Billet invité
LE SUR PLACE N’EST PAS UNE OPTION
Tandis que le G20 Finances se terminait à Washington sous le signe d’un sévère échec, faute de décisions, la crise de la dette publique en Europe rebondissait, en raison de l’attitude dilatoire du gouvernement Allemand à la suite de la demande officielle d’activation du plan de sauvetage financier de la Grèce. Mais que pouvaient-ils les uns et les autres décider ?
A Washington, en effet, un accord n’a pas pu être trouvé au sujet du projet de taxation des établissements financiers, dans la cacophonie ambiante à ce propos. Tandis que la déclaration finale alignait les pétitions de principe et les formulations creuses, réaffirmant à la fois la nécessité de préparer des plans de sortie de crise tout en estimant que le soutien public à l’économie devait être maintenu, « si cela est cohérent avec la viabilité des finances publiques », « jusqu’à ce que la reprise soit fermement conduite par le secteur privé et mieux établie ».
Les ministres des finances du G20, qui n’ont pas été en mal de phrases ronflantes à défaut de pouvoir annoncer une orientation commune claire, ont également « mis l’accent sur la nécessité d’avoir des politiques économiques bien coordonnées qui soient cohérentes avec des finances publiques saines, la stabilité des prix, des systèmes financiers efficaces et résistants, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté ». Demain, on rasera gratis !
Les gouvernements occidentaux, comme les banques centrales, n’ont plus d’autre politique que le sur place, dépassés par les évènements, incapables de prendre l’initiative, car cela supposerait des mises en cause qu’ils ne sont prêts ni à assumer, ni même à concevoir. Sans doute sommes-nous de ce point de vue arrivés à un tournant de cette crise. Les mots n’ont pas de prise sur elle tandis que les actes font défaut.
En Europe, les interrogations se multiplient à propos de l’attitude du gouvernement allemand. S’agit-il simplement de gagner encore du temps, avant l’échéance électorale du 9 mai prochain, cruciale pour la coalition au pouvoir – déjà très éprouvée par ses contradictions internes – ou bien de mettre en musique une politique ayant comme véritable objectif la sortie de la Grèce de la zone euro, puis sa reconfiguration avec par exemple l’entrée ultérieure de la Pologne? Avec en arrière pensée l’idée d’imposer aux autres pays, en premier lieu la France, de rentrer sans plus tergiverser dans le carcan de la réduction à marche forcée des déficits?
En réalité, ni l’une ni l’autre de ses explications n’est probablement la bonne. Car ce qui continue de dominer dans cette crise, c’est bien davantage la totale improvisation dans laquelle les gouvernements européens tentent de la gérer, plutôt que le déroulement logique d’un plan allemand qui trouverait prochainement son aboutissement. Si cette dernière hypothèse devait se révéler exacte, on peut d’ailleurs se demander, dans la tourmente que créerait la sortie grecque de l’euro, quelle serait la capacité du gouvernement allemand à empêcher que la crise ne se poursuive et atteigne non seulement le Portugal, mais aussi l’Espagne, aboutissant alors à une crise générale de l’euro.
On peut aussi douter que les banques européennes, Allemandes et Françaises en premier lieu, puissent affronter le risque d’un défaut grec, inévitable alors, qui aboutirait obligatoirement à la négociation d’un plan de restructuration de la dette grecque, c’est à dire à une décote atteignant les créanciers. Une situation qui serait susceptible de coûter très cher à ces deux pays et qui de surcroit mettrait à bas les banques grecques, avec un effet domino garanti dans toute l’Europe.
Mais tout est possible quand il n’y a plus de pilote dans l’avion. Lorsque toutes les décisions possibles sont mauvaises. Car les objectifs qui ont été assignés aux gouvernement grec ne sont pas réalistes. Le sont-il pour autant pour les autres pays de la zone euro ? Y compris pour l’Allemagne, à y regarder de plus près ?
Les Européens ont le redoutable privilège de faire face en premier à la crise de la dette publique. Tim Geithner vient d’annoncer qu’il escomptait pour 2011 une reprise tirée par le secteur privé qui permettrait de commencer à réduire le déficit américain. Puisqu’il le dit…
106 réponses à “L’actualité de la crise: le sur place n’est pas une option, par François Leclerc”
Je voudrais citer ici cette phrase de E.Husserl, philosophe juif-allemand faut-t-il le rappeler, concluant une conférence à Vienne en 1935 déclarant: « La crise de l’existence européenne ne peut avoir que deux issues: ou bien le déclin de l’Europe devenue étrangère à son propre sens traditionnel de la vie, la chute dans la haine spirituelle et la barbarie, ou bien la renaissance de l’Europe à partir de l’esprit de la philosophie, grace à un héroisme de la raison qui surmonte défintivement le naturalisme.Le plus grand danger pour l’Europe est la lassitude. »
http://www.dhnet.be/breaking_news.phtml?id=273664&source=afp&status=3
Les conservateurs allemands estiment que l’hypothèse d’une sortie de la Grèce de la zone euro doit être envisagée « sérieusement ». Ils s’expriment dans le magazine Spiegel à paraître lundi 26 avril.
Un des hauts responsables de la CSU, Hans-Peter Friedrich, affirme que le sujet « ne doit pas être un tabou », ajoutant que « la Grèce n’a pas seulement un problème de liquidités mais aussi un problème de fond, structurel et de croissance ».
Accablé par une dette record, le pays s’est résolu vendredi à demander une aide d’urgence à l’Union européenne et au FMI. La Grèce pourrait ainsi recevoir un prêt d’urgence de 45 milliards d’euros. Cependant, l’Allemagne, qui en est le principal contributeur, continue à poser des conditions au versement.
« Je suis extrêmement sceptique sur la question de savoir si ce paquet d’aides est conforme au droit européen et au droit constitutionnel allemand », déclare de son côté au Spiegel le chef du groupe conservateur allemand CDU/CSU au Parlement européen, Werner Langen. Plus encore, il doute que cette aide apporte des solutions durables à la crise. Pour lui, « la véritable alternative » serait que la Grèce « quitte la zone euro et redevienne compétitive à l’aide de rudes réformes structurelles ».
Samedi 24 avril, plusieurs autres journaux allemands relayaient l’éventualité d’une sortie de la Grèce de la zone euro. Le quotidien populaire Bild, le plus lu en Allemagne, titrait « Les Grecs veulent notre argent » et affirmait « la seule véritable solution est une coupure claire : la Grèce doit quitter l’euro ».
Selon le même journal, la décision ne peut être prise que par la Grèce, « de son propre gré » et « dans son propre intérêt ». La monnaie européenne est « un corset étroit » présentant pour le moment trop d’exigences pour ce pays et sans lequel les Grecs auraient « plus de leviers en main » pour assainir leur économie.
« Sortir momentanément de la zone euro n’est pas une honte », ajoute le journal, qui estime par ailleurs que la Grèce est « en ce moment un puits sans fond » et que le plan d’aide européen n’est pas une solution à long terme.
Pour le quotidien berlinois Tagesspiegel, « la dernière issue pour les Grecs, si l’aide (européenne et du FMI) ne fonctionne pas, est une sortie » de la zone euro.
Pour le journal, la véritable question est de savoir si à la fin de cette crise, la zone euro comptera toujours seize membres ou un de moins.
Tempsreel.nouvelobs
A la fin de cette crise, y aurat-il encore une zone euro?
le lien vers PBS sur la fraude généralisée de wall street ..
http://www.pbs.org/moyers/journal/04232010/watch.html
Si vous comprenez l’anglais, ne ratez pas cet entretien. Nous sommes à un tournant dans la prise de conscience relative à la nature exacte de la crise. Cette émission passe sur PBS, la chaîne publique américaine : beaucoup de gens l’ont vue, ou la verront.
Comme certains me diront certainement : « Vous voyez cela prouve qu’il y a conspiration ! », je réponds par avance : « C’est bien pire : cela n’a pas été fait par des gens qui se réunissaient en secret, cela a été fait par des gens qui ont dit très clairement ce qu’ils allaient faire, et une majorité a voté pour eux, parce qu’elle pensait qu’elle aussi allait bénéficier de cette fraude généralisée. Cela ne s’appelle pas « Bilderberg », cela s’appelle « libéralisme ». Cela n’a pas été fait par une minorité complotant dans une cave : cela a été voulu par la majorité en plein jour. Le fait que cela ait très mal tourné n’y change rien ».
En 1999 je peux vous affirmer que si vous demandiez à votre député, à votre banquier ou à vos collégue de travail ce qu’ils pensaient de l’abrogation du Glass-Steagall act, cette « majorité du plein jour » vous aurait dit:
« Le Glass-Steagall quoi???!!!! Peccora? Connais pas….. »
Quand à sont abrogation en France par DSK le « socialiste » flanqué du jeune François Pérol, le « technicien » balladurien plein d’avenir, on en trouve même pas traces sur Wikipédia. Vous avouerai que l’on fait mieux comme transparence….
Ne parlons pas de la majorité silencieuse qui s’est prononcée sur la constitution Européenne malgré le matraquage médiatique et l’ostracisme généralisé face à ses opposants.
Tout le monde est loin de lire Junker dans »der Spiegle » et d’être aussi éclairé que vous monsieur Jorion!
Quel soulagement et quelle triste joie cet interview. Les voix s’élèvent dans le monde et la caste des intouchables financiers va devoir rendre des comptes et…. J’ai gardé un article du Point du 11 février signé Robert Schmidt intitulé « Il ne lâchera pas Geithner ! » dans lequel Darrell Issa ,républicain le plus haut placé au sein de la puissante commission du contrôle et de la réforme du gouvernement au sein de la Chambre des représentants et membre le plus riche du Congrès américain, affirme que Geithner et consorts « ont fait preuve de malhonnêteté envers le Congrès » et a qualifié Bernanke de « coconspirateur non inculpé » dans le plan de sauvetage d’AIG. Les batailles médiatiques et politiciennes commencent mais ils s’amusent encore tous sur la plage alors que les vagues du tsunami pointent à l’horizon. Ma vision est sombre ce jour. Je ne vois que les ombres du tableau. Demain je mettrai la lumière.
@Pierre
Sur la question de la séparation des activités bancaires en France, et sous réserve que mes informations soient exactes, il me semble qu’il faille féliciter messieurs Debré et Haberer qui, dès 1966, avaient entrepris de « l’assouplir » dans une réforme qui porte (bien sur) leurs noms.
Paul Jorion,
Et quelle école, quel parcours, si il y en a un, enseigne aujourd’hui l’intégrité ?
Qu’avez vous donc, que ces libéraux n’ont pas ?
Si il faut avoir tiré sur des filets de pêche à Houat (ou autre équivalent très concret) pour acquérir cette notion, ce que je crois, la suite ne va pas être du gateau.
Ou sont les hommes dont nous avons besoin, si ils existent ?
Quand la Grèce sortira de l’Euro, l’Allemagne sera pointée du doigt comma fautive pour avoir refusé de mettre la main à la poche. Le signal sera alors clair pour le Portugal et l’Espagne ; ‘Pas plus d’aide de l’Allemagne pour les deux autres cancres de la classe, démerdez-vous …. »
La France, trop contente alors de se cacher derrière sa petite soeur allemande, toutes deux complices de cette stratégie de dé-tricotage de l’Europe. Car en définitive, mieux vaut détruire pour reconstruire à terme autour d’un euro fort, que de laisser rentrer dans l’urgence le loup dans la bergerie, le FMI, donc les US.
Nous devons quand même faire une autre hypothèse.
Cette autre hypothèse, la voici :
l’Allemagne ne veut pas prêter un seul euro à la Grèce car l’Allemagne pense que la Grèce n’est pas sauvable.
Autrement dit : l’Allemagne ne veut pas prêter des milliards d’euros à la Grèce car elle pense que la Grèce ne les lui remboursera jamais.
Si cette hypothèse est la bonne, cela expliquerait l’attitude d’Angela Merkel.
Si cette hypothèse est la bonne, cela rejoindrait l’analyse de Nicolas Barré :
« il faut savoir que la Grèce a besoin non pas de 30 milliards (le montant du plan européen) mais au minimum de dix fois plus : 150 milliards d’euros d’ici 2015 au titre du principal de sa dette actuelle, et 90 milliards au titre des intérêts. Ceci sans compter la dette supplémentaire qu’elle va devoir souscrire d’ici là du fait de ses déficits. Le soutien à la Grèce est un enjeu à plusieurs centaines de milliards d’euros. En a-t-on encore les moyens ? »
Les Echos
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/etats-unis/201004/24/01-4273931-57-faillites-de-banques-americaines-depuis-janvier.php
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/04/24/le-senat-americain-diffuse-des-courriels-accablants-pour-goldman-sachs_1342351_3234.html#ens_id=1270012
GS recommande à ses clients …la ‘contagion’ au Portugal à l’Espagne etc….
http://www.zerohedge.com/article/lttp-late-party-euro-style-goldman-recommends-betting-contagion-risk-portuguese-spanish-and-
« Mais que faisait donc le grand banquier devenu la semaine dernière le seul pilote de Lazard Paris, Matthieu Pigasse la semaine dernière à Athènes ? La question le gêne. Car rien n’est officiel. On apprend de source grecque que la star de la banque Lazard Frères a réussi à détrôner Goldman Sachs dans son rôle juteux de conseiller du gouvernement grec pour la restructuration de sa gigantesque dette. »
La suite est dans « Paris-Match », et oui, chacun ses sources….:
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Economie/Actu/Pigasse-de-l-Acropole-au-Louvre-181043/
belle intuition, à 8%, le casse-noisette devient intéressant
au nom du père, extrait du lien:
« »
Chargé notamment de la délicate réforme du statut des Caisses d’épargne, Pigasse parvient à rallier au projet le groupe communiste, qui y était au départ opposé. Ce tour de force lui vaudra la reconnaissance éternelle de Charles Milhaud (qui sera l’un de ses meilleurs clients une fois chez Lazard) ainsi que le respect de ses aînés, bluffés par sa ténacité. Pour gagner un député récalcitrant à sa cause, le jeune conseiller n’hésite pas en plein week-end de Pentecôte à prendre sa 205 rouge et à aller frapper à la porte de l’élu, à Dieppe. « Cet épisode a démontré qu’en plus d’être un bon technicien Matthieu est aussi un politique », commente son ami et coauteur, Gilles Finchelstein. Et déjà un communicant redoutable, puisque l’exploit a donné lieu à un article… dans Le Point . « »
http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2009-12-17/matthieu-pigasse-le-banquier-qui-reve-de-prendre-l-elysee/916/0/405828
http://entourages.lalettrea.fr/2009/05/matthieu-pigasse-le-banquier-de-gauche.html
http://www.lepost.fr/article/2009/11/01/1770375_closer-a-t-il-peur-du-banquier-qui-a-abandonne-marie-drucker.html
http://www.latribune.fr/journal/edition-du-1704/banque-et-assurance/404701/l-irresistible-ascension-de-matthieu-pigasse-star-de-la-finance-et-des-medias.html#%5B2%5D
Les gracques:
Parmi la vingtaine de membres, on trouve, d’après la presse : Jean-Pierre Jouyet jusqu’à la date de son entrée au gouvernement, Denis Olivennes, Roger Godino, Matthieu Pigasse, Ariane Obolensky, Bernard Spitz, Guillaume Hannezo, François Villeroy de Galhau, Gilles de Margerie[réf. nécessaire]. Ils se sont depuis progressivement élargis à des universitaires, chercheurs, artistes et représentants du secteur associatif[réf. nécessaire]. //WIKI
En résumé : Sauve qui peut
Les hérauts sont fatigués, l’information a été diffusée en temps et en heure.
Il ne sert à rien de rester sur la plage avant le raz de marée.
Il est vrai cependant que les zones abritées sont très mal indiquées.
Goldman Sachs vendait à ses clients des subprimes… dont il se débarrassait en douce
Article publié le 30 Décembre 2009
Par M. R.
Source : LE MONDE
Taille de l’article : 550 mots
Extrait :
Le gendarme de la Bourse américaine enquête sur les pratiques de plusieurs « supermarchés » de la finance. Le visiteur de la tour de béton à l’architecture impersonnelle du 85 Broad Street, siège social de Goldman Sachs, se voit souvent offrir, en guise de cadeau de bienvenue, un livret intitulé Our Business Principles (« nos principes en affaires »). Le précepte numéro un proclame : « L’intérêt de nos clients vient toujours en premier lieu. » Mais selon une récente enquête du New York Times, le mastodonte des services financiers a aussi tendance à privilégier ses propres intérêts.
…..no comments, poison d’avril!
Oui, mais bon….
Est-ce plus hypocrite que de vendre de l’alcool en en interdisant la consommation abusive, ou de proposer des véhicules qui roulent à 200 km/h dans un monde ou ces vitesses sont punies par la loi…
Souvent, au nom de la liberté, il est proposé un choix évidemment mauvais.
La double pensée n’est pas une exclusivité Goldman Sachs.
http://criseusa.blog.lemonde.fr/2010/03/21/338/
» Mais tout est possible quand il n’y a plus de pilote dans l’avion. »
C’est exact et en plus il n’y a jamais eu de cabine de pilotage . Et aujourd’hui les passagers s’en rendent compte et c’est le sauve qui peut. Pour cette raison les allemands n’accepteront pas de payer un seul Mark ,pardon un Euro pour sauver la Grèce car ils savent que les autres dominos vont tomber et l ‘Euro et l’UE sont en phase terminale. Pour éviter de souffrir , ne vaut-il pas mieux dans ce cas être euthanasié le plus tôt possible ?
hum …
alors comme ça, la Grèce devrait faire sécession de l’UE puis redevenir compétitive …
hum …
en 2006, la Grèce importait 3 fois plus en valeur qu’elle n’exportait …
http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMImportExportPays?codePays=GRC
amha, toutes les dévaluations compétitives du futur drachme ne changeront rien à ce catastrophique ratio 1/3 … en plus, ses exports principaux sont lié au domaine de la chimie, càs dire un domaine déjà hyper compétitif …
ave
ah bon , de la chimie ?
quoi par exemple ?
quel % du PNB
Le directeur général du FMI a dissimulé ses longues dents
et s’est exercé à rassurer les Grecs.
(« Les citoyens grecs ne doivent pas craindre le FMI »).
Il y a quelques jours, il avait conseillé une baisse des salaires
grecs de 6%.
Je serais Grec, je craindrais une telle aide.
Le but immédiat du FMI et de l’Europe, ce n’est pas
l’ aide à la Grèce, c’est la poursuite du ‘bail-out’
des banques.
Le pauvre citoyen grec, travailleur exemplaire,
va devoir payer les errements d’un sytème failli.
L ‘exemple du Japon, ayant des atouts autrement
diversifiés, montre que la solution retenue entraîne
la victime dans une spirale déflationniste sans
fin.
La théorie des avantages comparatifs permet
de prédire que la Grèce est condamnée à inonder
les marchés- les vrais marchés hebdomadaires-
en produits méditerranéens.
L ‘allemagne n’aura jamais assez d’estomacs
pour digérer toutes les olives salvatrices.
Les dernières nouvelles du front allemand via Der Spiegel international:
We are on a slippery slope-Nous sommes sur une pente glissante: Will the Greek bail-out destroy the eurozone ?
ça y est, il semblerait que l’Allemagne ne prêtera pas à la Grèce. Et le fait que ce soit un ministre des affaires étrangères qui l’annonce plutôt que celui des finances donnent toute la dimension politique à ce refus.
@ Kerjean,
Bonjour,
http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2010-04-26/l-allemagne-et-les-marches-augmentent-la-pression-sur-la-grece/916/0/448018
Le point quoi…
Je dois avoir des hallucinations…
Cette nouvelle était sur le site de boursorama. J’étais même étonné que ce soit un ministre des affaires étrangères qui annoncent ça. Et maintenant, cette info a totalement disparu du fil.
Intox?