Billet invité.
LA NOUVELLE GOUVERNANCE FINANCIERE ET COMMENT Y ECHAPPER
Deux crises mondiales simultanées connaissent actuellement le même sort : elles restent totalement irrésolues par ceux qui, de par le monde, ont en charge la tâche de gouverner, car ils se révèlent incapables d’y faire face, ce qu’ils parviennent difficilement à masquer. Celle qui résulte de l’effondrement de la finance moderne, cet avatar parasitaire du capitalisme qui le détruit, ainsi que celle qui provient d’une activité économique non contrôlée, induisant le réchauffement de l’atmosphère et l’exploitation irrationnelle des ressources de la planète. Nous verrons plus précisément ce qu’il en est de la seconde, à l’occasion de la prochaine conférence de Copenhague.
Mais, dans ces conditions, ne faut-il pas raisonnablement en convenir, la question est de moins en moins de savoir si ces mêmes gouvernants vont être capables de juguler ces crises, et de plus en plus de comprendre comment ils pourraient être remplacés, par qui et pour quoi faire ?
Ce que la situation actuelle a de particulier et nouveau, d’un point de vue historique, c’est qu’il n’y a pas de réelle échappatoire devant les échéances de ces deux crises. L’une et l’autre appellent des réponses radicales, qui en réalité semblent bien impliquer que le cercle du capitalisme soit brisé, puisqu’il y fait si résolument obstacle. Nous croyons en tout cas l’observer.
Ce qui n’est pas nouveau, par contre, en ces temps de célébration de la chute du mur de Berlin et d’écroulement du système se réclamant du communisme (la Chine ayant fait chambre à part, à peine sa révolution accomplie), c’est qu’il semble que les systèmes s’effondrent finalement d’eux-mêmes, sous le poids et l’effet de leurs propres contradictions. Non sans créer une certaine surprise, chez ceux qui font partie du spectacle comme ceux qui le contemplent. Après avoir été considérés comme intouchables, intangibles, indéboulonnables. Or, les idoles vacillent, les dévots se font tout petits, les croyances et les certitudes deviennent discrètes et sont en recul. Les appareils institutionnels, à la fin de l’envoi, s’écroulent brutalement. Nous en avons été témoins avec la chute de l’Empire soviétique, nous pourrions penser que nous vivons également un même processus, dans le cadre de la crise du capitalisme financier.
Ce qui est par contre inquiétant, ce sont les suites que l’on peut craindre à cet effondrement, lorsqu’il finit par intervenir sans crier gare. Alors que nous prenons seulement pleinement conscience que cette Europe, qui est à nos portes et que nous avons commencé à intégrer dans notre Union, a connu du capitalisme moderne le pire de ce qu’il pouvait apporter, bien loin de ses aspirations et rêves, retrouvant même certains de ses mauvais génies de bien avant, après avoir connu ce que le socialisme dégénéré lui avait fait subir. Pouvant nous demander, à la lumière de ce que nous avons préféré ignorer et que nous découvrons tardivement, si ce qui nous attend dans le cours de la chute du capitalisme ne sera pas de même nature…
Car poser la question de la suite des événements, et l’attendre, n’est pas la résoudre. Constater l’incapacité d’un système et de ses représentants (que nous avons élus) à solutionner les crises qu’il a généré n’implique pas qu’une nouvelle société, organisée sur d’autres bases, capable de les prendre en charge et de les résorber, va émerger. Le sentiment que nous sommes bien loin d’y parvenir est même un obstacle de plus à ce que le changement puisse se concrétiser. Le risque d’un grand écart existe, entre un système qui a fait son temps mais qui perdure, et un nouveau qui ne parvient pas à sortir de ses limbes. Sans qu’il soit nécessaire, pour l’énoncer, de tomber dans les travers de l’apocalypse annoncée, du complotisme érigé en explication machiavelique du monde, ou bien de partir à la recherche d’un nouvel et introuvable démiurge. Le démiurge, c’est nous, mais voilà une idée qui ne se transforme pas en force irrésistible par un simple coup de baguette magique ou une bonne dose de volontarisme !
Lorsque l’on regarde seulement quelques mois en arrière, revenant sur les premiers moments de la crise financière lorsqu’elle est entrée dans sa phase aiguë, au moment de la chute de Lehman Brothers par exemple, ou du sauvetage d’AIG, des épisodes qui restent dans leur déroulement exact encore très mystérieux, que constate-t-on d’intervenu depuis ? Certes, que la régulation financière n’avance pas et qu’elle élude les questions essentielles pour ne traiter qu’à la marge les causes du dysfonctionnement majeur qui est arrivé, que la crise financière est également devenue économique, et qu’aucune sortie ne peut en être sérieusement prédite, des rebondissements n’étant pas à exclure. Mais l’on peut également observer un phénomène appelé à prendre de plus en plus d’importance, qui a déjà joué un rôle clé. Il s’agit de l’action décisive et tout azimut menée par les banques centrales et des missions nouvelles qui sont envisagées pour elles.
Avant même de spéculer plus avant, il est à constater que les initiatives prises par les banques centrales ont eu deux conséquences majeures. Elles sont devenues, par défaut, de gigantesques structures de défaisance, accumulant les actifs toxiques détenus par les banques qu’elles prennent en garantie de leurs prêts dans leurs bilans, sans que l’on sache comment elles s’en déferont (et comment elles les valorisent actuellement). Elles sont ainsi intervenues en lieu et place des actionnaires des banques, et des Etats également, ces prêteurs en dernier ressort qui n’en ont plus les moyens vu l’énormité des sommes en jeu. Les uns et les autres se sont défaussés. Les banques centrales ont été ainsi amenées à jouer un rôle dépassant leurs attributions et leurs prérogatives, expression d’une fuite en avant, ne se contentant plus d’utiliser leurs leviers monétaires classiques, car devenus inopérants. Dans un article très charpenté, un connaisseur des banques centrales, Willem Buiter, a longuement exposé cette thèse.
Au passage, c’est une des raisons pour laquelle leur discrétion proverbiale est plus grande que jamais et que, lorsqu’il est question de leur demander des comptes, ou tout simplement de prétendre à un contrôle de leur activité, comme c’est le cas aux Etats-Unis, elles s’y refusent avec obstination, sans qu’il leur soit fait outrage au bout du compte.
Richement dotées, si l’on peut dire, par les garanties sans valeur qu’elle ont accepté en ouvrant largement leurs portes, les banques centrales sont au centre des dispositifs de la future régulation financière. En premier lieu parce qu’elles vont être investies d’un rôle de surveillance et de contrôle qu’elles n’avaient pas. Cela a été clairement annoncé aux Etats-Unis (où le jeu est rendu plus complexe par le Congrès), en Grande-Bretagne et en Allemagne. Il est donc fortement question que la Fed, la BoE et la Deutsche Bank, des organismes dont l’indépendance est hautement proclamée, acquièrent des prérogatives qui étaient précédemment celles de régulateurs gouvernementaux.
Mais les projets vont au-delà. Parlant des produits dérivés et de leur réglementation, Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, a dernièrement clairement évoqué que les chambres de compensation de ceux-ci (de ceux qui les utiliseraient, pour être plus précis), devraient avoir un accès aux facilités accordées par les banques centrales. En d’autres termes, que ces chambres seraient financées, en cas de besoin et en raison de l’énormité de ce que pourront alors être ceux-ci, par la création monétaire, car il n’y aura pas d’autre moyen. Ce que Willem Buiter appelle, dans son article déjà cité, une « quasi fiscalisation ». C’est effectivement la rançon à payer, s’il n’est pas décidé de réduire drastiquement, pour qu’elle revienne à ses missions de base de soutien à l’économie, la sphère des activités financières. Mais ce n’est pas sans conséquences politiques et c’est une fuite en avant de plus.
Ces questions pourraient apparaître comme très techniques et à ce titre assez secondaires. Nous amenant loin de notre propos initial. C’est en réalité tout le contraire ! Ce sont des manifestations du renforcement de l’opacité, s’il en était besoin, du monde financier et de son fonctionnement. L’affirmation d’un mode de gouvernance mondial particulier (puisque l’expression est désormais mise à toutes les sauces), alors que ce thème surgit désormais périodiquement. Pascal Lamy, directeur général de l’OMC, vient à ce propos de l’évoquer en expliquant que, selon lui, « la crise économique a accéléré le processus en direction d’une sorte de nouvelle architecture de la gouvernance mondiale… un triangle de la cohérence » formé par le G20, les organisations internationales et les Nations Unies. Il a précisé : « A long terme, nous devrions avoir à la fois le G20 et les organisations internationales rapportant au parlement des Nations Unies ». Nous n’en prenons pas le chemin.
Libre à chacun de faire ensuite les rapprochements qu’il entend de cette perspective, qui donnera aux banques centrales des pouvoirs et des rôles encore accrus, dans le cadre d’un monde bancaire encore plus concentré et puissant, avec telle ou telle autre manifestation, dans nos sociétés, des phénomènes de contrôle social grandissant que nous connaissons déjà, ainsi qu’avec la montée d’une société non pas à deux mais à trois vitesses : les nantis bien pourvus, les pauvres plus ou moins secourus, et ceux qui essayent de ne pas rejoindre les rangs de ces derniers. Libre à chacun d’imaginer, a contrario, un monde meilleur et de vouloir le partager. Et de se demander comment y parvenir, sans attendre le lendemain.
56 réponses à “L’actualité de la crise: la nouvelle gouvernance financière et comment y échapper, par François Leclerc”
Je crains que vous ne vous égariez dans le prêchi-prêcha, sans nous épargner les poncifs pré-soixante-huitards comme « l’effondrement d’un système sous le poids de ses contradictions ». Il semble plutôt que l’effondrement en cours relève de la cohérence du système ; la contradiction vient plutôt du fait que, pour tenter de le sauver, les gouvernements aient choisi une mauvaise option, tant sur le plan technique que sur le plan moral, en engageant au-delà du raisonnable les ressources publiques présentes et futures. Tout (ou n’importe quoi) plutôt que le risque systémique… qui nous attend toujours au coin du bois.
Vous semblez crédibiliser la thèse du « dérèglement climatique » d’origine anthropique, qui n’est qu’une hypothèse (improbable et vigoureusement contestée) érigée en nouvelle religion par le GIEC, un organisme sponsorisé par l’ONU, cette même institution que vous appelez à de plus hautes responsabilités dans la « gouvernance » mondiale. Si tel est votre souhait, il est en phase avec le consensus implicite du G20, consistant à instaurer des règles supérieures et universelles (la lutte contre le réchauffement, la lutte contre le Mal, la lutte contre la prolifération nucléaire), surtout lorsque les contraintes qui en résultent (économiques ou physiques) frappent principalement les pays émergents ou ceux qui détiennent des réserves énergétiques.
Ce que vous défendez dans votre chronique, c’est une version du socialisme fabien, qui continue d’inspirer les grands « clubs » du business et de la politique (Commission Trilatérale, CFR, Bilderberg etc), en vue de l’instauration d’un gouvernement mondial. Vous avez le droit de penser qu’un gotha directionnel, planétaire et inspiré, et parfaitement démocratique, cela va de soi, constitue la solution. Mais je doute que la majorité des lecteurs de ce blog partage vos aspirations. En tout cas, j’ai déjà exprimé mon sentiment sur cette question : un gouvernement mondial me paraît être l’issue la plus redoutable des embarras présents.
Vous impliquez que le système va mal aujourd’hui parce que l’on aurait porté atteinte à sa cohérence en ne procédant pas aux réparations nécessaires. C’est là faire fi du caractère évolutif et « vivant » de tout système humain. Il me semble que vous en restez à une conception mécaniste de la notion de système. Un système à composante humaine n’est pas un champ clos sur lui-même que l’on pourrait observer de l’extérieur et alimenter à plus ou moins bon escient pour qu’il se perpétue dans son être, à la manière d’une machine. Le système économique, puisque c’est de celui-ci dont vous parlez, il me semble — n’est qu’un système relatif à d’autres systèmes : les systèmes sociaux, les systèmes bioogiques, les éco-systèmes, sans parler du système planétaire, et même interstellaire !
Ce système dans son idéologie première et toujours réaffirmée au fil du temps ne se justifiait et ne se reproduisait que d’être animé d’une logique expansionniste, colonisatrice. Aussi bien du point de vue de l’étendue du globe, du domaine d’extension du marché, que du point de vue de la dimension incommensurable — le qualitafif, ce qui n’a pas de prix — qui sous-tend toute société humaine, le « système » est maintenant au delà des limites à partir desquelles il détruit plus qu’il ne crée ; les systèmes sociaux et biophysiques dont il dépend sont trop mis à mal pour que ce système devenu anti économique puisse demeurer intact et se survivre à lui-même. François évoque la venue très probable d’une société de contrôle renforcé. C’est bel et bien une tendance déjà amorcée qui ne fera que se poursuivre et finalement précipiter la chute du système. Le système se clôturera plus qu’il ne l’est déjà c’est à dire toujours plus en contradiction avec une certaine nature humaine qui, de rage de ne pouvoir s’épanouir, finira par casser le monstre au risque de sombrer avec lui, à moins que, perspective plus optimiste, nous soyons l’oisillon parvenu à maturité qui explose la fine coquille qui l’enserre et l’empêchait de prendre son envol. Où l’on en revient aussi toujours à la belle image du vase brisé
Le pouvoir au niveau mondial est ou a été, en effet, le but du communisme, capitalisme, socialisme, islamisme, christianisme….
Après la chute du mur, il ne reste plus que deux concurrents : le capitalisme et l’Islamisme.
Par le système de fusions et acquisitions, le capitalisme est en passe de réaliser la mondialisation du marché (économie et finances). Pour réaliser cette mondialisation, ils ont du convaincre les peuples du bienfait de cette mondialisation. Ils leur ont donné (prêté) de l’argent et laisser croire qu’ils étaient libres…
Une fois « la mondialisation » rendue irréversible, il fallait bien sûr payer les dettes, d’où la crise…
L’Islamisation tente d’obtenir le pouvoir au niveau mondial en manipulant les esprits et en convertissant les peuples : ils ont surtout du succès dans les pays pauvres (ceux qui ont été exploités par les capitalistes).
Lequel des deux « systèmes » va émerger…. ? A vous de me le dire !
Il est de toute façon trop tard pour une alternative…
Si vous avez une autre explication de l’effondrement de l’URSS que sous l’effet de ses contradictions, je serai curieux de la connaître ! Je n’ai par ailleurs en rien évoqué les raisons du dérèglement climatique et encore moins les analyses du GIEC. Quant au rôle de l’ONU dans une nouvelle gouvernance, je me suis contenté de citer Pascal Lamy. Je crains que votre polémique vous entraîne.
Enfin, je m’interroge sur ce que viennent faire dans votre démonstration le poncif pré soixante-huitard (pourquoi pas soixante-huitard d’ailleurs), tout comme le socialisme fabien de la Trilatérale, du CFR et de Bilderberg (un apparentement qui risque de les surprendre). Laissons en paix, si vous le voulez bien, la majorité des lecteurs ce blog, qu’il n’est pas nécessaire de solliciter au profit de sa cause.
Refuser l’idée même d’un gouvernement mondial, ça revient en fait à refuser l’idée de gouvernement tout court.
C’est une option, pourquoi pas ?
Après, exiger un niveau minimum de démocratie réelle, c’est certes nécessaire, et on peut considérer que plus le pouvoir est distant, plus il est difficile à contrôler. Mais on peut aussi commencer par avoir cette exigence au sein même de nos communes, où règnent tranquillement le clientèlisme, l’intimidation, la corruption, les passes-droits etc. etc.
Sakhaline, vous vous tirez une balle dans le pied avec votre exemple. Je m’explique: dans une commune de 500 ou 1000 habitants, tout le monde se connait et ça laisse peu de place aux magouilles pré citées. Plus la taille de la ville grandit, plus son exécutif à des responsabilités qui l’entrainent éventuellement sur la pente savonneuse. Il parait que tout homme a un prix, n’est ce pas?. Donc je suis obligé d’être d’accord sur ce point (et seulement celui là) que plus le gouvernement s’éloigne, plus il est inhumain. La commission de Bruxelles est un bon exemple de ce fait.
Sinon: « Refuser l’idée même d’un gouvernement mondial, ça revient en fait à refuser l’idée de gouvernement tout court. » J’aimerais que vous développiez ce point de vue dont je ne vois pas la logique. Ce n’est pas parce que certains problèmes se posent à l’échelle mondiale que leur solution l’est elle-même.
Merci encore pour toutes vos analyses, cher François Leclerc.
Je suis un lecteur fidèle et basique de ce super blog – faisant partie de la majorité des lecteurs – et là j’avoue que j’en viens à regretter qu’il n’ y ait pas de modération… C’est quand même incroyable la façon dont magnus pym se permet de commenter ! agressif et borné…
D’ailleurs comme vous le soulignez ce monsieur fait partie des gens qui ne lisent pas mais veulent faire passer leur petits messages (oh oui comme c’est une posture ‘allègre’ et subversive de nier le réchauffement anthropique…) et sans courtoisie.
@Tolosolainen
Cher Monsieur, je suis en désaccord avec Magnus Pym également mais pourquoi voulez vous le censurer? Je ne le trouve pas incorrect, agressif surement, mais comment démonter de tels arguments qui circulent dans nos sociétés si on ne les connais pas? François Leclerc répond et nous répondons aussi.
Ouais… Tolosolainen, un blog, c’est fait pour ça, pour confronter les points de vue. Vous ne voulez pas tout de même introduire la censure ici?
Plus sérieusement, cher François, je crois qu’il est bon de rappeler ce qu’est la politique des dominants. De tous temps, dès que le pouvoir (en général issu de la domination par la force) à eu besoin de subsides pour ses entreprises (guerre, développement), il à fait appel aux financiers.
Ceux ci ont toujours essayé de prendre tout ou partie du pouvoir dès qu’on leur en à laissé la possibilité. Il y a eu des retours de bâton, mais depuis les révolutions anglaises et françaises, les puissances financières gouvernent ou influencent partout dans le monde. Quel est leur intérêt? il est double: maintenir leurs privilèges et convaincre le plus grand nombre de travailler à leur profit.
Seulement voilà, avant le 20ème siècle il s’agissait d’un petit club et les populations étaient si arriérées qu’elles étaient facilement dominables moyennant quelques concessions. Et puis c’était de l’intérêt bien compris des riches d’éduquer les pauvres. Ils devenaient ainsi plus productifs donc plus rentables.
Et puis on est arrivé au stade ou la production de richesses à pu se déconnecter de ces contingences par le machinisme et l’invention de la classe moyenne (des presque-riches, singeant les modes de consommation des puissants). Du coup le travail est devenu une anti-valeur ne servant plus à permettre à ceux qui l’exercent de gagner leur subsistance, mais simplement à pourvoir les postes nécessaires au maintien des profits. On peut aussi laisser une classe informelle se développer pour tout ce qui ne rentre pas de le cadre des profits rationalisés, les ramasse miettes.
Puis après avoir phagocyté l’ensemble des systèmes de production, créé toutes sortes de besoins de plus en plus artificiels, les dominants ont décidé de s’attaquer aux états. Pourquoi? parce que l’état (providence ou non) brasse les fonds considérables des impôts, taxes et prélèvements, sans parler des ressources sociales soit disant paritaires.
Là, les choses sont subtiles dans leur grossièreté. D’abord on flatte la classe moyenne en lui promettant plus de tout, et moins de prélèvements. La classe moyenne (accédants velléitaires à la richesse et à la surconsommation) se sent flattée. Puis on lui explique qu’un état ca coute cher. Les possédants ruinent alors l’état en le dépouillant de tout ce qui rapporte tant soit peu. Dès lors, les déficits annuels et la dette s’accumulent. Jusqu’au point de rupture. Et là les possédants disent: il faut moins d’état.
Les classes moyennes suivent (« il y a trop d’assistés dans ce pays ») et on brade aux possédants des pans entiers de la puissance publique, leur permettant ainsi de récupérer la manne des prélèvements directs et de l’intégrer à l’économie de la rente.
Car les possédants sont des rentiers. C’est pourquoi ils ont organisé un système mondial de spéculation sur tout. pour leur permettre de faire fructifier leur rente. A ce tarif là, que l’économie réelle marche ou non, ils s’en foutent, ayant mis en place des mécanismes de paris faisant que quoi qu’il arrive, ils gagnent toujours.
Ces gens là sont au pouvoir, partout. Nous les avons élus (oui mon cher François) mais pas en connaissance de cause.
Cela fait partie de la manip de base de protéger ses intérêts tout en faisant croire qu’on respecte les vôtres.
Alors que faire? Je souriais hier en entendant le message hebdomadaire de Paul qui semblait heureux de voir que ses propos rencontraient quelques échos, nottament chez les politiques. La plupart de gens qui viennent ici sont déjà convaicus, si paul vend bien ses livres, il aura 200 000, allez 500 000 lecteurs sur 40 millions de votants (a la louche). on est loin du compte.
Ce que nous disons et faisons ici est toléré car nous sommes insignifiants. C’est pourquoi paul recoit un bon accueil. Il ne dérange (pas encore) personne. En plus sa bonne éductation et sa grande culture le désignent comme un client de choix des endroits ou l’on parle pour ne rien dire. A quand le 20 heures?
Que faire donc? l’histoire nous enseigne qu’en de brèves occasions, les possédants perdent pied (souvent parce qu’ils ont grenouillé sans la peur du gendarme). Ces créneaux sont très brefs et permettent à des forces préalablement organisées de s’engoufrer, pour le meilleur ou pour le pire.
J’avoue que pour moi, la machine tourne à plein, il n’y a pas l’ombre d’une brèche (tout le monde VEUT la reprise), et de plus il n’y a aucune force organisée prête à s’engouffrer.
Voila, je pense que même en cas d’effondrement systémique, il ne se passera rien, hormis pour les accédants velléitaires à la richesse qui devront patienter encore un peu pour avoir leur coin de ciel bleu au pays des exploiteurs.
décidément on ne lit pas vraiment les commentaires! bien sûr il n’est pas question de censurer mais quand je lis « préchi-précha pré-soixante-huitard » sur une analyse structurée et riche (comme le sont toujours celles de F. Leclerc) j’ai un certain sentiment d’irritation… je pense qu’on peut et doit polémiquer mais pas de cette façon méprisante !
Excellente analyse, je suis OK sur l’essentiel.
La très grande majorité de mes proches & relations dans les classes moyennes (le peuple) est préoccupée et cela se comprend, par son avenir immédiat et n’entend que les nouvelles qui le rassure. Les politiques de tous bords lavent plus vert que vert, c’est la mode, mais les actes effectifs ont bien de la peine à suivre.
Pour que toujours plus de citoyens percoivent & s’accaparent les enjeux majeurs de notre siècle il faut avant tout un travail gigantesque de pédagogie qui ne puisse être contré pas des illusionnistes et experts en com et comme dit, relayé aux 20h00.
Ensuite ou en même temps nous ne devons plus que cautionner des élus intègres, sincères, dévoués, respectueux du seul intérêt général, au service de TOUS et non d’une chapelle, d’un clan, d’une cathédrale, d’un temple, d’une élite, d’un microcosme …., sans oublier de combattre pied à pied les puissants lobbies (je rêve).
On a les élus que l’on mérite ! A nous de mériter les meilleurs, ils existent mais ne se font pas asez entendre.
Je pense qu’un problème majeur réside dans la position de la pyramide, elle ne doit pas avoir sa pointe en haut comme en Egypte mais en bas, la direction au service des citoyens comme une entreprise au service de ses clients et non l’inverse. Il y a du pain sur la planche et ce n’est pas un reportage sur EADS comme celui passé ce soir sur ARTE qui me rassure, que de gâchis hélas.
à Roland,
Excellent commentaire, merci. Cependant Paul Jorion, s’il est, comme je le crois aussi, un poil trop enthousiaste, il est dans la bonne direction. La réaction en chaîne ne marche pas uniquement dans les réacteurs nucléaires ou la bombe atomique. S’il faut du temps à l’information pour se propager et se démultiplier, elle démultiplie quand même. Il faut atteindre la masse critique pour que cela se sente. Assez d’info, assez de douleur. On est pas prêt encore.
Une question importante qu’indique FL c’est quoi mettre à la place d’un système qui dégénère comme le notre? A mon avis, ce n’est pas le système qui est mauvais (libre entreprise) mais la dérégulation, l’accaparation du pouvoir absolue et des règles du jeux par quelques uns au détriment de la masse des populations, y compris des entrepreneurs, entreprises, qui jouent leurs rôles dans lés règles du jeu. Cette évolution non contestée en son temps par les experts mondiaux, nous a conduit à cette situation.
L’expansion démographique, et la croissance qu’elle implique, nous conduit dans le mur. Tous nos systèmes, nos équilibres économiques, étant basés sur la croissance, pour garder les équilibres nos financiers faisant leurs comptes (mais pas les analyses) recommandent la croissance. Jusqu’où peut on croître? Silence, pas de réponse, on baisse la tête et on fonce. Croissance infinie dans un monde fini, depuis la maternelle on sait que ce n’est pas possible. L’imagination n’est pas au pouvoir. Coincés dans leurs contraintes électorales, les politiques n’ont qu’une ressource pour engager le changements, informer de la situation et de la nécessité de réduire nos dépenses énergétiques, nos trains de vie….Et le chômage? Je ne vois qu’une modification profonde de nos systèmes de production, qui doivent passer d’une économie du jetable à une économie du durable, réparable, recyclable, non polluante…une autre ressource d’emplois. D’une énergie pas chère à une énergie à son juste prix. Mais il nous faudrait réduire l’expansion démographique de façon énergique, comme les Chinois l’ont entrepris. Pas gagner tout de suite, pas prêt là aussi…
à JFF: Entièrement d’accord sur la notion de masse critique, c’était le (double) sens de mon « à quand le 20H? ». Vous dites ensuite: « pas prêt, pas mûr ». Comment faire? Je pense que tout se joue sur les « accédants velléitaires… ». J’ai employé cette formule lapidairement mais elle sous entend une réalité complexe.
D’abord le mythe: Les intérêts des possédants seraient les mêmes que ceux de la classe moyenne. Bien sur que non puisque le but premier des possédants est l’exploitation de la masse disponible dont les classes moyennes ne sont qu’un échelon. D’où le double discours schizophrène de la plupart des « cadres » sensés transmettre la bonne parole d’en haut.
Ensuite il y a dans cet ensemble hétérodoxe beaucoup de gens qui sont les victimes directes des possédants et qui le ressentent durement. Puis tous ceux qui travaillent encore pour l’appareil d’état, et tous ceux qui vivent de leurs rentes, retraités compris. J’en oublie surement…
C’est cet ensemble multiforme qui a un poids politique. Il est inabordable en tant que tel parce que sociologiquement très divisé, avec de grandes divergences d’intérêt. Il y à néanmoins un point commun qui est décisif et l’à toujours été par le passé, c’est la peur. En premier lieu, la peur de l’avenir, puis de manquer, de ne pas pouvoir faire face à ses obligations, ce qui aboutit inévitablement à la peur de l’autre.
Quand la brèche s’ouvrira (elle va s’ouvrir, j’en suis certain) ce sera probablement des forces se basant sur la peur qui s’y engouffreront. Pour notre malheur à tous bien entendu. Ce sera la réaction des possédants. Ne nous attendons pas à autre chose, cela s’est toujours passé ainsi.
Néanmoins, il est également avéré qu’à la faveur du bordel général, certaines forces organisées et ayant soit une méthode soit un corps de doctrine peuvent conquérir le pouvoir, en général momentanément. C’est cela qui, à mon avis, fait le plus défaut actuellement, tant l’emprise des possédants sur les « élites décisionnelles » est grande. Vous aurez donc compris que seule une catastrophe terminale peut conclure cette aventure dans mon esprit.
Je le pense depuis fort longtemps et j’ai été soufflé d’entendre Paul conclure son interview sur France-Culture par le thème de l’extinction et, plus précisément à une échéance qu’il fixe à 100 ans. C’est la première fois que j’entends quelqu’un de crédible s’exprimer sur un média public de cette façon sans qu’on lui rie au nez.
Ps: petit lexique du possédant:
Croissance: croissance de nos bénéfices
Concurrence libre etc…: On fait ce qu’on veut ou on veut
Écologie: Nouveau business
Win-win: Tu perds, je gagne
Chômage: J’ai lu ça dans les journaux, oui.
Médias: Tous des Jean-Foutre, sauf les miens
Epuisement des ressources: On va bien trouver autre chose
etc…
C’est une guerre, ne nous y trompons pas, et elle sera sans merci.
A Rolant,
Il me semble quand même que le fonctionnement d’une société repose sur la loi, mise en application et contrôlée par des structures, judiciaires et policières, administrées par des gens qui ne sont pas des possédants habituellement. La dérégulation financière n’aurait jamais dû arriver. Il est claire qu’avec des parlementaires ou spécialistes tel que ceux décrits par PJ au PE, l’on n’est plus à l’abri de rien. Ce sont les organes de contrôle qui doivent rester indépendants des possédants….et compétents.
Si on s’en tient à des bases simples, comme pratiqué longtemps dans le passé on ne court pas grand risque. En dérégulant, avec les moyens informatiques actuels, on a créé de la complexité pour faire de l’argent uniquement, sans intérêt pour la communauté, et personne pour contester. Les dominants ont donc pris le pouvoir parce qu’il n’y avait plus de structures ou des personnalités assez forte pour garder le cap.
Je m’inquiète par exemple de la prise en mains de la justice par Sarkozy récemment. Pas de contestation des élus et des juristes eux mêmes. Etonnant mais inacceptable.
Petit hiatus, une société ne repose pas sur la loi, mais sur son acceptation par le plus grand nombre (de gré ou de force) et sur son application par des corps intermédiaires.
Partant, il est relativement simple de faire ce qu’on veut de la loi du moment que tout le monde trouve ca normal. C’est ce à quoi nous avons assisté depuis 30-40 ans avec la destruction progressive de l’état PAR LA LOI.
Il n’y qu’en quelques périodes historiques précises que les intérêts des dominants sont passé au second plan (années 30 aux EU, après guerre en Europe), ce simple fait donne à réfléchir. Les dominants ont pratiquement toujours su préserver ou accroitre leurs positions. Malgré, avec ou sans la loi.
Franchement, j’en ai un peu assez de votre pessimisme systématisé. Qu’est-ce que vous faites sur ce blog? Vous cherchez des réponses à des questions vaporeuses, les réponses auxquelles ne feraient aucune différence au bout du compte? Pourquoi s’encombrer ainsi? Si les choses étaient aussi simples que vous prétendez le croire, il serait impossible d’expliquer l’Histoire, et notamment ces moments de rupture où tout change d’un seul coup (ou très rapidement), sous l’impulsion de gens venus d’on ne sait où, et qui étaient antérieurement de parfaits ou de quasi inconnus.
De tels inconnus existent aujourd’hui aussi. Il suffit de les chercher, ou, comme s’efforce de le faire Paul, de les susciter, ce qui est encore mieux. Evidemment, si vous pouvez me prouver qu’il n’existe personne qui soit susceptible de répondre à l’appel, je me rallierai à votre point de vue. Et dans ce cas, j’irai me trancher la gorge sur le champ.
[Si vous y réfléchissez, vous serez frappé de constater que, quoi que disent les statistiques, il existe aujourd’hui de par le monde plus de gens éduqués qu’à tout autre moment de l’Histoire. Ils se taisent pour l’instant, en tout cas pour une bonne part d’entre eux, mais c’est parce qu’on leur dissimule (ou parce qu’ils choisissent pour l’instant de SE dissimuler) qu’il existe une alternative au bordel ambiant. Le problème des possédants a été identifié par Hegel dans la Phénoménologie de l’Esprit (Introduction): il arrive un moment où les esclaves « commencent à se faire leur propre idée des choses ». Ma traduction est approximative, mais je la crois fidèle à l’intention de l’auteur.]
Jaycib, je ne suis pas pessimiste, je suis réaliste. Je comprends bien que réveiller brutalement un dormeur ne soit pas agréable. Ce que je fais ou dis sur ce blog ne regarde que moi et le modérateur. Je ne viens pas chercher des réponses, j’en apporte. Peu importe si elles ne vous plaisent pas. Je n’écris pas ici pour plaire à tel ou tel. Je dis ce que je pense et crois juste.
D’autre part, ou voyez vous dans mes commentaires une vision simple (simpliste dans votre esprit enfumé) des choses? La logique sous tendue est peut-être simple mais les implications sont extrêmement tortueuses et demandent un effort de compréhension et des recherches importantes.
Sinon, non encore une fois, ce ne sont pas de parfaits inconnus qui changent le cours des choses mais des gens qui, quand ils apparaissent à la lumière, ont eu en général un long parcours de contestation, de rébellion, d’exil voire d’emprisonnement et de torture . La contestation ne sort pas du chapeau du magicien. Elle découle de la prise de conscience et elle appelle l’action.
Bref, vous êtes à côté de la plaque mon cher Jaycib et vous n’acceptez pas qu’on vous le dise. Dommage, j’espère vous voir renoncer à vos illusions pour entamer quelque chose de plus constructif que vos critiques vagues et infondées.
.
PS: Lisez vraiment les posts, ne vous laissez pas abuser par votre subjectivité.
Re PS: A propos de l’éducation; ce n’est pas parce qu’on est éduqué qu’on est conscient, cela peut même être un obstacle. Le sens commun, la logique sont à mon avis de meilleures armes pour se défendre contre l’oppression. Il n’est qu’a voir le nombre d’intellectuels qui se sont fourvoyés dans telle ou telle idéologie. Ceux là sont dangereux d’après moi car ils ont une capacité d’entrainement réelle du fait de leur statut.
magnus pym…..
Nous allons t’ignorer car nous ne pouvons plus entendre ces discours
Le voile est levé sur tant de vérités
nous ne pourrons plus être aveugle
Et ceux qui ont les yeux ouverts
Pour une fois
Devraient être ensemble
Vous décrivez la direction prises par les banques centrales et les gouvernements des principaux pays mais il me semble que la question devient de plus en plus: quelle va être la réaction des gouvernés face à ce hold-up ?
En tant que citoyen, je me moque de ce que d’autres gagnent plus si je peux mener ma petite vie tranquille. Par contre, si je vois mes économie partir en fumée pour assurer la supra-richesse de quelques un, ne peux plus me soigner (ou pire ne peux plus soigner ma famille) et perd ma retraite, je serai obligé de trouver des solutions dans un autre système.
Je ne parle pas ici de communisme versus capitalisme mais d’économie parallèle, d’allégeances qui basculeront vers des clans plutôt que vers l’état, bref d’une forme éclatement des pouvoirs en place. Après, les banques, l’ONU et les différent G20, G7 ou autres pourront toujours faire ce qu’ils veulent, ils n’auront plus le pouvoir réel. C’est là où je vois poindre un nouveau système, pas meilleur que le précédent mais plus adapté à la situation actuelle.
Le problème est bien que d’autres gagnant plus, et, devrait-on dire déraisonnablement plus, il n’est pas un soucis pour eux d’acheter la maison qu’il vous faudra plusieurs vies pour acquérir.
Dès qu’ils collectionnent les maisons, parce que pourquoi pas les maisons si on a les moyens, ceci a des répercutions.
Donc, ce que gagnent les autres, riches, mais pauvres aussi ( Ah bon ? Ils gagnent ? Et est-ce vraiment mérité ? Et où se situent les limites acceptables pour un riche raisonnable qui a tout gagné à la force de ses poings suivant sa formule préférée ), vous regarde.
@Laurent, Guylaine…
Si l’on se situe dans la logique du vivre ensemble, il faudra modifier l’article 27 de la constitution française:
Article 27 (Constitution de 58 RF)
Tout mandat impératif est nul.
Le droit de vote des membres du Parlement est personnel.
La loi organique peut autoriser exceptionnellement la délégation de vote. Dans ce cas nul ne peut recevoir délégation de plus d’un mandat.
– Mandat impératif Vs Mandat représentatif
http://1nouvelleconstitutionpourleurope.over-blog.com/article-1292683.html
Le mandatement impératif est un principe politique, lié à un mode de fonctionnement au niveau organisationnel, qui part de besoins définis par un organisme/groupe exercant ce principe, pour ensuite déléguer, si nécéssaire à un/des individu.e.s (extérieur ou interne au groupe) une action définie dans la durée et dans la tâche. Il y a un contrôle ou non, selon le mandat, ou un rapport demandé au mandaté, afin que les mandataires soient en lien direct avec le mandat posé, et suivre ainsi la concrétude du mandat. (d’ap. wikipedia)
Le mandat représentatif est celui que nous connaissons dans le système institutionnel contemporain (constitution nationale et européenne). Le fait d’être l’élu d’une circonscription ne fait pas du député l’obligé de ses électeurs. Il est titulaire d’un mandat de représentation de la Nation tout entière, donc du peuple dans son intégralité. A certains égards, cette conception globale de la représentation nationale renoue, sur le plan des principes, avec les exigences de la théorie rousseauiste. En effet, elle sauvegarde le caractère indivisible de la souveraineté. (d’ap. http://www.assemblee-nationale.fr/juniors/parlements.asp)
En résumé :
Mandat impératif l’élu doit rendre des comptes à ses électeurs
Mandat représentatif l’élu est libre de toute obligation
Ne faudrait-il pas réintroduire le mandat impératif sur les questions financières ?
« nier le réchauffement d’origine anthropique » n’est pas l’apanage de quelques excités sans courtoisie. La géologie nous apprend qu’homme ou non, capitaliste ou pas, des variations climatiques de grandes envergures ont eu lieu, avec des conséquences fâcheuses pour certaines espèces.
Nos activités productivistes effrénées sont bien plus dangereuses pour notre planète (Biodiversité) d’un point de vue polluant que thermodynamique global (même si nous avons quelque influence); une augmentation de température inéluctable étant à l’oeuvre dans tout le système solaire.
Le drame, c’est que ces simples faits observables par chacun justifieront l’avènement d’une économie totale, globale et verte, une dominance s’appuyant non plus sur son « droit divin » mais sur ces « lois naturelles ».Voyez-vous le tableau? La main invisible du grand Marché Jardinier Tout Puissant…
En bourse, si les pharmas et les technos restent sexy, le green business, lui, fait bander.
Que conclure provisoirement ?
Que les voies « légales » de gouvernement tant au niveau national, qu’européen et même international sont baffouées, muettes, impuissantes devant les décisions « informelles » prises au niveau de la gouvernance financière mondiale.
Plus de comptes à rendre, voir à ce sujet l’attitude méprisante de Bernanke lorqu’on lui demande le détail de la ventilation des $billions affectés par la FED à certaines banques… »I don’t know! ».
De ce point de vue il me semble difficile d’évacuer à 100% la notion « complotiste » décrivant le pouvoir supposé occulte des « clubs » cités plus haut dont la création revient à de grandes fortunes,…. tout comme la FED.
Il en résultera probablement à un terme qu’on ne peut prévoir un chaos mental de la part des Peuples qui se demanderont QUI les gouverne en réalité et au profit de qui?
Cet état chaotique de la gouvernance mondiale implique la mort du déterminisme économique qui résultait quand le monde était « glorieux » de chiffres de gestion supposés fiables…
Tout çà pour dire qu’on ne sait pas où on va mais que si certains le savent et projettent de jouir du séjour, ils doivent avoir garanti leur sécurité future vis à vis des exclus du casino.
Dans le monde entier.
Juste analyse, ami haché.
Mais… je ne crois pas plus en une gouvernance mondiale ni en une gouvernance économique mondiale.
En effet, tant au niveau politique qu’au niveau financier, le chacun pour soi est absolu.
Et heureusement pour nous. La dictature ne m’emballe pas spontanément, comme courant de pensée.. Désolé.
Déjà que la dictature de l’argent m’est à peine supportable, si on me rajoute une couche à devoir supporter, j’aurais des envies de sortie de charnière…
(définition du dictionnaire : charnière : espèce de gond… )(je ne l’ai pas inventé 😉 )
Je reviens sur un article qui, à mon sens, explicite bien le dilemme auquel nous serions pour certains, confrontés, mais auquel il faudrait pour d’autres, échapper: celui du grand retour de l’état ou d’une utopie post-politique.
>> Blogueurs de nationalité américaine
>> Blogueurs des autres nations
– – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – QUESTIONS 1-to-15 – – – – – – – – – – – – – – – –
Q1 : Comment faire comprendre le concept TiersEtat_ip — TiersEtat Indépendant des partis — aux USA ?
Q2 : Aux USA, comment pourrait se constituer
un TiersEtat_Indépendant des Appareils et TopTrésoriers des Républicains et Démocrates ?
[Nota: Cette dictature RépublicanoDémocrate est l’équivalent, en France, du PassageObligé PsMdmUmp ]
noatmment derrière
¤ Bernie Sanders, sénateur du Vermont (indépendant)
+ Alan Grayson, congressman
+ Joseph Stiglitz
+ xxx l’ex Chief Economist du FMI (nom à rechercher) et quelques autres
Q3 : Comment la plèbe du peuple américain (99.96%) pourrait-elle commencer à soutenir ce bout d’embryon de TiersEtat_ip ?
Q4 : Comment, une fois renforcé et soutenu par la part éveillée de la masse (parmi 99.96%)
ce TiersEtat_ip pourrait-il, par l’amont et l’aval, prendre en sandwidh « »son » » Congrès corrompu jusqu’à la moelle ?
Q5 : Comment formaliser dans l’espace médiatique que la montée des taux au profit des megabanques les plus pourries n’est pas la solution ?
Q6 : Commenter empêcher l’hydre fednewyork de poursuivre son action apocalyptique (sauf pour elle) avec le soutien du Congrès ?
Q7 : Comment « loger » la garantie de la « Financial Stability » entre les « Cooérants du TiersEtat_ip » et
non pas entre les mains, pirates et prédatrices à la folie, des XenDysnastOgres exerçant la loi au sein de fednewyork ?
Q8: Qui va « casser » les propos de J. Alfred Broaddus Jr., a former president of the Richmond Fed ?
Qui va contester les dispositions de 1951 : « In 1951, the Fed won the right to conduct monetary policy without Treasury Department
approval »
Q9: Qui va « casser » les propos de Janet Yellen, president of the San Francisco Fed
Qui va contester les dispositions de 1956 « The Fed was charged with supervising bank holding companies in 1956 »
Q10: Comment « loger+incarner+matérialiser » entre les Coopérants du TiersEtat_ip
le particularly important role in supervising institutions that create systemic risk »
Q11: Qui va dénoncer, pour haute trahison, le concept
Quelles actions seront entreprises pour retirer le fauteuil où s’asseoit habituellement Barney Frank comme House Financial Services Committee
Chairman
Q12: Quelles Forces vont conjointement « Enfoncer le Clou » sur le fait que les organes de régulation
Fednewyork (et solde de godillots du FedSystem), SEC, FDIC, Office of the Comptroller of the Currency and the Office of Thrift Supervision
ont perdu tout crédit, moral comme financier
Ces organes n’ont plus aucune autorité au sens étymologique du terme.
Q13: Parmi les 99.96% de la population il y a la « Part Eveillée de la Masse ». Quand celle-ci explosera t-elle dans la rue pour affirmer
Q14: en Item 1 de l’Agenda (Ordre-du-Jour) du TiersEtat_ip
Q15: Calendrier et moyens précis, spécifiés, pour « casser » le « Dodd Plan » et le « Fed Mandate » ?
Allez, je ne relis pas; c’est urgent
et il est déjà 12:49
L’enjeu fondamental, à l’échelle de la planète comme à l’échelle nationale, est la REPRISE du pouvoir qu’ont capté les financiers par le peuple dont les élus sont défaillants (pas tous, mais presque…). Cela paraît évident à beaucoup. A ce titre, l’idée de François Lamy est intéressante, et en tout cas moins naïve qu’il n’y paraît. Les modalités de la nouvelle gouvernance mondiale ne peuvent encore êtres précisées, mais beaucoup de gens sont d’ores et déjà persuadés que cette gouvernance est indispensable. Attac en avait fait son cheval de bataille, mais d’autres se sont approprié cette idée (écologistes, certains sociaux-démocrates, et même des « bourgeois raisonnables » comme Al Gore). Elle fait d’ailleurs son chemin petit à petit dans toutes les couches de la société. La question est politique: comment procéder?
Dans l’immédiat, sur le plan strictement national, la base du programme nécessaire est déjà dessinée: il faut que l’Etat, loin de pourvoir aux « besoins » des banques (cette politique outrageante est détestée par la très grande majorité de la population), doit SE REAPPROPRIER LE POUVOIR DE DECISION DANS L’INTERET GENERAL. Cette nécessité doit être constamment soulignée et former le substrat de la réflexion politique qui ne manquera pas — à terme — d’attirer à elle une bonne partie des élites, de quelque bord qu’elles soient issues. Cette ébauche de programme me paraît valable pour tous les pays. Il s’agit par conséquent de transformer cette idée en MOTS D’ORDRE susceptibles de rallier les forces nécessaires. On attend de voir qui en sera le tribun.
Experience de Milgram
Au total, dix-neuf variantes de l’expérience avec 636 sujets furent réalisées, permettant ainsi en modifiant la situation, de définir les véritables éléments poussant une personne à obéir à une autorité qu’elle respecte
et à maintenir cette obéissance.
Comme la débâcle m’apparait se rapprocher,
je h’hésite pas à dire,
sans aucune diplomatie ni gants au beurre frais
« Je crains que vous n’ayez tout faux » L’Etat ne peut que nous planter
Il ne reste plus qu’à faire émerger des « tribuns de la plèbe » non nourris d’expertise rhétorique
Pour sortir de l’experience de Milgram
il n’y a qu’une issue, opposée à votre « préconisation statu quo »
Ne pas craindre de souligner et répercuter à voix haute et franche
1/ les RegaloFurtifs ont perdu tout crédit, moral et financier
2/ les Regaleurs n’ont plus aucune autorité au sens etymologique du mot
3/ Je refuse d’obéir à des organes indignes de respect.
Commençons par éliminer fednewyork de ses responsabilités et le gouverneur de la Banque de France de son poste. Il y a trahison, prédation, etc.
Jaycib…
Je suis étonné que vous recherchiez un tribun.. mais bon, pourquoi pas. Bien fasciste car populiste, c’est encore mieux.
« Reprise de pouvoir »… Qu’entendez-vous par là..???
Y aurait-il-t’il eu un pouvoir quelque part…???
Je plaisante, naturellement.
Mais pas tant que ça.
Redonner du pouvoir au simple peuple. Cela part d’un bon sentiment qui ne peut venir que d’un fourbe qui aura réussit à plaire aux puissants et sera écœuré de leurs manœuvres.
Soit, une exception.
Lançons une annonce de recrutement.
Non, Jaycib, beaucoup de gens sont contre le gouvernement mondial (une dictature mondiale, vous imaginez?). De plus ce n’est pas en écrivant en majuscules qu’il faut se réapproprier le pouvoir que ça se fait. Les gens qui ont le pouvoir le tiennent bien et ne vous le lâcheront pas comme ça.
quant à votre base de programme déjà dessinée, qui la défend à part quelques groupuscules dont certains sont évidement manipulés par le pouvoir lui-même, lequel est à la solde des dominants (dont les financiers que vous dénoncez ne sont qu’une partie)?
Comme je le disais plus haut dans ce post, vous voulez déclarer la guerre a une puissance dont vous n’avez pas idée. Vous avez intérêt à partir avec des biscuits un peu plus sérieux que les polichinelles qui nous amusent avec l’alter mondialisme, à la sauce écolo ou autre…
@ François Jéru
Les Etats sont tout ce que nous avons en termes d’institutions reconnues susceptibles de croiser le fer avec les financiers et d’avoir au moins une chance de l’emporter. Il n’existe aucune alternative organisée dans le court terme. Je ne me fais aucune illusion quant à la « nature » de ces Etats, mais j’ose espérer qu’il existe encore des parlementaires et des hauts fonctionnaires ayant la capacité d’entendre ce que nous, en tant que représentants autoproclamés du Tiers-Etat, disons et, au bout du compte, de se rendre à l’évidence qu’il n’existe pas d’échappatoire. J’ajoute que, dans le cas précis de la France, il y a DES TAS d’élus régionaux conscients de la gravité de la situation. Ils existent même à droite. Etant donné la déshérence actuelle de la gauche, je dirai même SURTOUT à droite. Je me trompe peut-être, mais on entend des bruits divers indiquant que nombre d’entre eux en ont soupé des « réformes » qu’on leur propose (impose), et qu’ils sont au bord de la rupture.
Des « tribuns de la plèbe », c’est précisément ça que je recherche. J’admets qu’ils sont pour l’heure désespérément absents, en grande partie parce que la population en général ne comprend encore rien aux mécanismes de la crise, que Paul et François Leclerc démontent tous les jours dans ces pages.
@ Yvan
Les tribuns sont nécessaires parce qu’ils savent capter l’attention du plus grand nombre. On n’en voit encore aucun pointer son nez à l’horizon, mais ça ne veut pas dire qu’il n’en existe pas en puissance. La fonction tribunicienne fait partie intégrante de la tâche des politiques. Le modèle, à mes yeux, est Jaurès. J’exclus évidemment Fidel Castro ou Chavez, et encore plus les fascistes et populistes que vous associez trop vite à cette fonction.
@ Roland
Vous vous méprenez quant à ma naïveté supposée. J’ai bien conscience de l’énormité de la tâche qui nous attend.
Ce n’est pas parce que les tenants d’une gouvernance mondiale ont jusqu’ici été des « bleus » en politique, parfois mêmes des sectateurs ou des illuminés, que le principe de gouvernance mondiale ne fait pas son chemin dans les esprits. Je crois qu’il est relativement facile de montrer aux gens que le seul choix possible est entre une gouvernance mondiale dirigée d’une main de fer par les financiers (on y va tout droit si l’on n’y met pas le holà), et le seul et unique autre terme de l’alternative, à savoir la réappropriation du pouvoir par des politiques soucieux du bien public, ce qui veut dire: de notre possibilité de survie collective. J’ai la faiblesse de croire qu’il existe un grand nombre de gens conscients de cet enjeu. Reste à les rassembler, ce qui n’est effectivement pas une mince affaire.
Je pense que globalement vous rêvez ou on vous à bourré le mou avec ces fadaises qui consistent à croire qu’un gouvernement doit être à l’échelle des problèmes qu’il traite. Le seul gouvernement juste est un gouvernement contrôlable et révocable en cas de faillite. Ça ne marche déjà pas au niveau des états, et vous voulez en rajouter une couche?
Soyons clairs Jaycib, vous me trouverez, moi et bien d’autres pour vous en empêcher, mais je ne me fais pas trop de soucis, votre point de vue est totalement irréaliste.
GB : la vigueur de la reprise est « hautement incertaine » selon la Bank of England.
La Banque d’Angleterre a estimé que la vigueur de la reprise de l’économie britannique était « hautement incertaine » et parié sur une « reprise lente », bien que les perspectives de croissance soient « un peu plus fortes », dans son rapport trimestriel sur l’inflation publié mercredi 11 novembre.
« Une reprise de l’activité est possible, grâce au stimulus considérable apporté à la fois par la politique d’assouplissement monétaire et de relance budgétaire, et par la dépréciation de la livre sterling », explique la banque centrale britannique dans son rapport.
La Banque a cependant noté que des « contraintes » continuaient à limiter l’offre de crédit bancaire, ce qui peut freiner la consommation et l’investissement britanniques.
L’inflation devrait quant à elle faire un pic au-dessus de 2 % à court terme, avant de retomber en dessous dans les mois suivants, a prévenu la Bank of England.
La BoE pense que l’inflation va augmenter « fortement » à court terme, atteignant quelque 3 % au tournant de l’année à en juger par l’éventail des prévisions publié dans ce rapport, avant de redescendre nettement, autour de 1 %, vers la fin 2010, et de remonter vers l’objectif des 2 % qu’elle atteindrait courant 2012.
Elle explique le pic prochain par la remontée du taux de TVA à 17,5 %, après une année à 15 %, « tandis que la dépréciation passée de la livre continue à pousser à la hausse l’inflation ».
La banque centrale voit cependant « des risques importants » sur les perspectives de l’inflation, « dans les deux sens », n’excluant ainsi pas une possible déflation.
http://www.romandie.com/infos/news/200911111229060AWP.asp
Les commentaires fleurissent sur les sites américains sur 1) le fait que les membres de la FED et de la SEC sont très souvent issus de certaines grandes banques 2) que l’on demande à ceux qui ont ‘dérégulé’ de re-réguler, ceci sans préjuger des chances de succès des propositions Sanders ou Dodd au Congrès.
En ce qui concerne l’EU, un autre article de Willem Buiter décortique la mission et la composition de la Commission Européenne du Risque systémique ( http://blogs.ft.com/maverecon/2009/10/the-proposed-european-systemic-risk-board-is-overweight-central-bankers ), autre aéropage de directeurs de Banques Centrales…
Or l’une des constats de la crise est bien l’échec ou les erreurs des banques centrales, avant et après, banques centrales qui seraient dotées de nouveaux pouvoirs de régulation en Europe…Les résolutions du G20 de s’appuier sur des structures telles que le FMI sont un autre signe de ‘panne d’imagination’. Sans partager toutes les options de Ron Paul, on peut se demander s’il ne serait pas plus utile, de ce cote du monde, comme l’ a réclamé Angela Merkel demandant la création d’une agence de cotation européenne, de mettre en place une structure ‘indépendante’ qui audite les Banques Centrales.
Quelle composition verriez-vous pour mandater une « Mission Indépendante d’Audit » ?
Quel TiersEtat_ip français pourrait le proposer à un TiersEtat_ip_Europeen à faire émerger
[cf. Questions Q1, Q2, Q3 à la contribution de 12:49 ]
Pour 99.98% des Européens le besoin vital d’irrespect à l’égard du Législatif ( majorités parlementaires de 30 dernières années, Congrès) est identique à celui de 99.98% des américains
Vous dites
Vous serait-il de traduire grosso modo, avec le retrait et recul qui vous conviendrait comme traducteur
http://www.pauljorion.com/blog/?p=4797#comment-40395
Monsieur Paul Jorion aura surement grand plaisir à vous indiquer les websites américains sur lesquels vous pourriez déposer cette traduction … de façon libre ou bien avec son soutien
Q1 : Selon vous, n’est-ce pas urgent ?
Q2 : Qui d’autre que vous peut le faire ?
Socialement, à part quelques banderolles encadrées par 2 ou 3 cops devant la Maison Blanche, rien ne se passe.
Pourtant il y a des gens qui souffrent à l’ouest de Brest.
Sans doute pas encore assez pour s’en prendre massivement et physiquement aux CEOs des grandes banques.
C’est le plus futé finalement de la part des « contrôleurs » ;la classe moyenne qui rapporte ne veut pas être perçue comme pauvre, et les contrôleurs font tout pour que ce sentiment perdure.
Pour maintenir sa situation de fausse riche la petite bourgeoisie est prête à endurer longtemps les provocations que constituent les déclarations de résultats des TBTF…
Mais un beau jour quelqu’un fera remarquer son réel appauvrissement a la classe moyenne .
Ce jour là elle redeviendra le Peuple.
Et ce sera une date historique, car pour répondre à Charles, si le Peuple n’est pas compétent pour « auditer » les Banques Centrales, il l’est pour trouver quelques boucs émissaires…
Trop peu compétent , à l’inverse de notre hôte et de la plupart des contributeurs , pour éclairer le pot au noir des arcanes banco-politiques , je tire de la seule lecture du titre chapeau de ce billet , l’idée que pluitôt que d’échapper à la « nouvelle » gouvernance financière , l’ambition devrait être d’échapper à la gouvernance financière tout court .
Faut il aller jusqu’à refuser d’être « gouvernés mondialement » devient alors un débat intéressant , entre une hypothèse telle que celle émise par Lamy ( « Parlement-?-de l’ONU /G20//Organisations internationales ) qui est une idée selon moi d’experts qui confondent encore international et mondial , et ….autre chose qui reposerait sur une répartition plus « locale » des groupes humains , j’ai l’impression que vient enfin , en ce début de siècle , l’occasion de mieux débattre du différend entre Marx et Bakounine ( oui , j’y reviens!) , que Lénine puis surtout Staline avaient dénaturé et spolié , au début du siècle précédent.
Entre Organisation globale , et Groupements à la carte (géographique ou par projets) , quelle est la forme la plus prometteuse ? Quel outil financier alors le plus adapté ? Les deux systèmes en simultané sont ils imaginables ? Faut il plusieurs outils financiers distincts ?
Etat Mondial or not Etat Mondial ? Europe fédérale ou Europe des Etats ?
Comme fléau de la balance , la Démocratie pour échapper à la dictature ( des hommes version CCCP , du fric version USA-City-Grande bougeoisie ).
PS :sur les conditions de vie commune et les pièges à éviter , très bonne émission hier soir sur ARTE à propos de la naissance et survie de EADS . Des remarques pertinentes aussi sur la désunion AREVA -Siemens et le troisième homme russe . La notion d’Etat actionnaire est aussi poil à gratter, quand on parle de gouvernance financière . Peut-on être plusieurs au gouvernail et quel est ce bâteau ainsi doté d’un gouvernail ?
Montesquieu prônait une république démocratique, à condition d’éviter des formes d’égalités trop importantes, sapant toute autorité.
Je crois que dans la gouvernance financière mondiale ainsi que dans la construction européenne, nous ne respectons plus les critères démocratiques (même pas ceux prônés par le Cardinal Montesquieu).
Vous restez toujours au niveau de la rhétorique, vous permettant de vous limiter au rôle de spectateur.
L’avis et l’influence ( référendums) des peuples ont été, ces trente dernières années, systématiquement écartés dans les deux cas que j’ai mentionnés, et tout a été mis en oeuvre pour qu’un retour en arrière soit rendu impossible, grâce à la pratique du » fait accompli ». En considérant les moyens techniques ainsi que la mise en place d’un système sécuritaire (pour combattre le terrorisme), je crois que toute tentative « légale » des peuples pour renverser la tendance des dérives autoritaires et récupérer une partie de la démocratie perdue s’avérera vaine. La globalisation économique a été organisée de telle façon que toute révolte au niveau local (pays) impliquerait inévitablement la mise en faillite de la localité (pays) en question.
C’est pour cela que j’ai choisi le « pseudo » too-late (trop tard), car en fin de compte, tous les peuples seront bientôt réduits à être, à votre instar, de simples spectateurs – à moins qu’ils ne se décident à passer par le « chaos », ce qui ne sera pas un beau spectacle…
@Juan nessy
Un gouvernement « mondial » impliquerait la fin de la démocratie.
En effet, comment des peuples peuvent-ils, avec des cultures, religions et aspirations aussi différentes, être representés par un même gouvernement ? Et je ne parle pas encore d’élections organisées au niveau mondial !
Il suffit de voir ce qui se passe au niveau européen. Les lois prises à ce niveau sont automatiquement reprises dans les constitutions et droits nationaux. Tout cela sans débat, ni consultation des peuples au niveau national.
Trouvez-vous que la création et le fonctionnement des institutions européennes reflètent une grand esprit démocratique ? Moi pas!
D’ailleurs, une Union Européenne et un gouvernement européen constitués sans l’aval des peuples mèneront inévitablement à des révolutions ou à des guerres.
Je n’ai pas émis de préférence . J’ai simplement voulu souligner que seules les règles démocratiques au sens de Montesquieu , peuvent choisr et/ou moduler entre des formes d’organisation de type centralisateur ou délocalisé .
Cette opposition basique ne se retrouve pas que dans la construction européenne que vous relevez ( il serait d’ailleurs étrange que cette forme de tentative de vie commune y échappe ) . On l’a retrouve dans tous les exemples « d’union « . Au niveau des états , des collectivités locales , des couples et même selon moi à l’intérieur de chacun d’entre nous , constamment tiraillé entre l’introversion et la recherche du collectif , entre cerveau de gauche et cerveau de droite .
Dans le premier nous mettons volontiers l’organisation , le tri pour nous protèger nous même , avec une soupape qui nous pousse vers l’autre : la volonté , le désir d’agir et de prendre des risques ;
Dans le second notre petit génie de professeur nimbus ou d’artiste , nous donne une force individuelle heureusement balancé par l’aptitude innée à l’empathie avec l’autre .
Si tant est que l’humanité soit un seul corps vivant ( ce que je crois) , elle a besoin , comme un simple individu , de ces quatre qualités qui forment des couples contradictoires :
forces centrifuges : empathie et prise de risque
forces centripètes : créativité et organisation .
C’est ma vision . Elle me rend plus prudent et circonspect que vous sur le choix d’une solution unique prédéterminée pour faire fonctionner notre société humaine et la planète avec .
Ma seule certitude c’est que pour avancer des solutions » humaines » , il faudra de l’amour , de la créativité , de l’organisation et de la volonté ….comme chez chacun(e) de nous .
Avec l’agora démocratique pour mettre les cliquets ant-retour aux bons endroits , car si nécessité fait loi , les leins avec autrui doivent être soumis au choix .
à Juan Nessy [00:19]
1/ Les concepts de Montesquieu ne vont pas du tout, même si on ne cesse pas de les élever sur un piédestal comme un indépassable
2/ introversion n’est pas à opposer à recherche du collectif, au moins pour celles et ceux parfaitement à l’aise avec l’extraversion
3/ cerveau gauche. ll n’est pas prouvé que le tri rationnel protège. Il n’est pas prouvé que la volonté pousse vers l’autre; ne serait-ce pas plutôt le contraire ? Quelle part de nos désirs (notamment les plus profonds, durables) et de nos prises de risques (parfois insensés) serait rationnelle, c.a.d. désirs et prises-de-risques issus de IF (…) THEN (…). Avant de déclarer, par un bouquet, ma flamme à mon épouse je mes suis dit qu’il fallait que je fasse — vraiment calmement — tout le tour du quartier autour du fleuriste. Ah! je vous vois sourire !
Eh oui, c’était rationnel … ne pas s’emballer
4/ cerveau droit (…) sans commentaire
5/ cerveau ambivalent
Vous avez raison de souligner que rien de propre ne pourra s’articuler pour la civilisation neuve qui va émerger si les différentes voies, libres et inventives, plus ou moins adaptées au selfDéveloppement de plusieurs dizaines de types de personnalité hétérogènes et singulières ne sont pas prises en considération
Excusez-moi : je me suis trompé dans l’emplacement de ma réponse à votre post du 12 novembre 2009 à 00:19. Ma réponse se trouve après votre post du 11 novembre 2009 à 18h54, à moins que les modérateurs aient eu la gentillesse de corriger mon erreur .
@Francois Jeru: je comprends le sens de votre demande
1 ) mais ce que vous désignez avec raison comme le Tiers-Etat n’a à ma connaissance aucune correspondance américaine. J’aurais envie de dire « The People of America »
2) ne pas oublier que c’est pour partie le Tiers-Etat qui est à l’origine de la victoire de HBO
3) qu’une demande aussi simple que celle exprimée par Ron Paul accompagnée d’une pétition pour l’audit de la FED, qui bénéficiait d’un soutien bi-partisan est restée un voeu pieux. Le terme « gouvernance mondiale » est très ambigu, il revient dans toutes lesthéorie du complot. J’interrogeais sur la question de savoir si les instruments de la gouvernance mondiale sont adéquats, puisque issus de l’après-guerre, et trainent leurs lots de casseroles, la lecture de Naomi Klein est éclairante sur le sujet. A situation nouvelle et inédite, nouveaux instruments…
à Charles [23:33]
Merci pour votre réponse.
1) Je ne suis pas surpris qu’il n’y ait pas de correspondance aux Usa. Déjà en France, en dehors de quelques historien(ne)s spécialisé(e)s sur l’Ancien Régime, 99.999% des gens n’ont en aucune idée
Aussi, il me semble qu’il n’y a aucune incivilité de ma part à vous dire que vous ne le savez pas non plus
2) Le TiersEtat est nullement une masse comme celle que vous évoquez « à l’origine de HBO »
Le Tiers Estat était un Estat une forme statutaire, un corps de représentants de la plèbe
Vu ma formation initiale d’ingénieur je n’en sais pas plus que vous
Que procure mon dictionnaire Grand Robert ? … deux citations
Rivarol Politique
Taine Origine France Contemporaine II, t. II p.165
Actuellement sur fr.wikipedia il est écrit ceci Tiers_etat
et sur en.wikipedia vous trouverez ceci Estates_of_the_realm#Third_Estate
Comment nommer l’Actuelle Société Féodale ? ?
Nous sommes perdu(e)s car nous n’avons pas même de nom pour la désigner
Nous n’avons que Democratie (cf. Ben Bernanke) avec ce mot démocratie notre cerveau ne peut être qu’en plein chaos.
Je passe à votre point 3
J’ignore tout de Ron Paul, la pétition, le voeu pieux
Que s’est-il passé ? La pétition fut-elle soutenue par Républicains et Démocrates devant Congrès ?
Oui||Non ? Si oui, par combien de républicains et de démocrates ? Quels étaient leurs noms ?
Ne pourraient-ils porter un costume noir et qq accessoires marquants (un sabre de 1787 ? …autre truc ? )
avec le sénateur du Vermont, Alan Grayson et quelques autres.
Ne faut-il pas un début à tout. Qu’ils sentent qu’il y a des Lafayette de l’autre côté de l’Atlantique
qu’ils ne sont pas seuls.
A propos de « gouvernance mondiale »
ce qui me révolte encore le plus ce sont ces Tartuffe de type Attali
faisant croire — indirectement —
IL N’Y A PAS DE GOUVERNANCE MONDIALE
avec la très subtile habileté n’offrant aucune prise
Devant des millions de téléspectateurs, c’est
la plus infâme crapulerie, manipulation criminelle, trahison
Quant a Naomi Klein je ne sais rien; je vais m’instruire
@François Jeru :
5/ : si nous sommes d’accord sur la nécessité de solutions multiples , de choix et de droit à l’erreur , nous n’aurons pas perdu notre temps .
4/ : mon cerveau droit n’est rien sans son jumeau de gauche .Il meurt . Et lycée de Versailles .
3/ : mon cerveau de gauche et de droite présentent leurs salutations et leurs amités à votre femme , qui par définition et conclusion énoncée en 5 / , est libre de vous contredire .
2/ : Il y a des introvertis sociaux et des extravertis exhibitionnistes égocentriques . Accordez moi cependant que l’introversion en appelle plus à la concentration ou la méditation qu’au discours de tribune .
1/ : Les concepts de Montesquieu ne sont pas que les siens . Ils ne sont pas paroles d’évangile ( d’ailleurs je n’ai pas lu longtemps l’évangile ) . Ils représentent néanmoins pour moi ce que la langue française , qui ne fut pas sans raison ( et reste encore beaucoup) la langue de la diplomatie , a produit de plus utile pour notre aventure humaine .
Je n’abandonnerai jamais : un homme , une voix / séparation des pouvoirs / nécessité des contre-pouvoirs / responsabilité individuelle du citoyen / droit au savoir …. et quelques autres « sine qua non » de l’Esprit des lois .
C’est la condition essentielle pour que fonctionne le moteur à quatre temps que j’évoquais ( amour , créativité , organisation , action responsable ) . Il s’agit d’ailleurs bien de quatre temps car amour renvoie plutôt à temps passé et accumulé , créativité à …hors du temps , organisation à présent , et action à futur pas trop lointain .
Cette approche ne m’est pas propre et tous les éminents cerveaux de gauche ou de droite qui écrivent sur ce blog , auront tôt fait de reconnaître par quelles influences j’ai été inspiré .
Elle ne m’a pas trahi jusqu’à ce jour et me donne encore l’impression de pouvoir lire le monde qui est le mien sans trop d’illusion , ni de blocages .
PS : Naomi Klein vaut effectivement une lecture enrichissante .
@too late :
Dans une éponse à François Jeru , je précisais en quoi les concepts …cardinaux de l’Esprit des Lois , restaient pour moi la clé des évolutions à venir . Elle s’est apparemment perdue dans les tuyaux du Web .
Je ne la reprends pas ici pour ne pas lasser , mais je tenterai de corriger votre appréciation de spectateur cantonné dans la réthorique , me concerant , par quelques remarques :
– Je fais avec vous le constat de la dérive aristocratique , oligarchique dans notre république et plus généralement dans ce qui n’est plus tout à fait les » démocraties » occidentales ou pas .
– je ne suis pas prêt pour autant d’abandonner des précepts sains qui me semblent le fondement d’une vie commune possible . Ceux repris par Montesquieu en font partie même si ses propres applications numériques sont critiquables ( mais combien audacieuses et ouvertes pour l’époque ) .
– Je crois comme vous qu’il est insoutenble de toucher à la Constitution d’une Nation sans passer par une assemblée constituante et/ou un referendum . J’ai déjà donné mon avis sur les s..ries récentes étendues au déni de referendum .
– Je me différencie pourtant de vous qui pensez qu’il est « trop tard » sans indiquer clairement si vous appelez à vous rejoindre dans la rue pour obtenir par la violence ce que le vote n’aura pas permis .
J’ai cru comprendre que c’était votre solution pour ne pas « rester » spectateur » .
Si je vous concède que le combat des idées semble aujourd’hui désespérant , j’ai trop appris comment les « combats de rue » sont aussi de la « récupération » d’attentes imprécises et souvent contradictoires , berceau de nouveaux petits chefs , pour ne pas continuer à faire confiance à l’intelligence de mes semblables .
Je crois que c’est un peu l’ambition de ce blog ( « le délire » a dit un intervenant sans doute plus proche de votre sensibilité ) que de faire aussi ce pari .
Si vous m’avez lu antérieurement , vous aurez aussi noté que je suis un prosélyte acharné du RIP ( ou RIC ) et que je juge des partis à l’aune de ce qu’ils professent sur cet outil de récupération du pouvoir par le plus grand nombre .. Pour le reste et à mon âge , je n’ai plus que mon comité de quartier et mes engagements associatifs ( qui ne font pas une Nation ) .
Si en dépit de tout , il fallait descendre un jour dans la rue , je souhaite avoir encore la force d’y descendre pour défendre ces mêmes idées .
Cordialement .
@juan nessy
Bien que vous m’accordiez une sensibilité(capacité) délirante, je ne me souviens nullement avoir fait allusion à ce que ma solution pour ne pas rester « spectateur » serait de faire appel ou de succomber à la violence… En effet, pour moi, on ne peut recourir à la violence que dans des situations extrêmes, quand votre vie et celle d’innocents en dépendent et après avoir tenté toutes les formes d’actions non violentes. Ce n’est que dans certains cas exceptionnels que la violence ou la guerre se justifient (malheureusement, dans l’histoire de l’Humanité, le recours à la violence et à la guerre a été trop souvent systématique et non justifié).
Par ailleurs, je suis heureux de constater une certaine concordance au niveau de nos idées politiques et sociétales. En effet, comme vous, je constate les dérives aristocratiques, oligarchiques et autocratiques de notre société occidentale et on aimerait bien y voir renforcées les valeurs démocratiques sans tomber dans le piège de l’ochlocratie. Je suis également pour le RIC (dans le premier « sens » du terme), c’est-à-dire un référendum populaire. Et j’ai aussi tendance à défendre et relayer les opinions et aspirations de monsieur (ou madame) tout-le- monde.
Bien que, comme beaucoup d’ « écrivains », vous doutiez d’avoir le courage de descendre dans la rue pour manifester et défendre vos opinions et idées en cas de nécessité, le seul fait de l’envisager est tout à votre honneur et déjà un premier pas non négligeable …
Cordialement.
En deux mots pour ne pas dénaturer le blog :
– Vous seriez étonné du caractère trivial et territorial , en France où à l’étranger , de ma déjà ancienne ( j’ai passé les 70 tours de soleils ) vie professionnelle nourrie du travail commun avec des cols beux , blancs et pas mal d’élus petits ou grands .
– ma carrière d’écrivain est toute récente . Elle essaie de ne pas trahir (et se nourrrit même de) cette longue période antérieure .
– la » descente dans la rue » ne m’a pas été étrangère et c’est ce qui me rend peu apte aux anathèmes et aux Yaqua .
– Non il n’est pas trop tard . Ne soyez pas notre Alfred de Musset sur ce blog : » je suis venu trop tard dans un siècle trop vieux;/ D’un siècle sans espoir naît un siècle sans crainte. » Baisser les bras est la meilleure façon de laisser le champ libre .
– Trop tard seulement dans le sens étymologique : trop lent .
– La nouvelle gouvernance financière dont il faut couper la tête rappelle l’Hydre de Lerne et ses sept têtes . On a bien fini par trouver un Hercule pour trancher les sept d’un coup . Certains avancent qu’Hercule s’appelle aujourd’hui » pic pétrolier « : ça fait au moins un candidat au poste . Je suis sur qu’il y en a d’autres et qu’ils se manifestent (ront) …tôt ou tard .
Bonne fin de semaine !
PS : Cols BLEUX ! J’ai encore assez de contact avec eux pour qu’ils ne m’en veuillent pas .
à Juan Nessy (12 nov 17:39)
Je respecte pleinement Montesquieu
Je voulais dire qu’il ne fallait pas resté « enfermé » par Montesquieu, qu’il fallait le dépasser.
Depuis 3 décennies la situation m’est apparu beaucoup plus complexe et difficile.
L’inventivité est obligatoire; de nouveaux concepts s’imposent.
Je n’ai jamais dit autre chose , à la nuance près que les nouveaux concepts ( ceux de l’analyse » lien et loi » qui m’inspirent en font partie) n’ont pas vocation à se substituer aux quelques uns qui marchent .
Ce serait d’ailleurs un manque …d’imagination , qui est toujours en expansion comme l’univers !
cette séparation en trois demeure féodale, factice; elle nous trompe; elle est mal fondée
Néanmoins, je suis partisan de la conserver vu que nous y sommes tous très habitués,
votre propos le montre bien; ne changeons rien à la Ve République, ce ne serait que fausser et évacuer le vrai débat
Je ne suis pas trop sûr de ce que vous mettez derrière » séparation en trois » , mais j’ai la conviction que notre Constitution revue et corrigée l’an passé , ne répond plus tout à fait à la lettre et à l’esprit de » l’esprit des lois » .
Notre prochaine constitution attendra donc le mariage des » nouveaux concepts » et de Montesquieu .
Mais en attendant , il faut y faire rentrer le RIP , l’impasse étant que ce principe « légal » est refusé par les » législateurs » en place .
Celui qui trouvera la solution nous épargnera bien des combats de rue et du temps perdu .