@rrêt sur images
« À quoi servent les économistes ? » Les Cahiers, Le Cercle des Economistes, PUF – Descartes & Cie, 2010
La Grèce
L’interdiction des paris sur les fluctuations de prix
Mais auparavant, un petit coup de Crime et Châtiment pour changer d’air, et replonger ensuite dans le sujet avec un…
125 réponses à “Le temps qu’il fait, le 19 février 2010”
Dommage qu’on doive s’abonner pour voir ce contenu.
Ca n’est pas tres cher et ils offrent un tarif preferentiel si vous avez un faible revenu. J’ai beaucoup apprecie cet effort de leur part me concernant ; apparemment il leur est plus important de garder vivante la pensee critique que de faire du ble. C’est un si bon signe que je paierai la totalite de l’abonnement la prochaine fois, juste pour les remercier et leur manifester ma solidarite.
Merci de parler comme vous le faites. Vous êtes courageux!
Bon week-end M.Jorion…..
J’espère que vous avez des amis qui commencent à vous entourer pour parler de la même voix, afin que tout cela cesse un jour…
Relisons en attendant le Savetier et le financier de mon cher La Fontaine… pour tenir le coup et en rire…
Bonjour Monsieur Jorion,
les plus viles attaques se heurteront toujours à l’intelligence, la lucidité, l’opiniâtreté et le courage.
Vous êtes un être rare…
Nous sommes avec vous !!
Prenez bien soin de vous…
Lorsqu’Henri Sterdyniak s’exprime sur les ondes, il ne parle pas d’économie, ni même d’économie politique, mais simplement de politique. Il relie les thèses de l’OFCE, fondées sur un état fort, taxateur et fiscalisateur, qui orienterait l’investissement et redistribuerait. Quelle confiance dans notre forme de démocratie, la pauvre, elle n’en est simplement pas capable!
Le pb, c’est que dans l’état actuel de l’humanité et de son cas particulier, ici en FRance, ça ne marche pas. La « tribu », constituée des politiques et de leurs serviteurs, les fonctionnaires a largement tendances à se servir en premier (et la faute n’en incombe certainement pas aux agents de l’Etat).
L’autre « tribu », les travailleurs du privé, des PME des TPE, les travailleurs en agriculture, les sans grades, tous par essence précaires, sans aucune sécurité financière, (et on le voit bien en ce moment) n’ont intérêt qu’à « compter sur leurs propres forces » (Mao).
A quand une vrai réflexion organisationnelle sur le rôle de l’Etat. Celui-ci est certainement d’orienter l’investissement et la redistribution, mais pas de jouer le rôle d’une Maman qui intervient partout et en tout dans la vie des gens pour mieux les contrôler. Son rôle est tout autant de favoriser l’initiative locale, qu’actuellement il entrave, par crainte de la liberté.
coquille. Il faut lire Sterdiniak relaie les thèses de l’OFCE.
@ Phil de Saint Naz
je vous cite:
« mais pas de jouer le rôle d’une Maman qui intervient partout et en tout dans la vie des gens pour mieux les contrôler
pour illustrer votre propos, on peut lire le mythe de Cronos :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cronos
Fils d’Ouranos (le Ciel) et Gaïa (la Terre), Cronos appartient à la première génération des dieux …
Hhmm…
Dimension on ne peut plus importante.
Jusqu’où va la pertinence de l’aide sans ingérence.
Jusqu’où va la limite de l’aide si elle ne vise pas à materner, mais, au contraire, permettre de faire grandir par l’autonomie…
Tout restera pour moi dépendant de l’éducation d’un peuple ainsi que d’une justice qui doit ne pas perdre de vue une certaine phrase… : « les Hommes naissent égaux en droits… »
L’autonomie des régions européennes ou l’état fédéral serait en charge du régalien au sein d’un système économique taxant le carbone mais pas le travail … et financier réformé par voie constitutionnelle.
A force d’ignorer notre avenir l’Europe sera demain réduite à l’Allemagne et le Bénélux …
Daniel Schneidermann « En quoi la formation d’ethnologue vous a aidé à pronostiquer les subprimes ? »
Réponse : parce qu’un ethnologue, contrairement à l’écrasante majorité des économistes, s’intéresse aux hommes et à leur environnement, plus qu’au PIB et aux taux directeurs des banques centrales.
En fait, à mon sens, il n’y a pas besoin d’une formation particulière pour proposer les analyses de Paul Jorion. Son mérite n’en est que plus grand. Ce qui se passe, en « sciences » économiques, c’est que les empilements de savoirs universitaires rattachés à des économistes du passé faisant autorité ne sont visiblement jamais triés.
On ressasse jusqu’à la nausée des choses qui ne sont pas, et on n’est plus, à l’université, capable de comprendre des corrélations simples et élémentaires.
Chose qu’un homme comme Paul voit immédiatement, dès lors qu’il part du point central, à savoir ce qui EST réellement monnaie.
On en est là.
Tant que l’on délire sur les « agrégats monétaires », sur les « transformations » d’actifs en monnaie, sur « la création monétaire via le crédit bancaire », et, surout, tant que l’on se contente du fait que le signe monétaire durable (le SMD), thésaurisable et fétichisé continue à pouvoir être émis pour NE PAS CIRCULER et pour ne se mettre en mouvement que moyennenant les intérêts monétaires, véritable source et racine du apitalisme, véritable signification de la plus-value de Marx, les économistes ne comprendront JAMAIS comment cela fonctionne.
Le capitalisme est ainsi un ordre parfaitement pervers, il a un fonctionnement fétichiste et pervers. je suppose que l’anthropologue ayant goûté à la psychanalyse aussi ne peut véritablement me contredire sur ce point. Le SMD actuel est comme une route interdite à la circulation et seulement disponible moyennant le péage de l’intérêt.
Il en résulte que l’économie de marché subit constamment la pression perverse et absolue du capitalisme monétaire.
Il en résulte encore que capialisme n’a rien de « naturel », mais qu’il est venu au monde avec une conception du signe monétaire héritée de la pièce d’or et adopté sans la moindre critique de la part la « science » économique universitaire.
Comment ne pas « voir » que les fonctions circulante et réserve de valeur incarnées toutes deux par le signe monétaire (le billet) sont absolument inconciliables?
Il s’gait, en effet, convenir de cette évidence que la durabilité ne saurait s’attacher au signe monétaire sans générer toujours et encore les mêmes dysfonctionnements observés, à savoir l’enrichissement obscène par le truchement des intérêts et des intérêts des intérêts qui accompagné symétriquement l’apauvrissement et la mise hors économie monétaire d’une fraction grandissante de la population, tout simplement parce que cette insolvabilité mécaniquement agissante des plus endettés accompagne inéluctablement l’enrichissement obscène d’une petite minorité.
Les universitaires sont les complices et les « idiots utiles » des professionnels du capitalisme qui savent, eux, utiliser ce sytème pervers à merveille à leur avantage.
Le chantage des capitalistes est absolu, s’exerce sur les banques, puis sur des états entiers, poussent vers la dérégulation, car des régulations plus strictes les amèneraient à simplement arrêter leur mise en circulation des signes monétaires accumulés, moyennant quoi, tout s’arrêterait.
De même, une relative paix sociale nécessite, dans ce système pervers, toujours une croissance du PIB, car, en prenant tous les ans davantage de la richesse produite, il y a en proportion moins à distribuer aux 90% des moins fortunés, et la paix sociale est inéluctablement menacée.
J’appelle solennellement les économistes de se pencher sur ce problème qui fait que plus de 40% du PIB sont désormais accaparés par une minorité sous la forme de la rente du capital. Je sais autant qu’il est possible de savoir que tout leur enseignement devra être radicalement revu sous cet angle. S’ils e le font pas, ce n’est que leur paresse de penser et leur couardise qui les en empêche!
I est quand même saisissant comment ce dénommé Sterdyniak peut continuer à déblatérer à côté de la plaque quand les faits lui donnent à ce point tort! Réponse: il faut changer les faits pour « confirmer » les délires universitaires? Le dramaturge Bertold Brecht, pourtant communiste, disait, à propos de la répression des Allemands à Berlin-Est en 1953: « il ne reste qu’à dissoudre le peuple! » C’est ce que les économistes proposent: « il suffit de laisser faire le capitalisme, et les pauvres méritent de disparaître ». Ils ne voient pas le mur dans lequel nous allons à 200 à l’heure!
@ johannes finckh
BRAVO !
« les économistes ne comprendront JAMAIS comment cela fonctionne. »
Oh, à mon avis ils comprennent bien comment cela fonctionne. Mais leur rôle n’est pas de l’expliquer. Leur rôle est de le cacher. Comme les prêtres de l’Ancien Régime.
Vous devenez de plus en plus « visible « et c’est très bien.
Le revers maintenant c’est que en devenant « dérangeant » c’en est fini des
regards amusés et étonnés à votre égard , place à l’attaque , ce qui prouve si
besoin en était qu’ils se rendent compte que vous avez raison.
Ce type qui vous agresse à l’émission est la synthèse à lui seul de ce système
que vous décriez depuis des années : égocentrique , hypocrite et de mauvaise foi.
La qualité de votre travail et de votre blog se résume à l’exact contraire : recul et
analyse des choses par quelqu’un qui n’est pas confiné dans un moule unique.
Bonne continuation à vous et François Leclerc dont les excellents articles me
passionnent .
Je viens de retrouver un article sur le Net datant de 2000 sous le gouvernement Jospin … le Titre avec du recule nous rappelle sans détour que les analyses macro-stratrosphériqueé ne sont que chimères. On en rit presque …
Le plein emploi pour 2010 ?
Par Aurélien GRATON , le 06 décembre 2000 à 00h00, mis à jour le 06 décembre 2000 à 00:00
Les conditions nécessaires à l’établissement du plein emploi en France ont été présentées dans un rapport du Conseil d’analyse économique remis mardi à Lionel Jospin.
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Article suivant dans Economie : Consentement mutuel pour Vivendi Universal
© INTERNE
La France sans chômage ? Un « objectif ambitieux » qui n’est « ni un rêve, ni un slogan », pour Jean Pisany-Ferry, ancien conseiller de Dominique Strauss-Kahn et auteur d’un rapport qui trace plusieurs voies pour atteindre un taux de chômage minimum, dit « de plein emploi » (5%) à l’horizon 2010. Au plein emploi ne correspond donc pas l’absence totale de chômage, mais un état où ce chômage ne dure pas et où le nombre de demandeurs d’emploi correspond à un changement d’activité ou à une inactivité « volontaire » provisoires.
Ce rapport, commandé par Lionel Jospin en mai dernier, estime qu’il « faudrait créer au moins 300 000 emplois par an, et jusqu’à 400 000 en cas de modification très sensible des comportements d’activité, pour ramener le taux de chômage à 5% d’ici 2010 », qui peut être considéré comme le taux de chômage de plein emploi. Du début de 1997 à la fin 2000, 1,6 million d’emplois ont été créés, soit une moyenne de 400 000 emplois par an, un rythme deux fois plus élevé que dans les années soixante, a souligné Jean Pisani-Ferry. Il faudrait donc continuer dans cette voie pour espérer atteindre le plein emploi en 2010.
Maintenir la croissance, modérer les salaires
Cependant, un certain nombre d’obstacles se dressent face à la réalisation de cet objectif. Tout d’abord, le taux de chômage en France reste encore à un niveau « anormalement élevé » (9,5% à la fin de septembre 2000) par rapport à la plupart des autres pays développés ; par ailleurs, le taux d’activité des personnes en âge de travailler est au même niveau qu’il y a vingt ans alors que dans les pays ayant atteint le plein emploi (Etats-Unis, Pays-Bas…), la décrue du chômage s’est accompagnée d’une progression de l’activité.
Il faudra en tout état de cause que la croissance reste soutenue (au moins 3% sur les dix prochaines années) pour espérer le plein emploi dans la décennie à venir. Malgré l’aspiration de nombreux salariés à un « partage des fruits de la croissance », le rapport souligne également que la poursuite d’une certaine modération salariale est encore nécessaire. L’auteur propose aussi de supprimer « rapidement et définitivement » les subventions aux préretraites et de modifier les règles du calcul des pensions pour que le système de retraite soit « plus neutre, plus juste et plus incitatif au travail ».
Lutter contre l’inactivité
« La France souffre encore d’un sous-emploi massif », précise enfin le rapport qui préconise d’intervenir sur l’inactivité qui a « longtemps été perçue en France comme une alternative au chômage ». Jean-Pisani-Ferry propose donc l’instauration d’un crédit d’impôt sur les revenus d’activité, c’est-à-dire le versement d’une allocation pour un retour au travail.
pour revenir à la question du chômage, et donc du travail, sujet favori de certains d’entre nous, je me permets de signaler un article dans contre info d’un membre de « nouvelle gauche » (fondé par Larrouturou ancien PS passé à Europe Écologie). Encore une fois, je préfère aborder cette question sous l’angle du marché de l’emploi, de la réalité de l’économie, plutôt que sous l’angle de l’individu, asservi et aliéné par le travail (même si je suis entièrement d’accord), car cet angle est facilement contesté par les moralisateurs de tout poil ou rangé parmi les utopies dangereuses. Par contre, dire que l’économie capitalistique actuelle ne produit pas assez d’emplois pour tout le monde, et qu’il convient enfin de regarder la réalité en face, est pour moi, une façon plus efficace d’amorcer le débat.
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2983
Et je rappelle à nouveau que ce sujet est le centre de réflexion (avec l’allocation de subsistance) de l’association Utopia, présente au PS, chez les verts et nouvellement au Front de Gauche. Il y a (certes minoritairement) encore de la réflexion et de la place pour des voix dissidentes au sein des partis…même si je n’ai plus guère d’illusions de conversion pour la majorité bruyante des partis en question (si des gens du PS me lisent)
Daniel Schneidermann « En quoi la formation d’ethnologue vous a aidé à pronostiquer les subprimes ? » Génial!
Monsieur Schneiderman! L’insolence n’a jamais été ni une forme d’intelligence, ni la marque de la compétence journalistique. Vous croyez au dieu de la science économique-qui-demande-une-formation-et-des-diplômes-sans-quoi-on-ne-sait-pas-ce-qu’on-fait-quand-on-va-acheter-une-baguette. C’est une croyance pas un savoir. Vous ne semblez pas connaître que les chiffres ne peuvent rien prouver si ils n’ont pas été fondé sur l’observation précise d’un objet. Vous ne semblez pas connaître le vieil adage: Dans le monde il y a les menteurs, au dessus, les super-menteurs, au dessus, les sur-super-menteurs, et tout au sommet, les statisticiens. Et c’est bien là le métier de Mr Sterdiniak
Faire une statistique sur la possible récurrence d’un phénomène ne signifie aucunement qu’on l’a observé et décrit. Et c’est ce qui manque aux économistes: travailler sur de réels « objets ». Raisonner sur des banalités, piégé par le langage, comme si c’étaient des objets sur lesquels on pouvait travailler scientifiquement est un comportement largement partagé, y compris dans la sphère intellectuelle, (ce qui est dénoncé par Bruno Latour dans » Refaire de la Sociologie »). Or, les pros, dans la description des phénomènes humains complexes, ce sont justement les ethnologues, dommage, Mr Schneiderman.
A par ça, quand il voit Mr Schneiderman attaquer comme ça, visiblement de parti-pris, le spectateur se demande forcément, de quelle personne, gênée par les thèses de Paul Jorion, il est le sous-marin.
L’histoire de ASI et son animateur (D Schneiderman) est en soi édifiante : cette émission, parue pendant plusieurs années sur la 5 le dimanche, proposait un décryptage des médias, souvent d’un grand intérêt didactique(je me souviens d’émissions lumineuses avec Régis Debray, entre autres). Parfois, la nécessité du genre « débat télévisé » (ou son propre tropisme…) l’emportait vers les rivages qu’il dénonçait (mise en scène de personnages, etc…), mais de façon marginale. ASI agaçait notamment TF1 dont les pratiques étaient souvent mises en lumière. L’émission a disparu 2 mois après les élections présidentielles de 2007. Sans en avoir de preuve, je n’y vois pas un hasard. L’équipe a alors décidé de reconduire la formule sur Internet, pensant gagner en liberté (et donc en qualité) ce qu’elle perdait en notoriété. Je me suis abonné 1 an, et j’ai arrêté, le site décevant mes attentes, impression confirmée hier (ASI est devenu en l’occurrence son propre sujet d’étude…).
Pour revenir à votre remarque, je ne vois vraiment pas Schneiderman en sous-marin de qui que ce soit. En revanche, on voit bien les contraintes que les animateurs se sentent obligés de respecter (c’était pire chez Taddei, rappelez-vous De Closets….). Par le choix des invités, ils « trament » par avance un récit (mais pas forcément un complot) que les invités auront à suivre, parfois sur des problématiques secondaires et des oppositions fictives. C’est donc autant la dynamique propre à ces débats qu’une orientation politique spécifique (notamment dans le cas d’ASI) qui engendre ces résultats.
Un cri de désespoir ?
Bonjour Louise.
Il faut tout de même reconnaître que ce genre de situation s’est toujours mal terminée.
Et malgré des volontés de modification de l’Histoire faite par ceux qui profitent de la crédulité, la réalité finit toujours par s’imposer.
Oui yvan, je sais, je sais………..
Je ne sais pas si cela a déjà été signalé sur ce blog, mais je tiens à faire un peu de publicité à Pascale Fourrier qui vient de faire deux très intéressants interviews de vos collègues hétérodoxes Jacques Sapir et Jean Luc Gréau.
http://j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com/
Dans son dernier texte « L’horizon de la présidentielle de 2012 et le piège de la personnalisation du débat » Jacques Sapir propose des solutions politiques concrètes concernant l’Europe, il va jusqu’à proposé une sortie pure et simple de l’union européenne pour engager enfin un bras de fer avec le milieu financier qui gouverne actuellement notre pauvre continent.
@ Phil de saint Naz,
avec vous pour une ‘vraie REFLEXION organisationnelle sur le ROLE de l’ETAT’.
Votre interlocuteur Henry Sterdyniak en évoquant vos études préalables à la crise et hélas prémonitoires, considère clairement, et comme évident, que toute expression peut être associée , et je cite ses mots, à une « COÏNCIDENCE », au « HASARD », à « DE LA CHANCE ».
Après l’avoir attentivement écouté, et si je l’ai bien compris, alors je suis obligé de n’apporter que très peu de crédit à son propre discours, qui lui aussi, ne saurait échapper aux COÏNCIDENCES, au HASARD, et pourquoi pas, en ce qui le concerne, à la MALCHANCE. Car on ne peut pas évoquer la chance, sans nier la malchance.
Il dit par ailleurs qu’un grand nombre d’économistes (sans doute cette fois-ci de VRAIS ECONOMISTE) avaient fait les mêmes prévisions, mais sans retenir un seul instant que cela aurait pu être l’effet d’une « COÏNCIDENCE », du « HASARD », ou « DE LA CHANCE ».
CARTON ROUGE POUR Mr STERDYNIAK!
Mr STERDINIAK VIENT DE SE DISQUALIFIER.
@ simplesanstete :
Merci pour ce « beau » cv : un chef d’oeuvre d’architecture contemporaine des élites.
Le fait qu’un tel monsieur soit confronté à Paul Jorion ainsi que l’agressivité dont il fait montre en disent long sur la réussite du processus de « modélisation multinationale » des grandes entreprises, des banques, des risques financiers etc. qu’ils ont concocté. Retour à la case départ : le troc, en passant par le chaos.
Merci, au passage, à tous ces grands économistes pour le bel avenir qu’ils ont fabriqués à nos enfants.
Pardon pour la faute d’orthographe : qu’ils ont fabriqué (sans S)
Il ne faut pas se tromper de contradicteur…
Sur le fond, les analyses de l’OFCE sont très différentes (et pas seulement depuis la crise) des discours néo-libéraux, en particulier sur la dette, le rôle de l’Etat, la régulation, etc… Celles de Nicolas Barré sont bien plus plus proches, encore maintenant, de l’orthodoxie néo-libérale.
En résumé, c’est lui qui aurait dû être le véritable contradicteur sur le fond. Mais en tant que journaliste, il connaît sans doute mieux les règles du jeu d’un débat télévisé que la personne de l’OFCE, qui n’a su montrer qu’une irritation personnelle, de nature catégorielle : la défense des « économistes » a pris le pas sur le reste.
En fait, la mise en scène d’ASI (présenter P. Jorion comme « oracle », par exemple, avec la charge d’irrationnel supposé que ce mot comporte), alimente plus le spectacle que la réflexion. La caméra, qu’elle soit sur la TV ou sur Internet, reste un outil bien ambigu, et propre à brouiller les messages…
En tous points d’accord avec votre décryptage.
@je crois que vous vous trompez
L’OFCE est keynésienne de tradition. Et méfiez vous , ce n’est pas parce qu’ils apparaissent « de gauche » que les keynésiens sont plus proches de PJ . Au contraire et pour deux raisons
1/ leur structure conceptuelle les en éloigne à 180 degrés car ils raisonnent directement sur des concepts macroéconomiques sans référence aux comportements de base de l’agent (ici le débiteur et le créditeur) . L’argent, mode d’emploi est quasiment illisible pour un keynésien
2/ De plus la notion d’expérience leur est étrangère (KEYNES s’est construit contre cette idée)
Il est donc normal que M STerdyniak reste totalement froid quand on lui dit : vous vous êtes trompés et pas P Jorion. Cela ne signfie rien pour lui in fine
3/ Par contre vous ne pouvez pas dire cela des Echos, qui est – et de loin – le journal le plus professionnel en France. Et d’une honnêteté intellectuelle sans comparaison avec celle du Monde soit dit en passant. N’oubliez pas que la tradition libérale fait de l’expérience pratique une véritable religion : c’est pour cela que M Barré était respectueux de PJorion
amicalement
Bonjour
J’interviens ici car les commentaires ne sont pas ouverts à propos de l’article paru dans Le Soir.
En fait, Dominique Berns vous met en parallèle avec André Sapir, prof à l’Ecole de commerce Solvay, ex conseiller de Prodi et coordinateur d’un ouvrage nommé « Growing Europe ». Rien d’étonnant donc à ce qu’il développe une pensée très classique: pour lui la solution reste « une croissance solide par les investissements, les innovations, les gains de productivité… » Rien de durable donc.
Paul a développé les analyses et arguments que nous connaissons ici. Je me demande toutefois, Paul, si vous ne devriez pas insister, lorsqu’on parle de dette des Etats, qu’à côté de dénoncer les volontés d’austérité anti-sociales, vous ne devriez pas insister sur le fait que l’on pourrait rétablir les équilibre budgétaires en mettant fin aux cadeaux incroyables faits aux fortunés en abaissant depuis 2 décennies les taux d’imposition sur les tranches supérieures de revenus. C’est non seulement de la justice sociale mais aussi économiquement profitable car ces « trop riches » ne savent rien faire d’autre de leur fortunes que de les investir dans la spéculation (cercle vicieux sans fin… ).
Avec un peu de recul, il faut quand même constater qu’en deux ans les commentaires des bons journalistes économiques se sont profondément modifiés et que l’arrogance « pro marché » ne se retrouve plus que chez les mercenaires employés par des sociétés représentant le grand capital (je parle pour la Belgique, la France me paraît évoluer plus lentement mais je connais mal…).
Continuons, car « Patience et longueur de temps font mieux que force et que rage ». Force et rage deviennent l’apanage de nos adversaires (cfr Sterdyniak). Ainsi donc, Paul, vous faites connaissance avec les attaques mal intentionnées et apprenez peu à peu à les supporter et à y répondre habilement. Dans quelque temps vous serez prêt à faire de la politique (je veux dire dans l’arène politique car de la politique vous en faites déjà, et de la diablement efficace).
@ Alain A
Je relis vos propos:
« Paul a développé les analyses et arguments que nous connaissons ici. », et plus loin, « en deux ans les commentaires des (…) journalistes économiques se sont profondément modifiés (…) (je parle pour la Belgique, la France me paraît évoluer plus lentement mais je connais mal) »
Vous ne pouvez pas savoir le bonheur que vous avez, en Belgique, de pouvoir chaque jour éviter la « Vérité ».
Cette « Vérité » (qui je crois, en russe se dit « Pravda ») nous est inoculée par des seringues diverses, qu’elles s’appellent « Libération », « Le figaro », « L’Express », « Le nouvel obs’ », « Marianne » (j’arrête, la liste est trop longue -nous sommes les champions du monde du nombre de titres, grâce à un système particulier à la France, qui date de l’après deuxième guerre mondiale). Ou pire, inoculée à doses homéopathiques par les « gratuits » distribués à la sortie des métros de l’Hexagone, et qui sont bien souvent l’unique source d’information de beaucoup de Français.
Vous vous souvenez sûrement de ces russes qui nous disaient, après la chute du régime communiste, que la « Pravda », l’organe unique d’information qui existait avant pour eux, était, malgré tout, une excellente source d’information: il leur suffisait de lire l’inverse de ce qui était écrit dans la « Pravda »… pour connaître la vérité.
Nous en sommes là en France et, comme ces russes privés de liberté de la presse, il m’arrive malgré tout d’aller lire au bistrot le « Libération » du jour, pour connaître, en retenant surtout l’inverse de ce qui y est écrit, un peu de vérité.
Je m’informe beaucoup par Internet, et il n’est pas rare que j’apprenne sur un site d’information Belge, ou par la reprise d’informations parues dans des journaux belges, beaucoup de choses très intéressantes sur mon pays, la France, et desquelles ici je suis privé.
Comment s’étonner que le dernier « Classement mondial de la liberté de la presse » que « Reporters sans frontières » (organisation internationale fondée par un français) a fait paraître en octobre 2009, n’ait pas été commenté en France par les médias (alors qu’il a dû l’être en Belgique).
Ce classement vaut ce qu’il vaut. Je le regarde, par ordre décroissant, du pays le plus libre à celui qui l’est le moins:
-Danemark
-Finlande
-Irlande
-Norvège
-Suède
-Estonie
-Pays-Bas
-Suisse
-Islande
-Lituanie
-BELGIQUE (onzième position mondiale)
…
(je continue; je cherche ma France)
…
-Nouvelle-Zélande (continuons…)
…
-Jamaïque
…
-Ghana
…
-Namibie
…
-Bosnie-Herzégovine
-Chili
-Guyana
-Surinam
-FRANCE!!
Le voilà! le pays dans lequel je n’ai pas choisi de naître et de vivre, et que j’aime malgré tout.
Le voilà!… …en 43ème position.
Oui, Alain, mesurez votre chance. Et venez bien régulièrement nous informer de ce qu’on dit et écrit par chez vous. Donnez-nous ce petit air de liberté.
Vous savez quoi sur Reporters Sans Frontières pour savoir par quel bout de leur classement se situent ceux qui disent plus la vérité? En fonction de quels critères? Quelles priorités?
Bien vu NingùnOtro!
C’est la raison pour laquelle je mettais en garde, en disant que « ce classement vaut ce qu’il vaut ». Mais évidemment, si il ne vaut rien, me voilà propagateur de fausses nouvelles.
Je ne connais ni les critères de Reporters sans frontières, ni les coefficients qu’ils appliquent à chacun des pays pour établir le classement final. Mystère total. Peut-être qu’un lecteur pourra ici nous éclairer.
Ceci dit, si on ne retient qu’une « tendance » générale, la France paraît bien loin d’être en tête de liste, en ce qui concerne la liberté donnée à ses journalistes. Je lis rarement la presse Namibienne ou celle du Guyana, pour pouvoir comparer, mais je lis beaucoup de choses qui s’écrivent ici. Et le constat que je dresse plus haut est valable, n’est-ce pas? Vous faites sûrement le même?
Nous avons en France beaucoup de très bons journalistes, mais quand on en interroge certains, ils parlent souvent de leur difficulté à passer au dessus des gardiens du temple, au dessus des chiens de garde, pour imposer leurs sujets. Cela n’est sûrement pas propre à la France, mais pourtant, quand j’en parle avec des amis belges, américains ou anglais, ils me disent que notre système médiatique est étonnant.
Ils pointent évidemment tout de suite la part « abracadabrantesque » faite aux Minc, Sollers, BHL et autres « maîtres censeurs » dans la lecture qui doit être faite par l’ensemble des médias des événements du monde.
Ensuite, ils s’étonnent de la place que prennent les « éditorialistes » par rapport aux journalistes. Vous savez, toutes ces personnes qui délivrent la bonne parole partout et tout le temps (en faire la liste est épuisant).
Ils sont enfin surpris que certains sujets anodins puissent tenir la Une plusieurs semaines (mes amis étrangers mettent ça sur le compte de notre gourmandise hexagonale à débattre, de notre plaisir aux joutes oratoires, que nous permet la finesse inégalée de notre langue).
Après avoir dis ça, je suis sûr que, si on interroge des journalistes belges (qui en plus de posséder cette même langue si pleine de subtilité, en ont souvent une autre en partage), ils nous dirons aussi que leur métier n’est pas simple outre-Quiévrain. Mais je parierais bien qu’ils ne sont pas prêts à passer outre-Quiévrechain, pour venir le pratiquer ici!
(quant à lancer le débat sur la défense par Reporters sans frontière d’une bande de théocrates aux crânes rasés, habillés en safran, c’est pas l’endroit; vous êtes d’accord aussi?)
Bonjour à tous. C’est bon d’être en week-end 🙂
Monsieur Jorion, vous êtes cité aussi dans cet article :
http://www.marianne2.fr/Crise-grecque-le-faux-alibi-de-la-dette-1-2_a185174.html
« Crise grecque: le faux alibi de la dette (1/2) »
Article intéressant car Mr Colletis prend du recul avec une dimension politique de l’économie.
J’hésite d’ailleurs à dire s’il vous pique vos idées ou est d’accord avec vous… Ne le connaissant pas, je lui laisse le bénéfice du doute.
Il y a tout de même des summum d’hypocrisie de la part de ceux qui utilisent au maximum la socialisation des pertes.
Henri Sterdyniak, dans l’extrait proposé plus haut par Bouboune:
« On trouve toujours des tas de gens qui disent « on l’avait prévu! ». Cela peut-être une coïncidence. Donc un monsieur (pointant Jorion), qui n’a aucune formation d’économiste, hein, qui nous dit, ok, par hasard, je… il a la bonne date, tant mieux mais je veux dire, c’est… c’est… c’est de la chance! ça signifie pas que pour le reste il a raison! »
Je me doutais depuis un moment que le matin, la première activité de Paul Jorion était de jeter sur son bureau quelques dès, quelques os de poulet et deux ou trois carte de tarot pour essayer d’y lire ses oracles du jour. La chance, oui.
D’ailleurs, regardons bien la vidéo du « temps qu’il fait » d’hier, faisons donc nous aussi un « arrêt sur image ». Que voit-on en haut des étagères, dissimulées parmi tous ces bouquins que Jorion voudrait nous persuader avoir lu? Oui …ces drôles de pots; vous les voyez aussi. Des urnes et des fioles! Nous tenons presque la preuve. Attendons une commission rogatoire pour nous faire juge de ça et allez y mettre le nez, mais je ne serai pas très étonné d’y trouver ses os de poulets et quelques poudres de Perlinpinpin. Et ce placard à claire-voie derrière lui, qui nous intrigue depuis longtemps? Pas besoin d’être grand clerc pour deviner que c’est là qu’il nous cache sa boule de cristal.
Ah, j’ai été bien naïf! Oui, naïf, depuis tous ces mois où je viens ici boire la Bonne Parole.
Si les médias courageux invitaient plus souvent des Sterdyniak, il y a longtemps que tous les Jorion auraient cessé de nuire.
Ah oui ! Les fioles ?
Mystérieuses…
Révélées !
@ Paul Jorion
Nous savons tout maintenant!
Sans rire, les livres, derrière les « mugs »…
« Managing derivative risks » / « The Handbook of Equity Derivatives » / « Financal Risk Management » / « The handbook of Interest Rate Risk Management » / « Fractal market analysis » / « Option volatility and pricing » / « Understanding SWAPS » / « How I became a quant » / « Human history » / « The diffusion of culture » / « The growth of civilization » / « Psychology and ethnology » / « Social organisation » / …Hegel, Kojève, Proclus, Vuillemin, …
…de sacrées boules de cristal que vous avez là!
(Guesch Patti et Kraftwerk, il faut au moins ça pour faire un « break »!)
Il a besoin d’amour ce Jean-Luc 🙂
@ Paul Jorion
C’est bien, vous avancez.
Dans l’environnement a été un peu rajeuni, j’avais suggéré des fioles, des squelettes, des candélabres,
j’ai eu droit à un crâne, maintenant les fioles, j’attends les candélabres.
Pas mal du tout, si on pense que cela représente surement la sélection pour laquelle il à valu la peine payer le voyage transatlantique.
Manque un peu d’Anticipation, de la Science Fiction pour les anglophiles. Mon préféré actuel est Emphyrio, de Jack Vance.
Au tour de Mr. Henri Sterdyniak et/ou Mr. Jean-Luc de montrer leur étagère préférée.
Paul
Votre appareil photo a une bonne résolution et comme Jean-Luc je me suis amusé à lire les titres. Certains pourraient conclure que vous pactisez avec le(s) diable(s): le livre de Greenspan, un titre « Every man a speculator » (Loïc sera content). 🙂
Si est vraie la formule « Dis moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es », là, vous venez de vous dévoiler encore un peu plus…
D’ailleurs, on distingue clairement sur l’étagère centrale quelques mugs et autres chopes de bière, encore écumantes probablement. Oubliées là sans doute par quelques pontes de Countrywide lors d’une très récente visite. Si ce n’est pas de la collusion… Merci à Sterdyniak d’avoir révélé le pot-au-roses.
Même pas Tintin en Amérique!
@ Louise
Sur le rapport qui existe entre My Ruin et moi : What may happen to you because you live in LA.
@ Alain A
« Every Man a Speculator » : son sous-titre est « Une histoire de Wall Street dans la vie américaine », et est essentiellement une [excellente] histoire de la Federal Reserve !
Heu, un peu trop sanguinolent à mon goût, mais bon, je ne chipoterai pas, les bougies sont là !
Merci M. Jorion.
C’est pour vous :
@ PAD
Si vous saviez à quel point! C’est insatiable ce truc!
@ NingunOtro
C’est petit chez moi; mes étagères sont celles de la bibliothèque municipale.
(Et vos étagères? on peut voir?)
Quant à celles de Sterdyniak, les paris sont ouverts!
Mes étagères sont digitales de ces jours, je suis presque SDF… quand je ne déménage pas de gré on me déménage de force, alors mes 300+ bouquins d’Anticipation, les rassembler une fois en format papier c’est assez, on ne recommence plus.
Dans l’extrait que j’ai pu voir, il ne m’a pas semblé agressif mais véhément ou enflammé. Ce qui est par-dessus tout désolant et sidérant, c’est qu’un type avec un tel CV puisse mettre tant de conviction à soutenir cette idée aussi futile que seuls les économistes reconnus comme tels pourraient prédire des évènements économiques.
Bonjour Paul,
J’ai cherché à me connecter à « Arrêt sur image ». Inscriptions et autres. J’ai abandonné.
Je suis évidemment intéressé de voir ou d’en avoir un résumé.
Je peux vous dire qu’on est entré dans une zone de turbulence dans les réactions inter-générationnels, inter-culturelles, inter-penseurs.
Le Vif de cette semaine parle du véritable pugilat au sujet du réchauffement climatique en tre pros et aficionados de l’autre camp.
Sur AV, on continue à se chercher. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/agoravox-une-idee-de-genie-mais-70249
Modérer ou pas modérer? Une vérité ou plusieurs?
That’s the question.
Bonjour Paul Jorion, impossible de taire plus longtemps mon empathie devant votre courage dans la défense de vos analyses, idées, positions. Votre droiture saute d’autant plus aux yeux par contraste avec la suffisance, la morgue, le mépris de ce Sterdyniak agrippé à un piédestal branlant. A ranger avec les Casanova et consorts.
Merci aussi de défendre les sciences humaines si malmenées aujourd’hui – vos « déboulonneurs » pourraient en prendre de la graine- et qui offrent d’autres regards sur le monde.
Vous et aussi les contributeurs et blogueurs de ce site que je fréquente assidument depuis 9mois, avez réussi à faire tomber l’ inhibition qui me rendait hermétique à l’économie, la finance, à toutes ces questions relatives à l’argent, au lien social, au/x pouvoir/s et si présentes dans notre quotidien. Poursuivez donc pour notre plaisir…
Si les néo-classiques en sont au point d’invoquer « la chance » à propos des prévisions de Paul sur la crise des subprimes, alors qu’eux mêmes n’ont rien vu venir, désormais que l’idée s’est répandue, ils vont faire assaults de catastrophisme (hein, je l’avais bien dit !).
voir l’article sur D&E : http://demetentreprises.wordpress.com/
C’est l’éternelle question de ceux qui théorisent et ceux qui pratiquent : les modèles les plus sophistiqués ne remplacent pas l’expérience terrain et l’intuition qui se nourrit de sa pratique…
C’est un peu ça la dialectique, se surprendre de ses erreurs, et bénéficier des opposants.
Vous ne vous démontez pas devant le théâtre de l’agression, c’est utile.
Je n’ai regarde que l’extrait de l’emission. Il me semble clair que lorsque le sujet derape sur l’aspet credibilite, il semble toucher une corde sensible chez vous (que ce soit face au ministre, ou contre cet economiste cette fois)….difficille pour vous de garder votre distance habituelle quand le sujet devient vous…ceci n’est pas une critique, juste une constation de spectateur exterieur.
Vous faire (sur)reagir, pour que vous apparaissiez comme suffissant ou superieur, ne joue pas en votre faveur aupres des auditeurs…et cela attenue votre discours par la suite sur le fond du sujet.
Cette impression qui m’est personnelle, me semble apparaitre sur la tete du ministre, ou se retrouve dans le forum de l’emission
http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?5,1048760,1048887
Je me permet de donner mon avis, si vous le pouvez, essayer de porter attention a ce type de derapage…pour eviter de tomber dans le panneau (toujours facile a dire de l’exterieur).
Merci pour tout, bonne continuation.
@ un passant
J’ai été à la place de PJ dans des cas similaires.
Ce que vous lui demandez est extrêmement difficile ; car pour en arriver là il a dû batailler contre des milliers de murs. La bêtise humaine , c’est dur à supporter, surtout quand elle est satisfaite.
PJ n’est pas un surhomme.
amicalement
Vous insistez pour que les CDS, si ils continuent d’exister, soient limités à leur rôle initial, l’assurance d’instruments financier que l’on possède, et ne puiissent servir à spéculer contre telle ou telle contrepartie (banque ou Etat).
La solution est simple : demander à celui qui souscrit le contrat de déposer l’instrument financier qu’il assure auprès de celui qui lui vend l’assurance ! Il prouvera ainsi qu’il n’agit pas à découvert et ne fait pas un pari sur les prix.
Si cette règle n’a pas été édictée par le établisements financiers qui prétendent s’autoréguler, c’est justement pour se permettre de spéculer sans limite.
Il y a une probabilité non nulle pour qu’un chimpanzé, assis devant une machine à écrire, puisse, par une simple frappe au hasard du clavier, produire l’intégrale des œuvres de Shakespeare, augmentée de celles qui sont encore inconnues aujourd’hui.
C’est sans nul doute à cette éventualité que Mr Sterdyniak s’est référé en disant, je cite: « quand un monsieur qui n’a aucune formation d’économiste annonce par hasard la bonne date … »
Encore un qui a des problèmes avec les statistiques.
Bonjour a tous
Louis Pasteur était chimiste et non médecin et pourtant la médecine lui doit beaucoup. Heureusement pour lui, qu’il n’était pas économiste ou anthropologue !!!.
A quoi servent les économistes ? Qu’en penserait Milton Friedman ?
De David de Graw, des nouvelles rassurantes du merveilleux pays ou l’efficience des marchés a pu donner sa pleine et bienfaisante mesure. Grâce soit rendue à Milton et tous ses amis économistes pour l’œuvre accomplie.
. Rapport des rémunerations. En 1970, un travailleur (à préciser) percevait 1$ de rémunération quand un dirigeant d’entreprise (d’une certaine taille je suppose) en touchait 25. A la fin des années 90, le ratio était de 1 pour 90. En 2004, ce rapport est de 1 pour 500 (inclus stock options et autres avantages).
. Paul Buchheit, de DePaul University, peut ainsi écrire « De 1980 à 2006, les 1% plus riches des Etats-Unis ont triplé leur prélèvement après impôt sur le revenu national, alors que dans le même temps 90% des actifs ont vu leur part dans ce prélèvement chuter à moins de 20% ». Robert Freeman ajoute “Entre 2002 et 2006 c’est encore pire. Un stupéfiant trois-quarts de toute la croissance économique a été prélevé par 1% des plus riches ».
. Depuis le début de la crise, le fossé entre le 1% le mieux rémunéré de la population et les 99% restants a atteint un record. Ces 1% détiennent désormais plus de 70% de la totalité de tous les actifs financiers, un record historique.
. La totalité de la richesse des 400 personnes les plus riches des Etats-Unis s’est accrue de 30 milliards de dollars, portant le total de leur richesse à 1.570 milliards de dollars, ce qui est davantage que la valeur nette cumulée de la richesse détenue par 50% de la population des Etats-Unis. Pour le dire autrement, 400 personnes possèdent davantage de richesse que la totalité de celle possédée par 155 millions d’Etasuniens.
. 2009 a été une année record s’agissant des bonus verses par les firmes de Wall Street. 150 milliards de dollars ont été versés à leurs dirigeants. Ce qui correspond à un salaire annuel de 30.000 $ versé à 5 millions de personnes.
Donc, dès 2001 ou 2002 Goldman Sachs savait qu’elle faisait un cadeau empoisonné à la Grèce. Goldman Sachs a raflé la moitié de Wall Street avec les subprimes. Aujourd’hui les Etats Unis vont peut être profiter de la déconfiture européenne pour se montrer à nouveau comme une des dernières valeurs stables du monde. Ils auront tout gagné à cette crise, finalement. A qui profite le crime…Ne pourrait-on pas, vu l’effronterie bien sympathique de M. Blankfein et consorts décréter que nos dettes vis à vis d’eux sont caduques ? Franchement ce serait jouissif. On les spolierait…Tout simplement comme ils tentent de le faire actuellement.
@pineda
Je penche pour une enquête parlementaire ( européenne si possible)
A court terme c’est sans doute moins jouissif, mais à long terme plus porteur
cordialement
La finance aux USA achete le pouvoir parce qu’elle en a les moyens. Ce phenomene est plus saillant ici (absence de regulations) mais tout aussi de rigueur partout ailleurs. Quant a savoir si le « crime » en question profitera aux etasuniens eux-memes, je puis affirmer sans l’ombre d’un doute que la reponse est non. La finance et le profit ont beau se globaliser, l’individu n’en demeure pas moins astreint a son carre de terre, ses soucis, ses espoirs. L’Americain moyen, pour generaliser, n’a qu’une seule ambition reelle a ma conaissance : conserver sa liberte. En aucun cas cela n’exige ou ne justifie a ses yeux la spoiliation d’autres peuples.
Parfaitement, décrétons la caducité, signons des deux mains et les pieds pour le coté jouissif, que du bonheur gratuit. Champagne ou hydromel pour Paul (le récipiant noir de droite pour moi, de gauche pour vous). Reposez-vous bien et n’abusez pas du chouchen.
@MeMyself
L’etatsunien moyen à tout autant d’ascendance sur ce que fait son gouvernement que nous en avons sur les nôtres. On est toujours sauvés malgré nous-mêmes et de la pire façon qu’on pouvait imaginer. Au fait, on reste toujours sur notre faim quant à savoir à qui profitent les crimes…
A ma connaissance le pétrole se négocie toujours en dollars, et on peut donc dire que les américains sont détenteurs de ce pouvoir suprême d’acheter le pétrole au prix qu’ils veulent, en faisant tourner leur planche magique. On ne parle plus de monnaie chinoise et russe ou je ne sais quoi. Le monde est peut être à genoux mais les américains sont toujours assis sur sa tête.
Merci d’avoir rappelé avec tant d’application le CV de celui que vous appelez UN GROS POISSON.
Et qu’a-t-il prouvé hier dans sa triste prestation?
Il a seulement prouvé la très haute opinion qu’il a de LUI-MEME.
LA TRIBUNE NE SAURAIT APPARTENIR QU’A LUI !
LUI SEUL a brillamment étudié. LUI SEUL sait. LUI SEUL comprend et LUI SEUL comprend juste.
Aucun tribun concurrent ne saurait mordre sur son temps de parole, contester SA PENSEE, et la seule présence d’un éventuel contradicteur à ses côtés ne peut être le fait que d’une erreur, toute autre opinion que la sienne ne pouvant être sujette selon ses propres termes qu’à « COÏNCIDENCE » , « HASARD », et « CHANCE ».
Il est inconvenant de prétendre débattre avec MONSIEUR HENRI STERDYNIAK.
Ce MONSIEUR a hier refusé le débat car son intelligence est telle qu’il n’a besoin de personne pour avoir un avis limpide et définitif sur TOUT.
Il est tellement brillant qu’il se sait peut-être lui-même déjà sur une autre planète et déjà coupé du vrai monde.
Il a peut-être servi, mais il nous a démontré hier qu’il ……. NE SERT PLUS A RIEN !