J’aurais dû dire « proscription » de l’inceste ou « prohibition » de l’inceste.
Rapport entre la conscience et l’écoulement du temps.
Alfred de Vigny, La mort du loup
Gémir, pleurer prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le sort a voulu t’appeler,
Puis, après, comme moi, souffre et meurs sans parler. »
La Raison dans l’histoire
Mondes multiples et conscience
Pourquoi nous avons neuf vies comme les chats.
Bing Crosby et Rosemary Clooney, Count your blessings (Irving Berlin)
113 réponses à “Le temps qu’il fait, le 25 décembre 2009”
Mais merde ! Dans quelle langue il faut le dire ? Ce système capitaliste est obsolète et meurtrier. Il est inévitable que la majorité des dirigeants des pays riches se retiennent de le dire pour sauver leurs fesses afin de profiter de leurs retraites luxueuses. Ce n’est pas plus simple que cela: après eux le déluge ! C’est effectivement à nous, citoyens du monde, bafoués et écrasés par la bêtise des profiteurs de prendre la main. Point barre ! Il n’y a que deux chemins possibles qui s’offrent à nous, et dans un laps de temps assez court:
– soit les peuples s’informent enfin et passent à l’action pour virer les gouvernements profiteurs et menteurs pour installer un système révolutionnaire qui demande une participation et une collaboration sans précédent.
– soit les peuples restent endormis et collaborent au crime le plus transparent et le plus grand que l’humanité aie connu.
merci pour cette intervention et joyeux Noël à tous.
Bien d’accord avec vous sur le découragement, il vient toujours lorsque l’on arrive plus à voir d’issue(s), c’est pourquoi il faut se forcer à en voir une, coûte que coûte car il y en a une même si on la perd de vue.
Dans un cas extrême mais de circonstance puisque c’est l’hiver, pris dans une tempête de neige en montagne, se décourager, ne serait-ce que se dire que l’on est cuit, que l’on ne va pas s’en sortir, c’est le début de la fin…pour soi, seulement pour soi.
J’imagine que françois passe beaucoup de temps à trouver des informations et rédiger ses analyses, peut être a-t-il d’autres problèmes mais il est sûrement victime d’un coup de fatigue (que j’espère petit) et les « nouvelles du front » contribuent peut être également à faire vaciller son monde, ses convictions.
Il faut continuer de marcher dans le vent et sous la neige, dans la tourmente, c’est dur mais il n’y a que comme cela que l’on verra le soleil se lever le lendemain. Oui c’est dur, personne ne dira le contraire, mais un pied devant l’autre, petit à petit, lentement mais continuer en attendant de retrouver des forces. Une mauvaise passe n’est jamais la fin.
Bonne route françois, paul et les autres…et joyeux noël.
Joyeux Nöel ! Je fais une simple petite pause avant la seconde vague de la crise…Nous n’allons pas être surpris, mais nous allons être étonnés. Encore que ce ne soient pas les émerveillements que l’on aimerait souhaiter pour Noël. Et que nous attendons un peu que vienne le temps des voeux de bonne résolution !
Monsieur Leclerc.
Je vous trouve de plus en plus proche de mes opinions sachant que pour ma part, et tout le déroulement du léger retournement m’a montré la pertinence des paroles d’un milliardaire qui est devenu très discret par la suite….
En fin 2008, lorsqu’a eu lieu l’annonce des plans de sauvetage, le gars Sorros a dit ceci : « il aurait mieux valu ne pas aider le système financier. La crise aurait plus violente, mais plus brève. »
Ainsi, tout comme pour la construction des pyramides d’Egypte, tout le monde est recruté non plus pour les construire, mais les porter à bout de bras.
On recule pour mieux sauter, globalement…
N’hésitons pas à continuer à hurler la vérité en ayant les bras en l’air. A un moment, certains esclaves que nous sommes lâcheront la pyramide et courront pour ne pas se faire écraser par sa chute.
Noyeux Joël à tous.
Je parlais de « bout de bras »… Je ne croyais pas si bien dire :
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/12/25/crise-financiere-soutien-massif-de-l-etat-a-fannie-mae-et-freddie-mac_1284816_3222.html
« L’administration Obama soutient massivement Fannie Mae et Freddie Mac »
« La banque centrale américaine (FED) a aussi consacré des montants astronomiques à ces deux organismes. Elle prévoit qu’elle aura racheté d’ici au 31 mars pour 1 425 milliards de dollars de leurs titres de dette. »
Tout va très bien Madame la Marquise, nos politiques sont en congé. Paul Jorion est là, fidèle au poste, même le jour de Noël. « C’est un rock, c’est un pic, c’est un cap,…. » Quitte à citer encore Edmond Rostand, Cyrano, comme JLM, sur une tout autre sujet ; la tirade du nez.
Bien nous voilà rassurés, François Leclerc est en vie. Après le discours de PJ on pouvait craindre le pire. C’est « marche ou crève ».
La vie c’est la diversité. Les plus brillants, les plus forts, les plus solides s’opposent mais se complètent. Une des propriétés de la naissance et de la mort, de la limitation de la vie, c’est de remettre en cause les habitudes, de se les réapproprier avec discernement et compréhension. La connaissance et l’expérience, l’esprit critique, nous permettent de construire notre propre vision, nos modes de vies en adaptant les « us et coutumes » de nos prédécesseurs.
Alors M. Leclerc, ne lâchez rien, poursuivez votre « œuvre » avec persévérance tant que rien ne vous fait apparaître une raison de changer. Même quand on ne voit pas, il se passe quelque chose. J’en ai fait l’expérience. Ne craignez pas PJ, je le soupçonne d’être moins terrible qu’il ne veut bien le dire…..
Quant à l’existence de Dieu : ?, peut-on rester insensible aux questions suivantes :
• Qu’est-ce que l’infini ? Comment se peut-il qu’il n’y ait pas de fin selon notre sens?
• La complexité et l’imbrication du vivant sur la terre, animal, végétal et minéral, fait qu’on lui attribue un état d’organisme vivant, Gaya.
• Aussi loin que l’on observe l’univers, on ne voit pas d’équivalent à notre planète. Il n’y a pas de raison qu’une situation proche n’ait pas produit les mêmes effets.
Je l’écris sans ironie ,ceci n’est pas un blog,c’est une psychothérapie de groupe…
Merci à Paul ,François et les autres…
Vous ne pouvez pas savoir combien votre message vient à propos, et ce jour. Je suis sensible au fait que le courage est quantiquement justifié.
Faites savoir à Monsieur LECLERC que nous avons besoin de lui, comme de vous.
le temps qui s’écoule ,sur le wiki,
» La conscience parcourrait le temps qui est figé, un peu comme une voiture parcourt une route. … Notre conscience se divise-t-elle aussi pour coexister simultanément dans des mondes parallèles ? Paul Jorion répond négativement à cette question. Selon lui, la conscience emprunterait le chemin d’évolution qui est le plus favorable pour elle »
est ce à dire que le temps est une particule physique comme les autres ? qui se déplacerait comme en méca flu ou electricité en choisissant le parcours de moindre effort et/ou résistance ?
euh ,à part ça j’ai compris en retard comme « le ravi de la creche » (grace à certains commentateurs du blog) pourquoi paul jorion compare l’economie à la physique quantique : la monnaie porte en elle la dualité onde/particule : quand on connait la valeur d’une monnaie on ignore son parcours et réciproquement lorsqu’on connait les flux financiers on ne sait plus ce que représente sa valeur:
l’économie aurait donc une part fondamentalement indécidable qui échapperait à toute tentative de rationalisation .
Nous avons 4 grands parents, 8 arrières grands parents, 16, 32, 64, 128, 256, 512, 1024, 2048, 4096, etc arrières grands parents au bout de 10 générations, 300 ans… plus loin, nos grands parents sont sans doutes les mêmes.
De même il y avait une affiche sur un bus montrant un jeune asiatique, suivit de la légende : nous sommes tous parents, ou frères … oui, sans doute, et nous sommes même parent avec la vache.
Ils se sont toujours débrouillé pour procréer, depuis le terrier jusqu’à la chaumière, dans le froid, sur la paille, dans des lits miteux, périodes incertaines sous le joug féodal, et j’en passe… Avant de passer ce que Conrad appelle la ligne d’ombre.
Sanglots
Notre amour est réglé par les calmes étoiles
Or nous savons qu’en nous beaucoup d’hommes respirent
Qui vinrent de trés loin et sont un sous nos fronts
Apolinaire
Le découragement est une vaste question, il faut un bon tempérament dit Schopenhauer, et puis peut-être attendre du nouveau de ce que les psy ont définis comme la relation d’inconnu. Le rapport que l’on a vis-à-vis de l’inconnu, du nouveau de ce qui échappe… ouverture.
En contrepoint, Lacan dirait qu’on n’interrompt pas la chaine du signifiant, qui se transmet entre les générations.
Quand à cette crise, il y aura un après. C’est juste un moment difficile à passer !
Vous dites que c’est bien l’instrument de mesure et non l’observateur qui « force » la réalité.
Alors pourquoi continue-on avec cette expérience du chat de Schrodinger ? Il n’y a pas d’instrument qui interfère avec le dispositif expérimental* mais juste un observateur pour constater le cas échéant.
Cette expérience pourrait-elle n’être qu’un malentendu anthropocentrique ?
Merci Mr PJ.
*Ce qui n’est pas vrai pour les fentes d’Young par exemple ou les photons servent d’instrument de mesure et interfère avec les electron.
Il y’a interférence quand il constate. Il faut au moins envoyer des photons pour constater quelque chose.
Very clever.
Tout devient simple si on arrive à admettre que temps n’est pas autre chose qu’un paramètre virtuel, une sorte de béquille à la représentation physique du réel.
Il n’y a que de l’espace-temps, otez le temps.
Il n’y a pas « d’interférences » dans l’expérience du chat, c’est la seule présence d’un observateur qui pose problème.
Cher Paul, merci pour ce magnifique message!
Peut-être que mes racines protestantes allemandes, très marquées par Luther bien sûr, contribuent aussi à mes positions « à l’insu de mon plein gré »?
Ce matin, en achetant le « Monde », c’est le petit livre de Max Weber « l’éthique protestante et capitalisme » qui était en vente pour 4,90 euros. On m’en a souvent parlé, alors je l’ai acheté et feuilleté, c’est vraiment très bien!
Silvio Gesell est issu aussi d’un père allemand, douanier protestant vivant à St Vith (la Belgique germanophone actuelle, empire allemnd avant la première guerre), et, sans doute, l’éthique protestante l’avait également marqué.
En tout cas, pour évoquer votre ami François Leclerc, que j’ai appris à beaucoup estimer à travers ses analyses si impeccables sur le blog, je lui souhaite bien sûr de retrouver le courage de poursuivre, sinon, cela serait très « décourageant »…
Pour ma part, c’est la « foi » de Silvio Gesell qui me donne courage, un courage désormais à toute épreuve tant que j’aurai la force de le dire et de l’écrire, et il me semble qu’une issue du capitalisme passe par lui, comme Keynes le pensait aussi, d’ailleurs, ainsi qu’Irving Fisher, malgré leurs incompréhensions partielles.
Je continue d’encourager les économistes à avoir le COURAGE de réviser totalement leurs doctrines et l’enseignement de l’économie politique, car, sans doute plus radical que vous-même, je sais ou crois savoir autant qu’il est possible de savoir que l’issue du capitalisme doit en passer par la réforme de la monnaie elle-même et pas seulement par des mesures régulatrices.
En effet, ma lecture de l’histoire depuis l’antiquité m’indique que la logique capitaliste n’est pas une affaire issue de la Renaissance ou de l’industrialisation mais qu’elle est à l’oeuvre excactement depuis que la monnaie, sous forme de pièces d’or avait été inventée.
Et c’est bien parce notre monnaie actuelle, faite de papier et d’encre voire de simples écritures, reste marquée par cette conception d’origine qu’elle perpétue aussi ses effets capitalistes, en tant que le capitalisme est et reste un système rentier du capital monétaire comme tel, comme il la toujours été.
Inventer donc une monnaie nouvelle est sans doute pour cette raison si difficile, mais néanmoins indispendsable, qu’il ne s’agit pas de rompre avec seulement 500 ans d’histoire mais plutôt avec 5000 ans d’histoire, depuis l’invention de la monnaie au néolithique!
Comme m’avait dit un jour Bernard Liétar à un moment de découragement de ma part, changer de « paradigme », c’est cela le plus difficile!
Nous en sommes bien là, mon sens.
Car continuer comme avant, cela nourrira le pessimisme qui n’a, je l’espère comme vous, que transitoirement frappé François Leclerc.
Ce que je propose a l’air d’une « recette », mais cela repose sur des analyses profondes et démontrables par les faits économiques de tous les jours.
Evidemment, tant que je suis à ce point minoritaire, je ne vois guère comment cela peut évoluer. Je garde courage
En tout cas, le découragement de François Leclerc doit vous enseigner quelque chose à vous:
Ne vos laissez pas enfermer dans des correctifs secondaires des éléments paraissant les plus choquants du capitalisme contemporain comme les spéculations que vous voulez encadrer ou interdire, car, à la lumière du fait que le capitalisme n’a pas 500 mais 5000 ans, cela ne peut convenir comme réponse suffisante.
Depuis toujours, le capitalisme a généré une grande prospérité transitoire suivie de longues périodes de dépression, de découragement, de crises sociales et de guerres.
Pour sortir de cette lgique diabolique, il faudra bien trouver autre chose que l’ordre capitaliste (changer de « système » comme vous écrivez), et c’est là qu’intervient ma proposition de réforme, une « lumière au bout du tunnel », le lien avec la physique quantique me dépasse pour le moment, mais faites-le, je vous encourage!
Un excellent exemple du capitalisme antique serait l’empire romain du premier siècle qui était immensément riche, mais les dépenses luxueuses des patriciens envoyaient de grandes quantités d’or vers l’extrême orient (on y trouve encore aujourd’hui des trésors de pièces d’or enfouies, frappées de l’empereur romain), et en même temps, les mines d’espagne s’épuisaient, et c’en était fini, et le déclin s’amorçait, surtout en occident. Les milles ans supplémentaires de Byzance sont sant doute aussi à mettre en relation avec le fait que Constantinople était plus à l’est et au carrefour entre l’asie et l’europe.
Tout cela est un peu rapide, il faudrait que des historiens se penchent sur cette façon de lire l’histoire, je crois que ce serait enseignant.
Passez de bonnes fêtes, et j’espère que François Leclerc lira aussi ce petit texte.
jf
Johannes, votre excellente réflexion m’incite à vous exposer ma théorie du « chef de meute ». Ou du dirigeant élu par la tribu.
En effet, j’ai souvent pu vivre la situation dans laquelle vous pouvez vous retrouver à diriger une équipe et, lorsque vous regardez bien, cela fait largement appel à l’esprit animal qui nous habite encore largement.
Et que cela est-il reposant de désigner un dirigeant qui pensera et décidera pour vous…
P.S. : je ne suis pas franchement non plus pour l’anarchie, je le précise. Car j’ai aussi un peu trop expérimenté les extrêmes et leurs contraires… opposés aurais-je dû écrire… inverse, plutôt… contre-pouvoir, sinon… (veuillez barrer la mention inutile 😉 ). L’esprit d’équipe demande du recul, mais son résultat est flagrant… : quelle puissance !
Et quel dilemme !
C’est un thème récurrent chez vous ,cette histoire de monnaie fondante,au delà de cette limite ,vos avoirs ne valent plus un clou,il y a quelque chose de psychanalytique là dedans ,comme une tentative de dépasser le stade anal…Je n’y comprend pas grand chose, mais j’ai l’impression qu’avec ce système, vous encouragez plus les cigales que les fourmis…Ce qui n’est pas forcément du gôut des écologistes qui sont des sortes de néo-épargnants…Vous me direz ,il mélange tout! Joyeux Noel !
@Yvan
« je ne suis pas franchement non plus pour l’anarchie, je le précise. Car j’ai aussi un peu trop expérimenté les extrêmes et leurs contraires… »
Alors votez Bayrou. D’ailleurs, il paraît qu’i a disparu en 2009 (cf. Le Monde)…
La monnaie fondante ne constitue pas un changement de paradigme.
Poussant à la « consommation » elle renforce le système actuel fondé sur le mythe de la croissance à tout prix.
je note que François Leclerc reste, à juste titre, pessimiste, quant à ce que le capitalisme nous réserve dans la « seconde vague » comme il écrit.
Etonné, je ne le suis guère, je m’attends au pire, mais comme tous les vivants, je suis optimiste que la (ma) vie continue – ce qui est évidemment une cause perdue.
Je suis sensible à l’aspect « psychothérapique » de ce blog.
J’ai constaté, en tout cas, que depuis que j me « lâche » sur ce blog, mon travail de psychanalyste est devenu par ailleurs beaucoup plus juste et attentif, c’est mon antidépresseurà moi!
Vous êtes psychanaliste?
Je suis d’accord avec l’aspect, comment dire ?, écoute compassionnelle.
Mais c’est une petite part de l’intérêt de ce blog!
François Leclerc a beau ,à juste titre ,nous part des raisons logiques de craindre une supercrise je ne le considère pas comme « défaitiste »!
Nous chercjons surtout comment faire rendre gorge à court terme aux politiciens qui par manque de clairvoyance nous ont fourvoyés.
Je dis manque de claivoyance par charité, il s’agit en fait de démagogie électoraliste, quand il ne s’agit pas de simple corruption sous l’emprise de lobbies.
J’ai dit « rendre gorge », je me demande si le terme est politiquement correct.
La colère couve en embuscade derrière le découragement interdit par Paul’s Grootmoeder.
il n’y a pas bien longtemps,j’essaillais d’expliquer la crise passée,presente,et à venir à ma fille (22 ans) qui veux et va devenir chercheuse
voici ce qu’elle m’a dit : tu sais,papa,on s’en sortira toujours! (dans le sens,si on s’en donne les moyens et elle s’en donne les moyens)(on est athée par raisonnement)
et apres un instant de reflexion,j’acquiesçai
bon noel à tous (une fete,c’est important d’ou qu’elle vienne)
bruno
ps:une mosquée est plus jolie avec son minaret ainsi qu’une église avec son clocher(çà ne veut pas dire qu’il faut s’en servir)
Je préfère lire les propos décourageants (lucides ?) de François que les propos convenus de ceux qui veulent nous faire croire qu’ils sont capables de changer le cours des choses.
La fréquence importante des parutions pose un léger problème de logistique et de circulation de l’information.
Ainsi un billet enfoui dans les profondeurs (insondables) du blog et pour lequel un commentaire aurait été posté, a peu de chance de voir cette contribution portée à la connaissance des lecteurs. En effet, une seule et éphémère trace apparaitra dans la rubrique « Les commentaires récents », bientôt ensevelie sous le flot des commentaires suscités par le dernier billet publié.
Est-il donc possible, pour donner autant de nouvelles vies aux billets presque oubliés, que l’on en accorde aux chats, de présenter la rubrique « Articles récents » non plus par ordre chronologique de leur parution, mais par celui des derniers commentaires postés? L’article le plus récent serait celui qui aurait été commenté le plus récemment.
Ce qui devrait permettre de faire remonter à la surface un billet oublié, sans bouleverser de façon importante le classement actuel des « Articles récents ».
D’accord avec çà !
Mais l’histoire accélère et piétine les idées à la vitesse du net.
Ceci paricipe aussi du:
Règne de la quantité.
Il fait beau, n’est ce pas le principal un 25 décembre ?
Joyeux Noël à vous tous.
Et oui, les valeurs religieuses imprègnent notre mental même pour ceux qui se disent athées ou sans religions, ce fait partie de la culture et de l’éducation. La culture chinoise a aussi émis une idée similaire à celle que Paul expose (pas de découragement) :
« Quelque critique que puissent être la situation et les circonstances où vous vous trouvez, ne désespérez de rien, c’est dans les occasions où tout est à craindre qu’il ne faut rien craindre ; c’est lorsqu’on est environné de tous les dangers qu’il n’en faut redouter aucun ; c’est lorsqu’on est sans aucune ressource qu’il faut compter sur toutes ; c’est lorsqu’on est surpris qu’il faut surprendre l’ennemi lui-même. »
Sun Tzu, L’art de la guerre.
il y a une différence entre : » je suis découragé, j’arrête tout, je laisse tomber, je quitte la lutte « ,
et » tout ce que je vois est décourageant », qui n’implique pas qu’on arrête de se battre , mais un simple constat ;
Dans le genre injonction familiale « à poursuivre », mais plus légère que Vigny et particulièrement adaptée aux familles de tradition athée.
(Edmond Rostand, Cyrano).
Jacques Brel – La Quête
Dans l’article « Mondes multiples et conscience » je comprend la phrase « ’il existe certaines stratégies de vie concurrentes où le choix malheureux signifie la mort inéluctable de celui qui le pose, son auteur ne s’en apercevra jamais, sa conscience de soi restant nécessairement attachée à celui (ou ceux) des mondes multiples où il reste en vie »
L’article ne parle pas trop de ce « ou ceux » entre parenthèse car si je comprend bien comment la concurrence mort/vie permet peut être d’écarter 99,99% des scénarios il reste un sous-groupe (mais néanmoins infini) de scénarios possibles qui permettent à notre conscience d’exister. Par exemple le monde ou Paul Jorion est un économiste libertarien et ou je suis curé. Donc, dans ce sous-groupe, comment ce fait la sélection?
John Steinbeck, Les raisins de la colère (1939) ou la descente aux enfers « Pour atteindre l’inaccessible étoile »…
Remarquable.
J’ai pleuré à la fin de « des souris et des hommes ».
@Paul
Merci pour ce message et joyeuses fêtes à vous
J’ai une bonne nouvelle en ce jour de Noël : malgré les économies d’énergie, Saint-Pierre a décidé, de commun accord avec les Anges, de laisser la lumière allumée au bout du tunnel…
Une autre petite réflexion : puisque le temps est relatif … une fois vécu, toujours vécu…
le réalisme de François Leclerc est aussi une forme de courage, ce n’est point du nihilisme primaire. En plein stade de l’écoeurement, son doute est légitime et courageux. La motion Leclerc reste digne.
alors, au bout du tunnel, cette lumière, c’est le tout solaire ou la mort ?
(quelle perte pour le blog si vous deviez vous séparer de François Leclerc à cause de votre grand oncle)
Bonjour et joyeux noël à tous.
A la question du découragement, je suis tenté de répondre par celle du désespoir:
J’ai dans l’idée que l’espoir soit un vecteur d’illusions, et que par conséquent seul le désespoir puisse permettre la lucidité (en supposant que le désespoir ne soit pas également vecteur d’illusions – je n’ai pas encore pris le temps d’y réfléchir). Mais par ailleurs, le désespoir est une attitude risquée: Le suicide est « l’acte de désespoir » par excellence.
C’est ainsi qu’apparaît le courage: Accepter de vivre en refusant de se laisser aller à l’espoir.
Une vision qui peut paraître très noire pour ce jour de fête, mais finalement pas tant que ça: Abandonner l’espoir revient en définitive à refuser de spéculer…
Bien vu! à propos du « spéculer »!
Il me semble aussi qu’il ne faut surtout pas interdire la spéculation, car ce serait décourageant!
Par contre, quand on spécule, un peu comme au loto, il ne faut pas jouer un jeu truqué!
Et c’est bien ce qui se passe dans le capitalisme!
Le billet de banque est une carte truquée quand il devient capital!
Celui qui prête joue avec un tour d’avance que l’on appelle INTERET.
C’est comme aux échecs quand toujours les mêmes jouent avec les blancs!
Ou pire, car les « bons » noirs ont tout à fait leur chance, alors c’est plutôt un genre de grand chelem que joue le capitaliste!
D’où l’idée de la monnaie fondante: cela répartit les chances d’une façon très équilibrée!
Bon noël!
@johannes
N’auriez-vous pas « zappé » une partie de mon raisonnement par hasard?
Je crois comprendre que vous envisagiez l’espoir comme une valeur positive, tandis qu’au contraire, je la décrive comme mensongère.
En tout cas, lorsque vous dites « il ne faut surtout pas interdire la spéculation, car ce serait décourageant! », vous êtes en contradiction avec ce que je dis ici: « C’est ainsi qu’apparaît le courage: Accepter de vivre en refusant de se laisser aller à l’espoir. » puisque je suggère que le courageux soit en fait celui qui choisit de vivre malgré sa désespérance.
c’est vrai que beaucoup de choses nous poussent au désespoir. Cela dit, tant que l’espèce se reproduit, on peut dire qu’il y a des indécrottables optimistes, moi-même, les enfants m’attendrissent toujours;
il reste que c’est bien l’espoir des lendemains qui chantent qui nous fait avancer, vous n’y changerez rien!
Que ce soit mensonger, certainement, mais mon métier me fait dire que nous avons sans doute tous besoin de ce mensonge.
Par ailleurs, la situation de cette époque du capitalisme spéculant échevelé qui verse 40% des revenus aux rentiers (au moins) est effectivement très désespérante.
Mon « espoir »(mon rêve en quelque sorte) serait qu’enfin la monnaie soit correctement thématisée par les professionnels de l’économie politique!
Car ceux-là, pour l’instant me désespèrent!
Joyeux Noël !! Emigrons tous en Chine où la croissance est à 8 % ! A bientôt amis chinois….Amis martiens sinon.
Votre message est très sympathique, Paul, merci ! Mais n’oublions pas qu’à l’impossible nul n’est tenu. Je veux dire par là que François a de quoi se sentir découragé à force de tenir la chronique d’un système absurde, néfaste, et qui nous dépasse. Pour ne pas se décourager, il faut trouver des motifs de satisfaction, du « positif » comme on dit. Ce n’est pas dans le système financier international qu’on risque d’en trouver. En tout cas, grand merci à vous deux pour ce blog dont je ne me lasse pas.
Si on regarde les chiffres, un cartésien ne peut que voir notre avenir en noir…bien que certains arrivent encore à y distinguer des éléments positifs…
Mais tout le monde sait maintenant que les chiffres officiels sont tronqués…
On peut résumer la situation de la façon suivante : chaque nation a son imprimeur de billets et son comptable. Il suffit que les nations s’entendent entre elles, et aucun pays, grande banque ou entreprise ne fera faillite. Et si de tout cet argent créé, il n’y en a pas trop qui part dans l’économie réel, il n’y aura pas d’inflation…et cette situation peut durer éternellement…Seul problème : la desindustrialisation (à cause des délocalisations), le chômage, la baisse du pouvoir d’achat peuvent aboutir à une révolution (ce que certains espèrent)…
Pour en finir avec l’optimisme et oublier Pagnol.
« Gémir, pleurer prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le sort a voulu t’appeler,
Puis, après, comme moi, souffre et meurs sans parler. »
Que dit Google Ads, le nec plus ultra en matière de recherche contextuelle, en présence de cette strophe. Que va proposer Google Ad, pour permettre à son auteur de s’en sortir?
J’ai fait l’essai, voici la réponse de l’Oracle:
. d’abord aller faire ses achats à Velizy 2. Là, je ne vois pas. Alfred de Vigny c’est pas du genre « fashion victim ».
. puis une autre suggestion: » Prenez soin de votre peau avec les produits Docteur Pierre Ricaud ». Aurait-il diagnostiqué une manifestation narcissique travestie en haine de soi?
. enfin une analyse psychologique qui me semble plus pertinente: « Mieux vous connaître vous aide à vous affirmer et ainsi à mieux communiquer avec autrui, à harmoniser votre vie de couple et également à vous réaliser dans une profession qui vous correspond. Vous ressentirez une amélioration dans tous les domaines de votre vie. »
En plein dans le mille: affirmation de soi, vie de couple, profession, relation aux autres … Pour « l’amélioration dans tous les domaines de votre vie », je crains que ce soit par contre trop tard.
A propos de ce fameux chat de Schrödinger, question de l’idiot de service : et si sa boîte était transparente, ne devrait-on pas le voir à la fois mort et vivant ? (Question adressée au vent…)
Sais pas!
Mais au moins le chat à moitié vivant pourrait apercevoir ce bon vieux pervers de Schroed!
Au fait Schroed est bien mort?
Que se passe t’il ? (là je suis surpris) François ça fait 1 an révolu que vous publiez sur ce blog, une boucle, du coup on se dit »bah merde je tourne en rond ». c’est pas vrai mais c’est normal, vous en avez vu d’autres pourtant. Le déroulement des évenements ces 12 derniers mois je ne le trouve pas décourageant, il est au niveau du reste, ni surprise ni étonnement, alors du coup pour 2010 quand vous dites etonné mais pas surpris je n’arrive pas à l’imaginer.
Je vais devenir méchant ?