Je fus l’invité de Jean-Marie Colombani et de Jean-Claude Casanova. On a parlé de l’année qui s’achève, de « L’argent, mode d’emploi » et de « Comment la vérité et la réalité furent inventées ».
Ci-dessous, un résumé. Le podcast en entier se trouve lui ici.
229 réponses à “France Culture, « La rumeur du monde », samedi 19 décembre de 12h45 à 13h30”
Grandiose affrontement…
Vainqueur incontestable : P.Jorion…
Sans doute parce qu’il n’a pas ( pas encore ?) de contrat avec tel ou tel grand organisme financier, à l’inverse de Mr.Casanova…
En attendant, bravo, car Mr.Casanova, ce serpent, était venu avec l’idée bien arrêtée de piquer P.Jorion…Ce qu’il fit d’entrée…Et que pensez-vous qu’il arriva?…Ce fut le serpent qui creva !
Bravo Paul !!!
Un spéculateur,c’est un visionnaire…et pourquoi pas un philanthrope tant qu’on y est !! Bien bonne celle la!!
Lorsque les chiens de garde de l’idéologie dominante se sentent vraiment pris en défaut, le ton devient réellement violent. Je n’ai pu m’empêcher de penser aux premiers chapitres du talon de fer de Jack London.
Bravo pour votre flegme à l’égard de Jean-Claude Casanova, qui m’a déçu.
Vous auriez pu être plus cinglant sur ce qu’il affirmait de Keynes. Dans sa conclusion à la « Théorie générale », il exprime une philosophie générale « libérale » au sens anglais du terme, à l’opposé du nazisme, et il exprime ses craintes de voir la dépression économique déboucher sur l’autoritarisme. Keynes a tenu des propos ambigus et malheureux sur l’interventionnisme économique des nazis, c’est très différent. Il est affligeant de constater que la référence au nazisme tient lieu désormais d’argument contre tout et n’importe quoi. Si l’on ajoute à cela la mention du diplôme, Casanova semblait vraiment déstabilisé et agressif.
J’écoute souvent cette émission, et je les ai trouvés très durs, voire dans le cas de Casanova méprisants avec vous. Par ailleurs, je regrette que certains journalistes de France Culture aient autant de mal à s’effacer devant leurs invités, d’une manière générale. On peut se taire sans approuver. On apprend beaucoup d’idées que l’on ne partage pas.
@jean-Michel 15:21 « Et le lièvre qu’a soulevé Paul Jorion sur la Chambre de Commerce américaine, foyer d’extrême-droite, et ses incidences sur le plan de redressement initié par Roosevelt après la crise de 1929, a faillit déclencher des injures de J.C. Casanova. »
Oui, c’est préceisément très exactement à ce moment-là que Jean-Hubert Casanova a commencé à vraiment péter les plombs.
A creuser, le rôle de la chambre de commerce.
Jean Claude Casanova n’est pas sorti grandi de sa confrontation avec Paul Jorion.
Je lui conseille d’écouter à nouveau l’émission « la rumeur du monde » pour qu’il prenne la mesure de sa suffisance et du mépris à peine dissimulé dans lequel il tenait « monsieur Jorion ».
Et pourtant, je suis un libéral convaincu, mais mon éthique est incompatible avec les agissements de Wall Street qui nous ont foutu dans la …
PS: J’ai moi-même travaillé un quart de siècle dans le secteur bancaire. Cela vaut largement la lecture des 800 pages sur lesquelles s’appuie notre brillant économiste qui n’a sans doute jamais « mis ses mains dans le cambouis » comme notre ami Paul.
Un commentaire qu’on me signale sur Mediapart : Jean-Claude Casanova vs Paul Jorion, ou la volonté de disqualification, par Bertrandpc.
Excellent ce papier ! Que d’autres organes de presses vous soutienne contre l’etablishment est une très bonne nouvelle ! (Même si on est encore loin de la très officielle presse du peuple français.)
Sinon êtes vous sûr de bien comprendre les marchés à terme ? Sans déconner il a vraiment peur de rien ce Casanova, pourquoi ne lui avez-vous pas demandé pourquoi il n’avait rien vu venir de la crise lui et sa science alors que fort de votre CAP en anthropologie déja en 2005 …
D’une manière plus générale, pourquoi ne vous servez vous pas plus de la justesse de vos analyses pour légimiter vos propos ?
très bien ce résumé 🙂 quel ennui ces éditocrates, quelle suffisance…
Encore une fois bravo pour cette empoignade que je ne qualifierai non pas de belle mais d’utile et de révélatrice.
J’adhère tout à fait aux commentaires de Mediapart: tout ce mépris et cette morgue qui transpiraient des propos de ce monsieur Casanova, avec le silence bienveillant de Colombani,cela en dit long sur la cécité et la suffisance de ces soi-disant élites intellectuelles qui ne peuvent supporter un discours et des analyses sortant de la doxa du TINA.
Le point positif, c’est que ces agressivités verbales me semblent trahir une certaine nervosité, comme un parfum de trouille face à des idées qui se répandent en dehors de leur contrôle et dans un media qu’ils ne peuvent maitriser.
Mais peut-être que je fantasme!
Le procédé a mainenant un nom, il s’appelle Reductio ad Hitlerum. http://fr.wikipedia.org/wiki/Reductio_ad_Hitlerum
Effectivement le niveau zéro du débat.
Très bonne remarque, je ne peux qu’être de votre avis.
J’ai oublié de dire merci à vous Mr Paul Jorion, pour la qualité de votre intervention, avec tous les intervenants ici étonnés voire stupéfaits de la tournure prise par l’émission face à vous, pour ne pas dire contre vous. Une tournure extrémiste soutenant les spéculateurs de tous bords, une paille ! Moi aussi j’ai eu un coup de sang, devant pareille provocation.
Tous les points que vous avez soulevé méritent une exploration sérieuse sur la société américaine, sans parti-pris ni haine, et de voir tant de générosité et de grandeur qui l’a habitée, sabotée insidieusement par des groupes d’influence
dont il importe de connaitre l’histoire. Celle de l’extrême-droite cachée en particulier, à des endroits inattendus, et que
Jean-Claude Casanova semble nier et involontairement protéger je l’espère pour lui, car c’est un comble après avoir accusé Keynes sur de banales réflexions techniques qui ne faisaient de lui ni un membre de l’extrême-droite ni un pro-nazi. Procédés digne d’un Troll.
Une confrontation révélatrice. Deux univers qui se rencontrent et qui, en fait, n’ont pas beaucoup de points communs. D’un côté, un intellectuel, chercheur et universitaire (dont la vie montre qu’il a pris souvent des risques), de l’autre, finalement, un homme du « système », nomenklaturiste maniant quelques idées mais sans être pour autant un intellectuel : dans ce monde-là manier symboles et idées n’a absolument pas pour but de faire naître une connaissance (élaborer/faire émerger un nouveau point de vue, éclairer un nouveau chemin…) ou de faire bouger les choses, mais de légitimer et de pérenniser ce qui existe. J-C Casanova fait un peu penser à A. Adler. Casanova représente un groupe, Jorion est seul. Si son audience grandit encore certains vont peut-être songer à le « récupérer ».
La question de l’efficacité du New-Deal sur la sortie de crise aux EU mériterait une clarification. J’en été resté à l’idée que c’était la seconde guerre mondiale qui, en provoquant l’essor du complexe militaro-industriel étasunien, avait vraiment sorti cette économie de sa crise.
Sur le cadre de l’émission : c’était en duplex, j’étais assis devant un micro dans le minuscule studio de France Bleu à Vannes, seul (la porte m’avait été ouverte par l’hôte de ces lieux qui s’était aussitôt esquivé pour vaquer à des affaires plus pressantes) au premier étage d’une de ces petites maisons du XVe ou du XVIe siècle qui parent la capitale du Morbihan. Je ne pouvais donc voir mes interlocuteurs.
Ambiance chaleureuse garantie ! ahahah
Au moins cela vous aura-t-il évité des au-revoirs déchirants après l’émission…
Vous étiez revenu sur l’île d’Houat? 😉
Vannes est une jolie ville. C’est quand même mieux que l’horrible maison ronde.
Je ne cesse de m’étonner du patrimoine délirant que nous avons en France.
C’est peut-être cet éloignement qui a laissé aux 2 bêtes plus de latitude à s’exciter. Si vous aviez été dans le studio leur hypocrisie/politesse aurait arrondi les angles et ils ne vous auraient jamais laissé la parole. Quand on pense que ces deux types sévissent depuis tant d’années. les Guignols ont bien résumé cela avec leurs sketchs sur « le journalisme couché ». Petite remarque: impossible de réécouter l’émission en podcast, le fichier mp3 disponible est celui de la semaine dernière.
Cher Paul, bravo, je connais cet exercice du dupleix, fort délicat quand on aime la vie d’un débat, c’est un grand moment de solitude. Ceci dit, Casanova n’a décidément plus le même pouvoir de séduction, la crise est là, le maquillage est passé, et puis son dédain était par trop audible. Amitiés 🙂
Bravo Monsieur Jorion de vous être si bien défendu face aux attaques de cet individu déchainé qu’était Casanova face à vous.J’admire vos analyses tout en étant aucunement spécialiste dans ces domaines et je sens que vous êtes dans le juste et surtout crédible car non impliqué dans tel ou tel parti politicien ou défendant des intérêts personnels.En ce qui concerne votre adversaire du jour je pense que cette indépendance ne doit pas être son point fort et vous sembler lui faire très peur avec l’apparition de vos études sur les médias .
Bravo pour vos interventions de ce matin, depuis un petit studio en Bretagne, sans vidéo, si j’en crois les précisions que vous venez d’ apporter.
J’ai voulu écouter à nouveau l’émission. Malheureusement, cette émission n’est pas « podcastable » (pas encore ? mais d’autres émissions d’aujourd’hui le sont) ni même simplement écoutable !… je vais de ce pas essayer de trouver la revue Vacarme !!
Bonne soirée
En général france culture est très réactif avec ses podcats qui sont disponibles presque immédiatement après la fin des émissions, voire même avant lorsqu’elles ne sont pas en direct.
Comme expliqué plus bas on peut toujours l’écouter grâce à l’application real player en cliquant (sur la page de l’émission) sur le bouton « écoutez » (puis « ouvrir avec real player » (si vous avez installé le player)).
On peut même enregistrer le fichier en cliquant sur le point rouge à côté du triangle (play) de lecture, pour savourer à nouveau la « violence des échanges en milieu tempéré ».
Oncle paul, vous nous aviez consulté pour savoir dans quelles émissions intervenir. Je crois que ceux qui vous connaissez le moins (dont j’étais et suis encore) vous avez donné des avis vous incitant à la méfiance et la réserve au lieu de faire confiance à votre maitrise à l’époque encore méconnue.
Je ne suis pas sûr que l’émission la rumeur du monde soit très écoutée par les foules, mais cela va surement faire le tour du sérail médiatique en espérant que cela va vous « catapulter » vers d’autres émissions.
« Je veux bien que l’anthropolgie soit une discipline maitresse mais elle ne dispense pas de connaitre la totalité de la littérature scientifique sur cette question ». J.C. Casanova
« …d’abord en perspective économique, l’avenir est toujours incertain, il n’y a jamais…je ne connais…il n’y a jamais eu de période où l’on pouvait prévoir avec certitude ce qui allait se passer. Dans la situation actuelle ce qui est sûr c’est que la reprise existe pour 2010, c’est à dire qu’en gros la totalité des pays auront des taux de croissance positif… ». J.C. Casanova
Bon alors c’est de la science…mais on est sûr de rien…bien qu’en gros on soit sûr que…
Dès fois, il vaut mieux se taire, non ?
Bravo Paul !
Vous avez su maîtriser un contradicteur qui ne semblait pas ne vous vouloir que du bien. J’ai personnellement apprécié que vous employiez le terme « construire ensemble » plusieurs fois d’entrée de jeu et que vous citiez les déclarations conjointes de 2 chefs d’état de couleur distinctes.
Je suis rassuré, vous n’envisagez de ne faire interdire les paris que sur les marchés à terme. Les bons pères de familles vont être soulagés.
Cher Ami,
Je ne résiste pas à vous raconter un souvenir d’enfance à propos de la soi-disant capacité de « voir clair » des spéculateurs d’après Monsieur Casanova et l’exemple de l’achat d’un tableau impressionniste à la fin du XIX° siècle.
Petit, j’allais chez ma Tante qui louait un appartement chez « Madame Goujon » avenue Charles-Floquet le long du champ de Mars à Paris. Elle louait un petit studio fait du raccordement de chambres de « bonnes » (pas des « mauvaises ») sous les toits d’un superbe hôtel particulier du XIX° siècle. Pour aller la rejoindre il fallait traverser des dédales de couloirs, d’escaliers et de bibliothèques. Les murs étaient tapissés de tableaux, d’aquarelles, de dessins, de sculptures, dont un tigre qui me faisait très peur.
Nous étions guidés dans ce périple par une adorable Vieille Dame « Madame Goujon » qui nous faisait plein de commentaires à notre demande sur toutes les « images ». J’ai grandi en traversant régulièrement ce que j’ai découvert, adolescent, comme une extraordinaire collection d’art de la fin du XIX° Siècle et du début du XX°. La sculpture qui me faisait peur était un tigre de Pompon, les tableaux étaient des Manet, des Delacroix, des Cézanne… Une collection prodigieuse qui était enfouie dans l’histoire singulière de cette Dame.
Voici comment adolescent j’ai reconstitué sa vie, je vous laisse faire la part entre l’Histoire et les histoires que celle-ci m’a racontée.
Madame Goujon était la nièce du sculpteur Jean Goujon et la fille unique d’un banquier. Le Papa était très occupé, mais comme tout Papa, amoureux fou de sa Fille. Celle-ci fut éduquée pour se marier, elle avait des goûts que ne comprenait pas son Père. Elle aimait ces peintres bizarres qui cachaient leur incapacité à faire du bel ouvrage sous un discours justificateur des « impressions » que cela leur donnait. Mais, comme c’était SA fille, il lui achetait ces « croûtes » qui n’étaient pas trop chères. Et le Tonton sculpteur fournissait le goût de sa nièce avec les pièces de ses copains. Je ne sais pas quand elle s’est rendu compte de ce qu’elle avait. Mais elle racontait cela avec beaucoup d’humour et une jolie voix de très vieille Dame.
Je n’ai connu qu’une seule fois une exposition où sa « collection » fut présentée au Public… À l’occasion d’un gala pour « La Ligue contre le taudis » dont elle était la Présidente super-active.
Elle est morte quasi centenaire vers 1970, le jour même les collections sont parties en camion à l’abri dans des Banques, puis furent vendues. Dans les mois qui suivirent ma Tante dut déménager.
J’ai ainsi perdu l’un de ces souvenirs d’enfance qui vous façonnent pour toute une vie.
Parfois dans les Musées ou les expositions je retrouve un tableau qui a formé mon goût.
Je garde un souvenir plus qu’ému de ma Tante vérifiant que nous disions bien : « Bonjour Madame Goujon ! » avant de disparaître en courant, et de mes retours furtifs pour poser des questions « C’est quoi ça ? » à cette vieille Dame qui m’impressionnait beaucoup, toujours entrain de lire ou d’écrire. Elle s’arrêtait pour dire : « Ce sont mes Amis et leurs dessins », elle était intarissable.
J’ai encore à vous raconter cela, l’odeur de la cire.
C’est ainsi qu’une vieille Dame « qui a vu clair » dans son goût a pu vivre entouré de Merveilles.
Aussi la crétinité et l’absence de Culture des magouilleurs financiers qui ont voulu « débattre » (du verbe battre) avec vous, me sont encore plus odieuses.
Pour eux cette vieille Dame avait sans doute eu du flair ou pire était inconsciente.
Ce qui prouve bien la perte culturelle de l’esprit marchand.
Où sont les nouveaux impressionnistes ?
Euh… Cette Madame Goujon avait peut-être un rapport avec Jean Goujon, mais ce n’était sans doute pas d’être sa nièce. N’est-il pas un des grands sculpteurs du XVIe siècle ?
Oui, c’est remarquable et fort explicite que ce Monsieur Casanova fasse l’ellipse de l’amateur (étymologie Mr ? ) entre une œuvre pictural et le spéculateur.
Il y a effectivement le grand sculpteur de la renaissance Jean Goujon, mais il y a aussi un Goujon sculpteur du XIX° siècle bien moins célèbre, dont je ne me rappelle plus le prénom et qui était connu des cercles artistiques. Je me rappelle du bas-relief d’un théâtre avenue des Gobelins à Paris (détruit pour rénovation en cinéma), c’est de celui-ci qu’il doit s’agir. (Amusant comme les souvenirs d’enfant s’amalgament).
Casanova tient avec Colombani depuis des années sur France culture une tribune réactionnaire et Malhonnête; UN EXEMPLE : il fait dire à Marx ce qu’il n’a jamais dis je cite « Marx voyait d’un bon oeil le système des actions » ; je jure que c’est la vérité, ( j’avais écris à France Culture, ils doivent avoir l’enregistrement et je me suis étonné à l’époque ( c’était juste après les convulsions… d » ENRON ») que personne n’ait rien dit ; Il serait souhaitable que ce genre d’émission cesse, car chaque fois selon le contexte le très libéral et malin Casanova, ment ; ou alors embarque ( essaie … ) ses interlocuteurs vers une pseudo-érudition : l’exemple du jour est démontré par sa définition originelle du » spéculateur » et de cette façon impressionne les auditeurs, ainsi que les participants, ou bien encore les flatte dans l’érudition Ces derniers temps il a écrit une chronique dont certains disent qu’elle est anti – américaine, ( je ne l’ai pas lue, mais une question se pose : son pro – américanisme jusque là prononcé , prendrait – il subitement un virage…. et pourquoi juste en ce moment ?
A Mr Paul Jorion : Vous êtes le seul depuis que cette émission existe a avoir réellement affronté Mr Casanova, sinon c’est toujours un débat, politiquement correct, avec l’aide de Colombani …..
Particulièrement quand vous avez évoqué l’immobilier pendant la crise de 1929 en Floride. Personne la non plus n’a parlé de cette crise immobilière, où les terrains vendus passaient de mains à d’autres mains en un temps record…. et où les infrastructures étaient quasiment inexistantes… ( lire Galbraith – La crise de 1929 ) – lui même économiste n’en a soufflé mot pendant des années ( Casanova )
Une fois dans une émission de Finkelkrault le samedi matin, un participant dont je n’ai plus le nom, a traité ce dernier de » menteur » voilà donc un exemple de parler vrai , non pour parler vrai, mais dans la vie quand on a dire quelque chose on le dit, même si l’époque veut et souhaite les pseudos valeurs qui ne valent rien, celles de Mr Sarkozy et de son idéologue patenté Mr Guaino, véritable théoricien à la petite semaine mais pour autant habile et d’un populisme au moins égal à son président. Ne perdons plus de temps avec les paroles devenues creuses , faussement polies, qui tentent, à l’aide de ce que W. Reich, appelait la peste émotionnelle….. histoire de nous faire prendre des vessies pour des lanternes – Si respect il y a doit s’autoriser de lui – même , à savoir le service Public sur lequel vient toutes les semaines Casanova avec son béni -oui -oui , et que cela passe par des polémiques, fussent – celles qui sont dans le registre de la véhémence verbale, personne n’en meurt, bien au contraire , c’est par ce moyen que passe un avenir meilleur…. le fond prévaut toujours sur la forme, un peu comme la mode… c’est ce qui se démode… Le libéralisme ambiant est démodé et vermoulu.
Encore Bravo à P- Jorion .
Bonsoir Paul,
Je vous ai écouté en léger différé sur le site de France-culture en début d’après-midi. Bonne radio à mon goût. Sur cette émission en particulier, c’est la première fois que je m’y attarde. Mon dieu, Colombani exerce encore ? !
Durant cet « entretien », (et vous venez d’en décrire le déroulement physique) votre flegme vous honore, et votre parlé vous distingue.
Casanova c’est qui ? Jamais entendu parler de ce type. Il est éminemment drôle je trouve ! Il faut dire que j’ai une tendresse toute particulière pour les experts auto-proclamés, et une affection toute spéciale pour les « élitistes » autosuffisants !
Démonstration encore une fois du haut degré de débilité des propos de ce Monsieur, s’il fallait les mettre en évidence, son speech, dans le désordre (comme ses idées) sur 2010 année de la reprise (j’ai cru m’étouffer de rire), la bourse qui monte (là j’ai franchement [censuré]), Keynes admirateur du nazisme, Zola le populiste, les spéculateurs clairvoyants (j’en ai pleuré), et autres fadaises toutes aussi abracabrantesques du même tonneau. Disons le clairement ce gars est proprement un [long passage censuré] et mes anciens amis romains du sénat savent de quoi je parle ! Y en a marre des salamalecs, et de tous ces cireurs de pompes qui résonnent comme des cloches lorsqu’on raisonne devant eux.
Bravo !
Je ne peux pas écouter cette émission en différé. Je suis équipé de Windows XP (mais j’utilise Firefox comme navigateur). Quelqu’un a un tuyau? Merci de votre aide.
Tu vas sur France Culture,programme de la journée,la rumeur dumonde( à écouter ou podcaster).
Le plus « simple » est d’installer iTunes qui permet de télécharger et d’écouter les podcasts. Ce n’est pas la seule application mais elle est très fonctionnelle.
Ensuite, sur la liste des podcasts de france culture, il suffit de trouver celui de l’émission: « (la) rumeur du monde » et de cliquer sur « installer dans iTunes » ou bien de cliquer sur ceci:
itpc://radiofrance-podcast.net/podcast09/rss_10234.xml
Une fenêtre s’ouvre dans windows XP, il suffit de sélectionner iTunes.
ça y est,vous êtes abonné au podcast de la rumeur du monde (mais j’ai l’impression que le fichier de l’émission avec oncle paul n’est pas encore disponible).
Merci bien!
J’ai eu le même problème avec firefox. il faut cliquer sur le lien « écouter », là effectivement, cela ne marche pas. Mais Firefox ouvre une fenêtre « téléchargement ». Vous cliquez droit sur la ligne RUMEUR20091219.ram, puis « ouvrir le dossier contenant le fichier ». Une fois là, il suffit de lire le fichier avec Real Player et çà fonctionne.
Tout à fait d’accord avec les commentaires postés ici.
M. JORION, vous avez brillamment contré l’agressivité manifeste d’un M. CASANOVA, dont on avait l’impression qu’il voulait simplement « en découdre ».
Notons la passivité totale de M. COLOMBANI devant les saillies desespérées de son compère, c’en était risible.
Encore bravo !
Pour télécharger l’émission en mp3, utilisez ce lien dans Firefox
http://radiofrance-podcast.net/podcast09/rss_10234.xml -> Fichiers média.
La rumeur du monde,c’est le plus souvent une émission tranquille,échange d’amabilités bien rodées ou l’on s’écoute parler.Deux de tension comme disent le jeunes gens.J’ai été stupéfait de l’agressivité de M.Casanova.En d’autres temps, c’était le duel à l’aube. Au moins M. Jorion, vous n’auriez pas manqué de témoins.
Je viens d’écouter l’émission « La rumeur du monde »…. Seuls les économistes patentés semblent avoir le droit de proposer une critique des dispositifs actuels et d’inventorier les dispositifs passés. Je ne suis ni économiste ni anthropologue ; simplement lecteur d’une actualité inquiétante. Comme de nombreux français, je me suis lancé dans la lecture de certains ouvrages d’économie destinée à expliquer cette fameuse crise que l’intuition me prête à considérer comme le premier stade d’une maladie dont l’évolution peut être funeste. Le discours de Jean-Claude Casanova me faisait penser à celui que peut tenir un adulte responsable et savant soucieux d’invalider la parole d’un enfant qui confronte sa vision objective à ce mélange de déni et de cynisme que véhicule une partie de l’intelligentsia universitaire.
La mutation en cours qui procède de l’activité intellectuelle des hommes semble suivre celle d’un climat qui obéit à des facteurs objectifs, scientifiquement mesurables et en tant que tel soumis à la fois au jeu des probabilité et d’une certaine prédictibilité. D’un côté, le produit de pensées qui puisent leurs motivations au cœur du psychisme humain ; de l’autre, le résultats d’actions qui rappellent à l’homme que son désir et sa volonté ne peuvent pas tout et que la réalité finit tôt ou tard par l’emporter. Je suis de ceux qui espèrent ne pas vivre les conséquences de ces pensées et d ces actes en considérant notre impuissance à modifier le cours des choses.
Samedi 19 décembre 2009 à 19h00
L’invraisemblable chute de l’empire californien
http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/arte-reportage/2991030.html
Loupé, en espérant qu’il sera disponible sur leur site:
http://plus7.arte.tv/fr/1697480.html
D’abord un immense merci d’avoir permis de faire tomber les masques !
Quelle responsabilité maintenant !
Pour moi ( je m’étais mis en position d’écoute d’un conducteur lambda qui tombe sur France Culture ), le plus énorme et le plus porteur d’avenir est à la fin , en une phrase de moins d’une ligne : » que dire à la City et à Wall street ? « : allez vous faire foutre ! La maison nous appartient et nous voulons être maîtres de nos choix , de nos réussites et de nos erreurs ,car nous sommes à la fois les seuls actionnaires et les seules forces créatrices . Si Brown et Sarkozy l’oublient , ça va c…!
S’il vous plait , pour que les forces populaires transforment l’essai , démultipliez , détaillez , illustrez , montrez les impacts de vos propositions phares sur la vie de chacun et de tous… Et tous les Casanovas du monde ( et parfois du Monde où fut Monsieur Colombani ) rejoindront le cimetière des illusions qui les nourrissent et dont ils se font boucliers , sur et en dehors des ondes .
Cantona , tu es là ?
C’est dit , je cotise avant la fin du mois . Auvergnat comme vous me connaissez et plutôt porté à me sacrifier uniquement pour mes petits enfants , c’est dire si j’en appelle à une suite politique et donc économique .
Mais pour le coup ma cotisation m’apparait comme un cadeau à mes petits enfants .
Aux urnes ( toutes ) !
A la question » Que faut-il faire ? « , vous avez répondu » Interdire la spéculation « .
Voilà une proposition que j’approuve à 100 %, qui a le grand mérite d’être concrète, symbolique, et facile à mettre en oeuvre (selon vos propres termes).
Dans ces conditions, ne faudrait-il pas prendre des initiatives ambitieuses pour la défendre ? lancer un mouvement de soutien planétaire pour la faire connaître ? un peu à l’image de la taxe Tobin ?
J’aimerais pouvoir agir sur ce monde de la finance qui ne tourne plus très rond, ne pas rester en spectateur impuissant.
L’agressivité de Casanova est l’attitude typique du type dont les convictions vacillent. Ses amis et lui se trouvent déstabilisés pas les thèses de Paul et ils voient en lui un adversaire dont l’influence augmente.L’attaque était préméditée et la pièce montée avec Colombani comme « gentil ».
Quant à l’installation du « prévenu » seul au loin,si elle fut organisée à dessein elle ne l’a apparemment pas dérangé.
Tenez bon Mr Jorion ! Vous avez bien réussi ce débat. Mr Casanova est passé dans un mode « agressif », ce qui est toujours une erreur dans les médias. Avec des voix comme Frédéric Lordon, Jacques Sapir … vous êtes important pour de nombreuses personnes. Il serait bien aussi de dialoguer avec Emmanuel Todd, une autre voix originale. Pourquoi ne pas échanger vos réflexions un jour ?
J’ai réécouté l’émission à tête reposée et je trouve parfaitement inqualifiable son déroulement.
Ce personnage prétentieux vous a insulté ouvertement et c’est la première fois que je vois ça dans cette émission que j’écoute depuis des années. Et plus largement je ne me souviens pas qu’un invité ait jamais été aussi maltraité dans une émission de radio du service public. Même l’antéchrist cryptomarxiste Frédéric Lordon à l’Economie en Question ne s’est pas fait vomir dessus de cette façon par Olivier Pastré !
Aussi j’invite tous ceux qui seront d’accord à comme moi écrire à France-Culture pour se plaindre du comportement insupportable de Jean-Claude Casanova en demandant qu’il soit mis fin à ses aimables services… payés avec nos impôts ! Merdre !
« Même l’antéchrist cryptomarxiste Frédéric Lordon à l’Economie en Question ne s’est pas fait vomir dessus de cette façon par Olivier Pastré ! »
Suggestion: Peut-être parce que F. Lordon dispose du double adoubement de l’économiste académique. C’est le mouton noir de la famille certes, mais il fait néanmoins partie de cette famille. Et au CNRS encore. Ça doit être très largement suffisant à calmer les velléités des plus obséquieux.
Cher Monsieur Jorion,
je viens d’envoyer une protestation à M Colombani contre l’attitude de M Casanova. En général, j’apprécie ses interventions, mais dans ce cas-ci, il s’est comporté comme un malotru. De plus, je n’ai jamais entendu dire qu’il fût un spécialiste des finances et de l’économie. Il en va autrement de vous. Vous faites partie de ceux qui pensent par eux-mêmes, sans répéter le discours officiel lénifiant.
Je viens de commander votre livre sur l’invention de la réalité et de la vérité. J’ai été confronté à ce problème dans l’étude de certaines notions védiques comme celle de satya, qui ignore la distinction entre la réalité et la vérité. J’ai aussi l’impression que la réalité et la vérité ont été confondues dans l’Islam traditionnel.
Cordialement
« J’ai aussi l’impression que la réalité et la vérité ont été confondues dans l’Islam traditionnel. »
Peut-être mais pas vers 1270 : ce sont des iraquiens qui ont construits les premiers grands trébuchets à contre-poids permettant aux mongols de prendre les « twin cities » :
http://www.deremilitari.org/resources/articles/hanson.htm
Still, Lu Wen-huan would not surrender, and the Mongols could not storm the city without taking heavy casualties without a strong probability of taking the city. Khubilai realized something had to be done and sent word to his nephew, Abakha, the Il-khan of Persia. Abakha sent two renowned engineers, Isma’il of Hilla and Ala al-Din of Mosul, who built the first counterweight trebuchets in China called hui-hui pao, or “Muslim trebuchet”.
The Mongol commanders employed the new siege weapons against Fan-ch’eng first. Chroniclers report the siege engines shook heaven and earth when they fired and the projectiles destroyed everything they hit. The projectiles weighed weigh 150 catties, (approximately 165 lbs. or 75 kg), and had a range greater than anything the Song had within the city so they couldn’t counter the attack. The Mongols launched explosives and who knows what else into the city with their new siege trebuchets. Fan-ch’eng could not hold out against such a barrage and fell several days after the weapons were employed.
==========
Sur le plan technique, la vérité correspondait bien à la réalité.
J’ai eu la même réaction que Svadchii, sans concertation : J’ai envoyé un courriel de protestation à Mr Colombani et j’ai commandé votre livre sur sur l’invention de la réalité et de la vérité. Comme quoi, les attitudes agressives peuvent obtenir l’effet inverse de celui recherché.
Bravo Monsieur Paul Jorion, beau pugilat. Je ne connaissais pas ce quidam. Encore un qui a tout faux et qui me rappelle Jacques Marseille qui pérorait haut et fort il y a encore peu que cette crise était une bricole sans commune mesure avec les années 30. Au fait qu’est il devenu ? Il est certain que m. Colombani et plus encore m. Casanova sont à l’affût de nos posts et donc je les invite à user de leur droit de réponse face à l’ensemble des attaques qu’ils subissent.
Qu’est ce, cette affaire de ne pouvoir podcaster l’émission ? Maintenant il faudrait convertir les langages parfois ésotériques ou châtiés de ce blog en langage populaire, voir populiste (comme l’adversaire) car nous sommes une infime minorité à piger et encore, je rame trop souvent.
Le pathétique du ton professoral de Casanova est vraiment impressionnant