Billet invité.
DE CHARYBDE EN SCYLLA
Avec obstination, la machine économique continue à ne pas vouloir bien fonctionner. Afin de ne pas caler après avoir bien failli sombrer corps et âme, deux soutiens permanents lui sont nécessaires : celui des banques centrales (ces mystérieuses entités détentrices du pouvoir régalien de la création de la monnaie), ainsi que celui des pouvoirs publics (ces entités qui nous représentent et nous endettent pour sauver le système financier). Ces deux pompes à phynance doivent tourner afin que la machine ne grippe pas, que les apparences soient sauves, que la fiction d’un capitalisme capable de se réformer conserve sa crédibilité (bien que ses hérauts fassent tout pour démontrer le contraire), sans autre perspective que de continuer à pomper. Comme de vrais Shadoks. Sans non plus sembler mesurer le risque grandissant de préparer une nouvelle crise.
De plus en plus nombreuses, des voix s’inquiètent en effet de la formation d’une nouvelle bulle financière résultant de l’envol actuel du marché des actions grâce à la quasi gratuité de l’argent dispensé par les banques centrales. Craignant, pour les mêmes raisons, les effets de l’exercice à grande échelle du carry trade, avec comme leviers le taux zéro de la Fed et le dollar. Remarquant qu’au grand bal privé du marché des produits dérivés, un nombre restreint de danseurs accapare tous les prix. Constatant que les bilans des banques centrales enflent au fur et à mesure qu’elles accumulent les actifs toxiques en contrepartie de leurs prêts, jouant par défaut le rôle des « bad banks » qui n’ont pas été crées. Et l’on n’en finirait pas d’énumérer ces menaces, tandis que le système financier continue à se remettre très lentement de ses aventures en s’appuyant sur nos épaules tout en s’accrochant à notre cou à nous en faire couler. Le deleveraging (le désendettement) se révèle hors de prix et pas dans nos moyens.
De manière parfaitement empirique, plus guidés par ce à quoi ils ne voulaient pas se résoudre que par ce qu’ils devaient accomplir, les pouvoirs publics occidentaux ont tous emprunté une voie similaire, aux variantes finalement secondaires. Ils ont décidé de soutenir prioritairement les institutions financières à coup d’aides financières diverses, faisant le calcul qu’elles finiraient par progressivement retrouver leur santé. Ainsi que de combattre les effets de la crise financière sur l’économie par des mesures de relance destinées à être provisoires. Aboutissant, dans un premier temps, à des résultats mitigés dans ces deux domaines, puis aux impasses dans lesquelles nous sommes entrés. Exprimant les deux contradictions majeures suivantes.
Il faudrait ainsi tout à la fois arrêter les injections monétaires cadeaux que les banques centrales continuent de prodiguer, alors même que le marché en est plus que saturé et qu’elles contribuent à la formation d’une nouvelle bulle financière, et les poursuivre. Car c’est grâce à elles que les banques peuvent faire leurs affaires et reconstituer leurs forces. C’est le premier dilemme, celui devant lesquelles se trouvent les banques centrales, qui ne cessent d’annoncer qu’elles vont un jour finir par refermer leur porte-monnaie, tout en le gardant toujours grand ouvert pour y puiser. Commençant même à s’inquiéter, sans pouvoir rien trop y faire, du fait que les banques prennent goût à ces distributions régulières, risquant d’en faire demain un avantage acquis ! Car on est génie de la finance à peu de frais, dans ces conditions !
Le second dilemme concerne non plus la finance mais l’économie. Le provisoire des plans de relance risque là aussi de s’installer, alors qu’il faudrait l’interrompre, ou au moins ne pas le poursuivre. La croissance retrouvée est en effet à ce prix, car l’initiative privée ne prend pas le relais, mais la dette publique augmente, constituant une seconde bulle tout aussi menaçante que la première. Que faire, poursuivre les relances et accroître encore la dette, ou ne pas les renouveler et abandonner la maigre croissance retrouvée, risquant par la même d’aggraver encore la situation des établissements financiers ?
Les décideurs professionnels sont enferrés. Ils ne peuvent plus que tergiverser et attendre qu’un Deus ex machina intervienne, comme du temps du théâtre grec. Faire le pari d’une croissance qui ferait boule de neige, mais qui reste introuvable chez eux et marginale chez leurs partenaires des pays émergents, sans l’effet d’entraînement qu’ils espéraient.
Il ne s’agit là que du présent. Si l’on considère l’avenir, les choses ne se présentent pas sous de meilleures auspices. De nombreux économistes considèrent en effet qu’un grand déséquilibre macroéconomique mondial devrait être corrigé, impliquant que les pays émergents réorientent leur activité économique, prioritairement exportatrice, afin d’appuyer désormais leur croissance sur le développement de leur marché intérieur. Et que les pays développés accroissent de leur côté leur épargne, dans un mouvement inverse (l’augmentation de l’épargne est une manière pudique et convenue d’évoquer la diminution de la consommation). Mais cette vision se heurte à des obstacles que ces mêmes analystes négligent ou ne savent pas évaluer, déplorant dans le meilleur des cas (celui de Nouriel Roubini par exemple), que cela n’en prenne pas actuellement le chemin, sans en étudier les raisons, enfermés dans leurs raisonnements économiques.
Si ce grand rééquilibrage tarde à s’opérer, comme il est très prévisible, les mêmes causes vont continuer, des deux côtés, de produire les mêmes effets. Les facteurs d’inertie en cause sont en effet puissants. Comment transformer des sociétés profondément marquées par un développement économique et social inégal, dans lesquelles seule une minorité bénéficie réellement d’une croissance et d’une modernité résultant de l’activité exportatrice ? Comment parvenir, de l’autre côté, à ce que les classes moyennes occidentales acceptent sans réaction de voir leur statut et leur niveau de vie atteints durablement ? Comment gérer nos sociétés démocratiques si les inégalités sociales s’y accroissent et se cristallisent ? Ces questions, de toute évidence, ne sont pas de l’ordre de l’économique. Ce qui ne les empêche pas d’être très d’actualité, mais de rester sans réponses.
Dans un second domaine, qui concerne l’avenir, on atteint actuellement des sommets. Il était déjà acquis que la régulation financière, dont les modalités tardent toujours a être définies, pour ne pas dire à être mise en place, a par avance toutes les chances de se révéler à l’arrivée sous la forme d’un sarcophage plein de trous. Laissant le monde financier tout à ses aises, dans l’attente de la prochaine crise qu’il suscitera immanquablement. Mais un débat montait, venant de l’intérieur du sérail, à l’initiative de financiers avertis, auquel il a fallu répondre dans l’urgence pour couper court à toute mise en cause plus vaste. Il s’agissait du danger représenté par les institutions TBTF (too big to fail) bénéficiant d’un aléa moral étendu, d’une totale impunité pour leurs méfaits, pour parler clair. A ceux qui préconisaient, qui une taxe sur les transactions financières, qui le retour à une séparation entre banques de dépôt et d’investissement, l’administration Obama a répliqué avec beaucoup de célérité, montrant qu’elle avait conscience du danger que représentait cette contestation. Un projet de loi en est issu comme un lapin sort de son chapeau, dont le mécanisme, rappelant par la complexité de son échaffaudage celui du PPIP destiné à purger les banques de leurs actifs toxiques, pour l’essentiel abandonné, paraît tout désigné pour l’être lui aussi en chemin.
L’idée est de définir une liste d’entreprises TBTF, tenue secrète, qui feraient l’objet d’une surveillance particulière et qui, en cas de pépin et de démantèlement, devraient assumer au final les coûts de ce dernier. A défaut, les entreprises dépassant le montant de 10 milliards d’actifs pourraient être mises à contribution pour rembourser l’Etat des fonds qu’il aurait engagé, par le biais d’une sorte de mutualisation des risques. L’accent étant mis sur le fait que les coûts du sauvetage ne seraient plus à la charge des contribuables. Cette construction, qui suscite de vigoureux débats aux Etats-Unis, appelle trois remarques. La première est qu’elle vaut reconnaissance du fait que toute les mesures de régulation financière antisystémiques en cours de discussion au Congrès n’empêcheront pas d’importantes institutions financières de sombrer, et qu’il vaut donc mieux déjà s’y préparer. La seconde que la fiction d’une liste d’entreprises TBTF confidentielle (avant d’éviter qu’elles bénéficient d’un aléa moral en connaissance de cause, pouvant toujours organiser leur insolvabilité en cas de problème) est proprement risible. La dernière qu’il est bien peu crédible de penser que la loi, si elle était adoptée, puisse être appliquée si nécessaire sans être contournée. Il faudrait pour mieux en juger connaître ses décrets d’application !
LES SHADOKS
109 réponses à “L’actualité de la crise: de Charybde en Scylla, par François Leclerc”
Claude Lévy-Strauss est parti au paradis des symboles
Le principe de la retraite vieillesse a été implémenté par Otto von Bismarck vers 1890. L’âge de cette retraite a été fixé à 65 ans, âge qui, en cette fin du 19ième siècle, était inférieur à l’espérance de vie.
Un enfant qui naît aujourd’hui, aura toutes les chances de vivre une centaine d’années.
Plutôt que de s’attaquer de front à ce problème, des générations de politiciens (qui s’approchaient de cet âge…) ont laissé ce fardeau aux suivants.
Le système économique devant s’adapter en permanence à l’augmentation vertigineuse du nombre de personnes à la retraite et ce, sans pouvoir modifier la variable de l’âge de la retraite, a dû en utiliser une autre : la rentabilité exigée sur les capitaux.
En simplifiant, cette rentabilité exigée est passée à partir des années 80 d’un taux réaliste de 5% à un taux de 15%, impossible à tenir par l’économie réelle.
Un autre phénomène est peu mis en lumière dans la crise actuelle : l’accélération de la productivité par le progrès technologique. Cette nouvelle donne vient violemment contredire le scénario de reprise économique traditionnel qui veut que les chômeurs d’aujourd’hui seront à nouveau nécessaires quand l’économie repartira. Pour en être convaincu, il suffit d’écouter le silence assourdissant des politiques de tous bords quand ils sont interrogés sur les métiers qui porteront la croissance future…
Différents scénarios possibles, du plus doux au plus dur :
1. décroissance organisée
2. diminution des rentes
3. augmentation régulière de l’âge de la retraite en fonction de l’espérance de vie
4. suicide organisé pour ceux qui en font la demande (selon le film « Soleil vert » de Richard Fleischer)
5. suicide collectif à partir d’un certain âge (selon le roman « Départs Anticipés » de Christopher Buckley)
6. diminution de la population mondiale par une guerre à grande échelle et reconstruction (selon Alain Minc)
« Un enfant qui naît aujourd’hui, aura toutes les chances de vivre une centaine d’années. »
Ca ressemble à une fable. Ce sont des projections faites à partir de l’âge de la mort de gens aujourd’hui (bien réels eux) qui sont nés, ont vécu à une époque dont les conditions de vie sont différentes de celles des enfants qui naissent maintenant, dans un autre environnement, et dont on ne connait pas le futur. Aujourd’hui l’espérance de vie stagne déjà dans certains des pays les plus développés. Et baisse même pour certains, exemple aux US. Je crains que les prédictions statistiques n’aient aucun sens sur cette matière.
Justifier la rentabilité par les capitaux pour payer les retraites est une fable qui a beaucoup servie avec des resultats trés remarqués. Si les vieux américains vous attrapent vous allez passer un mauvais 1/4 d’heure.
On nous sert sans cesse l’augmentation de l’espérance de vie avec des statistiques réalisées sur la génération de nos parents.
Que sera l’espérance de vie pour les 15% d’obèses qui existent dans la jeunesse actuelle,pour les gros bébés bourrés de cholestérol, de diabète, intoxiqués par la cigarette voire la drogue….Cela élèvera sans doute la moyenne de l’espérance de vie.
Le FMI vient de vendre 200 tonnes de son or à la Banque centrale indienne. Le programme était prévu, rien à dire. Mais sa justification, outre les nouveaux prêts à consentir, devrait soulever l’hilarité : la cession « doit aider le Fonds à remettre ses finances sur une base solide sur le long terme » a déclaré DSK. Pour le FMI, le dollar est donc plus « solide » que le métal. Voilà pourquoi François Leclerc ne sera jamais DG de cette institution 🙂 D’ailleurs, « le bénéfice doit être investi dans des actifs financiers sûrs, principalement des emprunts d’Etat, ce qui lui rapportera des revenus réguliers ». Bon, il reste quand même 2.800 tonnes dans les coffres du FMI (enfin, si l’on en croit son bilan…)
à François Leclerc [17:37]
De mon point de vue, il m’apparait, à ce stade, impossible d’espérer
– Arrêt du casino (pas évident du tout et pas en 24 mois) sans confinement préalable.
En outre, il est à souligner que nous ne sommes pas face à un unique casino
mais à tout une gamme de formes de casinos hétérogènes, différents (eurodevises, monnaies domestiques,
produits dérivés, etc. etc.) qui, en outre, actuellement s’entrelacent de différentes manières.
Quant aux formes juridiques, montages et réseaux « secrets bancaires hiérarchisés et tax havens »
c’est encore tout un monde. Il m’apparait totalement impossible d’avancer un Programme apparemment factible sur le papier, sans pré-établir des sous-ensembles initiaux ex-nihilo, sans isoler des activités du cancer généralisé
L’existant est peu réformable et il est sujet à un siècle d’habitudes et de certitudes. Néanmoins, simultanément, il faut aussi prévoir frontières, saucissonnages, mises en quarantaine, mises à l’écart, montage de sous-ensembles
en milieu hostile, etc.
Le système a bien failli s’effondrer de lui-même. Une des plus belles frayeurs de financier jamais connue, en vérité ! Le démanteler est certes une autre affaire.
Il est en réalité très fragile, comme nous venons de le constater. Des mesures partielles pourraient beaucoup le diminuer en restreignant ses champs d’action. C’est le cas de l’interdiction des paris sur les prix que propose Paul.
On voit actuellement, dans la lutte farouche qui est menée pour restreindre la future régulation par les lobbies financiers, comment le système financier se sent vite atteint dans ses oeuvres.
Quand à la mise en cause de l’accastillage juridique et institutionnel de la finance moderne, Il y a eu dans l’histoire une revendication ouvrière qui était « ouvrez les livres de comptes! », elle pourrait avantageusement être actualisée, pour commencer.
à antoineY |13:58]
Oui, il est temps … (…)
Pour partager l’état de mon avancement et résumer les dernières difficultés,
il me faut récupérer dans le répertoire « En Attente« du ClownBlanc,
le message qu’il avait écrit le 30 novembre, il y a 3-4 jours,
juste avant que l’effet « sur-audience » de l’interview à France Culture
mette en surexcitation le gestionnaire des requêtes d’accès au SGBD (mySQL) de ce blog au logiciel WordPress.
Alors … voyons voir … 2009m11j30a.htm
Ah ce n’est pas « LeClownBlanc » c’est « François Jéru » … la différence est bien réelle
Il n’a pas relu … moi non plus …
Le titre du billet devait avoir une dominante « philo ».
Les répliques à Fab, Bouboune, Pierre-Yves D., Moderato-Cantabile se comprendront mieux le jour où le billet du 29 novembre sera remis
en place (si cela arrive) avec les contributions qui suivaient.
Pour penser j’ai notamment la méthode simple ci-après :
J’écris sans a priori, sans savoir à l’avance ce que je vais écrire.
Parfois je pars d’un support; pourquoi ?
Depuis 10 ans et + j’ai articulé de nombreux concepts personnels originaux, inédits
en lisant autrui, les deux effets ci-après sont inévitables :
(a) je suis amené à écrire quelquechose d’autre
(b) de nouvelles idées me viennent sans les avoir prévues.
Pourquoi vous dire cela aujourd’hui ?
En quoi cela pourrait-il vous intéresser ?
Eh bien hier, en solo, simplement pour moi,
je ré-écrivais ainsi l’article « Pouvoir d’achat » de wikipedia.
Vous vous doutez bien que ça a un rapport avec les flux monétaires et les monnaies.
Et alors
Dieefi ! Idee imprevue ! je suis le fil … j’écris … … in fine
… un résultat … imprévu
– Il n’est pas nécessaire que tout s’effondre pour changer le système monétaire, au moins partiellement
– Pour cette partie, il n’est pas nécessaire d’avoir l’accord de la maffia Euroclear-fednewyork-BRI ni de la mascarade G20
– ça ne touche en rien l’euro qui peut continuer à être utilisé par EADS et toutes les transnationales exportatrices implantées en France
– les banques prédatrices implantées en France peuvent fusionner, s’écrouler, faire ce qu’elles veulent,
poursuivre sous leur statut de commandite sans bilan publié … c’est sans importance
Je n’avais pas pensé à cette formule, je l’avoue;
elle était cependant « sous mon nez »
la solution tenait à presque rien.
L’agacement devant toute cette pourriture de sangsues a fait le travail;
j’ai peu de mérite; mon conscient n’y est surement pour pas grand chose.
Françaises, Français,
la voie de l’émancipation est désormais proche
– Ce n’est qu’une part de la solution, d’accord, mais elle présente l’avantage d’être cohérente avec la suite,
c.a.d. quand la BRI sera dissoute et que deux autres monnaies (dans mes cartons) remplaceront le pack pourri » €$, €€, €Y, €£, $, €, Y, £ »
– Cette première monnaie (je n’ai pas son nom) que je vais vous proposer de mettre en place en France
– n’est pas sujette aux paris et à la spéculation
– n’est pas sujette à l’inflation ( matières énergétiques importées mises à part)
– n’a pas besoin de Banque Ventrale ( ventrue, corrompue, centrale)
– n’a pas besoin de caves et de stocks d’or
Le prix de l’or peut être divisé par vingt, c’est sans importance.
Cette prochaine proposition s’inscrit dans le contexte que vous connaissez
Les politiques du G20 n’apporteront aucune solution à rien.
Ils ne sont pas même motivés à chercher à savoir s’il serait bénéfique ou dommageagle de
découper les métiers des actuelles banques universelles en …
sept ou tout autre chiffre (inférieur ou supérieur).
Ils n’ont pas à penser au fond. Ce n’est pas ce qui leur est demandé.
Pensez à l’acteur Reagan ou au splendide « Gérard Philippe » qu’est Obama.
A l’arrière-plan les silencieux poussent parfois, à petite dose, des demi-médiatisés.
Parmi eux, les représentants des TrésorsNégatifs avec la plus lourde ardoise
(Trichet, DSK,…). Les politiques médiatisés ne sont pas motivés et ne le seront jamais, motivés.
Ils gesticuleront, feront les singes.
Conditionnés ils le sont,
Occupés ils le sont … un quinquennat c’est si court.
Tout le monde n’a pas une aussi longue carrière que Foccard.
ou aussi courte que Bérogovoy, de Grosouvre, Boulin
Les risques sont partout plus élevés :
(a) sous l’effet de masses furtives et volages plus volumineuses, les variations de cours sont plus turbulentes et incertaines,
(b) la concentration bancaire est plus forte ce qui accentue davantage le rackettage « Guerre-des-Etoiles » megaPuissant,
(c) cet Ubac, sombre, parasitaire, est sans limite en rien :
ni dans les métiers, ni dans les normes, ni dans les acquisitions sur l’économie réelle, ni …, ni …
L’ubac alimente la fournaise apocalyptique des Enfers qu’il suscite pour 99.99% des ménages.
sept Enfers ai-je évoqué récemment à côté de l’Acte II Orpheo+Eurydice de Gluck.
L’ubac titanHauteFinnace calamine à la baisse les perspectives des transnationales,
sauf celles qui distribuent l’essentiel vital : l’eau, les aliments et qq bricoles … les incontournables,
avant de crever la bouche ouverte.
En outre, grâce à ces moins-que-rien du G20,
les banques ont désormais des trillions (x fois 1000 milliards) pour spéculer davantage
sans pour autant ( je les comprends fort bien; c’est justifié)
assouplir quoi que ce soit aux conditions d’allocation d’un crédit.
Bien au contraire,
c’est évident : les risques sont partout plus élevés (cf. supra) Des sûretés réelles bien supérieures sont requises.
Bref, l’incohérence la plus totale nous surplombe 24h/24.
Je pensais qu’il fallait vraiment attendre que tout s’écroule avant d’engager
la complète ingénierie générale de l’Adret avec nouveau Système Monétaire Glocal (SMG)
Etant très conservateur sur bien des points (mes vieilles chemises, mes vieux bouquins, …)
il me semblait « être bon citoyen » que d’essayer de sauver ce qui pourrait l’être des organisations en place,
le changement est toujours à réduire aau maximum quand on peut
d’où l’idée de mes aimables 133 petits coups de morphing sur les 133 BercyProgrammes de la LOLF
c’est maintenu bien sûr; je propose … rien de plus … ce seront aux débats citoyens d’apprécier s’il vaut mieux pousser tel ou tel curseur un peu, moyennent, au max ou, au contraire, pas du tout.
d’où aussi l’idée de faire voler de leurs propres ailes des sous-ensembles existants des banques existantes
des sous-ensembles des « banques universelles« .
Que cherchent-elles ?
le contraire ? Etre encore plus effrayantes et dangereuses,
avec des transactions toujours aussi « messy » et incontrôlables en grande part.
Messieurs les topTop, à gros ou petit « haut-de-bilan » en France, cela vous perdra.
En 20xx, vous pourrez dire que vous êtes vous même responsables de votre chute.
Contrairement à ce que vous croyez, ce sont les petites et moyennes banques
celles que vous convoitez ou essayez simplement d’étrangler et faire disparaitre
qui vont s’en sortir, pour le cas où elles arriveraient à tenir quelques semestres.
Ce jour j’ai révisé l’articulation du Système Monétaire Glocal (SMG) que j’espère voir émerger le moment venu.
[Nota: ça ne ressemble en rien à ce que pourriez imaginer à partir de l’existant].
Pour polir un peu la présentation il me faudrait un(e) aide
un(e) linguiste connaissant l’étymologie de l’alphabet grec ou phénicien.
En effet il y a le besoin de trois « éléments » (caractères symboliques) pour caractériser ces classes de monnaies.
des caractères puissent se coder en HTML pour apparaitre aisément sur Internet
soit dans le code <math> soit dans le code ISO Latin 1
α β γ δ ε &vepsilon; ζ η θ &vtheta; κ
ν Ξ ϖ ϱ
ISO Latin1 : Þ (thorn) Ð (eth) ¿ ¶ ¤ ë
Sur wikipedia, il y a aussi des caractères grecs anciens inusités très jolis :
koppa (origine de kopek ?) – sampi (très beau pour une monnaie, par essence d’échange)
– digamma (deux gammas décalés formant une sorte de F) – &vsigma; stigma (qui correspond à une ligature)
Le codage HTML m’est inconnu.
Au delà de la calligraphie s’il y avait une réminiscence étymologique intéressante ce serait mieux.
Pour les monnaies bien sales et furtives de l’UBAC que proposeriez-vous ? β comme bête, beta, boue ?
Pour ce qui évoque l’investissement avancé et le progrès ? la tradition ? etc.
Les Anciens des premières écritures devaient surement avoir ce type de préoccupation en tête
quand ils choissisaient la forme d’un caractère. Je penses aux vagues de la mer pour le « m »
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à Fab le 29 oct à 07:18
Disposer d’un logement plus économe en énergie et/ou plus grand pour avoir un solide hobby
plutôt que d’être passif à suivre des enfumages et niaiseries à la télé
n’est pas un luxe et ne devrait pas détruire la planète.
Il faut du temps hors de « metro-boulot-dodo » et des medias stupides ou au-fil-de-l’eau
pour s’instruire, aller emprunter des livres, créer.
En étant raduc en salaire et contraint de « Travailler Plus Pour … »
pour observer un pouvoir d’achat déclinant du fait des banques-pirates ça va à l’opposé de ce qu’il faudrait faire.
… supprimer les paris ?
Mes douze Forces d’ingénierie générale (Fi1 à Fi12) et de Faisabilité ( socio-statutaire, bancaire, économique, technique, politique, etc.)
confirment que c’est jouable,
(1°) pour les eurodevises et
(2°) pour les monnaies domestiques
et ce très paisiblement … tout ce que j’affectionne.
Au cours de ma longue expérience, biodiverse,
je pris plaisir (fierté) — en MoneyMarkets Devises et en MarchésMonétaires Domestiques —
à réaliser des logiciels très sioux,
à fortes vertus tant opérationnelles que stratégiques.
Ce fut fait très vite, en FORTRAN (c’est dire comme c’est récent !), peut-être un mois … je ne me souviens plus exactement.
Alors que j’étais à NewYork ce fut ré-écris par Arthur Andersen, dupliqué dans tous les Offices JP Morgan de la planète.
Depuis, m’a t-on dit dans la décennie 80, ça porte un nom en anglais et toutes les banques ont cela.
Un chasseur de têtes me donna le nom, mais je ne m’en souviens plus.
Le merdier actuel – post Reagan+Thatcher — n’était pas encore en vigueur.
Je peux vous dire : même pour un salaire de pdg vous ne m’auriez jamais fait faire le métier de trader.
Alors que j’étais à New-York on me demanda de revenir aux MoneyMarkets (c’était compréhensible, cf. supra)J’ai dit non, dit ma préférence.
On m’envoya dans la City à Londres
pour être plus expérimenté qu’au Rockfeller Center et à WallStreet;
en analyse de risques de crédit « Economie Réelle » surtout moyen terme et long terme.
Pour bien des étudiants normalement éduqués,
les premières motivations sont nullement l’appât du gain.
Avant Reagan-Thatcher un trader avait besoin de savoir prêter et emprunter des tranches de salami sur un marché de Corrèze;
on ne lui demandait de jouer avec des produits dont les designers n’en connaissent pas mêmes les risques approximatifs.
à Bouboune le 29 oct à 08:08
Ce que j’en pense personnellement ?
C’est certain, pas « quasi certain ». La grande majorité est écoeurée, dégoûtée.
Travailler pour des directions un peu moins systématiquement malhonnêtes à grande échelle ça aiderait aussi.
Un exemple :
oObserver les créanciers de la BRI encaisser 40 milliards € (2008) sans risque,
sans impôt, sans projet, sans lever le petit doigt à faire quoi que ce soit,
Ecoeurant. Et la plaisanterie dure depuis 80 ans.
Faites le total avec des taux qui dépassèrent parfois 10% à 12%
De surcroit ce sont les mêmes qui jouent le Diable sur les cours des devises, les cours du pétrole et des matières premières.
Le peuple (plus de 99.99%) doit arrêter cela, contourner les politiques professionnels du style PsMdmUmp (les partis « de gouvernement »),
dissoudre la BRI.
En référence au propos de 08:08
ce genre d’exemple démotive 99.99% sauf les charlatans des Parlements du G20
les gouverneurs des Banques Ventrales trouvent cela parfait.
Cet exemple n’est pas dans la lutte de Boeing contre Airbus pour enlever un marché
… avec des efforts colossaux : coopérations industrielles, concessions, enjeux d’emplois en divers pays, etc.
Pour mémoire la documentation d’un Airbus est le poids d’un Airbus; c’est tout de même autre chose.
à Fab le 29 oct à 09:25
Qui a dit qu’il l’était ?
Personne ou très peu. Beaucoup pense même le contraire. C’est pourquoi il ne revoteront jamais pour lui.
Pourquoi ? parce cette stabilité,
ces gesticulations dans tous les sens pour garantir le statu quo de l’horreur, les Enfers induits par
ce système pourri des Banques Ventrales à TrésorNégatif (plus de 1300 milliards €)
plus personne n’en veut
à Pierre-Yves D. le 29 oct à 11:27
C’est toujours un plaisir de vous lire. Je ne connais pas ce M. Bernard Stiegler.
De mon point de vue il est dans le vrai.
les cadres-robots, sous stress, travaillent déjà trop et sont cocoonés pour ne même plus avoir les atouts dont ils disposaient quand ils étaient à l’âge du lycée.
On ne peut traiter les salariés comme des objets et leur balancer « travailler plus pour gagner plus ».
On ne peut pas demander à des robots enfermés dans des cadres d’organigrammes, des procédures strictes et des préjugés systématiques
(Ex. Lombard France Telecom) à prendre du recul et créer de véritables richesses saines.
Pomper 29.99€ par foyer en réduisant tous les budgets au maximum n’est pas une politique.
J’en ai une toute autre pour la télématique en France, vraiment créatrice de richesses et d’enthousiasme (c’est un a parte)br>
Le 11 aout 2009, sur le wesite euroclippers.typepad.fr:80/alerte_ethique [ A lire !! ]
Jean-Charles Duboc, ancien commandant de bord B 747 à la compagnie Air France (retraité) 56 ans, ex miliant UMP pendant 15 ans. En démissionnant récemment, il rappelait ceci :
et il précise, pour que nul n’en ignore
A moderato-cantabile le 29 oct à 18:30
La montée au pouvoir (1981) de l’arsouille, avec sa clique d’imposteurs, est, pour moi, une des « bifurcations »
L’esprit court-termiste, le gain rapide, la recherche du retour max sur investissement,
toute l’inhumanité des dirigeants de l’époque commença à ronger la France plus vite qu’avant.
Exemple: Thomson (Gomez, Goutard).
A l’arrivée de ces messieurs 14 ou 17 Branches (époque Ph. Giscard d’Estaing aux Affaires Internationales, DINT)
attachée à la holding Thomson-Brandt.
A leur départ ou celui de l’arsouille : une seule Branche, unique, subventionnée par le contribuable (Thales : commandes d’Etat).
Autre document sur le web de Jean-Charles Duboc, le 27 octobre 2008, une video intitulée
DSK chimpanzé en rut !
le mâle dominant, primaire !
video, chez Ardison, de la femme ayant failli se faire violer
Mais dans quel monde vivons nous ? … ce n’est pas possible
Ce système des copinages de coquins et des pseudos champions qui reviennent des Etats-Unis (Gomez, Lagarde, etc.) n’est pas durable.
Le Tiers Estat fut supprimé par les révolutionnaires français;
ils prirent la place de la Noblesse;
leurs descendants n’ont pas rétabli les très maigres contre-pouvoirs qui existaient sous l’Ancien Régime antérieur à 1790.
Comme son nom l’indique, les représentants du Tiers Estat comptaient pour un tiers c’est-à-dire pour rien.
(corrigez-moi)
220 ans plus tard il est nécessaire de faire émerger une représentation neuve, réellement populaire, en amont et en aval du Parlement
qui ne soit pas composée de ces « charlatans Paris-Neuilly-Passy Gauche-Droite » qui occupent, à eux-seuls, le terrain depuis trop longtemps.
TuThor … (ne devrais-je pas apprendre à jurer ?) … Vingt Dieux ! … (ça va?) …
Il y a suffisamment de diplômé(e)s complémentaires et d’expériences brillantes également complémentaires.
Ces personnes de talents [F&H], toutes extérieures aux « professionnels de la politique » (de la magouille cf. arsouille)
feront l’objet de certifications et habilitations. Suffisamment nombreuses ces personnes seront tirées au sort par collège.
Question :
Que diriez-vous du mot Adrestat ou Adretat ? pour ce « Tiers Etat » éclairé comme l’adret ?
Auriez-vous une autre suggestion ?
Pour rester simple et clair, il est concevable de mixer en seulement 12 collèges
(1°) les douze mosdimensions (mosdims), récursives, qui sont entre autres typologies, nécessaires
pour structurer la Pensée, et
(2°) les douze Forces d’ingénierie générale et de systémier (F) qui,
en monde régalien ou entrepreneurial privé (local ou transfrontières), sont nécessaires
pour planifier et mener l’Action au succès
En bref : Prochainement vous apprendrez à goûter ces mos1 à mos 12 et ces Fi 1 à Fi12
Pour l’instant c’est pour vous du charabia. Cela ne durera pas.
J’ai des dessins et personnages, de la musique et du fun aussi.
Ce n’est pas dramatique si mes propos semblent encore ésotériques. J’ai du retard sur mon planning.
En bref : 12 collèges hététérogènes de complémentarités au max suffisent.
La typologie de ces 12 collèges couvre excellemment ( après 18 ans de travail et + sur cette question, c’est mon opinion )
toutes les pensées éthiques, socio-économiques, etc. auxquelles vous pouvez penser comme
toutes les forces singulières des ingénieries générales pour l’action.
Première application de cette ingénierie :
Faire entrer en vigueur la monnaie de nos territoires « départementaux »
(cf. supra une lettre phénicienne ou approchante à trouver)
« départementaux » c’est la façon provisoire que j’ai retenu à ce stade pour me faire comprendre; il n’y a rien de départemental
Cela veut dite que le (la) citoyen(ne), insérée en son territoire local pour la plupart de ses décaissements de l’année
n’a pas pour habitude d’acheter une turbine pour barrage ou une flotte d’Airbus.
Prenez n’importe quel bilan de « banque universelle » à équarrir
(cf. mes contributions récentes antérieures)
les flux monétaires liant Passif bancaire et Actif bancaire sont très très hétérogènes.
Beaucoup trop hétérogènes d’ailleurs, d’où la nécessité d’équarrir.
Rien ne justifie que le seul référentiel furtif de la poignée de xenDynastOgres
( € et taux de conversion sous tutelle des spéculations BRI avec €€, €Y, €£, $, Y, £,..)
soit utilisé
Deuxième application de l’ingénierie Fi1-Fi12 :
Démarrer le protypage de LucidClearing
la version définitive de ce réseau se mettra en parallèle d’Euroclear pour les Affaires Civiles de haute transnationalité
type TGV ou turbines de barrage en Chine ou Airbus pour compagnies étrangères.
Très bonne journée
Cordialement.
La contestation mène nulle part.
Contester c’est admettre que la forme de pouvoir considérée serait légitime … qu’il lui manquerait un peu de transparence
ou de démocratie.
Il est plus intéressant d’être inventif, d’imaginer les petits coups de morphing sereins qui conduisent à tout autre chose
sans chercher coûte que coûte à réformer un mode d’organisation quand il est par essence malsain, irréformable.
un peu comme ces caractères spéciaux que sont $ € £ sur le clavier d’ordinateur, gravés dans le circuit intégré,
immuables …
vraiment ? … parce qu’ils prologent les doigts ?
Et cependant,
la stratégie Adret pour s’émanciper de l’emprise des créanciers de Bâle
est voisine de celle qui permettra à la population pilotée par l’Adret de se réapproprier des marges de manoeuvre
spectaculaires,
par exemple dans la Branche Energie.
Ne pas être encore « en émergence » ce n’est pas être lent ou incertain.
Ne vous faites pas de souci; je suis bien au delà des hypothèses théoriques.
Les deux objets en chiens-de-faience, l’ADRET encore à distance de l’UBAC sont de taille.
Le premier virtuel et le second, UBAC, on ne peut plus réel, même si plus de la moitié est secrète, opaque,
incontrôlable.
A la suite d’un feedback récent, j’ai écris un additionnel petit texte
« Ingénierie générale de l’ADRET«
l’ingénierie générale c’est notamment planifier
(avec les ressources financières et humaines)
la mobilisation, en temps voulu,
des firmes ( systémiers, opérateurs délégués, etc.).
Pour survivre, n’ont-elles pas elles aussi besoin de revenus, c.a.d. de contrats ?
Si vous avez des questions
— et si vous ne craignez pas d’être frustré(e)s de ne pas avoir immédiatement (toutes) les réponses —
n’hésitez pas
Plus de 10 ans de préparation, ce sont des milliers de webpages (écrites par moi) que je n’ai pas revu ( a fortiori relu) depuis des
années
Ne serait-ce pas le moment que j’y recircule un peu, même si j’ai d’autres tâches à mener en parallèle ?
L’échange fait progresser l’opération. Merci à l’avance
Cordialement,
François Jéru, animateur LeucoCircus.
Nota:
Le blanc, vous le savez, intègre toutes les couleurs du spectre
Ce rappel peut vous évoquer
– le premier arc-en-ciel que vous avez admiré enfant et
– vous aider à décrypter Arkenciel (LeucoCircus)
Bâtir puis CasserEnPartie-et-rebâtir-etc voilà des années que je fais cela, en solo avec moi-même
Parmi les dizaines de douzaines de structures de contenus,
des lettres A-à-Z de repérage, notamment K et M-N
– K : pour « Knowledge et Know-How » (structurés; plusieurs douzaines de websites)
– M : pour « Modélisations en Espace-Temps » (prospective et plans-programmes possibles sur les territoires)
– N : pour « Networks (neufs) Parallèles aux existants
Je vous fais grâce des dizaines de websites rapportés aux caractères qui précèdent (0-9 et A-J) et caractères qui suivent (O-à-X)
Allez, tout de même quelques repères que vous identifiez plus ou moins :
A : Adret, c.a.d. websites de l’Adret
(…)
g°: GeoDegrés, dont « Sources & Emplois de Fonds » (2067-2047 ~~ 2047-2017 ~~ 2012-2017 )
G192, G20, Régions ducales et réels espaces glocaux où rendre possible l’appartenance à des groupes
humains ayant un sens.
(…)
k€$^Y£
kc_opaq, kdev, kg°, klx, ks_breco, kv8
loi (ici, règles en vigueur)
(…)
regal (les parlementaires des « partis de gouvernement » (PsMdmUmpEtc) sont en UBAC, ci-après)
statuquo ( Ah ! là ! … alala_~~~_là … ya du monde )
ubac
(…)
Cette première série de contenus hétérogènes est dite « Expo_QT » … c.a.d. Des Quartiers
Elle est dans la Représentation des Concepts innovants et du Réel Existant : Articulations, Noeuds, Dynamiques, Arborescences d’obets
avec leurs nomenclatures, Définitions, Commentaires, Spécifications, etc.
Cette première série de websites, « QT », est nullement dans l’Action. On peut dire qu’elle est dans l’aire de « La Pensée ».
Une seconde série de websites est dite « ExpoPrj@… » … c.a.d. « Expo Propositions de Programmes-Projets en (…espace
geo ou réseau de villes ..)
La vocation « Action » de cette seconde série est Maitrise d’Ouvrage, Ingénierie générale, Délégation (…) »
Voilà plus de 10 ans que je travaille en vase clos — sur mes ordinateurs successifs —
Je n’avais pas pensé à une telle inaction du G20.
Je n’avais pas pensé à devoir passer à « Equarissage des banques » de cette manière et devoir moi-même écrire
« Ingénierie Générale de l’équarrissage des Banques« . J’ai commencé hier.
Je n’avais pas pensé à devoir préconiser le SMG, Système Monétaire Glocal si tôt et de cette manière
Il faut que je m’adresse de façon linéaire, structurée et claire à un public large
Le format livre, avec ses notes progressives en bas de page, est la garantie de cette linéarité.
Ici, le travail qui me reste m’apparait moins important en hommes-jours.
En effet, il s’agit essentiellement de trier, simplifier, condenser, rendre agréable, placer dans le meilleur
ordre possible
L’accord d’un éditeur devrait être rapide à obtenir.
Au passage, je vois depuis 2 jours, l’opportunité de ne pas faire de l’entier bénévolat jusqu’à mon dernier souffle.
Je ne dois pas non plus oublier qu’il manque plus de dix ans à ma retraite.
Dès le début de l’Armada Télématique que je vais finir par faire émerger prochainement,
je fais le distingo
entre
d’une part, le financement des « projets sociétaux concrets » (en aval des concepts)
c’est-à-dire faisant l’objet d’une maîtrise d’ouvrage, de maîtrises d’oeuvre hiérarchisées (projets G20, G192,…)
et de contrats de design, réalisation, formation+mise-en-route, exploitation opérationnelle
avec ou sans ma contribution
et
d’autre part, l’autofinancement de mes contenus d’auteur, notamment les années-hommes déjà consacrées à ce travail
personnel.
Je vais bien arriver à trouver une façon de prélever un % — j’espère minime — sur ce qui précède (les « projets sociétaux concrets ») pour
constituer un micro-fond d’épargne me permettant de racheter les années de retraite qui me manquent.
Ce serait mérité si mon prochain rôle de coordinateur permet d’aboutir à l’une des finalités recherchées :
un réseau bancaire où les paris sur les monnaies seront sans objet.
Il y a une semaine je pensais qu’il fallait que tout s’effondre.
Cela m’apparaissait comme le chemin le plus sûr
pour qu’on soit obligé de construire sur des bases viables.
Est-il moins « dommageable » pour les peuples angoissés de lancer des passerelles
afin d’assurer des raccourcis et ne pas descendre tout en bas ?
Les dynastOgres et leurs furtifs seides des banques ventrales sont-ils entièrement prévisibles ?
5%-inconscients 10%-SimplementSurLeursRails 25% Charlatans
50%-Certitude_delHyperpuissance_dAvoirTouteLatitude (sans aucun Devoir ni Aucun traité inter-nations à respecter) ?
Est-ce cela — 5%+10%+25%+50% — la composition de leur StatuQuo Partagé et de leurs Faux-Semblants ?
Le 29 octobre, je l’avais évoqué en une ligne sur le blog.
Depuis la dernière semaine d’octobre, il m’apparait possible de faire entrer en scène
simultanément des stratégies qui, à première vue, semblent contradictoires.
En réalité, ça les renforce l’une et l’autre; ça les crédibilise l’une et l’autre :
les deux voies sont possibles et elles se complètent.
Les petites et moyennes banques affaiblies verront une planche de salut immédiate par l’une de mes stratégies en parallèle
Que les banques soient équarries ou qu’elles ne le soient pas
il est possible d’avancer, avec des bascules partiellles, sans discontinuité
à antoineY |13:58]
Oui, il est temps.
Au nom des talents du cirque — Auguste, LeClownBlanc, NuageBlanc et tutti_frutti —
je vous réponds : « Oui, il est temps ».
Le cirque en a bien conscience.
Parmi les dernières difficultés, citons celles-ci
[1] « Tapoter » des extraits de webpages existantes (offline Jeru-F) pour aboutir à deux exposés linéaires clairs,
Deux tomes 24×24 cm : [1] Concepts majeurs & Dimensions – [2] Ingénieries prioritaires & Forces + Ordres
Ce ne sont pas les titres; cela vous donne l’esprit général
[2] « Etre en ordre de marche » quant à la diffusion des websites,
Avec le livre 2, les « abonnés-engagés » recevront un CD interactif corrélé à des territoires de websites non accessibles
autrement.
Eh oui ! … en ingénierie il faut bien un peu savoir à qui l’on s’adresse.
Les coordinateurs et prochains « leaders de collèges » ne peuvent mener une action avec des avatars ou
des titulaires d’adresses email à une adresse physique inconnue (en sus adresses email pouvant être éventuellement bidons c.a.d. « pipo »
).
Lorsque vous souscrivez un abonnement à un magazine l’éditeur sait où vous, l’abonné(e), résidez.
Pendant des lustres — après que je sois né (1947) — cela n’a jamais soucié personne.
Seriez-vous songeur aux propos du ClownBlanc ?
Je vous vois songeur.
Vous vous interrogez …
… « n’est-il pas vraiment hors de la mesure ? hors de ce qui semble pouvoir être entrepris
Face à ce qu’il noux explique des créanciers de la BRI
qui contrôlent les banques centrales et les topMegaBanques,
… se rend t-il compte de ce qu’il écrit ? …
passer du franc à l’euro ne fut pas une mince affaire !
tous les soldes des comptes bancaires changèrent de devise !
et … et ! … les megaBanques et banques centrales étaient d’accord ! €, €€ et tuttti quanti.
Q1: Quel % des français s’intéressent vraiment aux mécanismes de la crise ? 1pour dix-mille ? … pour mille ?
Q2: Sur ce pourcentage quel autre pourcentage, sans armada de préjugés comprend les opaqVoiles et les dynamiques de
flux ?
1pour dix-mille ? … pour mille ?
Q3: Sur ce pourcentage, quelle part pense qu’un véritable changement positif est possible ?
Dans l’immédiat en début novembre 2009 ? … moins de 0.001? … combien ? 5 personnes ? dix ?
Comme Auguste, je quitte rarement LeClownBlanc,
même entre le 15 aout et 15 septembre quand il s’est coltiné avec des Tableaux ( S&E_Fonds)
qui n’ont rien à voir avec les miens, le plus souvent d’abord à la térébenthine … pas d’acrylique,
la couleur recherchée et obtenue sèche beaucoup trop vite, avant que l’on ait fini de l’exploiter en différentes places choisies.
Le blanc, vous le savez, intègre toutes les couleurs du spectre.
LeClownBlanc anticipe fort bien l’incrédulité de 99.999999% des internautes du présent blog,
habitué(e)s comme nouveaux venus.
Aussi longtemps qu’un exposé, parfaitement charpenté, spécifié, détaillé
ne sera pas sur la table,
il n’y aura pas dix congénères à porter intérêt à l’intro de Monsieur Loyal, LeucoCircus
Je serai un peu moins pessimiste que vous sur les nombres.
Q1 : 10%. Et surtout si, comme à l’instant, leur emploi est menacé, leur CA baisse, etc…
Q2 : sans avoir de connaissances pointues, on comprend très vite que les imbrications et les dessous de tapis font que tout document émis par une banque n’a plus de valeur. Tant du point de vue valeur pure qu’informationnel.
Mais, même si les chiffres n’apparaissent pas, les difficultés de tous les secteurs sans exception sont connues.
Q3 : si l’on regarde un peu l’histoire, on voit que les changements « positifs » n’ont toujours été faits que sous la contrainte.. et donc, la douleur.
Maintenant, déterminer ce qui est positif de ce qui ne l’est pas….
Bien à vous.
Ce plan d’ingénierie générale — avec toutes dispositions de mise en oeuvre — est d’autant plus nécessaire
qu’il est totalement à contre-courant de la bien-pensance et
de ce qui peut se penser à partir de l’existant.
Ce Plan ne fait aucun cadeau aux banques centrales et aux megabanques titanesques universelles.
Ce n’est pas un projet à se faire des copains auprès des ultra-dominants qui contrôlent 99.99% des leviers et des décisions.
Ensuite, ce qui n’arrange rien :
Comme solution imprévisible, déroutante, innovante et décoiffante on peut difficilement
… faire mieux … ou pire … mieux ou pire, cela dépend de quel
point de vue on se place.
Une seule issue : se faire comprendre du grand nombre
Autrement dit, le plus difficile … quasiment l’impossible.
A ce stade je ne suis pas suffisamment avancé dans mes itinéraires plaisants pour me faire comprendre du grand nombre.
Sur le fond tout est prêt, mais le temps d’exécution est considérable, pour plusieurs raisons.
Je vais en citer une, faute de place :
ce Plan qui impacte la 5e dimension de ma « Représentation du Réel en Chantier » est lié à d’autres horizons innovants
dont des plans à curseurs, l’un d’eux est 2060-2030 ou bien 2012-17
Mon objectif est que les charlatans qui manoeuvrent les « partis de gouvernement » (Ps, Mdm, Ump)
aient du mal globalement à réunir 10% des voix aux prochaines élections législatives.
Pour cela, deux conditions
1/ la sensiblité au désastre financier, copieusement camouflé, doit atteindre
(a) les métiers protégés (plus de 50% de la population active dont Education d’Etat,
Santé d’Etat,
Police, Armées, DGI, Trésor<0, Collectivités Régaliennes Territoriales, etc.
),
(b) les indifférents (boulangers, bouchers, pharmaciens, dentistes, etc.),
(c) …
2/ la composition de l’ensemble « sortie de crise » à préconiser ne doit pas être restreinte à ce qui suit :
(a) la dette de plus de 1300 milliards,
(b) le pouvoir d’achat ( par combien va t-il être divisé ? premier décile ? … dernier décile ? )
(c) aux 8 millions d’emplois manquants en France
Revenons à cette question précise du SMG, Système Monétaire Glocal
en substitution à l’aveuglément et à la rapacité des créanciers des banques ventrales —
— ces derniers NULLEMENT dépassés par la globalisation —
simplement toujours ultra-décidés à conserver leur Contrôle Total depuis 1930 (Traité de Bâle).
Décrire précisément les étapes de mise en place du SMG sera plus convaincant qu’un discours théorique
Je vais vraisemblablement « disparaitre » à nouveau un moment (sauf imprévu) pour me consacrer à l’écriture de l’exposé
(livre ) « Mise en place opérationnelle du SMG, Système Monétaire Glocal »
Ses articulations et géométries très spéciales sont singulières.
Plusieurs structures très spéciales, non encore évoquées, sont des
fondations majeures d’autres plans qui renforcent les premiers.
Sans être le moins du monde perfectionnistes, les membres LeucoCircus préfèrent agir en ayant le maximum d’atouts sur leurs
flancs.
Il me parait sage d’avancer après avoir écrit noir-sur-blanc la démarche pratique pour arriver au bout, concrètement, calendrier en
main.
Les artistes donnèrent leur opinion au comité directeur du cirque, parfois coordonné par Arkenciel,
Il n’est pas prévu de convertir tous les soldes en euros, mais seulement certains et à certaines conditions
ah pour sûr il y aura des mécontents; si vous m’avez lu au 1er trimestre sur d’autres websites vous pourriez en deviner les raisons.
cela a été dit antérieurement : A ce stade, un billet est inenvisageable; ça viendra;
merci pour votre soutien; merci d’être patient.
Je sais que je n’avance pas assez vite; je fais ce que je peux.
[ A court terme j’ai ce besoin de trois caractères pour mes 3 monnaies,
un peu comme ces caractères spéciaux que sont $ € £ qui sont sur le clavier d’ordinateur.
Il faut qu’ils soient codables en HTML …. parmi l’alphabet grec α ω ou ISO_Latin1 (256
caractères)
Le moment venu, il me faudra tout mon attirail — le moins mal ciblé par type d’internaute
( pékin lambda, ChiefEconomist de banque, expert en ceci ou cela, etc. ) —
c’est-à-dire
dessins, nomenclatures, définitions, articles, protocoles, calendriers, plans,
propositions de répartition des missions, propositions de dynamiques pour les dodeJurys, etc.
Merci de votre attention,
Je suis naturellement ouvert à vos éventuelles questions.
Cela fait un moment que je ne vous avais pas lu, mais là il va falloir se remettre dans votre mode de pensée cher clown (perdu l’habitude, s’cusez).
N’empèche vous m’intriguer fortement……….
Les sénateurs démocrates nouvellement élus vont-ils se rebeller et inquiéter La FED?
Ils réclament son audit.
Restera à voter une loi de contrôle ou de suppression de ladite FED.
Quant à l’aspect pénal vis à vis de son président qui semble incapable d’avouer à qui la FED a affecté les milliards de $…circulez.
Doc film d’Alex Jones:
http://www.dailymotion.com/video/xb0by3_715-fall-of-the-republic-hq-soustit_news
Hhmm.. Viande Hachée.
J’appelle cela un discours de « grand écart »…
D’un coté, on veut nationaliser ou supprimer la Fed, (à priori donc se séparer du pouvoir de l’argent).
De l’autre, éviter absolument de payer des impôts.
Je n’y connais pas grand chose en politique, mais… existe-t’il des théories viables d’anarchie d’extrême droite..???
Sauf qu’il me semble que l’anarchie est plutôt d’extrême gauche, mais bon….
Je vais encore me faire une hernie au cerveau, à ce tarif.
Bonsoir,
Il y a quelques jours, sur ARTE j’ai suivi une émission dans laquelle étaient invités deux traders : un français et un allemand.
Ils évoquaient la piste de l’annulation de la dette pour sortir de la crise.
J’ai bien du mal à concevoir une annulation généralisée. Annulation de la dette des états, des entreprises, des particuliers ? Les créanciers seraient ruinés.
A votre avis, quelle pourrait en être la forme et surtout ses conséquences ?
Quand tous les pauvres n’ont plus rien, ou seulement des dettes, les créanciers sont ruinés !
A jeanpaulmichel
C’était le 28 octobre l’émission sur Arte « les banquiers sont-ils des voleurs? » Tout à la fin l’un des intervenants a effectivement parlé de l’annulation de la dette qui serait à l’étude.
Quelle dette? Ou Quelles dettes?
Qui étudierait cette solution?
Les états?
J’ai vu aussi cette émission, mais contrairement à vous je ne prends pas leur réponse au sérieux.
Souvenez vous leur tête et façon de dire celà.
Pour moi ils ont dit ça »pour faire plaisir » ; du coup ils n’avaient plus à dire ce qu’il va devoir se passer sinon.
A « Le cirque en folie »
Il se passe quelque chose d’étrange : je comprends ce que vous écrivez!
drôle d’époque..non les banquiers ne sont pas des voleurs…ce sont les hommes politiques qui font les lois et les font exécuter…et rappelons nous que le système bancaire avec le domaine médical sont les deux secteurs de la vie économique et social les plus contrôlés par le législateur…alors ou est le problème ?
[…] le risque grandissant de préparer une nouvelle crise.=== http://www.pauljorion.com/blog/?p=4549#comments […]
@ François,
Un de mes amis m’a signalé une erreur sur mon post du 3 11 à 12h08 ci-dessus. Dans la première partie, il faut lire « les anglais qui n’ont pas adhéré à la monnaie unique, ne sont pas tombés dans ce piège » au lieu de « les anglais qui n’ont pas adhéré au traité de Maastricht.. »
En vous demandant d’excuser cette erreur.
Bien à vous
jean
de DAN DENNING dans La Chronique Agora (adaptation).
L’un des résultats des taux bas de la Fed, c’est que les banques américaines se sont approvisionnées en bons du Trésor américain pour stabiliser leurs bilans. Rappel :
.Les banques commerciales des EU ont depuis 2007/2008 des bilans déséquilibrés par d’importantes proportions d’actifs à risque. Soit un risque élevé de faillites en chaîne.
. Ces banques « mettent en pension » tout ou partie de ces actifs à risques auprès de la FED. En échange, la FED leur accorde des prêts.
. Les banques utilisent ces prêts pour souscrire à des emprunts d’Etat émis par le Trésor des EU (« bons du Trésor).
Il y a donc un transfert des actifs douteux (créances privées) vers la FED, remplacés en quelque sorte par des Treasuries bond (reconnaissance de dettes gagées sur l’économie étasunienne, en fait les contribuables de ce pays).
Acheter des bons du Trésor et des titres adossés à des créances hypothécaires, avec des réserves nouvellement créées (assouplissement quantitatif) et qui peuvent toujours être étendues, n’est qu’une formalité. Cela risque de mettre de nouveau les banques en danger, si la valeur de ces bons était réduite de façon radicale par les forces du marché. On risquerait alors un autre effondrement des nantissements bancaires qui pourrait, s’il était très important, entraîner un effondrement de la valeur. L’insolvabilité redeviendrait un problème.
Une nouvelle réglementation a été décidée par la Financial Services Authority britannique [équivalent de l’AMF française] afin de mettre en place de nouvelles règles de trésorerie pour les actifs des banques. La FSA peut désormais exiger des banques qu’elles détiennent un certain pourcentage d’actifs pouvant être rapidement liquidés pour lever des fonds si besoin est. Des actifs dont la qualité de crédit est basse (des junk bonds ou des obligations d’entreprises moins bien notées) pourraient ne pas faire l’affaire.
Les seuls actifs qui peuvent correspondre aux nouveaux critères de la FSA sont les obligations souveraines. Cela rend peut-être les actifs bancaires plus faciles à liquider. Mais détenir plus d’obligations gouvernementales ne rend pas les actifs des banques plus sûrs, ou n’améliore pas la position du capital dans le secteur financier.
En réalité, ces nouvelles exigences fournissent surtout au gouvernement un moyen de forcer les banques à souscrire à de nouvelles émissions obligataires. Plutôt que d’avoir à trouver des créditeurs parmi les nations émergentes qui ont un bon niveau d’épargne (Chine, Russie, Europe de l’ouest, etc…), les gouvernements des Etats-Unis et du Royaume-Uni auront un marché captif dans leur propre secteur financier. Les banques se gaveraient ainsi progressivement d’obligations souveraines — à condition que les agences Moody’s, Fitch ou S&P n’aient pas baissé le degré de solvabilité des Etats-Unis et du Royaume-Uni.
Cela ressemble bien à un nouveau pas vers la nationalisation du secteur financier. Echanger des obligations gouvernementales contre de l’argent nouvellement imprimé par la Fed était une opération quasiment sans risque qui a permis de soutenir les bénéfices des banques pour le premier semestre. C’est donc une bonne opération. Mais sur une perspective plus large cela signifie que la crise financière pourrait bientôt devenir une crise de la dette gouvernementale. Jusqu’à maintenant, les pertes des entreprises financières ont été transférées au secteur public. Cela n’a pas résolu le problème. Cela l’a simplement déplacé sur une scène plus grande.
D’après Dan Denning.
« L’insolvabilité redeviendrait un problème »
C’est le moins que l’on puisse dire.
« Cela ressemble bien à un nouveau pas vers la nationalisation du secteur financier »
Et comme il est noté, plutôt que d’avoir un secteur bancaire appartenant à des pays étrangers…
Dans le cas du Royaume-Uni, la masse monétaire faible l’oblige à des mesures d’urgence radicales.
« la crise financière pourrait bientôt devenir une crise de la dette gouvernementale »
Elle le devient très vite. Le processus avance et est prouvé par des modifications, cette fois, de géo-politique mondiale.
News from the economic war :
http://contreinfo.info/breve.php3?id_breve=7853
« Le Trésor US a rencontré 8 blogueurs de l’économie et la finance (Yves Smith) »
Voilà qu’ils vont écouter la voix du peuple…
Quelle déchéance.
(je blague, Mrs Leclerc et Jorion. Mais quelque part… si l’on ouvre un peu son esprit en se disant qu’un blogueur n’a pas du succès tout à fait PAR HASARD…)
À lire:
Pourquoi la SEC a laissé Madoff dériver
Le « gendarme » de la bourse américaine, la SEC, a rendu public un rapport destiné à expliquer pourquoi elle n’est pas parvenue à détecter la fraude montée par l’escroc Bernard Madoff. Une lecture cruelle… pour la SEC elle-même.
http://www.bakchich.info/Pourquoi-la-SEC-a-laisse-Madoff,09158.html
Un Nobel d’économie … à l’économie
Cette année, la Banque de Suède a joué son rôle à plein : s’inscrivant dans le politiquement correct ambiant, elle a jugé bon de choisir une femme, Elinor Ostrom.
http://www.bakchich.info/Un-Nobel-d-economie-a-l-economie,09115.html
Question à M. Leclerc
Parmi les (ou la ) solutions d’effacement de la dette, il y a donc cette augmentation de la masse monétaire qui induit une hyperinflation.
La masse monétaire est-elle précisément et objectivement quantifiable?
Mais les « émergents » dont la Chine Pop tentent de se protéger de ce à quoi tend cette dépréciation du dollar US par divers procédés dont achats tous azimuths d’accès aux matières premières, et constitution d’une réserve en or. Cela peut-il limiter le vol de l’épargne des Chinois?
Merci encore une fois de votre lumière
Astarte
Les différents agrégats monétaires (ou masses monétaires) font l’objet de mesures par les banques centrales. Pour la BCE : http://www.ecb.int/stats/money/aggregates/aggr/html/index.en.html
Les réserves monétaires chinoises proviennent des résultats des exportations. Afin de se prémunir contre une faiblesse destinée à s’accentuer du dollar, les Chinois n’ont pas d’autre solution que de diversifier l’utilisation de leurs excédents (tout en ne précipitant pas la baisse par une diminution inconsidérée de leurs achats de bons du Trésor US). L’or et les métaux rares, ou les matières premières, sont parmi les possibilités. Investir dans des entreprises ou dans des terres agricoles via des fonds souverains en est une autre. D’une manière générale, tout avoir non monétaire peut être considéré comme moins susceptible de se dévaloriser que les bons du Trésor US libellés en dollar. (Le Trésor pourrait libeller des bons dans une autre devise, il l’a déjà fait, mais cela risquerait de lui coûter fort cher).
Un peu HS, mais intéressant
James K. Galbraith au Bill Moyers’ journal
Traduction rapide de quelques extraits:
JG: Les gens sont coincés dans leurs hypothèques. Leurs hypothèques valent plus que les maisons qu’ils habitent ce qui ne veut pas dire qu’ils vont faire défaut ou des millions seront exclus, mais des millions ne peuvent tout simplement pas vendre, ne peuvent pas bouger, ne peut pas changer leurs conditions, ne dispose pas d’un coussin. Et c’est un facteur qui amènera le stress dans leur vie au fil du temps.
JG (En comparant avec la Grande Dépression de 1929): Ma mère qui a vécu jusqu’à l’année dernière, n’a jamais vraiment surmonté les attitudes qui lui ont été inculquées durant la Grande Dépression. Il aura un – si quelque chose n’est pas fait pour fournir notamment les jeunes, qui cherchent à travailler et ne peut pas le trouver, avec la possibilité d’avancer dans la vie, à ce stade, il les marquera pour le reste de leur vie. Je pense qu’il y a aucun doute à ce sujet.
…
BM: The New York Times avait une histoire l’autre jour sur les collèges communautaires qui sont tellement bondés dès à présent que s’y tiennent les classes jusqu’à deux heures du matin. Qu’en pensez-vous? Ca indique quoi?
JG: Ca indique tout d’abord, que les gens ne peuvent pas trouver d’emploi. Et deuxièmement, qu’ils se tournent vers le système éducatif afin de leur offrir quelque chose à faire, et un moyen de sortir de ce dilemme. Mais jusqu’à ce que des emplois soient créés, et en grand nombre, il n’y aura pas de lieux pour ces personnes pour sortir du réseau des collèges communautaires et de trouver un travail utile. C’est ça le problème.
…
JB : Et un point sur la crise, c’est qu’elle aurait pu être évitée. Les autorités, il y a deux, trois, cinq ans, aurait pu l’empêcher. Ils ont choisi de ne pas agir, parce qu’ils commençaient à tirer un bénéfice politique et économique de l’explosion spéculative qui se passait.
BM: Vous voulez dire, les gens qui auraient pu empêcher la rupture du barrage qui étaient trop occupés à la pêche au-dessus, et la récolte de grosses récompenses de vouloir réparer les failles?
JB: Bien sûr. La Réserve fédérale américaine, en particulier, savait que le barrage se fissurait. Alan Greenspan, je pense, presque sûrement le savait, et il a choisi d’attendre jusqu’à ce qu’elle avait emportées.
BM: Pourquoi?
JB: Ils l’ont tous permis, car ils en obtenaient une économie superficiellement plus forte. La société de propriété, tout ce qui était une escroquerie, au fond, vise à appâter des gens qui ne pourraient se permettre ces prêts hypothécaires en les acceptant. Et oui, je crois qu’ils, toute personne rationnelle, certes gens de l’industrie, savaient que cela n’allait pas durer. Il y avait un petit code dans l’industrie, que j’ai appris, IBGYBG. « I’ll be gone. You’ll Be Gone » (Je serai parti, tu sera parti)
BM: Vraiment?
JB: Oui.
BM: L’industrie étant le secteur des obligations?
JB: Bien, et les initiateurs de prêts hypothécaires et les banquiers en général.
BM: Mais c’est la fraude criminelle.
JB: Bien sûr.
…
Etats-Unis : baisse inférieure aux attentes des suppressions d’emplois en octobre.
Aux Etats-Unis, les entreprises ont supprimé 203 000 emplois au mois d’octobre, selon l’enquête mensuelle d’ADP.
Les économistes attendaient en moyenne 190 000 suppressions.
http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=48af98da0dec1763db32ddca1c61a321
Le protectionnisme, sous toutes ses formes, passe aussi par une opacité de ses informations :
http://contreinfo.info/breve.php3?id_breve=7854
« La Chine cesse de publier les statistiques sur ses stocks de pétrole (FT Alphaville) »
En plus de leur sur-production énormes de métaux et de béton, ils semblent sur le chemin du « si vis pacem, para bellum ».
Oui Yvan, il y a un sous-entendu stratégique.
Renforcement des accords sino-russes sur la fourniture de gaz.
La présence Otan-US en Afghanistan est balancée par la puissance militaire russe alliée au poids eco-industriel de la Chine…
BHO sera sans-doute contraint de renforcer le contingent US à regret…il devra renoncer à la maitrise des ressources énergétiques en Eurasie.
@Tartar: une info pour confirmer vos propos et analyse, Les Chinois ont aussi signé un accord avec le Kazakhstan, 3000 kms de pipeline seraient déjà installés
Kazakh Oil And Gas Liquids Production Is Forecast To Increase By 48% During 2008 To 2018
http://www.officialwire.com/main.php?action=posted_news&rid=36655&catid=327
Etats-Unis : baisse inférieure aux attentes des suppressions d’emplois en octobre.
dixit : Aux Etats-Unis, les entreprises ont supprimé 203 000 emplois au mois d’octobre, selon l’enquête mensuelle d’ADP.
Les économistes attendaient en moyenne 190 000 suppressions.
Faux la baisse est donc supérieure et c’est toujours une baisse sans compter les chiffres qui sont trafiqués comme le PIB…et ce chiffre ne tient pas compte des emplois du public….toujours plus de chomeurs et toujours plus de chomeurs en fin de droit..comment une reprise peut elle avoir lieu dans cette situation?
Réponse elle est factice….
L’or approche les 1.100 dollars
Vendredi 30 octobre 2009 :
1- Le revenu disponible réel des ménages américains a baissé en septembre pour le quatrième mois d’affilée.
2- La consommation des ménages américains a baissé de 0,5 % en septembre. La consommation des ménages, ajustée de l’inflation, a baissé de 0,6 % en septembre.
3- « USA : malgré la reprise, l’économie reste encore très dépendante de l’Etat. Les chiffres publiés vendredi 30 octobre par le Département au Commerce montrent que le revenu disponible réel des ménages a baissé en septembre pour le quatrième mois d’affilée, et que les Américains préfèrent épargner plutôt que dépenser, accréditant le pronostic des analystes selon lequel la consommation, qui a apporté 2,36 points de croissance au troisième trimestre, risque de replonger sur la fin de l’année. »
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hihcSjIVCwhL5pylaj04hUjt6q-w
4- « Les autorités américaines ont fermé vendredi 30 octobre neuf banques, un record pour une seule journée depuis le début de la crise financière. Cette opération porte à 115 le nombre de banques mises en faillite depuis le 1er janvier 2009, soit le plus haut niveau annuel depuis 1992. Les analystes s’attendent à ce que d’autres surviennent encore d’ici la fin de l’année. »
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE59U00G20091031
Dimanche 1er novembre :
« Le spécialiste américain du crédit aux petites et moyennes entreprises CIT a lancé dimanche une procédure de dépôt de bilan, incapable de se refinancer après la crise financière internationale.
Ce groupe centenaire compte environ un million de clients aux Etats-Unis et sa mise en faillite, si elle était attendue depuis des mois et ne devrait avoir qu’un impact limité sur les marchés, risque d’aggraver la contraction du crédit et de peser sur l’économie réelle.
Le groupe CIT avait 71 milliards de dollars d’actifs.
Il s’agit ainsi de la quatrième plus grosse faillite de l’histoire américaine après celle de Lehman Brothers l’année dernière (639 milliards d’actifs), World Com en 2002 (104 milliards) et General Motors (91 milliards). »
http://www.lesechos.fr/pme/conjoncture/reuters_00197442-cit-depose-le-bilan.htm
Mercredi 4 novembre :
– Indice ISM d’activité dans les services : recul surprise de l’activité en octobre dans les services aux Etats-Unis, avec un score de 50,6 (contre 50,9 en septembre) au lieu des 51,5 espérés.
– L’enquête d’ADP a annoncé une suppression de 203.000 emplois en octobre (au lieu de 190.000 anticipé par les économistes)
« Les Etats-Unis sont sortis de la récession pendant l’été, mais deux indicateurs publiés mercredi 4 novembre, l’enquête du cabinet ADP sur l’emploi dans le secteur privé et l’indice ISM d’activité dans les services, sont venus rappeler à quel point il y a loin de cette reprise à un rétablissement complet de l’économie.
A deux jours de la publication du rapport officiel sur l’emploi en octobre qui devrait faire apparaître une montée du taux de chômage à 9,9 %, un nouveau point haut depuis plus de 26 ans, ces deux études ont témoigné de licenciements encore très forts dans les services et dans les PME, deux forces vitales pour le pays. »
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=6a2aba3e17a26ec362ee65e418f52eea
Conclusion : la Fed dresse un constat d’échec de la politique menée depuis septembre 2008.
Aux Etats-Unis, depuis septembre 2008, l’Etat a soutenu la consommation des ménages, le crédit, l’immobilier, etc. en dépensant des centaines de milliards de dollars. Or, malgré ces centaines de milliards de dollars d’argent public injectés, la consommation des ménages, le crédit, l’immobilier sont toujours en baisse.
« A l’issue de deux jours de réunion à Washington, le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) a indiqué que la première économie mondiale « continuait de se redresser, mais pas au point de lui permettre de changer sa politique de taux quasi-zéro en vigueur depuis la mi-décembre 2008, ni de modifier radicalement ses mesures de soutien au crédit et à l’immobilier, qui mobilisent des centaines de milliards de dollars. »
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=6a2aba3e17a26ec362ee65e418f52eea
Où l’écologie rejoint l’économie, pour le bien de tous et de certains en particulier.
http://www.internationalnews.fr/article-al-gore-set-to-become-first-carbon-billionaire–38704768.html
Dans « La Fed décidée à conforter la reprise »
« Plus attentive que jamais à la santé du secteur financier toujours très fragile, la Réserve fédérale redoute l’effet des défauts de crédits commerciaux sur les bilans bancaires, alors que la banque CIT, spécialisée dans les prêts aux PME, vient de faire faillite. »
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2009/11/04/04016-20091104ARTFIG00720-la-fed-decidee-a-conforter-la-reprise-.php#xtor=AL-5