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261 réponses à “Le temps qu’il fait, le 29 janvier 2010”
“How dreadful knowledge of the truth can be when there’s no help in the truth.”
– Sophocles
You can fool some of the people all of the time, and all of the people some of the time, but you can not fool all of the people all of the time.
On est dans la Matrice, et chaque jour je me dis que je n’aurais pas du prendre the red pill.. Ignorance is bliss.
paul ne prophètise plus car il a compris qu’il suffisait amplement d’être pessimiste
D’être, il ne suffit jamais.
Il faut faire quelque chose !
Oui ! Mais quoi ?
Comment faire entendre raison à ces gens ?
Nous avons compris que ce modèle est abject. qu’il ne sert qu’une minorité d’intérêts au détriment de la population.
Nous sommes conscients pour la plupart, qu’à tout moment le système peut exploser.
Aujourd’hui je suis persuadée (et ce n’est pas ce que je souhaite !) qu’un petit évènement, totalement anodin dans un autre contexte, peut enclencher une panique générale.
Nous vivons avec une épée de Damoclès au dessus de la tête !
Une simple phrase, un mot mal interprété, un léger bug informatique, enfin un rien et tout le monde se retrouve à poil !
C’est à dire sans monnaie, sans rien, l’argent ne vaut plus rien nulle part !
Comment leur faire prendre les bonnes décisions ?
Aujourd’hui les états devraient faire un « hold up » sur la finance.
Soit en répudiant les dettes.
Soit en répudiant totalement le système en créant de toutes pièces d’autres monnaies et en réinventant autre chose sur la base de ce qu’on sait qu’il ne faut pas faire.
Vous écrivez: « Les états devraient faire un « hold up » sur la finance ». C’est ce que Talleyrand a proposé et qui a été fait par l’assemblée révolutionnaire vis à vis de l’église catholique française en vendant les actifs des congrégations pour financer la dette publique….. Rien de nouveau sous le soleil. Sauf que le question actuelle est « qui spolier ? » Un hold-up sur la finance c’est un hold up sur les déposants, les épargnants ….. Donc impossible.
Vous continuez: « Soit en répudiant totalement le système en créant de toutes pièces d’autres monnaies et en réinventant autre chose sur la base de ce qu’on sait qu’il ne faut pas faire »
C’est ce qui est en train de se « coaguler » et vers lequel on s’achemine à petit pas parce qu’ en définitive c’est la masse totale planétaire des possédants qui sera ponctionnée au profit de ceux qui ne possèdent que la vie pour seule richesse.
Comment ?
De 2 manières:
a) retour à une monnaie mondiale unique: l’or ! Chaque état faisant son affaire de ses déficits futurs, mais tout le monde remettant les compteurs à zéro (en réalité le kg à plus de 500.000 euros)
b) en imposant des règles comptables réalistes avec abandon des IFRS. La nouvelle régulation comptable se met en place en France, sauf que son responsable est une fois de plus un énarque, issu du sérail politico-trésor/affaires sans expérience du terrain de base. C’est cela lle lourd handicap français: encore et toujours des énarques vivant dans des bulles….
Ce système va convenir parfaitement aux chinois. Un étatisme totalitaire avec encadrement idéologique du capitalisme et retour à l’étalon or.
Attendez et vous verrez comment les chinois imposeront « en douceur » et dans la durée leur conception économique: une économie globalisée au profit d’une caste internationale d’entrepreneurs et de politiques, avec la portion congrue aux masses.
Les chinois préparent « un nivellement de masse » à l’échelle planétaire.
» Comment faire entendre raison à ces gens ? »
Comment faire entendre raison à des gens qui retirent continuellement pouvoir et orgueil du tout Marché sur terre.
Parce que les marchands de liberté et de poissons pourris veulent continuellement être les grands de la terre ?!
@ Albin
« Les chinois préparent « un nivellement de masse » à l’échelle planétaire »
Impossible, je n’y crois pas une seconde, pour la seule raison, et je ne fais pas de l’angélisme, que la masse dans les pays occidentaux possède un niveau d’éducation jamais connu auparavant.
Quand le contact avec la réalité se fera, quand les pièces du puzzle s’assembleront, la capacité des masses à soutenir des réponses créatrices devrait, je l’espère, nous surprendre.
Je côtoie quotidiennement la masse: je rencontre beaucoup d’artisans, d’ouvriers, de techniciens, de petits entrepreneurs, des manœuvres. Je suis étonné de leur clairvoyance, mais pourquoi en serait-il autrement, ils attendent, ils ne sont pas dupes.
Et si demain on se réveillait dans un monde sans argent ?
Si plus personne n’en a, ça me va… Si quelques uns en garde, alors là, va falloir s’expliquer sérieusement.
@Albin: « Les chinois préparent « un nivellement de masse » à l’échelle planétaire. » : contrairement aux Américains qui n’ont jamais visé que l’élévation des masses à l’échelle planétaire. Rigolo…
Vincent Wallon,
Sans argent?
Et vous remplacer cela par quoi, par des coquillages comme je faisais à la côte pour échanger contre des fleurs en papier quand j’étais jeune?
L’argent n’est qu’un outils de référence nécessitant une confiance entre fournisseurs et consommateurs.
Le troc ne fait qu’illusion sur l’argent pour régler les problèmes.
Mais l’argent, sur une dune dans le désert, cela ne vous servira que de coussin pour reposer votre tête quand vous avez des intentions de vous reposer.
Bonjour,
Bouger, faire quelque chose, OK, d’accord mais quoi ???
En parler autour de nous, oui mais la plupart des gens ne veulent pas entendre et surtout pas les mauvaises nouvelles.
Ensuite, il y a l’inertie de la société, le rouleau compresseur doublé de la force de frappe de la caste dirigeante qui mettra tout son poids pour que rien ne change.
Changer les choses et les mentalités prendra énormément de temps et ce d’autant plus que l’œuvre de crétinisation à grande échelle ne connait pas la crise et continue son expansion.
Malheureusement et apparemment, nous manquons de ce temps si précieux et la majorité ne se réveillera qu’une fois que le mur ne pourra plus être évité.
Peut-être mais au moins nous pourrons nous dire que nous aurons tout essayé et ça c’est déjà beaucoup .
A l’écoute de votre déclaration hebdo et à la lecture du rapport de Natixis cité dans les commentaires du dernier papier de François un constat s’impose :
Les décisions prises pour « répondre » à la crise déroulent leurs logiques et conséquences implacablement.
Devons-nous en être surpris ? Il ne pouvait en être autrement.
Vous constatez votre rôle de débroussailleur/désenfumeur néanmoins spectateur.
Face à votre remarquable travail (à vous et à François), il y’a de quoi être énervé tant les résultats sur le cours de choses est inexistant.
Là encore, rien d’anormal puisque les décisions ne vous appartiennent pas.
On touche ici à la limite de la casquette de « l’anthropologue de la crise ».
Pour ma part, je suis encore plus pessimiste que vous car je n’attends de sursaut de la « population » que lorsqu’il sera déjà trop tard.
Hier j’ai vu un documentaire des Pinçon-Charlot de 2007 sur les Ardennes françaises, dans un resto du coeur, une femme expliquait que son mari avait perdu son emploi d’intérimaire chez Citroën, il n’avait pas droit au chômage, leur famille (2 adultes, 3 enfants) vivaient avec 432 euros/mois.
Elle décrivait les bons alimentaires de la mairie, la distribution hebdo des restos, l’aide de la famille.
C’est ce qui nous attends à moyen-terme…tous, enfin la majorité d’entre nous.
Le rapport de Natixis ne dit pas autre chose.
Bien sûr cela prendra du temps…(suffisement pour que les Etats instaurent des politiques sécuritaires capable de contenir les formes de révoltes que ces conditions sociales ne manqueront pas d’entraîner ?)
Qu’allons nous faire de ce temps nous interrogez-vous ?
Une question essentielle, à laquelle nous tardons à répondre…
tic-tac, tic-tac, tic-tac…
« Elle décrivait les bons alimentaires de la mairie, la distribution hebdo des restos, l’aide de la famille.
C’est ce qui nous attends à moyen-terme…tous, enfin la majorité d’entre nous.
Le rapport de Natixis ne dit pas autre chose.
Bien sûr cela prendra du temps…(suffisement pour que les Etats instaurent des politiques sécuritaires capable de contenir les formes de révoltes que ces conditions sociales ne manqueront pas d’entraîner ?)
Qu’allons nous faire de ce temps nous interrogez-vous ?
Une question essentielle, à laquelle nous tardons à répondre…
tic-tac, tic-tac, tic-tac… »
Le marxisme nous enseigne que lorsque les classes exploiteuses secondaires (qui furent invitées à partager le butin et qui s’en retrouvent expulsées) il est nécessaire de produire les outils conceptuels pour mettre cela en lumière.
Sans état d’âmes, la génération de mes parent pilla le Tiers Monde et obtint assez de miette pour vivre en consommant l’équivalent de plusieurs mois de PIB mondial : en consommant ce que produisaient plusieurs individus moyen.
En franchissant ce seuil du PIB mondial moyen, les prétendus exploités étaient devenus des exploiteurs.
Les resto du coeur, la rue, l’assistanat sarkozyste à fonction d’humiliation [RSA plus la belle prime de 152,45 euros (merci Père Noel capitaliste !) que certains viennent de toucher], sont le Talon de Fer pour écraser cette classe formoise qui avait abandonné à leur sort nos cousins de Chine, d’Afrique, de Terre du Sud.
Il n’y aura de projet salvateur qu’anticapitaliste.
Mais à la condition de comprendre les leçons de Parvus-Trotsky et de commencer par se battre pour la fin véritable du colonialisme.
Tant que Michael Agbor et ses camarades de Kienké au Cameroun se battront seuls pour augmenter de quelques euros le salaire que leur verse l’esclavagiste Vincent « Crassus » Bolloré, lui et ses amis de métropoles pourront rire de vos efforts et de vos souffrances.
Que sont quelques centaines de SDF qui meurent en France chaque année quand l’occupation impérialiste de l’Afrique assassine 8200 bébés de moins de un an chaque jour qui passe ?
Que sont les victimes sanitaires d’un système de santé où le pauvre est humilié par les vexations et les moqueries quand un génocide sanitaire assassine – dans l’indifférence française générale – 3 MILLIONS DE BEBES AFRICAINS chaque année (INED 2005 en ligne) ?
Ghost Dog,
J’ai été opéré récemment. Comme j’aime parlé avec des gens que j’apprécie, mon chirurgien me disait tout de go:
« L’égalité des chances, c’est un leurre ». Le socialisme (je ne parle pas du communisme) essaye de contrer les réalités de la nature. Nous sommes tous différents. Certains plus aptes à traverser le temps (je n’ai pas dit vie) que d’autres.
Il y a la santé pour casser tous progrès. Il y a l’intelligence avec des neurones qui sont plus ou moins utilisés.
Il y a une tentative de casser les frontières par l’éducation.
Quand ça marche, c’est merveilleux.
Il n’y a que le statu quo que l’évolution n’aime pas.
Car l’évolution elle ne s’est pas arrêtée à l’apparition de l’homme. Elle continue son rôle de sape ou de progrès.
Elle teste par notre ADN, nos gènes.
Alors, capitalisme ou communisme, même combat. Soit par le collectivisme ou le productivisme.
Qua le meilleur gagne ou crève.
Votre optimisme vous rend encore plus sympathique, mais je ne le partage pas. Nombreux étaient les optimistes dans les années 30 qui prédisaient la fin du nazisme. Il prit fin, mais pas de manière autogène et à quel prix! Idem en ce qui concerne la chute finale de la dictature communiste. Autre exemple: J’étais jeune consultant quand j’ai participé à une étude prospective sur la mondialisation et son impact sur le marché de l’emploi, entre autres. C’était en 1980. On prévoyait deux à quatre millions de chômeurs en France, trois à quatre en Allemagne et cétera. Ce rapport, élaboré avec beaucoup d’efforts, disparaisait sous silence dans le tiroir d’une ministère. Il n’a jamais été applique ni publié, on n’a plus jamais entendu parlé. C’est un exemple parmi d’autres. Je veux dire par là que tant un certain nombre de gens bien placés profiteront de la situation pour se remplir les poches, nul ne souhaite un changement. Et je vais encore plus loin: Certains de ces décideurs ont une mentalité de gangster, de sociopathe. Ce sont souvent les plus « efficaces ». Je sens partout où je vais en Europe un fort mécontement et défiance au sein de la population, le fossé entre les « éilites » et le peuple, dont on parle souvent, est bel et bien devenu une réalité.
« Je sens partout où je vais en Europe un fort mécontement et défiance au sein de la population, le fossé entre les « éilites » et le peuple, dont on parle souvent, est bel et bien devenu une réalité. »
Il est écrit : Un jour viendra ou les premiers deviendront les derniers et les derniers les premiers à comprendre cela.
« Nombreux étaient les optimistes dans les années 30 qui prédisaient la fin du nazisme. Il prit fin, mais pas de manière autogène… »
Vraiment ?
Les nazis ont accédé au début des années trente (1933) au pouvoir, les fascistes de Mussolini y étaient parvenus auparavant, la Guerre Civile suivra en Espagne, etc…Je ne vois pas l’optimisme dans ces années-là, plutôt la peur : du communiste, de l’étranger avec une fixation sur les juifs, les tziganes, manouches, peur de la guerre qui s’avançait effroyablement. Ce « de manière autogène » ?
Vous voulez dire l’effondrement avec des millions de victimes, les villes rasées, la déportation, le génocide? Autogène?
D’autre part vous employez cette triviale expression : « chute finale de la dictature communiste. »
Je vous rappelle que la dictature de la bureaucratie des partis communistes a aboutit au Socialisme, et non au Communisme (un simple coup d’oeil sur la définition des deux termes devrait suffire). Ces partis type URSS sont bien des partis socialistes et ils n’ont pu être que cela. D’ailleurs il n’y a qu’une seule et grande « dictature » qui contient toutes les autres : la dictature de l’économie et des classes..
« . nul ne souhaite un changement. »…chez les exploitants cela est à peu près sûr, en effet ; par contre de l’immense autre côté, rien ne va plus, changeons de jeu.
L’optimisme c’est une question de tempérament mais c’est aussi une attitude philosophique.
Nous sommes condamnés à l’optimisme, et c’est aussi notre raison qui nous le dit.
Le pessimiste total enfermé qu’il est dans sa vision noire du monde ne veut même plus voir ce qui pourrait être fait et que l’on ne fait pas pour cause d’excès de pessimisme.
L’optimisme n’est pas forcément celui qui n’est pas lucide. Au contraire !
Le vrai optimiste est celui qui parce très conscient de l’état catastrophique d’une situation, s’y plonge corps et âme, raison et sentiment, tout un, à l’image de Paul dans cette vidéo, très émouvante et puissante, un cri, un appel ! . Mais quel cri ! Quel appel quand on sait tout ce qu’il y a derrière de pensée, de linéaments logiques d’un monde futur possible.
Paul ne peut pas tout évidemment, à nous donc aussi de prendre au sérieux ce que nous pensons et avons appris ici avec lui et tous ensemble. Les idées ont des conséquences. Cessons donc d’avoir une idée figée du monde, un monde qui serait toujours la répétition du même. Le monde parfait n’existera jamais, il y aura en nous et hors de nous toujours de bonnes et de mauvaises tendances, mais est-ce une raison pour ne pas essayer de faire ce qui est en notre pouvoir pour que ce monde-ci s’améliore en prenant à bras le corps ce qui ne va pas ? Pour la beauté du geste ! Déjà. Même si selon toutes les apparences le blocage semble total quand les conditions sons réunies bien peu de choses suffisent en réalité pour quitter une situation antérieure. C’est une évidence, mais avons-nous bien réfléchi à ce que cela signifie ?
Qu’avons-nous à gagner à concentrer toute notre attention sur les situations extrêmes et peu enviables qui pourraient survenir après le déblocage qui ne manquera pas de survenir ? Ne vaut mieux-t-il pas employer nos énergies et intelligences à nous saisir de toute opportunité qui favoriseront dénouement de situation plus heureux ? Si au contraire nous persistons à nous représenter en spectateurs nous sommes alors bien certains de mettre toutes les chances contre nous pour que ce que nous désirons le plus n’advienne point. Est-ce que ce nous voulons ?
Un système qui a été fait, se défait, et peut se refaire autrement. A chacun d’être attentif à ce qui se passe et d »abord en témoignant de ce que nous savons et comprenons de cette crise, notamment avec l’aide inestimable de ce blog. Croire à la solution miracle ne fait que nous emprisonner dans une attitude passive. Sortons en, mais pour cela prenons au sérieux l’entreprise intellectuelle qui se joue ici.
@Pierre-Yves D.: oui, il faut prendre Paul au sérieux, d’ailleurs, je ne l’ai jamais vu aussi grave. S’il dit que ça va très mal, c’est sûrement que ça va très mal. (Mais pour 2011/2012, il est toujours très en avance, trop.) Mais son idée de « sursaut » ne colle pas à l’ampleur de la situation, à moins de la prendre comme un euphémisme pour dire qu’il faut les virer TOUS, brutalement, sans remord ni pitié, comme en 1789. Tous, parce que la classe dirigeante se fiche royalement des peuples qu’elle gouverne. (On peut en parler au singulier, de cette « classe », elle est internationale, c’est la même sous toutes les latitudes.) Tous, parce qu’il n’y a pas que les financiers dans cette histoire, mais aussi les politiques et les industriels.
Exemple d’euphémisme.
« Under the federal reserve act, panics are scientifically created.
The present panic is the first scientifically created one, worked out as we figure a mathematical equation »
Charles Lindbergh-1920-
Ho ho ho, là vous faites fort, Paul ! Malgré vos précautions oratoires, vous renverriez Besancenot au placard des boutonneux exaltés. LOL
Oui, Paul, des chiffres catastrophiques, nous en avons. Le diagnostic est bon (soutenu par les conclusions du rapport de Natixis, entre autres; vous-même recommandez la lecture de ce rapport dans votre commentaire du dernier billet de François Leclerc), mais ce qu’il nous faut désormais est un programme d’action d’urgence à soumettre immédiatement aux forces politiques susceptibles de l’entendre. Quels seraient donc les différents points de ce programme?
A mon sens, c’est la condition sine qua non d’un dépassement du cadre « intellectuel » strict du présent blog, dont l’utilité incontestable n’a pas à être prouvée, mais qui doit transcender ses limites. Il ne s’agit pas de faire des recommandations idéologiques convenant aux préjugés et partis pris des forces en présence, mais d’indiquer les mesures inévitables à prendre pour enrayer l’engrenage de la catastrophe. J’avoue avoir quelques difficultés à les formuler. En bon béotien, je ne vois pas d’issue hormis une annulation au moins partielle de la dette (laquelle entraînerait une énorme contraction de l’activité des banques, si elle ne les tue pas!). Dans cette hypothèse, que faire pour relancer les économies? La substitution de liquidités « productives » des banques centrales à celles qu’elles consentent si généreusement aux banques privées et « government-sponsored entities »? S’il faut que les politiques imposent leur volonté aux banques centrales, il faut qu’on le dise. Et si cela suppose une transformation constitutionnelle et politique des structures existantes, autant le dire aussi. Je ne crois pas que nous ayons d’autre choix.
Développer les SEL le temps que ça aille mieux là-haut?
L’humanité, Monsieur Jorion, c’est comme du chiendent, cela ne se laisse pas arracher comme ça,
et surtout pas, comme cela semble se dessiner, à cause de compulsives pratiques et coutumes psycho-mécaniques
automatiquement générées par certains de ses représentants actuellement aux commandes et fièrement
persuadés d’en être les fidèles et méritants instruments ; pour le plus grand bien de tous et de chacun, et
surtout celui des consommateurs et des contribuables, dont ils usent et ils abusent, ni plus ni moins
qu’en les instrumentalisant.
S’il est réellement une qualité qui ait indéniablement fait ses preuves à travers l’histoire de l’humanité, c’est bien
sa capacité à endurer, à résister, et à inventer.
Et souhaitons-nous du courage, et souhaitons-nous de rire !
bienvenu au club !
lisons Schopenhauer ! 😉
Agir, oui pourquoi pas. Mais comment? C’est à cette question lancinante qu’il faudra tôt ou tard se résigner à répondre.
La sphère financière est totalement imprégnée de l’idéologie néo-lib, et ne peut donc être ramenée à la raison tant elle est convaincue du bien-fondé de son action. La chose est à peu près du même ordre que de vouloir raisonner un schizophrène en pleine crise.
La part de la sphère politique sans connexion avec la sphère financière est simplement dépassée par les enjeux, et se retrouve donc contrainte de s’en tenir aux préconisations des experts – issus de la sphère financière, bien entendu – pour agir.
Les peuples… S’ils ne peuvent contrer les orientations prises par les deux groupes précédents de manière légale, ils en sont réduits à agir de manière illégale, et s’exposent ainsi à la répression par les forces de l’ordre.
Et si les grands de la terre n’avaient pas encore assez fait de » bien » à l’homme jusqu’où pourraient-ils encore aller dans leur aveuglement et entêtement supplémentaire ?
Que se disent-ils encore entre eux et dans leur cœur les marchands de liberté ? Et bien que leur folle civilisation commerciale ne connaîtra jamais la fin, le deuil, la mort, l’échec, la faillite, les tourments, les lamentations tant bien sur que cela touche d’abord les autres c’était pourtant bien écrit autrefois dans des textes en latin c’était si prévisible.
Bonjour Paul
A vous écouter, rien pour se rassurer! N’étant ni économiste ni financier, je ne sais pas transposer les chiffres globaux en faits du jour pour notre avenir. Je vois bien sur d’autres sites « alliés » détaillés les risques macroéconomiques majeurs qui se balancent au bout d’un fil au dessus de nos têtes mais comment passer du macro au micro? Vous, moi, mes semblables aujourd’hui et demain? Pouvez vous nous éclairer un peu?
Pour ce qui est de l’état d’esprit de la classe dirigeante, que je ne fréquente pas si ce n’est par hasard ironique , voici UN petit son de clochette: il y a peut être cinq ou six ans, je discutais avec un cadre très supérieur d’un groupe très lié à l’Etat et donc ayant des connexions nombreuses – » avec tous ces messieurs » (comme disait Pierre Dac)- : il se disait bien conscient que les civilisations naissent grandissent et meurent et donc convaincu que , nous occidentaux, ayant régi et profité sans vergogne de la planète pendant quelques siècles entamions notre inévitable descente et par suite de quoi, acceptait très bien l’idée que d’ici cinquante ans ou moins, » …les français iraient se placer comme domestiques chez les chinois ou fabriqueraient des jouets en bois ou de l’artisanat ethnique pour eux! » sic transit gloria mundi! Je suppose qu’il oeuvrait à ce que ce triste sort n’échoie pas à ses descendants et peut être même est-ce ce qui préoccupe essentiellement certains: amasser un max pour s’éviter la dèche à soi et à ses enfants et foin des autres!
Avec un tel état d’esprit au sommet, si ce n’est pas une exception mondaine, on se demande bien où trouver le sursaut…
Autre chose: ayant été en Malaisie au printemps je demandai à mes collègues et amis chinois ce qu’ils pensaient de la crise.
Ils me répondirent: « Quelle crise? A partir du moment ou les américains se sont pris un grand coup sur la gu…, ce ne peut pas être une crise! » Dont acte !
Copernic nous a viré du centre de l’univers, Darwin du centre de la création, Freud du centre de nous-mêmes; on dirait bien que quelqu’un est en train de nous virer de notre matelas!
Souvenons nous néanmoins de ce qu’André Neher disait: « la perfection de l’homme c’est sa perfectibilité! »
Cordialement.
La Chine achète de la dette grecque, et aussi le port du Pirée….
http://blog.mondediplo.net/2010-01-28-La-Bande-des-quatre-version-Chine-moderne
Petit à petit, les pièces du grand jeu de Go mondial se mettent en place. Qui va gagner ? Sans doute les spécialistes de ce jeu passionnant. J’ai voyagé et vécu quelques temps en Corée (du sud) au Japon et en Chine. Une des multiples choses qui m’ont frappé dans ces pays, c’est le rapport au temps, bien différent de l’homo occidentalis, l’homme pressé.
« There is something behind the throne greater than the king himself » William PITT
🙂
je partage
fred
Pourquoi l’inévitable serait-il évitable , cette fois-ci ?
Claude Quétel (1939), historien français, spécialiste de la psychohistoire (étude, entre autres, des structures et des processus mentaux conduisant à la décision ou à l’événement). http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Quétel
Essais 2010/01/14 L’histoire d’une Nation, est-elle utile ?
Claude Quetel, « L’impardonnable défaite 1918-1940 » – Chez JC Lattès
Bientôt: « L’impardonnable faillite 1980-2010 » ?
Le pire c’est que tous les jours des gens meurent !
A cause de ce système 1/6ième de l’humanité ne peut se nourrir convenablement, alors même que dans certaines régions la terre, le climat et les hommes seraient tout à fait capables de produire les aliments nécessaires !
Récemment, j’ai dit à mon mari que j’arrétais d’acheter de la quinoa.
Parce que j’ai vu un reportage qui montrait comment les agriculteurs d’amérique du Sud étaient en train de modifier leur mode de culture pour faire face à cette demande accrue au risque de rendre leurs terres infertiles comme le sont devenues les notres suite à la course effrénée à la production.
J’ai dit plus haut que je ne souhaitais pas la faillite du système.
Personne ne le souhaite, nous sommes encore optimistes, nous pensons, non pas que les décideurs arriveront à le réformer pour le faire durer, mais qu’ils arriveront à trouver une porte de sortie pour le changer et faire en sorte de mettre en place un mode de fonctionnement des échanges équitable !
C’est en cela que nous sommes optimistes.
OR, ils ne cherchent pas un système équitable, qui prenne en compte les aspirations légitimes des gens.
Ce qu’ils cherchent c’est comment conserver leurs privilèges, leur fortune, sans se rendre compte que lorsqu’ils auront TOUT ils n’auront plus RIEN!
Car à quoi leur servira ce tout s’ils ne peuvent plus rien en faire ?
« Qu’allons nous faire de ce temps nous interrogez-vous ? »
Vers la crise générale du rapport d’exploitation capitaliste, dont l’actuel épisode est le précurseur (pas de restructuration en vue), la crise salariale (le salaire est le fondement de la relation capital/travail) est également crise d’un moment du rapport d’exploitation comme possible affirmation réciproque du travail et du capital. Le travail ne peut plus s’affirmer comme organisateur, il n’y a plus d’alternative, plus de programme.
C’est tout l’édifice historique construit dans la séparation des humains en classes antagoniques, contradictoires et indispensables, dans la séparation des genres, la famille, les clans, les Cités-nations, les états, les empires antiques et modernes : c’est tout cela et plus encore qui est en question.
C’est la représentation et l’argent, c’est le pouvoir, c’est les dominations diverses, les religions et les croyances, la place des choses et celle des humains, de notre extériorité naturelle.
Les luttes sociales pour la communisation.
C’est la crevaison pour le monde qui va….En avant, route!
(A.Rimbaud: Démocratie)
Quelques citations de mon chouchou F. Herbert (Cycle de Dune)
« Le bon gouvernement ne dépend jamais des lois, mais des qualités personnelles de ceux qui gouvernent. La machine gouvernementale est toujours subordonnée à la volonté de ceux qui l’administrent. Il s’ensuit donc que l’élément le plus important de l’art de gouvernement est la méthode selon laquelle les chefs sont choisis. »
« Ce sont les gens, et non les organisations commerciales ou les hiérarchies, qui font la réussite des grandes civilisations. Chaque civilisation dépend de la qualité des individus qu’elle produit. Si vous sur-organisez les humains, si vous les sur-légalisez, si vous supprimez leur élan vers la grandeur – alors ils ne peuvent œuvrer et les civilisations s’effondrent. »
« L’opportunisme à court terme échoue toujours à long terme »
« La bureaucratie est la mort de l’initiative. Il n’est rien que les bureaucrates haïssent plus que l’innovation, en particulier celle qui produit de meilleurs résultats que les vieilles routines traditionnelles. Les améliorations font toujours paraître ineptes ceux qui se trouvent au sommet de la pyramide. Et qui prend plaisir à avoir l’air inepte? »
« Les couples opposés définissent vos aspirations et ces aspirations vous emprisonnent. (celle-ci en dédicace aux bipolaires hayekiens/keynesiens »
« Le caméléon croira toujours qu’il suffit de changer de forme pour échapper à tout »
« On peut voir de bien des façons, on peut être aveugle de bien des façons »
etc etc… on pourrait, sans exagérer, en ajouter des centaines, qui TOUTES auraient leur place dans ce cet affondrement généralisé.
Toi que je ne connais pas tu as certainement du voir et lire les mêmes choses décevantes de ton coté.
Très difficile de nos jours, d’échapper à la grande emprise économique de nos Maitres esclavagistes quel grand chemin de croix déjà pour beaucoup de gens sauf bien sur pour nos élites qui n’y comprennent toujours rien à rien.
Bonjour,
la nouvelle vient de tomber : « Gross domestic product expanded at an annual rate of 5.7 percent in the fourth quarter, well above analysts’ expectations. » (source : NY Times)
Comment peut-on expliquer cette augmentation assez importante du PIB américain ? Par le fait que l’on parte de très bas ou par le fait que cette augmentation repose sur la seule finance ?
De plus, Paul pourrait-il donner plus d’information sur les mauvais chiffres qui sapent son optimisme?
Merci.
Oui, je partage cet avis. Il me semble que PJ devrait intégrer des éléments plus concrets dans ses discours, quitte à se répéter (l’art de l’enseignement). Il faut que le discours se suffise à lui même avec des références claires et sérieuses qui interpellent l’auditeur qui découvre.
C’est catastrophique ? Pourquoi ?…. même très brièvement.
« Economy in U.S. Grew at 5.7% Pace, Most in Six Years »
Une nouvelle – avant une deuxième estimation à 5% et une troisième à 4 – qui donnera aux bourses – un peu tristounettes ces derniers temps – une petite journée de hausse.
http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601087&sid=astN5U.atj2M&pos=1
Croissance bidonnée qui dépend grandement de coûteux plans de relance…c’est la première fois de l’histoire qu’un pays développé ne crée pas d’emploi avec quasiment 6 % de croissance officielle en rythme annuel. Je me rappelle qu’en France il fallait 1.5 % pour créer des emplois. La situation américaine est tel un encéphalogramme plat avec quelque « dirac » par ci par là.
La vigueur de la croissance de l’automne a néanmoins été soutenue de manière artificielle par le ralentissement des déstockages des entreprises, qui a assuré près de 60% de la progression du produit intérieur brut (3,39 points de pourcentage).
Les ventes finales n’ont augmenté que de 2,2% en rythme annuel, ce qui marque tout de même une amélioration notable de la demande par rapport au trimestre précédent, où elles n’avaient progressé que de 1,5%.
La consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance du pays, a ralenti sa hausse à 2,0% en rythme annuel (contre 2,8% au trimestre précédent), n’apportant que 1,44 point de croissance. »
Pas de quoi pavoiser donc.
Autres analyses – Aurel et Natixis – allant dans le même sens.
Wall Street mitigée malgré les chiffres de croissance meilleurs que prévu
« Les chiffres du PIB sont fantastiques mais cela donne une indication sur le dernier trimestre de 2009. La question est +que va-t-il se passer au deuxième trimestre 2010?+. C’est de cela que le marché s’inquiète », a observé Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management.
« C’est le même schéma » depuis le début de la saison des résultats, a relevé Mace Blicksilver. « Les sociétés publient des résultats fantastiques et les investisseurs sont pressés de vendre »
« Fantastique » sera donc l’adjectif du jour.
Mais si les investisseurs vendent alors que les résultats sont « fantastiques », c’est peut-être simplement qu’ils pressentent que, au mieux, nous n’irons pas beaucoup plus haut, ou que, au pire, nous allons dans le mur.
J’ai lu sur le site du Monde un commentaire très « contrasté » à ce sujet :
« Malgré une contraction du produit intérieur brut (PIB) sans précédent depuis 1946, la croissance américaine s’est spectaculairement redressée au quatrième trimestre 2010. »
La première partie de la phrase sonne comme une catastrophe, la seconde partie, celle retenue par la bourse, ressemble à une branche de salut. Mais que vaut elle ? D’un côté, une contraction jamais vue depuis la fin de la guerre, et de l’autre, un « pic » sur 4 mois ! Vous avez raison Paul, ces gens s’enferment dans leurs illusions !
Paul a un coup de blues on dirait
Aller une petite pour la route :
« les temps sont mauvais? Soyons bons et les temps seront bons, car nous sommes le temps »
C’est de Saint Augustin
Mais en quoi l’effondrement du capitalisme serait un mal? La seule façon de changer de système c’est que l’actuel disparaisse. On en en train d’assister à ça, aux derniers efforts des gansters de la finance pour éviter le naufrage. Mais le bateau du libéralisme coule. C’est formidable, non?
C’est les riches qui doivent s’inquiéter, surtout ceux qui ont prêté l’argent que tout le monde doit. Et les politiques qui sont au pouvoir.
Pour le reste, la Nature ayant horreur du vide, le prochain système ne peut être que bon à côté de l’actuel…
Allo ? M. Delaplace.
Pourquoi poster vos propos sur ce blog si vous ne souhaitez vous entretenir qu’avec Paul ?
Son mail : paul_jorion@msn.com
Disons que ce sera un mal au sens physique du terme. C’est comme une opération chirurgical, nécessaire mais douloureux…
« Pour le reste, la Nature ayant horreur du vide, le prochain système ne peut être que bon à côté de l’actuel… » : pas vraiment sûr…
Cher Jorion, il y a quelques chose qui cloche dans votre video.
Tout va bien jusqu’au 3/4. On n’imagine mal une personne qui pourrait vous contredire.
Puis dans le dernier 1/4 vous commencer une envolée quasi-lyrique sur le gouvernement qui résoudrait en quelque sorte tous nos problèmes.
Mais je vous rappelle les faits:
Cela peut faire l’object de discussions interminables, mais à mon avis c’est le GOUVERNEMENT qui a permit que se mettre en place toute la strucure actuelle qui a aboutit à cela.
Et c’est là le plus important, c’est le GOUVERNEMENT qui a sauvé toutes ces crapules. Sans lui il n’y aurait plus aujourd’hui de Citibank, de Goldman Sach, etc
C’est le GOUVERNEMENT qui s’apprête à créer Hadopi dont le but avoué est de couper l’internet aux adolescents (mais pas aux banquiers) mais le but non avoué est de mettre en structure une organisation qui pourra contrôler parfaitement l’internet en France, et lorsqu’on y ajoutera plus tard les règles sur les communications « appropriées » permissibles, condruira, à n’en pas douter, à fermer des sites trop jugés trop critique, comme possiblement le vôtre (je vous préviens!)
Sûrement, vous devez croire que vous pourrez créer un « autre » gouvernement meilleur. C’est possible. Mais les probabiltités ne sont pas très forte. La nature humaine est telle que le pouvoir (législatif et exécutif) corromp et je ne crois pas que la nature humaine va muter à moins de nouvelle découverte en manipulation génétique dont vous pourriez nous parler.
Car à vrai dire, moi qui me considérait un « centriste » je suis en train de virer de plus en plus libertarien quand je vous lit! Donc il semble que vous ayez exactement l’effet contraire!
Il faudra donc réajuster le marketting…. comme on dit en affaire 🙂
Mais peut-être avez une solution? J’écoute.
… libertarien, ou à autre chose …
Mais non, vous êtes libertarien depuis en tout cas que vous vous exprimez ici. Et puisque je vous tiens, testons ma thèse sur la « falsifiabilité poppérienne » : donnez-moi un exemple d’un pays – toute situation géographique et historique est acceptable – où l’intervention de l’État n’est pas excessive. Si vous ne trouvez pas d’exemple, j’ai gagné. Si le seul exemple que vous trouviez est celui où les hayekiens étaient effectivement au gouvernement, à savoir le Chili de Pinochet, j’ai gagné aussi – bien que ce soit d’une autre manière.
C’est moi qui ai déjà gagné!
Car vous avez évité de répondre la question que je vous avais posé et n’avez pas répondu.
Ensuite, d’accord, je répondrai à la vôtre.
Soyez fair play.
@Paul :
» donnez-moi un exemple d’un pays – toute situation géographique et historique est acceptable – où l’intervention de l’État n’est pas excessive »
Peut-être ignorez-vous les dissertations des libertariens sur la Somalie, selon eux, c’est la première Anarcapie du monde (ne rigolez pas s’il vous plait, j’ai lu ça sur des forum américains où on cite Ayn Rand à longueur de page). Effectivement ce sont bien les somaliens qui ont foutu dehors les GI américains sans l’aide de personne, depuis, le gouvernement est inexistant. Le paradoxe libertarien est qu’ils confondent l’absence de gouvernement et la loi du plus fort, soit un pays livré au chaos. Il y’a aussi les dissertations de Friedman fils sur l’Islande. C’est du même acabit, une relecture historique pour nous affirmer qu’au XIème siècle l’Islande était une « anarcapie » providentielle pour leur science économique (je trouve hilarant d’affirmer que le moyen-âge islandais était capitaliste, mais c’est dans leurs arguments de physiocrates patentés).
Vous avez gagné votre pari car à ma connaissance il n’y a pas d’autre discussion de ce type : Il va être très difficile pour un libertarien d’admettre que l’Etat restera toujours le bras armé du capitalisme et qu’ils en auront besoin ! Le libertarien dans sa forme « économique », n’est pas anar, c’est une anarchie new-age pour les riches garantie par la monnaie de l’Etat minimal (d’ou le minarchisme si j’ai bien compris !).
@Marquis de Laplace
« Oubliant que ce sont des lois qui ont fait le marché, d’aucuns ont cru que l’avenir du marché était dans l’abolition des lois !
Folie comparable à celle d’un gardien de zoo qui ouvrirait la cage des lions, au prétexte qu’en trente ans de carrière il n’a jamais vu un lion agresser qui que ce soit ! »
Jacques Généreux, Les vraies lois de l’économie.
Vous voulez d’un gouvernement pour protéger votre propriété, assurer votre sécurité, construire des routes que vous utilisez… mais dès qu’il est question de taxes, c’est du vol, dès qu’il vote des lois ou règlements contraire à vos intérêts, c’est une coercition intolérable. (Certains poussent le vice jusqu’à vouloir tout privatiser, y compris justice, police… mais ce n’est que la loi du plus fort/riche). La finance et les entreprises devraient être entièrement libres de faire ce qu’elles veullent au prétexte que toute loi, règlement ou intervention de l’état serait une atteinte inadmissible à la liberté chérie? Alors où commence et où s’arrête un gouvernement? Doit-il protéger les faibles contre les abus des forts/riches? Quels abus? C’est ça le débat démocratique qu’il ne faut évidemment pas laisser aux seules mains des « puissants ».
« La démocratie n’est pas dans l’origine populaire du pouvoir, elle est dans son contrôle. La démocratie, c’est l’exercice du contrôle des gouvernés sur les gouvernants. Non pas une fois tous les cinq ans, ni tous les ans, mais tous les jours. » Alain.
Peut-être ma question n’était pas claire?
Q: Que propose Paul Jorion ? Comment et pourquoi dans le monde Jorion le pouvoir ne corrompra-t-il pas? Comment et pourquoi dans le monde Jorion les gens vous soudainement être altruiste et se comporter en sosie de mère Thérésa? Comment et pourquoi ceux au pouvoir ne chercheront pas à s’y maintenir par les techniques habituelles des politiciens français dont la réputation dans le domaine est inégalable?
…. ….
Mr Jorion, c’est bien envoyé…même sous Thatcher, l’état intervenait beaucoup pour casser les grèves de mineurs menées par Arthur Scargill. L’une des spécialités était pour les policiers à cheval de foncer sur les mineurs faisant front et d’envoyer des coups de matraques…c’était très mussolinien. L’Etat doit imposer son autorité par la force d’où la nécessité de détenir une armée et une monnaie (pouvoirs régaliens).
La Somalie n’est pas un état, c’est un agrégat de tribus rivales plus ou moins anarchique. Ce qu’il y a actuellement en Somalie est en quelque sorte antérieur à l’idée d’état-nation, on pourrait discuter des raisons mais c’est un fait
@Marquis
Le problème n’est pas de savoir si l’homme est fondamentalement mauvais ou bon…mais de savoir quelles structures mettre en place pour que la coexistence soit pacifique.
Vous nous proposez l’état de nature, la loi du plus fort.
C’est un point de vue.
Paul propose à l’image de l’organisation politique, une constitution pour l’économie.
Vous êtes égoïste, c’est votre droit, et vous nous dites que tout ce qui va à l’encontre de votre cupidité et une atteinte à votre liberté.
Pour ma part, lorsque je constate que votre cupidité s’exerce sans limite mettant en danger la vie de vos semblables et compromettant dans le même temps la coexistence pacifique de tous, j’estime légitime que l’état fasse preuve de violence à votre égard.
Le contrat social suppose l’abandon de la violence légitime de l’individu au profit de l’état.
Si vous souhaitez vivre à « l’état de nature », je vous y encourage fortement mais cela ne pourra être au sein des sociétés modernes.
Il vous faudra créer de toute pièce ce « paradis perdu ».
vous mettez en cause le contrat social, permettez que nous exprimions notre désaccord.
PS : lorsque je parle d’égoïsme et de cupidité ce n’est pas pour vous stigmatiser mais simplement pour contextualiser la pensée que vous défendez. Je ne vous connais pas donc ne prétend pas que vous soyez, vous en tant que personne, comme cela.
Toujours rien. Silence total.
Rien que des épouantail de paille, « tu es libertarien » (alors que je ne le suis pas – je suis centriste) tiens voici c’est très mauvais d’être libertarien… et patatin et patata.
M. Jorion a choisi de se dérober.
Il semble que la victoire soit totale.
Même pas un premier round: on a trop peur d’avoir ses idées confrontées, un petit peu?
@ Marquis
Paul s’est déjà exprimé. Bonne âme, j’ai fait ce travail à votre place (mais vous trouverez d’autres billet si vous prenez la peine de chercher)
http://www.pauljorion.com/blog/?p=273
http://www.ihest.eu/activites/universite-europeenne-d-ete/une-constitution-pour-l-economie
http://ecce-home.wikispaces.com/
…
« Le problème n’est pas de savoir … quelles structures mettre en place pour que la coexistence soit pacifique. »
C’est effectivement une partie de ma question. Paul Jorion n’a toujours pas de réponse.
Et surtout POURQUOI ces structures seraient-elles meilleurs et n’ont pas détournés de leur fin par la nature humaine telle que nous la connaissons.
« Vous nous proposez l’état de nature, la loi du plus fort. »
Paul Jorion dit-il vraiment cela de moi pour détourner l’attention du fait qu’il n’a pas de réponse?
« C’est un point de vue. »
Mais pas le mien.
« Paul propose à l’image de l’organisation politique, une constitution pour l’économie. »
Wow que c’est brillant! Dans la constitution française on a dit « égalité, fraternité, liberté »… et bingo, tout est dit, on vit dans la bonheur, la joie, la béatite !
Que diantre Paul Jorion va-t-il ajouter? Veux-t-il enlever « liberté » ? Moi, centriste, je trouvais que les *TROIS* éléments étaient importants!
@Marquis
Je n’ai pas de solution « clé en main » à vous proposer, mais en revanche je peux vous suggérer une piste de réflexion:
Quelle est votre analyse sur les actions gouvernementales dans la période des 30 glorieuses (approximativement 1945-1975)? Notamment, y voyez-vous des différences d’ordre idéologique et/ou pratique avec la situation actuelle (disons depuis 1975)? Et si oui, lesquelles?
Marquis de Laplace a raison, vous ne répondez pas à son objection.
L’Etat n’est qu’un outil dans de bonnes ou mauvais mains et plutôt dans des mauvaises mains que des bonnes. Car ceux qui sont à sa tête auront toujours tendance à en profiter et à se voir dans le même camp que les élites (ou à devenir eux-mêmes une élite comme en URSS). La seule solution est la pression que le peuple exerce sur l’Etat. Lorsque les dirigeants sont acculés, ils font ce que le peuple veut. Pas avant. C’est toujours sous la pression de la rue que des concessions sont faites. La seule arme du peuple, c’est la violence.
Ce que Marquis ne voit pas c’est que l’Etat incarne le peuple. Sans lui, il n’y a pas de peuple uni et les élites s’en donnent à coeur-joie.
Le problème n’est pas l’Etat, c’est son contrôle. Et le peuple doit constamment se battre pour le reprendre.
La réponse est déjà ici, elle a été apportée par l’un d’entre vous.
« C’est effectivement une partie de ma question. Paul Jorion n’a toujours pas de réponse. »
« Et surtout POURQUOI ces structures seraient-elles meilleur (e)s et n’ont (non)pas détournés de leur(s) fin(s) par la nature humaine telle que nous la connaissons. »
Je me demande si vous ne faites pas un peu preuve de mauvaise foi, mais bon foin de préjugés, si vous êtes sincère alors je ne comprends pas votre objection. Vous semblez tirer la validité d’un principe de sa bonne application, de son effectivité. Et là, désolée mais je ne vous suis plus.
Les droits de l’homme sont régulièrement bafoués, faut-il pour autant les remettre en cause au prétexte qu’ils ne sont pas appliqués ? Vous semblez confondre deux plans totalement distincts.
« Vous nous proposez l’état de nature, la loi du plus fort. »
« C’est un point de vue. »
Mais pas le mien.
Je ne crois pas que Paul affirme des choses à la légère…mais bon, soit, vous êtes centriste. Cela n’empêche pas que Paul ne peut répondre à votre question étant donné la confusion à laquelle je fais référence plus haut.
« Paul propose à l’image de l’organisation politique, une constitution pour l’économie. »
Wow que c’est brillant! Dans la constitution française on a dit « égalité, fraternité, liberté »… et bingo, tout est dit, on vit dans la bonheur, la joie, la béatite !
Que diantre Paul Jorion va-t-il ajouter? Veux-t-il enlever « liberté » ? Moi, centriste, je trouvais que les *TROIS* éléments étaient importants!
Il ne s’agit pas de faire disparaître le mot liberté, mais de rappelez que l’égalité lui est supérieure sans quoi la fraternité n’a aucun sens. Liberté individuelle oui, mais pas au sacrifice de l’égalité c’est-à-dire du Bien Commun (fraternité). Le contrat social cher M. Centriste suppose un destin commun où personne ne doit être laisser au bord du chemin pour le profit de quelques-uns.
Or cela suppose la justice sociale ( c’est-à-dire la réduction des inégalités), si vous vous penchez sur*le dernier rapport de l’OCDE d’octobre 2008, vous constaterez qu’un long chemin reste à parcourir afin d’effacer 30 années de politiques néo-libérales et d’améliorer l’effectivité de ces principes ( vous qui déplorez tant leur manque de réalité!).
La constitution pour l’économie et son principe d’interdictions des paris sur les prix constitue une réponse concrète dont les conséquences seraient pour le coup tout à fait effectives ! Bref, exactement ce que vous attendez !
Votre posture n’est-elle pas paradoxale ?
*[http://www.oecd.org/document/36/0,3343,fr_2649_33933_41526756_1_1_1_1,00.html]
Bonne soirée.
Mais, monsieur le Marquis, qui a voté « démocratiquement » pour le GOUVERNEMENT sinon une majorité de crétins convaincus par une méthode de sondage, de marketing et de publicité leur promettant ce qu’ils voulaient entendre ?
Il est donc juste que la POPULACE paie le prix de son laxisme, de sa coupable renonciation à réfléchir AVANT. Il serait en effet navrant que la populace ne bénéficie que des bonnes choses sans jamais subir les petits dommages collatéraux inhérents à tout progrès.
Pour monsieur Jorion : c’est moi, Milton, qui conseillait personnellement le Général Pinochet ; j’en suis ravi : le Chili moderne est une magnifique illustration de mes thèses. Mesurez son développement économique, à l’aulne de son taux d’obésité p.ex.
— Milton.
@Paul Jorion
« La réponse est déjà ici, elle a été apportée par l’un d’entre vous. »
Le lien doit être correct. Le texte en lien ne fait que reposer la question presque mot à mot:
« Comment éviter que les sociopathes soient les mieux adaptés aux postes de pouvoir? »
Toujours pas de réponse
@ghost dog
« La constitution pour l’économie et son principe d’interdictions des paris sur les prix »
L’interdiction des paris sur les prix peut se faire avec une simple loi. Je suis pour.
@fujisan
Le texte de l’IHES dit essentiellement la même chose.
Donc rien de bien révolutionnaire. Simple progression normale. Suggestion centriste parfaitement raisonable.
Moi, j’aurais été BEAUCOUP plus loin.
J’aurais remis en question le principe de compagnie « à responsabilité limitée ». Pourquoi un dirigeant de compagnie de tabac ne va pas à la chaise électrique quand il cache les études et causent sciemment la mort de plus d’américains que dans les rêves les plus fous de Sim Loden. Sim Loden n’est pas très brillant: s’il l’était, il investirait son argent dans des compagnies de ce type. C’est facile, c’est efficace, ça peu se faire sans difficulté à partir d’une caverne avec un lien internet par satellite, et en plus c’est très payant! Qui dit mieux?
Pays: Le Boutan.
« donnez-moi un exemple d’un pays – toute situation géographique et historique est acceptable – où l’intervention de l’État n’est pas excessive. »
La tribu Saho
( un anthropologue ne peut feindre de l’ignorer…)
http://www.allsaho.com/
Score final:
MdL 1 Pj 1
match nul
L’intervention de l’état n’est pas excessive dans les paradis fiscaux – toute situation géographique et historique est acceptable-
🙂
Marquis,
Quel bel échange où on creuse jusqu’à la moelle du problème: la faiblesse des hommes et probablement comme je le disais plus haut, de l’évolution qui continue à être en marche.
Vous avez raison ce sont les Gouvernements et qui votent pour les gouvernements dans un régime démocratique?
Dans une dictature, cela ne cherche pas les compromis.
Alors, il y a les corruptions chez ceux qui jouent le jeu de la dictature.
Celle-cei ne vient jamais seule. Elle a ses Tonton Macoutes.
Cher Paul Jorion,
Vous titrez votre billet:
« Le pétrin dans lequel se trouve l’Europe (âmes sensibles, s’abstenir). »
Justement cher Paul, c’est bien le côté sensible qui doit se réveiller si l’on veut sortir du tunnel.
Les richesses de l’humanité sont matérielles, morales et spirituelles (justement le côté sensible, le cœur).
Abuser du matériel au détriment du moral ou du spirituel … cela ne marche qu’un temps et le temps est venu.
Alors lorsque qu’on retire le jouet à un enfant trop gâté, il apprend à jouer …
Ce n’est pas la même chose.
Le produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 5,7 % en rythme annuel au quatrième trimestre, une progression supérieure aux attentes et la plus forte depuis le troisième trimestre 2003.
Source Boursorama.
Qui est le plus grand malade,les Etats-unis ou l’Europe ?
J’ai senti M.Jorion focaliser ses inquiétudes sur le sort du vieux continent.
« Le produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 5,7 %… »
« La relance offerte par les dépenses gouvernementales est bidon. Mais elle semble bien réelle aux masses. Si on la fait disparaître, les conséquences économiques apparaîtront bien réelles elles aussi. La « destruction créatrice » du marché pourra enfin s’exprimer. Les entreprises qui devraient faire faillite feront faillite. Les spéculateurs qui devraient perdre de l’argent perdront de l’argent. »
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20100128-2458.html
Alors qu’on apprenait la re-nomination de Bernanke hier ! Comme quoi une bonne nouvelle ne vient jamais seule.
« USA – hausse surprise de l’indice PMI de Chicago en janvier »
http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=90d7636b60bcadf1fac6e60e0907d877
« USA : indice UMich révisé en hausse à 74,4 en janvier »
http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=d07bdd75176c54bfbd17e6ab8576077e
Que de bonnes nouvelles!
« C’est une catastrophe ! »
« On va droit dans le mur ! »
Half a league, half a league,
Half a league onward,
All in the valley of Death
Rode the six hundred.
« Forward, the Light Brigade!
« Charge for the guns! » he said:
Into the valley of Death
Rode the six hundred.
Alfred Lord Tennyson
The Charge of the Light Brigade
Paul il est pourtant évident qu’il y a trop d’intervention de l’état.
Il n’est nécessaire que de constater les bail out de l’année 2008.
Sans l’intervention de l’état à ce sujet les choses se seraient réglées d’elles mêmes.
canard boiteux + prise de risque inconsidérée + modèles foireux => faillite
bon gestionnaire => ramasse les morceaux…
On ne serait pas en ce moment à perdre du temps sur la régulation de la finance.
Ca meriterais qu’on en debatte.
@ phev.
Je pense que vous n’avez pas bien suivi ce qui s’est passé, sans l’intervention des états (banques centrales comprises), il ne serait resté personne pour racheter quoi que ce soit, on avait quelque part droit au grand soir.
Je pense que ce type de grand soir personne n’en voulait (pas même sur ce blog).
« Sans l’intervention de l’état à ce sujet les choses se seraient réglées d’elles mêmes. »
Je ne suis pas un spécialiste mais ce n’est pas ce que nous enseigne la crise de 1929.
Pour autant les renflouements de 2008 s’avèrent aussi catastrophiques.
phev, il faut regardez au-delà des apparences.
L’état US est noyauté par la finance privée qui tire les ficelles des pantins qui siègent au sénat. Les montagnes d’argents déversés sur les marchés sont bien le fruit de la volonté de ces lobbies et non pas de l’état qui n’existe plus dans ce pays.
@Piotr
Pour votre gouverne, les libertariens mettent aussi en avant la crise de 1920-1921 aux USA, où il n’y aurait eu aucune intervention (et même des mesures inverses, mais avec un sort « favorable ») et se serait « naturellement réglée » très vite. Je serais bien incapable de critiquer quoi que ce soit à ce sujet.
Why You’ve Never Heard of the Great Depression of 1920 – Thomas E. Woods, Jr.
Il y a déjà un certain temps, lorsque l’état était au service d’une certaine vision de la nation et du bien commun, nous disposions d’un outil qui s’appelait « Le Plan » (le Plan Français).
Nous vivions sans doute une forme de « despotisme éclairé » (mais néanmoins électif). Aujourd’hui, il nous manque une vision et la lumière.
ben oui, on l’as supprime apres l’avoir depouille de ces atributions, ce fut une connerie.
Oui, incompétence ! Mais surtout connivence et organisation de la société au profit des nantis (improprement surnommés ‘’élites’’)
Tout est organisé a l’exemple du ‘’modèle’’ de l’amiante (bon reportage hier) tout le monde savais depuis 1910 ( ? a peu pré, date pas noté ?) le danger majeur de ce produit. Hors tout ce qui pouvais toper cette catastrophe ce sont allié pour poursuivre ‘’l’exploitation’’ du filon, et ça continue, le Canada pèse au max pour imposer a ceux qui n’en veulent pas le poison qui rapporte. Il exporte partout Asie, Afrique etc… et cherche en permanence a l’imposer par OMC interposé.
Et les exemples sont légion, le plomb dans l’essence, le tabac, etc…
Mais qui veut entendre ? Quand les ‘’lanceurs d’alerte’’ mettent le doigt sur un problème, ça se déchaine contre les (noms d’oiseaux nombreux) archaïques, contre le progrès, ringards, etc .. que dit-on encore sur les OGM, les Nano, les fichiers de police ou autres ? Et le populo, y compris, sans trop me tromper, ICI sur ce blog (pas mal, mais ?)
Sortir des a priori, sans doute, mais aussi de ceux des propagandes comme quoi il n’y aurait qu’un système possible, et que les autres ‘’ont prouvés qu’ils n’étaient pas bon’’, ce qui est archi faux, mais il est mal perçu d’envisager de s’organiser sur une base ‘’d’état social’’, qui n’a pourtant pas si mal fonctionné durant 30/40 ans, avant qu’il soit méthodiquement cassé (ce qui permet de dire –ça marche pas-) et ça continue de plus belle.
La accord total avec Paul Jorion, il est nécessaire et urgent de virer les clans au pouvoir dans bien des pays et casser cette Europe ultra libérale pilotée par des fondamentalistes stupides (répétition) mais surtout au service exclusif du profit maximum pour une minorité de parasites.
(2 million de salaire = 13 million d’ex francs = 1 312 million de centimes – c’est du vol manifeste, a rapprocher des barons voleurs US du début du siècle dernier)
La solution sera POLITIQUE ou ne sera pas. Et la politique c’est l’affaire de tous.
Complètement d’accord avec vous , la solution ne peut être que politique si l’on ne veut pas que « Le grand Soir » soit récupéré par une minorité qui s’empressera de prendre la place des virés comme en 1789 et la suite.
Il faut donc faire pression sur nos élus et cela tombe bien parce que des élections auront lieu dans moins de 2 mois ; c’est le moment de les interroger sur leur programme de développement régionaux , comment les financer en nationalisant les banques et le crédit, comment maintenir et développer l’emploi en créant des régions européennes protégées, comment développer la « Démocratie » en supprimant le cumul des mandats et en limitant leur récidive etc, etc….
Ce sont bien, effectivement, les politiques qui ont mis en place ce système et c’est à eux de le changer, et s’il faut changer les politiques aussi , changeons les, et s’il faut rentrer dans les partis politiques pour cela , faisons le; nous avons les hommes politiques que nous méritons……
Bonjour,
Je vais sur le blog de Paul Jorion depuis peu. Comme dit un proverbe russe, un pessimiste est un optimiste bien informé. Je pense qu’il ne faut pas se boucher les yeux, et se poser la question essentielle : Qu’est-ce-que je veux? Qu’est-que-nous voulons? Les fortes turbulences du monde sont comme le miroir de notre propre état intérieur, souvent chaotique. Il est difficile de penser, mais chercher à ne plus penser en regardant ailleurs pourrait nous mener vers du pire. Je ne saurais rien dire sur ceux qui ont pour eux la quiétude de l’âme. La réponse est, indéniablement, que nous voulons vivre et souffrir le moins possible. Cependant selon nos convictions et notre situation, certains d’entre-nous serons forcés à s’engager, prendre des risques, physiquement même, résister, agir, donc vivre et souffrir pour ce que nous croyons être juste. Pouvons-nous accepter de l’avenir qu’il soit comme un gigantesque rouleau compresseur à broyer nos vies. (Marie-Josée Mondzain : « Nous ne pouvons pas continuer à être content de dire, de mieux en mieux, ce qui ne va pas »).
« L’Espagne entend réduire son déficit
Le gouvernement espagnol a annoncé vendredi son intention de réduire les dépenses publiques de près de 50 milliards d’euros pour juguler un déficit qui est passé à 11,4% du produit intérieur brut (PIB) à l’heure où le pays est en proie à la récession.
La ministre des Finances Elena Salgao a déclaré que l’objectif du gouvernement était de ramener le déficit dans la limite des 3% du PIB préconisée par l’Union européenne en 2013. »
http://fr.news.yahoo.com/3/20100129/twl-espagne-economie-deficit-0ef7422.html
Et de passer l’âge légal de départ à la retraite de 65 à 67 ans ! « Privatisons les profits socialisons la misère. » Merci M. Zapatero. Quel socialiste !
Zapatero n’est pas Zorro ni Zapata…
« Cette proposition gouvernementale tombe au lendemain d’une étude de l’Institut officiel de la statistique (Ine) qui a estimé qu’en 2049, il y aura 9 inactifs pour 10 actifs, dans l’hypothèse où l’âge de la retraite serait maintenu à 65 ans. » (France Info)