Demain mercredi, LePost.fr, dévoilera à la presse son nouveau Top des blogs – Politique et Société. Comme je serai par là, j’irai faire un tour. Quoi qu’il en soit, le questionnaire qu’ils m’ont envoyé m’a amusé. Le voici, avec mes réponses.
Votre blog en 3 mots.
Dire les choses qui se passent comme elles se passent. Essayer de les comprendre et, si nécessaire, reprendre à zéro.
Dans la bannière de votre blog figurent les sujets abordés. Quel est votre thème de prédilection ?
J’avais oublié la bannière. On parle beaucoup d’économie. Les sciences cognitives sont très négligées… signe des temps ?
Vous vous exprimez régulièrement en vidéo. Pourquoi ce format ? Quel avantage/inconvénient par rapport au texte ?
C’est pour finir la semaine. Au lieu de dire : « Vivement dimanche ! », je dis : « Bonjour, on est vendredi… »
Vos vidéos sont assez longues. Trop ?
Quand je termine, je regarde ma montre. Comme je ne m’écoute pas parler, c’est toujours une surprise. Entre deux et vingt minutes… Enfin jusqu’ici !
Vous publiez tous les jours, et même parfois plusieurs fois par jour. Combien de temps passez-vous quotidiennement sur votre blog ?
Entre six heures et dix-huit.
Sur votre blog, on trouve une liste de chansons. SI votre blog était une chanson… ce serait laquelle ?
Billet d’actu, d’humeur, d’invité… N’est-ce pas un peu fourre-tout ?
Si ! C’est comme la vie ! Ou comme la maison d’une grand-mère. Du coup on n’a pas l’impression de déranger.
Une phrase pour donner envie aux lecteurs de découvrir votre blog.
« Vous arrivez malheureusement trop tard : en raison de son succès retentissant, le « Blog de Paul Jorion » n’accepte plus les nouveaux lecteurs ! »
Enfin, complétez la phrase « Mon blog est xxx mais pas trop xxx. Si je devais changer quelque chose, ce serait xxx. J’aimerais que xxx lise le blog et se dise xxx ».
Mon blog est fort en thème mais pas bégueule. Si je devais changer quelque chose, ce serait le temps que ça me prend. J’aimerais qu’Aristote lise le blog et se dise bien compris.
39 réponses à “Questionnaire LePost.fr à propos du « Blog de Paul Jorion »”
Le Temps des cerises est une chanson de 1866, paroles de Jean-Baptiste Clément, musique d’Antoine Renard.
En 1871, elle devint l’hymne des insurgés pendant les journées de la Commune.
Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur
Mais il est bien court le temps des cerises
Où l’on s’en va à deux cueillir en rêvant
Des pendants d’oreilles
Cerises d’amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu’on cueille en rêvant
Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d’amour
Evitez les belles
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des peines d’amour
J’aimerai toujours le temps des cerises
C’est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte
Et Dame Fortune, en m’étant offerte
Ne saura jamais calmer ma douleur
J’aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur
Version rock de Noir Désir
Version jazzy (et tronquée – manque le 3e couplet) de Trenet:
Version kitsch (et tronquée aussi) de Nana Mouskouri
Version en duo de Bobbejaan Schoepen & Geike Arnaert (Hooverphonic)
http://www.youtube.com/watch?v=B8VQnDxY8Yw
Et version « classique » de Mario Hacquard, baryton (avec Pierre Monty, flûte et Georges Dumé, piano)
(Il y a quelques mots qui changent dans ces différentes versions)
Justement à propos de fourre-tout, mais en rapport avec l’économie, quelqu’un pourrait-il m’expliquer ceci ?
http://www.project-syndicate.org//commentary/shiller69/French
Je n’ai pas très bien compris comment un crédit peut se transformer en capital propre.
Sauf erreur de ma part, il s’agit d’obligations qui se transforment en actions donc en capital en cas de problème.
C’est ce qu’on a évité de faire et qu’on aurait du faire au niveau des états au lieu de prêter prendre des participations au capital, évidement les actionnaires auraient vu le capital dilué ce qui ne convenait pas à ces derniers, on a préféré l’emprunt du contribuable… Si les états étaient entré au capital, il y aurait aujourd’hui bien plus d’argent dans les caisses de ces derniers comme la France.
Voir L’actualité de la crise : à la recherche des capitaux perdus, par François Leclerc
C’est hallucinant de lire dans le texte cité: « La proposition d’emprunt conditionnel, un instrument issu de l’ingénierie financière, est une idée neuve d’importance majeure pour résoudre l’instabilité bancaire ; elle permet de stabiliser l’économie au même titre que l’ingénierie mécanique permet de stabiliser la trajectoire des voitures ou des avions. » : on trouve le même schéma de boucle rétroactive, qui permet de stabiliser un paramètre physique, dans la théorie des marchés efficients (décortiquée quelque part sur ce blog, il y a longtemps). C’est une hallucinante fumisterie puisqu’il n’existe absolument aucun paramètre dont les marchés viseraient explicitement la stabilité.
Ce bref article prouve, une fois de plus, que n’importe qui raconte n’importe quoi, et que les propos les plus débiles sont malheureusement ceux qui se fraient le plus rapidement un chemin vers l’oreille des politiques !!!
Les sciences cognitives sont très négligées…
Oui c’est fâcheux, vous avez lâché l’affaire?
Hahaha Paul!
Réponses bien au delà des questions. Bravo!!!!!!!
« Vous arrivez malheureusement trop tard : en raison de son succès extraordinaire, le « Blog de Paul Jorion » n’accepte plus les nouveaux lecteurs ! »
Cependant toutes les nombreuses portes sont grandes ouvertes et on entre quand même…..On pense sérieusement à agrandir la maison.
Excellent – il y a là une forme d’humour subtil, mâtiné d’autodérision et je lui trouve quelque chose de typiquement belge – grand terroir en matière d’humour – pour vivre depuis quelque temps du côté de Bruxelles.
Merci pour ce blog Paul, et les six à dix-huit heures quotidiennes.
Bien à vous.
Très joli, Paul. 🙂
Mais dites-moi, avez-vous vérifié la capacité du serveur récemment ? S’agirait pas qu’il nous refasse le coup de l’été dernier… 🙁
Juste une crasse qui a empêché une sauvegarde de s’effectuer normalement.
Ce que je regrette surtout dans le » blog de Paul Jorion » c’est qu’on ne parle pas suffisamment du mal-être des hommes en société je m’explique ?
Citation de Jérémie:
» Tant qu’un seul homme meurtri sur la planète subira encore les nombreux du féminisme la lutte des hommes et la sauvegarde de notre nature primaire et de notre testostérone sera légitime. »
Comprenez moi je ne veux plus être un chic type maintenant, c’est pourquoi j’aime beaucoup encore le capitalisme le socialisme cela me semble encore trop mou.
Oui le féminisme a tellement fait plus de ravages au téléphone que le capitalisme et le socialisme tous deux à la fois dans l’histoire c’est principalement mon combat d’arrière garde maintenant.
Oui, elles sont excellentes ces réponses pleines d’humour et je souhaite longue vie à ce blog malgré le travail important qu’il vous donne, mais il est bien parti et la venue de Corinne Lepage , même si elle ne correspond pas tout à fait à ma sensibilité politique, est révélatrice de son attrait. A quand L’arrivée d’Eva Joly…..?
Je viens de lire, sur « Contre info » l’article de Maurice Allais sur chômage, délocalisation, protectionnisme limité.
Effectivement , on peut se demander pourquoi les grands medias ignorent ce monsieur et je regardais hier l’émission « C dans l’air » sur les délocalisations de Renault tout en songeant que la présence de Maurice Allais à la place du traditionnel Elie Cohen bien pensant aurait une autre dynamique.
Encore Bravo pour votre Travail
Kenavo
» pourquoi les grands medias ignorent ce monsieur ? »
Parce que les médias préfèrent habituellement se singer les uns des autres à l’antenne, ce sont tous de vrais pros de nos jours c’est leur formation ( déformation ) aux mêmes automatismes de conduite, c’est le salaire
de leur vie sinon on les remplace du jour au lendemain. Les gens qui réfléchissent qui posent des questions embarassantes moins complaisantes ça bien sur c’est plus dérengeant moins dans la norme, alors forcément
on les ignore comme monsieur Allais ou d’autres comme quoi le fait de vouloir constamment formater le monde
à l’antenne n’apporte pas toujours une meilleure information de vie et non de mort à l’humanité.
« C bien dans l’air de la norme »
Même s’il semble que, pour des raisons peut être à la fois historiques et de circonstance, le blog est considéré par la majorité comme une rubrique avant tout économique, l’intérêt d’une réflexion sur les sciences cognitives peut être considéré comme :
– Une partie de Paul : Paul est un Tout ! Tapez 1
– Un dérivatif, une façon de réfléchir à un sujet annexe, une marotte, une façon en sorte de s’aérer l’esprit -Tapez 2
– Un des sujets finalement assez proches des sciences économique dans son approche, puisqu’il est clair que, même si des avancées réelles, voire concrètes sont développées, aucune réponse finale et absolue ne sera vraisemblablement trouvée -Tapez 3
– L’espoir, peut-être, qu’une intelligence artificielle évoluée serait finalement meilleure que l’être humain puisque sans affect par rapport à l’argent (osons dire, avec une conscience) – Tapez 4
Oups … l’intelligence peut elle être artificielle?
« L’espoir, peut-être, qu’une intelligence artificielle évoluée serait finalement meilleure que l’être humain puisque sans affect par rapport à l’argent »
Folle espoir de plus que la machine puisse totalement sauver l’humanité car sans affect ni guère d’ailleurs meilleure humanité à voir sur les places boursières.
Comme de ceux qui révent encore des Ovnis, d’une intelligence supérieure, collective et qui viendrait comme ça du jour au lendemain faire principalement tout le travail d’évolution à notre place.
@ Lambert Francis
ben oui, pas naturelle …
Artificial intelligence is no match for natural stupidity.
> pour des raisons peut être à la fois historiques et de circonstance, le blog est considéré par la majorité comme une rubrique avant tout économique
Je ferais remarquer que le classement Wikio est plus favorable aux blogs éclectiques, voir Les cliques vont prendre une claque Je cite « Les gens qui fonctionnent en vase clos vont progressivement décliner dans le classement »
Il faut donc que Paul continue à faire des articles sur les sciences cognitives et l’épistémologie pour conserver sa première place 🙂
Je crois qu’il ne faut pas confondre causes et conséquences.
Je ne pense pas que l’objectif premier de Paul soit de figurer au top du palmarès des blogs, même s’il il peut y trouver une certaine fierté (et c’est bien la moindre des choses), ainsi que nous tous.
Je pense que l’objectif premier serait plutôt une réflexion sans a priori, de façon à changer les choses, à faire de notre monde un environnement plus juste (en toute humilité).
Il m’a également semblé que Paul faisait tout pour ne pas se laisser enfermer dans une tour d’ivoire (d’où les sciences cognitives, entre autres…), et cherchait désormais à promouvoir ses idées bien au-delà de son cercle, mais par rapport aux responsables, y compris (et nous l’avons vu avec Corinne Lepage) aux responsables politiques.
Il s’agit donc des premiers soubresauts du passage imposé, de la théorie à la pratique. Il va de soi que les enjeux, la pression, les réactions sont et seront, de ce fait, d’une toute autre ampleur.
Tenez bon, Paul, vos idées commencent à essaimer…
NB : et sans vouloir vous commander, prenez peut être un peu de vacances de temps en temps. Qui veut aller loin…
« L’espoir, peut-être, qu’une intelligence artificielle évoluée serait finalement meilleure que l’être humain »: tout ce que les humains inventent commence très bien et finit très mal. C’est biblique. Et c’est la preuve que l’histoire de Jésus est inventée puisqu’elle commence très bien et finit très mal.
Quelle belle métaphore,
Le temps des cerises est-il révolu ? Si le désir en est le filigrane, alors disons qu’un billet doux vaut mieux qu’une dette sèche.
Tout est dans la nuance, la qualité, alors que nous avons donné à la génération des années 70, quantité d’objets divers et variés, nous les avons comblés, alors qu’il suffisait de leur apprendre à respecter le désir, l’attrait, le manque …
… la dette peut elle se substituer au manque ?
@ Paul 19 janvier 2010 à 11:01
Allez-vous jusqu’à penser, qu’en libérant des gens de pratiquement toute contrainte, « jouissons sans entrave », 68 n’a fait que précipiter l’humanité dans la consommation effrénée et prématurée, c’est-à-dire la dette ?
Cela ne serait donc pas la faute du Capital ou de l’économie de marché, mais une simple faute d’éducation : ne pas avoir été capable d’apprendre à faire un effort sur soi. Il va donc falloir l’apprendre maintenant, dans la douleur
@ jducac
Penser sûrement pas. Cela serait trop prétentieux et moralisateur. Seulement qui est à la tête de la technocratie et de la finance actuelle ? Et qui a les commandes dans les entreprises .
A mon souvenir, je ne crois pas qu’il y ait eu d’épidémie qui aie effacé toutes ces générations d’un coup. Cela explique pourquoi, le grand silence règne actuellement, on n’aime pas se dire que nous avons failli dans notre rôle de parent et que nos enfants sont devenus incontrôlables.
Mais comment se déculpabiliser pour pouvoir changer de direction et retrouver le chemin d’un avenir plus radieux pour tous ?
Peu être .. transformer le mot coupable en erreur. Car on se pardonne nos erreurs mais pas nos fautes …
… et comme par hasard, la racine du mot faute est falta : ce qui manque … la dette … (tiens donc !)
L’humilité et le pardon font la sagesse et l’expérience, l’expérience, c’est ce qui se transmet … pour transmettre il faut avoir coupé le cordon … et hop, le désir réapparait !
J’espère que mon petit charabia vous fera au moins sourire.
Avec sympathie
Sûrement pas en continuant comme nous faisons, et sûrement pas en niant nos responsabilité en recherchant des boucs émissaires. la chasse aux sorcières, on a déjà vu ce que cela a donné au moyen âge.
Tous ces nouveaux besoins artificiels il faut bien continuellement les satisfaire pour combler nos manques et c’est alors que surgit de la terre une nouvelle montagne de dettes de plus ravageant tout comme avec les sauterelles.
@jducac: « ne pas avoir été capable d’apprendre à faire un effort sur soi. Il va donc falloir l’apprendre maintenant, dans la douleur » : mais arrêtez avec ces raisonnements moralisateurs, culpabilisants et creux ! N’importe qui est capable de faire les « efforts sur soi » qui conviennent quand il en ressent la nécessité, et personne n’en est capable si ce sentiment de nécessité fait défaut. Faire des efforts sans nécessité, comme de casser des cailloux, on appelle ça une punition, parce que c’est stupide et que personne n’aime faire des choses qui lui semblent stupides.
@ Crapaud Rouge
+1
@ jducac
Il ne vous vient pas à l’idée que certains n’ont d’autres choix que s’endetter ? Les accidents de la vie comme une perte d’emploi (sans chomage digne de ce nom, une maladie (sans couverture digne de ce nom)… C’est pas particulièrement « jouir sans entraves » !
@crapaud !
Le crapaud a bien parlé sur son propos, mais si ça se trouve le têtard est moins moralisateur à entendre que le crapaud sur ce propos.
« N’importe qui est capable de faire les « efforts sur soi » qui conviennent quand il en ressent la nécessité, et personne n’en est capable si ce sentiment de nécessité fait défaut. »
Oui c’est bien là le problème lorsque les hommes ( monde de la finance ) préfèrent habituellement se laisser aller en société, il est bien évidemment qu’à la longue ce propre sentiment de nécessité finit par leur faire presque intégralement défaut en eux mais je comprends ce que vous voulez dire.
« Faire des efforts sans nécessité, comme de casser des cailloux, on appelle ça une punition, parce que c’est stupide et que personne n’aime faire des choses qui lui semblent stupides. »
Et si la punition la moins dure que l’on pourrait donner à un homme ce serait de lui dire que tous les cailloux qui lui bloquent encore le passage n’était pas tant une plus grande punition d’efforts à suivre, pour par exemple moins souffrir ou faire souffrir les autres, mais bien au contraire quelque chose qui pourrait lui rendre la vie moins dure sur la durée. Par exemple les tailleurs de pierre y prennent beaucoup plus de plaisir et de joie à casser des pierres toute leur vie et pas du tout une punition enfin chacun sa façon de voir les choses, et puis
si ça se trouve nous sommes tous aussi plus ou moins moralisateurs que les autres surtout principalement contre les personnes du monde de la finance, les banquiers et autres gens de la City.
Pour les gens du monde de la finance les sages n’ont bien sur jamais existé dans notre histoire ce ne sont bien sur que des mythes cela arrange bien évidemment un plus grand nombre de gens de nos jours de s’en prendre principalement au capital, seul responsable à 100% de tous nos maux de société, oui continuons donc comme eux à vouloir fonctionner plus longtemps de la sorte à ne vouloir d’abord faire la morale que chez les autres tout en continuant à la fois de jouir continuellement sans cesse et sans entrave, c’est-à-dire principalement encore pour toutes ces belles choses à voir à l’antenne, que pour les seuls plaisirs du corps à 70% ( la majorité ) 20% pour l’âme ( minorité ) et 10% de l’esprit ( une plus petite minorité encore de casseurs de cailloux )
@Fujisan
« Il ne vous vient pas à l’idée que certains n’ont d’autres choix que s’endetter ? »
Tout à fait c’est le grand malheur du monde.
» Les accidents de la vie comme une perte d’emploi (sans chomage digne de ce nom, une maladie (sans couverture digne de ce nom)… C’est pas particulièrement « jouir sans entraves » ! »
Je ne crois pas que Jducac s’adressait durement et particulièrement à ces gens là dans son propos, mais à nous faire comprendre que l’excès de liberté et de consommation pouvait amener paradoxalement et au fil du temps une plus grande dureté de vie à partager en plus grand nombre ce genre de valeurs.
Voilà pourquoi cela devient de plus en plus impossible et invivable pour beaucoup de gens, ce que nous essayons tant bien que mal de décrire au plus juste dans nos propos comme nos commentaires.
N’en finissons pas aussi par s’entredéchirer entre nous en société lorsque nous aurons tous perdus.
Fin et d’un humour racé.
La classe totale.
Oups, en lisant un peu rapidement la dernière réponse, j’ai d’abord lu : « J’aimerais qu’Aristote lise le blog et se dise : j’ai compris !
😉
@ Paul
« Le Temps des cerises », c’est une bonne référence.
Quant au temps que vous passez sur ce blog (entre six et dix-heures sur vingt-quatre !), j’espère que ce n’est pas au détriment de M. Petit bébé (Théodore) et de sa maman. Bonne année 2010 à vous.
Le problême avec les cerises c’est qu’elles ont des queues pour lesquelles on se disputent assez facilement.
Paul,
Amusant ce questionnaire, pas d’autres mots.
Amusant la chanson que j’ai utilisé aussi dans « Automne en zwanse ».
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2008/12/20/automne-zinneke.html
Comme vous parlez du temps mis pour la maintenance et vos articles, j’ai pu remarquer que ce n’était pas du faire valoir personnel comme j’ai pu le constater pour un rédacteur sur AV et qui, du statut d’ »ami », il est devenu l’acteur de mon courroux. Dans un forum, on doit pouvoir laisser la paroles aux autres et prendre le temps de lire ses concitoyens rédacteurs. Moi, qui sait aussi ce que prend le temps d’écrire des billets documentés et de répondre aux commentaires, je dirais que dans un blog personnel, on prend le rythme et décide du choix des articles que l’on veut mais pas quand il doit se créer une place parmi d’autres. Là, cela devient de la propagande et du « coucouroucoucou » comme je viens de le lui faire savoir.
De 6 à 18 heures de travail par jour ? Voilà qui me culpabilise. Je vais arrêter de poster !
Nouveau lecteur de ce blog, je souhaiterai savoir s’il y a déjà été abordé la question des Systèmes d’Echange Locaux (SEL) ainsi que celle de l’importance qu’a prise, en milieu rural, une forme d’économie parallèle défiscalisée, les brocantes villageoises et autres vide-greniers ?
Délicieuses réponses, pleines d’humour. Un blog qui se réclame d’Aristote peut-il être qualifié d’élitiste ? Ou d’aristocratique ? Si je me souviens bien, Aristote fonda l’école dite « péripatéticienne », où l’on enseigne en marchant. Ce qui rejoint la sagesse orientale qui dit que tout voyage commence par un petit pas, et qu’il n’y a pas de but, seulement un chemin.
Dans ce blog même les commentaires sont souvent plus longs lire que le seul billet d’introduction
Hélas nous ne parlons pas assez des premières personnes touchés par la crise et des difficultés qu’elles peuvent parfois rencontrer en plus pour pouvoir mieux se faire comprendre sans en perdre bien évidemment trop le moral et la santé au fil du temps, car si nous en retirons parfois de l’humour à lire ce blog ce n’est hélas plus guère le cas pour toutes ces personnes bien mal en point.
En période de crise ce n’est pas du tout le genre de mesures que nous devrions mettre en place pourquoi tant de dureté et d’indifférence à leur égard ? C’est ce que je n’arrive toujours pas à comprendre de la part de l’homme moderne ?