Billet invité.
Il ne faut pas se poser et réfléchir, il faut se lancer dans la vie, et agir. Se réveiller de cette torpeur qui nous fait oublier de vivre pour de vrai au lieu de penser qu’on vit !
La réflexion, on aura bien le temps de s’y consacrer une fois qu’on aura repris vie, car la réflexion d’un cadavre ne l’aidera pas à s’animer, tout au plus à prolonger un peu le rêve d’une autre manière.
Nous savons TOUS ce que nous devons faire au fond de nous. Pas besoin de réfléchir pour savoir ce qui cloche dans nos vies, ce qui nous tue à petit feu, tous les compromis qu’on nous demande quotidiennement de faire, chaque fois que nous fermons un peu plus les yeux pour ne pas perdre notre job, ne pas rajouter de l’huile sur le feu, ne pas trop souffrir… tous ces petits compromis et petit mensonges sont les gouttes d’eau qui forment ruisseaux, rivières et fleuves qui se jettent dans les océans des mensonges des politiciens et autres Goldman Sachs. Ce sont nos peurs et nos faiblesses qui les nourrissent un peu tous les jours, et comme on est beaucoup, l’auge est bien remplie.
Ce n’est pas une solution facile, au contraire, c’est la plus difficile qui soit. Mais c’est la route qui s’offre à nous et que nous refusons de prendre.
Nous n’avons pas besoin de réfléchir pour l’arpenter. Il suffit que nous nous levions et que nous marchions.
Ensuite, plus tard, quand nous aurons bien avancé, et que nous serons fatigués, nous nous arrêterons, et autour d’un feu de joie, nous évoquerons la journée de marche, et nous réfléchirons pendant notre repos bien mérité.
Mais pour l’instant notre esprit est trop embrouillé pour nous mener autre part que dans nos propre turpitudes.
99 réponses à “Il suffit que nous nous levions et que nous marchions, par ybabel”
Oui, bien d’accord.
Ceci dit, la connaissance du tableau de bord de la planète nous atteint, qu’on le veuille ou non et chacun prend conscience à sa façon, que nous abordons une phase un peu particulière de l’histoire.
Chacun sa lorgnette, environnement, energie, économie, pour observer que des changements important vont advenir durant notre vie.
Alors, une période un peu dépressive accompagne cette prise de conscience, un peu d’abattement, de sentimentd’impuissance, le temps que des perspectives s’ouvrent à nouveau devant chacun pour aborder l’avenir AVEC ces nouvelles données.
Cette période de documentation avide n’est pas inutile, c’est grace à elle qu’ensuite, on ne se trompera ni de coupable, ni de solution. Ceci dit, une fois passé ce moment, c’est un peu une tentation d’en faire une activité à part entière, une forme d’addiction.
Donc oui, d’accord avec ce billet, à la sortie, c’est bien dans l’action que l’on se remet à être vivant et utile aux autres.
« Agir en homme de pensée et penser en homme d’action. » Bergson
« Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux » Étienne de La Boétie
« Ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est le difficile qui est le chemin. » Kierkegaard
Marchons ! Marchons ! ….. Vous voulez peut etre vous associer au pelerinage de Chartres cette annee ?
Il faut etre un peu serieux tout de meme ! Je suis d’accord que l’action doit naitre de la reflexion. Mais l’action doit etre organisee. Il faut un cadre.
Je propose qu’on vote a mail leve pour designer Paul Jorion comme le chef de la troupe avec comme mandat d’organiser une grande manifestation : choisir un theme, une date, un ou des lieux.
C’est un petit mandat pour commencer. Il sera temps de l’elargir lors de prochaines consultations de lecteurs.
Si cela est trop ambitieux, Paul Jorion peut proposer d’utiliser son site pour collecter des signatures pour une grande petition nationale ou Europeenne. Petition a quel sujet : je pense que Paul Jorion a tous les elements et les competences pour proposer un texte. Qui serait ensuite transmis aux irresponsables politiques.
Pour aller plus loin, pourquoi pas un nouveau parti politique ? ou un ralliement a un parti existant ? Des consignes de vote pour les regionales ? C’est vrai quoi ! Je ne sais pas quoi faire de mon vote a ce scrutin et je ne dois pas etre le seul !
Allez M. Jorion !! Tous derriere vous !!
Que du déjà vu ?
Comment ca ? Qu’est ce qui est deja vu ?
Je pense vraiment ce que j’ecris. Je ne faisais pas de second degre.
Front de Gauche, évidemment !
j’aime
A+
Et comme le dit Krishnamurti :
« Range le livre, la description, la tradition, l’autorité
et prend la route pour découvrir toi-même »
Et ce chemin demande bien du courage…
j’en suis avec mon harmonica et une bonne bouteille !!!
http://www.nationalexpositor.com/News/2226.html
de marketwatch plutôt mainstream d’habitude (r murdoch)
Le but, c’est le chemin. (ca vient du bouddhisme tibétain, mais je n’ai pas les références).
Ce qui me frappe chez les intervenants, et c’est normal vu la diversité des points de vue liés à la diversité socio-professionnelle de ceux-ci, c’est ce qui transparaît à travers les Post.
Ils décrivent tous une réalité insatisfaisante, une manipulation de la « réalité » par certains afin de la détourner à leur profit. Chacun peut en convenir sauf à être mouillé dans leur système. Mais la question qui nous séparera forcément, c’est celle du modèle de société dans laquelle nous voulons (ou nous serons contraints) de vivre. Certains voient une continuation réformée de ce système, qui moyennant quelques replâtrages redeviendrait viable, certains appellent de leur voeux une révolte ou l’attendent, sans trop annoncer ce qui peut en suivre, et d’autres, (dont moi), pensent que quoiqu’on fasse, à l’échelle de l’humanité, ce type de fonctionnement n’est pas viable (effets de serre, épuisement des matières preières, problème alimentaire, etc).
Sommes-nous, dans notre tête, capable d’imaginer un instant que cet univers de consommation auquel nous croyons (il s’agit bien d’une croyance, entretenue par les Grands Prêtres de la communication du marché) peut être amené à disparaître dans sa configuration actuelle pour être remplacé par un univers de relative pénurie, où chacun doit pouvoir compter sur l’autre pour s’en sortir ?
Nous interrogeant sur cette éventualité, ne devons nous pas élaguer dans notre vie marchande ce qui n’est pas strictement nécessaire à notre (vrai) bonheur? C’est en pratiquant un nouveau paradigme, en instaurant déjà un autre mode de vie, qu’un nouveau système peut apparaître comme résultant de nos options individuelles. Du chemin apparaîtra le but.
Mais nous sommes très probablement tous trop drogué à cet univers, et tel un héroïnomane en manque, l’idée même de manquer de tous ces produits et facilités provoque chez nous un tremblement mental qui nous fera reculer devant l’éventualité de toute désintoxication, jusqu’à ce que notre propre survie soit dans la balance.
Bonjour,
Je pense surtout que nous devrions arrêter de marcher, de courir même, dans la direction dans laquelle on (le système?) nous pousse. Il faudrait dire stop à cette absurdité. Comment ? Le seul précédent historique qui me vienne à l’esprit est celui de Gandhi. Il faudrait commencer par bloquer les rouages du système, entrer en résistance comme le font les professeurs désobéisseurs par exemple. Évidement tout le monde n’est pas Gandhi. On pourrait par exemple refuser de payer la partie de nos impôts qui sert à renflouer les banques, à tuer des afghans, à payer le nouvel avion du président, etc … (Remarque : avant d’avoir des problèmes avec l’état je commencerais par devoir affronter ma femme …). On pourrait arrêter de faire nos courses dans les hypermarchés. On pourrait retirer notre argent de nos comptes en banque. On pourrait refuser de montrer nos papiers lors d’un contrôle de police. On pourrait arrêter de dire oui chef, bien chef.
On pourrait. Il faudrait.
Les manifestations, création de partis ou pétitions ont montré leur inefficacité. Etienne Chouard nous a bien montré comment les élections (donc les partis) servaient les puissants. C’est le même mécanisme qui est à l’œuvre chez les PDG sociopathes.
Je ne vais pas donner de conseil ou de voie a suivre. A chacun de trouver la sienne.
Mais pour ma part, je fais ce que vous suggérez.
Ayant pris conscience des rouages de l’économie, POUR L’INSTANT (demain je ne sais pas), je sort mon argent des méga-banques qui directement ou indirectement financent ce système prédateur favorisant la misère ici ou la. Je consomme dans une coopérative plutôt qu’un supermarché. Je m’occupe moi même de ma santé, sans utiliser le réflexe conditionné des médicaments. J’ai ré-orienté mon activité professionnelle de sorte qu’elle colle plus avec mon éthique personnelle. J’ai cessé d’utiliser les produits chimiques industriels pour mon ménage et mon hygiène. Je me nourris de produits contenant le moins d’additifs possibles, et produits de manière la plus naturelle possible.
Je réinvente ma vie. Quand une chose ne me plait pas, je cherche une solution. J’en trouve beaucoup.
Et ca marche ! Et j’en tire beaucoup de satisfaction, même si au fil de l’eau je me rends compte que le chemin est encore très long. Je continue cette démarche tous les jours un peu plus loin.
Tout est a refaire ou presque !
Ce ne sont que des petits gestes. Tout le monde peut les faire. Il s’agit juste de ne pas céder à la facilité … celle qu’on nous « vends » a grand renforts de marketing et de statistiques.
Au début c’est un peu difficile : regarder les étiquettes des produits et leur composition. Repérer les ingrédients nocifs. Mais avec le temps, on s’y fait. On intègre tout ça à notre vie quotidienne. Ce n’est plus un effort, mais un plaisir.
Bonjour,
mais comment peut se faire la transformation de nos mauvaises habitudes ?
par la violence d’une crise économique et sociale majeure, une forme de situation de guerre ou de révolution ?
par une douce pression fiscale et législative diverses de façon à réorienter le systéme ?
par une prise de conscience au niveau de l’individu du « bien vivre » en substitution de « trop consommer » ?
C’est tout ça en même temps il me semble ! Quels que soient les azimuts, les perspectives ne sont pas trés follichonnes il y a urgence, quand nous seront tous enterrés, enfants du baby-boum que restera t’il ? … de la place peut être !…
Si vraiment rien ne se passe politiquement nous seront une generation maudite (contrairement à nos parents, nous sommes au courant des catastrophes en dévelopement), alors quelque soit les initiatives, il faut s’y joindre sans cracher sur la soupe même si la sauce n’est pas parfaite.
Cordialement
Il faudrait quand-même un minimum de cohérence pour avoir quelques idées basiques en commun… si non, chacun en marchant aveuglement en n’importe quelle direction annulera l’effort d’un autre qui aura choisi de marcher dans le sens contraire.
Puis, le problème est mondial, et la solution ne peut être que mondiale. L’élite étasunienne qui fait la guerre à l’élite européenne etc. et vice-versa fait aussi une guerre de cinquièmes colonnes… les stimulant dans le territoire adverse, les démantelant dans le territoire propre.
Ce n’est pas un scénario ou chacun peut en faire à sa tête sans dument réfléchir.
Nigunotro
Et bien justement, le centralisme comme origine des problèmes et la dispersion, ou système fractal comme solution est une des voies de réflexion abordées ici par Kercoz.
Ce n’est pas parce que chacun en fait à sa tête, qu’il le fait sans réfléchir. En plus, dans une logique de solutions dispersées, aucune erreur ne prends de vastes proportions.
Je ne suis pas du tout défenseur des centralismes… bien au contraire.
Ce que je dis, c’est qu’on devrait TOUS (chacun pour soi) avoir une idée assez claire des circonstances, et être capables de se décider sur ce qu’il y à de mieux à faire.
Ce n’est pas l’union physique ou organique des gens qui fait la force… celle-la, elle ne fait que fournir des cibles pour les franc-tireurs. C’est le partage d’idées basiques honnêtes que chacun peut adopter selon ces propres critères qui fait non une union innécessaire mais la possibilité d’orienter des multiples efforts inventifs différents dans une direction si non unique au moins suffisamment partagée.
Une fois la direction plus bénéfique clairement identifiée… le CNR-bis français se formera tout seul, et dans les autres pays aussi.
Mais il faut renoncer aux faux dogmes, tant de droite comme de gauche, avec lesquels on nous aveugle tant à propos comme par aveuglement.
Cela fait un temps fou qu’on cherche des copains de fatigues, mais on se lasse de devoir décider que hélas, avec ceux-la qui semblaient prometteurs c’est impossible aussi (parce-que les structures dans lesquelles ils se réfugient sont périmés ou ne sont pas utilisables à l’échelle que le problème requiert).
« La compréhension du réel est possible seulement quand l’idéal, le « ce qui devrait être » est effacé de l’esprit, c’est-à-dire quand le faux est perçu comme faux. Ce qui devrait être est aussi ce qui ne devrait pas être. Aussi longtemps que l’esprit approche le réel dans une disposition positive ou négative, le réel ne peut être compris. Pour comprendre le réel, vous devez être en communion directe avec lui, dans une relation que ne gêne ni l’écran de l’idéal, ni celui du passé, de la tradition ou de l’expérience. Le seul problème est de se libérer de la mauvaise approche. Cela signifie réellement la compréhension du conditionnement : c’est l’esprit. Le problème est l’esprit lui-même, et non les problèmes qu’il engendre ; la solution des problèmes engendrés par l’esprit n’est que conciliation des effets et ne fait qu’accroître confusion et illusion. »
Jiddu Krishnamurti, Commentaries on Living, II series, p. 34
nous sommes juste les témoins d’une guerre entre différentes nations capitalistes ou pas (ou cachés). C’est intéressant pour l’histoire, du style « j’y était » . On peut regarder , se faire un avis, lire ce blog et les autres plus « alarmistes »
De toute façon mon choix est fait et j’ai les moyens de le faire : je passe en mode pseudo autarcique et je me retire du monde de la consommation (du moins je fais tout pour) et je regarde, je scrute.
c’est très intéressant de voir comment va le monde. on a jamais autant été informé (et désinformé) . je fais un tri, j’essaye de me faire mon opinion et de la faire partager. Beaucoup autour ne semblent pas sensibles à la dégradation de notre société. Je ne leur souhaite pas de la vivre par une période de chômage ou autre complication financière.
merci pour le blog
Marcher, marcher, oui, mais pour aller où ?
Changer nos habitudes, d’accord.
Mais je ne le répèterai jamais assez, tout le monde n’a pas les moyens de le faire !
Il y a des millions de personnes, en France, qui vivent en dessous, au niveau ou à peine au-dessus du seuil de pauvreté.
Les plus pauvres ne peuvent consommer qu’à travers les restos du coeur, les banques alimentaires et les Emmaüs !
Les autres ont à peine de quoi se payer l’essence pour aller au boulot et à l’hyper !
où sont les petits commerces pour eux ? où sont les AMAPs ?
comment voulez-vous faire lorsque vous êtes obligé de limiter votre budget transport parce que si vous ne vous rendez pas au rendez-vous pôle emploi, vous serez radié et ne percevrez plus l’aumône que l’on vous fait pour vous punir de ne pas trouver d’emploi.
Comment consommer moins et mieux quand on ne consomme déjà quasiment plus rien ?
Personnellement, j’ai changé parce que j’étais « pauvre ». Dans une ville moyenne taille.
Pour aller travailler, j’étais « loin » de mon lieu de travail. Je « devais » prendre la voiture, mais je n’en avais pas les moyens.
J’ai donc décidé de prendre la solution vélo (bien avant les vélib). Et de quoi je me suis apperçus ?
Mes 11km de trajets, je mettais entre 20 et 30 pour le parcourir, alors qu’en voiture, ca variait de 15 a 50, pour une moyenne de 35 min.
Au fil des mois, je suis devenu plus en forme, de faire ce sport quotidien. De plus, pas de stress d’avoir les bouchons le matin et le soir en sortant du boulot. Toujours a l’heure. Mon sommeil s’est amélioré. Coté finances, bien entendu, pas d’essence a payer, pas de réparations lourdes, pas de PV.
L’inconvénient c’est les intempéries, mais on s’y fait. Au final, on apprécie même de reprendre contact avec « le monde du dehors ».
Et puis j’ai regardé les chiffres. La ou j’étais si ma mémoire est bonne 50% de la population était a moins de 4km de son lieu de travail. Pourtant, 4km, c’est la voiture qui est utilisée.
J’ai aussi constaté que si on rajoute au temps de trajet le temps de travail nécessaire pour se payer ce trajet en voiture, en moyenne, on ne va plus vite qu’un piétons (dans mon cas personnel). http://fr.ekopedia.org/Voiture#La_vitesse_g.C3.A9n.C3.A9ralis.C3.A9e_d.27une_automobile
Donc en fait, si on calcule bien, au contraire, c’est une solution de s’y prendre autrement si on est pauvre. Car d’une manière ou d’une autre, il faut payer tout ces services qu’on utilise « a moindre prix »… Même si on omet les coûts cachés (externalités) qui font qu’un autre payera a notre place (par de la pollution, par plus de travail) … en fait, c’est comme ça qu’on fabrique de la pauvreté …
Il est donc d’autant plus important que les « pauvres » eux-même sortent de ce cercle vicieux.
@ Ybabel, @Louise
Je me déplace en vélo depuis longtemps, à travers la Bretagne et les Pays de la Loire (de Brest à Angers) pour aller voir mes amis. Oui le vélo est possible, non les intempéries ne sont pas insupportables, et on y trouve même un certain plaisir, comme en bateau (c’est la nature et nous sommes la nature). Oui ça permet de faire du tourisme à des prix très bas. J’ai été de Saint Nazaire à Constanta (Mer Noire) pour un prix dérisoire, avec des rencontres quotidiennes, des vraies, des drôles, des curieuses, qu’on ne rencontre pas dans le système touristique (genre: une bouilleuse de cru en Roumanie, des fêtes sortant des films de Kusturica). Ce n’est pas dangereux (environ 150 morts pas ans, sous des…voitures). Ca restaure une santé de fer (et pourtant, pour, moi, des reins quasi fichus et une opération à coeur ouvert).
De plus en vélo, on visite, on voit, on parle, alors que la bagnole nous coupe de tout l’univers que nous traversons. Pour ceux que ça tente, vous pouvez consulter ça : http://avecmonptivelo.20minutes-blogs.fr/
Mais bien sûr les gars, moi aussi je me suis déplacée à vélo.
C’était pour aller à la piscine, à 20 km de chez moi.
Mais à l’époque j’habitais dans les Landes et j’avais 14 ans.
Aujourd’hui j’ai 56 ans, j’habite dans l’Aveyron et si je me déplace c’est pour mon boulot d’aide soignante, ce qui n’a rien à voir avec le tourisme.
Et je vous assure qu’après 7 h de ce travail la perspective d’avaler 4 km de côte (50 % côte, 50% descente soit 8 km aller, pour la distance la plus proche) n’a rien de réjouissant !
@Louise
On va pas mobiliser le blog pour une petite polémique, mais saches que perso, j’ai 57 que j’ai habité sur les hauts de Saint Sernin/Rance et que je faisais 6km aller 6km retour pour aller chercher mon pain. Dans ta situation, un autrichien ne se poserait même pas la question. Mais après tout, c’est une question de goût on peut parfaitement ne pas aimer le vélo. J’habite à l’embouchure de la Loire. Dans des pays comme la Norvège, ils utiliseraient des bateaux perso pour aller à Nantes. Ici, que des cargos. Tout est aussi question de culture locale.
@ Phil de Saint Naz :
Il ne s’agit pas de polémiquer et j’adore le vélo.
Si je pouvais trouver un emploi à 6 km de chez moi, trajet en terrain plat, cela ne me génerai pas.
Malheureusement ce n’est pas possible.
Par contre il se pose là le problème des transports en général.
Pourquoi est-ce si difficile de trouver du travail près de chez soi ?
Et pourquoi certaines entreprises ne trouvent pas d’employés près de chez elles ?
Car si le salarié, parfois, ne peut se déplacer, l’entreprise non plus.
Comme exemple j’ai nombre de petites communes qui ont installé une maison de retraite sur leur territoire et qui peinent à trouver du personnel parce qu’il n’y a pas un nombre d’habitants suffisant pour y trouver ce dont elles auraient besoin.
Mais il s’agit là d’un autre problème.
@ Louise
Suggestion:
http://www.velectris.com/
(Je n’ai ni actions là-bas, ni ailleurs par ailleurs).
J’ai essayé: fameux!
J’ai beaucoup mieux : mon beauf a des ânes, il faut que je me trouve une petite carriole !
Bonjour,
je réitère mes propos d’il y a quelque temps déjà:
Rien, absolument rien ne changera.
Les hommes sont des lâches, des pleutres et des couards pour la plupart.
Incapable de sacrifier une parcelle de leur confort pour assurer un espoir d’avenir à leur progéniture, ils préféreront déshériter ceux-ci plutôt que de fournir une once d’effort afin de sortir des carcans dans lesquels ils se sont eux-mêmes enfermés.
L’homme est le seul animal suffisamment C.N pour scier de son propre chef la branche sur laquelle il est assis tout en conservant un sourire béat.
Cordialement.
« Les hommes sont des lâches, des pleutres et des couards pour la plupart »
Je ne le pense pas, mais seules des circonstances exceptionnelles lui font prendre conscience de ses vraies potentialités. S’il y avait une cause transcendante à la crise, il faudrait peut-être chercher de ce côté là. Mais je crois plutôt que le grand balancier du temps revient vers des époques où ne se poseront plus les questions ni de transport en commun (au sens actuel) ni de pôle emploi, mais où ceux d’entre nous qui survivront feront les foins à la belle saison dans l’espoir d’un repas frugal.
Si nous savons ce qui doit être, ou ce qui devrait être…
… c’est à nous tous d’évaluer pourquoi on en est si loin et ce qu’il faudrait faire pour s’y rapprocher.
Lucidement. En tenant compte des trops qui continueront à exister quand-même et qui fuient de la responsabilité de la lucidité comme de la peste. C’est vrai que vu individuellement… cette responsabilité pourrait s’avérer écrasante si on manque d’envisager des scénarios collaboratifs.
Nous devons surtout éviter d’appuyer des stratégies qui bénéficient un groupe restreint dont on ne fera pas partie…
Ca n’est pas vrai, du moins certains exemples historiques démontrent le contraire.
L’entrée en guerre des USA en 41 en est un exemple à grande échelle. En 1941, les USA ne comptaient pas et n’étaient pas obligés d’entrer en guerre, un peu comme nous pouvons pour le moment faire comme si il n’y avait pas vraiment de crise. Ils n’étaient matériellement pas non plus obligés de la faire après Pearl Harbour: Hawaii, c’est quand même très très loin des USA mainland.
Mais cet « incident » a complètement changé la manière de voir les choses pour les américains. La semaine d’après, le président US a convoqué tous les capitaines d’industrie et leur a dit « à partir de maintenant, à la place de faire des voitures, des tracteurs, des vélos et des yachts, vous allez faire des bombardiers, des tanks et des destroyers. » Alors que les USA étaient déjà à ce moment-là une démocratie capitaliste dominée par la haute finance. Et en quelques SEMAINES, toute l’industrie a été réorganisée.
Ma conclusion: un « renversement » de la manière de voir le monde peut aller très très très très vite.
bonjour
j’ai l’impression de nager dans une tasse de chocolat vanillé baignant dans cet environnement souligné d’une absence de couleur
oui, redressons-nous et promettons-nous de jouer la Lucidité (José Saramago) pour ces prochaines sélections.
Je profiterai des réunions publiques qui se profilent pour placer les rudiments économiques appris ici
nous avons vécu avec l’épisode Coupat, ou pas coupable, ce qu’il en coûte de refuser de consommer, preuve directe de l’impossibilité pour le système d’accepter cette offense, que dis-je, ce blasphème, ne pas se ranger dans les clous qui nous sont imposés par l’implacabilité de la publicité partout présente, et toujours agissante.
voie d’une rébellion suprême et non sanglante, comme le génocide par les blocus sont sans effusion visible d’hémoglobine
aux délicieux papillons de McQueen, j’oppose-j’appose la tenue grunge, la récup dans d’invraisemblables turbans et jeux de piste et la somptueuse ivresse de la sobriété
– sobriété festive car je ne manque pas de l’essentiel, contrairement aux quelques milliards de mes semblables dont certains dorment déjà dans des cimetières et criblent les poussières et les poubelles pour une improbable sustentation
ça vous dit d’organiser sur une ville ‘centrale’ une réunion de travail? préparatrice de happening ou de taille dans la jungle de chemins praticables?
Caminante, son tus huellas
el camino y nada más;
Caminante, no hay camino,
se hace camino al andar.
Antonio Machado
D’accord avec ybabel
Je réagis un peu tard à ce billet, mais j’allais retranscrire les mêmes vers de Machado.
« Il n’est pas de chemin, il n’est que le cheminement. »
Compris ! Entièrement d’accord!
« Il faut quitter le calme rassurant des utopies et des prophéties, fussent-elles catastrophiques, pour descendre dans le mouvement, déconcertant mais réel, des relations sociales. » Alain Touraine, Lettres à une étudiante
« Pour frayer un sentier nouveau, il faut être capable de s’égarer. » Jean Rostand
« Prolétaires de tous les pays, je n’ai pas de conseils à vous donner. » Louis Scutenaire
Le blocage du système actuel est une solution…à la condition d’en mettre un en place dans le même temps et progressivement.
Pour cela il faut des outils qui ressembleront à des partis certainement, mais à structures locales ou régionales même si des formes fédératives de coopération seront obligatoires pour élaborer un projet viable à l’échelle de ce pays (pour les communautés humaines qui souhaiteront y rester…ou la rejoindre).
Pour le projet de société à mettre en place, le programme du CNR est certainement une bonne base de départ à débattre dans un esprit libre et fraternel.
A quand ?
GR balisé
http://www.appeldesappels.org/
Ce texte rafraichissant énonce une vérité qui est que chacun de nous, individuellement, peut faire quelque chose, que le « système » ne serait rien sans la multitude qui y participe, de gré ou de force. Il dit aussi qu’il y un temps pour l’action et un temps pour la réflexion. Difficile en effet de faire l’un quand on fait l’autre, tout comme on ne peut au même instant parler et écouter l’autre.
Toutefois, la réflexion que avons ici sur le blog, n’est-elle pas déjà une forme d’action ? En lisant, écrivant, échangeant des idées, des sentiments, ne sommes-nous pas amenés, peu ou prou, à modifier notre vision du monde ou des évènements du monde de sorte que se créent de nouvelles perspectives pour la façon dont nous envisageons le cadre de nos actions lorsque nous serons en situation ?
Réfléchir c’est réfléchir avec les autres. Ce qui serait sclérosant et frustrant ce serait que chacun réfléchisse dans son coin et n’en dise jamais rien à quiconque, soit la pire des situations. Encore qu’il y ait des prisonniers célèbres ou même pas célèbres qui justement ont tenu dans les pires situations en réfléchissant le monde. Réfléchir le monde, rêver sa vie, était alors pour eux la seule façon de vivre.
Je suis d’accord pour dire qu’il existe une sorte d’intuition, un ressenti, « une petite voix intérieure », qui nous dit parfois ou souvent que nous ne sommes pas tout à fait à notre place, que ce que nous faisons dans notre vie professionnelle ou « privée » ne correspond pas à nos attentes, ou à notre éthique.
Mais est-ce toujours de la lâcheté ? Existe-t-il — toujours — une intuition suffisamment certaine pour que nous devions de jour au lendemain tout plaquer dès que nous jugerions du caractère inauthentique de notre position ? Car les petites voix sont parfois polyphoniques ! Vaut-il mieux essayer de changer les choses de l’intérieur ou de l’extérieur ? On peut penser aussi garder un pied dans le système pour des raisons alimentaires tout en se réservant un espace plus ou moins grand pour le combattre, tout au moins si on peut le faire ! Attitude qui peut parfois friser la schizophrénie, j’en conviens.
Si l’on pousse votre métaphore de la marche jusqu’au bout ll faudrait que nous abandonnions du jour au lendemain nos routines, nos jobs, pour aller de l’avant et construire de ce pas le nouveau monde.
Cela ressemble singulièrement à la démarche d’une action révolutionnaire ! Pour ma part je préfèrerais que la révolution s’opère d’abord dans les esprits avant de passer directement à l’action. Ceci dit, les situations sont parfois telles que la question ne se pose plus.
Et puis il y a aussi des tempéraments plus entiers, et d’autres plus secondaires ce qui n’empêchent pas les uns et les autres de réfléchir, mais à leur manière, les humains plus portés à l’action renouvelée découvrant les vérités du monde en tirant les enseignements de leurs expériences, tandis que les autres, plus enclins à la méditation, découvrent ces vérités en tirant et nouant les fils de toutes leurs réflexions passées et de l’observation prolongée de quelques lieux seulement. Je schématise bien entendu, selon les périodes de nos vies, nous pouvons être l’un ou l’autre.
Bonjour à tous,
Se billet m’a beaucoup touché.
Pour moi il ne m’interpelle pas directement sur le systeme ou l’esprit de révolution mais plutôt un travail à faire sur soi même.
Nous sommes maintenant à l’heure de la ‘révolution’ de l’information, en pleine crise du systeme où tout va très vite, nous sommes donc sans arret à nous questionner sur ce qui se passe (enfin deja pour les lecteurs de Paul Jorion! et autre blog informationel de qualité). Notre temps est souvent reflexion et prise d’information mais la plupart du travail doit être porté à l’action.
Et pour l’action on manque pas d’outils ou de possibilités! Comme l’a dit des lecteurs plus haut c’est une combinaison de (dé)consommation et autre conso (local, bio, équitable, occas’) de vote (blanc), autre entreprenariat (coop, mutuel…), de réappropriation de SA culture, s’organiser en groupe, organiser des evenements, se concentrer sur les choses qui sont vrai, aimer, croire et rassembler parce que l’ennemi n’est pas son voisin (même lointain) mais le Nouvel Ordre Mondial!
la révolution c’est tout ça…
(l’orthographe francaise n’est malheureusement pas pour l’instant une des mes priorités dans cette derniere)
Bonjour !
@ le rôdeur : On ne fait pas partie du même club, mais …c’est tout comme.
SLTS !
« La foi est ce qui permet à la raison de vivre au-dessus de ses moyens. » (André Frossart)
« En Angleterre, tout est permis, sauf ce qui est interdit. En Allemagne, tout est interdit, sauf ce qui est permis. En France, tout est permis, y compris ce qui est interdit. En URSS, tout est interdit, y compris ce qui est permis. » (Winston Churchill)
Le poête a toujours raîson, comme disait le chanteur:
[…]
Car les grandes villes, Seigneur, sont maudites;
la panique des incendies couve dans leur sein
et elles n’ont pas de pardon à attendre
et leur temps leur est compté.
Là, des hommes insatisfaits peinent à vivre
et meurent sans savoir pourquoi ils on souffert;
et aucun d’eux n’a vu la pauvre grimace
qui s’est substituée au fond de nuits sans nom
au sourire heureux d’un peuple plein de foi.
Ils vont au hasard, avilis par l’effort
de servir sans ardeur des choses dénuées de sens,
et leurs vêtements s’usent peu à peu
et leurs belles mains veillissent trop tôt.
[…]
Ils sont livrés à une multitude de bourreaux
et le coup de chaque heure leur fait mal;
ils rôdent, solitaires, autour des hôpitaux
en attendant leur admission avec angoisse.
RAINER MARIA RILKE, Le Livre de la Pauvreté et de la Mort.
Cela me rappelle un article. Cela s’appelait « Un programme politique sur Agoravox ».
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/un-programme-politique-sur-69555
Cela en était touchant. Si je me souviens bien, ce n’était pas le premier appel comme en quarante.
Le Cinquième pouvoir en marche, cette fois.
Dans la blogosphère, on ne cherche plus les raisons de choses. On est rigoriste. On veut marcher.
Où? On ne sait pas.
Comment? On verra en cours de route.
Pourquoi? Là, on espère avoir tout compris.
On n’a plus peur. Ça c’est le côté positif.
Est-ce que ce sera « Aux armes, citoyens » ou « Aux larmes, citoyens »?
Bonne question. Je vous remercie de l’avoir posée. :-))
Fait trop froid dehors
Ma femme vient de me quitter de nouveau pour le marché
On ne peut apprendre au crabe à marcher droit. [Aristophane]
Les femmes font marcher les hommes et le commerce. [Albert Willemetz]
La mère aimante apprend à son enfant à marcher seul. [Sören Kierkegaard]
Il faut garder la forme. Ma grand-mère a commencé à marcher sept kilomètres par jour à soixante ans. Elle en a aujourd’hui quatre-vingt-dix-sept, et on ne sait absolument pas où elle est.
[Ellen DeGeneres]
Je suis un vieux peau-rouge qui ne marchera jamais dans une file indienne. [Achille Chavée]
Marcher vraiment, c’est aller au rythme de la fleur qui s’ouvre. [Michel Jourdan]
Les puissants ne travaillent qu’à marcher sur nos vies. [W. Shakespeare]
A voir marcher quelqu’un, on connaît sa pensée. [Pétrone]
Après San Francisco et le flower power
« Certains se sont ouvert les veines, d’autres ont ouvert des magasins » (Allen Ginsberg) ecco
Et près l’euphorie économique de la cavalerie ?
se lancer…oui, mais ne pas réflechir: non!
Neutraliser « l’oligarchie financière », dénoncer les scandales, et rappeler à nos élus que …ça suffit comme ça, oui bien sur, mais apparemment cela aura peu de chances de succès en passant par les formations politiques actuelles..
(tea party anyone?)
..Quand on pense que le NPA- anti-capitaliste par définition- n’est pas fichu de piocher parmi la dizaine de scandales financiers du mois, au hasard les décrets Goldman Gaz de C Lagarde, ou les swaps concoctés par …Goldman Sachs à la Grèce, il y a de quoi se poser des questions!
On peut décider par exemple, de « vivre en cash », en retirant systématiquement son argent en liquide..
plus de platic money, plus de dettes, de frais divers…
Ca n’est pas facile, c’est contraignant, c’est souvent exaspérant, mais ca fait mal à la légitimité de ce « Système » qui a complètement échappé aux démocraties, et qui ne se réformera pas..
Accessoirement, c’est un excellent moyen pour remettre un peu d’argent « vrai » dans le pays,et limiter la casse pour les années à venir, qui ont très peu de chances d’ètre guillerettes ..
Ecrire à son député; à force, ils finiront par se poser des questions, qui sait?
A chacun ses moyens.. tout est bon!
J’aurais pu écrire un billet de ce type l’année dernière, peut-être il y a deux ans… Maintenant je ne l’écrirais certainement plus, parce que cette proposition d’action est vouée à un échec cuisant: Elle ne vaut que si elle est très largement suivie – Bien plus encore que les dernières grandes manifs. Cette évocation donne d’ailleurs une bonne idée de la volonté d’agir qui existe réellement dans la population.
Par ailleurs, le « système » se fout que quelques dizaines ou quelques centaines d’éléments le quittent, dès lors que des milliers d’autres attendent à sa porte de pouvoir y entrer. Quand bien même tous les lecteurs de ce blog agiraient dans le sens que vous dites qu’il ne s’agirait encore que d’une piqûre de moustique sur le dos d’un éléphant.
Râler contre le monde qui part en lambeaux est une chose, prendre sur soi de l’empêcher de s’effondrer en est une autre.
J’ai pris la route. Cela m’a permis d’ouvrir les yeux.
Je suis sur le chemin. Je n’ai aucune idée de là où cela me mène. Je ne sais qu’une chose, c’est que cela ouvre l’esprit. Je ne sais pas si cela est nécessaire, ça l’a été pour moi.
En chemin, ayant ouvert les yeux, j’ai ressenti le besoin de « revenir », pas en arrière, juste pour partager mon expérience.
Aujourd’hui, je me sens citoyen du monde.
Je ne sais pas si je dois laisser le monde évoluer sous mes yeux ou si je dois (peux) influencer cette évolution. J’en ressens le besoin, alors je tente.
Aujourd’hui, à défaut d’avoir de pouvoir demander à chacun de se sentir citoyen du monde, j’aimerais demander à chacun de se sentir citoyen grec. L’expérimentation d’être sous la coupe réglée du FMI guette l’Europe. Cela ne s’arrêtera pas à la Grèce et la Grèce est un symbole fort dans notre histoire. C’est le berceau du raisonnement logique pour notre civilisation. Utilisons ce symbole. Ne laissons pas les grecs seuls, ensuite élargissons notre horizon et regardons le monde.
Tentons d’offrir un projet au monde. Faisons revivre l’idée d’émancipation des peuples et essayons d’éviter la violence pour une fois. L’émancipation des peuples ne peut pas s’imposer aux autres, elle doit se révéler à chacun. Pour avoir envie de s’émanciper, il faut d’abord avoir conscience qu’on ne l’est pas (c’est aujourd’hui possible ou fait à grande échelle), il faut ensuite avoir le courage d’affronter ses peurs et soi même, sans se mentir, le chemin est encore difficile de ce point de vue. Tâchons à la fois de tirer les leçons du passé et d’oublier les réflexes du passé.
Dans un projet, pas nécessairement dont chaque jalon serait écrit (c’est impossible) mais au moins dont les objectifs généraux sont fixés, nous pouvons agir, nous coordonner et nous investir.
Désolé si je suis « grandiloquent », je le sentais comme cela ce soir.
« On ne peut pas créer une société juste avec des moyens injustes. On ne peut pas créer une société libre avec des moyens d’esclaves ».
« La fixation de limites est toujours constitutive de la société comme de la culture. L’illimité est la négation de l’humain comme de la culture » Jacques ELLUL