Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Goldman Sachs se trouvait déjà sur la sellette. On se souvient de l’arrogance avec laquelle elle afficha ses résultats pour 2009 : meilleurs que jamais, donnant lieu aux bonus les plus élevés de l’histoire de la firme, alors qu’il était clair qu’ils constituaient un simple transfert à ses employés de l’aide gouvernementale dont la firme avait bénéficié dans le cadre du « plan Paulson » de 2008. On se souvient aussi de son P-DG, Lloyd Blankfein, affirmant qu’il « réalisait la tâche de Dieu ». On avait noté l’apparition l’année dernière du sobriquet « Government Sachs », soulignant la confusion existant à Washington entre le salut du pays et celui de la firme de Wall Street, et révélateur du malaise qui déboucha sur l’audition devant une commission du Congrès américain qui eut lieu le 27 janvier et dont l’objet implicite était de déterminer si oui ou non le sauvetage d’AIG, la principale compagnie d’assurance américaine, au coût prohibitif de 182 milliards de dollars, avait eu pour but déguisé de sauver avant tout Goldman Sachs.
La révélation il y a quelques jours du fait que Goldman Sachs a aidé la Grèce à cacher le montant de sa dette à l’aide d’un swap de change trafiqué (le contrat tel qu’il est décrit visait simplement à déguiser un prêt à long terme en un swap, nous ramenant aux plus beaux jours des falsifications ingénieuses que la firme Enron avait orchestrées en son temps [1]) et que des tractations en vue d’arrangements du même genre étaient encore en cours en novembre dernier, constitue pour l’opinion publique – il faut l’espérer –, la goutte qui fait déborder le vase.
Dans un billet publié hier, Simon Johnson, l’ancien économiste en chef du FMI, réclame une commission d’enquête qui examinera les conditions dans lesquelles Goldman Sachs a opéré et déterminera si la firme a été impliquée dans d’autres « arrangements » du même type. Il pose en particulier une question, dont les implications internationales sont évidentes : « Les régulateurs américains de Goldman étaient-ils au courant de ses activités en Grèce et dans d’autres pays de la zone euro ? Ont-ils approuvé ces activités qui portaient directement atteinte à l’intégrité de l’Union Européenne ? »
Les révélations qui se succèdent font apparaître que Goldman Sachs n’était pas seule en cause puisque la banque commerciale américaine JP Morgan Chase avait semble-t-il mis en place en 1996 un contrat du même type pour l’Italie. Et les responsabilités ne s’arrêteraient pas là puisqu’on entend dire que certains ministres des finances européens avaient été avertis de ces montages, de même d’ailleurs que les agences de notation et qu’Eurostat, le bureau de relevés statistiques de l’Union Européenne.
Je rappelais dans mon propre billet d’hier intitulé La finance ne s’auto-policera pas, que la grande firme d’audit KPMG avait été poursuivie aux États-Unis en 2005 pour avoir offert à ses clients fortunés des « packages » d’évasion fiscale, or il se fait que les montages mis à jour pour masquer la dette de la Grèce étaient conçus exactement dans le même esprit. Depuis que la crise s’est déclenchée en février 2007, trois ans se sont écoulés, offrant l’occasion aux banques de moraliser leurs comportements. Elles ont dans leur quasi totalité insolemment ignoré cette opportunité.
La semaine dernière, dans mon billet intitulé Cronos dévorant l’un de ses enfants, j’ai appelé les États à se rebeller contre la sujétion dans laquelle les établissements financiers les maintiennent. J’ai rappelé que :
… les firmes de Wall Street se sont mangées les unes les autres parce que, comme pour Cronos et ses fils, il valait mieux dévorer qu’être dévoré soi-même. Comme il n’en reste plus beaucoup, elles s’en prennent maintenant, avec l’aide des hedge funds, aux États. […] Seulement, les États ne sont pas de simples firmes, et si les banques et compagnie, entrent en guerre avec eux, ils ne se laisseront peut-être pas faire. Une telle guerre serait alors sans merci ».
Je souhaite de tout cœur que la révélation de ces jours derniers, relative aux agissements de Goldman Sachs, à la demande d’un gouvernement véreux, fasse que cette guerre est désormais ouverte.
––––––––
(1) Voir Paul Jorion, Investing in a Post-Enron World, McGraw-Hill 2003 : 81-95.
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
102 réponses à “L’affaire d’État « Goldman Sachs »”
Très joli le nouveau staïle 🙂 : c’est chaleureux.
Ça fait un peu saloon. Y’a de la musique, de temps en temps…manquent que les filles !
Quoi ? Y’en a !!? Et des qui sont prêtes à la baston ? O tempora O mores !
Ah ! Une certaine Laurence mènerait la fronde…
Laurence : l’économie, c’est un peu comme une drogue, un peu comme une science : une fois qu’on y a goûté c’est dur de s’arrêter. Enfin, peut-être me trompé-je, n’ayant jamais essayé (depuis tout petit rien que l’odeur me donne la nausée !), mais c’est l’observation qui me fait dire ça. Oui donc : on touche à l’économie alors qu’on sait à quel point elle a été trafiquée, coupée, puis un jour on essaye de décrocher, une manière, autre que le sevrage total, est d’en démonter les mécanismes…pour arriver à une simplicité qu’un enfant de cinq ans pourrait digérer si on prenait la peine de lui expliquer…de lui dire. Mais un jour viendra…Un jour on dira à l’enfant : le temps c’est de la vie, au lieu du ringard time is money.
Pour en venir à vos questions, je suis totalement d’accord avec vous, il faudrait que chacun s’exprime sur « Que voulons-nous ?? ». Sincèrement. Chacun devrait s’exprimer : « moi je voudrais que le monde soit comme ci ou comme ça pour mes enfants », « moi j’aurais voulu qu’il fût comme ci ou comme ça : ça m’aurait permis de faire ci ou de faire ça »,…enfin vous voyez bien : l’expression du coeur (mais avec raison, faut pas trop pousser non plus : nous sommes dans la maison d’Aristote et des siens), raison qui pour certains se construit ici.
Qu’en pensez-vous ?
@ Candide
« Pour une fois que je suis « prem’s » »
Perdu !
http://www.pauljorion.com/blog/?p=8108#comment-57229
@ François Leclerc
« Une fois que la Grèce aura été aidée, le barrage sera rompu. Sauver un pays qui n’a pas respecté les règles rendra impossible de refuser de le faire pour les autres ».
On a quoi comme plan C ?
Autre son de cloche:
« Comme dans la crise des subprimes et l’implosion de l’affaire AIG, écrit le Times, « les produits financiers dérivés ont joué un rôle dans l’explosion de la dette grecque. Goldman Sachs, JP Morgan Chase et une vaste palette d’autres banques permirent aux autorités grecques, italiennes et éventuellement d’autres à camoufler des emprunts supplémentaires. Dans des douzaines de contrats dans toute l’Europe, les banques ont troqué leur offre de cash en échange de recettes futures des gouvernements (…) Par exemple, la Grèce a hypothéqué les recettes provenant des taxes aéroportuaires (en créant la structure Aeolos en 2001) et de la loterie (en créant Ariadne en 2000). »
Donc, si la Grèce est tant attaquée aujourd’hui, c’est en partie parce qu’elle cherche à se défaire de ces combines. »
@ .. Vous êtes sûr ? comme dirait Hercule POIROT : faites fonctionner vos cellules grises .
« Pourquoi cette impuissance de la politique à penser la crise ? J’y vois trois raisons :
1. La perte de la culture chez les politiques
2. La réduction de la politique à l’économie
3. Le cloisonnement des savoirs dans l’éducation qui développe l’incapacité à penser la globalité. »
http://eco.rue89.com/2010/02/13/la-fin-de-la-crise-economique-pas-avant-2015-138287
Au sujet de « Pourquoi cette impuissance de la politique à penser la crise? » , vous oubliez la raison maîtresse de toutes les autres raisons, à savoir que l’éternel carburant de l’homme politique est l’obsession de sa réélection, car le cumul des mandats et leur possible renouvellement en a trop souvent fait des drogués du pouvoir. « LE POUVOIR POUR LE POUVOIR ».
On pourrait se demander de la même façon ; » Pourquoi cette impuissance des patrons de la finance à corriger leurs déviances ? « .
Parce que pour beaucoup, le pouvoir politique et le pouvoir financier sont des drogues auxquelles les plus puissants ( politiquement et/ou financièrement ) sont devenus totalement dépendants.
IL S’AGIT D’UN PHENOMENE D’ADDICTION AU STRICT SENS MEDICAL DU TERME.
J’ai déjà eu l’occasion de rappeler sur ce blog que lorsque les patrons d’ENRON ont falsifié leurs comptes pour ruiner leur entreprise et tous leurs employés ( y compris les retraités ) , ils étaient déjà très fortunés, et aussi leurs descendants pour plusieurs générations à venir. Ils n’avaient nul besoin de plus d’argent ou de plus de pouvoir, mais ils étaient tout simplement TRES MALADES ET JAMAIS SOIGNES, et totalement dépendants du pouvoir et de l’argent.
Pour certains , la drogue est le tabac ou l’héroïne. LA MEILLEURE MEDECINE A DU MAL A LES AIDER.
Pour d’autres, la drogue est née de la puissance issue du pouvoir et de l’argent.
QUELLE MEDECINE POUR CEUX-LA ?
@ Giraudet
Mao avait trouvé quelque chose comme le nettoyage des grosses unités de production de porc (quel symbole!) où, dans la fange jusqu’aux genoux la journée, , les « bourgeois » (ainsi que Bao Daï) étaient obligés de confesser leurs fautes le soir. Ca avait l’air de marcher!
« Que pensiez-vous ? A qui croyiez-vous que les Grecs doivent de l’argent ? Oui, les grandes banques sont derrière tout ça. Elles ont des centaines de milliards de dollars en jeu en Grèce. Si les Grecs ne peuvent payer, les banques prennent un coup. Et puisque personne ne veut que les banquiers subissent une perte — à part nous — une fois encore, les autorités viennent à la rescousse. »
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20100215-2503.html
PJ: »Et les responsabilités ne s’arrêteraient pas là puisqu’on entend dire que certains ministres des finances européens avaient été avertis de ces montages »
Il ne faut se faire aucune illusion, les gouvernements, sous l’amicale pression de ses éléments cul et chemise avec la finance, sont complices de tels agissements.
@Jean-Pierre
Les motivations réelles de ces élites roublardes peuvent être troubles, ce sera cependant le mouton de base, par exemple le fonctionnaire grec ou le raffineur de base de chez Total qui sera tondu!
Ce qui me chagrine, c’est que l’information est tellement manipulée à dessein, utilisée pour avoir certains résultats qu’on peut se demander pourquoi celle-ci est distillée maintenant. Il y a quelqu’un dans les sphères du Pouvoir qui cherche à prendre un avantage sur les financiers et leurs aliés gouvernementaux dans la partie d’échec. Par quelle partie de la coterie cette « fuite » est’elle organisée, nous le serons bientôt quand nous verrons certains bénéfices (politiques) tomber dans certaines escarcelles.
En relisant « la ferme des Animaux », d’Orwell, il frappant de constater que ce livre, qui dénonçait essentiellement les mécanismes de pouvoir au sein des totalitarisme, décrit aujourd’hui parfaitement le fonctionnement des démocraties.
Diantre, il était plus facile de comprendre les manipulations des différentes sphères de pouvoir dans la Chine de Mao que dans les démocraties actuelles.
L’information ressemble aujourd’hui à l’art de la prestidigitation. Lorsque l’ensemble des médias se précipite sur un sujet, c’est qu’une autre information, au second plan, ennuyeuse pour certains, risque de passer inaperçu. Le Sarkozysme est une illustration actuelle de la méthode (Grippe A, Identité nationale)
Pour optimiser le fonctionnement actuel des démocraties, il faudrait nommer David Copperfield directeur de Science Po ou de l’Ena. Quel est le prochain lapin que les synarques nous préparent?
Une video de 4 minutes : Joseph Stiglitz parle de la situation actuelle, et c’est passionnant.
Le blog Finance
Stupéfiant parallèle avec la crise bancaire de fin 2008: cela commence par les « petits » Etats pour lesquels on se demande s’il ne vaut pas mieux les laisser faire faillite à cause du fameux « aléa » moral » (avec la variante qu’on leur demande de se suicider) et cela va se propager aux plus gros quand on s’apercevra que tout le monde triche! Je pressens déjà la question du TBTF qui arrive…
Sauf qu’un Etat, ce n’est pas une entité privée comme une autre et qu’on ne « liquide » pas un Etat comme une banque.
Existe t il une relation entre ces révélations et l’autorisation accordée par le gouvernement Français à GS et MS pour l’exploitation du gaz sur notre territoire ?
Sans mobilisation de la population, nos gouvernants et parlementaires ne réformeront qu’à la marge, et GS investit comme elle veut sur notre territoire: il s’agit tout de même de constater que Sarkozy n’a qu’une diplomatie des grands groupes, pas une politique de défense des intérêts supérieurs du pays!
J’attire votre attention sur un point très précis: on occulte trop souvent une dimension internationale pleine et entière de ce problème à l’origine politique, relevant de l’arbitrage de nos élites, en ce sens que celles-ci ont bel et bien réimporté un système post-colonial dans nos pays développés depuis plus de 30 ans! Elles ne se comportent pas en élites républicaines dans le cas de la France. Si j’insiste sur ce point, c’est qu’on a une illustration claire de ces rapports de force avec les pays en voie de développement. Je trouve que vos analyses gagneraient en puissance à inclure cette dimension-là, à fortiori parceque nous appartenons au monde francophone, et qu’en termes de rapports de force, nos fameuses « élites » pèseraient alors bien peu!
Je considère en effet la Francophonie comme une arme (pour préserver la paix). La question de l’euro est d’ors et déjà sur la table, et je pense que les peuples vont se saisir de celle-ci dès 2010! Or j’ ai proposé il y a plus d’un an un système de résorption de la dette publique par adossement à des partenaires africians francophones, grâce à des monnaies de substitution, sans paiement d’intérêts sur la dette. L’objectif était et est toujours de bâtir également un monde multipolaire (cf blog).
http://www.union-du-peuple-francais.fr/
PS: le design de ce blog est très bien.
@ Fab,
oui!! Il me semble que le châteaux de carte s’est écroulé.
Disséquer chaque détail est sans doute important mais réfléchir à l’avenir commence ,il me semble, à devenir pressant.
On me rétorquera que d’ AUTRES (!!) le font AILLEURS (!!) et bien mieux (!!).
Mais voyez-vous, c’est ce qu’on nous a dit ces 30 dernières années…
Alors je ne détiens pas la vérité, ni les clés de l’avenir mais c’est NOUS,, au premier plan qui sommes concernés et donc il me semble que NOUS pouvons y réfléchir. Ensemble.
Et si d’autres (des qui ont du Pouvoir) le font ailleurs, nous pourrons toujours,leur dire le moment venu, ce que NOUS PENSONS et voir comment leur
vision est/ ou non compatible avec le NOTRE.
Pcq, si on y a pas pensé avant, ON nous imposera qlq chose avant que nous ayons eu le temps de dire ouf! Comme d’Habitude.
Je suis devenue méfiante comme vous voyez…
Parenthèse :
Je viens d’écouter Laurent Wauquiez sur France Inter, et j’ai repensé au Ce soir ou jamais avec Eric Woerth ! Si si ! Je m’explique (âmes sensibles et rigides s’abstenir) :
Il était question dans l’émission du travail et des retraites. Dans un premier temps, pour préserver les cardiaques, je ne parlerai que du travail…Objectif emplois pour M. Wauquiez ! Si seulement j’avais pu lui dire : « On ne se pose plus aucune question sur comment le système fonctionne, on ne se pose plus de question sur le sens du travail, pourquoi ne se pose-t-on jamais ce genre de questions ? On dira : « Parce que c’est dans la nature des choses ». Ou bien : « On ne pose pas ce genre de questions par manque d’imagination ». Mais le manque d’imagination s’assimile toujours au conservatisme : on se satisfait des choses comme elles sont ; ce faisant on confirme et renforce les structures de pouvoir dans leur état présent. » (j’avoue j’ai un peu copié…)
Et je posais à peu près la même question à Corinne Lepage…
Monsieur Wauquiez, puisqu’on ne se pose plus la question de l’intérêt du travail, du « sens de la vie » en des termes pas tant éloignés, j’ai plusieurs propositions qui pourraient vous plaire. En voici une verte qui vous permettra de récolter quelques voix : pourquoi ne pas employer tous les chômeurs, les précaires et compagnie pour pomper ou pédaler ? Ils pourraient ainsi produire de l’électricité, qui j’en suis sûr nous permettra de produire puis de financer tout plein de choses super utiles à l’homme et à la nature. Et puisqu’ils seraient payés, ils pourraient consommer tout ce qu’on pu produire « vertement » ! Ne serait-ce pas de nouveau le bonheur retrouvé ?
La prochaine fois : la retraite.
Solution shaddockeinne , ça y est , on y arrive…
Sur le sujet des retraites je conseille à tout le monde l’émission de Taddéi et l’excellent Jacques Généreux
http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=emission&id_rubrique=956
Hervey,
J’écoute en ce moment l’émission de Taddéi sur les retraites…Je ne sais pas si je vais tenir jusqu’à la fin…A moins que vous me disiez qu’un des intervenants va parler d’autre chose que du sexe des anges 🙂 ! Si, vous savez, la dette publique, Louis XIV, Fernandel, la dette qui n’existait qu’en temps de guerre…Ben là c’est un peu pareil : j’ai le sentiment que nous sommes en temps de guerre…depuis longtemps et pour toujours : une guerre interne, un affrontement entre le bien et le mal, entre l’homme-individu et l’homme-société ! (« L’organisation du travail et l’organisation des loisirs referment les ciseaux castrateurs chargés d’améliorer la race des chiens soumis. » Raul VANEIGEM : Traité du savoir-vivre à l’usage des jeunes générations.)
Rien que de « commencer » sa vie active avec ce genre d’idées dans la tête, n’est-ce pas la garantie du bonheur et la preuve du bon état de santé d’une civilisation ?
Ah ! Ça y est, il y en a un (Pierre-Henri Tavoillot) qui parle de la vie…Attendons…
Non, rien.
« Dès qu’il n’existe pas de contrainte physique ou autre, le travail est fui comme la peste. »
Karl MARX : Manuscrit de 1844
Bonjour,
Là « Dette odieuse »
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article98481
Poste par 8664, une idée à suivre!?
Les nombreuses analyses de ce blog montrent que l’arrogance et l’insolence des banques et des milieux financiers est sans limite. Mais ici ça frise quand même l’insconscience car ils sont en pleine inégalité. Oh bien sûr ça n’est pas une question de moralité, à ce niveau de responsabilité il faut en être dépourvu.
Mais aider un gouvernement véreux à trafiquer ses comptes peut être dangereux et donc diminuer leurs bénéfices. Et ça c’est un argument qu’ils comprennent parfaitement bien.
Je ne sais que penser ?
Sont-ils devenus tellement déconnectés et prisonniers de leur système, dont le seul but est de faire un maximum de profits, qu’ils ne sont plus capables de voir quand ils dépassent les limites
Sont-ils en hors d’atteinte et peuvent faire tout ce qu’ils veulent, ce qui compris contribuer à la destruction d’un pays.
Connaissent-ils le jeu à l’avance et savent que l’Europe va intervenir pour sauver la Grèce. Ce qui fait qu’ils gagnent de l’argent avec leur montage, puis qu’ils en gagnent encore grâce au CDS.
Que se passerait-il si suite à ce scandale l’Europe décide de ne pas aider la Grèce et qu’elle tombe en faillite. Les émetteurs de CDS pourront-ils couvrir le montant des pertes. Est-ce que ces CDS offrent-ils une quelconque couverture finalement ?
Le ton des commentaires sur ce blog est très français à l’image d’un défaitisme masochiste qu’il est bon de cultiver dans l’Hexagone. Nous sommes très connus pour ce « spirit » à l’étranger. Je lis :
» Vous êtes très péissimiste Monsieur Leclerc, moi aussi …. »
« Le pire est devant nous … »
« Il n’y a pas d’espoir … »
Et j’en passe …..
De toute façon même si les choses allaient de mieux en mieux, on exacerberait toujours et de la meilleure manière le côté dépressif des choses.
Bien heureux les pauvres rn esprit, car ils verront Dieu (béatitudes, évangile selon je ne sais même lus lequel des quatre).
Autre réflexion: « Nous sommes très connus pour ce « spirit » à l’étranger » La soupe est-elle toujours meilleure chez les autres?
Une possibilité est un intervention massive des internautes pour « informer » largement les « élites » à tous niveaux, les instances Européenns, les gouvernements, les députés, les élus régionaux etc…
L’idée étant de reprendre les informations dont nous avons connaissance (avec un retour aux sources pour éviter un possible retour de bâton sur un blog particulier), et en ciblant par exemple le comportement de la finance, tel que dans ce billet.
C’est bientôt les élections régionales, et il ne serait pas inopportun que cette problématique émerge comme un important sujet de campagne (cf billets de Corinne Lepage).
PS : beaucoup de politiques sont aussi sur Twitter.
Bonjour, Tout d’abord une petite remarque sur le couleur utilsée pour le site. Noir c’est noir, il n’y a plus…Justement il faut encore plus d’espoir, aussi la couleur pourrait être un rien plus optimiste.
Pour ce qui concerne les « révélations » sur GS.
Lors des révélation au grand jour des turpitudes des banques, et notamment de GS dans les transactions liées aux subprimes, aux CDS, CDO, etc. Votre réponse « constante » était si je ne m’abuse que ceux là même qui avaient contribué à cette « orgie », étaient les mieux armés pour y faire face et pour y remédier. J’avais fait un parallèle avec l’affaire Enron, tant il me semblait que, certes sous des formes différentes, le coeur de l’action était le même. Tromper, mentir, trahir, dans le seul but de s’enrichir.
Aujourd’hui, GS est mis sur la « sellette ». Le croyez vous vraiment? Aprés la révélation sur les transactions millimétrées organisées par des calculateurs hyperpuissants, aprés celle sur la proximité entre les dirigeants de la politique monétaire américaine et les dirigeants de ladite « firme »? La révélation de l’action de GS pour « tromper » et trahir la construction de la monnaie unique européenne, vous pensez vraiement qu’il y aura des suites? Un de nos humoristes aurait fait un sketch de tout cela. Coluche nous aurait fait rire…Aprés 3456 avertissements, 456 blâmes le CEO de GS est enfin devenu DIEU…
@ Mickaël
Génial! 😀
Je crois le moment venu de faire connaître les vils agissements de Goldman Sachs et de JP Morgan Chase, entre autres, en leur consacrant un billet spécifique. Outre les révélations déjà communiquées (à demi-mot…) dans la presse, il serait bon de faire référence aux deux décrets parus au Journal Officiel FRANCAIS reproduits sur le présent blog il y a deux semaines, lesquels donnent le droit à ces deux établissements d’être des pourvoyeurs de gaz naturel par l’intermédiaire de deux filiales ad hoc. Quel est le sens de ces décisions, je serais curieux de le connaître? S’agit-il de permettre à GS et JPMC à terme de contrôler les flux de gaz naturel (et donc d’en déterminer le prix selon leur bon vouloir)? N’y a-t-il pas connivence — pour ne pas dire plus — entre le gouvernement français et ces banques?
J’ai l’impression que si l’on fouillait un peu on découvrirait pas mal de pots aux roses…
La connivence crève les yeux entre certaines composantes des gouvernements (proches culturellement voire familialement avec la banque et la finance) et la banque-finance. On peut refuser l’évidence, mais pour encore parodier l’évangile « Ils ont des yeux et ils ne voient pas » s’applique à la presse, aux commentateurs et à d’autres, comme si affirmer que le roi est nu ferait crouler tout l’édifice. Et c’est bien de cela qu’il s’agit
Le problème est que le roi n’est pas nu. Il possède même au moins une poche très, très profonde. Peut-être est-ce un kangourou, sans vouloir faire insulte aux Australiens.
Vous semblez faire allusion à Monsieur Frère, qui a déjà vendu à bas prix l’Imprimerie Nationale au groupe Carlyle ?
Bonjour, votre texte est typiquement le genre d’édito qu’on rêve de lire le matin dans notre presse quotidienne. Voici ma contribution à la discussion :
– Comment Goldman Sachs fait de l’argent ? Je vous conseille le documentaire très pédagogique en deux parties de PBS dans lequel Simon Johnson est interrogé ainsi qu’une ancienne de GS
Part I http://ow.ly/17gcb
pART II http://ow.ly/17gdA
– Goldman Sachs n’est pas tout seul à spéculer contre la Grèce. Le Monde a parlé de la Deutsche Bank et pour l’instant, on a très peu écrit sur cette banque allemande.
– A côté des banques d’affaires, les hedge funds sont de la partie. On apprend que le fonds de John Paulson (à ne pas confondre avec Henry « Hank » Paulson), celui qui a gagné des millions en pariant sur l’effondrement immobilier américain, est également de la partie grecque : http://ow.ly/17M5N
Bonne journée
@driouch
Les echos ont parlé de façon précise des « hedge fonds » dans leur derneir dossier : mais on y touche peu actuellement c ar ce serait ouvrir le front avec les anglais
Quant à la Deustche Bank, c’est ( pour le coup) de la pure spéculation : car ce serait agir directement contre la politique de l’Etat Allemand et vu la manière dont l’affaire des salaires a été traitée là bas je ne le conseillerai pas à M Ackermann ..
D’ailleurs sur ce point les Echos sont silencieux et ils sont dix fois plus fiables que le Monde sur les affaires financières
amicalement
Dans l’affaire de GS et JMP entrant sur le marché de l’électricité français, le silence des politiques dits »opposées à NS » et les différents syndicats est assourdissant et incompréhensible.
C’était le gaz, il me semble, mais l’électricité les interesse sans doute aussi…..
Je répète mon hypothèse que ces deux sociétés sont les « faux-nez » de Gazprom, faisant suite à la visite de Spoutin à Paris fin 2009
Le mutisme des syndicats est étonnant.
Bernard Thibault CGT est entré au who’s who…il ira à Davos en Rolls avec Lizzy??
http://www.istravail.com/article470.html
Je ne sais si ceci explique cela mais si les syndicats ne font plus tampon entre le Peuple et l’Etat le chash social rsque d’être plus brutal et chaotique.
@jeanpaul michel
Vous parlez d’un silence incompréhensible de la part des dirigeants de la Gauche française .
Je ne vous trouve pas très sympa à mon égard : je m’épuise à mettre le doigt dessus depuis un certain temps.
Dans l’ancien temps on parlait « d’alliance objective » pour signaler une communauté de logiques politiques ( souvent à demi conscientes d’ailleurs). C’est ainsi qu’on a pu dire que la social-démocratie était l’alliée objective de l’état américain lorsqu’il était en conflit avec De gaulle ( Chevénement était plus crû ; il disait « la gauche américaine » )
C’est la même chose aujourd’hui – au moins avec une fraction du PS (celle de DSK) : il y a une alliance objective pour une politique d’inflation c’est-à-dire en clair une politique d’endettement de l’Etat. ( Soit dit en passant , le camarade OBAMA a battu tous les records sur ce terrain )
On peut même aller plus loin : vous allez assister bientôt à la grande scéne du 2 de la part des syndicats sur le thème populaire de la retraite à 60 ans. Il s’agira là encore d’une alliance objective car si vous ne montez pas l’âge de la retraire , vous poussez des millions de français vers une solution individuelle du type « fonds de pension ». et devinez qui sera gagnant ?
On pourrait continuer comme cela Vous pouvez aussi vous demander pourquoi la presse de gauche n’a rien dit depusi des années sur le comportement de l’etat Grec ( et d’autres).. qui n’ont surpris que ceux que le voulaient bien Ce sera toujours la même question ..
Maintenant reste à expliquer pourquoi en dernière analyse: je crois l’avoir fait, mais il est clair que cette explication ne peut pas ne pas déplaire : car trop de gens encore croient que Sarko – parce qu’il est de droite – est fatalement sous la domination des financiers . Et que le PS – parce qu’il est de Gauche – est fatalement opposé aux financiers . Et rien n’est pire que d’enlever aux gens leurs illusions
amicalement
@Monsieur Roche
« car trop de gens encore croient que Sarko – parce qu’il est de droite – est fatalement sous la domination des financiers . Et que le PS – parce qu’il est de Gauche – est fatalement opposé aux financiers »
Vous croyez qu’il y a encore beaucoup de gens à croire à des sornettes pareilles? Sarko est certes (au moins une partie de son gouvernement) non sous la coupe, mais de connivence avec les financiers, mais l’histoire récente a prouvé que c’était également le cas au PS. Quand aux syndicats, on aimerait, pour tirer des conclusions sur les connivences éventuelles, savoir où sont passés les fonds en liquide sortis des poches de l’UIMM. La connivence, ça existe, c’est même très humain, et c’est ce qui est à l’oeuvre derrière toute corruption
@ de saint naz
Je ne vous suis toujours pas. Il est facile d’accuser les politiques d’être sous la coupe des financiers, mais ce n’est pas exact en France : une chose est de mener une politique favorable à tel ou tel intérêt économique, quand on affirme que ce groupe d’intérêt a partir lié avec l’intérêt national. En france le gouvernement mène ouvertement la politique des PME car il affirme que ce sont elles qui crée des emplois. On peut être opposé sur le plan politique , mais certainement pas accuser le gouvernement de sortir de son rôle constitutionnel
Autre chose est d’accuser un gouvernement d’être sous la coupe d’un groupe d’intérêt ( les financiers) car vous l’accusez sans preuve de subordonner les intérêts nationaux du pays à ceux de la finance. On peut accuser le gouvernement américain d’un tel travers. En aucun cas le gouvernement français : ou alors il faut apporter des preuves
Si encore il n’y avait que GS on pourrait encore se dire que tout va bien chez les hommes de glace, chez les esquimaux de la finance ou pas, « mangeurs de viande crue »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_banques_par_pays
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_milliardaires_du_monde_en_2009
Une autre pièce au dossier: Are Goldman and Paulson partnering, once again, to profit from the downfall of an entire country/continent?
La question que je me pose concernant la Grèce est : comment est-il possible que le gouvernement et l’administration de ce pays aient accepté un montage financier semblable au subprime (si j’ai bien compris) ? Que je sache, GS ne les a pas forcé à accepter.
Maintenant, si on se met à la place du gouvernement grec, obtenir du financement immédiat en hypothécant le futur…c’est tentant, surtout si on est pas certain d’être réélu…court terme quand tu nous tiens…
De mémoire, en citant un auteur célèbre, …Le Vice au bras du crime…
@ PJ : une proposition
Je partage entièrement l’opinion de Paul JORION : l’affaire Goldman Sachs est une affaire d’Etat.
En effet les soupçons qui pèsent sur elle , sont maintenant suffisamment crédibles pour que le doute – qui profite à tous les accusès, même financiers – se transforme en une enquête officielle
Je voudrais renchérir sur trois points
1/ D’abord de la prudence : G Sachs n’est pas accusé . Il est soupçonné , et les preuves doivent être apportées . Pour le moment nous ne fonctionnons que sur les informations que les autorités allemandes diffusent via la presse .. c’est hautement vraisemblable mais non encore prouvé
2/ Deuxièmement je pense qu’il faut raisonner en termes institutionnels et s’adresser directement aux autorités constitutionnelles . En effet ce dont Goldman Sachs ET l’ETAT grec sont accusés , c’est d’avoir sciemment contourné les règles européennes aux risques d’attenter à ses intérêts communs .
S’il s’agissait de nationaux ont dirait qu’il s’agit de forfaiture. Ici c’est de la complicité de forfaiture
La logique voudrait donc qu’une commission parlementaire européenne soit mise en place . Et enquête ( et qu’elle prenne son temps !).
Je fais donc la proposition suivante : une lettre de PJ co-signée par les blogueurs qui sont d’accord adressée aux parlementaires auropéens ( ou les députés français à Strasbourg , si l’on veut , dans un premier temps) et allant dans ce sens .
Il ne faut bien sûr pas en exagérer l’impact, mais c’est par ce genre d’initatives qu’on peut progresser
Par contre je voudrais terminer par plusieurs remarques : demander une guerre contre G Sachs n’est pas approprié, pour la simple raison que cette guerre a lieu, même si on s’obstine à ne pas le voir . Elle est menée par le gouvernement allemand , et si elle se fait discrètement, c’est pour des raisons d’histoire. Comme l’a noté un blogueur la thèse selon laquelle « nous sommes tenus par les financiers » a été le principal argument de la NSDAP dans les années 20. Et nul doute que les allemands ne soient condamnés à la prudence pour cette raison. Chacun sait que l’argument « vous dites la même chose que l’extréme droite » suffit pour assassiner politiquement un adversaire. C’est regrettable mais c’est comme cela A fortiori dans ce cas
Enfin je ne suis pas d’accord pour dédouaner l’etat Grec , ni même pour laisser entendre que « l’on attaquerait la Grèce parce qu’elle aurait viré à gauche » . D’une part parce que c’est manifestement pour éviter de donner cette impression que les gouvernements français et allemand cherchent une certaine discrétion. Et je pense qu’ils ont tort : G Sachs a manifestement été utilisé par l’ensemble des dirigeants de la Grèce pour cacher sciemment des informations qu’ils sont constitutionnellement tenus de (nous) donner . Dans la langue de la philosophie politique cela s’appelle de la corruption , dont on sait qu’elle menace toute démocratie.. ( ce sont les grecs ici qui ont corrompu G Sachs)
On ne peut pas d’un côté tirer à boulets rouges sur les manipulations des financiers et ne rien dire sur celles de l’Etat grec.
Cordialement
1-Pour que ce soit une ‘affaire d’ Etat’ il faudrait d’abord qu’ un Etat existe.
Où est cet Etat?
‘ … autorités constitutionnelles ‘: magie des mots qui remédient à l’ absence.
Quelles sont les ‘autorités constitutionnelles’ ?
2- La recherche de la preuve? oui mais pourquoi la vouloir longue?
Ne sommes-nous pas en état de légitime défense ? Et il ne s’agit pas
de déclarer une guerre, simplement que l’ Europe ne soit plus un terrain de jeux faussé et déloyal.
3- Selon toute apparence, l’ Etat grec est coupable d’ avoir corrompu
le chevalier blanc ( blanc et de nature divine) GS. Curieux !
Du reste, la recherche de la culpabilité dans cette joute mortelle
est hors de propos immédiat.
Il n’y a pas de blanc et de noir, juste des nuances indéfinissables entre
les deux.
4- Croyez-vous vraiment que l’ esprit allemand actuel soit parasité
par des vieilleries quasi-centenaires ? Toute l’ histoire européenne
depuis Nuremberg a pour but de délivrer l’ Allemagne de ses démons.
Il me semble que le but a été atteint. Le reliquat n’est que prétexte commode.
@ daniel
J’avoue ne pas comprendre ce mail..
Il n’existerait pas d’institutions devant qui porter ce problème ? C’est faux . Les traités qui gèrent l’Europe ont valeur constitutionnelle : vous ne pouvez pas passer une loi qui soit contraire au traité de Maastricht, ce sera refusé par le conseil d’Etat et le conseil constitutionnel
La même chose vaut pour l’Etat Grec : nous sommes liés à l’Etat grec et aux autres institutionnellement.
Maintenant pourquoi insister sur cette dimension ? Parce que si nous voulons avoir une chance de faire passer l’amendement institutionnel de PJ ( à long terme), il nous faut apprendre à respecter nos institutions qu’elles nous plaisent ou non
C’est la raison pour laquelle on ne peut laisser passer l’affaire Grecque qui jusqu’à preuve du contraire à mandaté GS pour masquer des informations importantes aux autres Etats . En France ce genre de sport est très sévérement puni
amicalement
Quand les responsables grecs disent : « ce que nous avons fait à l’époque était légal », en essayant de justifier les montages proposés par G.S. et consorts, ils ne sont pas loins du comportement de ceux qui ont découvert, avant les autres, les vertus disons stimulantes de tel ou tel produit qui, par après, sera versé dans la rubrique « dopants ».
S’il devait y avoir, à l’époque, quelqu’un pour savoir que ces bidouillages étaient véritablement illégaux, c’étaient, bien sûr, leurs concepteurs. Et non seulement illégaux ; mais aussi ô combien toxiques. Nous le vérifions bien maintenant ; c’est-à-dire trop tard. Moralité : pour être dans la légalité, il suffit d’avoir un ou deux coups d’avance sur les autres.
Il faut donc nommer le directeur de la banque centrale Chinoise à la place de mr Trichet….
Si vous ne le saviez pas encore, ce post est cité sur le site d’arretsurimages:
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=7181
« Un jour, une minorité avertie fera tomber la majorité molle »
@ daniel,
je vous rejoins.
Quand ces mots creux finiront-ils d’êtres invoqués ???
Ils ne signifient plus rien.
Cela risque de mal se finir pour les politique et pour les banques, et indirectement pour nous. M’enfin il semblerait que plus personne ne veille faire son travail donc, c’est deja bien pourri.
Ce coup ci j’applaudi votre article Mrs Jorion, excellent.