Billet invité.
CRISE BANCAIRE: LE LONG CHEMIN PLEIN D’EMBÛCHES RESTANT A PARCOURIR
On attendait la publication de la nouvelle réglementation du Comité de Bâle destinée à renforcer la solidité du secteur bancaire, dont il vient d’être annoncé à Zürich qu’elle a été adoptée. Mercredi matin, une nouvelle est parue dans le quotidien japonais spécialisé Nikkei, et n’a pas cessé depuis d’agiter le monde entier de la finance, qui en a cherché la confirmation. D’après le journal, ces nouvelles règles qui s’imposent à tous, destinées à être introduites en 2012 après une large et longue concertation, pourraient n’être mises en application que très progressivement, au cours d’une période s’étalant sur rien de moins que les dix à vingt prochaines années. Les bourses réagissaient aussitôt et les valeurs financières en grimpaient de soulagement.
Sans connaître encore les détails de cette future réglementation, on sait qu’il s’agit de renforcer la qualité et la transparence des fonds propres (le Tier one) des banques, d’accroître leur ratio d’endettement, et de constituer des « coussins » amortisseurs pour faire face aux situations imprévues. Et qu’il est fort probable que les banques vont, en général, devoir procéder à d’importants appels de fonds, auprès de leurs actionnaires ou des marchés, afin d’y satisfaire. D’où ces délais impressionnants, s’ils sont confirmés, qui trouveraient leur justification officielle dans la crainte de casser la relance économique, en exigeant trop et trop vite des banques.
En réalité, une autre raison existe : permettre aux banques, vu l’importance présumée des fonds qu’elles vont devoir réunir, de ne faire appel aux marchés que progressivement, afin de ne pas précipiter sur ceux-ci une forte et soudaine montée des taux. Car cela aurait de sérieuses conséquences pour les autres émetteurs de dette : les grandes entreprises et les Etats. Ou, encore mieux, leur donner le temps pour financer en propre, par leur activité, l’accroissement de leurs réserves. Ce qu’elles s’efforcent déjà de faire à marché forcée, aux Etats-Unis comme en Europe.
Nous aurons l’occasion d’y revenir, en observant notamment comment certains marchés, comme celui des junk-bonds, sont à nouveau très actifs. Les banques renouent avec leurs jeux dangereux et leurs vieux démons : elles multiplient les prises de risques, attendant de celles-ci de forts rendements en retour. Les commentateurs s’interrogent sur les raisons de cette énorme demande en faveur des obligations pourries, certains préférent croire qu’elle résulte de la rareté des placements disponibles, vu les masses de liquidité disponibles en raison de la politique monétaire des banques centrales ; d’autres relèvent que le volume de ces liquidités maintient les taux à un bas niveau, rares étant dans le moment présent les opportunités de rendements intéressants. En d’autre terme, il n’y a pas le choix, si l’on veut gagner vite beaucoup d’argent, ce qui est de toute évidence le problème numéro un des banques.
Ces dispositions confirmées, il y aurait ainsi adéquation entre le maintien, aussi longtemps que possible, des taux directeurs quasi nuls des banques centrales, et les délais accordés aux banques pour améliorer leur ratio d’endettement, cherchant à ne pas resserrer encore les restrictions mises à leur activité de crédit. Mais au prix de la poursuite de la crise économique, en attendant d’autres conséquences ! C’est toute une politique qui se mettrait en place, dans sa logique contradictoire. Celle-ci ayant comme malencontreux effet de créer les conditions d’une nouvelle crise au prétexte de réparer les effets de l’actuelle.
S’il est une information qui pourrait témoigner, plus que tout autre, de la situation réelle du système bancaire des pays occidentaux, c’est bien cet étalement réglementaire qui la fournirait. Les mesures qui vont être annoncées risquant en effet d’être d’autant plus lourdes, tant en terme de qualité des fonds propres exigée que de ratio d’endettement, que la régulation financière qui est en cours d’adoption est extrêmement peu contraignante dans les faits. Ce n’est pas non plus sans logique, même si l’on pense que c’est probablement illusoire dans les effets. C’est en quelque sorte la rançon de la gloire, le prix à payer pour la liberté obtenue par ailleurs dans le domaine de la régulation. On va donc parler de période de transition ou de tolérance, ou bien encore de grâce, qu’importe les termes ! Il ne restera plus a espérer que, dans ce laps de temps démesuré, la crise financière – que ces mesures réglementaires sont censées permettre d’amortir – ne rattrapera pas les banques !
Quant à l’origine japonaise de cette information, elle n’a rien de surprenant, si l’on considère la situation particulièrement calamiteuse des banques japonaises et les voeux fervents qu’elles ont formulés, ces derniers temps, pour que le Comité de Bâle reconnaisse comme faisant partie du Tier one leurs émissions de dette diverses. Le calcul du ratio exprimant le rapport entre niveau d’endettement d’une banque et ses capitaux propres dépend en effet de ce qui est agréé au titre de ces derniers. Il y a deux variables, toutes aussi importantes l’une que l’autre. Les banques japonaises et européennes risquent fort d’être plus dans l’embarras que leurs consoeurs américaines, en raison de la structure de leurs fonds propres actuels. Toutefois, le sort qui va être réservé à une décision prise par la FDIC américaine, qui concerne les établissements sous sa supervision est à suivre de près, dans le cas du remodelage en cours du dispositif d’ensemble de cette dernière. Car cette nouvelle règle interdit tout simplement de regrouper des actifs dans des « véhicules spéciaux » hors bilan, la méthode privilégiée employée par les banques américaines pour améliorer leur ratio d’endettement. Selon la FDIC, « A partir de 2010, ces nouvelles règles comptables changeront considérablement la façon dont les banques rendront compte des actifs titrisés qui sont actuellement exclus de leur bilan ».
Autre signal de la situation des banques américaines : la FDIC a annoncé qu’elle venait d’adopter son budget 2010, doublant l’enveloppe destinée à la gestion de la faillite des banques régionales. 133 banques ont été dans ce cas depuis le début de l’année (il y en a eu 25 en 2008). 522 établissements étaient considérés « à risque » fin septembre dernier. Plus généralement, il est nécessaire de se remémorer l’estimation du FMI selon laquelle sur les 2.500 milliards de dollars de dépréciations qui devaient être opérées par les banques, 1.500 restaient encore à passer.
54 réponses à “L’actualité de la crise : crise bancaire, le long chemin plein d’embûches restant à parcourir, par François Leclerc”
A lire d’urgence ! :
http://economicedge.blogspot.com/2009/08/more-overwhelming-deflationary-evidence.html
Revoici Kondratieff … l’hiver est bien là.
Astronomiquement parlant
Le cycle solaire de 11 ans était en retard de démarrage de presque 1 an.
Voici le retour des premières taches, espérons que çà n’a pas de rapport.
http://spaceweather.com/
Dans ce cas, faut que j’apprenne d’urgence à lire l’anglais… 🙂
Bonjour,
Pour Lisztfr :
Votre lien http://economicedge.blogspot.com/2009/08/more-overwhelming-deflationary-evidence.html date du 18 aoû t 2009, donc un peu périmé .. la chute , nous l’attendons toujours.
Merci
@ Tatar
Kondratieff, c’est un commentaire. Toute idée de cycle en économie est une billevesée, comme en Histoire… Les cycles, on les trouve chez les Mayas, dan sles légendes germaniques, etc.
Mais la somme des indices présentés ici est assez considérable.
En gros ils anticipent 10 a 20 ans pour que nous payions leurs dettes ! Génial.
Mais d’ici la, la crise 2.0 aura frappé.
« Selon LEAP/E2020, la crise systémique globale va connaître un nouveau point d’inflexion à partir du Printemps 2010. En effet, à cette date, les finances publiques des principaux pays occidentaux vont devenir ingérables parce qu’il deviendra simultanément évident que de nouvelles mesures de soutien à l’économie s’imposent au vu de l’échec des différents stimulus de 2009 [1] et que l’ampleur des déficits budgétaires interdit tout nouvelle dépense significative.
Si ce « nœud coulant » des déficits publics que les gouvernements se sont volontairement passés autour du cou en 2009, en refusant de faire assumer au système financier le prix de ses fautes [2], va peser lourdement sur l’ensemble des dépenses publiques, il va tout particulièrement affecter les systèmes sociaux des pays riches en appauvrissant toujours plus la classe moyenne et les retraités, tout en laissant les plus défavorisés à la dérive [3]. »
http://www.europe2020.org/spip.php?article627&lang=fr
Mise à jour :
Le document de 72 pages du Comité de Bâle est désormais à l’étude pour les mois qui viennent, les banques s’en étant fiévreusement emparées pour apprécier son impact sur leur situation.
Le capital hybride ne sera plus accepté pour la prise en compte des fonds propres, mais le statut des Cocos (les obligations convertibles contingentes) reste encore indéterminé, dans l’attente d’une réunion en juillet prochain. C’était un des plus importants des enjeux, et cela laisse aux banques de sérieux espoirs dans ce domaine.
Second enjeu, la date d’application des mesures réglementaires du Comité – une fois celles-ci définitivement arrêtées – est toujours fixée à la fin de 2012, mais il est fait état de manière imprécise de la nécessité d’une phase « d’introduction » de celles-ci, « dans le cadre de l’amélioration de la situation financière et de la relance effective de l’économie ».
Le suspens continue !
C’est terrible François les banques ont fait une tentative de suicide.
Elles sont sorties de réa , ayant récupéré en coma provoqué,elles attendent un peu au service psychiatrie.
Mais leur état est inquiètant, les médicaments ont tellement d’effets secondaires qu’ils compromettent leur santé et celle des structures économiques qui les supportent.
Leur tournée 2010 est compromise.
😀
Bravo François car le secteur bancaire a commencé à baisser en bourse quand les opérateurs se sont rendus compte vers 14h30 que cette fameuse date de 2020, annoncée par le quotidien japonais en début de semaine, n’était pas évoquée dans le document… contrairement à celle de 2012 qui est mentionnée, le comité considérant qu’à ce moment-là, l’économie sera rétablie et que les banques pourront faire face à des levées de capitaux au sein d’un environnement assaini…
Evidemment, un lobbying obscène va débuter incessamment pour éviter que les banques ne souffrent trop.
D’ailleurs, à l’heure où j’écris, le marché remonte.
Je peux vous obtenir un job comme vendeur pour hedge funds si vous le souhaitez. Au top sur le timing !
😉
Si j’en crois le dernier paragraphe du billet de François et les « estimations » du FMI, les banques sont arrivées à écluser 1000 milliards de dollars en actifs toxiques depuis novembre 2008. Qui les a achetés, des hedge funds? Si oui, qu’en font-ils désormais? Les comptabilisent-ils en « dépréciations » à leur tour (quel serait l’intérêt d’une telle opération, sauf pour des raisons fiscales qu’il est difficile d’imaginer) ou les négocient-ils sur les marchés (ou par l’intermédiaire de dark pools)? Dans ce dernier cas, les hedge funds ne sont pas loin de prendre le pas sur les banques comme acteurs principaux de la finance… Cela reviendrait à ajouter encore à la dérégulation qu’on prétend par ailleurs endiguer.
Je ne sais pas descendre dans les cuisines pour y fouiller dans les recoins, mais je présume que le malheur des uns aura fait le bonheur des autres.
Qu’il aura été trouvé, avec décote (et donc dépréciation partielle), des clients pour ces actifs en périls, qui les auront revendus avec une marge, etc… C’est ainsi que se reconstituent, avant d’éclater, les bulles financières: quand celui qui est au bout de la chaîne, et qui s’est endetté pour acheter, ne trouve plus preneur… Les dominos s’écroulent alors à l’envers.
Mais ne vous méprenez pas sur les hedge funds, ce sont souvent des créatures des banques. Le jeu se joue masqué.
Les dark pools sont une autre affaire, dont le nom ne les sert guère, il est vrai !
Bonjour.
L’énormité des chiffre evoqués ne donnent meme plus le tournis tellement c’est abstrait jusqu’au moment ou la crise sociale et economique nous touche deja ou nous toucheras.
Au dela des banques, je reviens encore et toujours sur l’assurance qui ne fais pas de bruit mais qui ne vas pas si bien sur son metier de base et qui représente un risque au moins egal a la banque et qui vas devoir se conformer a des regles tout aussi contraignantes sur leur ratio de solvabilité.
Le panorama de cette fin d’année est pour le moins déprimant: marchés qui traitent les états comme des entreprises, budget des dit etats en déroute, incapacité probable de recourir a l’impot massif pour eponger la dette contractée pour sauver le systeme financier, systeme financier lui meme fictivement en meilleur santé mais au bord du gouffre devant les échéances 2010, monde paysant a l’agonie, l’equivalant de la population active de la france au chomage dans l’UE, institution et dirigeants europeens depassés par les evenements feignant de prendre les problemes a bras le corps, mascarade sur l’imposition des bonus, corps social comme tétanisé mais pour combien de temps encore, etc, etc.
Tout a été dit ou presque sur les origines de cette crise et je n’y reviendrais pas sauf pour m’etonner du peu d’echo sur la fait suivant: nous vivons aussi une crise de l’offre, mais personne n’en parle. Et pourtant. Car c’est bien des seuils technologiques qu’il nous faus franchir et ce n’est pas la gestion a courte vue et essentielement financiere des grands groupes qui vas nous le permetre.
Crise de l’offre…???
Expliquez-moi ça un peu, s’il vous plait.
Sachant que dans le système que je connais, soit :
– il y aura toujours un zouave à l’affut du filon pour récupérer du pognon,
– il y aura toujours un manipulateur pour « créer » (provoquer) un besoin à exploiter.
Lu ce matin dans la Tribune : La FED restera au capital de Citigroup : leurs actions ne se vendent pas…
Serait-ce le dernier essai de virage avant le mur..??
Citi a poussé le bouchon un peu trop loin, essayant de surfer sur la vague pour sortir du TARP. Pourquoi ?
On a dit que c’était pour se dégager des contraintes assortissant cette aide gouvernementale, puis que cela permettait à l’administration de se décerner une médaille de bonne conduite de la crise, et de récupérer au passage des sous pour aider les PME (et soutenir l’emploi).
Moi je crois que c’est pour anticiper, profitant de la bonne conjoncture boursière, les levées de fonds futures qui vont être nécessaires. Tout le monde ne sera pas nécessairement servi. On le constate déjà.
Serions-nous, tous les deux, à parler de solutions de dernier recours…???
Même les ricains n’ont même plus honte de parler d’hyper-inflation. Quoique. Encore aurait-il fallu qu’ils connaissent l’humilité. C’est puissant, comme religion, l’american dream. Comme le casino.
L’Allemagne d’avant la dernière avant la suivante va se sentir moins seule, dans peu.
Interview with US Economic Recovery Advisory Board Chair Paul Volcker – Der Spiegel
America Must ‘Reassert Stability and Leadership’
Paul Volcker, 82, is one of US President Barack Obama’s leading economic advisors. SPIEGEL spoke with him about the economic challeges facing the US, whether new taxes are needed to address public debt and how America can return to a position of economic leadership.
Suite et source:
http://www.spiegel.de/international/business/0,1518,666757,00.html
@ Coucou :
Effectivement la page n’est pas récente, désolé.
Ceci est encore plus ancien, mais de circonstances :
http://lionelandre.blogspot.com/2009/03/fou-comme-brume-melee-de-neige.html
Verrouille bien le volet
Puisque les vents se déchaînent.
Nous voyons vraiment clair ce soir
Et j’ai l’impression que je sais
Que tout là dehors est fou
Comme brume mêlée de neige.
Horace ici, près d’Homère,
S’étale, et Platon dessous
Près d’un Cicéron grand ouvert.
Que de temps depuis que tous deux
Nous étions ignares, et fous
Comme brume mêlée de neige.
Vous me demandez, mon ami,
Pourquoi je soupire et frisonne ?
C’est de comprendre que même
Cicéron, et Homère qui
En savait tant, furent fous
Comme brume mêlée de neige.
W.B. YEATS
Ce que la caste des méta-banquiers a acquis, elle ne le restituera jamais. Son pouvoir spirituel, l’argent; et son pouvoir temporel, la croissance, écrasent la dissidence et font aujourd’hui sortir les marionnettes de la réglementation par la petite porte.
Tant mieux!
@Astrorock
Je doute que l’époque se prête à quelque reprise que ce soit; dût-elle s’adosser à des « seuils technologiques » comme les nanos, l’EPR, ou la gadgetisation de nos outils de communication.
En fait, je doute que la frénésie consumériste qui anime le système soit pérenne.
Je ne pense pas le franchissement de seuil technologique comme la solution pour continuer comme avant. D’ailleurs ca ne continue jamais comme avant quand ces franchissements surviennent.
Sur les outils de communication, je suis d’accord, un telephone portable c’est un telephone de graham bell amelioré.
Je pense plus a un phenomeme qui serais similaire a la domestication de l’electricite qui ne fut pas l’amelioration de la bougie.
D’ailleurs la derniere reelle inovation date de 20 ans, ce fut l’ordinateur individuel et internet.
Je persevere dans ma conviction que c’est un seuil dans le domaine de l’energie qui apporteras un changement radical, l’epr n’etant qu’une declinaison de l’energie atomique, technologie datant de 60 ans.
@ Astrorock
Un seuil à monter, ou à descendre ?
jE NE PENSE pas qu’il faille penser les seuils en terme de montee ou descente. Le franchissement de seuils entraine des changements, c’est tout.
MISE A JOUR 2 :
Une variante du mistigri a commencé a être jouée, à peine le projet du Comité de Bâle connu. Elle consiste à prétendre ne pas être concerné par les mesures annoncées, afin d’éviter de l’avoir en mains.
Les banques italiennes, selon la Banque d’Italie, seraient ainsi de particulièrement bonnes élèves de la classe et n’auraient pas fait de bêtises durant la récréation… Un expert réfugié dans l’anonymat, ce qui lui donne du poids, vient de déclarer à l’AFP que la durée de la période de transition (c’est donc son appellation contrôlée) serait décidée dans la seconde partie de l’année prochaine, mais qu’adopter une période de dix ans n’était « dans l’intérêt de personne ». On n’en saura pas plus dans l’immédiat, les dossiers importants ne se traitant pas sur la place publique.
« période de transistion », tiens, tiens…ça ne vous rappelle pas quelque chose?
Allez , juste pour ceux qui n’y auraient pas déjà goûté:
« En quoi et pourquoi les révolutions passées ont-elles été un échec n’est pas la question que nous examinerons ici . Que les agents intellectuels de la bourgeoisie en profitent, ravis, pour décréter la mort du communisme, c’est de bonne guerre. Mais cet avis de décès fait sourire, puisqu’il concerne, en parlant de communisme, soit un mouvement, qui est induit inéluctablement par le capitalisme et ne peut disparaître qu’avec lui, soit le principe d’une communauté des individus sociaux qui n’a encore jamais existé. Il ne s’est en effet jamais agi nulle part de société communiste, ne serait-ce que pour ces deux raisons, parmi beaucoup d’autres, qu’elle ne peut advenir qu’à une échelle internationale et ne caractériser qu’une société sans Etat coercitif. Au mieux, il ne pouvait s’agir que de révolutions ouvrant une PHASE HISTORIQUE DE TRANSITION au communisme. Une révolution prolétarienne ne peut, hier comme aujourd’hui, qu’ouvrir une telle transition, puisque jamais le capitalisme ne peut créer toutes les conditions concrètes du communisme (il fait même tout ce qu’il peut pour ne pas commettre ce suicide), mais seulement en approcher. Non seulement le prolétariat, quand il prend le pouvoir, et contrairement à la bourgeoisie quand elle a vaincu la monarchie, n’a encore conquis aucune domination sur la production et ses moyens, base de celle et ceux de la vie, mais plus encore il doit les bouleverser. A la grande différence de toutes les révolutions précédentes son mouvement ne consiste pas à abolir seulement certaines «conditions particulières de la société passée », par exemple la répartition du pouvoir, de la propriété, des revenus, mais «la production de la vie » antérieure elle-même, «l’ensemble de l’activité qui en est le fondement » , donc le travail, ce dont il sera beaucoup question dans ce livre. Ces transformations ne sont évidemment pas immédiates : d’où la NECESSITE D’UNE PHASE DE TRANSITION. »
T.Thomas , La Transition au Communisme.
De l’oeuf ou la poule…
Les banques sont à la base de l’économie (version 1)
Ou l’économie est la base des banques (version 2)
Fallait-il renflouer les banques ou aider les entreprises et les particuliers ?
Une chose semble acquise, en cette période de fêtes, c’est le petit peuple qui sera le dindon de la farce.
Je sais, ça n’a pas grand rapport mais vous faites ça aussi (surtout ne prenez pas exemple sur moi !) : les « insurgés » chiites iraquiens ont accès aux enregistrements vidéo des « drones », les avions sans pilote américains, grâce à un logiciel qui s’achète sur l’internet pour 25,95 $.
On trouve ça ici.
Facile pour désinformer les insurgés.
Ce qui pourrait arriver d’embêtant, en revanche, c’est que le Pentagone décide de garder le GPS militaire pour lui et coupe le gratuit public mondial.
Il n’y a pas encore de subsitut la constellation russe Glonass est encore incomplete.
D’ailleurs si çà continue les budgets filiformes vont restreindre l’entretien des satellites.
En complément de l’interview de Volcker dans Der Spiegel:
“The banks are there to serve the public,” Mr. Volcker said, “and that is what they should concentrate on. These other activities create conflicts of interest. They create risks, and if you try to control the risks with supervision, that just creates friction and difficulties” and ultimately fails.
The only viable solution, in the Volcker view, is to break up the giants. JPMorgan Chase would have to give up the trading operations acquired from Bear Stearns. Bank of America and Merrill Lynch would go back to being separate companies. Goldman Sachs could no longer be a bank holding company. It’s a tall order, and to achieve it Congress would have to enact a modern-day version of the 1933 Glass-Steagall Act, which mandated separation.
Glass-Steagall was watered down over the years and finally revoked in 1999. In the Volcker resurrection, commercial banks would take deposits, manage the nation’s payments system, make standard loans and even trade securities for their customers – just not for themselves. The government, in return, would rescue banks that fail.
On the other side of the wall, investment houses would be free to buy and sell securities for their own accounts, borrowing to leverage these trades and thus multiplying the profits, and the risks.
Being separated from banks, the investment houses would no longer have access to federally insured deposits to finance this trading. If one failed, the government would supervise an orderly liquidation. None would be too big to fail – a designation that could arise for a handful of institutions under the administration’s proposal.
“People say I’m old-fashioned and banks can no longer be separated from nonbank activity,” Mr. Volcker said, acknowledging criticism that he is nostalgic for an earlier era. “That argument,” he added ruefully, “brought us to where we are today.”
http://www.nytimes.com/2009/10/21/business/21volcker.html
« Most of financial innovation, in his view, is not just worthless to society – it is downright dangerous to our broader economic health. »
Paul Volcker Picks Up A Bat by Simon Johnson
http://baselinescenario.com/2009/12/17/paul-volcker-picks-up-a-bat/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+BaselineScenario+%28The+Baseline+Scenario%29
L’affaire du démantèlement des banques n’a pas fini de faire des vagues, notamment au Congrès. John McCain (R) et Maria Cantwell (D), tous deux sénateurs, ont pour projet de restaurer la loi Glass-Steagall obligeant les banques à choisir entre leurs activités commerciales ou d’investissement, adoptée en 1930 et abrogée en 1999. Steny Hoyer, chef de la majorité démocrate de la Chambre des représentants, a reconnu de son côté que celle-ci y était discuté.
Le retablissement du Glass-Steagall act n’est pas forcement LA solution, j’ai l’impression que le legislateur ne sais plus trop quoi faire et se raccroche a des solutions du passé, hors la situation est radicalement differente de 1929.
Et meme si ce texte n’avais pas ete abbrogé en 1999, est t’on sur que nous aurions evite cet effondrement pour antant?
Effectivement, le Glass-Steagall Act aux Etats-Unis, tout comme l’est la taxation des flux financiers en Europe, est un repère pour ceux qui recherchent des mesures plus radicales. Ce sont deux références dont l’exigence reflète l’évolution d’une prise de conscience qui ne s’appuie pas nécessairement sur une analyse des mécanismes du système financier d’aujourd’hui (surtout dans le premier cas).
Mais cela ne pourra suffire en aucune façon!
Ce qui nous différencie, quand même, de la crise de 1929 où les mesures américaines autour du New Deal avaient pu agir, c’est que les Etats-Unis dominaient beaucoup plus le monde en étant le créancier du monde.
Maintenant, la situation est fort différente!
Et la dette allemande n’avait pas été payée pour des raisons que l’on sait!
Ce qui fait que, symétriquement, les épargnants américains ayant placé dans des titres bancaires américains, étaient réellement de leur poche et massivement§
Malheureux pour les épargnants conernés, cela a néanmoins contribué à rédire l’écart des richesses.
Ce qui pourrait « marcher » peut-être aujourd’hui et qui est peut-être en train de se passer, c’est que les épargnants en dollars du monde entier et surtout les chinois, vont payer l’addition américaine, de gré ou de force!
En tout cas, le retour à des règlementations effectivement a piori sensées n’est plus possible en raison des engagements pris depuis de si nombreuses années au-delà de telles règlementations rétablies.
Alors, le gonflement des avoirs monétaires, et tout à fait symétriquement de la dette selon une courbe exponentiellement croissante écartant créances et dettes toujours infiniment, et selon deux flèches en dircetion opposée et s’approchant dand$gereusement des 180°. Quand on y sera, je ne vois pas comment les avoirs monétaires pourraient se placer « paisiblement » sur un fond d’endettement général et une insolvabilité rapidement croissante.
Autrement dit, le rerour aux règlementatins, tout comme le rétablissement des ratio bancaires, déclencherait instantanément un credit crunch et une violente déflation tels que les BC ne pourront guère intervenir assez vite pour réparer cela!
Nous en sommes, hélàs, là
Autre nouvelle, cette fois-ci sur Bloomberg. L’État de Californie s’est fait rouler – et cela lui coûte 123 millions de dollars – dans une transaction avec un consortium constitué de trois banques : JP Morgan Chase, Goldman Sachs et Citigroup. Négociateur principal, représentant JP Morgan, Mr. Juan Fernandez, ancien Directeur des Finances publiques de l’État de Californie ; négociatrice principale, représentant Goldman Sachs, Mme Kathleen Brown, ancienne Trésorière de État de Californie, fille de l’ancien Gouverneur de Californie, Pat Brown et sœur du Procureur Général actuel de l’État.
On trouve ça ici.
A part dire : « Les bras m’en tombent », que peut-on faire ?
Bonjour à tous,
Bonjour Paul Jorion,
« Les bras m’en tombent » 🙂
Pour trouver des bonnes blagues, il faut désormais suivre
les sites d’infos…
Amphétamines + Gonflettes + Cinéma (US) ! + politique
= Arnold S… :-))) tout un symbole !!!
= le film catastrophe va bientôt sortir dans la rue ?
Le peuple a du CIRQUE en abondance…
Mais lorsque le pain vient à manquer…
Cordialement,
Ordjoun.
Mercredi 16 décembre 2009 :
Aux Etats-Unis, les pertes totales de crédit pour les banques seront comprises entre 2 100 et 2 600 milliards de dollars.
Pour l’instant, les banques américaines n’ont perdu que 1 600 milliards de dollars.
Il leur reste donc encore un tiers de pertes à reconnaître dans les mois qui viennent.
Il leur reste donc entre 500 et 1000 milliards de dollars d’actifs pourris dans leurs bilans.
Ce sont de soi-disant » actifs « , mais en réalité ce sont des actifs pourris. Ce sont des crédits qu’elles ont accordés, mais qu’elles ne récupèreront jamais. Ce sont des créances irrécouvrables. Leur valeur réelle est égale à zéro.
Lisez cet article :
Les établissements financiers ne sont pas sortis d’affaire.
Les pertes liées à l’immobilier commercial continuent de peser sur les banques qui tiennent toujours serrés les cordons du crédit.
Depuis le début de la crise, les banques américaines ont perdu 1.600 milliards de dollars selon Goldman Sachs.
Mais ce n’est pas fini : ce dernier estime entre 2.100 et 2.600 milliards de dollars les pertes totales de crédit pour le secteur… Ce qui veut dire qu’il resterait encore un tiers de pertes à reconnaître.
http://www.lesechos.fr/info/finance/020270790461-les-etablissements-financiers-ne-sont-pas-sortis-d-affaire.htm
Et en France ?
Combien de centaines de milliards d’euros d’actifs pourris les banques françaises possèdent-elles ?
Les BC maintiennent leurs taux directeurs à des niveaux proches de zéro et fournissent des liquidités abondantes. Les opérateurs de marché disposent donc de larges ressources pour spéculer. Le produit de cette spéculation permet de renflouer les bilans des banques (par le résultat des opérations mais surtout par la revalorisation des actifs détenus par les banques). On le voit en 2009 où les derniers bilans des banques françaises montrent que, comme en 2007, l’essentiel des résultats provient des opérations de marché et non pas des activités de crédit des réseaux commerciaux. Mais pourquoi organiser, en quelque sorte préventivement, ce renflouement des bilans alors que ces derniers se sont spectaculairement améliorés en 2009 ? : l’on craint les effets d’une nouvelle vague à venir de dépréciations. Donc pour parer à ce risque prévisible l’on met en œuvre des solutions qui peuvent en réalité soit le déclencher (regonflement des bulles) soit l’aggraver (les nouvelles dépréciations vont s’empiler sur celles non encore comptabilisées). La constatation de plus-values comptables de court terme constituera un coussin de sécurité sans grand effet en cas de nouvelles vagues massives de dépréciations.
On goûtera la créativité, l’ingéniosité de la chose, la folle intelligence des gestionnaire du système.
Bon, avec ou sans fonds propres, l’activité de crédit des banques dépend pratiquement exclusivement des dépôts. La bonne nouvelle de la reculade des règlementations de Bâle est sans doute cela.
Cela confronte les épargnants au fait que les placements opérés par les banques pour leur compte via les junk bonds représentent un risque avant tout pour les épargnants eux-mêmes, risque non choisi directement par eux, comme dans le cas des subprimes ou de Madoff.
Il s’agira, au fond, d’une titrisation allant au-delà de l’affaire des subprimes et cooncernant la totalité de l’épargne disponible.
En meme temps, les plus prudents et les les plus informés (et les plus riches) continuent à retirer ds quantités très importantes en monnaie liquide, aggravant toujours et encore la crise économique en créant une ambiance déflationniste en même temps que la formation des bulles junk bonds qui éclateront. Dans ce contexte,nous prenons facilement pour dix ou vingt ans de décroissance, et cela sera peut-être(?) un moyen brutal et involontaire de réduire les pollutions industrielles, mais au prix de crises sociales à répétition un peu partout.
Il reste que tout cela n’appauvrit guère les plus riches et continuera à appauvrir tous les autres, moyennant quoi, l’économie ne pet tout simplement pas repartir avant longtemps et au moment où peut-être de nouvelles technologies pourront organiser des marchés nouveaux. On peut en douter, car la solvabilité des surendettés ne se règle pas si aisément.
Ou alors, les Etats-Unis eux-mêmes finiront par être en cessation de paiement et après? Le déluge!
Dans un tel scénario, l’émission d’une monnaie nouvelle, même non fondante, pourrait remettre les compteurs à zéro, pas pour longtemps cependant, car les richesses non monétaires seront restées trop coincentrées.
Seule l’émission d’une monnaie fondante serait un remède plus durable et plus stabilisant, CQFD
En tout cas cela laisse présumer d’une bonne déflation. Car si il veulent faire monter les ratios des banques sans stopper la consommation et sans augmenter les salaires, afin de reste competitif, il faudrat donc baisser les prix et surtout le prix des biens les plus cher et qui demande beaucoup de crédits. C’était jouer d’avance ……
Mercredi 16 décembre 2009 :
Etats-Unis : la Chambre des Représentants vote un plan de lutte contre le chômage de 155 milliards de dollars.
Il s’agit de soutenir le secteur du bâtiment.
Il s’agit aussi d’aider les Etats (Californie, etc.) qui sont en faillite. L’Etat fédéral vient en aide aux Etats qui sont en cessation de paiement : ce plan doit permettre d’éviter le licenciement d’instituteurs, de professeurs, de policiers, et d’autres employés du secteur public.
Lisez cet article :
U.S. House approves $ 155 billion jobs bill. Includes money for construction projects, aid to states.
The U.S. House of Representatives on Wednesday narrowly approved a $ 155 billion measure that seeks to create jobs and blunt the impact of the worst recession since the 1930s.
By a vote of 217 to 212, the House approved additional spending for « shovel-ready » construction projects and money to avoid layoffs of teachers, police and other public employees.
No Republicans voted for the bill, and 38 Democrats voted against it.
The Senate is expected to consider the measure early next year.
http://www.reuters.com/article/idUSN1613145520091217
A remarquer dans ce projet de loi que près de 25 milliards de dollars sont prévus pour que les Etats payent leurs fonctionnaires (enseignants, policiers, etc…)
Et dire qu’il faut payer les fonctionnaires…
Quelle horreur. Autant payer les rentiers, tant qu’on y est.
Hhmm.. non : mieux vaut supprimer les rentiers : ils ne dépendent pas de la baisse des retraites.
Yvan
Il ne faut pas euthanasier les rentiers ce sont les seuls capables de consommer.
Les vieux rentiers riches en Ferrari , les chômeurs et les jeunes actifs à la soupe populaire.
Cà risque de faire vendre des Colts aux anciens, au moins une affaire qui tourne.
Hello, Ami Haché.
Mais… les rentiers ne consomment pas. Ce sont des accumulateurs. Nous sommes ainsi revenus à une concentration de richesse qui doit même être bien supérieure à celle de 1929.
Lorsque je parle de rentiers, je parle des 1% de la population qui ont des revenus et/ou des possessions qui les mettent en position d’être des seigneurs de l’époque féodale.
Ils sont même vénérés dans certains pays…
Jeudi 17 décembre 2009 :
Un sondage effectué chez les dirigeants d’entreprises britanniques, dans The Independent du 17 décembre 2009, nous apparaît psychologiquement très significatif.
Il s’agit d’une chute très conséquente de l’opinion des dirigeants interrogés sur la possibilité d’une reprise en 2010. (De 49 % en novembre confiants dans la reprise, à 36 % en décembre.)
Pour la première fois depuis le mois de juillet 2009 dans ce sondage mensuel que fait réaliser le quotidien, une majorité de dirigeants d’entreprise (53 %) ne voit aucun signe de reprise dans leurs secteurs divers.
http://www.dedefensa.org/article-le_gout_de_la_crise_sans_fin_17_12_2009.html
Vendredi 18 décembre 2009 :
France : le moral des industriels se tasse en décembre.
L’amélioration du climat conjoncturel marque de nouveau le pas dans l’industrie manufacturière en décembre 2009, a annoncé l’Insee.
L’indicateur synthétique du climat des affaires a reculé d’un point à 89 et se maintient à un niveau toujours inférieur à sa moyenne de longue période. Les économistes interrogés par Reuters visaient en moyenne 91.
Les perspectives personnelles de production sont moins bien orientées qu’en novembre. Les industriels anticipent ainsi un léger ralentissement de l’activité au cours des prochains mois.
Les perspectives générales, qui représentent l’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble, s’effritent également ; mais elles restent proches de leur moyenne de long terme.
Le jugement des entrepreneurs sur leur activité des derniers mois est désormais très proche de sa moyenne de longue période. Les stocks de produits finis demeurent jugés très inférieurs à leur niveau de longue période.
Cependant, les carnets de commandes, globaux et étrangers, sont toujours considérés comme très peu étoffés. En particulier, le niveau des carnets de commandes étrangers se dégrade sensiblement en décembre.
http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=ceb48d4bf20d70ac98a8040a32720e87
Etats-Unis : les défauts de paiement atteignent des niveaux jamais vus.
En 2010, les banques américaines vont subir un deuxième tsunami : le tsunami des défauts de paiement.
Regardez ces graphiques incroyables : ce sont les taux de défaut de paiement aux Etats-Unis.
– Taux de défaut sur les prêts pour l’achat de maisons individuelles :
http://www.crisedusiecle.fr/usa-problemes-credits-detail-CO6.html
– Taux de défaut sur les prêts à la consommation :
http://www.crisedusiecle.fr/usa-problemes-credits-detail-CO5.html
– Taux de défaut sur les cartes de crédit :
http://www.crisedusiecle.fr/usa-problemes-credits-detail-CO8.html
– Taux de défaut sur les prêts aux entreprises :
http://www.crisedusiecle.fr/usa-problemes-credits-detail-CO3.html
– Taux de défaut de paiement sur tous les prêts :
http://www.crisedusiecle.fr/usa-problemes-credits-detail-CO1.html
Trouvé ceci par hasard suite à un titre du Financial Times (le texte n’est pas accessible aux non-abonnés) ce matin. Le titre du FT suggère que Standard & Poor’s n’accorderait pas aux obligation sécurisées (covered bonds) la note attendue.
http://www.agefi.fr/articles/Les-covered-bonds-secours-banques-1039391.html
Masaaki Shirakawa: Reforming the framework of financial regulation and supervision – an international and Asian perspective (Kuala Lumpur, 11 December 2009) :
http://www.bis.org/review/r091217a.pdf
Traduction Google du document :
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.bis.org%2Freview%2Fr091217a.pdf
Jean-Claude Trichet: Systemic risk (Cambridge, 10 December 2009) :
http://www.bis.org/review/r091217b.pdf
Traduction Google du document :
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.bis.org%2Freview%2Fr091217b.pdf
Basel Committee on Banking Supervision
Strengthening the resilience of the banking sector
(Consultative Document Issued for comment by 16 April 2010)
December 2009
http://www.bis.org/publ/bcbs164.pdf
Traduction Google:
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.bis.org%2Fpubl%2Fbcbs164.pdf
Basel Committee on Banking Supervision
International framework for liquidity risk measurement, standards and monitoring
(Consultative Document Issued for comment by 16 April 2010)
December 2009
http://www.bis.org/publ/bcbs165.pdf
Traduction Google:
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.bis.org%2Fpubl%2Fbcbs165.pdf
Premier trader exécuté en Chine :
» the first person in the industry to be put to death, but millions of yuan are still missing, a state newspaper said. (…)
He was the general manager of the Beijing securities trading department of the China Great Wall Trust and Investment Corp., which became Galaxy Securities, from 1997 to 2003.
Conscious that the growing gap between rich and poor could generate resentment, China is battling corruption and stock trading abuses. »
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2009/12/08/AR2009120800893.html
La BCE augmente de 13% son estimation de provisions 2010 pour les banques, à 187 mds d’ euros.
L’article donne le chiffre de 5,3 trillions de $ émanant des gouvernments pour aider les banques depuis la chute de Lehman Brothers
http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601087&sid=aDByXJegUBII&pos=3
Ne pas se défaire des banques, c’est utile.
Se défaire des dirigeants des banques, des administrateurs et des principaux actionnaires.
60.000 individus à mettre….en résidence surveillée (cad hors d’état de nuire) et le monde ira beaucoup mieux.
Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux, qu’est-ce qu’on attend pour faire la fête ?
Ray Ventura, bien sûr (pour faire chanter les banquiers) ?