l’initiative, leur temps de réponse et leur savoir-faire en général ! »
A force de tremper sans retenue dans les eaux glacées du calcul égoïstes, les décideurs semblent frappés de cécité…
… les peuples seront-ils plus clairvoyants ?
Le vieux mouvement ouvrier parlait jadis de la nécessité d’être conscients et organisés pour changer le monde.
Contre la mondialisation « sauvage » et ses absurdités, il faudrait créer une nouvelle Internationale, « où chacun s’unissant à tous n’obéit pourtant qu’à lui-même » : Humains de tous les pays, relevez la tête !
Vaste programme…
C’est étonnant de voir que certains médias annoncent que la situation grecque s’améliore:
http://www.lecho.be/home
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20100429trib000503964/l-aide-a-la-grece-se-precise-nouvelles-economies-spartiates-en-vue.html
Quoi croire? Paul Jorion et son équipe ou ces médias très officiels?
A noter que l’embellie d’aujourd’hui sur la bourse d’Athènes est probablement dûe à l’interdiction des ventes à découvert pour une période de deux mois.
Au fait, pourquoi ils ne rendent pas cette interdiction permanente sur les bourses et ne le font-ils que quand c’est la panique?
oui, j’avais vu ça mais il se peut que ce soit néanmoins à la marge (sauf à terme, quand tout sera racheté).
Pourquoi ? Parce que ce serait pas fun. Et ‘achement liberticide envers la liberté de ni…r son prochain, y compris soi-même.
Les principes, revenir toujours aux principes …
Que se passera t’il si la Grèce se trouvait en cessation de paiement le 19 mai?
Comme une entreprise en faillite, on vendrait ses biens jusqu’à payer la somme qu’elle doit?
Donc des entreprises, des propriétés, des îles…On comprend que certains vautours ont intérêt à ce que la Grèce tombe.
Je me trompe?
Mr Jorion, il est triste de voir que vous aviez raison, mais je ne suis pas plus étonnée que cela d’en faire avec vous le constat, aujourd’hui.
Certains voient dans cette inertie, hésitation, divergence ou ce que vous voudrez, dans la gestion de la crise par les gouvernants européens, le point culminant de leur incompétence.
Pour ma part, je n’y crois pas un instant, à ce niveau de prise de décisions qui peut avoir de graves conséquences, on s’entoure des meilleurs d’autant qu’on en a les moyens.
Nos gouvernants SAVENT dans quelle situation économique se trouvent les pays européens et plus généralement occidentaux. Ils CONNAISSENT les options possibles. Ils savent qu’il n’y en a aucune politiquement ou financièrement viable alors ils choisissent celle qu’ils ont toujours choisie lorsqu’il s’agit de prendre une décision difficile : repousser l’urgence du problème à plus tard en limitant la casse à court et moyen terme, ce qui leur permet de gagner du temps pour préparer l’opinion. En l’occurrence ici, les maîtres mots seront dans l’ordre : austérité, misère et guerre.
je subis une crise qui empire – ici – puis là – mais comme dirais un autre blog, the system is broken – oui, je sens que tu as raison – j’assiste, choqué – au spectacle du crash – puis je me détourne – la reconstruction passe par où – qui est celui que je choisis pour ma reconstruction de demain matin – un bloc aujourd’hui, un demain, plus celui du voisin – ne regarde pas derrière – vous tous – intéressé – intéressant – pensons reconstruction – peut être pas pour nous. mais nos enfants – individuellement commençons la reconstruction – nous nous sommes trompés – nous avons pris une bifurcation hasardeuse – des gens – nous mènent vers un ailleurs dont je ne veux pas – Paul – entretien le Point – « Vous paraissez être bien seul sur cette ligne » – « Tant pis. Je m’y tiens » – ouah ! j’aime bien, cet homme – je poursuis – je cherche – à ma mesure – bien faible – bien humaine – qu’importe – je me bats je me bats.
Le grand capital se bat l’oeil des Cyrano .
Un passage d’un livre de Christopher Lasch (1995) sur les élites:
The thinking classes are fatally removed from the physical side of life – hence their feeble attempt to compensate by embracing a strenuous regimen of gratuitous exercise. Their only relation to productive labor is that of consumers. They have no experience of making anything substantial or enduring. They live in a world of abstractions and images, a simulated world that consists of computerized models of reality – « hyperreality », as it has been called – as distinguished from the palpable, immediate, physical reality inhabited by ordinary men and women. Their belief in the « social construction of reality »- the central dogma of postmodernist thought – reflects the experience of living in an artificial environment from which everyting that resists human control (unavoidably, everything familiar and reassuring as well) has been rigorously excluded. Control has become their obsession. In their drive to insulate themselves against risk and contingency – against the unpredictable hazards that afflict human life – the thinking classes have seceded not just from the common world around them but reality itself. (p. 20)
« The Revolt of the Elites and the Betrayal of Democracy ».
L’édifiant livre-testament de Christopher Lasch -mort dix jours après la fin de sa rédaction.
( Livre disponible en français, en format poche, chez Champs Essais: « La révolte des élites et la trahison de la démocratie »; traduction Christian fournier, avant-propos de Jean-Claude Michéa)
« Les classes intellectuelles sont fatalement éloignées du côté physique de la vie -d’où leur dérisoire tentative de compenser cet éloignement en adhérant à un régime astreignant d’exercices physiques purement gratuits. Leur seul rapport avec le travail productif est en tant que consommateurs. Elles n’ont pas l’expérience de la création de quoi que ce soit de substantiel ou de durable. Elles vivent dans un monde d’abstractions et d’images, un monde virtuel consistant en modèles informatisés de la réalité – une « hyper-réalité » comme on l’a appelé – par opposition à la réalité physique immédiate, palpable, qu’habitent les femmes et les hommes ordinaires. Leur croyance à la « construction sociale de la réalité » – dogme central de la pensée post-moderne – reflète l’expérience de leur vie dans un milieu artificiel d’où a été rigoureusement banni tout ce qui résiste au contrôle humain (ainsi que, c’est inévitable, tout ce qui est familier et rassurant). Le contrôle est devenu leur obsession. Dans leur élan pour s’isoler du risque et de la contingence – pour se prémunir des aléas imprévisibles qui affligent la vie de l’homme – les classes intellectuelles se sont séparées non seulement du monde commun qui les entoure mais aussi de la réalité elle-même. »
…et le petit paragraphe qui suit:
« La meilleure façon de comprendre les conflits culturels qui ont bouleversé l’Amérique depuis les années soixante est d’y voir une forme de guerre des classes, dans laquelle une élite éclairée (telle est l’idée qu’elle se fait d’elle-même) entreprend moins d’imposer ses valeurs à la majorité (majorité qu’elle perçoit comme incorrigiblement raciste, sexiste, provinciale et xénophobe), encore moins de persuader la majorité au moyen d’un débat public rationnel, que de créer des institutions parallèles ou « alternatives » dans lesquelles elle ne sera plus du tout obligée d’affronter face à face les masses ignorantes. » (p.32)
Merci bien!
Un exemple « d’investissement structuré » JP Morgan,
http://secwatch.com/filings/view.jsp?formid=7169800
Y a-t-il des pédagogues traducteurs pour arpenter ce labyrinthe de droiture financière?
Un exercice collectif qui peut être amusant…