Les experts financiers de la Commission européenne.
John Christensen.
Barack Obama : le réveil.
C’est vrai qu’il faudra aussi compter avec cela : … » La dernière fois qu’elle s’était présentée, en 2016, Jill…
*Godot est mort !*
Les experts financiers de la Commission européenne.
John Christensen.
Barack Obama : le réveil.
C’est vrai qu’il faudra aussi compter avec cela : … » La dernière fois qu’elle s’était présentée, en 2016, Jill…
Bonjour GMM, vs avez raison de parler des destructions. Cependant hélas, il faut tout changer nos modes de consommation. Les…
Je le leur ai signalé. Ils vous remercient.
https://scontent-fra5-2.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/465693677_10161435924522900_2501604382432246184_n.jpg?_nc_cat=109&ccb=1-7&_nc_sid=aa7b47&_nc_ohc=SYcA0YemcdgQ7kNvgG7Mf8b&_nc_zt=23&_nc_ht=scontent-fra5-2.xx&_nc_gid=AvyOU9z_tySPH0U8rshrQ6X&oh=00_AYCwtf4NoXTaYWp4T4P4SALmD1MRryn8UQp75NOoFvye2g&oe=672FFCFD
Écoutez, il y a quand même un grand mystère : voilà au moins 5 jours que vous avez enfin découvert…
« … et c’est ce qui rend l’être humain admirable. » Mazette ! Non c’est très exagéré. Disons « supportable » à la rigueur.…
@tata Bien reçu. Ok, merci, donc. Je ne vous ai pas répondu car j’ai été décontenancé par les méandres de…
@Rienderien Franchement, si c’est pour suivre « la mode » des cheveux teints ou hyper-lissés, je ne vois guère l’avantage de ne…
Mr Jorion, J’ai lu votre billet et il y 2 details qui peuvent etre encore remis en cause sur l’influence…
La seule chose que je sais (par ce qu’en a écrit Thom) c’est que Lacan n’a pas pipé mot dans…
Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
78 réponses à “Le temps qu’il fait, le 22 janvier 2010”
A bas le zapping !
Merci 🙂
Bonjour Paul Jorion,
La porte de reconversion de toute les personnes qui travaillent dans la finance est une question qui devra être abordée, si l’on souhaite une issue pacifique à la crise.
Qui n’a pas commis d’erreurs dans sa vie ?
La paix viendra de la sagesse de tout un chacun, de transformer ses erreurs en expérience à ne pas recommencer, à appliquer ainsi une vertu simple et indispensable à toute l’humanité, le pardon.
Car « le pardon pour soi même et pour l’autre » est la condition inévitable pour créer une nouvelle union pour les peuples responsables et pacifique de la terre .
La chine emploie aujourd’hui des anciens traders repentis, pour comprendre ce qu’il ne faut pas faire, on en voit une application aujourd’hui : le frein sur le crédit une tentative de contrôle de l’ambition spéculative naissante.
la nature (s’il faut l’appeler ainsi pour ne pas choquer certains) nous offre une formidable occasion de mettre en pratique notre capacité à nous entendre nous autres peuples du monde, en nous posant une limite aux ressources naturelles et matières première.
Et c’est bien une chance qui nous est offerte !!!
« La finance est devenue si puissante, si despotique, qu’elle périra infailliblement avant peu d’années. Une révolution effrayante est très proche. Tout est agio, banque, escompte, emprunt, part, virement. Toutes les têtes sont tournées vers l’argent, sont folles de spéculation »
De quand date cette observation ?
1788 environ, auteur RUAULT (libraire parisien)
Je ne m’en lasse pas, cela « colle » tellement avec notre époque !
« La finance est devenue si puissante, si despotique, qu’elle périra infailliblement avant peu d’années. Une révolution effrayante est très proche. »
Oui, m’enfin depuis le temps qu’elle est très proche, on se demande ce que peu d’années veut dire. cette fois-ci sera-t-elle la bonne ?
Toutes les têtes sont tournées vers l’argent, car l’argent fait tourner toutes les têtes.
@Candide
N’y a-t-il pas eu la prise de la Bastille l’année suivante ?
Telle le Phénix, la finance renait de ses cendres à chaque fois. Par contre notre époque contient en germes bien d’autres crises, et cette fois-ci la finance mettra sans doute plus longtemps à s’en remettre.
Il faut réfléchir, laisser du temps au temps.
Oui, d’accord, il ne faut pas faire n’importe quoi dans la précipitation, je suis bien d’accord.
Pourtant, à chaque jour qui passe, les plus pauvres sont de plus en plus pauvres, les classes moyennes sont de moins en moins moyennes et seuls les plus riches continuent de s’engraisser sur le dos des précédents.
Il faudra bien prendre quelques décisions avant qu’il ne soit trop tard.
La résistance à la désespérance a des limites.
Ce que les gens attendent c’est que quelqu’un leur dise : « Nous ne savons pas encore quoi faire, mais voici ce que nous pouvons faire pour vous aider en attendant »
Le simple fait de « geler » les remboursements des crédits en cours, entreprises et particuliers, d’interdire aux banques de ponctionner des frais sur n’importe quoi, de ne plus percevoir d’intéret sur les découverts permettrait déjà à un certain nombre de ne pas couler.
Le problème vient du fait que les banquiers ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.
A quoi leur servira de devenir propriétaires de millions de logements si personne n’a les moyens de les acheter ou même de payer un loyer pour les habiter ?
A quoi leur servira de devenir propriétaires de milliers d’entreprises s’il n’y a plus d’ouvriers pour y travailler ni de personnes pour acheter les biens produits ?
Cette « valeur » récupérée en contrepartie des crédits accordés et non remboursés sera proche de zéro et viendra plomber les bilans beaucoup plus sûrement que des arrangements temporaires !
Un bémol sur les stats. Cliquer ne signifie pas approuver.
Je viens tous les jours sur ce site parce qu’il est bien tenu, relativement libre de ton (ce qui est rarissime), et parce qu’il contient, en ce qui concerne « les détails », des analyses fines et des infos intéressantes que je n’irais pas rechercher par moi-même.
Que « les idées progressent »… c’est une autre paire de manches. L’état des lieux est lamentable. J’ai pour habitude de fréquenter pas mal de gens de droite, mais je n’ai jamais compris comment on pouvait être de droite. aveuglement démentiel au sujet du costume cravate d’Obama, indécrottable fascination malsaine pour « le rêve américain », refus des évidences les plus massives, négation des évènements géopolitiques les plus importants, chute dans les chausse-trappes les plus grossiers du système de propagande,… ça fait beaucoup pour quelqu’un qui souhaite « faire avancer les choses ».
@Betov
j’ai du mal à noter la pertinence de ta harangue…
Ou alors je serais moi aussi: un aveugle dément , un fasciné de façon indécrottable par le « rêve américain », un obtus aux évidences les plus massives, un négationniste des évènements géopolitiques les plus importants, un pauvre hère chutant dans les chausse-trappes les plus grossières de la Propagande… et là, mon cher Betov: permets-moi de rireaux éclats et de te confirmer que tu es dans l’erreur absolue.
Si comme tu l’avances, tu viens ici tous les jours, tu as du remarquer que le procès d’intention n’avait pas cours et que chaque démonstration pose un raisonnement, explique et apporte des éléments concrets à l’énoncé. Si tu n’es pas d’accord avec le(s) postulat(s), la méthode, le(s) résultat(s) tu as alors le libre choix de le dire ou non… Tu le dis très bien toi-même: « ce site est libre de ton« .
C’est pourquoi quand tu énumères les travers supposés, que tu reproches à qui ne fait pas selon toi « avancer les choses » je serais fort intéressé que tu t’armes de justifications argumentées et étayées pour légitimer ton éréthisme gesticulatoire.
Qu
@ Betov
En vous lisant rapidement j’ai cru que vous parliez des intellectuels de Gauche bien de chez nous : car en matière de « négation des événements politiques d’importance » je crois bien qu’ils sont champions du monde !
amicalement
NON Monsieur, IL n’est pas libre de ton !!!
La remarque de Betov soulève en creux un problème capital : celui de l’imputation des responsabilités politiques dans un régime démocratique… On peut évidemment nier la pertinence du clivage gauche/droite pour expliquer les effets de la dérèglementation : qui a abrogé le Glass Steagall Act ? qui a rendu la BoE indépendante ? qui a préparé la libéralisation des capitaux en France puis en Europe ? Mais il est également possible de voir dans ces évolutions clintonienne, brownienne, béregovoyenne, delors-lamyenne, le succès d’une « certaine gauche » qui s’est agrégée aux néolibéraux d’autant plus facilement qu’elle proscrivait le rôle de l’Etat (au nom, pour la seconde gauche, d’un antitotalitarisme qui a aujourd’hui effacé la mémoire des succès de l’intervention publique) ou, encensait sans examen celui du marché (manifeste Balir Schroder, 1999). Il existe, me semble-t-il, d’autres gauches (et d’autres droites), susceptibles se retrouver sur un programme commun de résistance à la néolibéralisation… mais l’un des enjeux pour les premières sera de faire accepter aux secondes la nécessité d’une internationalisation des progrès sociaux (cf. les textes de Sapir ou Lordon sur ce point).
Je crains malheureusement que cette culture du zapping ne se soit insinuée dans tous les compartiments de notre société. Est-ce d’ailleurs la zapette qui crée le zapping ou l’inverse?. Quoi qu’il en soit, pour nous autres qui avons eu la chance de nous cultiver dans les livres (médium anti-zapping par excellence), les choses ne sont pas bien graves. Nous savons résister, fixer notre attention, nous avons en outre qu’une pensée complexe à besoin de temps, de mots, de fermenter pour se former. Mais qu’en est-il de nos enfants? Est-ce qu’ils sont armés, formés pour résister à ce formidable déferlement de flux? Est-ce qu’en eux sommeille un antidote qui plus tard se réveillera ou bien ont-ils besoin de nous, leurs aînés pour trier le bon grain de l’ivraie? leur apprendre à… prendre le temps.
Si j’étais cynique ou bien parano, je dirais que tout cela est voulu, pensé et accompli de manière raisonnée, mais malheureusement je crains que les choses soient bien plus complexes. Pas de complot ourdi dans l’ombre, mais peut-être une lente dérive, qui coule dans le lit de nos propres renoncements.
Faut commencer par réagir sur soi, ses proches, et au delà.
VM
Personne n’est à l’abri sauf à renoncer aux médias modernes .Les formes longues deviennent rares.D’une certaine façon nous sommes tous en danger de troubles de l’attention.On thésaurise des fragments , on a du mal à mettre en forme ,à faire une synthèse ,à défragmenter.
Nous les papis et mamis pouvons aider les parents en occupant nos petits enfants autrement, moins d’immédiateté, de compétition, de virtuel.
C’est très simple: randonnées, parcs et zoos, les éternels jeux classiques et même ne rien faire. Nous devons mettre notre jeunesse au contact du monde réel, de la nature, la faune, la flore, lui apprendre à observer, expérimenter, toucher du doigt, jouer, se défoncer et aussi prendre du temps.
Tout ceci participe à leur équilibre. Un enfant n’est jamais autant heureux que lorsqu’il dispose d’un espace de liberté, d’aventure, de rêves, d’imprévus où il peut exprimer sa créativité et ne pas devenir esclave des médias abêtissants, aux messages publicitaires bruts ou subliminaux et des jeux électroniques répétitifs d’un monde factice.
Le cinéma, la télé, l’ordi, la toile ne sont pas à prohiber mais à maîtriser.
prendre du temps
c’est aussi donner du temps
et gagner du temps
c’est aussi bien perdre du temps
je me souviens d’un medecin interne à l’hopital, qui après l’examen de mon fils, parla d’ « urgence différée »…
bien avancés…
Bonjour Paul ,
Le blog représente et défend 80% de l’opinion publique, ce qui est une bonne nouvelle pour nous puisqu’il pourrait ainsi servir de baromètre de l’opinion publique. Cependant, même s’il faut bien constater que les intervenants ne sont pas distribués de manière égale dans toutes les couches sociales (en analysant leur style et leur orthographe, on peut en déduire qu’ils appartiennent plutôt à la catégorie des gens « cultivés »), ils diffusent aussi les idées des autres puisqu’ils ne vivent pas dans une bulle et sont en contact avec la réalité économique et sociale.
Désolé ,mais je ne veux pas servir de baromètre et encore moins de thermomètre d’ailleurs.
Je dirais surtout de thermomètre, pour l’usage qu’on en fait aujourd’hui.
@JFF&Piotr
Je crois que malheureusement pour vous on va l’utiliser (mais pas nécessairement en abuser) à l’insu de votre plein gré… 🙂
Le thermomètre, pas pour moi, mais ce n’est pas ce qui m’inquiète le plus.
On pourrait nous piquer les meilleurs idées pour les instrumentaliser et nous phagociter.
Il y a des spécialistes pour ça, parfois ils accusent et chargent de leurs propres maux leurs adversaires, c’est dans doute de bonne guerre et bien connaître son adversaire est incontournable pour le contourner.
Et voilà, c’est parti! Le New York Times d’aujourd’hui essaie de noyer le poisson en faisant endosser à Obama la tunique de « First Populist ».
http://www.nytimes.com/2010/01/22/business/economy/22policy.html?ref=global-home
Comme si l’intention de l’administration américaine « new look » consistait à reprendre à son compte les vociférations anti-Wall Street que l’on a pu entendre autour du mouvement Tea Party. Le journal a les plus grandes peines du monde à accepter l’évidence: Paul Volcker est désormais le principal conseiller financier du Président. Apparemment, Volcker répète le même message (démantèlement des grandes banques, restauration d’un nouvelle sorte de Glass-Steagall Act) depuis un an, mais il n’avait jusqu’ici pas été entendu, malgré le soutien de Joe Biden, le vice-président. Après sa déconvenue du Massachusetts, Obama a soudain changé de cap afin de protéger sa présidence (si faire se peut). Sournoisement, le NY Times suggère que cela ne change pas grand chose au statut de Tim Geithner et de Larry Summers — les voix de Wall Street au sein de l’administration –, qui restent des conseillers écoutés « en qui le Président a toute confiance ».
Cet article témoigne de la déstabilisation de Wall Street provoquée par la réaffirmation de la primauté de la politique (= défense de l’Etat et de la population). Le Times ne s’y attendait pas, car certains de ses journalistes phares avaient d’ores et déjà conclu qu’Obama serait un président « soliveau » (comme dans Les grenouilles demandent un roi, de La Fontaine). S’étant trompés, il faut bien qu’ils trouvent un raison à ce revirement: le « populisme ». C’est nul, et plutôt inattendu au regard des faiseurs d’opinion qui publient régulièrement des papiers vengeurs contre Wall Street dans ses pages (KKrugman et bien d’autres).
Il reste que la partie est loin d’être gagnée pour Obama. Il faut que ses propositions franchissent l’écueil du Congrès, à moins qu’il n’opte pour la manière forte en légiférant par « executive order » (décret présidentiel), ce qui serait pour le moins osé. Il peut s’attendre à une mobilisation générale de ses ennemis, qui ne manquent pas de moyens.
L’essentiel est qu’Obama ait finalement compris les enjeux. Je ne suis pas persuadé que ce soit (déjà) le cas. Time will tell… Une chose est sûre: ceux qui ne voyaient en Obama qu’un simple pantin de Wall Street doivent se mordre les doigts. Autant répéter ici qu’Obama a trois défauts: (1) l’inexpérience, (2) la confiance dans sa bonne étoile, (3) qu’on peut gouverner les USA au centre (sans faire de choix partisan) en temps de crise majeure. Mais ce n’est pas le genre d’homme à s’inféoder à quiconque. De ce point de vue, la volte-face présidentielle est particulièrement rafraichissante.
Quel optimisme !…..Mais l’espoir fait vivre et comme on disait en Mai 1968, je prends mes désirs pour des réalités parce que je crois à la réalité de mes désirs….Quant à moi, pour l’instant, je suis plutôt de l’avis de Chomsky.
Vu que nous sommes en quelque sorte les porte-paroles de 80% de la population , nous sommes tous des populistes…:-)
Pour çà, ne vont-ils pas le tuer ?
Non, nous n’avons pas le temps.
Pour tous, il est urgent de vivre.
Je me demande combien de temps les gens vont pouvoir encore tenir ainsi, sans y perdre trop de leur Civisme et la Santé, pour les Chinois et les Japonais c’est pas encore tout-à-fait un problème de santé publique vu qu’ils ont souvent été amenés et poussés à travailler comme des esclaves Corps et Ames.
Quel enfer quand même pour beaucoup de monde c’est important de tenir toujours la cadence vers l’abime.
Juste le temps de vivre :
http://variations.journalintime.com/2006/10/25-texte-de-boris-vian
http://www.divshare.com/download/10246298-a12
Tout a été dit cent fois,
Et beaucoup mieux que par moi….
A Paul 22 janvier à 10h.50
« La porte de reconversion de toute les personnes qui travaillent dans la finance est une question qui devra être abordée, si l’on souhaite une issue pacifique à la crise. »
Il y a 4 600 000 personnes en état de non emploi ou de sous emploi en France, si vous commencez par envisager la reconversion de gens qui n’ont pas encore perdu leur emploi, vous allez les faire lyncher !
@ Louise,
Votre humour est rafraichissant …
Allez donc un matin devant les portes d’un grand établissement bancaire à la défense . 3000 employés tous les matins au service de la finance se pressent marchant à vive allure, sur les 600 mètres qui les séparent du métro à la banque d’investissement ou ils travaillent.
Regardez les marcher, leur regard droit devant, leurs chaussures vernies et leur air préoccupé et sérieux.
Qui sont-ils donc ?
Ce sont les enfants de la troisième génération, des gamins qui ont passé leur jeunesse sur leur nintendo et plus tard sur leurs play-station, à tuer des monstres imaginaires, pour la plupart des enfants de l’immigration qui ont réussi leurs diplômes grâce aux sacrifices consentis par leurs parents de couches sociales moyennes.
A midi au restaurant d’entreprise, ou au restau du coin, on répand le culte de la personnalité et o parle de choses superficielles pour éviter les question dérangeantes qui font mal.
Ils sont les frères et les soeurs ou les cousins de ceux qui sont au chômage, et sont prêts à tout pour ne pas se faire larguer de leur jobs.
Je vous assure pour les avoir fréquenté longtemps, que la seule chose qui les différencie des chômeurs, c’est qu’ils ont un boulot.
Mais ils ne se sont pas posés de question sur l’utilité de ce qu’ils font au boulot, ni des répercussions que cela pouvait avoir, et si c’était le cas, pourquoi n’aurait-ils pas le droit comme les chômeurs, de faire partie d’un système ou on se pose la question d’un travail utile aux autres ?
Tout simplement parce que leurs parent ne leur a pas enseigné que l’argent n’est pas un but mais seulement un moyen.
Notre société devra se poser la question collectivement et ne pas chercher de boucs émissaires, afin que le travail nécessaire pour trouver une ou des solutions réellement profitable à tout un chacun puisse aboutir.
Il me semble que c’est ce que nous faisons sur ce blog, non ?
Le triptyque « opacité-cupidité-rapacité » dénoncé par John Christensen a de quoi éveiller les consciences. Et le fait que Paul et John aient été auditionné par la Commission Européenne ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. La langue de bois et les petits arrangements entre amis seront de rigueur autant de temps que l’ouverture d’esprit et le soin du dialogue ne seront pas des priorités éducatives.
De tous temps l’accès à l’éducation a été la clé de l’ouverture sur une meilleur compréhension des autres: les primitifs d’abors puis les Romains sont dominés par le souci du commandement moral de l’individu et de son exigence sociale envers la Cité. L’éducation a pour but premier la socialisation de l’individu, c’est à dire la préparation d’un membre semblable aux autres et utile à la communauté. Si aujourd’hui nous avons le sentiment que la zappette est l’aboutissement cardinal d’une socialisation réussie, nous laisserons la place de l’écoute et de la compréhension à l’arbitraire, à la « kleptocratie » et aux opaques-cupides-rapaces.
@vmigeat: oui ! à la Résistance à la dictature de la zappette !
@Paul: la paix et la sagesse ne viendront pas toutes seules… et la Nature ayant horreur du vide: dépêchons-nous de parler et d’échanger avant qu’il ne soit trop tard !
Merci Paul J.
Dans votre bouche, j’entends « to big to feel » ou ‘fill »et non « to big to fall ». Lapsus volontaire ou mauvais esprit de mon oreille?
« Too big to FAIL » : trop grosses pour faire défaut.
Sans commentaire.
Oups, pardon, là c’est ma tête qui faisait défaut…. Sory!
« Too big to Fail »
Et quand ce monstre trop gros, énoooorrrmmme, prend tant d’ampleur … qu’il ne peut plus faire défault … qu’il se met à vivre de la dette des autres …
Tout est là … la question de la dette … de quel côté on la place ? Quelle est donc cette mystérieuse expression qui vient placer là ou mais surtout pas chez moi (chacun se défend), cette dette, cette faille, ce défault … ce manque … cette perte … cette exclusion … cette coupure …
Paul Jorion a placé un article sur le signifiant sur son blog …
Serait-ce un hasard, si oui Ferdinand de Saussure doit se retourner dans sa tombe …
Too big to fail or too strategic to fail?
Ne faut-il pas aussi s’intérroger sur l’utilité pour les Etats Unis de ces organisations qui rayonnent de leur culture sur toute la planète, finance, économie et même politique? Combien de personnes formées dans ces sociétées sont allées ensuite « travailler » ailleurs, colporter leur culture voire soutenir les intérêts du grand frère? Ils sont en Europe, en Asie, un grand réseau d’information et d’activisme.
Donc s’il y avait une chance que ces too big se refassent une santé, qu’elles remboursent les avance des états…, ouf….on est pas passé loin. Alors on les laissent à nouveau cueillir le « blé » sur le dos des naifs, des petits, de ceux pas assez « big » pour influencer les cours, pour gagner. Lafontaine fait exploser la grenouille. Si on mettait une valve de secours?
A propos de zapping, je trouve parfois que la succession accélérée des posts et des commentaires sur ce blog a de quoi donner le tournis. On a parfois l’impression d’une sorte de processus à flux tendus auquel se résume la condition de l’homme numérique et postmoderne, « irradié de communication » comme le disait le regretté Philippe Muray. Dans un ouvrage collectif récent consacré à la crise, je suis tombé sur un article d’Isabelle Stengers qui disait, comme souvent, une chose très juste. C’est qu’aujourd’hui, la « lenteur » est révolutionnaire. Il faudrait retrouver l’usage de la lenteur, sans laquelle il est difficile de réfléchir.
En anglais, to zap, veut dire tuer, détruire, expédier, effacer, nettoyer, liquider
dans l’idée du : vite fait bien fait, bon débarras.
Zap, zap and it’s done ! … ou plus méchant : Zapped him right between the eyes.
Certainement pas le genre de traitement à réserver à Mme Isabelle Stengers, au contraire :
http://www.dailymotion.com/video/x9lqgs_isabelle-stengers-la-philosophe-rec_shortfilms
« irradié de communication » mais pas de bonheur…
Que de temps perdu à gagner du temps!
(P. Morand)
Vous, vous avez les montres; nous, nous avons le temps.
(Un africain à un occidental)
J’ai tellement besoin de temps pour ne rien faire qu’il ne m’en reste plus pour travailler.
(Pierre Reverdy)
Tout ce qui n’est pas de l’éternité retrouvée est du temps perdu.
(G. Thibon)
http://www.victor-hugo.info/poemes/164.html
Une flamme semblait flotter dans son duvet ;
On sentait, à la voir frissonner, qu’elle avait
Fait partie autrefois d’une aile révoltée ;
Le jour, la nuit, la foi tendre, l’audace athée,
La curiosité des gouffres, les essors
Démesurés, bravant les hasards et les sorts,
L’onde et l’air, la sagesse auguste, la démence,
Palpitaient vaguement dans cette plume immense ;
Mais dans son ineffable et sourd frémissement,
Au souffle de l’abîme, au vent du firmament,
On sentait plus d’amour encor que de tempête.
===========
Hugo, le grand penseur des contradictions comme il se révèle finalement.
« Veolia a provisionné 13,1 millions d’euros pour la retraite chapeau d’Henri Proglio »
Ce n’est certes pas la nouvelle la plus importante du moment…
Il faudra tout de même penser à légiférer vraiment sur les rémunérations et retraites des dirigeants des grandes entreprises puisqu’ils ne sont pas capables de se modérer eux-mêmes – « ça s’appelle une retraite complémentaire, j’y ai de toute façon droit puisque j’ai des annuités et donc aujourd’hui, il n’y a pas de sujet à cet égard ». Ou ils finiront par se faire lyncher… Car qu’est-ce qui justifie de tels écarts? Rien. De telles sommes entre quelques mains sont-elles utiles à l’économie réelle? Non – ou marginalement.
Ce n’est certes pas la nouvelle la plus importante du moment, mais si les tenants et aboutissants de la chose pouvaient être abordés, ce serait le seconde révolution de l’humanité, après l’invention de l’agriculture.
Ils ont bien raison de faire des provisions ,on ne sait jamais de quoi le lendemain sera fait…
Et encore tout n’est pas dit par rapport à d’autres rémunérations aberrantes du même genre ailleurs.
Quelle piètre réussite humaine que de s’imaginer valoir autant d’argent en partant à la retraite, si seulement cela pouvait être davantage relayer dans les médias, c’est vraiment aller volontairement contre les valeurs de l’évangile comme du bon sens tout court. Mais dans quel genre d’endroit sont-il principalement déformés à se conduire tous ainsi certainement pas chez les bonnes sœurs fouettardes de la miséricorde !
» Car qu’est-ce qui justifie de tels écarts? »
La bêtise humaine sans doute, le manque d’empathie, de conscience, de différence, de sensibilité, autrefois au nom d’une idéologie les nazis n’éprouvent guère plus d’états d’Ames à l’égard de millions d’hommes poussés peu à peu à vivre dans la détresse et l’extrême souffrance morale.
Je crains que des gens comme Proglio ne vivent dans un monde virtuel où les parachutes dorés ne sont pas fonction d’un besoin quelconque d’argent mais sont simplement le marqueur de leur position relative par rapport à leurs concurrents dans le secteur. On dit (je ne sais si c’est vrai mais cela relèverait de la même logique) que Onassis a failli faire une grosse dépression quand il a appris que Niarchos s’était offert un yacht de 2 mètres plus long que le sien.
Pour la classe de loisir, la consommation ostentatoire étant devenue impossible (ils ont trop pour étaler toute leur consommation), les marqueurs des mâles dominants vont se nicher dans le « petit cadeau de départ ». Peut-être ont-ils besoin avant tout de preuves d’amour ? 😉
La réponse est aussi là : cet article concerne tout autant la finance que les retraites chapeau.
http://www.contreinfo.info/article.php3?id_article=2965
13, 1 millons de retraite chapeau !
ça correspont à 100 euros de retraite complementaire par mois pendant 10 ans pour 1000 petits vieux au minimum veillesse ne mangeant qu’une fois par jour.
Allez Monsieur Proglio, un beau geste !!
et là, je me suis reveillée effrayée par mon reve
« 13, 1 millons de retraite chapeau !
ça correspont à 100 euros de retraite complementaire par mois pendant 10 ans pour 1000 petits vieux au minimum veillesse ne mangeant qu’une fois par jour. »
Si l’on suivait jusqu’au bout la logique de rémunération de ces gens là on pourrait également se dire qu’ils ne sont pas encore suffisamment bien payer. Comment faire que tout ce qu’ils s’accaparent en plus et en amont profitent plus tard en aval au bien d’un plus grand nombre de petits vieux ou jeunes dans la misère et les campagnes ?
Oui ce ne sont vraiment pas de meilleures personnes NOBLES à suivre en société, quand bien même ils auraient plus de châteaux et de courtisanes médiatiques de plus derrière eux !
Un peu court la vidéo de ce vendredi.
Toto
Pour Toto c’est de l’humour noir
Pourquoi lorsque le bateau coule, on crie maintenant » les banquiers, les financiers et les politiciens d’abord ? » Parce qu’il n’y aura pas assez de canots de sauvetage et de parachutes dorés pour tous.
Bonsoir Paul,
Le « real time » dans les affaire, voilà le gadget que toutes les sociétés rêvent pour se créer une stratégie.
On se croit à bord d’un avion avec un contrôle automatique d’un processeur infaillible.
Si on faisait un peu d’uchronie?
Que serait-il passé en Belgique si Obama avait été présent dès le début du siècle?
Les fusions de société, le « to big to fail » aurait-il mené Fortis dans les mains de BNP pour des ronds de carottes?
Le flux incessant de cette vague de fusion a mené à la faillite du système financier et du système des états. L’Islande, la première victime de cette folie alors qu’elle avait tout pour réussir dans le durable ayant de l’énergie dans son sous-sol à revendre.
J’ai travaillé dans une multinationale américaine. Je connais les délires et les angoisses à la fin d’un quarter. Juste avant de présenter les résultats à Wall Street. Les profit warnings, autres joyeusetés pour faire chuter l’action deux fois qu’une.
Time is money. The money has now to give back the time to people.
Que serait-il passé en Belgique si Obama avait été présent dès le début du siècle?
Hergé n’aurait pas écrit TinTin au Congo.
Quel siècle ?
Pourquoi en Belgique une fois ?
Piotr,
Pas de Tintin au Congo après 60 ans, c’est un peu rétro, non, pour un 21ème siècle?
😉
Liervol,
Belgique? Parce que si vous ne parlez pas de vous même, personne ne le fera à votre place.
:-))
« reconversion »
il y a 6 mois environ j’ai écrit sur ce blog:
» Il va falloir les inciter à une évolution de carrière; dès maintenant, il faudrait qu’ils
s’appliquent à eux-même la flexibilité tant vantée.
Les plus jeunes devraient être récupérables en vue d’une activité socialement
utile. Pour les autres dont les méfaits ont bénéficié de la durée, le manteau
de l’oubli est sans doute préférable si la Justice n’a rien à en dire.
Par expérience, je recommande pour les moins touchés l’AFPA :
maçons, peintres, plombiers… »
3 mois plus tard environ j’ai redoublé le coup:
« Une préoccupation à venir:
Nous ne pouvons pas promouvoir une révolution qui mettraient sur la paille
des gens habitués à cotoyer les puissants de ce monde
– leurs serviteurs ou leurs obligés – sans s’inquiéter de leur
évolution de carrière. Concrètement je propose l’AFPA, organisme de formation
discret et remarquable, pour maçon, plombier, menuisier etc… »
L’ AFPA , voilà du solide et concret !
Mais comme dit ailleurs ( Louise), « ils » sont directement responsable du chômage
actuel et passé. Il serait malheureux qu ‘encore une fois, les responsables
du crime soient les premiers servis.
Mais il est important de leur en laisser l’illusion.
[ je demande votre bienveillance pour m’ être cité]
Si bien sur l’AFPA existe encore demain, et pour celui qui voudrait devenir plombier, jardinier, menuisier, maçon, politicien, tailleur de pierre ou de banquier.
Si je puis me permettre, je les vois bien en peintre en bâtiment, quand je vois l’état des lieux un peu partout le ravalement de façade dans le monde a besoin de main d’oeuvre, ce serait une manière de peindre la vie en rose après l’avoir rendue noire, bien sûr sans salaires ni stock options ni parachutes dorés…
Cela ne m’étonne pas que votre blog soit considéré comme politique. Il est éminemment politique. Il traite de la gestion de la cité, des valeurs que nous créons pour vivre ensemble. Quoi de plus noble ? Et ne vous inquiétez pas, personne ne nous fera zapper si nous n’en avons pas envie.
J’appuie Vincendo. Tous ces propos sont fondamentalement politiques, dans le bon sens, en partant de la « racine ». Dans cette mesure, la politique n’est pas (plus) une maladie honteuse, comme je reconnais la considérer. On a donc vraiment envie de suivre le cheminement de ce blog.
Le commentaire ressassé jour après jour de l’actualité via les grands médias perd jusqu’à son objet, et s’il y a un sens à trouver, un effet de réel, ce serait de plier notre existence au bois de sa langue, zombi de la zapette, consommateur passifs, accroc fétichiste de l’immédiateté. A l’instant « Le climat des affaires s’améliore en France » titre « lefigaro.fr » ; citant l’Insee «Cette légère amélioration du climat conjoncturel concerne tous les secteurs de l’économie à l’exception du bâtiment, qui se maintient peu ou prou », le scribe argumente ; « Le bâtiment. L’indicateur conjoncturel a baissé d’un point, à 92. Et les perspectives apparaissent «plus dégradées qu’en octobre», note l’Insee. La dégradation de l’emploi, en hausse ces derniers mois, devrait toutefois ralentir. » / Les services. L’activité «pourrait toutefois ralentir légèrement dans les mois à venir au vu des anticipations» des chefs d’entreprise, analyse l’Insee. Concernant l’emploi, les effectifs devraient rester stables ». bien sûr / Commerce de détail ; (…)Les prévisions de ventes se replient toutefois et la baisse des prix est toujours soutenue. / Commerce de gros. L’indice des grossistes gagne 4 points mais reste à un faible niveau, à 83 points. «Les ventes passées ainsi que les livraisons reçues progressent quelque peu, surtout sur le marché national», précise l’Insee. La baisse de l’emploi devrait ralentir » (alors qu’on sait combien ce secteur souffre de la crise et que le moral de ses entrepreneurs est dans les chaussettes). «Il ne faut pas regarder la contradiction comme une catastrophe, mais comme un mur qui nous indique que là, nous ne pouvons pas aller plus loin. (Wittgenstein, Fiches) ». Oui, et le rire est une condition pour s’arrêter, souffler, de ce temps perdu à poursuivre un monde qui déjà est mort.
John CHRISTENSEN
Voici quelques lignes du 1er chapitre du livre « DES HEROS ORDINAIRES » d’Eva JOLY (les arenes-2009) , auteure qui a reçu « le prix de l’integrité » de Transparency International
Je cite :
« John, le dissident de Jersey, pour connaitre la verité sur les paradis fiscaux,il s’est fait espion sur l’Ile d son enfance. Il y’a trouvé aussi le sens d’un nouveau combat »
voici ce que John dit à Eva JOLY :
« avec de tels scandales c’est lecontrat social qui est rompu. Certains cachent leurs fortunes pendant que d’autres paient à leur place. Mais si on veut que ça change, il faut que la colére débouche sur une prise de conscience et pousse les gouvernements à agir contre les paradis fiscaux. »
Mais John, le sait, le combat sera long : à ses yeux , la lutte contre les paradis fiscaux ressemble à celle menée en son temps par les opposants à l’ESCLAVAGE : « il a fallu des decennies pour faire admettre que c’etait un crime. Et les abolitionnistes devaient faire face aux meme arguments : la fin de l’esclavage nuirait à l’emploi à Liverpool, disait-on alors. (…) Bien au contraire , c’est la fuite des capitaux cachés dans les paradis fiscaux qui le detruit (…). Marx aurait tout de suite compris, lui, combien l’nergie mise à frauder l’impot nuit en realité à l’esprit d’entrepreneur, conforte des profits stérils, sans innovations, qui gangrenent l’economie ».
John CHRISTENSEN en est convaincu : » le neoliberalisme est mort, le monde est desormais pret pour de nouvlles idées ».
John retourne souvent à Jersey, où vivent encore sa mére et trois de ses freres. Il n’a pas renoncé à sauver l’Ile de son enfance. Finalement c’est aussi parce qu’il venait de ce morceau de terre, aujourd’hui colonisé par les banques, qu’il s’est lancé dans cette bataille contre les paradis fiscaux.
« ce combat sera desormais celui de toute ma vie » dit-il « je le dis sans aucun regret, car j’ai croisé tellement de gens formidables sur ma route ! c’est une experience tres riche dans une experience humaine de se battre pour quelque chose de si vital. »
Voilà, le nom de Paul a été associé à John CHRISTENSEN, ce héros ordinaire.
Nouvel Obs de cette semaine : « Fisc – la grande évasion » une enquête sur la fraude et l’évasion fiscale & le coup de gueule d’Eva Joly qui accuse « L’évasion fsicale nous coûte 1.000 milliards de $ » Premières victimes les pays les plus pauvres de la planète.
Avec Eva ça ne plaisante pas, j’avais été subjugué mais non étonné par son bouquin « la force qui nous manque ». Bravo Madame Eva Joly, c’est de gens comme vous que nous manquons, intègres et rigoureux. Mais nous blogueurs avons toute la force nécessaire pour persévérer.
« Incroyable: la BCE prévoit un scénario de rupture avec l’euro »
http://www.marianne2.fr/Incroyable-la-BCE-prevoit-un-scenario-de-rupture-avec-l-euro_a183589.html
Je ne partage pas du tout les commentaires de cet article.
Si l’on veut vivre en société de façon stable il faut accepter des règles élémentaires. La bible mentionne le dix commandements, l’europe des règles économiques de bon sens.
Les peuples élisent leurs dirigeants en toute démocratie. Ils en assument leurs politiques. L’Europe faisant de l’ingérence, on crierait au scandale. Elle ne peut assumer toute la misère du monde serait-elle en Europe.
La France elle-même qui se veut une grande puissance, qui dépense énormément d’argent pour l’armée, les entreprises d’état, là ou sont les copains, au détriment de l’éducation, de la protection sociale de la recherche, moteurs de l’économie. Nous sommes en déficit depuis des lustres. Les petits rois ne veulent pas lâcher leurs prérogatives, même au détriment de l’intérêt des populations.
Oui, on peut se mettre à rêver qu’Obama prenne le taureau par les cornes et qu’un sursaut salutaire nous vienne enfin de l’Amérique qui nous a transmis, à défaut du H1N1 porcin, le choléra de la finance.
Car ce n’est décidément pas de la vieille Europe qu’il faut attendre quoi que ce soit: entre un Berlusconi attaché à détruire l’Etat de droit par tous les moyens, un Sarkozy toujours branché sur son logiciel néolibéral qui, pièce à pièce, démonte le programme du Conseil National de la Résistance (merci D.Kessler…), une Angel Merkel aussi raide que son financier nourri aux thèses ordo-libérales, un Brown et un Zapatero en chantres de la « troisième voie » qui conduit à l’Impasse du Marché aussi sûrement que les socialistes français nous y ont conduit avec le zèle coutumier aux derniers convertis, sans compter les dérisoires Baroso, Rompuy, Trichet et autres importants d’une Europe fantôche façon Chateau de Kafka , nous sommes promis à subir avec force gesticulations et effets de manche plutôt qu’insuffler le vent des changements.
Puisque ce blog est déclaré politique et qu’il reflète une majorité d’opinions, concluons donc qu’il y a définitivement un divorce profond entre le peuple et ceux qui le gouverne.
Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra !
« Jusque à quand, Catilina, abuseras-tu de notre patience ? »
J’ai eu du mal ,c’est pas dans les pages roses…
@Tous
Je vous recommande chaudement de perdre 15 minutes par semaine devant le Zapping, le vrai, celui qui qualitativement et quantitativement vous donnera une certaine acuité sensorielle sur le rouleau compresseur de la représentation de notre monde.
C’est brutal, peut-être plus brutal que les trois heures passées par jour devant la télévision en moyenne par les français.
Tant mieux! C’est aussi ça la culture G!
Bravo Paul pour votre action tectonique, qui lentement mais sûrement ne manquera pas de secouer le cocotier de la phynance.
Le pouvoir temporel est éminemment politique, ne soyez pas surpris du classement!
Si davantage de citoyens préféraient les questions de leur liberté ou de leur érudition à celles de leur travail ou de leur niveau de vie, nous n’en serions pas là, à regarder les idées saines avancer mollement au travers des ruines.
Nous serions déjà en train de rebâtir.
Faut arrêter de généraliser, il reste des gens, trop peu à l’évidence, qui ne zappent pas, il y en a même qui n’ont pas de télé ou la regardent très peu.
A nous de diffuser aux zappeurs la bonne parole dans leur langage d’où l’impérieuse nécessité de disposer de synthèse claires, simples, non ésotériques comme un clip signalé récemment de Olivier Delamarche pas tout droit ou un descriptif compréhensible et délicieusement drôle sur les mécanismes de l’argent paru dans Charlie cette semaine de la plume d’oncle Bernard (j’ai failli le louper car je n’achetais plus Charlie faute de temps).
Pour terminer sur une note d’espoir et croire en Obama, pourquoi pas, c’est encore mon cas et Rome ne s’est pas fait en 1 jour, la lettre de Wall Strett de Sylvain Cypel dans le Monde du 20/01 « Cavaliers de l’Apocalypse » décidemment encore une.
Sacrés lobbies, une plaie, enfin ça dépend lesquels.
Merci pour le lien très intéressant à lire:
« M. Blankfein invoqua le destin. Il compara certains aspects de la crise aux catastrophes naturelles, abandonnées aux voies d’un Seigneur plus impénétrables que jamais. M. Angelides lui suggéra de changer de défense : « Nous exempterons les actes commis par Dieu. Mais ceux débattus ici l’ont été par des hommes et des femmes. »
Décidément le Diable trouve toujours de bonnes raisons de suggestionner les hommes en grand nombre surtout lors de grandes catastrophes naturelles. Plus rien ne me surprend maintenant, nul ne connaît en effet ni le jour ni l’heure de la prochaine averse …
Suite concernant la force du zapping.
Comme d’autres j’ai suivi avec émotion le drame qui a frappé Haïti et là aussi et surtout, entre les images chocs et des commentaires à chaud dans les studios il n’y a pas « photo » par rapport aux témoignages oraux et écrits des hommes de terrain comme Rony Brauman de MSF, Denis Laferrière, Régis Debray, Edmond Mulet chef de l’ONU en Haïti, des sauveteurs, des haïtiens. Une mention cependant pour le reportage TV diffusé dans « Envoyé spécial » et dont l’auteur a témoigné à Thalassa, pas d’images chocs mais les actes de solidarité, d’entraide et de courage de la population haïtienne.
Pas besoin de photos quand on nous dit « chirurgie de guerre et pire de champ de bataille » Les mots portent davantage que les images. Prenons toujours le recul nécessaire à la réflexion et la compréhension.
@ Stéphanie et
@ Candide :
Le Livre (Sain celui là …!) dit :
» …Nul ne connaît ni le jour ni l’heure…)
Je ne pense pas » troller » en utilisant, en la circonstance, cette réponse écrite dans la Bible.
On peut d’ailleurs l’appliquer ,hélas,trés largement,à tous les aléas de nos Vies individuelles et/ou collectives.
Elle posséde un caractére universel.
Pardonnez moi d’avoir repris l’un de vos propos et venant d’abord de vous en réponse à Papiman cordialement.
À propos de blogs, le « Top 50 des blogs européens de Janvier 2010 »:
http://blog.wikio.fr/2010/01/top-50-des-blogs-europ%C3%A9ens-de-janvier-2010.html
quand PJ dit les idées de ce blogs sont parfois considérées isolées, je vous invite à aller écouter Fiorantino
sur le blog de Marc Candelier http://www.marc-candelier.com/