Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Dans un article publié en 1905, « Sur l’électrodynamique des corps en mouvement », l’un des cinq articles qu’il rédigea cette année-là (et dont John Stachel qui les republia dans un volume, dit à juste titre qu’ils « changèrent la face de la physique » – Stachel 1998 : 6), Einstein évoque, pour reprendre ses propres termes : « la conjecture dont le contenu sera appelée par la suite, « le principe de relativité »… » (Stachel 1998 : 124). En 1969, l’historien des sciences Gerald Holton se pencha sur un paradoxe apparent à propos de cet article d’Einstein. Comment est-il possible, alors que les explications habituelles de l’origine de ce que nous appelons aujourd’hui la « théorie de la relativité » considèrent que sa justification expérimentale est l’« expérience cruciale de Michelson et Morley » (que je décrirai un peu plus loin), Einstein non seulement ignore cette expérience dans son article mais aussi n’établira jamais qu’à regret un lien entre sa théorie, telle qu’il la formula pour la première fois dans cet article de 1905, et l’expérience qui avait eu lieu dix-huit ans auparavant à Cleveland dans l’Ohio (au Case Institute of Technology, dont le nom est aujourd’hui « Case-Western Reserve University »). Ou, en inversant alors la perspective, pourquoi la plupart des exposés relatifs à la physique au XXe siècle s’évertuent-ils à établir une connexion entre cette expérience et la théorie de la relativité, alors qu’Einstein dénie implicitement qu’il existe entre les deux une connexion déterminante (Holton [1969] 1973 : 261 – 352) ?
La réponse à ces questions n’est pas indifférente car elle touche à l’essence-même de la démarche scientifique et révèle le fossé inquiétant existant entre l’image que le public profane se fait du travail du savant et sa réalité profonde.
En 1887, à l’aide d’un appareil qu’il avait inventé, appelé depuis interféromètre de Michelson, Michelson aidé de Morley mirent en évidence qu’un principe familier des physiciens, établi par Newton, celui de l’additivité des vitesses, ne s’applique pas à la lumière.
Le principe newtonien se comprend aisément de manière intuitive. Disons que quand vous frappez une balle de golf, elle se déplace à une vitesse de 100 km à l’heure. Imaginons maintenant que vous vous trouviez sur le toit d’un train qui se déplace lui aussi à du 100 km à l’heure et que, visant vers l’avant du train, vous frappiez la balle de golf. Le fait que le train se déplace déjà à du 100 à l’heure, et que l’impulsion que vous êtes à même de donner à une balle de golf soit elle aussi de 100 km à l’heure, signifie-t-il que vous serez incapable de déplacer la balle quand vous la frapperez ? La réponse est bien sûr non : si vous frappez la balle dans le sens de la marche du train, les 100 km à l’heure résultant de l’impulsion que vous donnez à la balle s’additionneront à la vitesse du train : les vitesses de la balle et du train s’additionneront et la balle s’envolera à du 200 kilomètres à l’heure. Cette additivité est très précisément le principe que Newton établit en son temps.
(Que se passe-t-il si vous frappez la balle en direction de l’arrière du train ? Oui, bien entendu : les deux vitesses, celle de la balle et celle du train s’annuleront par rapport au monde extérieur au train et la balle se dirigera verticalement vers le sol, comme si elle tombait de la tête de votre club.)
Ce que Michelson et Morley parvinrent à établir grâce à l’expérience qu’ils réalisèrent en 1887 (Michelson la répéterait en 1897 à l’Université de Chicago où il enseignait désormais), c’est que le principe newtonien ne s’applique pas à la lumière. Imaginons cette fois, que vous vous trouvez sur le toit d’un vaisseau intergalactique se déplaçant dans l’espace à la moitié de la vitesse de la lumière et que vous dirigez le faisceau de lumière émanant d’une torche d’un modèle courant dans la direction où progresse le vaisseau stellaire. Si le principe newtonien d’addition des vitesses s’appliquait à la lumière émanant de votre torche, elle voyagerait maintenant à une vitesse égale à une fois et demie celle de la lumière. Or, ce que l’« expérience cruciale » de Michelson et Morley révéla, c’est que ce n’est pas le cas : le principe d’additivité des vitesses ne s’applique pas : quelle que soit la vitesse à laquelle se déplace l’émetteur de lumière, la vitesse de la lumière dans le faisceau émis est c : 300 000 kilomètres par seconde, ni plus ni moins. Autrement dit, la vitesse de la lumière est constante (c représente en fait la vitesse de la lumière dans un vide).
Comment Michelson et Morley procédèrent-ils dans leur expérience ? Ce qui correspond au train ou au vaisseau intergalactique dans mes illustrations, c’est dans ce cas-ci, la planète Terre. Ils dirigèrent un faisceau de lumière dans la direction du mouvement général de la Terre (combinaison de sa rotation sur son axe et de sa rotation autour du Soleil) et un autre faisceau perpendiculairement au premier, disons en direction du ciel au-dessus du Pôle Nord. L’interféromètre de Michelson, par un jeu de miroirs, renvoie chacun des deux faisceaux perpendiculaires vers son point d’émission, ce qui permet d’enregistrer la durée exacte d’un trajet aller-retour, l’un dans la direction du mouvement général de la Terre et l’autre, perpendiculairement. Ce que l’on constate, c’est que le temps pris par les deux faisceaux pour revenir à leur point d’émission est identique, montrant que la vitesse de la lumière ne subit aucune influence du moment de la Terre dans son déplacement.
Bien entendu – et la chose n’est pas indifférente – dans le contexte de l’époque, la lumière étant censée se déplacer à travers l’éther, un médium dont le concept a été abandonné (1) (la lumière voyagerait à travers l’éther de la même manière que le son se déplace dans l’air). L’expérience de Michelson et Morley avait donc mis en évidence sans qu’aucun doute ne soit permis, que la vitesse de la lumière est constante, une constance centrale à l’argumentation d’Einstein dans « Sur l’électrodynamique des corps en mouvement ».
Alors pourquoi Einstein ne mentionne-t-il pas dans son texte, l’« expérience cruciale » ? Parce qu’à ses yeux, elle était superflue. Selon lui, la constance de la vitesse peut être établie par un simple raisonnement, tel celui qu’il propose dans son article. Pour Einstein, il est possible d’aboutir à la constance de la vitesse de la lumière de manière déductive et ceci pratiquement sans effort, en partant d’un phénomène familier de l’électrodynamique de son temps. On avait ainsi mis en évidence que si un aimant et une bobine se déplacent l’un par rapport à l’autre, un courant électrique est induit dans la bobine. Mais la physique de son temps offrait deux explications distinctes de ce phénomène, selon que c’était l’un ou l’autre qui était considéré comme en mouvement et l’autre, immobile. Aux yeux d’Einstein, il allait de soi que le mouvement de la bobine et de l’aimant était relatif l’un par rapport à l’autre et que la même explication devait s’appliquer à ce qui était en réalité la même expérience.
Pour Einstein, la constance de la vitesse de la lumière pouvait être établie selon le même principe. Dans un récit autobiographique qu’il rédigea bien des années plus tard, Einstein écrivait : « Plus le temps passait et plus mon effort semblait désespéré, plus je me convainquais que seule la découverte d’un principe formel universel pouvait déboucher sur des résultats solides. L’exemple qui s’offrait à moi était celui de la thermodynamique […] Comment un tel principe universel pouvait-il être découvert ? Après dix ans de réflexion, un principe de cette nature émergea d’un paradoxe qui m’était déjà apparu à l’âge de seize ans : si je poursuis un faisceau lumineux dont la vitesse est c (la vitesse de la lumière dans le vide), un tel faisceau lumineux devrait m’apparaître comme un champ électromagnétique spatialement oscillatoire au repos » (Einstein 1949 : 53). Et ceci semble intuitivement impossible : le « voyageur lumineux » ainsi que la lumière constituent ensemble un système que l’on ne peut envisager qu’arbitrairement comme étant soit en mouvement, soit au repos, et la perception que peut avoir un observateur dans l’un et l’autre cas ne peut pas être différente.
Alors qu’aux yeux d’Einstein, l’expérience de Michelson et Morley constituait une confirmation inutile d’un fait allant de soi, Michelson de son côté demeura perplexe durant plusieurs années, convaincu que son expérience – dont il avait espéré qu’elle mettrait en évidence l’effet de friction de l’éther sur la lumière (« the ether-drift ») – constituait un échec retentissant. Ce n’est qu’à regret qu’il affirma à la fin de sa vie que l’inexistence de son éther « chéri » avait été prouvée [ce qui n’est cependant pas le cas si l’on admet l’argumentation de Cassirer présentée en note (1)] et qu’il se réconcilia avec le fait qu’il était désormais considéré comme l’auteur de l’« expérience cruciale » ayant ouvert la voie à Einstein. Pendant ce temps-là, à Bâle en Suisse, le jeune Albert Einstein considérait que cette expérience – même si elle était remarquable en soi – était superflue, et c’était par ailleurs une telle confiance en soi qui faisait que le jeune Albert n’était pas uniquement un jeune physicien mais celui qui deviendrait Albert Einstein.
Dans une large mesure, les deux conceptions concurrentes de la démarche scientifique, l’approche expérimentale et l’approche déductive correspondent à la dichotomie que Holton découvrit dans son article : la conception expérimentale correspond à l’image de la science proposée au profane dans les manuels scolaires ou de vulgarisation, tandis que l’approche déductive correspond bien davantage à la véritable démarche du savant. Une telle dichotomie clairement établie pourrait cependant déboucher sur une simplification brutale de la réalité des pratiques : en réalité, les deux sont pratiquées, et d’ailleurs souvent combinées par le même scientifique. Parfois aussi, elles empruntent des voies entièrement distinctes et, dans ce cas-là, bien plus souvent qu’il ne serait souhaitable pour l’entreprise scientifique elle-même, débouchent sur des conclusions contradictoires.
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(1) J’écrivais, il y a quelques mois, pour présenter le billet invité de Henri-François Defontaines : L’éther et la théorie de la relativité restreinte, la chose suivante :
… l’éther, hypothèse abandonnée par les physiciens depuis le début du XXe siècle. On lit souvent que l’existence de l’éther a été infirmée par l’expérience de Michelson et Morley. Ce n’est pas le cas. Comme l’expliqua fort bien Ernst Cassirer dans La théorie de la relativité d’Einstein considérée d’un point de vue épistémologique (1923) :
« Il n’était pas possible de trancher entre les théories de Lorentz [supposant l’existence d’un éther] et celle d’Einstein [qui l’exclut] sur une base expérimentale. Il était devenu clair qu’on ne pouvait mettre au point pour les départager une experimentum crucis. »
Mais Cassirer ajoutait, et ceci est fondamental :
« Il apparaissait surtout que la supposition de Lorentz était insatisfaisante sur un plan épistémologique parce qu’elle attribuait à un objet physique, l’éther, des effets spécifiques, alors qu’il résulterait de ces mêmes effets que l’éther ne pourra jamais constituer un objet d’observation. [L’éther] contrevenait à un principe général que Leibniz avait invoqué lorsqu’il combattait les concepts newtoniens d’espace et de temps, principe qu’il appela le principe de l’observabilité. »
Tout ça ne sont bien sûr encore que des considérations précisément, « épistémologiques » : cela ne prouve pas que l’éther n’existe pas. Que faudrait-il pour que nous considérions qu’il existe du point de vue de la science ? Il faudrait encore, pour utiliser un terme qu’Henri Poincaré chérissait, qu’il soit « commode » en tant que concept scientifique. Je cite ce que celui-ci disait à propos des systèmes de Ptolémée et de Copernic dans La valeur de la science (1913) :
Voici le mouvement diurne apparent des étoiles, et la mouvement diurne des autres corps célestes, et d’autre part l’aplatissement de la Terre, la rotation du pendule de Foucault, la giration des cyclones, les vents alizés, que sais-je encore ? Pour le Ptoléméen, tous ces phénomènes n’ont entre eux aucun lien ; pour le Copernicien, ils sont engendrés par une même cause. »
… ce qui fait que le système copernicien est beaucoup plus « commode » que le système ptoléméen. De même, me semble-t-il, il ne vaudrait la peine de ressusciter l’éther que s’il s’avérait un jour que supposer son existence se révélait beaucoup plus « commode » – au sens de Poincaré – que supposer son inexistence.
Références :
Cassirer, Ernst, Einstein’s Theory of Relativity Considered from the Epistemological Standpoint, New York : Dover [1923] 1953
Einstein, Albert, « Über einen die Erzeugung und Verwandlung des Lichtes betreffenden heuristischen Gesichtspunkt », Annalen der Physik, 1905, No 17 : 132-148
Einstein, Albert, « Autobiographical Notes », in Schilpp, P.A., Albert Einstein, Philosopher-Scientist, Vol. 1, La Salle (Ill.) : Open Court, 1949, 3 – 94
Holton, Gerald, Thematic Origins of Scientific Thought. Kepler to Einstein, Cambridge (Mass.) : Harvard University Press 1973
Poincaré, Henri, La Valeur de la Science, Paris : Flammarion 1913
Schilpp, P.A., Albert Einstein, Philosopher-Scientist, Vol. 1, La Salle (Ill.) : Open Court, 1949
Stachel, John (présenté par), Einstein’s Miraculous Year. Five Papers That Changed the Face of Physics, preface de Roger Penrose, Princeton (N.J.) : Princeton University Press, 1998
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180 réponses à “Einstein et l’expérience cruciale de Michelson et Morley”
Bien plus vite que la lumière !
First of all je conçois très bien ce que la physique peut avoir de nécessaire dans ce monde réduit aux dimensions d’une tirelire par la tristesse économique actuelle. Accessoirement et sans conspirationnisme aucun, combien d’avancées nous sont distillées avec parcimonie (cf récemment un reportage sur un générateur dont se sert déjà la firme Google aux Etats unis et qui fonctionne à l’abri de la lumière en mettant en présence une plaque de carbone et une autre d’un métal dont j’ai oublié le nom – si quelqu’un peut me redonner des précisions sur ce générateur vu l’espace d’un instant télévisuel, merci d’avance !).
Secundo, Einstein a formulé une théorie combattue dès sa conception par le physicien Nikola Tesla : celui-ci affirme avoir fait voyager autour de la planète une onde à 2 fois la vitesse de la lumière : le physicien allemand Konstantin Meyl de l’Université des Sciences Appliquées de Furtwangen reproduit une expérience qui démontre facilement que certaines ondes dites « scalaires » observées par Tesla et Lord Kelvin voyagent plus vite que la lumière : à cette adresse http://www.meyl.eu/go/index.php?dir=45_Videos-on-demand&page=1&sublevel=0 , sur la video intitulée « Prof. Meyl shows tesla longitudinal electricity transmission in 2003 » à 12’30 environ vous avez la preuve tangible (visible !) de l’existence de ces ondes scalaires transportant de l’énergie à 1,5 fois la vitesse de la lumière (physiciens , à ne pas manquer je crois) ; une partie de la théorie est ici : http://www.youtube.com/watch?v=8EXHLsRgdI0 , http://www.youtube.com/watch?v=vLE2S5oeoEU&feature=related , http://www.youtube.com/watch?v=tIzmoCii3l8&feature=related. Cette théorie rend caduque une partie de celle de celle de la relativité comme l’indique le professeur Meyl.
Tesla avait déposé par ailleurs un brevet, un parmi 900 je crois, pour capter l’énergie « radiante » venue de l’espace, embryon de ce qu’on appelle aujourd’hui je crois les neutrinos : http://keelynet.com/tesla/00685957.pdf.
Physicien aux prévisions (et non visions comme il s’en défendait) étonnantes d’exactitude, volé par Edison qui ne voulait pas entendre parler de courant alternatif, supplanté par Marconi avant qu’on ne lui reconnaisse la paternité de la TSF, Tesla reçut cette belle lettre d’Einstein pour son 75ème anniversaire : http://www.teslasociety.com/einsteinletter.jpg.
Cela n’a pas empêché Tesla de toujours considérer l’expéditeur comme un extravagant comme l’atteste ce poème du physicien américain d’origine serbe : « Fragments of Olympian Gossip »
While listening on my cosmic phone
I caught words from the Olympus blown.
A newcomer was shown around;
That much I could guess, aided by sound.
« There’s Archimedes with his lever
Still busy on problems as ever.
Says: matter and force are transmutable
And wrong the laws you thought immutable. »
« Below, on Earth, they work at full blast
And news are coming in thick and fast.
The latest tells of a cosmic gun.
To be pelted is very poor fun.
We are wary with so much at stake,
Those beggars are a pest–no mistake. »
« Too bad, Sir Isaac, they dimmed your renown
And turned your great science upside down.
Now a long haired crank, Einstein by name,
Puts on your high teaching all the blame.
Says: matter and force are transmutable
And wrong the laws you thought immutable. »
« I am much too ignorant, my son,
For grasping schemes so finely spun.
My followers are of stronger mind
And I am content to stay behind,
Perhaps I failed, but I did my best,
These masters of mine may do the rest.
Come, Kelvin, I have finished my cup.
When is your friend Tesla coming up. »
« Oh, quoth Kelvin, he is always late,
It would be useless to remonstrate. »
Then silence–shuffle of soft slippered feet–
I knock and–the bedlam of the street.
Nikola Tesla, Novice
Ici une photo de Mark Twain, grand ami de Tesla dans la laboratoire de ce dernier : http://images2.fanpop.com/images/photos/3800000/Mark-Twain-in-Tesla-s-Lab-nikola-tesla-3868949-475-600.jpg
Si il existe un moyen (quelconque) avéré de transmettre une information d’un point A à un point B plus vite que la vitesse de la lumiére, alors vous pouvez ficher la relativité à la poubelle. Ne citez pas le paradoxe EPR qui utilise des particules coréllées pour mettre en défaud la complétude de la mécanique quantique.
En fouillant sur internet on trouve des textes mettant en doute les expériences du Pr Meyl, disant en particulier qu’il n’a pu reproduire celles de Tesla pour des raisons pratiques, vu l’énormité de la puissance de l’installation de ce dernier. Ces textes sont malheureusement en allemand le plus souvent et mon niveau dans cette langue est bien trop léger…Ceci étant, des brevets ont été déposés par Tesla sur la transmission d’électricité sans fil et il a semble-t-il effectivement plusieurs fois clamé avoir observé des vitesses d’ondes (dans ces expériences ou dans celles qu’il captait de l’espace) bien supérieures à celle de la lumière…
Pour la petite histoire économique Tesla aurait pu devenir milliardaire car Westinghouse, son principal soutien lui a proposé un pourcentage sur chaque kilowatt produit grâce aux alternateurs de son invention. Le physicien refusa cela pouvait mettre en péril l’entreprise de son ami indéfectible : http://fr.wikipedia.org/wiki/Westinghouse.
Autre support qui, lui, l’abandonna lorsqu’il émit le projet de distribuer gratuitement le courant à la terre entière, JohnPierpont Morgan, hé oui le fondateur de la fameuse banque J.P. Morgan encore à l’oeuvre de nos jours… « Manque de chance pour lui, JP Morgan devait lui couper les fonds, ne lui laissant pas le temps de finir complètement sa première tour. Comme l’explique Margaret Cheney au NY Times, Tesla avait mal jugé JP Morgan, qui n’avait aucunement l’intention, je cite, de “transmettre de l’électricité gratuite aux zoulous et aux pygmées” ». http://tomroud.com/2009/05/08/il-faut-sauver-le-tesla-lab/
Que le monde terrestre est petit ! 🙂
Allez vive la poésie et la science.
Si en 1905 Albert Einstein pense que l’existence de l’éther n’est pas utile pour expliquer la théorie de la relativité, il changera d’avis et le fera savoir tout au long de sa carrière.
Pourtant de nombreux physiciens se sont arrêtés à sa déclaration de 1905. Bien sûr, sa manière de voir l’éther comme tous ceux qui s’y sont intéressés avant lui était personnelle.
Le texte le plus représentatif de la conception qu’Albert Einstein avait de l’éther est celui d’une conférence donnée à l’Université de Leyde le 5 mai 1920, traduite par son ami M. Solovine, retranscrite intégralement ci-dessous pour une meilleure lisibilité :
L’édition originale de ce cette conférence, disponible à la bibliothèque de Beaubourg à Paris, est sortie chez Gauthier-Villars et Cie en 1921. Il est suivi d’un discours intitulé « La géométrie et l’expérience » prononcé à l’Académie des Sciences de Berlin le 27 janvier 1921.
Juste une remarque sur les forces à distance: on les explique aujourd’hui par des particules vecteurs qui les « transportent », ainsi le photon « transporte » le champ et donc la force électromagnétique, et le graviton « transporte » le champ de gravitation alors que Newton n’en dit rien. Mais ces forces à distance n’en restent pas moins des forces à distance, qu’on fournisse ou non une explication de leur mode d’action à distance. Je dis ça, rapport à un contre-sens énorme… En physique, on est très fort pour pondre des modèles mathématiques à la pelle, mais dès qu’on utilise le français, c’est tout et n’importe quoi. On se contente d’explications vagues et floues que les épigones reprennent bêtement en croyant comprendre.
Merci interobjectif ! J’ai enfin trouvé le temps de lire tout le texte, très, très intéressant. La chute m’a fait une sacrée surprise, je ne savais pas que le grand Einstein était arrivé à la conclusion que « l’ether existe ». Son raisonnement se comprend assez facilement : puisque les déformations de l’espace-temps dûs à la gravitation sont une réalité physique, et pas seulement un effet des mesures, elles impliquent l’existence d’un substrat déformable, que l’on peut nommer éther. Ce n’est pas incompatible avec le fait qu’on ne puisse pas lui attribuer un état de mouvement. Cependant, puisqu’il est dit par ailleurs que l’univers se dilate, la question se pose de savoir comment l’éther se dilaterait aussi.
In fine, je ne suis pas sûr que la science nous aide vraiment à comprendre les questions fondamentales. Avant elle, l’idée d’un univers « infiniment grand » était vague mais parfaitement comprise et acceptée. En touchant à ses limites, on invalide les anciennes réponses sans pour autant répondre de façon satisfaisante aux nouvelles. Probablement parce que l’on touche aussi aux limites de la langue.
Ce texte est pour moi une véritable découverte tant j’aurais juré qu’Einstein avait renoncé à l’ether en 1905 et une bonne fois pour toutes, avec Poincaré et Langevin.
Merci à interobjectif de l’avoir publié ici.
Bonjour,
A. Einstein a été bien intuitif de ne pas s’être inspiré de cette expérience dite cruciale : elle est fausse.
En effet, rien ne prouve qu’au moment de l’expérience, la vitesse de la Terre n’était pas nul dans un autre référenciel, par exemple, le centre galactique.
De plus, ce qui est valable « localement » ne peut pas être généralisé, ni appliqué « ailleurs » sans revérifier les conditions de cet « ailleurs ».
Pour ce qui est de l’Ether, pour A. Einstein, il rejoint Dieu, rangé aver le rasoir d’Occam.
Pour ce qui est de la vulgarisation scientifique, cf : http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/philosophie/d/la-science-serait-elle-incommunicable_914/c3/221/p1/
B.
Bien vu! Cette objection à la pertinence de l’expérience de Michelson/Morley suffit à montrer l’impossibilité pratique de mettre en évidence un référentiel universel, indépendamment des aspects conceptuels que discute Paul Jorion.
On peut supposer, sans risque, qu’a l’époque de ces expériences « cruciales » répétées et re répéteés les scientifiques en traque de l’éther aient pu imaginer la possible fixité de la terre par rapport à l’éther, croire que cette hypothese aient pu leur échapper revient à les prendre collectivement pour des imbéciles. J’extrais ce qui suit d’internet:
» Michelson et Morley (1887)
À leur époque on croyait que la lumière avait besoin d’un médium pour voyager. On proposa l’existence de l’éther. Le but de l’expérience de Michelson et Morley était de déterminer si la terre se déplaçait dans l’éther. On peut calculer la vitesse de rotation de la terre autour du soleil à partir du rayon de son orbite. Du temps pour faire un tour, soit un an, on calcul sa vitesse tangentiel de 30 km/s et à cela on ajoute la vitesse de rotation de .5 km/s.* Si l’éther existe, il est impensable qu’il soit lié à la Terre. A la limite, on peut admettre une immobilité accidentelle, à un instant donné, de la Terre par rapport à » l’éther » mais elle ne saurait se maintenir dans le temps. »
« Ne saurait se maintenir dans le temps » est aussi crucial que l’expérience elle méme, les idées de Copernic et de Mach impliquent la rédaction qui précede.
J’ajoute que tous les observatoires qui enregistrent les émissions spectrales d’étoiles ou de galaxies depuis les années 30, n’ont jamais constatés dans le domaine optique des signatures spectrales à 6 mois d’intervalle, cela aurait été publié au titre des anomalies perturbatrices de l’arpentage cosmologique.
Il n’en demeure pas moins que le texte produit par interobjectif de la conférence d’Einstein de 1920 à Leyde, est capital car l’auteur de la relativité génerale explicite un nécessaire « Ether » pour sa théorie, j’avoue n’avoir pas vraiment compris pourquoi cette nécessité s’imposa à Einstein, mais j’en prends acte.
A mon sens, ce ne serait pas la topologie géométrique riemannienne de l’espace temps, mais plutot le formalisme des champs de gravitation…………. en écrivant cela je prends un joker , je dis peut etre une bétise ?
La relativité fait toujours délirer beaucoup de gens car il est vrai que c’est incompréhensible (tout comme l’attraction des corps à distance pour Newton) et semble même contradictoire conceptuellement (ce qui excite notre imagination) mais la formule est bien vérifiée expérimentalement.
La « suppression de l’éther » consiste simplement à se fier à une formule qui marche, tout comme Newton renonçait à toute hypothèse sur l’origine de la force gravitationnelle (Hypotheses non fingo). Il est vrai que l’éther revient par la bande, d’abord comme champ (il n’y a pas d’espace dépourvu de champ ni d’énergie du vide), ensuite comme géométrie de l’espace-temps. Aujourd’hui, c’est le champ de Higgs très hypothétique qui ferait office d’éther. Il y a quand même de grandes différences avec l’éther initial mais la question qui me semble à moi insoluble, c’est comment pourrait-il y avoir vibration s’il n’y a pas un substrat qui vibre ? Je ne prétends pas avoir des réponses qui sont débattues par beaucoup plus compétents que moi. En tout cas, la science a toujours été cumulative, la science précédente n’étant pas annulée dans ses résultats mais transformée dans ses conceptions. Aucun espoir donc de réfuter Einstein, pas plus qu’il ne réfutait Newton, on peut juste les compléter, les dépasser en élargissant leur champ.
Les changements de paradigme sont bien conceptuels mais dans une dialectique (historique) avec l’expérience. Ce pourquoi on ne peut accepter le conventionalisme de Poincaré un peu trop kantien. La représentation newtonienne n’est pas simplement plus pratique que celle de Ptolémée, elle manifeste une force physique. De même, si la représentation holographique de l’univers confirme sa pertinence, il ne faut pas y voir une simple astuce mathématique comme on le prétend mais bien une réalité physique (encore plus incompréhensible!).
J’apprécie beaucoup. Ajoutons seulement, à propos de l’éther, que c’est d’abord sur le plan épistémologique qu’il pose un problème, au demeurant cocasse. Car c’est une coquille vide susceptible de contenir tout ce qu’on veut: le champ de Higgs, « de la déformation d’espace » comme le dit bruno ci-dessus, l’énergie du vide, la matière noire,… Manifestement, la méthode qui consiste à nommer quelque chose avant de l’avoir observée n’est pas très heureuse.
Le mathématicien russe Grigori Perelman, qui a résolu l’un des problèmes mathématiques les plus difficiles posés au 20ème siècle, s’est vu offrir une récompense d’un million de dollars par l’Institut Clay du Massachussetts… qu’il a refusé.
Pelerman, rétif aux honneurs et à l’argent, a résolu la conjecture de Poincaré, un problème de topologie portant sur les propriétés d’une sphère à trois dimensions formulé par le mathématicien français du même nom en 1904. Il avait publié ses travaux en 2002 et 2003 sur un site internet, mais il a dû attendre 2006 pour que la communauté scientifique reconnaisse officiellement la résolution de la conjecture de Poincaré. Pelerman avait déjà refusé la médaille Fields, la plus prestigieuse des récompenses scientifiques, suite à cette officialisation, expliquant simplement qu’il se sentait isolé de la communauté mathématique internationale.
http://www.slate.fr/story/19061/Grigori-Perelman-genie-des-maths-million-de-dollars
@tous ceux qui parlent du photon.
Il faut étre tres prudent quant on désigne le « photon » comme la particule élementaire de lumiére et des ondes électromagnétiques. Quant on génere dans un laser (lumiere monochromatique, cohérente)un seul photon; cela signifie qu’on a réussi à produire à la fréquence du laser une bouffée minimale d’énergie électromagnétique d’énergie E= h.f mais en mème temps il s’agit d’une onde dont la longueur d’onde et la phase sont fixées. Si l’énergie de ce « photon » devait étre plus petite à la fréquence du laser il n’existerait pas. Ce grain d’énergie posséde certes un attribut ondulatoire, mais que signifie un GRAIN quant on parle d’énergie , il revient a Einstein en 1905 d’avoir introduit le concept de « photon » quant il a modélisé l’effet photo électrique.
D’autre part cette pseudo particule est indissociable de l’électron par un couplage énergétique qui a lieu dans les orbitales atomiques d’un atome excité ou qui se relaxe (le rayonnement du corps noir par exemple )
Mais l’électron lui est une particule élementaire a part entière.
Personnellement je préfere le vocable de « pseudo particule »pour parler du photon.
Qu’y a-t-il de commun entre l’énergie, les ondes de torsion, le temps et la conscience ? Réponse : L’éther ! Pressentie par les scientifiques depuis plus d’un siècle puis évacuée « par commodité » , ce substrat énergétique invisible a été mise en évidence dans les années 50 par l’astrophysicien russe Nikolai A. Kozyrev, l’un des chercheurs les plus controversés et censurés de l’époque soviétique. Une découverte qui rappelle combien la physique, pour avancer, ne peut faire l’économie de la métaphysique…
En fait, jusqu’à la fin du XIXe siècle, les milieux scientifiques ne mettaient guère en doute l’existence de l’éther; il a fallu la cooptation, en 1887, de l’expérience de Michelson-Morley « prouvant » que pareille source cachée d’énergie n’existait pas, pour que cette question soit provisoirement abandonnée.
Cependant, de nouveaux modèles cosmologiques impliquant une « matière sombre », une « énergie sombre », des « particules virtuelles », un « flux du vide », une « énergie du point zéro » et quelques autres, ont contraint les scientifiques occidentaux à reconsidérer l’hypothèse d’un substrat énergétique invisible dans tout l’univers. On en trouvera alors l’évocation dans la presse à grand tirage sous le terme de « médium quantique » et non pas, sous peine de ridicule, du politiquement incorrect « éther ».
Les précurseurs
L’une des premières démonstrations de l’existence de l’éther nous vient d’un physicien très respecté, le Dr Hal Puthoff, qui s’appuie sur des expériences du début du XXe siècle – avant qu’il ne soit question de mécanique quantique – destinées à vérifier s’il y a de l’énergie dans l’« espace vide ». Pour mettre cette hypothèse à l’épreuve en laboratoire, il fallait créer un espace complètement dépourvu d’air (un vide) et blindé avec du plomb contre toute radiation électromagnétique, c’est-à-dire une cage de Faraday.
Ce vide était ensuite refroidi au zéro absolu, soit –273° C, température à laquelle s’arrête toute vibration de la matière, et donc toute production de chaleur. On s’aperçut alors qu’au lieu d’une absence totale d’énergie, il y en avait au contraire dans ce milieu une quantité énorme dont la source était complètement étrangère à l’électromagnétisme !
Le Dr Puthoff définissait souvent ce phénomène comme un « chaudron effervescent » d’énergie de très grande ampleur. Étant donné que cette énergie était décelable au zéro absolu, elle fut nommée « énergie du point zéro » ou ZPE, et « vide physique » ou PV par les scientifiques russes.
Des physiciens universellement reconnus tels que John Wheeler et Richard Feynman calculèrent que la quantité d’énergie du point zéro contenue dans un espace équivalant au volume d’une ampoule électrique suffirait à porter à ébullition tous les océans de la planète !
De toute évidence, il ne s’agit pas d’une force faible invisible, mais d’une inimaginable source de puissance plus que suffisante pour assurer l’existence de toute la matière physique.
Dans la nouvelle perspective scientifique ouverte par la théorie de l’éther, les quatre forces de base que sont la gravitation, l’électromagnétisme, la force nucléaire faible et la force nucléaire forte, apparaissent désormais comme des manifestations de la ZPE de l’éther.
Le professeur M.T. Daniels a calculé que la densité de l’énergie gravitationnelle à la surface de la Terre égale 5,74 x 1010 t/m3 [tonnes par mètre cube] (n’oublions pas que, dans ce nouveau modèle, la gravitation n’est qu’une forme de l’éther). D’après les conclusions du professeur Daniels, si l’on soutire la quantité non négligeable de 100 kW de cette « énergie libre » du champ gravitationnel, on ne prélève qu’un tout petit 0,001 % de l’énergie disponible à cet endroit (voir New Energy News, juin 1994, p.4).
À l’issue de ses propres recherches, l’inventeur serbe de génie Nikola Tesla conclut, en 1891, que l’éther « se comporte comme un fluide par rapport aux solides, et comme un solide par rapport à la lumière et la chaleur », et que « moyennant une fréquence et un voltage suffisants », on pouvait y avoir accès.
Naissance de la temporologie
Pendant l’hiver de 1951-52, le Dr Kozyrev commença ses incursions dans le monde de la physique exotique, entamant trente-trois années d’expérimentations étonnantes et controversées. Alors qu’il était en camp de concentration, il avait découvert la fréquence des structures spiralées d’énergie de la nature. Par sa « connaissance immédiate », il avait compris que cette énergie en spirale était en fait la véritable nature et manifestation du « temps ».
Il lui était alors paru évident que le « temps », tel que nous le connaissons aujourd’hui, est bien plus qu’une simple mesure de durée. À partir de cette intuition, Kozyrev propose de réfléchir à l’origine du temps, à quelque chose de tangible et d’identifiable dans l’univers que nous pourrions associer au temps. Après réflexion, nous nous apercevons que le temps n’est finalement rien d’autre que du pur mouvement… en spirale. Nous savons que les tracés orbitaux de la Terre et du système solaire nous font parcourir dans l’espace des trajectoires spiralées complexes.
Et voilà qu’aujourd’hui, l’université d’État de Moscou et la Fondation humanitaire russe, inspirées par le travail de Kozyrev, se livrent à des recherches actives dans le domaine de la « temporologie », ou science du temps. Il est dit sur leur site Internet : « Selon notre perception, la “nature” du temps est le mécanisme qui fait apparaître des changements et produit des renouvellements dans le monde. Comprendre la nature du temps, c’est désigner… un processus, un phénomène, un “véhicule” du monde matériel dont les propriétés correspondent à celles du temps ».
À première vue, une telle conception du temps peut paraître étrange, car la chute d’un arbre dans votre jardin, par exemple, peut être attribuée à l’effet d’un vent violent, pas à « l’écoulement du temps ». Mais qu’est-ce qui fait souffler le vent ? On pourrait désigner comme responsable, au degré suivant, la rotation de la Terre sur son axe. Autrement dit, tout changement est causé par l’une ou l’autre forme de mouvement; sans mouvement, pas de temps.
Plusieurs chercheurs, dont les comptes-rendus ont été publiés au sein de l’Institut russe de Temporologie, s’accordent à penser que si Kozyrev avait employé une terminologie plus scientifique, parlant de « vide physique » ou d’« éther » plutôt de que « temps », son travail aurait été mieux et plus vite compris.
Une physique de la torsion
En 1913, Einstein et Cartan posaient la base théorique de l’existence de champs de torsion; ils prédisaient qu’il y avait dans l’espace, suivant le lieu, des torsions dextrogyres ou lévogyres. Les découvertes ultérieures de la physique quantique confirmaient, concernant le « spin », que l’on peut observer des électrons à spin dextrogyre ou lévogyre. Tous les atomes et les molécules entretiennent des degrés variés d’équilibre entre les spin à droite et ceux à gauche.
Il est généralement admis aujourd’hui que l’espace autour de la Terre, et peut-être autour de la galaxie entière, est animé d’un spin dextrogyre, c’est-à-dire que l’énergie est conduite en giration dans le sens horlogique tandis qu’elle se meut dans le vide physique.
Selon D. Sciama et d’autres, des champs de torsion statiques sont créés à partir de sources giratoires d’où ne rayonne aucune énergie. Toutefois, dès qu’une source en rotation libère de l’énergie sous n’importe quelle forme, comme le Soleil ou le centre de la galaxie, et/ou qu’une source giratoire est animée de plus d’une forme de mouvements simultanés, telle une planète qui à la fois tourne sur son axe et gravite autour du Soleil, il se produit alors automatiquement une torsion dynamique. Ce phénomène permet aux ondes de torsion de se propager dans l’espace au lieu de demeurer en un lieu « statique ». Tout comme la gravitation ou l’électromagnétisme, les champs de torsion peuvent donc se déplacer dans l’univers.
Kozyrev a également prouvé que ces champs se déplacent à des vitesses « supraluminiques » (plus vite que la lumière). Or, s’il existe une impulsion qui se déplace à travers le tissu de l’espace-temps à des vitesses supraluminiques et indépendamment de la gravité et de l’électromagnétisme, nous nous trouvons devant une découverte capitale en physique, car cela implique que le « vide physique », c’est-à-dire l’« éther » existe effectivement.
De la matière à la conscience
Les expériences du Dr Kozyrev ont débuté en 1950 et ont bénéficié, à partir de 1970, de l’assistance du Dr V.V. Nasonov pour la standardisation des méthodes de laboratoire et des analyses statistiques des résultats. Des détecteurs utilisant les rotations et les vibrations furent conçus et construits pour réagir à la présence du champ de torsion, que Kozyrev appelait « le flux du temps ».
Il importe de rappeler que ces expériences ont été menées dans les conditions les plus rigoureuses, reproduites des centaines, voire, des milliers de fois et consignées avec tous les détails mathématiques. Ces rapports ont fait l’objet d’arbitrages par des comités de lecture et d’autres chercheurs de renom ont obtenu indépendamment les mêmes résultats.
Au fil des années, il s’est avéré que tous les processus énumérés ci-après ont engendré en laboratoire un « flux temporel » d’ondes de torsion provoqué par les formes diverses de perturbation de la matière : la déformation d’un objet physique; la rencontre d’un jet d’air avec un obstacle; le fonctionnement d’un sablier; l’absorption de la lumière; la friction; la combustion; l’intervention d’un observateur, telle qu’un mouvement de tête; le chauffage ou le refroidissement d’un objet; le changement d’état d’une substance (du solide au liquide, du liquide au gazeux, etc.); la dissolution et le mélange de substances; le flétrissement d’une plante; la radiation non lumineuse d’objets astronomiques; et même les variations soudaines de la conscience humaine. Hormis le surprenant dernier point de cette énumération, nous voyons que chaque processus de perturbation de la matière, provoquant l’absorption ou le rejet d’une infime quantité de « fluide » éthérique, ce que Kozyrev explique à travers l’analogie de l’éponge immergée : si nous modifions la structure de l’éponge par une pression, une rotation ou une vibration, elle va céder une partie de son eau à l’environnement.
L’analogie de l’éponge :
Pour nous permettre de suivre son raisonnement, Dr N.A. Kozyrev nous invite à visualiser tous les objets physiques de l’univers comme des éponges plongées dans l’eau. Nous supposons qu’elles ont été immergées suffisamment longtemps pour être complètement saturées d’eau. À partir de là, nous pouvons, par un moyen mécanique très simple, augmenter ou diminuer le volume d’eau contenu dans les éponges.
1. Diminuer : si une éponge immergée saturée est pressée, refroidie ou mise en giration, une partie de l’eau qu’elle contient est libérée dans son voisinage et la masse de l’éponge diminue. Si nous cessons toute action sur l’éponge, la pression sur les millions de petits pores est relâchée et elle se remet à absorber de l’eau en gonflant pour recouvrer sa masse au repos initiale.
2. Augmenter : nous pouvons également pomper de l’eau sous pression dans l’éponge, par exemple en la chauffant (ce qui est une vibration), ce qui provoque la dilatation de certains pores qui absorbent plus d’eau qu’ils ne contiennent normalement. Ici à nouveau, si nous mettons fin à la pression, l’éponge libère naturellement l’excès d’eau et retourne à sa masse au repos initiale.
Bien que cela puisse paraître impossible, Kozyrev démontre qu’en secouant, en faisant tourner, en chauffant, en refroidissant, en faisant vibrer ou en brisant des objets physiques, leur poids augmente ou diminue dans des valeurs certes infinitésimales, mais mesurables… ce qui prouve que le vide n’existe pas !
Kozyrev a montré que les champs de torsion pouvaient être absorbés, masqués et parfois réfléchis. Par exemple, les molécules fortement dextrogyres, comme le sucre, peuvent masquer les effets de torsion; tandis que celles à prédominance lévogyre, comme la térébenthine, les renforcent. Le chercheur a observé également qu’en présence de ce flux d’énergie, les objets rigides et non élastiques changent de poids, tandis que les objets flexibles, élastiques, changent d’élasticité ou de viscosité. Il a montré aussi que le poids d’une toupie en giration change si elle subi une vibration, un réchauffement ou un refroidissement ou si on y fait passer un courant électrique. Les recherches russes subséquentes établirent aussi que le film de polyéthylène ordinaire constitue un masque efficace des ondes de torsion et ces propriétés furent utilisées dans une variété d’expériences dont certaines sont relatées par le Dr Alexandre Frolov.
Ondes torsion et émotion
Plus remarquable encore, le Dr Kozyrev et d’autres scientifiques ont démontré à de nombreuses reprises qu’une forte énergie émotionnelle était susceptible de provoquer une réaction à distance mesurable, et c’est là qu’interviennent nos concepts sur les phénomènes du psychisme et de la conscience.
Ces concepts ont pris une importance spectaculaire au moment des événements du 11 Septembre 2001. Dean Radin et son équipe de l’Institut des sciences noétiques ont pu mesurer un formidable changement dans le comportement des générateurs informatiques de nombres aléatoires pendant la période encadrant l’attaque, tant immédiatement avant celle-ci qu’après (pour en savoir plus : http://noosphere.princeton.edu/fristwall.french.html ).
Les données attestent qu’autour du 11 Septembre, un changement de la conscience globale de l’humanité a agi sur l’énergie électromagnétique des circuits informatiques dans le monde entier et particulièrement à mesure que l’on s’approchait de l’Amérique du Nord. Cela laisse supposer que les ondes de torsion et la conscience sont fondamentalement des manifestations identiques d’une énergie « intelligente ».
Kozyrev, astronome maudit puis réhabilité
Nikolai Aleksandrovich Kozyrev
He was born in St. Petersburg, and by 1928 he had graduated from the Leningrad State University. In 1931 he began working at the Pulkovo Observatory, located to the south of Leningrad. He was considered to be one of the most promising astrophysicists in Russia. Kozyrev was a victim of the Stalinist purges of the Pulkovo Observatory. Started by the accusations of a disgruntled graduate student, most of the observatory staff died as a result. Kozyrev was arrested in November 1936 and sentenced to 10 years for counterrevolutionary activity. In 1942, he was sentenced to be shot by firing squad, but the court later reversed its decision. He was released from prison in December 1946.
During his imprisonment, Kozyrev attempted to continue working on purely theoretical physics. He considered the problem of the energy source of stars and formulated a theory. But in his isolation, he was unaware of the discovery of atomic energy. After his release, Kozyrev refused to believe the theory that stars are powered by atomic fusion.
[…]
The dispute over Kozyrev’s causal-mechanics theory spilled into Pravda in 1959, with criticism by some of the Soviet Union’s leading physicists, including Igor Tamm. In January 1960, the Soviet Academy of Sciences and Bureau of Physico-Mathematical Sciences appointed a commission to resolve the dispute. The nine men were assigned to investigate the theory, experimental evidence, and the special issue of planetary asymmetry which Kozyrev claimed was evidence of a gyro-gravitational « latitude effect ». Their findings were:
1. The theory is not based on accepted clearly formulated axiomatics, its conclusions are not developed by sufficiently strict logical or mathematical methods.
2. The quality and accuracy of conducted laboratory experiments do not allow drawing of specific conclusions about the nature of the effect.
3. Checking the asymmetric form of major planets by measuring their photographs, it was not found in Saturn. For Jupiter they arrived at the conclusion that the apparent asymmetry was the result of the asymmetric arrangement of bands on its disks but was not a geometrical asymmetry of the planet. [see: Selected Works]
« Des physiciens universellement reconnus tels que John Wheeler et Richard Feynman calculèrent que……………… »
Pourriez vous s’il vous plait indiquer ou et comment trouver les travaux de wheeler et Feymann sur le ZPE,
car une telle information est de taille ! de plus elle est passée trop longtemps inaperçue,ce qui est dommage.
J’avais déja signalé sur ce Blog un protocole étonnant mené à Princeton, et que vous recitez ici sur un couplage conscience/effets quantiques dans des circonstances émotionnelles de la « Noosphére », vocable emprunté à Pierre Teilhard de Chardin pour désigner la couche pensante à la surface de la planète. Les résultats « positifs » de l’équipe de Princeton sont pour le moment invérifiables, et d’autre part le protocole est lui méme un peu « grand spectacle »car les situations émotionnelles qui agitent la couche pensante vont de la mort de la pricesse Diana , aux twins towers……..Haiti va t’il intégrer leur enquéte ?
Voici quelques références ayant servies à la rédaction de cet article:
* Akimov, A.E. and Shipov, G.I. Torsion Fields and their Experimental Manifestations. Proceedings of International Conference: New Ideas in Natural Science, 1996.
* Fox, Hal. Now Come Torsion Fields. NEN, Vol. 5, No. 11, Mar. 1998, p.1. URL:
* Gamow, George. Gravity. Anchor Books, NY, 1962; p. 138.Keely, John. Sympathetic Vibratory Physics.
* Kozyrev, N.A. On the Potential for Experimental Investigation of the Properties of Time. 1971.
* Levich, A.P. A Substantial Interpretation of N.A. Kozyrev’s Conception of Time. Singapore, New Jersey, London, Hong Kong: World Scientific, 1996, p. 1-42.
* Lyne, William. Occult Ether Physics. Creatopia Productions, NM, 1997. ISBN: 0-9637467-2-3
* Nachalov, Yu.V. Theoretical Basics of Experimental Phenomena.
* Nachalov, Yu.V. and Parkhomov, E.A. Experimental Detection of the Torsion Field.
* Nachalov, Yu.V. and Sokolov, A.N. Experimental Investigation of New Long-Range Actions. 1993.
* Ostrander, S. and Schroeder, L. Psychic Discoveries Behind the Iron Curtain. Prentice-Hall, Inc., Englewood Cliffs, N.J., 1970.
* Pasichnyk, Richard. The Vital Vastness: Volume One. Writer’s Showcase, 2002.
* Russell, Walter. The Divine Iliad. University of Science and Philosophy
* Taubes, Gary. Relativists in Orbit. Discover Magazine, March 1997.
* Tesla, Nikola. Lecture Before the Institute of Immigrant Welfare. May 12, 1938.
* Wilcock, David. Science of Oneness I. April, 2001.
* Wright, Walter. Push Gravity
Nature by Numbers, une petite animation après ce pationnant discours.
http://leweb2zero.tv/video/inkanakanakanakanaan_484baa1e7f013fe
Merci, pour cette bibliographie.
Je n’y trouve cependant ni Wheeler, ni R.P.Feymann, ce qui ne me surprend pas trop car je n’en trouve pas de traces dans les ouvrages de Feymann edités au Caltech, mais je n’en ai pas la totalité.
Maintenez vous que les 2 américains aient pu produire une théorie sur le ZPE et les divergences d’énergie qui se produiraient aux abords du zero absolu ?
Vous pointez du doigt légitimement une assertion répandue et déformée sur l’Internet :
Voici une plausible explication « scientifique » de l’origine de cette allégation :
The universe’s storehouse of energy
« Errare humanum » !
Vous savez comme moi que Feymann est un esprit libre et original, je ne cherchais nullement à mettre en défaud vos sources mais à compléter ce que je croyais connaitre de ses travaux, d’autre part les procédures de renormalisation qui éliminent les divergences produitent par des singularites, artefect cher a Feymann, pouvaient se retrouver « mutatis mutandis » aux abords du zero absolu.
Merci de vos réponses. et de ces liens bibliographiques fournis.
BL
@à pseudo-interobjectif qui a mis en lumière le partisan de l’éther Nikolai A. Kozyrev:
27 mars 2010 à 06:11
Il est étonnant de voir avec quel acharnement les partisans de René Descartes et d’Aristotélès nous réchauffent les vieux plats indigestes.
Cette volonté de nuire à l’avancement de la science en persistant, depuis plus de 2500 à nier les fondements de la réalité en serait presque cocasse si le 20° siècle n’avait été le siècle de l’obscurantisme.
Rappelons les fondements de la science.
* La réalité existe en dehors de nos sens. (Gnoséologie complète dans Lénine « Matérialisme et empiriocriticisme)
* Elle est faite de particules incassables (atomOs) qui se déplacent objectivement dans le vide. (Democritos, Epicuros, Titus Lucretius rejoints par Isaac Newton)
* Il en résulte que toute réalité étant divisible, les particules qui la composent sont en nombrentier : la réalité est descriptible par des nombres entiers (Puthagoras-Pythagore, Kronecker)
Le socle de la science est donné par le jeune Newton
==
et aussi
==
En consequence, le refus du vide par Aristotélès et les autres débouche sur un combat CONTRE la science.
* Les prétentions de René Descartes qui prétend donner un sens à la notion de « vitesse relative » sont totalement absurdes et ont été démasquées par le jeune Isaac Newton tout au long de son « De gravitatione ».
Ce à quoi on assiste, depuis un siècle, c’est à la victoire posthume de Descartes et de ses foutaises, la défaite des matérialistes et de la science.
Nous présenter comme crédible un néo-aritotélèsite, un descaristesiste tel que Nikolai A. Kozyrev est la dernière opération médiatique du jour.
Il fallut bien que Staline massacre tous les partisans philosophiques de Lénine pour qu’un tel charlatanisme s’impose en URSS : la victoire des partisans de Einstein et de l’éther s’est faite sur les cadavres des matérialistes !
J’ai ré-publié récemment sur révolisation actu un texte
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jeudi 11 février 2010
Sur Aleph99, des éléments pour une histoire de la défaite du matérialisme en Russie stalinienne et de la victoire de l’imposture relativiste. (larges extraits d’un texte épistémologique de Klaus Schlüpmann)
==
http://revolisationactu.blogspot.com/2010/02/sur-aleph99-des-elements-pour-une.html
… qui rétablit les vérités sur ce qui s’est passé après 1921 : la défaite progressive de tous les groupes attachés au matérialisme, évincés, calomniés, assassinés par les stalinistes.
extrait de ma présentation du texte de Klaus Schlüpmann :
==
Ce texte de Klaus Schlüpmann nous donne la preuve que nous – les matérialistes vrais – nous sommes comme les habitants des forêts du film Farenheit 451 : Des mémoires vivantes tentant de préserver un héritage enfoui et parfois détruit pas les fascistes.
Notre combat pour exhumer les véritables écrits de l’imposture einsteiniste (mon nouveau combat pour contraindre Wikipédia à cesser de mentir sur les prétendus « faux jumeaux de Langevin », mon combat pour défendre les véritables thèses de Isaac Newton contre tous les menteurs et les escrocs, mon combat pour proclamer qu’il est POSSIBLE de connaitre quelle est notre vitesse absolue
==
lundi 22 mars 2010
COMMENT CONNAÎTRE NOTRE VITESSE ABSOLUE ? Une méthode simplissime pour comprendre et pour calculer ce que sont les vitesses objectives qui sont la base de l’enseignement de Isaac Newton. Par Yanick Toutain 22/03/2010 20:51
http://revolisationactu.blogspot.com/2010/03/comment-connaitre-notre-vitesse-absolue.html
==
mon combat pour faire connaitre les véritables équations de la science objective, équations compatibles avec le socle du newtonisme, avec la philosohie de Marx et de Engels, avec la gnoséologie de Lénine … est un combat révolutionnaire, un combat révolisationnaire, un combat contre les forces obscurantistes qui émergèrent à la fin du 19° siècle avec la montée du racisme et du proto-fascisme, des forces proto-fascistes qui émergèrent au grand jour en 1905, en 1915, en 1927.
Trois victoires des forces réactionnaires qui NIENT l’existence du réel « en soi ». Des forces qui nient le vide, qui nient les atomOs, qui nient les vitesses objectives dans le vide, des forces qui préparèrent le terrain idéologique à la victoire fasciste mondiale qui parvint à faire du 20° siècle un siècle de l’obscurantisme.
Les charlatans se plaignent de la baisse des vocations pour leur secte : les néophytes partisans de l’infiniment petit, des infinis cantoriens, de la relativité des vitesses et …. des élastiques devenues des cordes, des univers multiples, des dimensions magiques, …. des trous de ver et autres stupidités fantasmagoriques…. sont de plus en plus rares à se bousculer aux portes de la secte.
Nous nous en réjouissons !
==NOTES
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fahrenheit_451_%28film,_1966%29
JEUDI 8 AVRIL 2010
chez Paul Jorion : Un combat des matérialistes depuis 2500 ans, depuis 1905, depuis 1915, depuis 1927
http://revolisationactu.blogspot.com/2010/04/chez-paul-jorion-un-combat-des.html
INTERROGATION D’UN IGNORANT ?
Paul Jorion écrit : « Aux yeux d’Einstein, il allait de soi que le mouvement de la bobine et de l’aimant était relatif l’un par rapport à l’autre et que la même explication devait s’appliquer à ce qui était en réalité la même expérience ».
Je suppose que la fin de la phrase (« la même expérience ») fait allusion à l’expérience de Michelson et Morley. Donc, si je ne m’abuse, Einstein ne procèderait pas par déduction, mais partirait d’une expérience (un « phénomène familier de l’électrodynamique de son temps » qui, dans son esprit, serait identique (ou semblable ?) à celle de Michelsen et Morley : celle-ci, n’étant qu’une répétition de la première, Einstein n’en aurait pas besoin.
Pourquoi, alors, en conclusion de l’article, écrire : « Dans une large mesure, les deux conceptions concurrentes de la démarche scientifique, l’approche expérimentale et l’approche déductive correspondent à la dichotomie que Holton découvrit dans son article : la conception expérimentale correspond à l’image de la science proposée au profane dans les manuels scolaires ou de vulgarisation, tandis que l’approche déductive correspond bien davantage à la véritable démarche du savant ».
Pourquoi écrire cela, qui, selon mon très humble avis, serait hors de propos, puisque Einstein ne s’écarterait pas de l’approche expérimentale ?
J’ajoute ceci à mon commentaire du 27 mars 10:38:
Dans « le phénomène familier de l’électrodynamique » du temps d’Einstein, « le mouvement de la bobine » et « l’aiment », seraient-ils , par rapport à l’expérience de Michelson et Morlet, « l’équivalent », respectivement, « du mouvement général de la Terre (combinaison de sa rotation sur son axe et de sa rotation autour du Soleil) » et du mouvement perpendiculaire au premier (« en direction du ciel au-dessus du Pôle Nord ») ?
Si oui, passer du phénomène familier de l’électromécanique au phénomène de Michelsen et Morley, relève-t-il vraiment d’une démarche déductive au sens où l’entend la science : une démonstration rigoureuse ?
« la même expérience » : déplacer la bobine ou déplacer l’aimant.
@Paul Jorion : 27 mars 2010 à 11:53
Merci d’avoir rectifié mon erreur de lecture.
Reste la question : Einstein se réfère-t-il à une expérience familière d’électrodynamique pour conclure qu’il n’a pas besoin de l’expérience, ultérieure, de Michelson et Morley, pour expliquer la constance de la vitsse de la lumière, et, si oui, sa démarche est-elle déductive ou expérimentale ?
Le probléme de la bobine et de l’aimant est le suivant:
Un aimant est réputé faire régner un champ magnétique que l’on visualise avec une feuille de papier recouverte de limaille de fer.
Une bobine traversée par le champ magnétique d’un aimant va étre le siège d’un courant électrique induit des lors que ce champ varie dans la bobine par déplacement de l’aimant, la question est de savoir il y a ou pas instantaneité entre les deux phénoménes ? Si je me suis fait bien comprendre vous aurez conscience que ce n’est pas du tout évident car le champ magnétique de l’aimant est (intuitivement) attaché physiquement dans l’espace à l’aimant, si bien que des que celui ci bouge le champ devrait varier instantanément dans la bobine. A l’inverse si c’est la bobine qui se déplace peut t’on parler de la méme expérience au nom du principe de relativité ?
Le traitement classique s’appuie sur l’électromagnétisme de Maxwell et les champs retardés qui interdisent l’instantaneité, avec en coulisse la vitesse plafond de la lumiere, bien sur.
Actually, what we call conciousness, it is geometrically POINT, It is TIME.
And arithmetically , it is ZERO.
So conciousness in psychology is ZERO in arithmethics and POINT in geometry.
With that correspondance, we can start understanding our own life organization
Which is levelled or stratified in both realms :
Realms of Meta and Realm of Pure Spirit.
So what is Spirit ?
What we call Spititual that is … (VA.)
J’ai de bonnes raisons professionnelles de garder en souvenir le sketch de Fernand Reynaud qui met en scène un cantonnier : Heureux !
Il y évoque que le deuxième cousin germain du cantonnier est philosophe , et » passe son temps à étudier ce que les autres pensent » .
En partticulier, ledit cousin passe des nuits à l’analyse de la contradiction de la pensée de Blaise Pascal qui trouve que « la vie est trop courte ou trop longue quand on n’a pas de montre » , et celle d’Einstein qui prétend que « plus on va vite et plus le temps est court « .
Et moi , comme lui , la nuit , je dors !
il est tres difficile voire impossible de prouver l’inexistence de quelque chose, d’où le probleme récurrent avec dieu et tous ses sectateurs.
De même au sujet de l’éther, ceux qui en supposent l’existence seraient bien gentils d’en apporter la preuve.
Maintenant l’éther était une hypothèse bien commode en son temps qui a été ensuite reléguée au placard par Michelson puis Einstein, car étant devenu inutile.
Epistemologiquement, c’est le principe de simplicité dit du rasoir d’Ockham qui a été a l’oeuvre sur ce thème de l’éther.
Pour ceux que ça intéresse , voici deux textes parlant de la vitesse des ondes décrites par Tesla en 1900, supérieure à celle de la lumière :
http://www.scribd.com/doc/15794786/Nikola-Tesla-Faster-Than-Light
http://www.free-energy-info.co.uk/TeslaPatents/US0787412.pdf : « art of transmitting electrical energy through the natural mediums » le brevet de Tesla dans lequel il annonce une vitesse de ces ondes atteignant 471240 km/s (page 3 du brevet)
http://www.youtube.com/watch?v=GRz0a2qiCtc&feature=channel_page
Et voici une jolie galaxie spirale créée dans de l’eau par un champ magnétique.
J’extrais de la conférence de1920 :
« Et comme, d’après nos conceptions actuelles, les particules élémentaires de la matière ne sont autre chose dans leur essence que des condensations du champ électromagnétique, notre représentation actuelle du monde reconnaît deux réalités, qui, tout en étant liées par la connexion causale, sont logiquement tout à fait séparées l’une de l’autre : ce sont l’éther gravifique et le champ électromagnétique, ou, comme on pourrait les appeler encore, l’espace et la matière. »
Cette condensation du champ E/M est conforme à la these de De Broglie, a laquelle adhéra Einstein des sa parution. De Broglie invente le concept d’onde de matière comme une onde attachée à la particule, qui de se fait devient stationnaire.
Cette conception d’une matière (élementaire) ondulatoire et d’une « lumiere » corpusculaire qui apparait clairement dans le texte de la conférence, et constitue un préambule à tous les ouvrages de physique élementaire, ne peut laisser indifférent tout individu qui n’avale pas des dogmes tout crus.
La réponse classique faite a ces objecteurs tient en une phrase : » Peut etre, mais les résultats sont la «
Je ne crois pas qu’on puisse parler de dogme en parlant de Tesla qui est avant tout un découvreur, expérimentateur avec un solide bagage théorique. Ses brevets en sont la preuve.
C’est précisemment les fondations de la physique quantique qui ont un aspect « quasi dogmatique » alors que les résultats prédictifs sont au rendez vous, je vous renvoie à un texte qui traduit à sa maniere un questionnement personnel :
http://www.pauljorion.com/blog/?p=3680
@Paul Jorion :
qui a écrit :
Non.
Michelson, puis Michelson et Morley, puis Miller, tentèrent de mettre en évidence
1° que – notre Soleil étant immobile (ce qui fut discréditer 30 ans plus tard) –
2° que, la lumière étant considéré comme une onde dans un substrat physique appelé éther
(a ) substrait auquel Newton s’opposa contre Huygens au nom du caractère corpusculaire de la lumière,)
(b) substrat que personne ne parvint jamais à mettre en évidence – sauf à considérer des formules mathématiques abstraites comme étant la preuve de quoi que ce soit)
3° que donc, l’avancée « absolue » de la Terre était CONTINUELLEMENT perpendiculaire à l’axe allant de l’image du Soleil jusqu’à la Terre.
assertion absurde puisque le déplacement absolu (newtoniste) du Soleil dans une direction que nous ignorons encore n’est, bien évidemment, quasiment jamais celui auquel croyait le duo Michelson Morley.
4° que leur connaissance de ce qu’étaient les « franges d’interférence » était suffisante à leur faire connaitre des vitesses grâce à leur dispositif.
Alors même que cette connaissance devra être l’objet de la recherche du 21° siècle (en en finissant avec la croyance en cette absurde « double nature » de la lumière.
5° que la fiabilité de leur matériel leur permettait d’établir des conclusions.
assertion absurde, puisque leur 3° collègue Dayton Miller poursuivit leur travaux et obtint (ce qui est encore plus absurde) des « 8 km/s » auraient été mis en évidence.
Avec un cycle quotidien.
Je suis au regret de contredire Paul Jorion, mais ils n’ont RIEN mis en évidence.
Sauf la volonté acharnée de la majorité des « scientifiques » de l’époque de flanquer Newton à la poubelle.
Il suffit de savoir que les « énergétistes » freinèrent tout au long du 19° siècle la science : Seul Boltzman tenta de préserver l’héritage des Grecs en considérant les atomEs comme des particules existantes réellement.
La victoire du camp des « corpusculaires » ne fut que momentané (en décembre 1900 par Max Planck à son corps défendant et par l’introduction d’un « moins un » à l’équation de Wien), et une nouvelle défaite de l’héritage des Lumières Hellènes et des Lumières du 18° siècle (fondées par un livre de 1687) survint par la « défaite de Copenhague » et la victoire conjointe de Bohr et du fasciste Werner Heisenberg.
Le gadget de Miechelson et Morley n’est qu’une ATTRACTION DE BARAQUE FORAINE qui ne prouve RIEN DU TOUT.
Elle ne prouvera rien tant que nous ne connaitrons pas
– Notre vitesse absolue
– La direction absolue de notre avance dans l’espace vide (de Democritos-Newton)
– Quelles sont les briques des photons
La preuve de cela ?
C’est très simple : l’ATTRACTION DE BARAQUE FORAINE DE MARTIN GRUSENICK
http://www.youtube.com/watch?v=7T0d7o8X2-E
que j’avais « commentée » sur le blog de Sepp Hasslberger
http://blog.hasslberger.com/2009/09/extended_michelsonmorley_inter.html
le VENDREDI 19 FÉVRIER 2010
Un commentaire pour Sepp Hasslberger (quant à Martin Grusenick)
http://revolisationactu.blogspot.com/2010/02/un-commentaire-pour-sepp-hasslberger.html
« MMM (ils) nous avaient emené à la foire pour nous montrer leur attraction foraine.
MM, (they) had taken us along to the fair to show us their open attraction. »
Si Paul Jorion voulait bien nous faire profiter de son talent d’anglophone pour nous donner une traduction française de la description donnée dans son YouTube par Martin Grusenick, il fera grande oeuvre pour l’avancement de la science.
Et la fin de l’imposture Michelson-Morley.
Cela me rappelle un article de sciences et vie paru dans les années 2000 qui parlait d’un mathématicien russe qui avait démontré que pour respecter un principe physique fondamental (comme la cause doit précéder la conséquence, mais là il s’agissait d’un principe lié à la relativité, au fait que les lois doivent s’appliquer dans tout référentiel) alors la loi d’addition des vitesses doit être celle de Lorentz car celle de Newton ne respectait pas ce principe.
Désolé de ne pouvoir donner plus de référence mais ce vieux magazine est perdu quelque part dans la cave chez mes parents.
En espérant ne pas être hors-sujet.
Une vulgarisation répandue de la relativité (restreinte) est que, quand on regarde loin, on voit le passé. L’argument est qu’il faut le temps pour la lumière d’aller de l’objet vu à notre oeil.
Mais un ami physicien réfute cette idée, prétendant que pour la lumière dans le vide, le temps ne
s’écoule pas. Il s’appuie sur le paradoxe des jumeaux, et propose l’expérience de pensée suivante:
On regarde avec un super télescope une planète située à 1 million d’années-lumière, et on voit sur
cette planète un voyageur monter dans un vaisseau spatial et décoller (vraiment un super-télescope). 10 minutes plus tard, le vaisseau arrive sur terre. Le voyageur en sort, qui déclare avoir voyagé pendant 10 minutes (et moins vite que la lumière, bien sur). Ceci parce que le temps s’écoule plus lentement quand on va vite (paradoxe des jumeaux).
La question est: en quoi est-ce qu’on peut dire que ce qu’on voit dans le télescope a eu lieu il y a
un million d’années?
Notez que, si le voyageur retourne sur sa planète, il la retrouvera plus vieille de plus de deux
millions d’années. Mais cela me semble être une autre histoire…
Quelqu’un pourrait-il dire où est la faute de raisonnement? Car si j’ai bien compris, on dépense des
millions pour fabriquer des télescopes pour voir loin…dans le passé.
« La question est: en quoi est-ce qu’on peut dire que ce qu’on voit dans le télescope a eu lieu il y a un million d’années? » : je me posais cette question récemment, mais je n’ai pas la réponse, sinon celle de la vulgarisation. Le raisonnement que vous présentez ci-dessus me semble très flou, et pas du tout probant. J’imagine mal un vrai physicien raisonner comme ça : ne seriez-vous pas vous même « l’ami physicien » ?
Si l’étoile observée est à 1 million d’années-lumière, l’observateur ne peut recevoir ses photons qu’un million d’années après leur émission. Mais, le télescope donne une image comme si l’observateur était plus proche, donc… je ne sais pas ce que l’on peut en conclure. Mais quand on pense aux expériences dites du choix retardé, il n’est pas idiot de se poser la question. Mais c’est des trucs à s’empêcher de dormir.
« on voit sur cette planète un voyageur monter dans un vaisseau spatial et décoller (vraiment un super-télescope). 10 minutes plus tard, le vaisseau arrive sur terre. Le voyageur en sort, qui déclare avoir voyagé pendant 10 minutes » : donc l’observateur voit le décollage qui s’est fait 1 million d’années plus tôt. Comme ce vaisseau arrive, par une curieuse coïncidence, 10 minutes après cette observation, on en déduit qu’il a voyagé 1 million d’années à une vitesse quasi luminique. Que le voyageur déclare n’avoir voyagé que 10 minutes, c’est son affaire.
L’erreur dans le raisonement est lorsqu’on dit que le voyageur arrive 10 minutes plus tard sans préciser que ces dix minutes correspondent au temps propre du voyageur et non au temps propre des terriens. Si la planète est à un million d’années lumière de la terre, cela signifie que la lumière met un million d’années pour parcourir la distance séparant la planète de la terre. Le voyageur voyageant moins vite que la vitesse de la lumière, va donc mettre, vue de la terre un peu plus d’un million d’années pour parcourir la distance planète-Terre. C’est exactement ce qui se passe pour les muons, qui ne peuvent parcourir la distance séparant leur lieu de création, du recepteur, que parce que leur temps propre est dilaté d’un facteur 100. Une minute pour le muons correspond à cent minutes sur terre, tous comme les dix minutes du voyageur correspondent à un million d’années sur terre.
Il faut tout de même préciser pour éviter tous malentendu que c’est un physicien qui est derrière le télescope, et qu’il sait donc que la lumière a mis un million d’années pour parcourir la distance. Il en déduit donc que le voyageur a quitté sa planète un million d’années avant qu’il puisse l’observer quitter sa planète. Si il voit le voyageur arriver dix minutes plus tard (pour le terrien), cela signifie que le voyage a duré un million d’années et dix minutes.
Je reprends Wikipedia:Paradoxe des jumeaux et effet Doppler http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_des_jumeaux
Fixe voit Mobile s’éloigner puis revenir. Mobile envoie régulièrement (pour lui) un signal vers Fixe. Fixe voit Mobile s’éloigner les 9/10 de son temps, puis revenir en 1/10 de son temps. Ainsi Fixe voit Mobile se rapprocher à une vitesse supraluminique.
Dans l’expérience avec le télescope, à t=0, Mobile fait demi-tour (point(4;5) sur la figure Wikipédia) et envoie un signal à Fixe. Notre histoire commence lorsque Fixe l’aperçoit (point(0;9) sur la figure). Fixe voit dans cet exemple (v=0,8c) venir Mobile à 4 fois la vitesse de la lumière (4 carreaux de distance franchis en 1 carreau de temps).
Si on est d’accord avec ça, alors il me parait correct d’en déduire qu’on ne voit jamais le passé, mais plutôt le présent.
En voyageant dans un vaisseau spatial à la vitesse de la lumière, il devient impossible de voir son image
dans un miroir qui voyage en même temps à la vitesse de la lumière : il n’a pas le temps de réfléchir. Ego, si !
Je ne conteste pas l’intérêt de ce questionnement, mais il s’agirait d’abord de savoir qu’est-ce qui se passe quand on parle de « voir ». Un capteur de photons, (un photomultiplicateur pour être précis), voit-il quelque chose ou se contente-t-il de capter ? Est-ce que l’on « voit » de la lumière (photons) ou de l’information, comme par exemple des franges d’interférence ? Je pense que les deux sont inséparables : si on ne pouvait pas distinguer entre une tache de lumière et des franges d’interférences, on ne verrait rien du tout.
2) Quand vous parlez : « d’en déduire qu’on ne voit jamais le passé, mais plutôt le présent », vous passez d’un raisonnement particulier à un principe général. Mais où est le raisonnement qui justifie cette généralisation, et que signifie celle-ci ? A l’instant T de l’observation, l’étoile observée, située à 1 million d’années-lumière, est dans un certain état X a priori inconnu. Est-ce cet état X que l’observateur découvre dans son télescope à l’instant T ? Si oui, l’information sur cet état X est transmise instantanément. Je n’ai rien contre, mais Einstein n’a jamais dit ça : il a toujours insisté sur le fait contraire : l’information ne peut pas « se transmettre » plus vite que la lumière…
@ Crapaud rouge
Vous avez parfaitement raison de soulever cette question.
Le terrien regarde la planète distante d’un million d’années, mais ne voit que la lumière frappant sa rétine. Ainsi, la distance séparant ce que l’on regarde de ce que l’on voit est d’un million d’années lumière, et le temps entre ce que l’on regarde et ce que l’on voit est d’un million d’année. La planète que je suis en train de regarder est peut-être éteinte depuis 500 000 ans. Si c’est le cas, les terriens ne le sauront (ne le verront) que dans 500 000 ans.
Vous écrivez: « Ainsi Fixe voit Mobile se rapprocher à une vitesse supraluminique. »
Si cela était vrai, cela signifierait que fixe voit mobile arriver sur terre avant de le voir faire demi tour. Or, mobile se déplaçant à une vitesse inférieure à la vitesse de la lumière, fixe verra l’image du demi tour de mobile avant de voir mobile sur terre. Il en déduira donc que mobile s’est déplacé à une vitesse infraluminique.
Là encore, le phycicien sait qu’il ne voit pas instantanément l’image du demi tour, mais que cette image s’est déplacée du lieu de demi tour à la terre à la vitesse de la lumière, et qu’elle à mis 4/10 du temps total à lui parvenir. Il retranche donc 4/10 à 9/10, soit 1/2 pour l’aller, et il rajoute 4/10 à 1/10 soit 1/2 pour le retour. La vitesse mesurée d’un mobile est indépendante du sens de la trajectoire du même mobile
« Il retranche donc 4/10 à 9/10, soit 1/2 pour l’aller, et il rajoute 4/10 à 1/10 soit 1/2 pour le retour » puis il va se coucher, parce que tous ces calculs l’ont horriblement fatigué. 🙂
Merci pour votre intervention H.F.D., je vais me renseigner sur ces muons, il me semblent curieux.
@HFD: Vous avez peut-être raison, mais d’après l’article Wikipedia cité, Fixe voit Mobile s’éloigner pendant 9/10 du temps, jusqu’à ce qu’il le voit faire demi-tour. Il le voit alors revenir en 1/10 du temps. Il ne le voit pas revenir avant de l’avoir vu faire demi-tour (ouf!).
Par ailleurs, évidemment personne ne va plus vite que la lumière dans cette histoire. Vous dites: « La vitesse mesurée d’un mobile est indépendante du sens de la trajectoire du même mobile ». Oui, si le mobile passe juste devant nous. Mais s’il s’éloigne ou se rapproche, alors comment mesurer sa vitesse?
Bon, je reprends http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_des_jumeaux: Effet Doppler.
v=0,8c. beta=0,8. gamma=1/rac(1-beta²)=1/0,6=5/3. a=rac((1-beta)/(1+beta))=1/3.
Le temps pour Fixe depuis le départ jusqu’au retour de Mobile est (arbitrairement) de 10. Le temps du voyage aller-retour pour Mobile est de 10/gamma=6. Mobile envoie un signal à Fixe à chaque unité de son temps. Fixe reçoit (voit) les 3 premiers signaux à ct=3, 6, 9 (du temps de Fixe). Puis les 3 suivants à 9+1/3, 9+2/3, 10. Mobile fait demi-tour à la distance vt=(v/c)*ct=0,8*5=4 (distance pour Fixe). Fixe voit donc Mobile émettre à ct=9, il sait (pour d’autres raisons) que ce signal est émis à une distance de 4, puis il voit Mobile atterrir sur Terre à ct=10. Du point de vue de Fixe, Mobile a parcouru 4 en 1 unité de temps: il est allé à 4 fois la vitesse de la lumière. Si on demande à Fixe combien de temps il a mis pour venir, il répond 3 unités de temps.
Je résume: je regarde dans un télescope un vaisseau que je sais situé à 4 minutes-lumière. 1 minute après, le vaisseau atterrit à côté de moi. Je demande au conducteur combien de temps il a mis à venir (pour lui): il répond 3 minutes. Il est allé à v=0,8c.
Pour des vitesses plus grandes (<c), le vaisseau peut venir encore plus vite d'encore plus loin. D'où cette question: en quoi est-ce que je regarde le passé?
@CrapaudRouge: Quand vous dites, par exemple: "A l’instant T de l’observation, l’étoile observée, située à 1 million d’années-lumière, est dans un certain état X a priori inconnu. Est-ce cet état X que l’observateur découvre dans son télescope à l’instant T ?", je crois que vous faites une erreur de raisonnement en considérant deux endroits au même instant. Cela n'a pas de sens en relativité de parler de deux évènements simultanés (il faut d'abord définir un référentiel).
Mais pourquoi ces si longues et si fastidieuses démonstrations ? Vous voulez convaincre qui et de quoi ? Si vous êtes sûr qu’on peut « en déduire qu’on ne voit jamais le passé, mais plutôt le présent », et bien faites une communication à l’académie des sciences ! Cette découverte ne manquera pas de les intéresser.
Bien cordialement
Il faut se méfier de Wikipédia sur le paradoxe des jumeaux de Langevin. Pour vous en convaincre, il vous suffit de cliquer sur le lien discussion, c’est parait-il, une des discussions les plus longues de Wikipédia.
En relativité, pour mesurer une vitesse, on utilise le temps local, c’est à dire l’heure indiquée par l’horloge de départ et l’heure indiquée par l’horloge d’arrivée. On fait la différence, et on divise la distance parcourue par cette différence.
Pour simplifier on va prendre une planète B fixe par rapport à la Terre. Les horloges de la planète B et de la Terre sont synchronisées selon la convention d’Einstein (i.e., à l’aide de ces horloges on mesure que la lumière se déplace à la vitesse C). On considère que le voyageur va de la Terre vers la planète B, puis de la planète B vers la Terre.
Si pour le terrien, le voyage aller retour dure 10, cela veut dire que le voyageur attendra la planète B lorsque les horloges de B indiquent 5. Ainsi, lorsque le terrien verra le voyageur se poser sur B, il verra les horloges de B indiquer 5, même si lorsque le terrien perçoit l’image du voyageur et de l’horloge de B, les horloges de la terre indiquent 9. De même pour le retour, même si le terrien voit le voyageur quitter B lorsque les horloges sur Terre indiquent 9, l’horloge située à coté du voyageur indique 5 lorsque le voyageur quitte la planète B. Ainsi, puisque l’horloge située sur B indiquait 5 lorsque le voyageur a quitté B, même si les horloges terrestres indique 9 lorsque l’image du voyageur et de l’horloge de B atteint la Terre, le terrien en déduit que le voyageur à mis 5 pour revenir sur terre lorsque les horloges terriennes indiquent 10.
Pour votre question : En quoi je regarde le passé ?
Il vous suffit de considérer que bien que les horloges de la Terre et de la planète B indiquent simultanément la même heure ; lorsque le terrien reçoit l’image de l’horloge B, celle ci indique 5 lorsque l’horloge de la Terre indique 9. Le terrien qui regarde la planète B la voit donc à 4 dans le passé.
J’espère que ces explications vous suffiront. Il faut bien faire la différence entre ce qu’on voit, et ce qu’on regarde. Lorsque l’horloge terrestre indique 9, le terrien regarde les horloges de B qui indiquent elles aussi 9 à cet instant là, mais il les voit indiquer 5 en raison du temps que met la lumière pour aller de B à la terre.
@HFD: Merci de votre réponse. Nous sommes absolument d’accord. Supposons maintenant que Mobile n’émette des signaux que lors du trajet retour. Du point de vue de Fixe, il reçoit le 1er signal à t=9, puis Mobile atterrit à t=10. Fixe sait que le 1er signal a été émis lorsque Mobile était à 4 de distance. Il a donc vu Mobile parcourir 4 en une unité de temps.
Lorsque nous observons une étoile située à 1000 années-lumière, je veux bien, par convention de langage, dire qu’on la voit telle qu’elle était il y a 1000 ans. Mais il est possible qu’on voit un vaisseau décoller de cette étoile et atterrir sur terre 10 secondes plus tard. Et pour son passager, il ne se sera également écoulé que quelques secondes. En ce sens, je trouve discutable de dire qu’on voit cette étoile telle qu’elle était il y a 1000 ans. L’horloge synchronisée qui indique -1000 ans sur cette étoile n’a de réalité que si Mobile retourne sur son étoile. Il la retrouvera alors effectivement vieillie de 2000 ans (un peu plus).
Je trouve plus simple (et plus proche de la vérité relativiste) de dire qu’on ne voit que le présent.
Notez bien que je suis d’accord pour dire qu’on entend le passé. Car le son va moins vite que la lumière…
vous divergez tous dans vos raisonnement.
Vous confondez tous vitesse de groupe et vitesse de phase.
Dit autrement la vitesse mis par l’information à nous parvenir et le phénomène réel.
Le fait d’observer un événement perturbe l’information sur l’événement, peut-être l’événement lui même si le principe de causalité est respecté.
Dans le passé forcément que l’on ne perturbe pas l’événement mais la perception que l’on a est construite à partir de la réalité d’aujourd’hui.
Cherchez l’erreur.
Vous verrez c’est très simple à conceptualiser.
» En ce sens, je trouve discutable de dire qu’on voit cette étoile telle qu’elle était il y a 1000 ans »
On règle les horloges et les calendriers des deux planètes selon les conventions d’Einstein.
Si le voyageur part avec son calendrier qui indique l’an 1000, lorsqu’il arrive sur terre quelques secondes plus tard, son calendrier indique toujours l’an mille, tandis que les calendriers terrestres indiquent l’an 2000.
« Je trouve plus simple (et plus proche de la vérité relativiste) de dire qu’on ne voit que le présent. »
On ne voit qu’au présent des images émises dans le passé.
Effet doppler.
Théorie de la relativité restreinte, généralisée.
On mixe tout cela et on obtient une bouillie répugnante sur l’explication du bing bang?
Pas le bling bling, c’est autre chose Merkel va vous gronder.
Comment fonder une théorie sur un point de départ de l’univers alors que l’on ne regarde dans le futur que sur le passé passé passé. Avec des instruments passés passés.
Cherchez l’erreur.
Le fait qui m’intéresse est le suivant: je regarde une étoile lointaine, située à 1 millier d’années-lumière, et j’y vois décoller un vaisseau. Il est possible que ce vaisseau arrive à côté de moi une minute plus tard (de mon temps), et que, pour son conducteur, le voyage n’ait duré que quelques minutes (de son temps: il a vieilli de quelques minutes). Ce scénario est compatible avec la relativité restreinte.
Mon propos n’est pas de discuter de cela. Si on accepte la relativité restreinte (ce qui est mon cas), c’est un scénario possible. C’est comme ça.
Ma question est je crois appropriée pour ce blog, car elle est plus épistémologique. Dans la mesure où il s’est écoulé une minute pour moi, et quelques minutes pour le conducteur du vaisseau, dans la mesure où il ne s’est écoulé un millier d’années pour personne dans cette histoire (excepté pour le cerveau des physiciens qui la commente), je me demande s’il est intéressant de dire qu’on voit cette étoile telle qu’elle était il y a un millier d’années.
@Crapaud Rouge: ces « longues et fastidieuses démonstrations » afin de vous convaincre (pour ceux qui ne sont pas à l’Académie des Sciences 🙂 que le scénario de départ et bien cohérent avec la théorie de la relativité. Ce qui m’intéresse réellement est l’idéologie véhiculée par cette description (voir loin, c’est voir le passé) qui me parait une conception pré-einsteinienne du monde (et post Michelsonnienne, on sait que la vitesse de la lumière est constante). Quelqu’un ignorant tout de la relativité et de l’expérience de Michelson trouverait normal qu’on puisse aller aussi vite qu’on veut aussi loin qu’on veut. Quelqu’un connaissant bien la relativité trouve également cela normal. Pourtant l’immense majorité des gens ayant juste quelques idées sur la question « savent » que c’est impossible. N’y a-t-il pas là sujet à réflexion?
@ Allegra.
Lorsque le calendrier terrestre indique mille, le terrien voit le calendrier de la planète B indiquer zéro. Lorsque le calendrier de la planète B indique mille, l’observateur de la planète B voit le calendrier terrestre indiquer zéro. Après que chacun ait transmis à l’autre le résultat de ses observations par pigeon voyageur ou tout autre moyen à sa convenance, les deux observateurs en concluent que les calendriers terrestres et ceux de la planète B indiquent simultanément la même date, et que si de leurs planètes respectives ils constatent un décalage de mille ans, cela signifie que la lumière a mis mille ans à leur parvenir et qu’ils voient par conséquent l’autre planète avec mille ans de retard.
En l’an mille, l’habitant de la planète B décolle de sa planète vers la terre en emportant son calendrier. Lorsqu’il arrive sur terre, aussi bien le terrien que l’extra terrestre constatent que le calendrier de la planète B se trouvant à bord du vaisseau indique mille tandis que les calendriers terrestre indiquent 2000. Ils en concluent donc tout les deux qu’il s’est passé mille ans sur terre (et donc sur la planète B) entre le décollage et l’atterrissage bien qu’il ne se soit passé que quelques minutes dans le vaisseau, et que l’observateur terrestre ait vu l’extra terrestre atterrir quelques minutes après l’avoir vu décoller.
@ Crapaud rouge
J’espère que vous n’avez rien contre les pigeons voyageurs.
Pendant qu’on y est, il y’a une chose que je n’ai jamais vraiment compris :
Est ce que toutes les parties de l’univers ont un jour eut le même temps propre? (Big Bang)
@Allegra : il y a un critère très simple pour savoir si ce que l’on « voit », l’information, concerne le passé ou non : remplacez la lumière, qui pose tant de problèmes, pas un messager à cheval, et l’année-lumière par la journée-cheval.
@Crapaud Rouge: justement, non. C’est cette manière de voir que j’appelle post-Michelsonienne et pré-ensteinienne. Car le voyageur a cheval voit le temps s’écouler comme le receveur du message. Alors que celui qui voyage à presque la vitesse c voit le temps s’écouler plus lentement. Du point de vue d’un photon dans le vide, le temps ne s’écoule pas du tout.
Dans ce cas, supprimer le préjugé selon lequel l’information est « transportée », et ainsi vous supprimer votre problème, ce qui vous laisserait libre de le reformuler autrement. Mon opinion est que l’information est localement capturée par l’observateur en fonction de ce qui « tombe » dans son voisinage, à savoir des ondes diverses : elles ne portent en soit aucune information puisqu’il faut les analyser pour en tirer ou capturer l’information. Que le temps coule ou non « du point de vue » du photon n’a ainsi plus rien à voir dans l’histoire.
Monsieur Allegra, je sais bien que rien ne saura vous convaincre de quoi que ce soit, parce que vous vous êtes mis en tête, mordicus, cette révolutionnaire découverte : on ne voit pas le passé mais le présent. Vous savez que c’est faux, alors vous allez chercher des trucs et des machines compliqués pour vous convaincre du contraire.
Toutefois, puisque vous dites vous intéresser au « niveau épistémologique », voici un autre exemple : sous 10 mètres de sédiments bien compactes, des archéologues découvrent une pierre comportant des inscriptions. Question : elles datent du présent ou du passé ?
@H.F.D.: Oui, oui, je suis absolument d’accord avec vous. Sans doute ma formulation est maladroite: ‘on voit le présent’. Ce que je veux dire est que, même si je regarde loin, ce que je vois peut avoir un effet sur moi dans la seconde qui suit (un vaisseau que je vois décoller et qui arrive. Avec en plus le voyage qui a duré quelques secondes pour le conducteur). J’ai longtemps cru que, lorsqu’on voyait ces images au télescope de super-novae et autres, on voyait une image du passé (donc ok, je veux bien), sans effet possible sur nous (c’est là le point). Mais peut-être s’agit-il là d’une erreur grossière.
D’une manière générale, un sujet qui m’intéresse est la vulgarisation de la science, et le décalage parfois important entre des ‘idées reçues scientifiques’ et la réalité des équations. Par exemple, pour la relativité, j’aime cette idée que, bien que la vitesse de la lumière soit finie, on puisse aller aussi vite qu’on veut aussi loin qu’on veut (en temps vécu par le voyageur).
Ah ! Les fameuses « boulettes monstres » de Bergson, comme les nommera Einstein après sa rencontre avec notre grand prix Nobel (de littérature).
C’est pas le meilleur Bergson là, un peu pathétique même son ultime défense de son « Temps universel »…