Ici le discours de Mr. Sarkozy à Copenhague.
Bonjour Hervey, votre message est plein de bon sens et de sagesse d’ailleurs ancestrale, c’est la terre qui nous apporte…
*Godot est mort !*
Bonjour Hervey, votre message est plein de bon sens et de sagesse d’ailleurs ancestrale, c’est la terre qui nous apporte…
Bonjour, cette question/remarque, je me la posais à propos d’une personne qui a emprunté (pour terrains et construction d’une maison),…
Fin du chapitre XI : « un système intelligent se conduit très exactement comme un être humain, puisqu’il s’arrête de parler…
Ces missiles balistiques n’ont aussi jamais été utilisés pour porter des armes non nucléaires. D’ailleurs il semblerait qu’ils aient été…
Rectif : Poutine (pas Cicéron) : i
Un des défauts que je vois à l’approche de Jorion est qu’il s’agit pour « son » IA « bottom up » d’auto-organiser un…
Cet extrait des « Fleurs du mal » figure dans « Topologie et signification », juste avant que Thom expose les grandes lignes de…
Le problème essentiel est évoqué au début du chapitre XIII : « Les chercheurs et les commentateurs de l’intelligence artificielle sont…
@François M A ce jour les missiles balistiques de portée intercontinentales (quel qu’en soit le type) n’ont jamais été utilisés…
@PHILGILL Notre addiction au vivant.
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
132 réponses à “Le temps qu’il fait, le 18 décembre 2009”
Entierement d’accord avec ce qu’à écrit blackhole un peu plus haut. Le climat changera de toute façon, mais ce n’est pas le plus inquiètant. On aurait pu commencer à se mobiliser pour les gens qui meurent de faim partout dans le monde. Ensuite réfléchir aux conséquences de la pollution nucléaire, avec nos centrales Françaises « propres » qui rejettent en une année la totalité de la radioactivité de l’ensemble des essais nucléaires militaires.
Il y a aussi le problème gravissime de la mort biologique des sols en France, ou l’exploitation industrielle des sols par une majoritée des agriculteurs (pousses à ça) à tué 90% de la biomasse.
les produits chimiques qui sont responsables de centaines de milliers de cancers par an :
http://french-revolution-2.blog.fr/2009/09/10/cancer-la-catastrophe-partie-1-etat-des-lieux-6895783/
http://french-revolution-2.blog.fr/2009/10/23/cancer-la-catastrophe-partie-2-pesticides-sur-l-occident-7189183/
Tout cela est bien plus préocuppant que le CO2, qui m’apparait de plus en plus comme la future mise en place d’une taxe sur le droit à respirer.
Les associations écologistes sont tombées dans le panneau, trop heureuses de mobiliser les gens sur une cause écologique qui semble rassembler pas mal les gens.
Quand à notre Président, le plus utile qu’il puisse faire est d’installer des éoliennes autour de lui, parce qu’avec tout le vent qu’il brasse, ça pourrait être rentable.
Appel à tous :
Je crois me rappeler que François Miterrand a prononcé un discours devant, il me semble, les « nations unies » qui a fait un choc et un flop car il disait, de mémoire, que l’humanité allait dans le mur.
Ce discours semble avoir été complètement étouffé et il serait peut-être utile de savoir pourquoi.
Je ne suis pas franchement proche de ce politicien avocat, mais… A l’époque, cela avait créé un choc qui n’est peut-être pas sans raison.
Peut-être serait-il intéressant de ressortir cette vieillerie montrant que les données générales étaient tout de même accessibles, même à cette époque.
Après « Il fait beau en Bretagne (car il neige) » de Paul Jorion :
le capitalisme, le libéralisme, l’économie de marché, le travail, les revenus, allons-y, je vous garantis que j’aurai des choses à en dire!
Malheureusement,
les serfs qui ont compris seront toujours anéantis par les serfs armés (mais n’ayant rien compris).
Ainsi, tout ira bien dans le meilleur des mondes.
Cher Paul,
J’espère que vous ne deviendrez pas le Bossuet du sarkozysme !
Qui n’a pas encore reconnu le serpent et sa langue fourchue apte seulement à repérer les vibrations de son environnement immédiat et l’instantanéité et la fugacité de celui-ci. Un discours serait-il donc la preuve d’une volonté à long terme ? Prenez du champ avant de tresser des lauriers.
N’oubliez pas qu’aujourd’hui « l’écologie » est constituée pour une bonne part de « bobos » en mal d’être et donc de différenciation : chaque époque a généré son genre qui doit être repéré sous peine de glissades incontrôlées. Or aujourd’hui il s’agit pour Sarkozy de récupérer les voix de ces instables pour les prochaines régionales.
malgré ma promesse de vous laisser tranquilles avec mes lubies, je n’arrive pas à me retenir de vous faire lire un petit article de wiki sur mon sujet de la journée :
János Bihari
János Bihari est un violoniste tsigane né à Veľké Blahovo (en slovaque, ou Nagyabony en hongrois) (près de Bratislava, alors Presbourg ou Pozsony) le 21 octobre 1764 et mort à Budapest le 26 avril 1827.
Il était gendre de Simon Banyak, virtuose du cymbalum, et fils de violoniste. János Bihari a été le plus illustre violoniste de son temps, « un génie exclusivement instinctif, qui ne connaissait pas les notes »[1]. En 1801, il fonda à Pest un orchestre de cinq musiciens (cordes et cymbalum), dont le répertoire était surtout fondé sur l’improvisation. Il connut alors une renommée croissante, et bientôt il fut introduit dans les milieux les plus aisés. Son violon et son orchestre jouaient non seulement chez les nobles magyars, mais aussi lors des bals de la cour. Il effaça de ce fait les préjugés attachés à ses origines et à sa musique. Au faîte de son succès, il put vivre sans gêne: vêtements coûteux, domestiques et hôtels de luxe. Nombre de musiciens tziganes le reconnaissent comme le fondateur de cette musique, au point parfois de prétendre se compter parmi ses descendants.
Il se produisit devant Franz Liszt ou Beethoven, qui utilisèrent ses mélodies dans leurs propres œuvres. Il participa également à nombre de cérémonies officielles : couronnement de l’impératrice Marie-Louise, reine de Hongrie, congrès de Vienne en 1814 devant un parterre de souverains et d’ambassadeurs, ou en 1820 pour l’empereur d’Autriche François II.
À partir de 1823, sa carrière a lentement décliné. En 1824, une chute de cheval lui brisa le bras gauche. Quoiqu’il continuât à jouer, sa vie de virtuose avait pris fin et il termina sa vie dans la misère.
Il nous reste 84 airs de János Bihari, transcrits par des contemporains, principalement des romances, des musiques de danse et surtout des verbunkos.
On prétend, sans preuve, qu’il était l’auteur de la Marche de Rákóczy, que Berlioz utilisa dans La Damnation de Faust, et Liszt dans une Rhapsodie hongroise. D’autres sources[2] indiquent que ce morceau fut composé par Mihály Barna en 1705.
Ce discours a de l’allure, certes… (encore qu’il y aurait pas mal à redire sur la très peu délicate manière, presque choquante, dont use N.Sarkozy pour « faire la morale » au reste du Monde.)
Mais sur le fond?
Pense-t-il vraiment arriver à un quelconque résultat, quand on voit que personne n’a la stature pour seulement introduire et faire aboutir, au niveau européen, une minuscule taxe sur les transactions?
Que personne , à part (peut-être) les Chinois, ne semble songer à interdire les paris sur « futures », les pures et simples spéculations sur les denrées alimentaires?
Quel pouvoir ont, réellement, nos politiques pour introduire quoi que ce soit qui déplaise aux banquiers (centraux et autres)?
C’est du brassage de vent, à quoi nous commençons, hélas à être tellement habitués…(« La maison brûle, et nous regardons ailleurs »…vous vous souvenez?).
En tous cas les chinois disent m…( en chinois , je ne sais pas si ça se dessine ) à Morales , au moins à ses questions 1 et 5 ( surtout 5 d’ailleurs ) .
Un blog où l’on apprend beaucoup de choses, notamment sur la façon de penser des économistes en cours. Personne ne connait mieux la signification de la dette que Steve Keen, dit Nathan (cf nathan’s economical edge).
Ou l’on apprend aussi que Bernanke n’est pas un bon spécialiste de la crise de 1929.
http://www.debtdeflation.com/blogs/
bonjour
Un discours unique quand bien même exceptionnel peut-il cacher une pensée politique et idéologique revendiquée libérale à fond, appliquée jamais trahie proclamant et oeuvrant pour le productivisme et l’individualisme?!!!
Personnellement je me fie plutôt aux actes et surtout à leur enchainement et coherence pour tenter déceler l’objectif « réel » poursuivi. Et je me méfie de la communication notamment moderne et des stratagèmes des politiques mais également des décideurs pour dresser des écrans de fumée ( c’est maintenant un sport maitrisé joué et rejoué par les élites) afin de continuer à oeuvrer en douce et en général distiller méfaits et coup durs aux moins bien lotis mais privilèges et avantages pour les copains, clients, courtisans et autres faux élus……
Mais une grande promesse est dans la question fondamentale posée : quelle économie de marché ? le capitalisme est-il réellement conciliable avec la démocratie vraie ou évoluée (i.e éthique, juste, politiquement et socialement forte et souveraine (par exemple sans « chapelle » émancipée combien même s’agit-il du monde financer, et bien sûr assurant une véritable redistribution des richesses.. ). De même le libéralisme est-il conciliable avec une démocratie évoluée? cependant avant de pouvoir commencer de réponde à ces questions, le concept ou système de démocratie vraie ou évoluée doit être précisé et bien établi. Car de mon point de vue il faut d’abord identifier des alternatives politiques aux systèmes libéralisés actuels établis/ancrés dans les économies « avancées ». Et un système démocratique revu, complété et bien reconstitué permettrait une alternative séduisante…..voilà un début de promesse ?
On voit que la Californie vous manque, M. Jorion !
A regarder les derniers « Grand Journal » de Canal on constate que l’opération conquête des électeurs verts par notre Président était préparée, orchestrée au millimètre.
Après le gros rouge qui tache (et même trop) pour conquérir le bleu foncé, on change de mue.
Denisot « invité » à l’Elysée et le lendemain Arnaud Lagardère vient chez Denisot à Canal et attend la sentence de l’AMF tout sourire comme s’il avait déjà eu vent du résultat. Hasard du calendrier sans doute.
Je savais bien que Canal n’avait plus les coudées aussi franches qu’à sa création mais leur antenne était ouverte à différentes personnalités et ce moment de 7h15 à 7h45 était une pause gaie et enjouée en fin de journée.
Ce soir j’ai craqué et pressé sur le bouton off après avoir entendu quelques réparties d’un Duhamel triomphant de certitudes, voir arrogant.
Il me semble qu’en 2° partie il devait être question du film « le Petit Nicolas » toujours par hasard, trop c’est trop.
Au sujet du grand Nicolas, seuls comptent les actes et encore plus les résultats sur le moyen/long terme comme la taxation éphémère des bonus des traders (je me marre) et les indemnités AT décrétées imposables définitivement. Sur ce je vais me coucher dans ma niche qui n’est pas fiscale.
neige, —> n’ai-je !
(orage, —> oh rage ! , des espoirs —> désespoirs, …. )
merci à Paul, à tous, ….
et aussi , un grand merci à Lisztfr pour son lien « Pour ceux qui n’ont ni XP, ni le dernier flash player (10) »
A propos du discours de M. Sarkozy, vous avez raison sur un point : ce type a vraiment besoin d’une psychanalyse. Mais alors bien musclée. Bon courage au toubib qui se dévouera…
Comme d’habitude, il prend un ton péremptoire, voire accusateur : Qui osera ? Qui osera ? Qui osera ? (allez, encore une fois Nicolas, on n’a pas bien compris !), qui osera me contredire sur un sujet que personne ne peut contester : évidemment que tout le monde souhaite qu’un accord se dégage, mais peut-être pas à n’importe quel prix… et surtout pas pour qu’un type aussi ambitieux puisse en tirer le bénéfice politique… De plus, il ne faut pas oublier qu’il a tout intérêt à faire baisser les émissions de gaz carbonique, les centrales thermiques devront fermer ce qui lui permettra de fourguer davantage de centrales nucléaires (le copain Bouygues pointe son nez) qui sous l’angle du réchauffement climatique sont considérées comme non polluantes… cette bonne blague !
Le maître du monde connu a vraiment un style pitoyable, pétri d’arrogance et de mépris envers son auditoire. Malheureusement, ceci ne se limite pas aux discours, mais imprègne son action politique.
Comme d’habitude, il me file la nausée. C’est le genre de type qui vous donne envie d’une bonne grosse apocalypse, au moins on ne l’entendrait plus l’ouvrir, quel bonheur !
Vous ne vous souvenez pas de ses discours enflammés sur la nécessaire augmentation du pouvoir d’achat des français, ou encore plus croustillant, ses exhortations à l’accession à la propriété par le biais de l’endettement et du crédit hypothécaire (c’était en septembre 2006), les banques qui refusaient des prêts immobiliers aux ménages les plus modestes étaient alors mises au pilori pour entrave à la liberté d’emprunter… En gros, il faisait l’apologie du système qui a mis l’économie mondiale à genoux !
Quel visionnaire !
Je vous en supplie, sur ce blog qui par ailleurs respire l’intelligence, ne vous sentez surtout pas obligé de lui tresser des lauriers…
Merci docteur. Une piqûre de rappel est toujours utile.
« Je vous en supplie, sur ce blog qui par ailleurs respire l’intelligence, ne vous sentez surtout pas obligé de lui tresser des lauriers… »
Comme on dit; « +1″…
Ne pas oublier que derrière un homme il y a un système, des intérêts partagés qui ne corrrespondent pas obligatoirement à l’intérêt général mon maréchal.
On va mettre ça sur le compte d’une bienveillance naturelle chez Paul, ainsi que de son manque d’habitude de la politique « à la française » et de son « nouveau » champion, N. Sarkosy.
Mr Sarkosy est tout de même le type qui a réussi en 2007 à se faire élire en tant que « candidat de la rupture » après avoir participé à tous les gouvernements depuis 2002… Une fois qu’on a observé ça, on est tenté de penser que le moindre mot qui sorte de sa bouche soit sujet à caution. Et en matière de palabres sans conséquences, les exemples ne manquent pas à son sujet, comme vous le rappelez.
A propos de vessies qu’on fasse passer pour des lanternes, ma faveur reste quand même au magistral « travailler plus pour gagner plus », suivi presque dans la foulée d’un allègement fiscal des tranches imposables les plus hautes. Et ce qui est formidable, c’est que ça passe « comme une lettre à la poste », pour ainsi dire, avec une régularité impressionnante.
Je n’ai même pas fait l’effort de prendre connaissance du discours mis en lumière dans ce billet, mais tout ce que je peux dire, c’est que ce matin, tandis que les chroniqueurs s’accordent à dire que le sommet de Copenhague est un échec, N. Sarkosy se félicite pour sa part qu’on ait abouti à un accord… Puisqu’il vous le dit!
Les dinosaures serait morts d’un exces de flatulences ! Broutant innocemment les forêts du primaire, ils ne se rendaient pas compte qu’ils broutaient leur propre mort. Aujourd’hui nous sommes 6 milliards et nous flatulons sans vergogne, que celui qui n’a pas pas flatulé me jette la premiere pierre. Je crains que malgré tous nos efforts, les gaz à effet de décès nous emportent bientôt aux limbes dinosauriennes.
Bonjour,
Un message qui est resté sans écho : http://www.pauljorion.com/blog/?p=5931#comment-45306
J’y reviens.
Certains ici essaient d’avoir un avis objectif sur leur monde sans recourir à l’idée de lobbies et autres tireurs de ficelles, sans parler d’une élite mondiale (au moins occidentale) et bienveillante. Or il s’avère que ça peut aider, même si au final l’hypothèse est fausse !
Les personnes qui sont responsables de la vie et de la survie de l’humanité, ou qui s’en sentent responsables, n’attendent pas, ne peuvent attendre la survenue de crises pour agir. Que l’on envisage simplement une crise économique ou une crise écologique, ou plus généralement une crise de civilisation, il y a toujours une possibilité de l’envisager avant qu’elle n’apparaisse ou en tous cas de la détecter dès les premiers signes.
Concernant la crise actuelle (chacun y accolera l’adjectif qu’il veut : économique, climatique, écologique ou de civilisation), ce travail a été fait et des mesures ont été prises, « ils » ont donc au moins un coup d’avance :
Le réchauffement climatique est dû à l’activité humaine.
C’est le coup d’avance. Il répond à toutes les exigences nées de l’apparition des crises économique, sociales et environnementales. L’analyse de cette affirmation peut prendre du temps mais elle présente l’avantage de n’apporter que des confirmations : ça aide !
Dans quel but ?
Pour préserver l’industriosité : personne n’a encore trouvé mieux !!! Et personne ne veut chercher mieux !!! Et puisque personne n’a de meilleure solution à proposer il faut absolument maintenir le système : la croissance, la surconsommation ne pourront dans l’avenir sauver l’industriosité que si elles trouvent de nouveaux terrains de jeu. Un terrain de jeu c’est ce que beaucoup nomment la croissance verte : c’est un gros rebond économique en perspective ET l’assurance du maintien des barrières entre grandes puissances ou entre groupes de grandes puissances. C’est donc une garantie économique et politique de maintien de l’industriosité. On peut considérer qu’il n’y a rien de mal à tout ça si l’on pense qu’ »ils » sont bienveillants, qu’ »ils » agissent pour le bien de l’humanité en estimant ne pouvoir laisser l’homme livré à lui-même.
Alors oui, vu comme ça (« retour » à la « réalité »), le discours de HG, le nègre* de NS, est un bon discours : il y a des pauvres (ô les pov !) à qui il faut donner plein de sousous afin qu’ils puissent continuer à survivre (ie produire nos produits de base et consommer nos excréments, pardon, nos déchets, nos surplus quoi), il y a des anciens pauvres qui risquent de nous polluer l’atmosphère et de nous empêcher de consommer en rond, etc., et il y a bien évidemment les sempiternelles promesses absolument indispensables à tout bon discours qui se respecte. Bref, tout y était, un ben bô discours.
Il y donc cette proposition : http://www.viande.info/
Outre les avantages pratiques, techniques décrits sur ce site, il y a des conséquences humaines énormes. Pour résumer : la probabilité pour que l’homme déplace son centre d’intérêt de son estomac à son coeur est forte, très forte, les conséquences sur l’économie et la politique en découlant naturellement.
La démarche est aisée, économique, qualitative (gustative), écologique, humaine, et elle peut rapporter gros. Très gros.
Sauf à préférer ne rien changer en espérant que ça change !
Bien à vous, Bonnes Fêtes, Bonne dinde** (:))
* Nègre est ici à prendre au sens littéraire : écrivain qui n’est pas bien entré dans l’histoire.
** Une dose de vaccin et d’hormones est fournie avec chaque dinde : quelle farce !
Il vaut mieux être le dindon de la farce que la farce du dindon .
juan nessy,
Humour quand tu nous tiens ! Mais avez-vous signé la pétition ? Et avez-vous pris le temps de vous promener sur le site ? Et surtout avez-vous essayé d’envisager les conséquences multiples en cas de réduction effective de la production de viande ?
Je vous assure, c’est du lourd ! Certaines mesures économiques proposées ici et là peuvent suivant le cas avoir plus ou moins de conséquences sur la vie du citoyen, mais elles ne l’associent pas à la démarche. Pensez s’il vous plaît aux conséquences pour l’homme, le citoyen du monde, de telles mesures économiques, et je serais par la suite ravi de pouvoir avec vous envisager si l’on ne retrouve pas ces mêmes conséquences dans la proposition de réduction effective de la production de viande, démarche citoyenne s’il en est. La révolte intérieure de chacun de par le monde, cette crise de civilisation qui essaye d’émerger mais est constamment masquée soit par l’économie, soit par l’écologie, soit par un conflit ou une pandémie, doit pouvoir s’extérioriser. D’autres conséquences se cachent derrière cette proposition : écologiques, climatiques (que les conclusions du GIEC soient fondées ou pas), économiques, sociales…et humaines. L’humanité s’en trouvera grandie et offrira ainsi, je l’espère, à l’homme la possibilité de croire en lui.
« Sauf à préférer ne rien changer en espérant que ça change ! »
Bien à vous et à simplesanstete (qui lui a signé : heureux le simple sans tête… !)
PS : je n’ai absolument aucun lien avec le site en question, je n’ai absolument rien à y gagner ne faisant pas partie du groupe.
Oncle paul, j’aimerais pouvoir comme vous gouter la qualité du fond des discours de mr sarkozy, hélas depuis plusieurs années je suis écœuré par son ton moralisateur au bout d’une ou deux minutes.
C’est un bien piètre lecteur et chaque fois qu’il interrompt sa lecture pour faire des digressions personnelles, c’est un désastre.
http://www.dailymotion.com/video/xb4rai_le-vrai-nicolas-sarkozy-devant-dany_news
On reconnaît l’avocat et acteur N. Sarkozy. Il hait les idées écologistes, mais son parti a besoin de rabattre ceux qui seraient tenter de voter écolo aux élections régionales en France en mars prochain.
Toujours plus, toujours plus!!!
Dans le discours de Sarkozy il n’y a rien seulement le constat d’un échec et comme il le dit seulement un accord sur des perspectives d’objectifs.
Sur les 192 présidents, il en est resté 39 selon les médias pour rédiger cet accord qui est la façade de rien.
Chaque pays fera donc ce qu’il lui semble bon. Il y aurait un échéancier de travail en janvier pour que chaque pays définisse ses objectifs concrets pour ne pas dépasser 2°c de réchauffement.
C’est donc un simulacre d’accord.
Tout continue comme avant avec toujours plus de consommation de ressources. Toujours plus toujours plus voilà le leit-motiv qui n’est pas dit.
Ce discours et ce « sommet » de Copenhague entérine la mort des jardins de la planète.
Je suis très pessismiste en entendant nos piètres politiciens qui prennent leurs semblables pour des enfants idiots.
Ce monde là n’a pas d’avenir, que de violences, de guerres et de souffrances.
Ce qui me fait plaisir en écoutant Paul Jorion c’est qu’il parle aussi d’autre chose que d’économie, contrairement à ceux qui s’adonnent à l’illusion que l’économie est une science. Elle ne l’est pas. Il suffit, par exemple, d’opposer Schumpeter à Keynes – il s’agit de deux approches philosophiques du monde et qui n’ont vraiment rien de scientifique. J’espère que Paul Jorion est un précurseur pour les générations futures qui auront la sagesse d’observer l’économie sous une angle pluridimensionnel.
A lire :
http://www.bakchich.info/Goldman-Sachs-pierre-qui-roule,08361.html
Et surtout l’enquête de Matt Taibi sur les bulles générées par Goldman Sacchs & Co et la (future ?) bulle du marché du CO2.
@++
@blackhole ybabel tartar the last et autres sceptiques du changement climatique
A vous lire, je comprends mieux le titre du film d’Al Gore. Le changement climatique est une vérité qui vous dérange. Etre pour ou contre la taxe carbone est un choix politique, ca ne remet pas en question des faits.
Je réponds à quelques uns de vos arguments « pseudo scientifiques ». Je me permets d’employer ce terme car vous sélectionnez des faits (établis) pour valider une conclusion que vous connaissiez avant de vous pencher sur la question.
« On nous propose une fausse solution a un faux problème. Les vrais problèmes sont ailleurs, et on en parle pas : pesticides, engrais, métaux lourds, bisphénol 1, phtalates »
→ le fait que la taxe carbone puisse être une fausse solution n’implique pas que la question du climat soit un faux problème
→ les problèmes que vous citez engagent infiniment moins les générations futures qu’un dérèglement climatique
« … la quantité de CO2 ne représente qu’un très faible pourcentage (0,3% de mémoire) de l’atmosphère. »
Le pourcentage de CO2 est plutôt de 0,04%. Certes, c’est faible en valeur absolue, mais sans cette contribution du CO2 la Terre serait 33° plus froide (en moyenne) qu’elle ne l’est aujourd’hui. Il n’est donc pas étonnant qu’une variation de 30% de cette concentration puisse entrainer une augmentation très significative des températures.
« A tout miser sur le réchauffement ne néglige t-on pas d’autres problêmes environnementaux plus urgents ? »
C’est intéressant de semer le doute mais quels sont ces problèmes environnementaux plus urgents ?
« … Qu’il est donc ardu de décider si le CO² est une cause ou une conséquence du réchauffement. »
Blob a déjà répondu à cette question dans un post. La théorie admise aujourd’hui est qu’une augmentation de température moyenne augmente la quantité de C02 dans l’atmosphère (car le C02 se dissout alors moins bien dans l’océan). L’augmentation de CO2 va a son tour augmenter la température, et ainsi de suite. C’est un phénomène qui s’auto-renforce, jusqu’à atteindre un pallier de stabilité. C’est ainsi que le climat a basculé d’ères glacières à des ères interglacières (chaudes, comme aujourd’hui), et inversement.
« En admettant que le réchauffement climatique soit avéré,les conséquences seraient elles aussi catastrophiques qu’on le dit? »
Personne ne peut prédire avec une certitude absolue les conséquences d’un réchauffement de la planète, mais est-il utile de prendre le risque (immense) de vérifier expérimentalement et en grandeur réelle l’existence de ces risques ? Défendez-vous l’idée qu’il faille ne pas arrêter de fumer sous prétexte que nous ne serions pas sûrs d’en mourir ?
« il est fort probable que l’activité solaire ait une influence très importante sur la température moyenne de la terre »
C’est non seulement probable mais évident ! Mais cela ne prouve en rien que les émissions de gaz à effet de serre liées à l’activité humaine ne contribuent pas de manière significative et prépondérante au réchauffement que nous observons (contrairement à Blackhole qui affirme de manière surréaliste que la température moyenne ne cesse de chuter depuis 30 ans !).
Ce que je ne comprends pas en lisant toutes ces contributions, c’est cet acharnement de la part de personnes peu compétentes en la matière, à vouloir semer le doute dans les esprits ?
c’est parce qu’il vous manque beaucoup trop d’informations pour comprendre. De plus, vous ne semblez pas véritablement écouter nos arguments. Vous reprenez juste les points mal expliqués par manque de temps ou par manque de motivation pour ensuite presque vous « offusquer » qu’on n’adhère pas à cette (plus ou moins) grossière supercherie.
Donc, renseignez vous sur les effets nocifs des polluants (j’en ai cité plusieurs, mais pas tous) et sur l’ampleur des dégâts. Renseignez vous sur l’influence humaine sur le climat et surtout sur les cycles climatiques et les influence « non humaines ». Renseignez vous sur les chantres du réchauffisme et leurs motivations.
Et si vous voulez toujours nous considérer comme des personnes dangereuses, et bien, contactez Al Gore, dites lui que vous voulez monter une police de la pensée et avoir les moyens de créer une milice dans différents pays pour chasser les dangereux terroristes de la pensée. Comme ca vous dormirez mieux et vous n’aurez plus de doutes.
Tant mieux si vous doutez et si d’autres doutent ! Moi aussi je doute, et ca ne m’empêche pas de vivre.
On se retrouvera peut-être un jour au pays de Voltaire .. qui sait …
Pour compléter,
Al Gore a fait son show Hollywoodien (La Vérité qui dérange) et a même récolté un Nobel de la paix (prix que l’on délivre dorénavant comme affiche publicitaire) alors que ce monsieur a un mode de vie CO2ien productif et est à l’origine de la mise en place des bourses et marchés du carbone dans lesquels ses intérêts personnels sont immenses.
Rassurez vous en France il y a aussi Les N. Hulot et Y.A. Bertrand etc mais remontez à la source pour vérifier qui finance ces personnes.
Aussi, je vous propose donc un autre film ‘The great global warming swindle’ (facile a trouver sur le net) beaucoup moins médiatisé bien sûr.
Pour terminer, je vous conseille le livre de Naomi Klein « la stratégie du choc »; cela permet de sortir la tête du guidon.
Des faits, parlons en, oui:
Al Gore est co-fondateur d’un fond d’investissement auquel on peut dans un premier temps reconnaître le mérite de prôner une stratégie d’investissements de long terme, mais aussi auquel on peut reprocher dans un second temps son soutien à des mesures telles que la taxe-carbone et sa marchandisation, ou la promotion des agro-carburants.
http://www.generationim.com/strategy/climate.html
http://www.kpcb.com/initiatives/greentech/index.html
http://www.kpcb.com/portfolio/portfolio.php?greentech
Déjà, à moins que mes notions de chimie organique soient complètement obsolètes, un agro-carburant est tout autant composé de chaînes carbonées que le bon vieux pétrole. Et par conséquent sa combustion est tout aussi émettrice de CO2 que celle d’un combustible fossile classique.
Ensuite, la production des agro-carburants est à l’origine de la spéculation sur le marché des matières premières, notamment des céréales et autres oléagineux. Sans compter que les terres employées à cette production ne sont par définition pas destinées à nourrir les populations… Deux bonnes raisons de générer des famines de manière tout à fait artificielle.
Enfin, le « marché carbone » a déjà commencé de produire des effets aberrants, tels que ceux observés chez Arcelor-Mittal:
http://eco.rue89.com/2009/05/25/bourse-carbone-arcelormittal-pollueur-tres-bien-paye
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, un tel panorama ne m’incline pas particulièrement à considérer le discours d’Al Gore comme particulièrement pertinent ou éclairé. C’est juste la parole d’un type qui, comme tant d’autres, défend ses propres intérêts.
Des faits, rien que des faits:
1. La relation entre activités humaines et réchauffement climatique n’est pas clairement établie.
2. La relation entre CO2 et réchauffement climatique n’est pas clairement établie (comme vous le rappelez, le point de départ de la boucle de rétroaction du cycle du carbone n’est pas défini avec certitude).
(1 et 2 se justifient par l’existence même du GIEC. Si les choses étaient parfaitement claires, cet organisme n’aurait pas de raison d’être).
3. La contribution du CO2 à l’effet de serre est tout à fait négligeable si l’on considère d’autres gaz tels que le méthane ou les gaz fluorés (CFC et autres) qui eux n’apparaissent pas dans la discussion.
4. Le réchauffement climatique « pourrait » tout à fait être un faux problème: Plusieurs études géologiques qui se recoupent évoquent des périodes de l’histoire terrestre plus chaudes qu’aujourd’hui. On parle notamment d’une période nommée « optimum climatique médiéval », pendant laquelle la température moyenne estimée est de 1°C supérieure à la période actuelle. (en voici une, estampillée FAO: http://www.fao.org/docrep/v5240f/v5240f05.htm )
5. Le procès en incompétence ne saurait constituer un argument suffisant dès lors que les interventions sont argumentées et documentées.
@ybabel
Ce n’est pas vous que je trouve dangereux, c’est le risque de l’inaction. D’autant que comme le fait remarquer Auspitz, réduire la consommation de combustibles fossiles aurait bien d’autres bénéfices pour l’environnement, la santé, la dépendance énergétique etc …
Supercherie : libre à vous de le penser, mais vos arguments sont ne nature politique, pas scientifique.
@blackhole
Comme vous je dépore les discours de YAB et de Hulot qui ne font pas le lien entre capitalisme et pb environementaux. Ils pensent possible de concilier capitalisme et respect de l’environnement, je suis pour ma part convaincu qu’il faut inventer un nouveau système.
Mais contrairement à vous ils remettent pas en question le diagnostic établi par la communauté scientifique : le réchauffement est avéré, et il est d’origine anthropique.
Quand au film ‘The great global warming swindle’, je le connais il ne vaut pas un clou. C’est une source d'(des)information partisane et en ce qui me concerne, pas convaincante. Dans le genre je trouve les objections soulevées par Courtillot nettement plus fines, même si in fine elles ne résistent pas à la l’analyse.
Ou m’avez vous prôner l’inaction ? Visiblement vous êtes coincés dans « TINA » pour en déduire ça.
La taxe/marché carbone EST l’inaction masquée derrière le paravent de la bonne conscience. Cet une mesure qui sera aisément contournée et qui de toute manière n’est censée agir que sur la surface du problème, pas sur les causes profondes. Donc, ca ne peut rien changer du tout. C’est d’une telle évidence que je ne pas croire que « la haut » ils ne le sachent pas. D’ou le qualificatif de supercherie qui peut vous paraître excessif.
« Ce que je ne comprends pas en lisant toutes ces contributions, c’est cet acharnement de la part de personnes peu compétentes en la matière, à vouloir semer le doute dans les esprits ? »
A ce stade un peu d’étymologie ne fera de mal à personne :
COMPETENT,
du latin cum : avec et petare : …
Une excès de personnes compétentes qui s’acharneraient en la matière augmenterait sensiblement la production de gaz à effet de serre.
Plus sérieusement : http://www.pauljorion.com/blog/?p=5982#comment-45516
C’est une des caractéristiques de l’identité nationale, quelle que soit la nation considérée : on voit la poussière que l’autre a dans l’oeil mais on n’est pas capable de voir la poutre que l’on a soi-même dans l’oeil. Regardez la Birmanie, la Corée du nord, l’Italie : nous avons sur ces pays un discours tout à fait critique où il est question à un moment ou un autre de manipulation de la masse par une minorité…chose impensable chez nous, puisque nous avons l’intelligence…
Malheureusement ça semble sans fin, une élite pouvant en cacher une autre ! Les intellectuels attirent l’attention sur des réflexions qu’il est quasi impossible de leur faire imaginer qu’elles puissent être secondaires…puisqu’ils en parlent entre eux : je vous le disais, c’est sans fin !
Allez courage, on l’aura cette satanée crise économique !
@Fab
Je suis d’accord avec l’essentiel de votre argumentation concernant le maintien de la surconsommation, la croissance verte, la bienveillance intéressée, … mais il y a quand même un point qui me pose problème.
Si je comprends bien, certaines personnes, nombreuses sur ce blog remettent en question la réalité même du changement climatique parce qu’ils sont en désaccord avec l’exploitation politique qui en est faite.
Plutôt que de batailler sur des faits AVERES qui n’arrangent pas les vues de certains, je suggère pour plus de crédibilité et de poids de proposer des solutions alternatives.
Je vous cite, en tronquant :
« Le réchauffement climatique est dû à l’activité humaine. C’est le coup d’avance. …
Dans quel but ? Pour préserver l’industriosité : personne n’a encore trouvé mieux !!! »
En quoi le changement climatique est-il un bon prétexte pour préserver l’industriosité ? En rien ! Entre la croissance verte voulue par certains et la solution de la décroissance, ou tout simplement la construction d’une nouvelle société plus sobre, plus humaine et socialement juste, il y a de multiples réponses possibles à cette crise. Il est beaucoup plus judicieux de critiquer les entreprises « vertes » qui se goinfrent sur le dos des populations, de montrer les travers du système comme Paul le fait si bien, plutôt que de critiquer le travail de scientifiques dont les conclusions souffrent de peu de contestations (crédibles).
Bien au contraire, il faut acter les problèmes (environnementaux et autres), pour proposer de vraies solutions qui passent nécessairement par la remise en cause du système. Je ne vois pas en quoi nier les problèmes peut aider en quoi que ce soit.
Suis je complètement naïf ou vous trompez vous de cible ?
lemar,
Merci de votre réponse.
Le médicament peut être bon mais que vaut-il si l’on se trompe de malade…
Il est tout à fait possible que ce que disent les experts soit juste, que l’on réduise nos émissions de gaz à effet de serre qui polluent notre habitat est une bonne chose. Mais ce n’est pas la planète qui est malade. C’est l’homme.
C’est une image mais, ne constatez-vous pas qu’elle colle bien à la réalité ?
« Qui osera dire… Qui osera dire… » Pénibles effets de manche de la part de Nicolas Sarkozy. Vous suggérez, Paul Jorion, que les donneurs de leçon se fassent psychanalyser afin qu’ils redeviennent ce qu’ils sont en réalité, d’humbles conseillers à écouter attentivement. Le problème semble aussi être que les « masses populaires » ont encore besoin d’un père, et fouettard, qui plus est; le père Noël ne passe qu’une fois l’an…
le changement climatique est indiscutablement sous nos yeux;
ce sont les causes qui font débat;
mais quand on constate le nombre de maladie respiratoire et autres allergies, et autres maladies dues à la pollution, il n’y a pas besoin d’aller chercher des causes discutables pour dire que la pollution tue l’homme autant que la modification du climat;
Le problème est qu’on se base sur des moyennes, qui ne veulent pas dire grand chose
Regardez cette carte: http://www.spiegel.de/international/world/bild-662092-33920.html
N’est ce pas étonnant que les zones les plus réchauffées soient celles où il y a le moins d’activité?
.. ne vous méfiez vous donc pas des moyennes ?
Ca me fait penser à cette histoire : dans un café se trouvent 3 smicard : leur revenu moyen est le smic .
Dans ce café, entre Bill Gates … que devient le revenu moyen des 4 ?
@disonnance
Vos références sur Al Gore et le marché carbone sont en effet très intéressantes. Donc d’accord avec vous il faut analyser les paroles d’Al Gore avec circonspection. Cependant, disqualifier le comportement d’un homme ne suffit pas à disqualifier toutes ses idées. Or, même s’il en tire un profit personnel, Al Gore a eu le mérite de secouer le cocotier du problème climatique, et globalement c’est plutôt salutaire.
Concernant les faits que vous citez.
1. Le Giec ne qualifie pas l’influence des activités humaines sur le réchauffement climatique comme certaine, mais comme « très probable ». Mettons que cette probabilité soit de 90% (au pif). Il y aurait dans ce cas 10% de chances de se tromper en se mobilisant pour atténuer le changement climatique. Mais il ne faut pas oublier non plus les 90% de chances d’avoir réagi à bon escient. Pourquoi vous concentrez vous sur cette part d’incertitude inhérente à tous travail scientifique digne de ce nom, au risque de passer à coté d’un phénomène essentiel ?
2.De la même façon le lien entre les émissions de C02 d’origine humaine et le réchauffement observé est qualifié de « très probable ». Si clairement établi signifie certitude absolue, cela n’arrivera jamais. La mécanique quantique montre qu’il est possible, bien que très improbable que nous puissions traverser un mur par effet tunnel. Pour autant il est assez clairement admis que l’on peut s’appuyer dessus sans trop de risque.
Je vous rappelle que le GIEC est composé de milliers de spécialistes reconnus pour leurs compétences dans leurs disciplines respectives.
Si les choses étaient parfaitement claire, l’étude du climat ne serait pas une science. Cette discipline, comme toutes les disciplines scientifiques est en perpétuelle évolution et en perpétuelle remise en question. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de production de connaissances, mais qu’elles progressent..
3. La contribution des gaz à effet de serre que vous citez est en effet importante, mais loin d’être négligeable, la contribution du CO2 est dominante. D’où votre affirmation provient-elle ?
4. La Terre a déjà connu des périodes plus chaudes que la période actuelle c’est indéniable. Ce qui est préoccupant dans le changement actuel, c’est la vitesse très rapide ( à l’échelle géologique) du réchauffement. Les variations déjà enregistrées et celles prédites par les modèles climatiques se déroulent à l’échelle du siècle. Or ce qui pose problème c’est la capacité d’adaptation du monde vivant, mais aussi de nos sociétés. Toute adaptation demande un effort. Une adaptation très rapide sera simplement impossible pour de très nombreuses espèces, et pour une grande partie de la population humaine. De plus si aucune action de réduction des émissions n’est décidée, l’ampleur du réchauffement prédite serait de plus de 4°C, ce qui énorme.
5.Je ne fait aucun procès en incompétence, la mienne n’étant que très relative. Je m’étonne simplement de l’aplomb de certaine personnes dont la connaissance du sujet est très légère (par exemple la Terre se refroidirait depuis 30 ans …).
« Cependant, disqualifier le comportement d’un homme ne suffit pas à disqualifier toutes ses idées. Or, même s’il en tire un profit personnel, Al Gore a eu le mérite de secouer le cocotier du problème climatique, et globalement c’est plutôt salutaire. »
Toutes ses idées? Non bien entendu. Seulement celles qui tendent à légitimer le comportement en question, ce qui est précisément le cas ici. Par conséquent, si Al Gore secoue le cocotier, ce n’est en rien une attitude méritoire, dans la mesure où sa prise de position se fait sur la base de raisons fallacieuses. En tout cas de mon point de vue, la fin ne saurait suffir justifier les moyens.
« 3. » Au temps pour moi, j’ai effectivement omis un élément dans cette affirmation. Correction faite:
« A masses égales, la contribution du CO2 est négligeable par rapport aux autres. »
Je vous renvoie par ailleurs aux éléments de cette étude (http://www.manicore.com/documentation/serre/gaz.html), notamment sur la question du PRG (pouvoir de réchauffement global).
Reprenant la terminologie très convaincante de cette étude, « si l’on place aujourd’hui 1 kg d’halocarbures dans l’atmosphère, on obtiendra sur une période de 100 ans le même effet qu’en plaçant environ 10 tonnes de CO2. »
« Heureusement » si j’ose dire, c’est encore le CO2 qui est le plus majoritairement émis par les activité humaines. Néanmoins le danger de le présenter comme seul responsable du réchauffement consiste à faire l’impasse sur les autres contributeurs, dont le pouvoir de nuisance est de très loin supérieur.
Il y a quand même plein d’autres combats plus urgent que ce réchauffement de 2°, alors même qu’on n’est pas du tout certain que la cause soit anthropique (oui, c’est embêtant pour quelques iles et quelques deltas, mais intéressant pour des zones jusqu’ici trop froides qui vont pouvoir être cultivées), ce « soi disant » combat qui n’est organisé en plus que pour enrichir les spéculateurs (voir la « bulle 6′ » de l’excellent article de Matt Taibbi sur Agoravox http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/goldman-sachs-la-grande-machine-a-59168 )
http://www.dailymotion.com/video/xbkopk_il-avait-pourtant-promis_news
qu’il commence déjà par résoudre les problèmes « facile » qu’il a promis de résoudre (un exemple parmi tant d’autres… on voit qu’il tire toujours les même ficelles)
qu’il commence déjà par moins gaspiller et réduire ses dépenses et son train de vie fastueux et sa propre consommation de CO2
qu’il commence déjà par faire un geste lui même, même symbolique, et après on verra s’il continuera a donner des leçons et a demander des efforts aux autres.
vraiment je ne comprends pas comment on peut encore se faire embobiner par le petit président !
en tout cas, je suis ravi de voir que ce n’est pas le cas de la plupart des lecteurs de ce blog.
Je n’aime pas du tout, mais alors pas du tout notre président. J’ai même honte que la France soit représentée par cet homme qui ne s’inscrit pas du tout dans la lignée d’une France accueillante, ouverte, progressiste, humaine, …
Il n’en demeure pas moins que même si on n’aime pas quelqu’un, cela ne veut pas dire qu’il ne peut rien dire de bon à aucun moment et se planter sur toute la ligne de tout ce qu’il dit à chaque instant, et de ce fait qu’il ne sert à rien de l’écouter. C’est en tout cas de mon point de vue une dangereuse façon de penser.
Certes, il se plante plus que la moyenne, et le fait qu’il se plante nous entraine avec lui, car qu’on le veuille ou non, à moins de décider de faire une révolution, il est notre président et nous devons faire avec. Cela n’empêche pas de le critiquer, mais faisons le positivement et pas avec haine, ce serait jouer le même jeu que lui, vous ne pensez pas?
Son discours à Copenhage avait pour but de faire sortir de ce sommet un accord. En cela il est cohérent. Il y avait aussi un autre but personnel pour lui comme d’apparaître comme le sauveur du monde, c’est son détestable style. La aussi, c’est cohérent.
Le discours de Chavez a une toute autre portée, prenant en compte une bien plus grande étendue des réels problèmes auxquels nous avons à faire face.
Alors, oui, je suis d’accord, la façon dont sont abordés les débats à Copenhage, se focalisant sur le CO², avec de mauvaises réponses comme la mise en place de marché carbone (droit à polluer couplé à possibilité de spéculer dessus !!! Belle trouvaille !!!! Dans la droite ligne de toutes les hérésies commises par les marchés ces dernières décennies). On peut tout de même noter un progrès dans le débat. Initialement, on ne plaçait pas du tout au centre la pauvreté dans le monde, il semble que cet aspect des choses soit arrivé au centre des débats. C’est un progrès indéniable. D’ailleurs, il semble que cela coince aussi en partie pour cela.
Il me semble que nous ne parviendrons pas à traiter les problèmes en ne les envisageant pas dans leur globalité.
La crise financière, la crise économique, la crise politique, la crise des « chocs de civilisations » (BEURK, mais hélas alimenté tant que risque de devenir réel), la crise écologique. Tout cela est lié.
Le lien le plus évident que je vois (le PPDM) est la recherche de profits personnels (profits financiers, de pouvoir, libidinal ou d’ego). (Si vous n’êtes pas d’accord, dites le moi surtout, parce que je recherche de ce côté, pas exclusivement, mais beaucoup tout de même).
Comment faire ?
Je balance entre l’approche de Paul :
des coupes chirurgicales aux endroits clés (et pas aux épiphénomènes comme on le voit proposé partout)
et une approche plus globale, mais qui se heurte à tant de blocages qu’elle semble devenir utopique.
Et d’ailleurs, même dans l’approche proposée par Paul, on voit bien la difficulté immense à faire passer.
Je suis finalement content que nous ne soyons pas arrivés à un accord à Copenhage. Le risque aurait alors été : « tout va bien, le problème est réglé, on s’en occupe du moins, dormez tranquilles braves gens, continuez à CONsommer, à travailler, à suer, mais surtout ne vous posez pas trop de questions, on gère on vous dit. »
Pas d’accord signifie que le débat va continuer, et un débat où tous les pays du monde sont présents à « égalité » de parole, il me semble qu’on ne peut souhaiter qu’une chose, c’est que cela dure et ne s’arrête surtout pas.
En ce sens, je suis « un peu » optimiste car plus ce débat durera et plus nous aurons de chances de voir y percer les vrais sujets (l’arrivée de la pauvreté dans le monde dans le débat en est un exemple).
A condition bien sûr qu’on finisse par avancer au moins sur les sujets chauds par étapes. Parce que si on se contente de débattre à l’infini, on est pas rendus 🙂
@Fab
« Mais ce n’est pas la planète qui est malade. C’est l’homme.
C’est une image mais, ne constatez-vous pas qu’elle colle bien à la réalité ? »
Il s’agit plus d’un empoisonnement que d’une maladie. Le problème est que ce poison touche également toutes les espèces, et c’est donc « Gaia » dans son ensemble qui est victime.
Une citation de Levis Straus en rapport :
« J’imagine que l’humanité n’est pas entièrement différente des ces vers de farine qui se développent à l’intérieur d’un sac et qui commencent à s’empoisonner par leur propres toxines bien avant que la nourriture ou même l’espace physique ne leur manque. »
Pour rebondir sur le terme « Gaïa », le sommet de Copenhague selon Michel Serres…
Lui, il appelle ça « Biogée ».
A lire ici :
http://www.lemonde.fr/le-rechauffement-climatique/article/2009/12/21/michel-serres-on-a-oublie-d-inviter-la-terre-a-la-conference-sur-le-climat_1283576_1270066.html
Vivement la grève générale… qui face échos !