Nous utilisons des cookies pour optimiser notre site web et notre service.
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
261 réponses à “Le temps qu’il fait, le 29 janvier 2010”
Extension du domaine de la lutte…
WASHINGTON (Reuters) – L’administration Obama a informé le Congrès des Etats-Unis de ses premiers projets de ventes d’armes à Taiwan, d’un montant global de 6,7 milliards de dollars, qui englobent 60 hélicoptères Black Hawk et des missiles antimissiles Patriot « PAC-3 ».
Les 60 hélicoptères seraient vendus pour 3,1 milliards de dollars et les Patriot pour 2,8 milliards.
Le Pentagone parle aussi d’un projet de vente de deux chasseurs de mines de classe Osprey, modernisés, et de missiles Harpoon.
La Chine considère Taiwan comme une province renégate, qu’elle espère tôt ou tard ramener dans son giron.
Quand le monde est composé de petits chefs, inutile d’essayer de leurs faire porter des jupons pour le changer. Nous n’avons que ce que nous créons.
Cordialement
Enfin Paul vous insistez sur la définition du rôle de l’Etat qui semble être un préalable à un changement de cap de l’économie.Si l’Etat doit être garant de la démocratie, il doit l’être aussi du bon fonctionnement de l’économie.
Dans son livre « un autre monde » écrit en 2006 Joseph Stiglitz donne 4 attributions à l’Etat.
-La justice
-La police
-L’armée
-Le bien être des citoyens (sous entendu la santé,l’éducation,la culture, les infrastructures etc..).
Il écrit aussi (page 114) « quand on réduit les impôts,les recettes publiques diminuent, ce qui contraint de restreindre les dépenses d’éducation,d’infrastructures, de sécurité sociale comme les indemnités de chômage au moment où elles sont plus importantes que jamais pour réagir à la concurrence et pour aider les gens à faire face aux conséquences de la libéralisation. »
C’était écrit en 2006 et c’est d’autant plus actuel que tout ce qui devrait assurer le bien être des citoyens a été en partie confisqué par le privé, les secteurs captifs de la santé, de l’éducation, des infrastructures (énergies, autoroutes, traitement de l’eau).
Concernant la fiscalité,les paradis fiscaux et les niches fiscales sont compensées par l’emprunts des Etats.La loi Sellier par exemple exonère d’impôt pour 8 ans ceux qui matériellement peuvent l’utiliser tandis que les contribuables de base payent les impôts à leur place pour rembourser le manque à gagner et les emprunts de Bercy.
M’enfin monsieur jorion s’alarme pour l’europe, c’est vraiment de la propagande de US. Certes certians pays seront toucher mais le moteur reste en place. Il y a encore beaucoup de pays qui ne sont pas arrivé a notre niveau et si il faut qu’il le paie en inflation ils n’auront pas d’autre choix. Par contre pour les US il ont racheter le marché en mars 2009 et sont en train d’en revendre une partie, certes il font des bénéfices en euro qu’il convertissent en dollar, c’est d’ailleurs pour cela que celui remonte.
La bonne question est, vont’il réinvestir ces dollar sur les marché et jusqu’a quand. En fait se sont les seuls acteurs sur les marchées boursier, il suffit de la laissé continuer sans participer, pour les mettre KO.
Donc la démarche serait de vendre toutes les actions est faire tout chuter pour racheter ensuite et faire de belle plus value. Et oui rien de nouveau, a part que cela EMPIRE, ce n’est pas un jeux de mot.
En tout cas Krugman a une opinion assez arrêté sur ces chiffres de croissance:
http://krugman.blogs.nytimes.com/2010/01/29/the-blip-cometh/
@ communisation, posté 15:16
Vous avez raison, l’époque du nazisme était imprégnée de terreur. J’ai eu la chance de pouvoir parler avec des survivants – citoyens de confession juive – de cette terreur. Il m’ont dit qu’ils ne croyaient pas à la machinerie meurtrière que les allemand avaient mis en place, il pensaient que les nazis ne resteront pas longtemps au pouvoir, vue la manière dont il procédaient, si inhumaine et indigne d’une nation cultivée et avancée. Il fallait les convaincre, les pousser à partir à l’étranger. C’est un petit exemple parmi d’autres. Mais je vous rejoins concernant votre remarque sur le capitalisme. Sous sa forme actuelle, il n’est pas loin de la dictature nazie ou soviétique, à la différence qu’aujourd’hui, c’est l’argent qui est l’outil du pouvoir. D’ailleurs, je vois de plus en plus dans les capitales des gens qui ont l’air opprimé, hantés par le sentiment que leur sort ne changera plus jamais en bien, lessivés par des soucis d’argent, au bout du rouleau, résignés.
» D’ailleurs, je vois de plus en plus dans les capitales des gens qui ont l’air opprimé, hantés par le sentiment que leur sort ne changera plus jamais en bien, lessivés par des soucis d’argent, au bout du rouleau, résignés. »
Et qui se souciera de leur souffrance vivante dans le marquage de plus ? Pourquoi nos Maîtres actuels recherchent-ils continuellement à nous mener à l’abattoir, à nous tromper encore pour des mirages, des contes pour enfants pour adultes à dormir debout.
Mais que sera devenu l’homme moderne qui aura changé les lois de la vie qui aura fait de l’enfant ou de son prochain un autre esclave de plus du système sera-t-il vraiment devenu l’égal d’un juste, d’un Dieu ou alors un autre enfant du Diable, du malin en bourse ? A ce conditionnel de vie de plus en plus imposé partout sur terre quelle belle mentalité pseudo-humaniste speudo-spirituelle ! Car malgré la dure crise actuelle nos mauvais Maîtres veulent hélas toujours posséder plus d’argent, de choses, de gens et de pouvoir en plus.
Mais quand, mais quand les gens ouvriront-ils enfin les yeux sur tant de nos Géoliers modernes, mais quand, mais quand viendra-t-il ce moment, ce jour les hommes ne seront plus tous enfermés dans leurs têtes et dans leurs cités. Mais quand viendra-t-il ce jour, cette heure ou les hommes se verront et s’entendront enfin d’un point à l’autre de la terre, et sauront mieux alors que ce qui blesse durement » l’un » frappe durement un plus grand nombre de gens en retour, mais quand viendra-t-il ce moment, ou les êtres sur la terre ne vivront pas tous seulement de commerce et d’argent, mais souhaiterons vivre avant tout avec une meilleure conscience humaine,
mais pas seulement de l’autre, mais aussi de soi même, c’est sur nos Maitres actuels ne font pas du tout le réel bien de l’humanité.
C’est pourquoi il est écrit dans les écritures saintes que les hommes ne vivront pas toujours machinalement ainsi, qu’ils ne laisseront pas toujours conduire à l’abattoir par les êtres et les anges les plus déchus.
@Jérémie : z’avez raison d’être lyrique, c’est tout ce qu’on peut faire…
Oups, j’oubliais.
Au fond, si la position de Jorion ait celle qu’il a exprimée à l’IHEC, il est presque exactement la définition (dans mon livre à moi) d’un captialiste libéral centriste (au risque de déplaire à plusieurs d’entre vous!) bien que je note une touche d’influence libertarienne (et islamique) dans l’idée de moins reposer sur la dette (ou l’abolir ? ce qui selon moi serait d’ailleurs une excellent idée) rejoint un peu le groupe de libertarien de l’école autrichienne (abolition du « fractional reserve banking ») en étirant un peu le concept pour provoquer un peu Paul qui risquerait sinon de s’endormir.
Paul dans »le temps qu’il fait » s’inquiétait des risques à venir sur les salaires, le niveau de vie du salariat.
Nous approchons des grandes décisions avec les premières pistes dévoilées aujourd’hui.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/01/29/04016-20100129ARTFIG00721-francois-fillon-devoile-le-plan-antideficits-.php
Une mobilisation nationale est nécessaire pour réduire les déficits. Tout le monde va t’il être mis à contribution ?
Et bien non.
Une bonne nouvelle pour les hauts revenus : les impôts n’augmenteront pas.
Une moins bonne nouvelle pour le salariat : Le gouvernement n’a pas de tabou et il est déterminé : Traduction »vous allez souffrir ».
Réduction du nombre de fonctionnaires : l’Education nationale va être largement impactée…
Révision du mode de calcul de la retraite de la fonction publique : le calcul sur les 6 derniers mois va être revu entrainant une baisse conséquente des pensions qui en général n’étaient déjà pas mirobolantes.
Dépenses d’assurance maladie avec une progression inférieure à 3% l’an : Nombre des médicaments non remboursés en hausse + hausse du forfait hospitalier…+…
Un bref échantillon de ce qui nous attend, nous le peuple d’en bas. A contrario, le peuple d’en haut doit bien rigoler.
Le gouvernement n’a qu’un seul tabou à maintenir : exonérer le plus possible les classes dominantes.
Cela passe où cela casse…Mais si cela passe, le salariat, les petits retraités, la majorité de la population sera laminée financièrement et socialement.
Vous oubliez l’essentiel: qu’il y a des élections en 2012. Et que les riches en France sont une minorité. Réduire les déficits sans monter leurs impôts est impossible aujourd’hui dans ce pays – à moins d’être suicidaire… Le chèque de plus de 370 000 € que les 1 000 contribuables les plus riches ont reçu, est déjà l’un des thèmes de campagne du PS. Attendez aussi le résultat des Régionales, surtout aux extrêmes…
Si « sursaut » il doit y avoir, ce sera APRES le crash. La raison en est simple: la possibilité de ce sursaut présuppose que les joueurs, (banques, multinationales, gouvernements, fonds spéculatifs et consorts) pourraient changer les règles du jeu en cours de route. Mais c’est impossible car ces joueurs sont en concurrence, et il n’y a pas d’arbitre pour stopper l’engagement. Un joueur ne peut dire « stop » qu’à lui-même, c’est-à-dire quitter la partie et se déclarer perdant. Eh oui, la concurrence…
Menfin ! (Paul Jorion et Marquis de Laplace)
c’est la même chose, strictement, les libertariens et les keneysiens !!! vous ne le voyez donc pas ???
meme si je ne suis pas aussi docte que Paul et le Marquis de Laplace, le rôle de l’état est une fausse question.
Parce que les libertariens qui sont au pouvoirs, sous couvert de liberté individuelle ils défendent la liberté d’entreprendre, et en fait, le système de société anonyme.
http://www.thecorporation.com/index.cfm?page_id=46
http://www.youtube.com/watch?v=Pin8fbdGV9Y
Les uns s’organisent en « états », et les autres en « multinationnales », peu importe l’idéologie, il s’agit aujourd’hui d’une mafia qui ne vise qu’a exploiter tout le reste de la planète !
Adam Smith avait prévenu : le marché vise a réduire le pouvoir de l’état, mais le danger, c’est le corporatisme qu’il va favoriser.
Qu’on réduise l’un au profit de l’autre, ca ne changera strictement rien !
Ce sont juste 2 systèmes d’organisation qui se combattent, le nouveau gagnera sur l’ancien, comme les états ont gagnés sur les tribus.
C’est bonnet blanc et blanc bonnet.
Que l’état reprenne les choses en main ou qu’il laisse les forces du marché faire, c’est la même chose !
Il faut pousser le débat plus loin que ça et ne pas s’enliser à ce niveau de réflexion.
A force de trop réfléchir « économie » on en oublie la réalité !
Ce qu’il faut, c’est décentraliser. C’est tout. Et cela ne peut se faire que d’une seule manière : la production d’énergie. C’est pour le contrôle des ressources qu’ils se battent la haut.
wake up.
On en est encore a se battre pour un bout de steak (qui s’appelle pétrole aujourd’hui, et autre chose demain)
Une femme remarquable au parcours et aux convictions remarquables : Danielle Miterrand.
http://www.france5.fr/c-a-dire/index-fr.php?page=emission&id_article=1028
Il faut changer le coeur des hommes et leurs référents, privilégier l’humain au fric, le reste suivra.
Comment faire :
prêcher à la manière de Nicolas Hulot, d’YAB, Jacques Perrin, H Reeves et tant d’autres illustres et modestes
éditer un catalogue de tous les méfaits réversibles et irréversibles déjà constatés mais aussi des victoires, il y en a aussi mais pas encore assez.
Il faut accélérer la cadence des victoires et décélérer celle des défaites.
Sortir du cadre, regarder autrement, culpabiliser les récalcitrants têtus.
Jean de Maillard: « La fraude est un rouage essentiel de l’économie », Interview de Bernard Poulet
( 58 ans, vice-président au tribunal de grande instance d’Orléans )
La globalisation et l’effacement de l’Etat ont favorisé l’émergence d’un pillage sans précédent au coeur du système financier, organisé dans l’opacité et en toute impunité. L’éclatement des bulles, technologiques ou financières, révèle nombre de scandales et de malversations, telles les affaires Enron ou Madoff. La financiarisation de l’économie s’accompagne d’une nouvelle criminalité qui est partie prenante du système économique, dont elle est devenue « la variable d’ajustement et de régulation ».
« Je préfère parler de fraude, de pillage ou de prédation. La globalisation économique et financière a fait évoluer les frontières de la criminalité » … Il ne s’agit pas du gangstérisme en col blanc des mafias ou des escrocs, mais d’un pillage de l’économie à travers le système financier. Cette prédation est, de la part des acteurs, un acte rationnel, même si elle aboutit à l’irrationalité quand le système s’effondre, comme dans la crise des subprimes.
Le secteur financier s’est concentré autour d’une poignée de mégabanques qui font la pluie et le beau temps face à des Etats démunis. Croyez-vous vraiment que les Bourses mondiales sont euphoriques parce que l’économie se redresse ? Cherchez plutôt du côté des dark pools et des crossing networks, des flash orders ou du trading haute fréquence, qui sont entre les mains d’un tout petit nombre d’opérateurs, et vous découvrirez pourquoi Martin Bouygues ne comprend plus rien au cours de ses actions. C’est qu’il n’y a rien à comprendre : les cours sont manipulés dans l’obscurité la plus complète.
Quelques extraits d’une interview remarquable.
Chaque fois que quelqu’un parle de « reset » de mettre « les compteurs à zéro » « de répudier la dette » ou comme moi « de faire un hold up sur la finance » il s’en trouve toujours pour répondre que ce n’est pas possible que cela a été déjà fait et que cela n’a pas marché.
Mais Enfin Si cela n’a pas marché c’est parce que les règles du jeu n’ont pas été changées !!!!!
Le fait de remettre les compteurs à zéro doit être compris non comme une « punition » mais comme l’évidence du fait que la société telle qu’elle fonctionne aujourd’hui n’est pas viable !
A chaque fois c’est la même antienne : mais les épargnants, ceux qui ont été vertueux, ont fait des économies, ils vont tout perdre !
Alors qu’ils ont déjà tout perdu !
Certains disent retirer leurs avoirs des banques, aussitôt d’autres poussent des cris d’orfraie en expliquant que ce serait la faillite générale si tout le monde faisait pareil !
Pourquoi ? Sinon parce qu’ils se rendent compte que le système est déjà en faillite mais que tant que dure le statu quo les chiffres sur leurs relevés de compte veulent encore dire quelque chose ! Parce que ça les arrange !
Tous ceux qui sont étranglés, qui se retrouvent au chomage, qui savent qu’ils n’auront pas de retraite
Tous ceux qui courent après trois sous auprès des organismes sociaux pour payer leur loyer, qui vont au travail comme on va à l’abattoir, qui se débattent entre la banque le pôle emploi la caf les horaires déments les trajets
Tous ceux du métro boulot dodo
Tous ceux là à qui l’on reproche de ne pas s’en sortir, de ne pas trouver de travail, de ne pas gagner assez, d’être sdf
Tous ceux là si on leur dit :
Bon on s’est trompé c’est pas de votre faute, on ne vous a laissé que les résidus des miettes du reste du gateau, il n’y en a pas pour tout le monde, nous allons modifier la manière de procéder au partage.
Je pense qu’ils seront d’accord!
Remettre l’humain au centre des préoccupations ils ne demandent que cela.
Reste la question de trouver les incorruptibles pour faire le boulot.
Existe-t-il des tests d’incorruptibilité ?
Comment les amener au niveau des décideurs ?
Oui mais remettre à zéro sans rien changer par ailleurs, ce n’est que repousser le problème au mieux de 30 ans…évidemment ce serait d’autant plus simple que toutes ces dettes n’ont en quelque sorte qu’une réalité informatique…il faudra nettoyer tout le système bancaire : ne croyez pas que cela se fera sans résistance et si vous êtes démocrate, il faudra être prête à accepter une forme d’état d’urgence à mon avis nécessaire à une telle entreprise. Mais si la Chine voit sa bulle du crédit exploser, plus rien ne devrait s’opposer à de telles actions (ni même les pays pétroliers dont les rentes restent fragiles suivant les cours du brut)
La colère vous sied parfaitement.
Echelle mobile du temps de travail.
Echelle mobile des salaires.
Ne serait-ce pas deux pistes de réflexion pertinentes?
Entièrement d’accord avec ces deux pistes de réflexion.
J’ajouterai: imposition pour tous, progressive et non plafonnée.
Bonjour. Depuis de longs mois, je suis une lectrice assidue. Jusque-là je ne jugeait pas utile d’écrire quoi que ce soit, car, l’économie, la finance ni même l’anthropologie qui m’intéresse par ailleurs, ne sont pas dans mon champ de compétences. Je suis formatrice d’adulte. Malgré ma faiblesse sur les domaines que vous abordez, ce qui est dit sur votre blog résonne juste. Sans doute, mes deux mandats de responsable syndical au niveau national m’aident à analyser un peu, malgré tout, ou plutôt à faire des liens avec ce que j’ai constaté dans les comptes et bilans des entreprises durant ces années-là. Je me souviens avoir été souvent dépitée par cet envahissement de la finance, via les CE de groupe ou même les CE nationaux, étouffant tout investissement, tandis que les salariés étaient clairement relégués aux oubliettes ou encore que les investissements n’étaient plus à l’ordre du jour, même les plus nécessaires. C’était alors parler dans le vide, le rapport de force n’était plus de taille.
Face à votre constat « d’état d’urgence » finalement et que je pense réel, il faut faire, bien sûr. Les politiques c’est évident, je l’ai lu plus haut. Je dirais aussi qu’un état d’urgence se fait entendre auprès des préfets et bien sûr auprès de celui qu’ils représentent directement, le président. Cela me semble important.
D’après le rapport de Natixis, nous pouvons nous attendre à une baisse continue du niveau de vie des occidentaux jusqu’à une mise à niveau avec les ouvriers des pays émergents. Logique, somme toute. Le serrage de ceinture risque d’être dur à avaler. En tous cas , fini le charme bling bling de notre PDG. Il va falloir mettre quelqu’un de plus humain à la place.
Un bon virus ne tue pas l’organisme qui le porte. Le virus c’est le système « etatico-industriel » tel que fort bien décrit dans ce blog, l’organisme c’est la société dans son ensemble, donc y compris les entrepreneurs.
Au niveau micro-économique, les entreprises savent depuis longtemps qu’elles doivent s’adapter à un environnement durable où beaucoup de produits sont banalisés face à une demande anémique. Si l’environnement macro-économique se maintient tant bien que mal, elles auront le temps pour le faire. Dans le cas contraire effectivement on peut craindre le pire … Il serait approprié en effet que l’Etat maintienne une certaine stabilité pour laisser le temps à nos organismes de se transformer et faire émerger de nouveaux modes de consommation et de production.
La solution : Un grand BOUMMMM, nous terminons comme dans le film « La Route » et comme ça nous redémarrons à zéro… !
Oui, d’accord. Une question tout de même: et si après le grand BOUMMMM nous sommes tous morts ? On n’aura pas eu le temps de rédémarrer, plus exactement on redémarrera mais ce ne sera pas nous !
« Les banquiers s’inquiètent des projets de régulation »
Samedi 30 janvier 2010 :
Argentine : le gouverneur de la banque centrale démissionne.
Le conflit entre la banque centrale et la présidente Cristina Fernandez porte sur l’opportunité de recourir aux réserves de l’institution financière pour couvrir plus de 6 milliards de dollars (4,3 milliards d’euros environ) de dette.
M. Redrado s’opposait à cette initiative, et la présidente l’avait limogé le 7 janvier sur le motif de « refus d’un fonctionnaire public de se soumettre à ses devoirs » et de « mauvaise conduite ».
Ce décret présidentiel avait été annulé par une décision de justice, au motif que Mme Fernandez n’avait pas consulté les parlementaires sur la question.
L’affaire avait donc depuis été portée devant le Congrès, dont une commission était réunie depuis mardi sur la question. Mais l’avis de cette commission n’étant que consultatif, M. Redrado ne se faisait aucune illusion sur son sort, comme il l’a expliqué à la presse.
« Quelle que soit la recommandation de la commission, la présidente a déjà pris sa décision. Pourquoi alors prolonger le conflit ? », a-t-il justifié.
La banque centrale argentine est en principe indépendante du pouvoir exécutif. « Le gouvernement a tenté de soumettre la banque centrale indépendante », a dénoncé M. Redrado.
Boursorama
Vas-y, Cristina !
Montre-leur qui doit commander !
Le président élu par le peuple ? Ou alors les banquiers ?
Vas-y, Cristina !
Reprends le pouvoir !
Reprends le pouvoir que les banquiers ont volé !
Il y a une chose qui m’a manquée dans ce billet : une illustration parlante de pourquoi ça va mal. On en trouve tous les jours dans les billets de FL mais je ne les lis plus : ils sont long et pointus, et mon temps comme ma compétence sont limités. D’un autre côté ces billets vidéos s’adressent à une audience moins affutée et des images marquantes ne seront pas superflu quand le reste du zapping nous parle d’une bourse qui va bien, d’un chomage qui commence à se résorber en France, des carnets de commandes qui se remplissent, etc.
Paul, bonjour,
Optimisme modéré, disons.
C’est tout l’occident qui glisse. Je l’ai aussi écrit dans mon premier article de l’année « L’avant d’après ».
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2006/06/22/recompenser-ou-seulement-retribuer.html
L’Europe est à plusieurs vitesses. Il y a les champions qui tirent et les champignons qui végètent.
La Chine, je tiens à l’œil. Un Français qui est là-bas me donne une appréciation bien différente que celle des médias.
Plus objectif, je ne sais pas. Mais bon…
Le copiage du capitalisme chinois n’est pas mieux, mais il y a un parti qui fonce.
Les Etats-Unis sont coincés entre Républicains et Démocrates.
Le blocage est bien présent.
bonjour,
tout le monde sur ce blog, et singulièrement Paul dans sa dernière intervention, a l’air de considérer que cette crise est très grave. mais est-elle différente du « traditionnel » cycle: surproduction donc bulle donc crise donc « purge » (joli mot des libéraux, qui se foutent au passage des dégâts collatéraux sur les gens) puis reprise (après intervention keynesienne de l’Etat) ? et si cette crise est différente, en quoi l’est-elle? craignez-vous l’épuisement des ressources? l’absence de réel nouveau cycle d’innovation (« économie verte » = n’importe quoi?)
merci de me répondre.
En ce moment, je constate un énorme regain d’optimisme (surtout à travers les médias) et quand je l’oppose à vos propos, je ne sais plus qui croire…
Je concois parfaitement que le système financier n’a pas (ou très peu) changé donc que logiquement, ca va encore planter à un moment donné.
C’est vrai que les médias se basent sur des chiffres et des faits récents au lieu d’utiliser en plus de ça, des faits moins récents afin de tout comparer..?
Je me demande bien ce qu’il se prépare pour les 10/20 prochaines années… ^^
Bonjour Monsieur Jorion,
Comme demandé dans plusieurs commentaires, pourriez-vous s’il vous plaît détailler vos sources (vous faites référence à des chiffres catastrophiques, mais lesquels). Pour le citoyen lambda que je suis, il est très difficile, voire impossible de faire confiance à quiconque annonce des nouvelles (bonnes ou mauvaises) en ce moment, puisque personne ne veut les étayer de faits ou de démonstrations logiques. Je suis un nouveau lecteur de votre blog, et vu l’étendue de celui-ci, je suis sûr qu’il contient ce type de matériel. Mais, dans le cas particulier de ce billet, pourriez-vous joindre vos sources directement à la suite de la vidéo ?
Merci d’avance et bon week-end.
Je viens de vous faire parvenir une série de documents mais l’adresse mail que vous m’avez communiquée est apparemment fausse.
La document Natixis est un bon début.
La bonne nouvelle c’est que nos dirigeants, nos geôliers qui adorent principalement jouer les durs envers les plus faibles nous préparent à une nouvelle cure d’austérité sans précédent dans l’histoire.
C’est d’ailleurs dans ce genre de rôle qu’ils excellent le plus à l’antenne, qu’ils se sentent le plus à leur aise évidemment pour le bien du monde le contraire nous aurait étonné, l’important pour eux n’est-il pas de rétablir à tout prix et plus rapidement encore la confiance du marché.
Toujours et encore le tout Dictat du Marché sur terre et jusqu’à la fin dans l’esprit des hommes, tel est maintenant le bon vouloir de nos Maîtres, oubliez donc un peu les chiffres et regardez donc ce même genre de conduite catastrophique se reproduire bien » machinalement » consternant n’est ce pas ? Pourquoi la logique moderne devrait être continuellement une question de chiffres ?
J’ai lu l’annonce Natixis.
Natixis, je suis allé voir qui ils étaient.
Une Banque de Finances.
Quel est l’intérêt d’une telle banque de lancer des pavés dans la marre?
L’Echo qui d’après moi, n’a pas sa langue dans sa poche avec des articles qui proviennent de partout, ne va pas aussi loin dans l’analyse.
« Survivre aux crises » d’Attali avec ses 7 principes sont à mettre en exécution. Pas de doute.
Je viens de lire le rapport de Natixis ; il est effectivement alarmiste et les données historiques compilées sont convaincantes… pour ce qui est d’expliquer le passé, comme d’habitude. Pour ce qui est d’anticiper l’avenir, permettez-moi d’être beaucoup plus circonspect. Franchement, Natixis ne s’est pas distingué par une grande lucidité dans ce domaine (rappel : http://fr.wikipedia.org/wiki/Natixis).
Il reste une question : quel est l’intérêt de cette banque à publier ce genre de prévisions ? Je dirais naïvement qu’elle aurait tout intérêt à entretenir l’optimisme des agents économiques. Je ne crois pas à leur honnêteté à vouloir prédire ça indépendamment de leur intérêt. Si vous avez des idées…
Cordialement.
Le raport natixis regarde dans le retroviseur, tout au plus il illustre le present, rien n’est moins sur que ce qu’ils annoncent arrive, peut atre a tres court terme, et encore.
ce que je retiens de ma propre expérience est bien ceci:
En parler autour de nous, oui mais la plupart des gens ne veulent pas entendre et surtout pas les mauvaises nouvelles.
Qu’appelle-t-on de nos jours la bonne et mauvaise nouvelle, la nouvelle qui est vraie ou fausse, la nouvelle qui nous dérange le plus ou le moins de faire entendre à nos Maîtres ? Et surtout dans quel monde d’autruches et de fausses bonnes nouvelles préférons-nous vivre plus longtemps loin de la propre expérience de l’autre.
Quand cesserons nous de vouloir faire entendre sans cesse de fausses bonnes nouvelles, s’évertuer à être les seuls créateurs de richesses et de liberté, à arroser l’eau, à bruler le feu, à ajouter de la liberté à la liberté, au risque même d’une plus grande propagande de plus face au désarroi de plus en plus douloureux et souffrant du monde, de l’argent spéculatif de plus à la bourse, il serait illusoire de croire que plus ils rechercheront à endormir le monde de nouveau et par de fausses bonnes nouvelles de plus que le monde s’en portera mieux bien au contraire. L’information mondiale planifiée à hélas ses limites comme le reste !
Un bon début est par exemple de leurs conseiller d’écouter sur F Culture le samedi l’heure hebdo consacrée à l’économie à 9h05 (extra ce matin) , puis à la suite éventuellement l’heure politique (F Bayrou ce matin, pas mal). C’est à la portée des actifs car c’est le samedi.
Et pourquoi pas une lecture de Mariane dont j’ai juste vu les titres de l’édition de ce samedi « Le mur de l’argent ».
Erratum – L’heure éco c’est à 8h10 je crois.
@ galapiat
La plupart des gens en effet ne veulent pas entendre les mauvaises nouvelles ?
Pourtant ils en sont abreuvés en permanence dans les bulletins de pseudo info et talk show et dossier enquête etc..
Pourtant, une autre approche serait qu’après avoir exposée qqs mauvaises nouvelles, leur soit apportées des solutions et là .. l’écoute de ces même personnes changent. Ce qui rend le sentiment de « pouvoir » dans la vie d’une personne c’est l’action, la matérialisation de ses idées.
Si on n’a que de la peur à apporter, vaut mieux se taire non ? car c’est un sentiment très communicatif et qui débouche sur des comportements irrationnels. Donc à quoi bon jouer le jeux de nos oligarques ? Qui est de faire peur pour maitriser les foules.
Pour des propositions d’action
Voir mon
commentaire précédent
« On the brink » veut dire « Sur le point de… »
Mr Jorion.
Pour être sur le marché des technologies de l’Information, je peux vous assurer que les entreprises ré-investissent sur les projets depuis novembre dernier. Les entreprises réinvestissent et seront le moteur de la relance … donc restons positif
Bonjour,
comme araquirit, je suis un nouveau lecteur de votre blog. Et cette dernière vidéo m’interpelle, bien sûr. Et comme araquirit encore, je reste sur ma faim. Quels sont ces chiffres, quelles sont vos sources? Je pense que ça aiderait à la compréhension de vos propos, si dans vos prochaines interventions du vendredi, vous éclairiez vos propos de l’un ou l’autre exemple.
En attendant de vous lire,
Sam
Monsieur Jorion,
L’adresse électronique a l’air de fonctionner, je viens de l’essayer (?).
J’en mets une autre par acquis de conscience.
En tout cas, merci pour votre réponse rapide, je vais commencer à lire le document Natixis.
Cordialement.
exemple:To be on the brink of ruin …être à deux doigts, à la veille, de la ruine.
Bien d’accord avec Coucou
Cher Paul, 11 minutes pour dire que c’est grave… Lecteur depuis longtemps, je partage l’avis des nouveaux venus (Araquiri, par exemple): ce genre de billet vous déssert. Vous êtes bien meilleur dans vos billets concis avec l’une ou l’autre référence. Et surtout n’oubliez pas vos bonnes résolutions de début d’année : faire des propositions – 1000 mercis anyway
Ce que nous voyons arriver est inexorable et tout a été écrit depuis 40 ans grâce aux travaux de l’équipe Maedows du MIT réalisés à la demande du Club de Rome.
Voyez le premier graphique, établi il y a 38 ans, auquel on accède sur le site suivant : http://www.manicore.com/documentation/club_rome.html
Graduez l’axe des abscisses (horizontal) qui part de 1900 pour aller à 2100 et vous serez stupéfaits de constater que sur la courbe correspondant au produit industriel par tête, notamment, nous nous trouvons précisément (au niveau de la planète entière) en période de retournement de tendance.
Une projection à 25 ans, conduisant vers 2035, nous amène à prévoir, au niveau mondial, un retour en arrière du produit industriel par tête équivalent à ce qu’il était dans les années 50/60. Les plus optimistes des plus âgés qui, comme moi, ont bien connu cette période, vous diront qu’il n’y a pas péril en la demeure, car on vivait heureux à cette époque, même quand on faisait partie des basses couches sociales. Ils commettent cependant une grossière erreur car dans les années 50/60, l’essentiel de la production industrielle était concentrée dans les pays occidentaux + le Japon.
Au train où vont les choses, et malgré la volonté affichée de nos dirigeants de vouloir conserver de l’industrie chez nous, il faut bien comprendre qu’il faudra partager la production industrielle qui subsistera avec les BRIC et autres pays ayant un coût de main d’œuvre inférieur au nôtre. C’est dire, à quoi nous devons nous attendre. Ce qu’à mon avis nous devons comprendre, et faire comprendre à nos concitoyens, c’est que nous y sommes condamnés du fait de l’épuisement des ressources naturelles planétaires et ce d’autant plus qu’en Europe nous en sommes très dépourvus.
Après avoir été les premiers dans l’histoire de l’humanité à autant tirer profit des ressources naturelles, les habitants du monde occidental sont certainement appelés à ne pas être les derniers lorsqu’il s’agira d’exploiter les dernières miettes.
Ce qui nous rend particulièrement vulnérables, c’est le fait que nos populations se sont en général peu préparées à devoir vivre une réduction du niveau de vie, habituées qu’elles ont été surtout depuis 68, à vouloir jouir coûte que coûte, même sans en avoir les moyens, d’où le recours à la dette.
Il faut bien admettre que le pêcher originel de l’humanité, au regard de sa longévité, n’est pas celui qu’on évoque depuis la nuit des temps mais, celui d’avoir inventé le crédit et d’en avoir abusé. Le crédit a été un formidable accélérateur d’épuisement des ressources naturelles. Il n’est pas anormal que nous arrivions maintenant à l’épuisement de ce filon empoisonné, afin que la morale puisse reprendre ses droits dans la conduite des hommes.
Mais de quoi parlez-vous, M Dujac, après un tel nombre d’années passées sur terre. Pas de bonheur j’espère, sinon je vais conseiller au tout puissant de vous faire redoubler votre classe, s’il daigne écouter qui que ce soit.
Passer vos prochaine vacances avec rien, mais au chaud c’est à dire plus de 15C, mais moins de 40, à boire et quelques biscottes vitaminés si rien de mieux.
Dissertez ensuite sur ce qui vous a vraiment manqué, cela dit sans spéculer sur votre puissance sexuelle.
Bonjour à Tous,
Natixis conclue son Flash en disant :
« ….On ne peut qu’eÌ‚tre frappeÌs du contraste entre l’optimisme preÌsent au sujet de la situation des économies, aux Etats-Unis et dans la zone euro, et l’ampleur des difficultés structurelles… »
il semble raisonnable de penser que cet « optimisme » est celui d’un joueur de poker-menteur qui essaie d’induire en erreur son adversaire….
j’infère ceçi dans la mesure où les personnes ayant un pouvoir de décision communiquant sur ce point sont vraisemblablement mieux informés que le citoyen lambda que je suis.
c’est juste une métaphore..
je ne veux plus rentrer dans le débat stérile de la théorie du complot….
il s’agit simplement de réaliser que les temps vont ètre dur , la concurrence acharnée sur les marchés (de moins en moins de moyens financiers et donc surproduction , une crise de 1929 « rampante » ?) , sur les ressources énergétiques et que cela risque (je dis bien « risque ») d’induire des conflits d’intérêts amenant certains à s’organiser au détriment de l’intérêt commun qui serait de mettre en commun ressources et moyens ……
quand à savoir si cet optimisme « factice » sert à produire un climat de défiance (dans la mesure où il apparait tellement, à un observateur moyen ,en discordance avec le réel qui s’installe ) qui « préparerait » un climat de catastrophisme utile à faire passer quelques « couleuvres » , je n’en sais rien.