Désolé pour les images hachées : j’étais dans une chambre d’hôtel et dépendait de la qualité de leur accès internet.
@François M A ce jour les missiles balistiques de portée intercontinentales (quel qu’en soit le type) n’ont jamais été utilisés…
*Godot est mort !*
Désolé pour les images hachées : j’étais dans une chambre d’hôtel et dépendait de la qualité de leur accès internet.
@François M A ce jour les missiles balistiques de portée intercontinentales (quel qu’en soit le type) n’ont jamais été utilisés…
@PHILGILL Notre addiction au vivant.
@ Hervey Et nous, que venons-nous cultiver ici, à l’ombre de notre hôte qui entre dans le vieil âge ?
La gravité de la crise en comparaison de 1962 ? Certes en 62 on est passé très près de la…
PJ : « Un lecteur d’aujourd’hui de mon livre Principes des systèmes intelligents » Je pense que c’est le commentateur Colignon David*…
@Juillot Pierre Est il normal que des personnes qui bossent vraiment sans compter leurs heures aux cul des vaches ou…
@Garorock C’est effectivement le choix fait par Zelensky (après avoir courageusement résisté à l’agression militaire initiale pour sauver son régime)…
@Hervey « Le principe est un concept philosophique polysémique qui désigne ou bien une source, un fondement, une vérité première d’idées…
1) On peut utiliser des bombes nucléaires pour stériliser l’entrée d’abris souterrains (au sens galeries bien bouchées, comme au sens…
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Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
140 réponses à “Le temps qu’il fait, le 5 février 2010”
Désolé pour l’orthographe
C’est pas grave, j’en ai fait des pires.
MAIS c’est LA que nous voyons que tout ce système s’ingénue à vivre sur la crédulité.
Fais un test : sors dans la rue et dis ce qui est écrit sur le blog : je te donne entre 2 heures et 2 jours pour que tu te retrouves enfermé comme agitateur public.
Si Paul Jorion PEUT aller en donner une partie sur un plateau télé (et entre nous, on ne le laisse quasiment pas parler, trop de vérité est mauvais pour les élections) c’est qu’il faut éviter de faire un scandale.
Il est ainsi devenu « notre » porte-parole et bouc-émissaire.
You’re welcome, fils Jorion. Good luck.
Bonjour Thomas,
j’aimerais juste (avec plein d’autres je l’espère) ‘acter’ dans mon quotidien mon désaccord avec le système.
Se faire entendre serait prétentieux ?? Pourquoi????
Prétentieux parce que le web nous fait tous monter sur l’estrade, alors que nous n’avons pas tous quelque chose à dire.
Paul Jorion ou François Leclerc se font entendre, tant mieux, ils ont réellement des éléments à apporter à la collectivité par leur point de vue, leur angle d’attaque sur les grosses questions actuelles, mais nous ?
Qu’allons nous apporter sinon un peu plus de volume au brouhaha ambiant ? Pour moi, tout le monde n’a pas vocation à émettre des idées et parler.
Un lieu d’échange comme ici est précieux, il permet de constater que l’on est pas fou, que nos idées s’y retrouvent peut-être mieux exprimées et argumentées que par nous même, et surtout reconnues par d’autres ce qui est réconfortant.
Mais de retour à la maison, il faut arrêter de bloguer, il y a de quoi faire avec ses mains. Des actes, une vie, pèsent bien plus lourd que des paroles si il s’agit de convaincre.
Bien sur ce n’est pas spectaculaire, c’est bêtement quotidien, cela parait insignifiant mais c’est pourtant là que le monde change, pas dans les livres encore moins dans les journaux ni sur le net.
Donner du temps aux enfants, passer au minimum par les banques, aider les jeunes à accéder à la propriété, créer ou participer à des réseaux de solidarité, préserver des espèces locales (animales et végétales, domestiques ou sauvages) maîtriser les sources de son chauffage, de son transport, de son alimentation, avoir un métier qui vous ressemble (quitte à gagner moins) avoir une forme de capital qui vous ressemble (quitte à gagner moins), lutter contre le gaspillage sous toutes ses formes, préserver des savoirs faire, être à l’origine de liens sociaux…..
PS Bonjour Laurence !
Malgré votre constat , un complément d’information sur la « Volcker Rule »: déposition de Simon Johnson devant le Sénat: testimony-submitted-to-the-senate-banking-committee-feb-3-2010-sj-final2.pdf
Bravo Paul pour votre intervention d’hier !
Dans votre vidéo du jour vous évoquez la possibilité que la note du gouvernement US soit abaissée, et j’ai lu un communiqué d’une agence de notation disant que ce n’était pas à terme impossible.
Je n’y crois pas.
La note d’un Etat reflète sa capacité à rembourser DANS SA MONNAIE, ici le dollar, les emprunts qu’il a contractés; et j’ai appris en économie que un état préfèrerait toujours émettre plus de monnaie pour rembourser ses dettes que de se déclarer en banqueroute. La pratique qui s’est récemment instaurée aux USA de faire émettre par la FED l’argent dont le gouvernement a besoin va dans ce sens.
Ainsi je crois que les USA auront toujours un AAA, et rembourseront leurs trillions de dettes, mais en $ dévalués, en assignats.
Ce qui pour les emprunteurs est un piège pire : il n’y aura pas de signal d’alarme, les agences continueront à leur promettre qu’ils reverront leur dollars prêtés au gouvernement US, sans leur dire que la valeur, le pouvoir d’achat de ces dollars ne sera en rien comparable à ce qu’ils croient.
Et c’est là qu’on voit le piège dans lequel l’euro enferme la Grèce : elle ne peut se tourner vers sa banque centrale pour lui faire produire la monnaie nécessaire à ces paiements. Elle doit s’adresser à M. Trichet. La pauvre !
@ Mortimer,
Si vous le permettez je vais dans votre sens et j’ajoute une précision:
L’astuce politique du dollar c’est de le répandre, donc la dette n’a aucune importance, et s’est même dans ce but d’épandage qu’elle est crée, puisque les usa récupèrent la plus-value de l’économie mondiale tant qu’ils restent la monnaie de réserve par le fait que le dollar est la matière première des transactions internationales.
La Grèce elle est en bout de chaine (comme l’Espagne et le Portugal) de pompage de l’Europe. Car au final tout ce qui est produit par ces pays pauvres européen et qui ira sur le marché mondial, sera d’abord ponctionné par l’euro (à cause du rapport sur les niveaux de vie de ces pays par rapport à la moyenne de l’europe), puis ponctionné une deuxième fois par la machine dollar pour pouvoir être échangé sur les marchés internationaux.
ce que vous dites est lié à l’inflation ou je me trompe ?
donc la solution à la crise tant recherché c’est l’inflation,
désolé d’insister sur l’inflation
@ Thierry,
« ce que vous dites est lié à l’inflation ou je me trompe ? »
L’inflation est ce qui maintient le système de pouvoir faire grossir sans cesse cette dette, et d’en tirer les bénéfices, sans que pour cela le capital de la dette ne soit jamais remboursé.
En augmentant sans cesse les prix (immobilier en premier, les autres suivent …) le consommateur doit toujours emprunter plus creusant ainsi la dette des banques, puis des états, ce qui justifie (de façon erronée au yeux de tout un chacun) le système. Et cela donne l’illusion d’un accroissement des richesses, alors que la seule chose qui croit c’est la DETTE !
L’astuce étant créée pour ceux qui vivent des intérêts de la dette, qui eux sont toujours payés la le dernier maillon de la chaine, soutirant ainsi la richesse REELLE qui est créée par leur travail.
C’est pourquoi le production de l’occident s’écroule, est délocalisée, car l’aspiration créée par ceux qui vivent de ce système est telle qu’il faut que le prix de production soit minimum pour que cela marche.
donc quelque part l’inflation c’est de la spéculation,
ce n’est pas le travail de l’inflation non ?, mais peut etre que la spéculation est partout.
ton parano !
@ Thierry,
vous posez:
« donc quelque part l’inflation c’est de la spéculation, »
A mon sens non car:
– l’inflation c’est ce que subissent les soi-disant gentils
– la spéculation c’est ce que créent les soi-disant méchant
Chacun se renvoie la balle, de la culpabilité de la faute, et par conséquence de la DETTE
Etats-Unis : 20 000 destructions d’emplois en janvier.
20 000 emplois ont été détruits au mois de janvier aux Etats-Unis, alors que les économistes interrogés par Reuters attendaient 5 000 créations d’emplois.
En revanche, le taux de chômage a reculé de 10 % à 9,7 %, ce qui est inférieur au consensus de 10 %.
150 000 emplois ont été détruits en décembre, à comparer avec 85 000 destructions annoncées en première estimation.
Le chiffre de novembre a été révisé de 4 000 créations de postes à 64 000.
Boursorama
Alors que décembre est une période de recrutement, vu la consommation et le nombre de pères noël partout aux US…???
Vous allez voir janvier. On va rire. Si les chiffres ne sont pas trop trafiqués, bien sûr.
Impossible de visionner l’émission du 4 Février sur le site de France 3. Quelqu’un a t’il une explication ?
Les émissions des autres jours sont visibles.
U.S. Unemployment Fell to 9.7% in January; Payrolls Drop 20,000
Etrange…
– 0.3 point… Question de béotien. Comment en arrive-t-on là? Alors que l’économie américaine a détruit en janvier 20000 emplois et qu’en novembre et décembre, après révision, cela fait 61000 destructions supplémentaires…
« The Labor Department today also issued the annual benchmark update showing the economy lost 930,000 more jobs than previously estimated in the 12 months ended March 2009. »
Et ça c’est quoi?
Car si la raison est la suivante : « La baisse du taux de chômage peut s’expliquer par une augmentation marquée du nombre d’Américains ayant renoncé à chercher du travail, à 1,1 million en janvier contre 734.000 il y a un an. »
Cela ne signifie pas que les résultats sont « mitigés » comme on peut le lire un peu partout mais qu’ils sont mauvais.
avec les gains de productivité ,il faut se rendre à l’évidence ,le travail devient un luxe !
comment encadrer une population qui de toute façon ne travaillera plus jamais ?
cette question est étroitement liée à celle de la dette (individuelle,étatique,privée,publique etc ) :
on peut dire qu’un état existe quand il ya des impots .si tous les individus sont endettés sur des générations ,ils ne paieront plus eficacement .
Ccomment un état peut survivre à la concentration des richesses détenues par 2% de la population mondiale ?
après la globalisation et sa cavalerie financière ,la régionalisation continentale entrainera protectionisme,fascisme supranational et guerre globale .
avec les gains de productivité ,il faut se rendre à l’évidence ,le travail devient un luxe !
comment encadrer une population qui de toute façon ne travaillera plus jamais ?
Très juste, c’est sans doute pourquoi Eric Woerth et le gouvernement veut reculer l’âge de la retraite. Pour un ministre du budget c’est grave de pas savoir compter : -1 retraité + 1 chômeur = zero la tête à toto.
Paul Jorion se demande : « Comment faire coïncider production et consommation dans un monde où le travail est devenu une denrée rare ? »
Le débat d’hier était très intéressant en ce qu’il a montré jusqu’à l’absurde que l’économie et ses règles, loin d’être une science au sens de « science dure », ce que les économistes s’évertuent à démontrer qu’elle est, est au contraire un corpus de croyances.
Lorsque dans un groupe donné l’ensemble des membres est d’accord pour une interprétation de la « réalité », celle-ci est considérée comme réelle. Jusqu’au moment ou la confrontation avec d’autres « réalités » d’autres groupes changent cette première qui est alors relégué au rang de « pensée archaïque » par les anciens tenants de celle-ci.
Il serait trop long ici de montrer en quoi le totalitarisme communiste, « réalité » considérée comme réelle par ses supporters s’est écroulé par confrontation avec cette autre « réalité » « évidente »: l’économie de marché. Gageons que devant ses propres excès, celle-ci, dans sa forme capitalistique et spéculative (l’échange de biens, services et idées restera comme inhérente au fonctionnement humain) disparaîtra de la même façon.
L’univers dans lequel nous vivons n’est qu’un système de conventions multiples. La notion de bien collectif inaliénable par exemple, a disparu, confisquée pour la plus grande prospérité de ceux qui trafiquent la « réalité » pour en tirer profit. Comment expliquer à un étranger à notre planète (un martien ou un avatar ou un guarani) pourquoi la terre, la mer et ses ressources, bien commun de l’humanité, peuvent être possédées et exploitées par certains hommes ou groupes sans que ceux-ci ne reversent à la collectivité la quote-part qui n’est pas constituée par leurs frais d’exploitation plus marge? C’est loin d’être le cas pour les compagnies minières ou pétrolière ou les sociétés de distribution d’eau. Comment expliquer également pourquoi la terre agricole peut être possédée, sans contrôle d’utilisation, par un agriculteur qui, manipulé par le système agroalimentaire, ne manquera pas, le couteau sous la gorge, de charger ce sol en nitrate, le dénaturant, polluant les cours d’eau, produisant des algues vertes etc.
Notre quotidien est une « réalité »manipulée, que nous pensons être inévitable et pérenne. Une péremptoire journaliste d’ »Alternatives Economiques » (lesquelles?) s’appuyait sur l’histoire pour affirmer que depuis la révolution, l’Etat français n’avait pas fait faillite. Or, l’histoire est un ensemble d’histoires qui n’éclairent que le passé. Avait-elle réfléchi sur le fait que le roi louis XVI et ses ministres devaient tenir le même type de raisonnement: il n’y aura pas de révolution puisqu’il n’y en a jamais eu. Or celle-ci les a balayé.
Wall Street, la City et autre Neuilly et Chantilly devraient pourtant se référer à cette période. L’ordre économique actuel, une fois mis à mal par la cupidité des spéculateurs (qui sont constitutifs de leur « monde »), il se pourrait que la parole publique et officielle, maintenant les braves gens dans la croyance que le monde fonctionne tel qu’il est parce que ça a toujours été comme ça, soit tellement dévaluée que la confiance quasi religieuse en cet univers de consommation, incapable d’apporter le bonheur, s’écroule avec pertes et fracas. La crise actuelle a commencé par une crise de crédit (subprimes), elle a continué en une longue crise de crédit entre les banques (plus de confiance entre elles). Les états et banques centrales ont pris le relais, mais leur crédit s’effrite également. Or, crédit= credo=je crois. C’est en fait un système de croyance qui est en train de s’effondrer pan par pan.
Cette propagande, relayée par médias et publicité, qui décrit la prospérité comme un accès de tous à des biens de pacotille en valorisant l’attitude égoïste de chacun, laissera place aux vrais richesses à la portée de chacun et gratuites: l’altruisme, l’humanité, le savoir et la sagesse.
D’accord, et tout à fait intéressant. Et merci pour l’étymologie du mot crédit à laquelle je n’avais jamais fait attention ! Le sens étymologique de crédit est la confiance accordée à autrui. Il s’agit du participe passé latin de credere, croire (source wikipédia).
Et quid du parallèle entre la « science économique » et les travers de certains dogmatismes religieux ? (pensée unique, caste des prêtres-économistes intouchables délivrant la Vérité Une et Universelle, Foi absolue dans le Saint Progrès Perpétuel et les lois du Saint Marché éternellement bienfaisant, prosternation quotidienne devant les chiffres de la Sainte Bourse, et, quand ça va mal, croyance de salut toujours reportée à plus tard dans le futur…)
Je vais faire de l’apparté, mais… le temps qu’il fait pour retrouver un commentaire peut parfois demander du temps et je propose, de ce fait, une éventuelle solution.
Ainsi, il serait intéressant de créer une petite base de données avec juste le nom de l’auteur et les cents premiers caractères de son commentaire.
Base de données uniquement reconstruite (rafraichie) une fois par nuit. Les commentaires du jour, si on ne sait plus les retrouver soi-même, faut arrêter le jaja.
Je propose, vous disposez. (décidez. Et non : « disposez, soldats » 😉 )
Bravo pour la remarque sur le sexe des anges discuté à la veille de la chute de Constantinople! Ca a dû sonner dans les oreilles de quelques-uns. Bravo également pour la tonalité de vos deux interventions (et de la phrase de conclusion). Vous étiez dans un bon jour, Paul. Votre gravité a montré que, pour vous, la discussion n’était pas qu’un échange à bâtons rompus entre gens du même monde. Chacun (ou presque) était venu avec son petit message, sa marotte personnelle (sauf Mme Moatti, qui m’a quand même déçu, car elle s’est laissée prendre au jeu; son patron Philippe Frémeaux vaut mieux qu’elle).
Au risque de prendre le contrepied des autres commentateurs, je voudrais défendre (un peu) Eric Woerth, qui était DANS SON RÔLE. Que voulait-on qu’il fît? Qu’il contredise la ligne de son gouvernement? Il lui a fallu un certain courage pour venir affronter sans préparation (et sans conseiller!) un groupe hétérogène dont il ne connaissait pas grand chose a priori. Je ne vois personne d’autre au gouvernement (hormis François Fillon) qui oserait se risquer à ce jeu. Et j’ai eu comme l’impression à la fin qu’il partageait (sans le dire) votre souci profond des menaces sans fin qui vont peser sur l’Europe et l’euro, sans parler du reste… On notera à ce propos qu’il ne vous a pas contredit sur la question des pouvoirs exorbitants des agences de notation. Il est bien placé pour en ressentir les effets.
Tout compte fait, je partage la préoccupation de certains commentateurs quant au « format » de ce type d’émission. Trop de participants, trop d’intérêts particuliers étriqués. F. Taddéi n’a sans doute pas le choix: il faut bien qu’il présente une ‘cross section’ des courants d’opinion. Le fait qu’il vous ait invité témoigne de son estime à votre égard. Il reste qu’une interview individuelle fait plus pour votre cause que Ce soir ou jamais!, où votre message n’est pas dilué, mais atténué pour des raisons « structurelles ». Evidemment, pour le moment vous n’avez guère le choix. Je serai curieux de lire L’Express la semaine prochaine, car vous serez en terrain ennemi, comme on dit. Et avec une tout autre audience!
Ca a fait plaisir de vous revoir. You were in a feisty mood! C’est l’état d’esprit que partagent le plupart des lecteurs de ce blog.
Votre commentaire est honorable à l’égard de ce ministre, permettez moi néanmoins d’y répondre.
« Au risque de prendre le contrepied des autres commentateurs, je voudrais défendre (un peu) Eric Woerth, qui était DANS SON RÔLE. »
Prisonnier d’un rôle, comme tant d’autres.
» Que voulait-on qu’il fît? Qu’il contredise la ligne de son gouvernement? »
Peut-être un peu plus de silence et moins de langue de bois venant de sa part, cela aurait pu permettre alors à Mr Jorion de développer un peu plus son propos à l’antenne.
» Il lui a fallu un certain courage pour venir affronter sans préparation (et sans conseiller!) un groupe hétérogène dont il ne connaissait pas grand chose a priori. »
Quand savons nous ? si ça se trouve il avait quelque peu potassé son intervention, oui on appelait cela une certaine forme de courage, pour moi le réel courage c’est quand même autre chose que cela, quel conformisme.
« Je ne vois personne d’autre au gouvernement (hormis François Fillon) qui oserait se risquer à ce jeu. »
En êtes-vous si sur pour des gens adorant constamment passer à la télé faire le beau ministre du budget.
« Et j’ai eu comme l’impression à la fin qu’il partageait (sans le dire) votre souci profond des menaces sans fin qui vont peser sur l’Europe et l’euro, sans parler du reste… »
Le meilleur de votre propos et que je préfère retenir, il aurait donc un peu d’inquiètude au coeur, rassurez-vous quand bien même la crise s’aggraverait il en coulerait pas plus de larmes après avoir quitter le plateau.
bonjour à tous
l »enregistrement n’est pas disponible sur le sire de France3, et ce n’est pas la norme dans ce type d’émissions, j n’ai donc pas vu ni entendu la cacophonie.
@ Paul Jorion,
pour ce qui concerne la répudiation de la dette ( les autres options de sa résorption étant, car j’apprends en lisant ce blog, l’inflation, les coupes budgétaires et les réformes structurelles, l’augmentation massive des impôts) se mettre hors économie mondiale, pourquoi pas?
en se fabricant un réseau de pays qui répudient leurs dettes vis-à-vis deleurs créanciers, à savoir les banques non nationals.
L’Afrique souffre de ce mal, quelques pays d’Amérique Latine, pourquoi ne pas se consacrer à multiplier des relations SUD-SUD en s’adjoignant ceux du Nord qui se sont Sudisés?
Disé-je là une absurdité?
Je vous communiquerai dès que je le peux mes réflexions à propos du décalage temporel entre l’action sans intention et la conscience qui l’interprète dans un temps second et l’intègre.
mais d’ores et déjà, l’enfant qui vient au monde-par les voies naturelles- présente son occiput (site du troisième oeil?), ses yeux sont clos et ‘regardent’ la filière vers la région sacrée maternelle.
Tu m’étonne que le ministre n’ais pas apprécié le discoure C’est un ancien dirigent d’Arthur Andersen.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Éric_Woerth
je souhaiterais que l’on prenne en compte , que l’on active , que l’on impose , que l’on légifère , la déspéculation , notamment immobilière.
Quelle soit organisée par un juge local et que la spéculation soit répartie en cascade sur les bénéficiaires précédents.
C’est l’unique moyen de rendre la liberté à l’économie , aux préteurs , aux emprunteurs , aux propriétaires , aux locataires , tous étranglés par des valeurs non supportables.
Etats-Unis : 1,1 million de demandeurs d’emplois découragés sont sortis des statistiques en janvier 2010.
Lisez cet article :
L’économie américaine a supprimé 20.000 emplois en janvier mais le taux de chômage a reculé à 9,7 %.
La baisse du taux de chômage s’explique au moins en partie par une augmentation marquée du nombre d’Américains ayant renoncé à chercher du travail. Le nombre de ces « demandeurs d’emploi découragés » a atteint 1,1 million en janvier, contre 734.000 il y a un an.
Boursorama
Un autre article donnait une autre explication sur cette contradiction entre le taux de chômage qui baisse et le nombre d’emplois perdus qui augmente : nombre d’américains qui cumulent plusieurs petits jobs en perdent une partie, sans pour autant venir pointer au chômage.
Précarité, paupérisation, encore et toujours…
@ Jean-François
Dans le prolongement de votre propos,
Un jour j’aimerais bien lire un petit billet fort bien écrit, sur le lien de causalité direct ou indirect entre la précarité de plus en plus grandissante du monde du travail et la détérioration de plus en plus visible de la santé d’une société *
pourquoi les caisses de santé sont-elles toujours autant déficitaires dans les sociétés ou les gens se trouvent être de plus en plus mal-traités comme des esclaves, comme des objets jetables après usage. Je m’étonne du grand silence de l’ordre des médecins dans ce pays comme partout ailleurs.
*(Corps-Ame-Esprit)
J’aimerais faire une proposition d’une mesure très concrète: L’interdiction du loto.
Il n’y aurait ainsi plus de raison de croire qu’on puisse s’en sortir autrement que par la rémunération du travail.
Fil de l’actu:
Marc Touatti à fait un petit calcul (et oui il est très fort), on devrait créer un million d’emploi aux US cette années grâce à la reprise, merci Marc.
Commençons aussi par nous débarrasser de ces gugus.
Je plussoie
A mon avis, on sera plus proche d’1 million d’emploi détruit que de 1 million d’emploi crée.
Triste temps ou des pseudos économistes nous sortent des chiffres totalement déconnecté de la réalité.
Pour changer, une note optimiste & un clin d’oeil.
Lu dans le Monde du 3 février, la lettre de Wall Street de Silvain Cypel « Le nouvel Incorruptible »
Les USA ont trouvé un nouveau Eliott Ness, Neil Barofsky, mieux que Sarkozy et Tousàski, vive la glisse.
Plus fort que Zorro & Robin des bois « une sorte de croisement entre Eva Joly & et Laurence Vichnievsky » aussi.
M. Jorion doit connaître, je crois même qu’il en a parlé récemment.
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/02/02/le-nouvel-incorruptible-par-sylvain-cypel_1300124_3232.html
Paul,
Nous sommes début février, rupture de stock dans les brochures de voyage.
« Nous irons tous, tous, tous, à Torremolinos », chantait Stellla
Il est clair que plus on va dans le nord de l’Europe, plus cela va bien. Plus on va dans le Sud, plus cela va moins bien.
Exception, l’Islande.
Wiki dit: « L’Economie de l’Islande était l’une des plus prospère du monde, avec, en 2006, un revenu par habitant de 42 768 euros, une croissance du Produit national brut de 2,6%, un taux de chômage de 2,9%, une inflation à 6,7%, un budget de l’État dégageant un surplus. La seule ombre au tableau était un fort déficit du commerce extérieur. »
Donc, faites marcher votre commerce extérieur, et tout ira bien.
Plus, l’argent dévalue (moins on a d’argent pour sortir du pays) plus tout va, puisque les exportations augmentent.
Donc, restons à la maison puisqu’on n’a plus le sous pour le faire.
Puisqu’on ne sait plus payer ce qui est importé, fermons les frontières.
Un peu de protectionnisme ne fait pas de tort.
Est-ce le cercle vicieux dans lequel on se jette?
Je me demande ce que vaut le livre concurrent à celui d’Eric Laurent « La face cachée des banques » et qui a été présenté ce matin sur la Première « Banque qui pillent… banques qui pleurent »
http://www.rtbf.be/info/matin-premiere/marco-van-hees-est-linvite-de-matin-premiere-184480
Pour ceux qui comme moi, n’était pas habitué avec le signe CDS, (transaction non financée)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Credit_default_swap
Paul a eu raison de parler avec ses tripes, et de toute façon on sentait bien que c’est une raison impérieuse, une nécessité qui s’imposait de tout son être, une raison portée à incandescence par l’affect, même si de toute évidence son propos sortait tout droit de ses deux derniers billets et de quelques autres réflexions bien senties qu’il avait déjà exprimées sur le blog. Blog n’est plus un intervenant isolé, il a maintenant derrière lui des centaines, des milliers de lecteurs qui lui permettent de donner le meilleur de lui-même. L’accent de Paul, sa diction, n’ont rien à voir avec ce qui se passe effectivement et ce qu’entendent les téléspectateurs. Pour preuve les nouveaux venus ici déposés par la vague de « Ce soir ou jamais ».
Le fond et la forme ne font qu’un et ce qui peut paraître une faiblesse peut se révéler au contraire une force pourvu qu’on assume ce que l’on est. A vrai dire quand Paul a dit cette nuit à la fin de l’émission qu’il n’était pas français, j’ai ressenti une grande fierté, et oh combien d’une certaine façon il l’était totalement français pour avoir ainsi porté au premier plan un discours de vérité au nom de nous nous tous, cela au moment où notre pays, l’Europe et le monde traversent une crise qui n’a pas encore dit son dernier mot.
Je n’ai plus vu aucune différence entre ce qu’il a dit et sa manière de l’avoir dit et ce qui peut se faire de mieux dans ce pays quand il s’agit de monter au créneau et tenir un langage de vérité, combatif, et sans haine. Pour moi Paul est bien entendu Belge, c’est son pays d’origine, une culture, mais hier soir il était français ! (et le restera 🙂
La voix du ministre était assurée dit-on, mais tellement assurée qu’elle n’a su trouver les arguments et s’est trouvé déstabilisé face à un contradicteur qui, pour une fois, contredit avec des questions qui sont de vraies questions, car ces questions mettent à nu les contradictions du système.
Les téléspectateurs ne sont pas dupes, ce d’autant qu’à cette heure d’écoute vient écouter celui qui veut entendre d’autres sons de cloche. Bravo Paul. « Mission » accomplie.
A vous lire et d’après ce qu’on en dit sur le blog, j’aurais peut-être mieux fait d’allumer mon téléviseur à ce moment là s’il a vraiment tenu un langage de vérité, parlé avec ses tripes et ses boyaux, alors je lui tire mon chapeau à ce monsieur dont vous me faites tant les mérites, sur ce je vous salue.
Je me permets une remarque sur la forme de votre intervention M Jorion. Vous dites :
« Il se fait monsieur, que depuis 2 ou 3 ans, c’est moi qui explique comment les choses fonctionnent et c’est moi qui fait des prévisions qui se réalisent»
Ca à sonné terriblement prétentieux à mon oreille de téléspectateur. Sur le fond je sais que vous avez raison.
En face d’un mur tel que celui érigé par le ministre, dans l’incompétence et l’inaction, je pense que vous étiez agacé à juste titre. Personnellement, je suis incapable de parler en public et je mesure la difficulté de l’exercice. Mais je suis très attentif au sentiment laissé par la parole.
Votre remarque à du faire le même effet à d’autres spectateurs et cela enlève un peu de la force de votre discours par la suite. Je suis persuadé que ce n’était pas votre intention, parce que je connais un peu mieux votre discours et que je suis un lecteur assidu du blog.
Mais les gens qui ne vous connaissent pas risquent de vous cataloguer en « devin » ou en quelqu’un de trop sur de lui.
Vos adversaires pourraient également se servir de cela en disant que le succès du blog lui est monté à la tête.
Je trouve que le ton calme, posé, vous sied mieux et augmente la portée de vos discours. Je vous vois plutôt au dessus de la mêlée, que y prenant part en ce qui concerne les débats, parce que dans les idées vous êtes dans le mille !
Cette remarque n’est que mon ressenti personnel. Je n’étais pas sur place et il est toujours facile de donner des conseils quand on a eu le temps d’analyser à froid. Mon seul souhait est de vous aider en donnant mon avis.
Votre remarque est juste ; cela m’a aussi fait un drôle d’effet.
Mais on peut comprendre le profond agacement de Paul Jorion, entouré de personnes qui ne se rendent pas réellement compte de la situation dramatique dans laquelle nous sommes ou qui préfèrent noyer le poisson – M. Woerth n’est pas assez bête pour ne pas connaître l’étendue du désastre… enfin, espérons-le, pour lui.
Paul, je partage le sentiment de Kay à propos de cet emportement – « Il se fait monsieur, que depuis 2 ou 3 ans, c’est moi qui explique comment les choses fonctionnent et c’est moi qui fait des prévisions qui se réalisent » – qui vous a drapé dans un habit quelque peu messianique. Je ne vous jète pas la pierre.
Toutefois, je comprend la débordante pression que les commentateurs du blog ont pu vous déléguer à l’approche de l’émission et la formidable énergie amassée qui ne demandait qu’à éclater avant ce rendez-vous. Pour se lancer dans le bain, il n’y avait pas mieux, merci les gars.
On peut également constater que François de Closets et sa bibliographie de bon père de famille réacto-populo-plussiste a circonscrit le périmètre du débat avec l’aplomb d’un professionnel du poste en manque d’audimat. Il a joué le rôle d’un auteur en service après-vente – en concurrence avec vous dans le cadre de cette scénographie – et monopolisé la parole de façon inappropriée en faisant buter le sujet sur un point fixe qui a pris une part importante de l’émission. D’ailleurs, il m’a fait penser à un agent double ou un lobbyiste capable d’incarner une opposition de façade afin d’imposer un discours de convenance. Le ministre pouvait se friser les moustaches entretemps. Je conçois que cela ait pu vous agacer.
Le ministre aussi qui de la retraite à la maladie attendait peut-être une effusion sur le scandaleux montage Ircantec – AGIRC-ARRCO à son supplémentaire profit chapeau ou bien un exposé étranglé sur la généreuse dotation de l’industrie pharmaceutique à la suite du H1N1. Tout ça pour rester dans un cadre franco-français. Où comment parler en n’en disant goutte.
Je crains que contrairement à ce que j’ai pu lire plus haut, cette émission ait été préparée à l’avance, les invités bien sélectionnés et le débat soigneusement phagocyté. Il fallait bien élever la voix pour rappeler à son existence, quitte à laisser galoper quelques prétentions démonstratives. Et ce risque ne peut que se reproduire lorsque l’on fait un état des lieux rapide du ton général adopté dans les médias en particulier les visuels. Se faire entendre reste un challenge lorsque la réputation précède.
Vous devriez peut-être demander quelques tuyaux à un comédien pour le placement de la respiration.
100% d’accord avec cette remarque.
en 2080,1% à 20% de personnes travaillant reellement,si on ne change pas de paradigme,le soleil vert deviendra réalité.j’avais proposé la tierce économie étrange du non profit
limité la speculation est bien,mais absolument pas suffisant
entre 2010 et 2020,la crise du petrole
le crise démographique est là,1 M de personnes meurent de faim
que faire:la revolution pacifiste du refus est possible mais trop lente
une constitution économique portée par la gauche et la droite gaullienne serait appropriée
je vais essayé d’apporter des arguments au fur et à mesure sur la T2E[dNP]
http://www.lesmotsontunsens.com/le-high-frequency-trading-fait-trembler-la-planete-finance-6997
60% des échanges automatisés,plus que 20% pour etre dans les clous pour ce secteur,pas mal pour un debut
La mode, en 2010, c’est de faire disparaître les demandeurs d’emploi des statistiques.
Exemples :
– aux Etats-Unis,
« La baisse du taux de chômage s’explique au moins en partie par une augmentation marquée du nombre d’Américains ayant renoncé à chercher du travail. Le nombre de ces « demandeurs d’emploi découragés » a atteint 1,1 million en janvier, contre 734.000 il y a un an. » (Source : Boursorama)
– en France,
« Fin de droits : 600.000 chômeurs sans revenu de remplacement en 2010 (selon le président de l’ Unedic).
Le président de l’Unedic Gaby Bonnand (CFDT) a estimé jeudi sur BFM « autour de 600.000 » le nombre de chômeurs en fin de droits à une indemnisation chômage qui n’auront « rien » en 2010.
Boursorama
En clair :
– un million de chômeurs arriveront en fin de droits cette année ;
– 170 000 obtiendront l’Allocation spécifique de solidarité (ASS), soit 450 euros par mois ;
– 230 000 obtiendront le Revenu de solidarité active (RSA) ;
– 600 000 se retrouveront sans rien.
Là encore, un million de chômeurs en fin de droits, c’est un million de chômeurs qui vont sortir des statistiques officielles.
Les dirigeants français et étatsuniens n’ont qu’un problème : la baisse du chômage officiel s’accompagne de l’explosion de la pauvreté réelle.
Débat avec cartes un peu biseautées: beaucoup trop d’intervenants, avec l’un d’entre eux dans le rôle du faux méchant accaparant le débat sur un sujet sans intérêt (F de C bien sûr..), et permettant au ministre de délayer à loisir sa sauce d’optimisme forcé. Seul moment ou EW a baisser un peu le masque, c’est quand PJ a commencé à poser les bonnes questions. Mais cela pouvait apparaitre, sur la forme et au détriment du fond, comme un peu trop aggressif bien que probablement motivé par le désir de faire passer beaucoup de messages dans un temps malheureusement trop restreint. Economistes de service sans intérêts hors Moati qui est venue plus en spectatrice qu’en actrice;dommage!
Difficile exercice!
He bien voilà un commentaire bien argumenté qui se suffit à lui-même pour comprendre les difficultés. Merci PJ de ce travail important qui commence à porter ses fruits semble t-il. Vous êtes connus, médiatique. Vous engueulez le ministre ? C’est très bien. Ils ne savent pas ce qu’il faut faire, ou plutôt je les crois coincés dans leurs règle de fonctionnement étroites : profit des financiers qui les soutiennent et contraintes syndicales, l’emploi, l’économie…… Quand je vous dis que vous êtes plus utile là qu’à chercher du travail.
Je me réjouis que l’on commence à penser exclure les paris sur les cours, tous les cours. Ces paris faussent la mesure des paramètres économiques que sont l’offre et la demande concrète. La bourse remplace et démultiplie la foire d’antan mais dois en garder l’esprit et les règles.
Interdire aux banques de dépôt de risquer l’argent de leurs clients sur des paris me paraît tellement élémentaire que je suis sidéré que l’on ait permis que cela se fasse.
@ Kay
C’est vrai, et j’ai eu la même impression, mais en même temps il fallait absolument rappeler la chose suivante:
1/ Chacun à sa place.
Il n’a pas à argumenter avec Paul Jorion sur la description de l’état du système. De ce point de vue la légitimité n’est pas de son côté, tout simplement parce-que ce n’est pas son job.
Appelons ça une querelle de légitimité.
C’est vrai qu’il y avait un agacement palpable chez Paul. La pression plus le contexte (émission + gravité de la situation) y sont pour beaucoup. Au final c’est vrai que ca a pu agacer quelques téléspectateurs, mais que d’autres vont être piqués de curiosité.
Pour ma part je retiens:
– que le ministre du budget ignore la situation économique réelle (incompétence, inconscience?) ou ment de manière éhontée (ce qui relève de la trahison).
– que le ministre du budget n’a aucun plan de prévu pour la guerre économique en cours, dont il ne semble pas avoir conscience (guerre du dollar/matières premières/protectionnisme…)… et n’est pas capable d’annoner autre chose que « pourcentage de déficit »… il faut dire à sa décharge que ce n’est pas son job de s’occuper de ça. Il est ministre du budget (encore qu’on aimerait savoir quelle part du budget ira financer cette guerre).
– que le ministre du budget ne comprend pas le monde économique et la manière dont les rapports de force entre puissances le structurent (cf. les agences de notation). Il ne peut répondre qu’aux critiques/objections qu’il imagine celles que lui feraient un politique de gauche (un tissu de conneries dépourvu d’intérêt, sauf pour les inspecteurs des Finances).
Comme beaucoup de comptables il pense naïvement qu’une compta prévisionnelle peut faire office de stratégie. A ce niveau là c’est grave… parce-que ceux qui en font, de la stratégie, ne feront aucun cadeau aux citoyens français. D’ou la nécessité de comprendre le système dans sa globalité, et ce n’est manifestement pas son cas.
– que le ministre du budget ne comprend pas qu’avec l’inflation et un taux de chômage à deux chiffres les français n’en auront rien à f… du dernier téléphone portable qu’ils ne pourront de toute façon plus se payer (ou celui-ci ne sera pas rentable) et qui sera fabriqué dans un pays du BRIC dans le meilleur des cas.
Évidemment poser la question de la demande, c’était poser la question du chômage et de la répartition des fruits de la coopération sociale entre les différentes parties prenantes… du soutien de l’Etat aux établissements financiers…
3 pour-cents de croissance: Est-il complètement idiot?
Ou bien ce n’est pas une flèche, ou bien ça l’amuse de s’humilier en public.
– que le ministre français de l’économie défend les intérêts des marchés qui attaquent l’euro plutôt que les intérêts des français, ce qui est de la trahison pure et simple.
Bref Rome brûle, et […] joue de la Lyre…
Félicitations pour votre punch hier soir : Woerth s’est gratté le nez très nerveusement après votre première intervention 🙂 L’émission fut courte, il faudrait vraiment une soirée spéciale avec des gens comme vous et quelques ministres ou idéologues gouvernementaux. Mais ne rêvons pas…
@ Diabolo :
J’ai bien peur que vous n’ayez raison 🙁
Haute trahison ou haute démission ? Dans les deux cas se pose un problème d’ordre national. Avouons tout de même que M. Woerth n’est que le porte parole actuel d’une situation qui se prépare et dure depuis 40 ans : trahison.
Une amie du blog vers la 6.30 à la 9eme minute parle un peu d’économie.
http://www.bfmtv.com/video-infos-actualite/detail/corinne-lepage-3628612/
Pour voir un peu son discours médiatique.
Je n’ai pas lu tous les commentaires et je ne sais pas si ça a été dit, mais j’ai trouvé qu’Eric Woerth a réduit à peu de choses l’argumentation de Paul avec sa phrase « vous êtes pessimiste ». J’ai trouvé le ministre assez efficace avec cette répartie, ca lui a éviter de rentrer dans le débat proposé par Paul.
Il me semble que dans un tel cas de figure, il faudrait faire remarquer cette pirouette au dit ministre et aux téléspectateurs. Comment ? Je ne suis pas spécialiste, mais ca doit être possible !