*Godot est mort !*
« De quoi j’me mêle Jorion : on ne t’a pas sonné ! »
Ça m’est égal, je me lance.
Gabin – Morgan (Marcel Carné – Jacques Prévert)
Delphine Seyrig (Alain Resnais – Alain Robbe-Grillet)
Jean-Pierre Léaud – Chantal Goya (Godard)
Jean-Louis Trintignant – Françoise Fabian (Rohmer)
@Juillot Pierre Est il normal que des personnes qui bossent vraiment sans compter leurs heures aux cul des vaches ou…
@Garorock C’est effectivement le choix fait par Zelensky (après avoir courageusement résisté à l’agression militaire initiale pour sauver son régime)…
@Hervey « Le principe est un concept philosophique polysémique qui désigne ou bien une source, un fondement, une vérité première d’idées…
1) On peut utiliser des bombes nucléaires pour stériliser l’entrée d’abris souterrains (au sens galeries bien bouchées, comme au sens…
On utilise pas des bombes nucléaires pour détruire des abris souterrains! Détruire des abris souterrains où seraient en fabrication des…
« Vladimir Poutine montre qu’il cherche à évoluer dans un cadre légaliste écrit normatif » Mais oui bien sûr ! Louis XIV…
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» Il va maintenant jouer sur la terreur, la perte de repères, l’identification à lui seulement, la mise en scène…
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C’est la méthode descendante (top-down) : avec un LLM en arrière-plan de chaque personnage, répliquant dans chaque instance, un humain…
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27 réponses à “« L’identité française » – Premier épisode : une manière de faire la cour”
🙂
Bon début et vive l’amour courtois !
Mais ce n’est peut être que notre pain blanc ( même si les références cinématographiques datent de l’ére du noir et blanc ) . On attend la suite avec impatience ( et angoisse ) .
Excellent 🙂 On t’a pas sonné lol !
Le « quai des brumes » s’applique à quelqu’un que je connais…
Tandis que dans « Basic instinct » l’on se trucide à coup de pic à glace.
Il y a un peu de vrai dans ce qui suit :
http://www.orroz.net/sexe_compulsif.htm
La société de consommation n’est pas seulement une société dont les membres sont appelés à consommer, c’est à dire une société ogresse, elle même consommatrice de chair humaine. Car il lui faut beaucoup de chair fraîche pour remplir ses écrans de cinéma, ses stades, ses émissions télé et ses spots publicitaires, de la chair fraîche que nous consommons virtuellement avec notre habituel appétit voyeuriste, et qui nous incite à consommer les objets de substitution en vente sur le marché, pour combler notre frustration. C’est dans l’obscénité de cette idéologie marchande, dans le jeu des pulsions et des frustrations qu’elle suscite en permanence, que se trouve la pornographie actuelle. Avez-vous déjà regardé une quelconque série télévisée américaine, ou n’importe quelle production hollywoodienne ? Alors vous avez vu des films pornos. L’amour y commence invariablement par une hostilité réciproque ; à moins que le désir ne s’y déclare et ne s’y manifeste avec une brutalité des plus excessives.
Vous aimez le marivaudage ? Le libertinage ? Les jeux subtils de la séduction ?
Le charme surréaliste de certaines rencontres ? Circulez, il n’y a plus rien à voir dans ce registre. Dans le film américain de base, on ne peut pas éprouver un sentiment amoureux sans qu’il soit grevé par un lourd arrière fond de haine (haine de soi, haine de l’autre, haine de la chair) et on ne peut pas avoir envie de coucher avec quelqu’un sans que cela se traduise par de violentes empoignades. Le plus souvent, on y baise debout contre un mur, avec un air de très grande colère, ou bien sur la table, dans les restes de pizza, en échangeant des regards féroces… Tout ça pour signifier qu’on n’en vient à cette extrémité dégoûtante, le sexe, que parce qu’on a vraiment été poussé à bout. Le moment le plus jouissif et le plus serein de ce genre de film, c’est celui où s’ouvre la porte d’un méga-frigo, archi-plein, auréolant de sa puissante lumière le héros qui vient y chercher un réconfort.
Or, c’est ce type de production, qui sert de référence culturelle et de modèle en matière d’amour, non seulement à la jeunesse et au peuple américain, mais aussi à ceux de tous les pays arrosés par cette même industrie, autant dire de la planète entière.
bonnes remarques.
Mrs Jorion,
Je pense que vous avez trouvé un sujet qui fait de l’audience, j’en suis trés heureux pour vous et votre blog. J’ai le sentiment que vous l’exploiteré. M’enfin je me demande tout de même se qui vous a poussé a le mettre en avant. Car comme vous le savez, c’est un sujet délicat ?
J’espére que vous aurez la courtoisie de bien vouloir me donner une réponse concernant vos motivations.
L’identité française est un sujet trop sérieux pour la laisser aux seuls Français 😉
Des tonnes de nostalgie.
Un monde disparu.
Proust…
Effluves de madeleine.
French touch.
Lost world.
Bien avant 2012.
Je dis chapeau.
Je n’aurais jamais imaginé participer à ce débat si Paul ne l’avait pas ouvert.
Avant, ce n’était pour moi qu’un thème incongru lancé par un ministre que j’ignore.
Pour réfuter un argument, il faut le pousser au bout de l’absurde.
Toujours est-il que dans un de mes séjours à l’étranger, mais je ne sais plus si c’était en Angleterre ou aux USA, une femme a dit en me regardant « You look so french ! ». Longtemps après, je ne sais toujours pas ce qu’est cette frenchitude. Il va donc falloir traduire en anglais cette partie du blog, parce que l’avis des belges francophones c’est intéressant, mais ça ne répondra pas à ma question 🙂
Quant à Paul, je dirai comme Fred (le copain d’Omar): « Attention … » 🙂
Peut-être que ça se terminera par un prix littéraire (je pense à la « sortie » récente de ce M. Raoult mais, désolé, je n’ai pas la référence et pas envie de la chercher)?
puis une autre
http://www.youtube.com/watch?v=VDt1poFpWmM&feature=fvw
française aussi, comme quoi… la diversité ça existe.
Il parait que c’est bon pour la planète (?)
La bicyclette.
Gros Câlin, section Rapport au sens et à l’identité.
Et bien moi on m’a sonné justement. RTL m’a appellé pour un témoignage sur mes origines Arabo-Polonaise, de plus diffusé hier à heure de grande écoute? Bien. Donc en 2 mots, j’avais réalisé en 1989 pour les élections européennes une version de la marseillaise avec les 11 autres hymnes de l’europe pour piano solo (en 89 nous étions 12). Mon idée, mon but, inscrit sur le CD: « transformer des musiques de guerres en musique pour la paix ».
Quelle ne fut pas ma surprise de l’entendre , hier matin, avec ce commentaire je cite: nous recevons omar yagoubi qui aime tellement la France qu’il a enregistré la marseillaise. On se sent un peu manipulé non, pour parler de l’identité nationale après ça. Du coup, ce matin, j’ai réalisé ça, si ça passe, à l’aide de mon stabat mater: J’aime mon pays, mais pas quand il enferme des bébés. Je pense avoir mis les points sur mon Y.
Bonsoir à tous, l’universel c’est le local moins les murs, mais le local ne doit pas être une prison en forme d’hexagone.
http://www.dailymotion.com/video/xbdy8g_chants-de-retention-1-et-2_webcam
Un très immense merci du fond du coeur !
merci Paul, on aimerait bien dire des choses intelligentes, subtiles, poétiques, l’esprit Français le mérite, mais il y a des réalités de « papiers d’identité nationale » qui, on le voit, nous amène sur des sentiers qui ne sentent pas bon. De plus, nous, à nos âges, on n’a pas l’excuse de ne pas savoir ou tout ça mène.
On devrait remplacer la Marseillaise par Douce France.
Omar,
Douce France, quelle version ? Celle d’un Charles Trenet à la réputation d’idiot sulfureux ou celle réarrangée de Rachid Taha qui a ma préférence ?
C’est parce qu’on a plein de jolies filles.
oui, c’est vrai, et si on parlait d’amour et de tendresse, d’amitié et de fraternité. Pour être FRANC 🙂 c’est mieux non?
Le problême M.Jorion, c’est que ce débat a été lancé par nos gouvernants au ras des pâquerettes et que là ,vous nous catapultez dans la stratosphère.C’est très cruel.
( °O° ) …
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article93959
Bonsoir Paul et les autres.
Et la rose alors et son roman.
De Toi, mon coeur vit et « raisonne » toujours sans raison.
C’est un petit message destiné à mon aimante.
Et donc rien à voir avec le sujet sur l’identité nationale tel qu’il est posé actuellement.
Bien cordialement!
Un ex socialiste avait pourtant osé dire que la France ne pourrait accueillir toute la misère du monde.
Qu’il lui faudrait la loger, lui fournir des moyens de santé et de subsistance.
L’exploiter à bas salaire afin qu’elle paye des impôts et finance les retraites.
Que reste-t-il de la France , que l’esprit foot dans les « quartiers »?
Rentrant à Roissy avant-hier,mon bagage fut lacéré au niveau d’une petite bande bleu blanc rouge…par un français.
Trenet:
Que reste-t-il de tout cela?
Et de nos amours?
L’ex socialiste avait dit en fait « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, MAIS ELLE DOIT PRENDRE SA PART », or seule la première partie de la phrase a été conservée… hasard du montage audio ou vision étroite du monde de la part des rédactions des médias ?
@Alexis
Les choses ne sont pas si simple. La paternité de la formule ne revient pas à Michel Rocard mais à Pierre Joxe qui la prononça lors du débat parlementaire sur…l’immigration en 1989.
Quant à Rocard, le travail d’archéologie mené par un journaliste du Monde Diplomatique remet les pendules à l’heure.
L’indentité française… des films viellots en noir et blanc. Tout un symbole.
Gardez alors au moins la liberté guidant le peuple pour mettre de la couleur dans votre pseudo .
Nota : j’ai la reconnaissance éperdue d’une jeune ( et jolie) japonaise que j’avais incitée à prendre la pose de » la liberté » devant le tableau exposé au louvre , avant de la prendre en photo .
( au flash , comble « d’illégalité »).
C’était ma façon de lui faire la cour .
Légifrance
lundi 11 janvier 2010
La Constitution- La Constitution du 4 Octobre 1958 :
» Art. 88. – La République peut conclure des accords avec des États qui désirent s’associer à elle pour développer leurs civilisations. »
Je ne sais trop comment interpréter cet article de la constitution…
L’identité française pré suppose la désintégration de ses autres identités pour intégrer la citoyenneté
officielle, religieusement et publiquement célébrée, les autres identités sont pour l’espace privatif.
»
Il faut désintégrer ses identités pour intégrer la « civilisation française »
L’identité française est conceptuellement trop « nombriliste » et normalisatrice pour comprendre, connaître et respecter la richesse culturelle et linguistique des autres.
Trist eo, ar sevenadur gallek !