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140 réponses à “Le temps qu’il fait, le 5 février 2010”
Merci Paul!
Vu Eric Woerth hier soir devant vous.
L’aplomb de ces politiques est toujours étonnant.
Peu importent les chiffres et les circonstances.
On va continuer à privatiser , ajoutons un emprunt débouchant sur quelques mesures « dynamisantes » pour favoriser la « croissance »…
Car d’après le ministre la croissance est tout de même INDISPENSABLE!
Comment faire de la croissance?
Ben c’est simple comme tout, vous êtes bouchés ou quoi?
L’emprunt va permettre de relancer les secteurs d’avenir et nous vendrons des millions de téléphones portables.
Fin du chômage et de la concurrence chinoise!
Voilà le plan..CQFD.
Donc optimisme, circulez.
Réélection assurée en 2012 malgré l’échec UMP aux régionales.
Au fait Monsieur Jorion, vous ne pouvez pas comprendre, vous êtes « belge », et vous l’avez avoué vous même en direct!
Mépris Woerthien.
Eric Woerth: » … le téléphone portable… tout ça … le monde est plein de progrès… juste y faut savoir où ce progrès va se situer: est-ce que ce sera en Chine, au Brésil, aux Etats-unis, en Europe… »
Le monde est plein de progrès: on vient de passer le chiffre hallucinant d’un milliard de personnes en état de malnutrition.
Le monde est plein de progrès: 500 personnes sur terre détiennent la même fortune que 500.000.000 d’autres.
Le monde est plein de progrès: les conditions de vie sur terre se dégradent pour la grande majorité des habitants.
Le monde est plein de progrès: la plupart des élus, émus à l’idée même de perdre un fifrelin de pouvoir répètent inlassablement que la seule voie à suivre est celle de la compétition économique à outrance.
Le monde est plein de progrès: il s’effondrera tout seul.
Ensuite… nul ne sait.
Monsieur Jorion, après avoir regardé attentivement ce débat je pense que seul un mouvement citoyen de grande ampleur peut, peut-être, freiner et rediriger la machine.
Comment parvenir à organiser des débats de propositions alternatives accessibles au plus grand nombre ?
Voilà ma question du jour.
Bien cordialement et encore bravo pour votre courage à affronter les moulins à vide…
Bonne journée à tous
Oui, certainement, » seul un mouvement citoyen de grande ampleur … » , car en effet, les arguments ne pèsent plus dans la situation, enfin, pas assez pour ré-orienter la machine.
J’ai à plusieurs reprise ici plaidé en ce sens, notamment en imaginant un processus visant à faire émerger le mouvement susceptible de conduire vers la masse critique, que je situais autour de 3 millions de personnes. Notre effort et nos intelligences devront désormais s’employer à celà. Il n’y a aucune raison objective de ne pas y parvenir. Simplement, il faudra s’y mettre, et je ne doute pas que ce soit hors de portée, à condition que la stratégie à mettre en place ne soit en aucun cas soumise à de l’idéologie , quelqu’elle soit.
En effet, voilà plusieurs messages que je consacre à poser un problème : celui de l’arrivée au pouvoir des idées alternatives qui selon moi n’ont aucune chance d’être portées par les représentants en place, même si on leur crie dans les oreilles. Comment fait-on, à partir du moment où toux ceux qui promeuvent ces idées sont convaincus qu’en leur absence, on court droit à la catastrophe ?
Monsieur Jorion, que pensez-vous de l’organisation d’un rdv périodique de débat contradictoire filmé « en direct », quitte à proposer aux intervenants de communiquer par « webcam » ?
Chacun pourait ainsi proposer des solutions alternatives qui seraient ensuite répertoriées dans un forum et soumises à l’appréciation de tous.
L’écran serait quadrillé et chaque intervenant apparaîtrait dans une fenêtre… Une autre suggestion ?
Quelqu’un a-t-il l’expérience et la technique à proposer ?
Merci à tous
De la perversité des émissions « débat » à la télé.
Dans la présentation que vous faisiez de l’émission, vous vous attendiez à être 5 invités. Or, vous étiez 7, ou plutôt, un ministre plus 6 invités. Et ça change les choses, car paradoxalement, passer de 5 à 7 augmente le temps de parole du ministre (qui peut commenter l’intervention de chacun des 6 invités), et diminue évidemment le temps de parole des 6.
Vous avez fait au mieux dans les 3 minutes qui vous étaient concédées. La télé peut garder bonne conscience en disant permettre la contradiction, et le ministre a 20 minutes pour jouer son rôle favori, afficher la sérénité de celui qui détient la vérité.
J’ai peur que parmi les téléspectateurs, plus très nombreux à cette heure-ci, beaucoup ne vous connaissent pas (hélas), et pour beaucoup d’entre eux, l’idée que le ministre ne fait pas ce qu’il faut leur est difficilement supportable au regard de leurs angoisses existentielles. Ca les rassure de le croire compétent, et vous êtes relégué au rôle de l’irréductible pessimiste, ce qui est un comble.
Je ne sais pas comment les autres habitués du blog ont perçu cette émission…
Pareil,
A écouter l’assurance si sûre d’elle-même du ministre souriant et tranquille, ça rassure la majorité des spectateurs qui se disent au moins celui-là est pondéré, mesuré, il connait ses dossiers et fait ce qu’il y a de mieux à faire. Les personnes catastrophistes sont inquiétantes, elles m’annoncent des malheurs, je préfère croire que tout est encore sous contrôle, que tout va aller mieux demain… Parceque je suis informé, sur ce blog et ailleurs, jamais le discours d’un politique en exercice ne m’était apparu comme le fruit d’un tel savoir-faire époustouflant de maitrise des mots, de l’éludation discrète des questions dérangeantes posées, de l’emploi la méthode Coué, d’insuffler contre toutes les évidences de la confiance, encore de la confiance, toujours de la confiance, car vendre de la confiance aux électeurs est le but permanent de tout politique qui veut durer, et toute pédagogie du réel est zappée. Le discours d’Eric Woerth est brillant et creux, se mouvant dans un espace de pensée (et surtout de croyances) bien trop étroit et ancien. La « saine » colère de Paul Jorion passe hélas plus difficilement à la télé quand en même temps il faut amener des questions et concepts plus pointus dans un laps de temps court, mais c’est il me semble le seul moment qui a vraiment réveillé le ministre de son masque de « béatitude confiante ». C’était quand même bien de secouer le cocotier de cette torpeur mortelle… Il faut réveiller tous ces endormeurs endormis avec l’irruption du réel à leur mettre fermement sous les yeux. Ils se défilent aussitôt des questions les plus essentielles, alors il faut remettre le couvert, jusqu’à ce que…
Quand on n’est pas spécialiste, que l’on reste un simple spectateur télévisuel, on gobe à la télé ce que les pros de la communication savent faire passer.
Ils étaient deux pros de la communication hier au soir, les plus connus, le Ministre Eric Woerth et François De Closet.
Le ministre est dans son rôle pour démontrer que ce qu’il fait est bien dans l’intérêt du pays, que le 1% des 3% du … de … et la future croissance à 3% … parce que l’on a du génie et qu’on est la France … na gna na gna … on est sur la bonne voie, soyez optimiste, il sourit, est heureux, c’est la joie … méthode Couet, ayez confiance. Sûr, il sait, c’est le Ministre du budget
F de Closet, c’est la voix qui porte, regard face à la caméra, il s’impose, en impose … ce n’est pas 1%, pas 3% c’est … 20% par an depuis 30 ans, et cette année 40 %, c’est faramineux, la dette, la dette, la dette … Et parce qu’on n’avait pas entendu, il va couper encore une fois la parole pour répéter la même chose … à lui seul, plus de 20 mn. C’est un pro, c’est clair, simple, on a compris, on doit serrer la ceinture, il faut rembourser.
Il y avait les autres, qui disposaient d’un peu de temps à partager pour , pour, ??? … débattre ? Interroger ? Contredire … Vendre leur livre ? … Faire passer une autre logique économique ?
Quand on n’est pas expert, et que le sujet intéresse au point de rester à attendre (pas devant la télé) alors que d’ordinaire je dors; si j’allume le poste à 23 h, c’était pour écouter et regarder la prestation de mon idole, et là, hier au soir, c’était Paul Jorion. Et les autres, pour bien dire, je n’ai pas tout entendu, pas tout compris, il faut être expert … et vouloir comprendre.
Alors qu’ai-je-retenu de mon préféré blogueur économique ? Moi qui l’écoutait, ce ne fut pas facile de l’entendre malgré mon attention et mon application. Car son parlé n’est pas tonique, avec un accent qui mange les consonnes … comme mon cousin Américain :
Paul Jorion a posé les questions qu’il fallait poser, avec pugnacité.
Qu’est-ce que la dette, qui la paie et pourquoi …?
Paul a évoqué le sexe des anges dont on parlait lorsque à Constantinople l’empire s’effondrait.
Il a demandé au ministre ce qu’il ferait si la croissance n’était pas au rendez-vous.
Que pense le ministre des agences de notation.
Bref, Il est allé droit au but.
Pour en savoir plus, lisez les commentaires sur le blog, écrits après 23 heures.
C’est là que je me rends compte que pour apprendre et comprendre, surtout ne nous limitons pas à écouter la télé. Je constate aussi autre chose, et cela est nouveau pour moi; comprendre l’actualité dans les livres, n’est pas possible. parce que l’actualité court vite, très vite … un livre doit être pensé, écrit, édité, c’est long au rythme des événements. Alors restent les journaux … l’abonnement est nécessaire, il faut trier; cela devient du professionnalisme.
Par contre aujourd’hui, sur Internet on trouve! Ce que je trouve extraordinaire, c’est l’actualité en direct telle que présentée sur le blog de Jorion avec des intervenants de qualité et une multitude de commentaires très très enrichissants; je ne connaissais rien en finance et économie, enfin je commence à comprendre.
L’actualité, ce qui se déroule en direct, sous nos yeux, est l’histoire dont on ne connait pas l’issue. Dans ma campagne, loin de l’agitation, j’estime que je dois m’en mêler, je ne veux pas la laisser à quelques uns, alors j’essaie d’y participer à ma manière, de comprendre et de dire comment je pense.
C’est quoi faire de la politique ? D’abord donner mon avis, essayer de comprendre et diffuser.
Nous sommes au coeur d’un chamboulement dont on ne veut pas que l’on se mêle.
Il se passe la même chose dans une entreprise en crise. Une seule voix est permise celle de l’optimisme forcené, positivisme ou méthode coué comme on l’a appelé à d’autres époques. Le problème, c’est que si la méthode coué peut marcher à l’échelle individuelle ou dans un petit groupe pour combattre une baisse de régime passagère, elle ne marche pas dans un groupe de la taille d’une entreprise, et encore moins à l’échelle d’un pays.
Woerth est l’équipe sarkozy font un pari, celui de la reprise, tout en sachant qu’ils n’ont aucun contrôle sur les événements. Mais l’important est que l’homme de la rue le pense de manière à ce qu’en cas de reprise, ils puissent s’en attribuer le mérite. Si la reprise ne revient pas ou pas assez vite, ils se recaseront tous « à droite ou à droite ». Ils ne courent aucun risque puisqu’ils feront fructifier leurs années au pouvoir en tant que consultant dans des cabinets de conseils ou d’avocat.
De même qu’à gauche, la crise est leur seule chance de revenir sur le devant de la scène et d’être crédible pour 2012. Une reprise économique pourrait leur être fatale. La politique est un vrai buisness.
Même sentiment, ils prennent les gens pour des faire valoir, je n’en attendais pas plus.
Il faudrait passer à un débat ou un travail commun sérieux entre vrais experts avérés comme Paul, J Attali et aussi F Lordon, d’autres dans un premier temps et plus tard, quand la problématique est clairement mise sur la table avec un représentant de chaque grande tendance politique française….mais surtout pas de tribuns, des gens qui raisonnent à court, moyen, long terme, intègres, d’une honnêteté intellectuelle non partisane.
Suite.
N’oublions pas des gens comme Marc Jancovici, des représentants d’ONG, ne pas négliger les apports d’un mouvement comme Attac.
La dimension française n’est pas suffisante, il faut une dimension européenne.
@Papiman
Et pourquoi pas mondiale ? Il existe des organisations internationales. Il existe en fait une multitude d’organisations qui toutes bataillent dans leur coin (la tendance semble être aux échanges toutefois). ATTAC est effectivement très structuré en France et un peu partout dans le monde. Il existe aussi énormément d’organisations partout dans le monde.
La création d’une organisation internationale de réflexion fédérant l’ensemble des organisations pourrait permettre des actions concrètes et avoir plus de poids qu’un Greepeace seul, qu’un ATTAC seul … De plus, cela permettrait de sortir de l’approche partielle des évènements et d’avoir une approche globale des problématiques.
C’est évidemment beaucoup plus compliqué à gérer, mais je crois fermement qu’en dehors d’une approche globale, nous continuerons à commettre des erreurs.
Concernant l’émission d’hier, je partage à 100% l’analyse de Christian de nissa.
Bonjour Monsieur Jorion,
Merci pour votre intervention dans le débat ; espérons qu’elle fasse réflechir, malgré la loi du genre (émission tardive avec de nombreux intervenants et peu d’espace pour chacun). Heureusement votre Blog a une large audience.
J’ai noté dans le débat sur France 24 que la liste des problèmes se concentrait sur l’Europe Continentale et la zone Euro. Bien sûr les problèmes sont réels et graves, mais ne pensez vous pas qu’une forme de manipulation puisse être « appuyée » par un certain « clanisme » anglo-saxon avec un triple avantage : gêner des concurrents, braquer l’attention ailleurs, et faire des sous en passant ?
PS : Il m’a semblé que Monsieur Woerth avait deux opposants : Monsieur de Closets (à sa façon) et vous même; je dirai que Monsieur Woerth l’a ressenti. Compte-tenu de (ou malgré) ce que vous avez dit sur votre éthique personnelle et sur les critères qui forment certaines logiques de groupe, il peut être productif de « bien envelopper » ses arguments pour continuer à être écouté (noyauter le système ?).
bonjour, félicitation Paul ,ton intervention hier soir a surpris tadei (revoir l’émission)on voit son visage sourire face a votre colère,le bateau coule ,la musique continue de jouer ;la solution n’est plus collective mais individuel ,tampis pour l’egoisme.quand neuf personnes sur dix ne veulent rien comprendre ,sauve qui peut ………………………………………….
Il y a quand même quelque chose que je ne comprends pas. Qui sont ces gens qui sont aux manettes pouvant décider de « faire tomber » la grèce, l’espagne …? Je ne conteste pas qu’ils puissent exister mais a-t-on affaire à un phénomène de type main invisible de Smith généré par la somme des actions individuels des spéculateurs à la baisse, ou bien y a-t-il vraiment des personnes physique ayant les moyens de faire chuter des pays ?
Et si on me dit « ce sont les banquiers et les traders », rappelons nous que certaines de ces grandes banques ont disparu de la place du jour au lendemain avalées, digérées. Pour le moins on pourra dire que ces banques là n’étaient pas assises à la table des décideurs occultes.
Tout celà n’est pas clair pour moi, mais j’y travaille.
@ Kidam;
C’est une excellente question, si vous avez la réponse ne manquez pas de nous le faire savoir, merci 🙂
Les grandes familles et les groupes industriels – incluant l’industrie de la finance- avec la complicité des pouvoirs exécutifs des états qu’ils ont au préalable fait ou défait …
« les grandes familles et les groupes industriels »???? Vous voulez parler de qui exactement? bétancout, buffet, meetal… ? Ou s’agit-il d’autre chose ? Je ne vois pas trop ce que ces familles industrielles gagnent dans la crise.
D’aucun diront que la Grèce tombe toute seule,les marchés ne font que sanctionner l’impéritie des gouvernants qui se sont abrités derrière l’euro et les faibles taux d’intérêt pour faire n’importe quoi.C’est que j’entendais ce matin sur une radio spécialisée.Je n’ai pas d’expertise ,donc pas de point de vue personnel sur le sujet.
C’est vrai que les « ils », « ces gens », « ils ont », ça commence à bien faire. Des noms s’il vous plaît. Georges Soros par exemple?
Pas trop discourtois …. bravo pour vos interventions, plus musclées qu’à l’habitude, surtout sur ce plateau là.
Peut-être l’agacement qu’on ressent chez vous vient-il de l’impression de plus en plus forte que ceux qui parlent d’ »après crise » ont conservé la mentalité et les réflexes d’avant la crise (l’Etat est obèse et inefficace, il faut tailler dans le social, surtout pas d’augmentation des impôts, pas touche aux riches …) … rien ne change … ils ne veulent pas changer.
Vos interventions sont archivées ici :
http://www.youtube.com/watch?v=PM9dPKFqrLA
http://www.youtube.com/watch?v=k9zXq5Hu_gk
Bonjour et merci pour les liens,
Vous serait-il possible de mettre en ligne l’intégralité de l’émission, la vidéo sur le site de Ce soir ou jamais ne fonctionnant pas ?
Merci
merci pour avoir mis les questions de mr jorion en youtube, mais nous n’avons pas les réponses aux questions.
Je ne suis pas sûr d’avoir le droit de publier l’intégralité de l’émission sur Youtube …
En ce qui concerne les réponses aux questions, vous n’en aurez pas plus en regardant l’émission en entier …
Dominique Larchey-Wendling,
Merci.
Léger détail, cependant, à la toute fin de la deuxième video :
M. Jorion : Ne pensez-vous pas que ces agences de notation ont un pouvoir exorbitant ?
M. Woerth : Oui, vous avez raison … enfin, non, vous n’avez pas raison … enfin … …(au secours, sortez-moi
de là, M. le présentateur, intervenez quoi, faites le boulot).
La réponse de Monsieur Woerth, dans son premier jet, a tous les accents de la sincérité digne d’un honnête homme
qui, sans arrière pensée, prend en compte l’avis de son interlocuteur et y répond de manière constructive
et éclairante ; autant pour les deux parties que pour les autres intervenants, et le public alentour, et les téléspectateurs.
Mais, une mouche l’a piqué et l’a rappelé aux cadres définissant strictement, etc.
Dommage.
Bonjour à tous
Pour la Grèce, le Portugal et l’Espagne, que fait la BCE ? rien ; que disent nos politiciens de gauche ? rien, ils sont bien trop occupés pour se faire réélire .
Elle est belle la solidarité européenne pilotée par Mme Merkel et Mr Sarkozy……Cette situation est lamentable.
Que pensez vous de la campagne dénonçant les mal façons de Toyota ? C’est bon pour l’industrie automobile américaine?
MERCI.
L’émission de M.Taddei m’a permis de découvrir votre travail et votre pensée.Déjà cela,c’est beaucoup
J’ai vite compris que M.Woerth vous tenais en estime, gravement, ainsi que le prof Sciences PO.
Pour faire court quel grand décalage de pensées et de propos par rapport à la version officielle, c’est toujours une surprise pour moi de le vérifier jour après jour aussi bien par des propos venant de Paul comme d’autres intervenants.
Et comme dirait le ministre du budget ou de la propagande, il y a tout plein de progrès visible partout, donc tout va bien dans le meilleur des mondes, le notre forcément celui de notre temps, bien évidemment lorsqu’on gratte un peu en profondeur, ce n’est déjà plus du tout la même chose que nous éprouvons alors le besoin de faire principalement entendre aux autres, ne serait-ce pas avant tout le premier devoir de tout honnête homme dans une société ?
Bonjour mr Jorion.
Vous parler des marchés jouant la faillite de certains états via des CDS mais qui selon vous est suffisament costaud sur le marché pour assurer ces pays ?
Croyez vous qu’en cas de défaut, certains acteurs des marchés puissent à nouveau se retrouver incapable d’honorer leurs paris ?
Bonjour Monsieur Jorion,
bonjour à tous,
une question : que pouvons nous faire d’ores et déjà dans nos vies quotidiennes étant
donné la situation..
– Grève de la consommation ?
-Revente de nos appartements non encore payés ?
– ………………………
Je lis avec bcp d’intérêts les analyses et constats de chacun et cela est édifiant..
Mais que pouvons-nous f a i r e ici et maintenant ?
Je suis une ‘citoyenne’ sans connaissances particulières en économie…
Quelqu’un peut-il me donner des pistes d’action ??
Je me sens démunie.
Merci beaucoup.
Merci Monsieur Jorion, grâce à vous et à tous les intervenants de ce blog, je me sens un peu moins mal parceque la connaissance est fondamentale … Merci.
Ne revendez pas un logement non encore payé complètement.
L’Europe n’est pas les US. Les prix de logements ne chuteront pas autant. La valeur de l’argent, elle, se chargera de chuter pour vous.
Ainsi, comme le voient actuellement les états, c’est le moment de s’endetter au maximum : la dette ne sera pas payée.
Bonjour. Vous êtes une citoyenne, parfait. Sans connaissance particulière en économie, parfait.
J’ai été rechercher dans ma bibliothèque ce passage tiré de « L’homme vivant » de Louis Calaferte.
Sachez qu’il y a l’arme du refus.
Le refus est une arme spirituelle.
Si le refus engendre autour de vous la violence – effacez-vous.
Mais ensuite – revenez au refus.
Revenez inlassablement au refus.
Ce qui ainsi sera obtenu l’aura été par la seule véritable et insurpassable force – celle de l’esprit.
Que vos gains soient exclusivement ceux de l’esprit.
Pour être ce monstre phagocytaire qu’elle est, la société a besoin de soumission.
Opposez-lui l’insoumission de l’esprit.
La violence est impuissante devant la détermination de l’esprit.
Ce que vous n’admettez pas – dites-le par le refus.
Ce que vous n’admettez pas – transformez-le par le refus.
Si vous n’êtes pas heureux – c’est qu’ils ont tort.
Si votre Vie n’est pas ce que vous désirez qu’elle fût – c’est qu’ils ont fait des erreurs.
Faites-leur réparer leurs erreurs par le refus.
Leurs règles aujourd’hui ne sont ni les seules ni forcément les meilleures.
Changez ces règles par le refus.
Et que ce soit égalisation et paix que souhaite votre refus.
hors sujet (quoique) mais exemple de rebelle en refus (en écho à la réponse de Martin Olivier – http://www.pauljorion.com/blog/?p=7604#comment-5426)
http://yurtao.canalblog.com/archives/2010/02/17/16943290.html
Bonjour,
Vous devez déranger du monde, sur le site de ce soir ou jamais il est impossible de voir la vidéo!?
Un autre lien peut aitre? (pour voire la vidéo en entier, par avance merci)
Selon les économistes du monde politique un pays ne peut « faire faillite ».
par contre il peut toujours en langage policorrect de bois:
« faire défaut »
ou
« répudier » sa dette.
Le résultat du point de vue des agences de notation est probablement différent à terme, mais en quoi?
Je pense que c’est proportionnel au degré d’asservissement des peuples de chaque pays car si un pays ne fait pas faillite son peuple amortit le choc.
Ami Haché, répudier sa dette peut se faire lorsque UN pays est trés trés mal.
(voir actuellement le cas de la Grèce où les autres pays doivent jouer au plus pauvre pour aider le moins possible, vu leur endettement.)
(voir le remboursement des emprunts russes toujours en discution)
Le premier pays de l’OCDE qui fait défaut tombe instantanément dans les griffes du FMI. (voir : rachat de crédits avec étalement de la dette)
Ne restera plus comme solution aux endettés à faire de l’hyper-inflation. Lorsque le temps est contre toi, raccourcis le temps.
un pays ne fait pas faillite au sens d’une entreprise. En effet, comment imaginer un pays « licencier » ses ressortissants.
Face à un problème de solvabilité, on peut imaginer que le pays en question puisse :
– soit réemprunter comme dans le cas de la Grèce,
-soit si il ne trouve pas à emprunter, il peut augmenter les prélèvement fiscaux mais jusqu’à un certain point seulement car attention aux pressions révolutionnaires que ça génèrerait dans le pays
-soit « Répudier » sa dette autrement dit effacer l’ardoise, ce qui reviendrait à s’exclure de la communauté économique mondiale pour un retour à l’autarcie.
Enfin tout cela est théorique à mon avis.
Woerth s’en fout. Il a du fric et des téléphones portables plein les poches,
un véritable môme qui dit : « C’est à moi ça! »
🙂
Ces financiers qui parient sur la chute d’un pays au travers des CDS, où iront-ils habiter après avec leur famille et que feront-ils ?
Vivre dans les paradis fiscaux n’est pas une vie ! Le soleil, la plage, le ski, les randonnées n’ont qu’un temps !
Que signifie alors qu’un pays « tombe » ?
La notion physique et géographique devrait nous faire réfléchir …
Lorsqu’un pays tombe, il ne faut pas être investi dans sa monnaie, dans son économie propre, mais vous pouvez très bien continuer à y vivre tranquillement tout en devenant plus riche avec des avoirs placés sur d’autres monnaies, secteurs, places, etc. Le seul problème, c’est lorsque cela tourne vraiment mal, lorsque le stade de l’écœurement déclenche une dynamique de haine et des désordres pouvant aboutir à une guerre civile ou autres cataclysmes de civilisation en déshérence.
Paul, votre baromètre était en léger décalage, seulement d’une semaine ; bravo !
Nous sommes encore bien loin du stade de l’écoeurement pouvant conduire à de telles extrémités dans nos pays d’enfants gâtés 🙂
mais si les gâteries viennent à manquer… ce sont les classes moyennes, habituées à un certain confort de vie, qui finissent par mettre des tyrans au pouvoir. La masse est aveugle, elle désire sans penser.
Bonjour Paul Jorion,
L’impression générale de ce débat d’hier a fait sentir qu’il existait « une résistance » au discours du « tout va bien et on y croit tous », et cela est une bonne chose.
Votre démarche est celle d’un homme qui essaie d’anticiper et de rechercher des solutions. Il faut bien entendu que les bonnes questions soient posées avant.
Mais cela peu de gens le savent.
Votre communication doit mettre en avant que vos questionnements servent une bonne cause (et vous devez apprendre à le faire si vous voulez continuer à gagner la confiance de ceux qui vous écoutent).
Vous obtiendrez l’adhésion du plus grand nombre si celui-ci comprend le but réel des questionnement actuels sur ce blog comme une recherche de solutions, plutôt que comme il est parfois perçu (à tort bien sûr) de celui qui agite le torchon qui brûle.
Vous n’êtes pas encore tombé dans cette étiquette, mais nombreux seront ceux qui essaieront de vous la coller. Alors votre réussite et donc celle de vos idées a besoin que vous fassiez passer avant tout que vos questionnements servent une bonne cause !
Juste une remarque,
On entend dire dans les médias que les ‘marchés’ d’attaque de l’euro. Il attaque les faible car c’est sa nature prédatrice évidement.
Le simple fait que l’on parle d’attaque est déjà une victoire. Et on ne parle pas des spéculateurs, on parle du marché.
C’est par ces glissements sémantiques que l’on peut mesurer le changement d’ambiance.
Alors monsieur Woert, on attaque un pays souverain, donc on nous attaque nous citoyen.
Vous êtes mandaté pour nous défendre, comment défendez vous le peuple?
En réduisant les deficits public?
Mais c’est pour cela que l’on nous attaque, donc monsieur Woert vous avez capitulé, face à plus puissant que vous, vous êtes battu, les citoyens sont battus.
La crainte du politique, c’est que le peuple s’aperçoive qu’il n’a pas plus de pouvoir que lui.
Et on ne parle pas de qui a déclenché l’attaque: les agences de notation. Et de qui est derrière ces agences de notation.
Très bon raisonnement. Je crois qu’il faut insister pour les très profanes (par opposition aux un peu profanes comme moi), sur des mécanismes un peu simplifiés mais justes : les banques et le système financier d’une part exigent des rendements actionnariaux qui pressurent à la fois entreprises et employés, d’autre part provoquent la crise par les conséquences des premières exigences : crédit et spéculation à outrance. Ces banques se font sauver rubis sur l’ongle par les Etats qui s’endettent pour ce faire avec pour contrepartie demandée la réinjection des fonds dans le crédit pour relancer l’économie. résultat ? Le secteur financier garde l’argent pour lui, le place dans la spéculation pour essayer de regagner des fonds propres mis à mal par les produits toxiques qui dorment toujours hors bilan, ne fait aucunement repartir le crédit et en plus pressure les Etats sauveurs pour renchérir la dette creusée par le sauvetage. Au final, les contribuables et les salariés (futurs chômeurs) payent sans qu’il n’y ait pour eux aucune contrepartie. On appelle ça une escroquerie géante et les politiques en places en sont complices…Vous trouvez ça juste mesdames et messieurs ?
Difficile de répondre sans tomber dans les travers conspirationnistes.
Il y a d’une part les USA en tant qu’état qui peut y avoir intérêt géopolitique.
Les détenteurs de capitaux, les banques.
Le problème avec la collusion d’intérêts c’est que l’on ne sait plus qui commande qui.
Moi, tu inverses les rôles.
Les agences de notation sont payées par les « investisseurs » qui décident d’attaquer qui ils veulent.
Et payées aussi grassement par ceux qui veulent des bonnes notes.
C’est comme ça que ça marche aussi dans la Mafia lorsque tu achètes un flic. Je t’expliquerai plus en détail lorsque nous aurons le temps.
@yvan: Et qui sont ces investisseurs qui payent les agences de notation, hein? Ils sont tous aux manettes à Washington, et pas tellement en coulisses que ça. Goldman Sachs, Merryl Lynch, Bank of America ou USA, c’est kif kif bourricot. Ce qui bénéficie à l’un, bénéficie à l’autre, et inversement. Les USA sont dirigés par une ploutocratie financière et on vient nous dire que « les marchés » font ceci ou cela? Et toujours dans l’intérêt US?
Le jour où ces agences dégraderont la note des USA et GB, comme cela devrait déjà avoir eu lieu depuis longtemps, je commencerai à peut-être croire qu’elles sont indépendantes. Pas avant. Et ce jour ne risque pas d’arriver, même quand plus personne ne voudra des bons du trésor US.
Après avoir été celui qui avait prédit la crise, serez-vous celui qui avait dit ce qu’il aurait fallu faire ?…
Vous avez raison, les questions sur le cadre général sont très importantes.
Il ne faut pas tomber dans la théorie du complot mais pourquoi ne pas l’aborder sous l’angle de la morale (qui est à la mode).
C’est cette contribution qu’il faut faire émerger du blog :
donner au public les réponses à ces questions sur le fonctionnement du cadre général.
Cette prise de conscience est nécessaire pour en chasser sa fatalité.
Cette crise financière – conséquence de la fin de la fonction positive du crédit – n’est qu’une petite partie de l’iceberg de la fin d’une croissance – prédation de la matière première – qui nous semblait éternelle et dû à l’humanité entière.
Le réveil est dur, si dur que nous sommes encore pour quelques années dans le déni.
Nous nous devons de ne pas ignorer que ce type de crise était prévisible et prévu par le club de Rome dès 1968 et le rapport Meadows § al en 1972 !
De notre compréhension courageuse et collective de cette problématique dépendra la paix de demain !
Re-bonjour!!
Moi j’aime beaucoup cette idée que le peuple -le nombre- est plus puissant qu’il ne le pense.
Quelles a c t i o n s (pacifiques) pouvons-nous mener, dans notre quotidien, pour nous faire entendre ??
Pourquoi, sachant si bien les choses, continuons-nous à a c c e p t e r ?? Sans Broncher.
Merci pour les pistes si quelqu’un en a…..
Bonjour,
J’ai apprécié votre intervention d’hier soir et ai souri lorsque vous avez posé la question sur les agences de notation. Il est cependant dommage que vous n’ayez pu pousser votre propos jusqu’au bout et demander simplement s’il était bien normal que quelques organisations privées constituées d’un nombre limité de personnes aient la possibilité de s’arroger l’évaluation d’un Etat représentant des dizaines de millions de personnes !
Laurence, « Agir pour se faire entendre » , n’est-ce pas prétentieux ?
Je crois qu’il suffit d’agir tout simplement, sans attendre « la grande prise de conscience » des autres
Et d’être cohérent dans ses actes avec ses propres convictions : c’est déjà un vaste programme.
Martin Luther King disait que le malheur du monde ne vient pas de quelques malfaisants, mais de
l’inaction de tous ceux qu’on appelle « de bonne volonté ».
Le vocabulaire de crise.
Ne plus dire investisseurs mais dire prédateurs.
Ne plus dire agence de notations mais tribunal.
Ne plus dire règles internationales mais règles impériales.
Ne plus dire dollar mais monnaie de singe.
Galien,
on peut discuter des termes mais vous avez tellement raison
c’est le vocabulaire avant tout qu’il convient de changer
ok
on commence comme ceci, entre nous
la communauté internationale: l’empire hégémonique et ses valets
les Droits de l’Homme: ceux de l’homme blanc de l’hémisphère Nord de la middle class up
etc etc
les medias: les mass merdias
etc;; à nos futurs lexiques qui définissent un peu mieux pour nous ce que nous vivons
Ne plus dire euro mais roupie de sansonnet.
Le ministre du budget est là pour rassurer,c’est son job.Ce qui n’exclut pas que derrière la façade il y ait de véritables inquiétudes et un jeu actif de concertations ,de réflexions,voire de décisions .La pérennité de la zone euro semble en jeu,et je pense pas que l’heure soit à la rigolade pour les élites qui s’efforcent de nous gouverner.Le problème c’est qu’il y a une grosse déchirure dans la coque.
Ce qui est en cours (Grèce, Portugal, Espagne …) est le fait de la finance mais ne peut être ignoré des politiques d’outre-atlantique (et d’outre-manche).
Il s’agit d’actes de guerre.
On est en droit d’attendre une réponse politique vigoureuse de nos gouvernants.
Je constate depuis quelques temps que Paul dit les choses comme elles sont, ne prend plus les pincettes, perd son ton énigmatique pleins de sous-endentus. Bravo, chacun peut te recevoir clair et net, Paul (et François aussi).
L’émission « Ce soir (ou jamais) » d’hier était une cacophonie avec 2 personnages qui ont confisqué la parole sur des détails futiles (de Closet) ou en étant sourd et aveugle et éludant/détournant les sujets de fond « délicats » (Woerth). Trop d’invités, la qualité de cette émission s’en ressent.
dommage, j’aimerais bien voir l’émission en entier sur le site de france 3 mais elle n’est pas disponible …
Mr. Woerth « Il n’y a pas de dogme là dedans »…
Pourtant, quelle autre justification que celle de principe pour la réforme fiscale (dite « paquet fiscal ») du début de mandat de Mr. Sarkosy, ou que son affirmation persistante de « ne pas vouloir augmenter les impôts »?
« L’Etat français est en situation de faillite » (F. Fillon, 2007).
Il n’y a pas 36 méthodes connues pour équilibrer un budget en déficit: Augmenter les recettes, réduire les dépenses ou une savante combinaison de ces deux possibilités. Pourquoi l’augmentation des recettes (par l’impôt) est-elle systématiquement balayée d’un revers de main, si ce n’est du fait d’une posture dogmatique?
Comble, par quel mécanisme formidable le budget pourrait-il s’équilibrer par un recours à de nouvelles dépenses (emprunt), si ce n’est par la croyance (le pari) que « demain, tout ira mieux »? Et si demain tout ne va pas mieux, que fait-on de ce surcroit de dépenses?
pour faire simple si je comprends bien, les méthodes pour équilibrer le budget c’est l’inflation, m’enfin bon j’ai surement pas tout compris.
de plus l’inflation sert la consommation,
comment l’inflation peut servir l’investissement ?
L’inflation dans ce contexte est un jeu de dupes: On assume pas le poids de la dette contractée, mais on en donne l’illusion au créancier en le payant en monnaie de singe. Entre ça et la répudiation pure et simple de la dette, cette deuxième option a au moins le mérite de la franchise.
Par ailleurs cet « outil » n’est disponible que pour les États ayant le contrôle de leur planche à billets, ce qui n’est justement pas le cas pour les membres de la zone Euro, si j’ai bien compris.
Quand on invite un ensemble de bovins sur un plateau, il n’est pas étonnant qu’on entende plus la vérité. P J est le seul à avoir posé les questions qui comptent, sur le partage à faire entre dette et impôt (plus d’impôts, sur les plus riches = moins de dette).
Quand on pense à la dose d’incapacité qui nous gouverne, l’image de Byzance était la plus juste qu’on pouvait trouver.
Hier on a assisté à un moment d’éclatante vérité, qui sera reconnu comme tel à postériori.
Quand à agir ensemble, il a toujours était impossible de contrôler un mouvement social une fois lancé (ou difficile). Les conflits éclaterons par catégories, puis au delà, et la dynamique de ces mobilisations, de cette dynamique résultera une nouvelle force politique, les acteurs seuls essaieront de la canaliser.
Ici ne pouvons pas créer cette force, on ne décrète pas la révolution. Si nous avions un Bakounine, alors là oui. Ils arrivait quelque part et fomentait une révolution, c’était ça profession.