Nous utilisons des cookies pour optimiser notre site web et notre service.
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
172 réponses à “Le « Ce soir (ou jamais !) » du jeudi 4 février”
Vidéo toujours indisponible sur le site de FR3. C’est fâcheux tout de même.
Hou hou les employés de cette chaîne, cette situation entretient la suspicion.
C’est un vilain sentiment qui sape plus encore votre crédit déjà bien entamé.
Difficile de mobiliser le citoyen dans ces conditions … en cas de besoin.
Je pense qu’ils sont trop nombreux, ils sont solidaires, ils sont tous passés par les fonctions clés des grands groupes et des grandes banques. Frédéric Lordon l’a compris, nous ne pouvons pas gagner un argumentaire face à eux sur ce genre de plateau de télévision. Les dés sont truqués d’avance. Il faut d’abord nous fédérer, nous organiser, créér une force ensemble. Nous avons raison, ils ont tort. A nous de nous organiser et de trouver nos armes pour les vaincre, leur monde s’écroule.
‘ Les dés sont truqués d’avance.’
Tout à fait mon ami les dés sont bien pipés partout, triple six six six
Car c’est aussi un grand nombre d’hommes, d’égos, de personnes, riches et puissantes de part le monde,
Politiciens élus à la majorité, banquiers, financiers, hommes d’affaires, médias, et j’en passe quel beau quand même,
Guerre des blogs? Commentaire de Loïc « malheur à moi! je suis nuance » Abadie publié hier.
« Oui ce qui est écrit dans la presse est assez hallucinant.
Tout aussi délirant que cette « pensée » que j’ai pu lire sur un blog assez connu (Paul Jorion) :
« ne vaudrait-il pas mieux pour tout le monde que ces sommes que Mr. AAA a en trop et qu’il se voit obligé de placer dans des emprunts d’État, qu’on l’en soulage plutôt par l’impôt ? »
Pour Paul Jorion (et les personnes de la mouvance à laquelle il appartient), nous n’avons donc pas le droit d’épargner, l’épargne étant de « l’argent en trop » !
Et il suffirait qu’on « soulage » les épargnants (ceux-ci devraient en plus dire « merci » pour ce « soulagement » que nos bienveillants gauchistes totalitaires souhaitent leur apporter) pour financer la fuite en avant de notre états (qui dépensent déjà, rappelons le, 53% de notre PIB) et le train de vie de nos chers boomers hédonistes !
C’est pratique quand même et je devrais faire pareil : Dès que j’aurai envie de quelque chose, je « soulagerai » quelqu’un du « fardeau » dont j’ai besoin : Jorion vient de (ré)inventer le concept d’état pickpocket qui vous « soulage » de tous vos biens !
Mais que veulent donc ces personnes ? Un état qui dépense 70 % du PIB ? ou 90% du PIB comme au bon vieux temps de Staline et Mao ?
Cela dit, il faut toujours garder un oeil sur ces courants de pensée, les partis qui les soutiennent et une certaine presse.
Parce que si un jour ces personnes pleines de « bonnes intentions » arrivent au pouvoir, il faudra avoir anticipé et s’être mis à l’abri avant qu’ils n’aient réussi à nous « soulager ».
Ainsi ils pourront se « soulager » et refaire le monde entre eux, dans un pays déserté par les épargnants et les investisseurs…Et nous les regarderons faire de très loin !… »
Vous oubliez de rappeler que dans l’exemple de Paul monsieur AAA gagne 40 fois plus que monsieur X.
Vous identifiez-vous à ce monsieur AAA ?
Ah, mais me direz-vous, ce sont les messieurs AAA qui créent les richesses.
Nous voyons aujourd’hui ce que sont ces « richesses ». Des bulles.
Non, il faut être sérieux, ce sont les nations qui créent les richesses, pas une minorité d’individus.
L’épargne investie dans le casino mondial de la finance appauvrit le plus grand nombre.
je ne serais pas aussi élogieux que certains ici. je vois tellement de bravos dans les commentaires que j’ai peur qu’il y ait un vraiment effet « gourou » autour de PJ.
pour écarter des doutes sur mon honnêteté, je suis ce blog depuis assez longtemps, et je le trouve suffisamment intéressant et instructif pour faire un don mensuel.
mon impression sur l’émission est mitigée, car je l’ai regardé en temps que téléspectateur.
j’ai trouvé que PJ a pris dès le départ un ton inhabituellement agressif qui ne passe pas à la télé et pour moi contrairement aux autres invités il s’est mis dans un rôle d’hurluberlu seul contre tous qui raconte des choses de mauvais goût et hors sujet.
(comment dire à la télé en 30 secondes que c’est le cadre entier qui s’effondre sans un refus des gens? je ne sais pas)
j’ai pu voir aussi que les sujets trop précisément techniques ne passent pas bien l’écran et qu’il est facile de les tuer. le ministre le sait et je ne l’ai pas trouvé déstabilisé par les questions. il s’est contenté de ronronner des choses rassurantes sur la France qui est un grand pays comme ils savent faire.
au niveau image donc, je pense que les gens iront plutôt acheter le livre de De Closets qui lui sait y faire pour avoir l’air intéressant.
Concernant la video, ils prennent leur temps en général. mais là étrangement même les vidéo de la veille ne marche pas que ce soit sur ie ou autre… attendons lundi.
Etudiant en école de commerce (EDHEC). Je recherche activement cette emission sur la dette publique; je réalise un dossier « faut-il avoir peur de la dette publique? ». Nombreuses personnalités m’interessent dans cette émission.
Elle est tout simplement introuvable… je n’ose imaginer une censure.
Quelqu’un a une alternative à proposer au site France3?
C’est bon. Si ça ne fonctionne toujours pas essayé de mettre à jour silverlight ici : http://www.microsoft.com/silverlight/get-started/install/default.aspx?v=2.0
@Ted Chennis
Mon Silverlight est à jour et la video est toujours indisponible, me concernant du moins.
France 3 Le débat.
http://forums.france3.fr/ce-soir-ou-jamais/Participez-aux-debats/economie-dette-sujet_4057_1.htm
Bonjour,
J’ai suivi dans la totalité cette émission.
j’ai, à nouveau, la confirmation que ce gouvernement oeuvre pour les catégories les plus aisées (le seuil étant les classes moyennes supérieures). Pour avoir vécu et travaillé en Grande-Bretagne de 1985 à 1989, je me trouve en terrain connu.
Ce gouvernement parit-il sur une crise bien plus grave et bien plus longue et compte-t-il sur cette catégorie « protégée » pour relancer plus tard l’économie ?
Remarque: Il est dommage que la « bulle » immobilière soit systématiquement oubliée dans les débats. De quoi a t-on peur ?
Japon : les industriels soulagés après moult licenciements et restructurations
« Très alarmistes tout au long de l’année 2009, les industriels japonais améliorent de mois en mois leurs performances financières, non du fait d’une envolée des ventes, mais parce que les sévères coupes opérées pour conjurer la crise s’avèrent financièrement payantes. »
On dit : Bravo!
Grâce à l’un de vous, j’ai désormais un enregistrement de l’émission. Au cas où ils l’auraient perdue (rires) à France 3, je pourrais donc la leur communiquer.
Bonjour Mr Jorion,
comme dit dans un commentaire précédent je réalise une étude sur la dette publique. Et la source que vous détenez est très intéressant et contribuera à enrichir mes recherches.
Etant donné que France 3 ne met pas a disposition cette video, pouvez-vous la mettre en ligne ou bien me faire communiquer un lien depuis lequel je peux télécharger celle-ci.
Bien à vous,
delamarre.py@gmail.com
España se queda sola en la recesión
« Los indicios de una recuperación incipiente son todavía débiles » – « les signes d’une reprise naissante sont encore faibles »
Au bas de l’article, on trouve un encadré sur la justesse des pronostics de Zapatero.
Mais il finira sans doute par affirmer : « je vous l’avais bien dit ».
ici aussi la page n’est plus disponible!!!!
Mejor borrarla parece!
Saludos
España se queda sola en la recesión
Dup,
Faut pas chercher des complots ou une erreur tout bête suffit. Plutôt que cliquer sur le lien avec le bouton gauche de la souris, copiez l’URL avec le sous-ménu du bouton droit… et lorsque vous faites un coller dans la barre à directions de votre navigateur… enlevez le dernier caractère (~) avant d’appuyer sur la grande touche qui valide.
@ningunotro
Merci pour le tuto, pour une fois je ne pensais pas vraiment à un complot, ma reaction se voulait plutot sarcastique vu que je vis en espagne (et y travaille mais pour combien de temps?) et que les chiffres qui tombent dans les journaux j’en observe la realité tous les jours.
A propos de l’Espagne, il est interessant de noter que son économie est trés liée à l’amerique (surtout du sud je crois) et que la bulle immo a été aussi grande sinon plus qu’aux US et que ses banques sont relativement imposantes au niveau mondial (cf Santander).
@Verywell
Merci d’avoir modifié le lien.
Saludos a todos
@Dup
De nada.
Pourriez-vous nous décrire l’état d’esprit des Espagnols tel que vous le ressentez au quotidien? On a le sentiment, vu d’ici, qu’ils encaissent sans broncher [souvenir encore présent du Franquisme, eurobéatitude, fuite dans le sport et la drogue…]
Dup,
Je suis espagnol et je m’y trouve…
Une différence pas du tout banale entre la crise immobilière sub-prime anglo-saxonne et la crise immobilière espagnole… c’est que les anglo-saxons peuvent s’acquitter en retournant les clefs, car la propriété est toute la garantie. En Espagne, c’est l’acheteur qui est personnellement garant AVEC TOUS CES AVOIRS. C’est à dire qu’après la saisie et la vente judiciaire de la maison il continue endetté pour le solde. C’est en cela que le système bancaire espagnol est plus solide que l’anglo-saxon, entre autres.
La reponse a Verywell se trouve plus ou moins résumé dans le post de ningunotro : si aprés être saisi on doit encore de l’argent, on encaisse sans broncher pour essayer de ne pas finir en prison, alors au lieu de manifester dans la rue on cumule tant qu’on peut chomage et bricole au noir pour arriver a boucler la fin de mois comme on peut et payer son hypotèque. La ministre qui a recement parlé de l’économie souterraine s’est fait remettre a sa place mais elle avait pas vraiment tort. Ce qui m’étonne un peu c’est qu’on entend pas trop parler de greve generale pour l’instant. Personellement je suis ni vraiment de gauche ni vraiment de droite (je tire un peu a gauche quand meme disons centre gauche ou politiquement mou si vous preferez) mais je crois que ZP est fini sur ce coup la et vu ce qu’il y a dans l’autre camp ça devrait pas être beaucoup mieux. La politique ZP a l’avantage d’etre rationnelle (ressemble beaucoup a celle Jospin en france a l’epoque. Meme causes memes effets?) mais il a passé son précédent mandat a faire des mesures demagos et des effets d’annonces quand il aurait du preparer la crise (au moins son aspect immobilier qu’il fallait etre aveugle pour ne pas voir venir). « Gouverner c’est prévoir » et quand les choses allaient bien il fallait commencer a freiner les secteurs en bulle (mais s’il avait fait ça il aurait pas eu de second mandat).
Pour information sur France 24 il ya une petite interview interessante avec Garrido et un PP et un centre et le redacteur del Pais pour parler de l’Europe, ce qu’il dit est vrai, on ne peut pas avoir une meme monnaie et aucune synergie au niveau des politiques economiques et sociales mais c’est pas d’hier et ça m’etonnerais que la présidence espagnole fasse avancer le sujet.
Enfin pour resumer l’ambiance ici « aguantamo el tiron y tiramo palante ». A mal tiempo buena cara.
Nota : pour ce qui est du Franquisme, ce sont souvent les jeunes c… qui l’ont pas vecu qui en sont nostalgiques, les plus ages qui ont bien souvent pasado hambre et qui ont du emmigrer ils ne le regrettent pas vraiment.
Autre chose qui se note fortement c’est une montee du racisme (ici il est pas interdit et il n’est vraiment mal vu u’officiellement) ça fait penser aux annees 80 en France mais sans Coluche et les africains du nord et autre equatoriens ont bon dos actuellement alors que la regularisation massive (a condition de contrat de travail et donc de cotisation) avait permis a ZP de ne pas avoir a augmenter l’age de la retraite durant son premier mandat mais les memoires sont courtes. Tant qu’y a du fric on est tous pots mais au premier coup dur c’est les dernier arrivés qui trinquent et je tiens a preciser que ce n’est pas specifique au peuple Español.
Buenas noches.
J’ai vérifié en fin de matinée , toujours pas d’émission : c’est cocasse. Sinon en y repensant, Woerth a dit des énormités : il a prétendu que M. Jorion n’aimait pas le service public, c’est de la mauvaise foi éhontée. M. Jorion venait de dire que ce gouvernement s’apprêtait à couper dans les budgets sociaux pour payer les dettes. Voilà une rhétorique bien grossière. Mais n’a-t-on pas vu des ministres agiter des flacons d’anthrax, et tant d’autres proclamations misérables. Après la prestation de Woerth il n’est pas étonnant que sa video ait un « problème technique ».
@ Jean-Luc
Je ne suis ni de gauche, ni de droite. Je n’ai jamais voté ni pour un camp ni pour l’autre tant leur bêtise atteint des sommets (la dernière fois c’était un « non » au Traité Européen). En même temps je n’ai pas eu beaucoup d’occasion de voter à des présidentielles (2 je crois, dont une « forcée au deuxième tour » et un vote blanc).
Je suis quelque part entre Walzer, Rawls, Skinner et Strauss… et proche de la pensée classique (disons Aristote, Farabi et Rousseau, le dernier des Anciens) dans la façon de poser les problèmes et d essayer de les résoudre.
Du coup, ceux qui sont de droite me disent de gauche, et vice-versa. Ca n a aucune importance de toute façon.
A part ça j’ai grandi dans une famille traditionnellement de droite (avec les deux volets gaullistes et libéraux).
Je sais très bien ce qui marche et ce qui ne marche pas: il vaut mieux leur parler « d’intérêt national » plutôt que de lutte des classes (que le concept soit pertinent ou pas d’ailleurs). D’une part parce que, personne, et surtout pas les classes moyennes n’aime se retrouver dans le camp des méchants (surtout s’ils sont « à la limite » ou s’ils ont le sentiment – et généralement à juste titre aussi, d’en avoir bavé et d’avoir fait autant de sacrifices que les autres pour avoir ce qu’ils ont).
Et d’autre part, sur le plan purement stratégique, mêler « intérêt national » et « guerre économique », fournit un arrière plan (qu’ils croient généralement) viril, qui donne immédiatement une « stature » à bon compte, et qui permet de diviser les sensibilités libérales et gaullistes à droite (en muselant les premiers au profit des seconds).
Je le teste tous les jours et ca fonctionne très bien.
« néo-libéral » ne gênera pas un libertarien mais la plupart des gens qui votent à droite ne sont pas libertariens (ce n’est pas en ces termes qu’ils réfléchissent)… pour ces derniers s’entendre dire « néo-libéral » c’est avoir atteint le point Godwin (« tu as utilisé un mot polémique en guise d’argument: tu es un militant embrigadé par la vulgate communiste et donc tu as perdu »). D’où la réaction du ministre d’ailleurs, qui fait un clin d’oeil à ses supporters en rebondissant immédiatement dessus (manière de dire: j’ai pensé à la même chose que vous en même temps que vous, nous sommes sur la même longueur d’onde).
Le thème même de la « dette publique » est un thème « de droite ». Une façon de fixer le point d’ancrage (les médias ne vous disent pas ce qu’il faut penser mais à quoi il faut penser). Si vous faite une émission sur la dette publique vous gagnez quand même, même si vous vous faites chahuter… ca paiera dans l’inconscient de l’électeur le jour J. Donc pour l’emporter, il faut lier la « dette » à un conflit « citoyens »/ »banques »… là vous regagnez les classes moyennes (qui font les élections). En répétant l’opération de nombreuses fois vous pouvez faire en sorte que la problématique de la dette devienne un « point d’ancrage » pour la gauche.
Enfin bon… tout ça c’est de la guerre informationnelle de base. Le degré zéro de la politique, si j’ose dire (quoiqu’on peut descendre encore plus bas)
J espère que le retard est normal. Voyons si la prochaine émission sera en ligne avant celle-ci avant de crier à la censure… Si effectivement il y avait un « problème », ce serait une erreur tactique grave de leur part… qu’il conviendrait d’exploiter avec un maximum d’habileté.
Merci AntoineY pour ce texte d’une très grande clarté.
C’est un plaisir de vous lire car cela met des mots sur un sujet qui me préoccupe depuis longtemps. Je ne pensais pas que la question que je vous posais plus haut (« Seriez-vous de gauche, pour vous faire une image aussi tranchée du parti présidentiel? ») amènerait une réponse dans laquelle je me retrouve à ce point. Je craignais même que vous la preniez pour une perfidie.
Sensible depuis longtemps à cette troublante injonction qui réclame de nous positionner sur une ligne tirée de façon arbitraire de la droite à la gauche, il m’arrive de questionner les gens qui m’entourent. Rares sont mes interlocuteurs qui, comme vous le faites, vont me répondre que, ayant compris que ce positionnement déterminait des modes de raisonnements déterminés, ils ne les balayaient pas d’un revers de main, car cette dichotomie gauche/droite donne des atouts supplémentaires à celui qui sait se tenir hors du curseur.
Les jeux dialectiques que vous décrivez sont très éclairants. Je m’y amuse aussi parfois et, c’est vrai, ça fonctionne très bien!
Tout comme vous, et sans que j’y attache une quelconque importance, je me suis vu qualifié par certains de droite et par d’autres de gauche. Sans forfanterie, j’ai porté plus de dossards que vous, ayant traversé cinq présidentielles à ce jour!
Vous évoquez votre famille d’une phrase. Mon père, anti-communiste non militant, avait sa carte du Parti Communiste! Comme beaucoup d’employés municipaux de villes communistes à une certaine époque, elle lui était nécessaire pour éviter d’être mal noté par son contremaître.
C’est peut-être de là que me vient la certitude que ce jeu d’échiquier politique n’a que peu d’intérêt.
Il est troublant de penser que pendant 23 siècles la démocratie s’est très bien accommodé de l’absence du curseur gauche-droite, et que ce dernier n’est que d’invention récente (1789, pour caricaturer).
L’ouverture d’esprit que vous montrez (un rapide coup d’oeil Internet sur des noms de penseurs que vous citez et que j’ai envie de découvrir) ne me surprend pas; j’ai depuis longtemps fait l’expérience que le positionnement hors du curseur permet de découvrir des choses interdites aux hémiplégiques politique.
De plus, plusieurs penseurs nous l’ont démontré (Clouscard et Michéa parmi les plus récents), la vision gauche-droite empêche même de comprendre certains phénomènes sociaux ou politiques.
Concernant les classes justement (et tant pis si le terme est une pochette surprise qui fait seulement image), certains ne pourront jamais comprendre que leurs pires ennemis de classe se trouve de leur bord politique. Tout comme lors de conflits armés, ils n’auront de cesse que de tirer sur leurs frères de classe du bord politique opposé, encouragés par leurs véritables ennemis de classe qui, à l’arrière, les arment et les conseillent.
Comprendre ce genre de chose est le début de l’autonomie de pensée. Et finalement, penser de façon autonome, sans porter des lunettes imposés, est la meilleure manière d’être des citoyens, et non plus de la chair à canon électorale.
Quelque chose me rassure en lisant ce blog et de nombreux autres, et en discutant avec des amis: nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus vouloir être enrôlés dans les armés régulières.
La prochaine grande guerre picrocholine du 14 mars prochain va avoir son nouveau lot de déserteurs.
La vie dans le maquis est beaucoup plus riche et fraternelle, on y trinque en camarade avec les ennemis que le curseur gauche-droite nous désignait, et on rigole ensemble des déconfitures électorales de nos généraux sans troupes.
Santé!
Une autre perle merci à vous l’ami ?
» Les médias ne vous disent pas ce qu’il faut penser mais à quoi il faut penser «
Je viens de la page de fr 3, un commentaire dit que la video est dispo sur orange, j’y ai donc ouvert un compte visiteur pour la visionner et surprise : la aussi la page n’est pas disponible alors que le commentaire de l’internaute sur fr3 disait qu’il avait pu le visionner!!! Il semble que les videos ne soient accessible qu’a ceux qui possedent un compte orange, quequ’un peut il confirmer ?
sur le plateau TV entendre ce beau monde traiter du problème de la dette sans s’interroger sur la nature inouïe de cette crise… l’impatience, la fébrilité de Paul Jorion m’a fait repenser à cette saine colère de Lacan :
Oui. J’étais là.
Il y a comme ça des grands moments dans une vie, où on se dit : « Quelle chance j’ai d’être là ! »
« Se libérer du connu c’est mourir, et alors on vit. » Krishnamurti
A Roma à Paul et Fab et les autres …
« cette saine colère de Lacan »
Oui saine colère, ce qui n’est pas une colère en soi, celle qui arrête, non !
Saine car c’est plutôt l’intensité de sa voix qui marque. Et justement ce qui est sain c’est que lorsque Lacan monte le ton, ce n’est pas pour gronder ou pour reprocher, non !
C’est pour le son ! Le son de sa voix qui est le signifiant, le message signifié (la signification) de sa parole étant fixée par le son. Il ne manque que le signe pour souder l’ensemble, et c’est bien la mort comme la foi, le signe de la croix.
Lacan signe sur cet épisode toute sa découverte du triptyque SIGNIFIANT-SIGNIFIE-SIGNE
La DETTE c’est l’absence du SIGNIFIANT (un son ou une image mnésique) qui donne du sens (ORIENTATION) au discours.
Voici ma réponse à Roma.
L’argent FACILE,
C’est bien ce qui vient supprimer et masquer le signifiant (l’argent n’a pas d’odeur) qui aurait pu donner le bon sens de l’affaire.
Cet argent facile qui vient chasser le signifiant qui est ce petit supplément d’âme nécessaire à toute relation humaine à toute forme échange harmonieux, cet argent facile il ne sert qu’à cacher la fonction paternelle, qui à l’instar de Lacan, vient à hausser le ton, à donner de la voix au bon moment …
… pour éviter l’inceste.
C’est bien la fonction symbolique du père que l’argent facile veut supprimer !
@ AntoineY
Il ne s’agit pas à mon sens d’orienter le débat vers une discussion politico-politicienne stérile, mais de dire les choses simplement comme elles sont.
Les rapports de force à l’œuvre entre différentes classes sociales sont un fait et cela dans toute société. Aujourd’hui il s’agit bel et bien de rééquilibrer ce rapport de force entre les « élites » économiques et le reste de la population, toute possibilité de changement passera par là, immanquablement.
La situation actuelle découle tout de même bien de décisions politiques (issues de l’idéologie de Reagan et de Thatcher, elle même initiée par les théories de Von Hayek, Milton Friedman et autres compères), donc pour trouver des réponses adéquates il faut bien en passer par une autre POLITIQUE, même si le terme semble vous rebuter.
Comme dit l’autre : « Si tu ne t’occupes pas de politique, c’est la politique qui s’occupera de toi.” C’est imparable, que cela plaise ou non.
bonjour a tous
je viens de visionner l’emission integrale sur 24 24 tv (orange) je crois qu’il faut juste avoir un compte orange
je pense juste que fr3 n’a pas eu le temps de le mettre en ligne ( compression de personnel ? )
Merci
Bonjour M. Jorion
Je suis un lecteur assidu de votre blog depuis environ 1 an et je tiens à vous remercier ainsi que M. Leclerc pour votre extraordinaire travail.
J’ai trouvé votre prestation très bonne, on sent la sincérité quand vous parlez et c’est important. Le but n’était pas, j’imagine, de convaincre M. Woerth (qui ne le sera probablement jamais) mais de toucher les gens. Les questions que vous posez sont excellentes, pourquoi après tout doit-on accepter le système sans pouvoir se poser de questions. La réaction est d’ailleurs la même qu’avant la crise : ne soyez pas pessimiste !
L’exemple de la grèce que vous avez citée est repris dans un article de lecho.be.
Et ils le font comment ? Avec les CDS, qui étaient soi-disant régulés.
Cela va faire réagir un nombre croissant de personnes. Comme vous l’aviez dit dans une autre intervention, c’est trop proche les gens n’auront pas eu le temps d’oublier.
Je suis quand même curieux de voir comment les libéraux vont nous expliquer que c’est bon de faire tomber un pays.
Paul, si vous lisez encore les commentaires ici :
quand Woerth vous répons « la france n’est pas un pays ultra-libéraliste », il vous piège. Pourquoi ? parce que la France n’existe déjà plus … c’est de l’Europe dont il s’agit. La « France » n’est qu’un masque qu’on présente au public, un habillage de la politique Européenne, qui elle est ultra-libéraliste. D’ailleurs, comme je le disais dans un autre post, ce plus vraiment de l’ultra-libéralisme. On ne peut plus opposer keynesianisme et libéralisme. Woerth a raison de vous dire que ces notions sont dépassées. Vous tombez dans son piège parce que vous regardez avec le prisme « national » qui n’existe plus pour les gens de « l’élite ». Il ne sont que les VRP des multi-nationales. Le « libéralisme » (protéger la libre entreprise), c’est juste devenu un prétexte pour les multi-nationales.
Le débat se situe ici… Les hommes politiques sont largués, mais ils sont malins. Ils jouent de l’ignorance des gens.
Donc : même si la France n’est pas ultra-libéraliste, il y a l’Europe (technocratique, industrielle) au dessus, et les multi-nationales qui imposent leurs lois.
Posez lui la question, si ces notions sont obsoletes par quoi elles sont remplacées … vous aurez des surprises. Et le débat pourra avancer.
On est avec vous. Vous êtes le petit grain de sable qui les irrites …
@Paul,
Tu as raison de poser le problème du déficit public. Dans une stricte logique d’économie de marché, le déficit public est de toute évidence le signe d’un échec : si toutes les décisions d’engagement de dépenses avaient historiquement été correctes, les rentrées d’argent au jour j devraient permettre de couvrir les dépenses courantes et d’assurer le service de la dette. Si elles ne le font pas, c’est soit que les décisions étaient mauvaises, soit que le marché ne permet pas de rendre compte de la justesse de l’action de l’Etat, soit plus vraisemblablement un inextricable mélange des deux.
Une réflexion sur ce thème serait sans doute plus utile que de s’interroger gravement et séparément d’une part sur ce nouveau sexe des anges qu’est la quantification de la production de bonheur national brut, et de l’autre sur l’analyse strictement comptable des comptes publics. En attendant, pour en rester au niveau de la cuisine comptable, il me semble qu’au lieu de parler de déficit public comme on le fait aujourd’hui, on pourrait présenter les comptes publics de façon un peu plus lisible pour que tous les citoyens/électeurs, puissent plus facilement faire la différence entre le déficit qui sert à financer les fins de mois difficiles dues aux erreurs et à la gabegie passées, – dont ils sont parfois eux aussi responsables -, et celui qui correspond au financement d’investissements pour l’avenir, en particulier dans des infrastructures destinées à garantir la qualité des services publics
Concernant l’indécente affaire des dettes souveraines, je trouve que le pire reste probablement que cet “argent” qui tente aujourd’hui de faire sauter les Etats à sa corde spéculative est probablement celui la même que les mêmes Etats on prêté aux banques pour les sortir d’affaire et/ou dépensé pour racheter leurs créances pourries. On marche vraiment sur la tête !
Jean-Paul
Malheureusement,il semble qu’une caste bien pensante veut la peau de Taddei.Un des derniers espaces de liberté du paysage audiovisuel Français vivrait il ses instants ultimes?Il y a des signes précurseurs inquiétants:
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ceux-qui-voudraient-la-tete-de-69178
je parcours, ….
donc toujourd la grande braderie …
Je n’ai pu entendre que la fin de l’émission en direct… mais avec la première séquence disponible cela fait un drôle d’écho que je n’avais pu goûter !
Le ministre-ultralibéral-qui-s’ignore est sérieusement touché puisqu’il conclut sa dernière intervention par (en substance, à vérifier dans la vidéo complète !) : il faudra inévitablement être raisonnables et revenir sur la sécurité sociale et les retraites… et diviser par trois les budgets des collectivités territoriales.
Je souhaite avoir mal entendu ! Mais je ne le crois pas, et cela signifie que le ministre-ultra… se contredit complètement dans ses réponses. Ce sera toujours utilisable pour convaincre ceux qui croient encore que le traité de Lisbonne est le moyen de développer la démocratie en Europe ! (Au cas où certains ne voient pas à quoi il est fait allusion, qu’ils regardent la définition des services d’intérêt général, les interdictions d’harmonisations sociales et fiscales…).
Oui, il nous faut une fiscalité juste : impôt progressif sur TOUS les revenus, avec la dernière tranche à 90 ou 95 %, sans niches fiscales. Mais cela ne suffira pas si l’interdiction que la BCE prête aux Etats n’est pas levée (traité de Lisbonne, encore ? oui !)
Paul Jorion a bien raison de parler des impôts qui ne sont plus progressifs.
Les gens semblent oublier que les impôts américains étaient extrêmement progressifs, notamment à partir de Roosevelt élu au lendemain de la Grande Dépression. C’était un des éléments clés du New Deal, et ce qui a permis de financer une relance (inspirée par Keynes) tout en limitant la dette publique. Il est intéressant de remarquer que l’imposition sur la tranche supérieure est passée de 70% à 30% pendant les années Reagan qui ont par ailleurs enclenché une dérégulation massive et un désengagement de l’État. On connait la suite.
http://en.wikipedia.org/wiki/Income_tax_in_the_United_States#Tax_rates_in_history
j’ai contacté france 3, le site de l’émission et le médiateur: il est encore impossible de visionner l’émission:
« bonjour,
il est encore aujourd’hui impossible de visionner l’émission de Taddei du 04/02.
La manipulation de l’information est claire: M.woerth n’a pas agréé l’émission qui, comme par hasard, rencontre des problèmes techniques.
Alors nous sommes dans un pays avec : un gouvernement de figurants, un parlement à la botte (on peut même faire appliquer des lois non votées), une justice de plus en plus dépendant du gouvernement et du bon vouloir d’une seule personne, une opinion manipulée et censurée = hors de France cela s’appelle une DICTATURE = tous les pouvoirs dans les mains d’un seul.
A quand la fin de l’émission de Taddei?
on doit surement déjà y penser »
Pourquoi mettre des gants 🙂 ?
Il paraîtrait que pour remplacer Taddeï ils auraient pensé à lui…
Automobile : Sarkozy va « bloquer sa propre industrie » selon Neelie Kroes
Où l’on se rend compte de la cordialité des échanges entre dirigeants européens et du niveau exceptionnel du débat…
« Mme Kroes s’était émue de la démarche française. Selon l’hebdomadaire français Le Canard Enchaîné, M. Sarkozy aurait dans la foulée affirmé que la commissaire européenne n’a que « deux neurones », une déclaration relayée par la presse néerlandaise et flamande.
Interrogée sur cette insulte par le Handelsblatt, Mme Kroes rétorque « comme cela j’en ai au moins 100% de plus que lui ». »
J’en déduis que le président de la France a au moins un neurone, c’est rassurant.
Pour nos élites bancaires financières le problème des déficits publics ne vient toujours pas d’eux mais des autres, c’est même écrit dans les écritures.
En France l’age de la Retraite finira bien un jour par être repoussé jusqu’à l’age de 67 ans comme bientôt en Espagne, et puis si cela ne marche toujours pas pour renflouer les caisses des États de plus en plus déficitaires en Faillite au bord du gouffre malgré toujours plus de coupes budgétaires, l’age de la retraite n’existera bientôt plus pour personne lorsqu’ils la fixeront bientôt à 115 ans sauf bien sur pour une petite minorité de nantis, de privilégiés, d’élus, politiciens bien nourris de ronds de cuirs, d’usuriers, de banquiers et autres pas très sains à voir pour leur société.
Il est possible que la langue de Shakespeare, celle de l’internationale des marchands sans foi ni loi soit beaucoup mieux parlé et utilisé dans le monde de la haute finance diabolique que dans le monde d’en bas, des damnés.
Ce soir au jamais changeons de langue ou de langage pour moins faire de mal à l’homme.
Je ne peux m’en empêcher, ni de vous lire, ni de vous écrire, même ce qui risque de vous paraître hors de propos.Alors tant pis, j’envoie mon texte :
publié par JH, le dimanche 7 février 2010
Je vois des symboles partout. Une prolifération qui me cerne et me piège au cœur de cet état du monde en décomposition, peut-être en reconstruction, il faut bien essayer de rêver.
Commençons par Toyota, ses pédales et ses freins. Un constructeur fragilisé par ses propres innovations hybrides. N’est-il pas évident que le système ultra-libéral dans lequel nous vivons, ou vivotons, se laisse grignoter par les déficiences de ses organes aussi bien d’ accélération que de ralentissements peureux ?.
D’un côté la tendance frénétique à produire de plus en plus vite de plus en plus d’objets voués à la fois à une utilité probablement éphémère et à une inutilité délétère bloquée dans son emballement. (Incidemment, un bon exemple pourrait être le téléphone portable, seul objet pris comme exemple phare de produit utile**, symbole de bien-être, par Eric Woerth notre ministre du budget lors de l’émission au cours de laquelle Paul Jorion, notre anthropologue voyant à la suite du poète, a eu la parole) Donc si nous revenons à Toyota à, cette pédale d’accélération bloquante entachée d’une tendance possible à user de façon erratique d’une liberté qui nous est de plus en plus contrôlée, elle n’est rien d’autre à mon sens que le symbole d’une course incontrôlée vers un mur fracassant. Et le frein, ce ralentisseur qui se met à renâcler,n’est que son pendant miroir, lui non plus ne répond plus , image de cette société incapable de réguler sa propre vitesse.
Et puis il y a Giacometti et son Homme qui marche avec ses pieds informes, monstrueux, se dégageant de la lourdeur de la gravité… Un homme de bronze qui, aux dernières enchères, a été vendu à un prix extravagant . Il continue de marcher, homme symbole filiforme, tendu de biais vers un avenir que la pesanteur de l’argent qui l’enrobe ne parviendra jamais à freiner, ni à précipiter vers la vitesse de la lumière que les physiciens s’entêtent à explorer dans l’espoir de la domestiquer.
Pour ma part, je vais continuer ma chasse d’autres symboles au risque d’être happée moi-même et de me perdre dans des trous noirs réducteurs de lucidité, ou bien la nourrissant d’une bien curieuse et fertilisante morbidité..
** utile, mais désormais porteur d’une technique qui permet de le transformer en objet espion
*
Hafiline Blog | publié sous licence Creative Commons by-nc-nd 2.0 fr | généré dynamiquement par SPIP & Blog’n Glop