Henri-François Defontaines est déjà l’auteur de deux « billets invités » : Revoir la relativité restreinte et Paradoxe des jumeaux et accélération des référentiels.
Dans ces billets, comme dans le troisième, qui va suivre, Defontaines prend au sérieux l’hypothèse de l’éther, hypothèse abandonnée par les physiciens depuis le début du XXe siècle. On lit souvent que l’existence de l’éther a été infirmée par l’expérience de Michelson-Morley. Ce n’est pas le cas. Comme l’expliqua fort bien Ernst Cassirer dans La théorie de la relativité d’Einstein considérée d’un point de vue épistémologique (1923) :
« Il n’était pas possible de trancher entre les théories de Lorentz [supposant l’existence d’un éther] et celle d’Einstein [qui l’exclut] sur une base expérimentale. Il était devenu clair qu’on ne pouvait mettre au point pour les départager une experimentum crucis. »
Mais Cassirer ajoutait, et ceci est fondamental :
« Il apparaissait surtout que la supposition de Lorentz était insatisfaisante sur un plan épistémologique parce qu’elle attribuait à un objet physique, l’éther, des effets spécifiques, alors qu’il résulterait de ces mêmes effets que l’éther ne pourra jamais constituer un objet d’observation. [L’éther] contrevenait à un principe général que Leibniz avait invoqué lorsqu’il combattait les concepts newtoniens d’espace et de temps, principe qu’il appela le principe de l’observabilité. »
Tout ça ne sont bien sûr encore que des considérations précisément, « épistémologiques » : cela ne prouve pas que l’éther n’existe pas. Que faudrait-il pour que nous considérions qu’il existe du point de vue de la science ? Il faudrait encore, pour utiliser un terme qu’Henri Poincaré chérissait, qu’il soit « commode » en tant que concept scientifique. Je cite ce que celui-ci disait à propos des systèmes de Ptolémée et de Copernic dans La valeur de la science (1913) :
Voici le mouvement diurne apparent des étoiles, et la mouvement diurne des autres corps célestes, et d’autre part l’aplatissement de la Terre, la rotation du pendule de Foucault, la giration des cyclones, les vents alizés, que sais-je encore ? Pour le Ptoléméen, tous ces phénomènes n’ont entre eux aucun lien ; pour le Copernicien, ils sont engendrés par une même cause. »
… ce qui fait que le système copernicien est beaucoup plus « commode » que le système ptoléméen. De même, me semble-t-il, il ne vaudrait la peine de ressusciter l’éther que s’il s’avérait un jour que supposer son existence se révélait beaucoup plus « commode » – au sens de Poincaré – que supposer son inexistence.
L’éther et la théorie de la relativité restreinte, par Henri-François Defontaines
… On voit dans ce qui précède, qu’en ce début du 21ème siècle, la possibilité d’existence d’une forme d’éther,
support permettant la propagation des ondes lumineuses à vitesse constante est largement niée par les physiciens.
Ont-ils raison malgré le revirement tardif d’Einstein après mures réflexions, ou cela provient-il d’une
incompréhension des phénomènes mis en jeu ? …
430 réponses à “Récupéré ! L’éther et la théorie de la relativité restreinte, par Henri-François Defontaines (18/10/09)”
HFD
« V’ est la vitesse de la lumière mesurée dans le train et non pas la vitesse de la lumière par rapport au train mesurée du quai. »
Comment faites vous pour mesurer experimentalement à partir du quai une vitesse de la lumiere par rapport au train de telle sorte que votre appareil de mesure (sur le quai) trouve 120 000 km/s?
Un exemple de la maniere de la mesurer SVP?
Paul peut il activer les commentaires sur plusieurs pages dans WordPress? avec 100 commentaires max par pages car je commence à avoir du mal à charger cette page
@ Nadine.
Redescendez sur terre.
L’observateur du quai sait (mesure) que la lumière se déplace à 300 000 km/s dans son référentiel, il sait (mesure) que le train se déplace à la vitesse de 180 000 km/s.
Il a appris ses leçons à l’école et il sait que s’il veut connaitre la vitesse relative entre deux objets se déplaçant dans le même sens, il doit faire une soustraction. Il la fait et il obtient 120 000 km/s.
Comme par ailleurs il sait (mesure) que le train mesure 240 000 km de long, il en conclu (mesure) que la vitesse mettra deux seconde pour parcourir le train. Pour la suite, vous reprenez le message précédent et vous comprenez pourquoi, malgré celà, l’observateur du train mesure que la lumière parcourt le train en une seconde et qu’elle se déplace donc pour lui à la vitesse de 300 000 km/s.
Nadine,
Cette « histoire de transfo » a des conséquences dans tout l’électromagnétisme. Les transfos, il y en a beaucoup dans le monde et ils échangent en permanence de grandes quantités d’énergie avec l’éther à chaque croissance et décroissance de leurs flux magnétiques.
Derrière votre écran d’ordinateur il y a une alimentation à découpage qui envoie de l’énergie dans l’éther si la charge d’écran est déconnectée. Le réseau EDF parmi d’autres possède un grand nombre de transfos qui échangent des quantités d’énergie d’un point à l’autre du pays, mais en leur sein il y aussi un échange d’énergie avec l’éther. Cet échange est « équilibré » mais ce n’est pas une obligation fatale, c’est surtout un impératif commercial. Les transfos sont fabriqués d’une façon à ne pouvoir utiliser que le courant sinusoïdal car ce courant ne peut permettre que les échanges « équilibrés » avec l’éther.
Au niveau actuel de ma connaissance, je peux expliquer la façon de fabriquer un transfo qui ferait « disparaitre » un mégawatt. Pensez vous qu’il serait intéressant d’imaginer que ce qui « disparait » peut inversement « apparaitre » ? Je trouve assez surprenant que cette hypothèse ne dérange personne parmi les lecteurs de ce blog.
HFD
Je ne vais pas vous lâcher comme ça car ce que vous écrivez est inadmissible.
Vous écrivez:
« Il a appris ses leçons à l’école et il sait que s’il veut connaitre la vitesse relative entre deux objets se déplaçant dans le même sens, il doit faire une soustraction. Il la fait et il obtient 120 000 km/s. »
Donc 120 000 km/s étant la vitesse apparente de la lumière dans le train vue du quai (phrase qui d ’ailleurs n’a aucun sens mais bon…).
Cette vitesse ensuite vous l’utilisez pour justifier la suite de votre raisonnement.
WIKIPEDIA:
« deux vaisseaux spatiaux voyageant l’un vers l’autre à la vitesse de 0,8 c (…) ne percevront pas une vitesse d’approche (ou vitesse relative) égale à 1,6 c, mais seulement 0,98 c en réalité. Ce résultat est donné par la transformation de Lorentz:
u=v+w/(1+v.w/c²)
où v et w sont les vitesses des vaisseaux spatiaux, et u la vitesse perçue d’un vaisseau depuis l’autre.
Ainsi, quelle que soit la vitesse à laquelle se déplace un objet par rapport à un autre, chacun mesurera la vitesse de l’impulsion lumineuse reçue comme ayant la même valeur : la vitesse de la lumière ;
En revanche, la fréquence observée d’un rayonnement électromagnétique transmis entre deux objets en déplacement relatif (ainsi que les quantums d’énergie associée entre le rayonnement émis et le rayonnement perçu par l’objet cible) sera modifiée par effet Doppler-Fizeau. »
La vitesse de la lumière est indépendante du référentiel Monsieur Defontaines et il n’y a pas de vitesses relatives apparentes de la lumiere qui puissent être différente de c.
@ Nadine
« Je ne vais pas vous lâcher comme ça car ce que vous écrivez est inadmissible. »
Vous ne lisez pas mes explications alors à quoi bon.
« deux vaisseaux spatiaux voyageant l’un vers l’autre à la vitesse de 0,8 c (…) ne percevront pas une vitesse d’approche (ou vitesse relative) égale à 1,6 c, mais seulement 0,98 c en réalité. u=v+w/(1+v.w/c²) »
Et vous croyez que je l’ignore? Je vous rappelle qu’on trouve cette équation (page 10) et comment la déterminer (page 9) dans mon billet, à partir du même schéma que celui que j’utilise pour déterminer les transformations de Lorentz. Je n’ai pas eu besoin d’aller pomper le résultat sur Wikipédia ou ailleurs.
Ce que vous n’avez pas l’air de comprendre c’est que mon raisonnement est déductif, et que c’est en fin de raisonnement qu’on retrouve les différentes équations qui décrivent les phénomènes relativiste. Si vous arrêtez votre lecture au milieu, vous ne risquez pas de comprendre quoi que ce soit. Je ne peux pas vous forcer à lire ce que je vous ai écrit, mais tant que vous ne l’aurez pas fait, vos critiques seront totalement stériles.
« La vitesse de la lumière est indépendante du référentiel Monsieur Defontaines et il n’y a pas de vitesses relatives apparentes de la lumiere qui puissent être différente de c. »
Si vous me lisiez sans vos œillères jusqu’au bout, vous verriez que non seulement la constance apparente de la vitesse de la lumière est le RESULTAT auquel j’abouti, mais que de plus, j’explique pourquoi on obtient ce RESULTAT.
HFD
Quand on est capable d’écrire:
« v’ est la vitesse de la lumière mesurée dans le train et non pas la vitesse de la lumière par rapport au train mesurée du quai. »
C’est grave!
J’insiste sur cette phrase car elle est symptomatique de votre état d’esprit, elle n’a AUCUN sens. Comment voulez-vous être pris au sérieux après ça. Pour faire de la physique il faut un minimum de logique.
J’arrête là et vous laisse à vos fantasmes.
@ Nadine
Sans commentaire.
La vitesse de la lumière est constante. Toutes les contorsions qui aboutissent à une autre valeur que 300.000 km/sec sont vaines. C’est à partir de cette donnée qu’il faut reconstruire tout le reste. HFD, j’ai le sentiment que vous entretenez le secret espoir d’obtenir un jour par le raisonnement une autre valeur.
On n’explique pas vraiment pourquoi l’onde de lumiere a une vitesse constante (qui soit indépendante de sa longueur d’onde et du mouvement de sa source ou de celui qui la recoit) dans le vide, dans l’air cettevitesse est réduite de 4/1000.
On peut le comprendre intuitivement (ce que fit Maxwell) en réfléchissant aux ondes des vagues ou du sonores, qui elles déplacent de la matiere et n’ont pas cette isotropie. Le trait de génie de Maxwell est d’avoir compris qu’une onde électro-magnétique dans LE VIDE OU RIEN NE S’OPPOSE A ELLE se déplacait à vitesse constante, indépendamment de sa fréquence ou longueur d’onde ce qui n’est pas le cas dans le verre par exemple. Il introduit donc cette constante C que Michelson et Morley voulurent mesurer. Leur découverte à l’occasion de ces mesures fut qu’elle était indépendante du déplacement de la terre. Tout part de la, vient ensuite Lorentz puis l’interprétation relativiste des transformées de Lorentz. Point Barre !!!!
Ce qui est important c’est que la vitesse d’un photon est toujours à C même dans l’air ou dans le verre, par contre dans l’air et dans le verre ils vont en zigzag percutant sans cesse des atomes. le chemin est plus long, mais ce chemin est toujours parcouru à C.
L’image du zigzag est une vulgarisation quelque peu exagérée, en fait la matière absorbe les photons et émet de nouveau photons. Mais pendant toute la durée de vie d’un photon (entre 2 molécules d’air par exemple) sa vitesse ne peut être que C.
Bernard Laget votre exemple du verre est interessant, c’est la structure de l’espace-temps qui empêche que la lumiere n’aille plus vite que c mais cette structure n’empêche pas la lumière d’aller moins vite que c comme lorsqu’elle traverse le verre par exemple.
Bingo Nadine !
En mécanique ondulatoire, les transformées de Lorentz laissent covariantes Maxwell( bien sur) et conservent l’invariant de Minkovski » qui est un élement de volume de l’espace temps »
Si vous appliquez le formalisme de Lagrange à cet élement « pseudo vectoriel »conservé(dans le vide)et que vous vouliez que les trajectoires soient paralléles, il faut que l’indice de réfraction du vide soit indépendant de la fréquence, car on définit cet indice en optique comme une variation de vitesse, il s’agit du phénomene de réfringeance………Je fais court, mais cela est clair.
Je résume votre remarque sur la structure de l’espace temps, elle est contingentée par « Le principe de moindre action » appliqué aux lois de Maxwell qui modélisent le comportement des ondes électromagnétiques; en relativité générale Maxwell n’est pas modifié c’est la topologie del’espace qui change!!!!
« ‘Ce qui est important c’est que la vitesse d’un photon est toujours à C même dans l’air ou dans le verre, par contre dans l’air et dans le verre ils vont en zigzag percutant sans cesse des atomes. le chemin est plus long, mais ce chemin est toujours parcouru à C. »
Erreur JCK/ voici un copier coller de l’institut d’optique
Indice de réfraction du verre ordinaire selon la couleur de la lumière
Couleur longueur d’onde
dans le vide (en µm) fréquence
(en 10 13 Hz) Indice n Vitesse de propagation
(en km/s)
Ultraviolet proche 0,361 83,0 1,539 194 797
Bleu sombre 0,434 69,2 1,528 196 198
Bleu-vert 0,486 61,8 1,523 196 840
Jaune 0,589 51,0 1,517 197 621
Rouge moyen 0,656 45,7 1,514 198 013
Rouge sombre 0,768 39,1 1,511 198 406
Dans le verre la lumière bleue se propage moins vite que la lumière rouge.
Selon leur forme, certains objets transparents peuvent changer la forme des ondes lumineuses.
Par exemple, une lentille de verre ayant deux faces en forme de calotte sphérique peut transformer une onde sphérique en onde plane.
@ Paul Jorion
« La vitesse de la lumière est constante. Toutes les contorsions qui aboutissent à une autre valeur que 300.000 km/sec sont vaines »
Je suis parfaitement conscient qu’on mesure une vitesse constante pour la lumière égale à 300 000 km/s quelle que soit la vitesse du référentiel dans lequel on fait les mesures. Je l’ai écrit suffisamment de fois pour qu’on puisse difficilement me faire dire le contraire. Ce que je montre dans mon billet, c’est qu’on peut parfaitement l’expliquer en se passant des postulats de la relativité restreinte.
Le raisonnement bien que simple n’est pas immédiat parce qu’il faut d’abord calculer le temps propre, puis la longueur propre, puis les transformations de Lorentz avant d’obtenir la loi de composition des vitesses relativistes à laquelle se réfère Nadine pour me convaincre que la vitesse de la lumière est toujours égale à C (et non simplement toujours mesurée égale à C comme mon billet semble le montrer). On en tire de la même manière l’équation de l’effet Doppler relativiste. Il suffit pour cela de prendre un triangle quelconque entre VT, CT et CT’ et non un triangle rectangle comme je l’ai fait pour déterminer l’équation du temps propre afin de simplifier les calculs.
Pour déterminer toutes ces équations (cf billet), j’ai utilisé le fait que si dans R un observateur se déplace à la vitesse V, la lumière qui se déplace dans le même sens que lui se déplace par rapport à lui à la vitesse C-V, bien qu’il la mesure se déplacer à la vitesse C, et la lumière qui se déplace dans le sens contraire de l’observateur se déplace par rapport à lui à la vitesse C + V, bien qu’il la mesure se déplacer par rapport à lui à la vitesse C.
Par exemple, si le train se déplace à 180 000 km/s et qu’il mesure 300 000 km de long pour l’observateur du train, un observateur du quai mesurera que la lumière à mis 2 secondes pour aller de la queue à la tête de train (conformément aux transformations de Lorentz). Le train contracté mesurant 240 000 km de long, (conformément à l’équation de la longueur propre), cela signifie que la lumière l’a parcourue à la vitesse de 120 000 km/s. Ce qui n’enlève rien au fait que conformément aux transformations de Lorentz (ou à ce que j’explique à Nadine de manière différente), l’observateur du train mesurera que la lumière se déplace à C par rapport à lui.
J’aurais pu penser que le fait de trouver toutes les équations utilisées en relativité restreinte par cette méthode n’était que fortuit et ne provenait que d’une coïncidence, mais je me rends compte aujourd’hui que la notion de référentiels équivalents semble difficilement compatible avec l’expansion de l’univers à partir d’une singularité (c’est-à-dire dont tous les éléments ont subis une accélération, ce qui d’après Einstein brise l’équivalence comme il l’explique pour montrer l’asymétrie entre le voyageur et le sédentaire dans le paradoxe des jumeaux de Langevin), et avec le transfert de l’image de l’horloge mobile à l’observateur en ligne droite et à vitesse constante, alors que cela fait parti des postulats de base de la relativité restreinte.
Je n’ai aucune certitude sur la validité du modèle que je propose, mais de plus en plus de doutes sur la validité de l’équivalence entre tous les référentiels se déplaçant à vitesse constante comme le postule la relativité restreinte.
« HFD, j’ai le sentiment que vous entretenez le secret espoir d’obtenir un jour par le raisonnement une autre valeur. »
Si j’obtiens un jour une autre valeur pour la vitesse de la lumière, ce sera certainement du à des effets gravitationnels, mais alors, ce ne sera plus dans un référentiel Galiléen, et je ne parlerai plus des effets décrits par la théorie de la relativité restreinte.
Cela n’aura rien d’étonnant si j’en crois « comprendre la relativité aux publications universitaires » ou on peut lire :
« Dans un champ de gravitation provoqué par la présence dans l’espace d’une certaine quantité de matière ou d’énergie, la lumière, à strictement parler, ne se déplace pas dans toutes les directions à la même vitesse C que dans le vide et cette propagation n’est pas rectiligne »
J’en profite pour vous faire remarquer que les sources auxquelles je me réfère sont des sources sérieuses destinées aux étudiants qui étudient la théorie de la relativité. Le livre que je cite provenant de la cinquième édition, on peut penser que les erreurs qui auraient pu passer inaperçues lors de la première édition ont été corrigées depuis.
« cette propagation n’est pas rectiligne… »
Mais que signifie rectiligne dans ce contexte ?
Il vaudrait mieux parler de géodésique me semble-t-il.
@ Claude Animo
« Mais que signifie rectiligne dans ce contexte ?
Il vaudrait mieux parler de géodésique me semble-t-il. »
Absolument. Je ne fais que citer un livre destiné aux étudiants dont certains enseigneront la théorie de la relativité lorsqu’ils auront obtenu leurs diplômes.
Rassurez vous, ce livre parle longuement, par ailleurs des géodésiques qu’il défini ainsi :
« Dans un espace courbe, la généralisation de toute droite est une géodésique, c’est-à-dire une courbe correspondant à la plus courte distance dans cet espace. La retranscription du mouvement rectiligne dans l’espace courbe sera donc un mouvement géodésique. »
Ou encore :
« Les objets tombant en chute libre suivent les géodésiques de l’espace-temps. Malgré son caractère approximatif, cette image montre bien que la courbure de l’espace temps rend superflue la notion de force gravitationnelle. »
@claude Animo
Oui, mais les geéodésiques ne sont pas des référentiels!!!
@Bernard Laget
Bernard Laget que pensez-vous de la théorie des mondes multiples qui permet de réconcilier d’après ses partisans la mécanique quantique avec la relativité restreinte.
Pour être plus précis n’y a t il pas dans cette théorie un problème de conservation de la matière et de l’énergie puisqu’une particule qui a l’alternative entre deux chemins possibles dédouble l’univers et se dédouble elle-même pour parcourir de fait les deux chemins à la fois?
Cette théorie qui sauve le libre arbitre sans invalider la relativité restreinte me laisse un peu perplexe.
Ah ! Ah ! Voilà qui m’intéresse !
@ Nadine
« Cette théorie qui sauve le libre arbitre sans invalider la relativité restreinte me laisse un peu perplexe. »
Cela ne sauve pas le libre arbitre, cela oblige à prendre les deux chemins possibles. Il n’y a toujours pas de choix.
Mais effectivement, ça laisse perplexe.
@nadine et PJ
Vous faites allusions à Everett et ses univers multiples, je comprends l’interet de paul Jorion à cette question !!!!
Il s’agit, pour ce que j’en sais de tentatives pour (in fine)d’introduire l’opérateur « conscience »dans la physique quantique. Car si l’on veut selon Bohr globaliser un protocole opératoire , l’observateur en fait partie, avec son outillage « cognitif ». La théorie d’Everett postule qu’il ya superposition quantique de plusieurs états, la réduction du paquet d’ondes ne révele par ses opérateurs qu’un état ou l’observateur est spectateur et non acteur, notre univers. Les autres opérateurs la réduisent dans d’autres univers » superposés au notre »
Mais ce qui interdit philosophiquement de pouvoir accéder aux autre Univers d’Everett c’est le formalisme quantique lui meme, et les limites de nos capacités cognitives….Amen
Je ne puis dire qu’une chose personnelle, nous faisons une faute de raisonnement nous autres « humanoides conscients »quand nous prétendons qu’au moment du Big Bang il n’y avait rien de conscient dans cet enfer de quarks, de rayonnements….Car il faut au moins notre conscience, avec celle de l’Abbé Lemaitre (tiens donc encore un belge lui aussi) pour pouvoir en parler. J’avoue mon incapacité à plus de réflexion, à moins d’aller méditer dans une Lamasserie; c’est à dire changer ma culture d’homo occidentalis. (pauvre de nous).
Ayant lu Teilhard de Chardin, avant d’aller écouter à la maison des métallos dans le 11eme le preche de Roger Garaudy, je suis disponible à l’idée que nous n’avons pas encore creusé l’activité électromagnétique du cerveau, tant pour la réception que la désormais connue en médecine émission Maxwellienne. L’idée que ce réseau neuronal comme le réseau internet soit déployé à la surface de la terre comme une sorte de « cortex planétaire »me plait beaucoup.Je suis frappé voire fasciné par le role du photon, roi solaire d’Akhénaton, dans notre monde, et l’obstination de la vie terrestre à fabriquer la vision, pour en retour contempler son créateur, le Soleil. Et s’il vous plait un instant d’y réflechir l’oeil envoie quoi au cerveau si ce n’est à basse vitesse via des processus électrochimiques des charges électriques émises par conversion de photons.
A mon sens, que nous importe de découvrir dans les cuisines infernales du LHC le bozon de Higgs, alors que tout la Paradis térrestre ,la vie ,l’energie, la photosynthése, les baleines et le crill, viennent de cette magie la mer et le soleil, nous en savons déja bien assez pour gérer le Bateau Terre à la dérive dans l’univers, sans port d’attache, mais pris dans ce manege divin autour du soleil, avec sa copine la lune Rousse .
« A mon sens, que nous importe de découvrir dans les cuisines infernales du LHC le bozon de Higgs, alors que tout la Paradis térrestre »
On aurait pu y rester et contempler les baleines, fallait pas goûter au fruit défendu! Maintenant il n’y a pas de retour en arrière possible, on va se faire tout le pommier! On va trouver le boson!
et le LHC c’est du très grand art!
« Cette théorie qui sauve le libre arbitre sans invalider la relativité restreinte me laisse un peu perplexe »
Je ne comprends pas l’importance qu’il y a faire de la notion de libre-arbitre un principe cardinal.
Pourquoi donc vouloir sauver le libre-arbitre ?
Est-il d’ailleurs possible d’augmenter une théorie en lui ajoutant une problématique axiomatisation du libre-arbitre ?
@ Claude Animo
A mon sens, la problématique n’est pas tant de savoir s’il faut sauver à tout prix le libre arbitre que de savoir si on doit y renoncer uniquement parce qu’on utilise le principe d’équivalence pour décrire les phénomènes relativistes, alors qu’on peut tout aussi bien décrire les mêmes phénomènes en se passant de ce principe.
Si on renonce au postulat de la constance de la vitesse de la lumière dans le vide et qu’on le remplace par le fait qu’on observe une vitesse de la lumière constante quelle que soit la vitesse du référentiel dans lequel on fait les mesures et quelle que soit la vitesse de la source émettrice, alors, on montre facilement (cf billet) que les référentiels sont indiscernables et non équivalents. Dans ce cas là, le temps s’écoule normalement dans l’espace réel (aux dilatations près du temps des référentiels en mouvement) et n’est figé que dans l’espace imaginaire qui apparait dans la pseudo-norme de Minkowski
Ainsi, la théorie de la relativité restreinte invalide la notion de libre arbitre non pas parce que c’est nécessaire, mais par principe. Est-ce vraiment raisonnable d’y adhérer sans se poser de questions? Est-ce vraiment un comportement scientifique, ou est-ce du à une forme de culte de la personnalité envers Einstein?
C’était les questions que je me posais lorsque j’ai publié mon billet. Depuis, je me suis rendu compte que le principe d’équivalence était difficilement compatible avec un univers en expansion à partir d’une singularité (c’est-à-dire où tout ce qui le compose a été accéléré, ce qui brise l’équivalence entre les référentiels comme l’explique Einstein pour résoudre le paradoxe des jumeaux ou l’un vieilli physiquement plus vite que l’autre) et avec le parcours de l’image de l’horloge, en ligne droite et à la vitesse C, de l’horloge en mouvement par rapport à l’observateur du quai, comme le montre le problème du train, alors que c’est un des postulats de base de la relativité restreinte.
Est-ce que la principale erreur d’Einstein est d’avoir longtemps cru (bien après la finalisation de la théorie de la relativité générale) à un univers statique qui permet l’existence de référentiels n’ayant jamais été accéléré et qui sont par là même équivalents, ou est-ce que cela va au-delà ?
Ce sont à mon sens des questions légitimes qui n’ont sans doute pas été suffisamment creusées. Ne serait-ce pas pour cette raison qu’en un siècle on n’a pas réussi à résoudre les contradictions entre la relativité générale (élaborée en ayant en tête les postulats de la relativité restreinte) et la mécanique quantique ? C’est une autre question que je me pose.
Claude animo
« Pourquoi donc vouloir sauver le libre-arbitre ? »
Parce que j’espère que nous ne sommes pas que des automates « conscients ».
PS: Y a t il un développement détaillé de la théorie de Paul Jorion sur la conscience et les mondes multiples.
@Paul Jorion@Nadine
« Ah Ah , voila qui peut vous intéresser », Paul Jorion sur des liens possibles entre la conscience et la matière au sens quantique (bien entendu). Une équipe de l’université de Princeton a mis au point le protocole suivant à l’échelle planétaire : un générateur aléatoire de phénomènes quantiques élémentaires s’équilibre statistiquement avec le temps, autant d’états que de ; le temps peut être court si le générateur émet à haute fréquence. Un exemplaire (identique)du générateur est distribué « world wide » à un panel d’observateurs , je suppose qu’ils ont le sérieux requis ; ils enregistrent le comportement du générateur qui en temps normal affiche une valeur moyenne ( courbe de gauss ). Cette expérience s’appelle le « Global Consciousness Project » . Il ressort selon les auteurs que lors d’événements « fortement ressentis par les humains », Tours du W.T.C., mort de la princesse Diana……etc… que les générateurs s’écartent de la moyenne normalement constatée. Il y aurait donc une influence du réseau neuronal « conscient » sur des processus quantiques dont on pourrait s’attendre à ce qu’ils y échappent. Les auteurs veulent élargir le champ des émissions électromagnétiques du cerveau (EEG ou MEG) qui sont observées en médecine, à disent t’ils « La Noosphère ».
Difficile de vérifier les protocoles et les résultats http://noosphere.princeton.edu/, mais l’université de Princeton crédibilise de sa notoriété le GCP, je me contente de la livrer à votre curiosité; mais à mes yeux ce type de comportement , si il était avéré, ne ferait en définitive que replacer la conscience dans le droit commun de la physique; comme une composante du réel !
@Paul Jorion
@HFD
Et sur ma question sur le problème de conservation de la matiere ou de l’energie avez vous une explication?
Nadine
Le formalisme quantique ne pose pas de problème car l’opérateur énergie, l’Halmiltonien n’opére pas simulltanément avec un autre, et suite a deux manips , la réduction du vecteur d’état ne commute pas entre deux opérateurs, l’ordre importe (Sauf dans les états intriques)Donc du point de vue d’Everett si vous faites intervenir d’abord l’operateur conscience vous réduisez tout le systeme qui emporte son état d’énergie dans un univers, si vous faites le contraire en opérant par l’hamiltonien , vous envoyez le reste du bazar avec son niveau de conscience dans un autre univers et laissez l’énergie dans notre univers. « tranquile le chat » essayez de vérifier ?
Je n’ai pas lu Everett, mais en gros ce que je viens de dire me parait s’appliquer .
@JCK
J’ai mal compris votre remarque, excusez moi; vous raisonniez au niveai micro, et moi macro.
R.Feymann en QED a une explication qui stipule que le photon explore simiultanément tous les itinéraires possibles et ne retient que celui qui correspond au principe de moindre action, il rejoint un peu les idees de Fermat.
» le LHC c’est du très grand art! »
C’est un tres beau Joujou, un must, c’est vrai: dans combien d’années faudra t’il décupler sa puissance ?
Je ne sais pas ,mais je sais de source sure qu’actuellement il se cantonne prudemment au quart de sa puissance nominale .
Et qu’il coûte cher .
Mais c’est très beau
http://www.boston.com/bigpicture/2008/08/the_large_hadron_collider.html
http://www.boston.com/bigpicture/2009/11/large_hadron_collider_ready_to.html
Le fait qu’il coute cher, n’est pas le plus grave; et puis apres tout il réuni beaucoup de cervelles, de réseaux, et bien sur de coteries proféssionnelles, qui défendent leur pré carré: mais la qustion me semble posée sous la forme suivante:
Plus on traque l’élementaire, plus le bestaire des particules augmente et cercle vicieux l’énergie supplémentaire requise pour les nouvelles machines crée de nouvelles particules.
Je pose la qustion suivante à JCK et d’autres : sommes nous dans les cuisines du diable ? mais JCK avait déja répondu: il ne fallait pas y gouter !!
Irrésistiblement A.Malraux revient à l’esprit avec cette sentance sybilline : « Le 20éme siécle sera religieux ou ne sera pas »
@ bernard laget
« Le XXI° siècle sera religieux ou ne sera pas. »
« Cette petite phrase qui a fait le tour du monde a été attribuée à Malraux, mais il la récusa. André Frossard rapporta le premier cette pseudo-prophétie dans une de ses chroniques qui fut publiée sous ce titre. L’essayiste catholique avait probablement communiqué le texte à Jean-Paul II qui le cita. Il est difficile d’affirmer que Frossard ait inventé de toutes pièces les paroles qu’il met dans la bouche de Malraux : « je n’ai jamais eu que cinq ou six conversations privées avec [lui], mais ce fut chaque fois pour l’entendre parler de religion, et je suis tout à fait sûr d’avoir été le premier à recueillir sa fameuse formule sur le XXI° siècle, que l’on déforme aussi souvent qu’on la cite. Il ne dit pas : « Le XXI° siècle sera religieux ou ne sera pas.», mais « Le XXI° siècle sera mystique ou ne sera pas. », ce qui n’est pas tout à fait la même chose. »
Malraux s’expliqua pour la première fois à ce propos en 1975 à son ami et traducteur japonais Tadao Takemoto, qui lui rappelait qu’il avait lui-même prononcé cette phrase lors de son dernier voyage au Japon : « Quant au siècle prochain, ce que j’avais dit, c’est qu’il était extrêmement possible que, dans ce domaine que l’on appelle psi, se mêlaient encore pour l’instant des choses sérieuses et d’autres pas. […] Si le prochain siècle devait connaître une révolution spirituelle, ce que je considère comme parfaitement possible (probable ou pas n’a pas d’intérêt, ce sont des prédictions de sorcières, mais possible), je crois que cette spiritualité relèverait du domaine de ce que nous pressentons aujourd’hui sans le connaître, comme le XVIII° siècle a pressenti l’électricité grâce au paratonnerre. Alors qu’est-ce que pourrait donner un nouveau fait spirituel (disons si vous voulez : religieux, mais j’aime mieux le mot spirituel), vraiment considérable ? Il se passerait évidemment ce qui s’est passé avec la science. » (extrait de « A propos de la réincarnation » in André Malraux, Cahiers de l’Herne, p 396-399).
Marius-François Guyard, qui dirigea l’édition du miroir des limbes dans la Pléiade, nie que Malraux ait pu prononcer ces mots en s’appuyant sur deux passages inédits, tirés des différents états du manuscrit original d’ « Hôtes de passage » : « On m’a fait dire : Le XXI° siècle sera religieux ou ne sera pas. Formule ridicule. En revanche, je pense réellement que l’humanité du siècle prochain devra trouver quelque part un type exemplaire de l’homme. » Retravaillant son manuscrit dactylographié, Malraux y apporta une nouvelle correction : « on m’a fait dire : Le XXI° siècle sera religieux ou ne sera pas. La prophétie est ridicule ; en revanche je pense que si l’humanité du siècle prochain ne trouve nulle part un type exemplaire de l’homme, ça ira mal…Et les manifestations [de mai 68] et autres ectoplasmes ne suffiront pas à l’apporter. »
Cf. Littératures contemporaines, n°1, consacré à André Malraux, Klincksieck, 1996.
« comme le XVIII° siècle a pressenti l’électricité grâce au paratonnerre. Alors qu’est-ce que pourrait donner un nouveau fait spirituel »
La prise de conscience de l’existence physique de l’espace imaginaire ?
@ Bernard Laget
Nous nous posons finalement des questions assez similaires sur la perception du monde réel par l’observateur, si ce n’est que vous cherchez à atteindre directement la conscience de l’observateur tandis que je cherche d’abord à « concrétiser » le monde imaginaire qui, je pense, sert de support à la conscience en permettant d’une part l’association et l’organisation d’évènements provenant de différents points de l’espace-temps, et d’autre part en permettant la circulation des photons, qui étant aussi des quanta d’action, fournissent l’énergie nécessaire à l’action.
Il me semble que nos connaissances sont encore bien insuffisantes pour aborder dès aujourd’hui la notion de conscience de manière rigoureuse en physique. En revanche, la pseudo-norme de Minkowski me semble être une excellente ouverture pour introduire de manière rigoureuse l’espace imaginaire, dans lequel se déplace la lumière, dans la description du monde.
Si on représente graphiquement la pseudo-norme de Minkowski comme je le représente dans mon billet, c’est-à-dire en posant x = vt et y^2 + z^2 = y’^2 + z’^2 = (ct’)^2,
on obtient : (vdt)^2 + (cdt’)^2 + (icdt)^2 = 0,
Soit : (dx)^2 + (dy)^2 + (dz)^2 + (icdt)^2 = 0,
Ce qui semble signifier que la somme de ce qui représente l’espace réel et de ce qui représente l’espace imaginaire est nulle. Comme vraisemblablement avant le big bang et après le big crunch si big crunch, même partiel il y a. On obtient donc une notion de continuité sur l’ensemble de la vie de l’univers qui me semble intéressante.
Rassurez-vous, contrairement à Nadine, je n’ai aucune croyance, ou plus précisément, quand je crois quelque chose, cela signifie que j’ai conscience que je ne sais pas et que ma croyance est donc en attente de confirmation ou d’infirmation.
Aussi, si je vous transmets ce message, ce n’est pas afin de vous y faire croire, mais plutôt afin que vous utilisiez vos connaissances (qui semblent grande) et votre raisonnement pour me faire part de ce que cela vous évoque, quant à la confirmation ou l’infirmation de ce qui précède. Aujourd’hui, je crois à ça, mais si par des arguments raisonnables (autre que : il vous suffit d’admettre ce qu’untel a dit) ou des faits, vous me montrez que ça ne tient pas la route, alors, j’abandonnerais ce modèle sans la moindre hésitation.
Ma démarche n’est pas de créer une religion mais de me faire une représentation la plus fidèle possible de l’univers dans lequel j’évolue afin d’y trouver ma place.
Ma croyance actuelle et que chaque action est accompagnée d’une déperdition d’énergie sous forme de chaleur, c’est-à-dire sous forme de rayonnement infrarouge, et que ce rayonnement qui est matérialisé par les photons a, comme eux, une durée de vie infinie.
Ainsi, plutôt que de dire Dieu voit tout, j’ai tendance à penser que les photons enregistrent tout et que si big-crunch il y a, c’est-à-dire qu’un jour toutes les images se retrouvent au même endroit, alors tout ceux qui s’y trouveront verront tout (en supposant que la conscience persiste) mais tout ce qu’ils auront fait sera aussi visible par tous d’où l’intérêt d’être à même d’assumer ses actes et d’accepter ceux des autres même s’ils nous déplaisent.
En revanche, j’ai tendance à croire que si l’univers se dilue éternellement, alors il arrivera un stade ou il sera tellement dilué, qu’une conscience perdue dans cette dilution se verrait privée de toute information en provenance des autres parties de l’univers. Bonjour l’angoisse. Pour Sartre, l’enfer, c’est les autres, pour moi, l’enfer serait plutôt de retrouver ma conscience isolée au milieu de nulle part pour l’éternité.
Ainsi, si mon modèle est valable, le passé, le présent et le futur ne sont pas concomitants ailleurs que dans l’espace imaginaire, et à chaque instant, de toutes les possibilités qui préexistaient au moment du Big-bang, notre choix détermine l’unique possibilité que nous avons choisie (je ne crois pas du tout à la théorie d’Everett) et l’enregistre sous forme de photons qui deviendront accessibles à toutes les consciences présentes dans la singularité du big-crunch.
Autant on a lu à peu près les mêmes livres de vulgarisation scientifique tel que ceux de Bernard d’Espagnat , de Richard Feynman et bien d’autre, autant vous semblez avoir lu beaucoup plus de livres de philosophie portant sur le sujet que moi-même. J’aimerais donc avoir votre avis sur ce qui précède, même si c’est pour le descendre en flèche.
@HFD vous écrivez:
« Soit : (dx)^2 + (dy)^2 + (dz)^2 + (icdt)^2 = 0 »
Cette équation ne me pose pas de problèmes ni d’états d’ame, c’est la distance qui sépare deux évenements du genre lumiére en notation différentielle, il s’agit de deux évenements situés sur le cone de lumiere.icdt est un élement de longueur qui traduit la pseudo norme vectorielle d’un espace « pseudo euclidien »a 4 dimensions et c’est tout.!!!
@HFD
J’utilise personnellement le traité de « mécanique ondulatoire et de la théorie des quantas » de Louis de Broglie(1954) qu’on ne trouve pas sur internet mais que je me suis procuré chez J.Gabay (pub gratuite).Le début de cet ouvrage limpide consacré à Maxwell, Lorentz, puis la relativité restreinte et ses compléments, vous eut épargné des questions que d’autres se sont posées bien avant vous. Vous y verrez, par exemple, comment De Broglie évite d’avoir recours à l’exemple peu clair du train Einsteinien, clarifie les notions de temps propre et d’espace temps, avant de passer à ce qui fit sa notoriété sur l’hypothèse des ondes de matière, généralisatrice de la mécanique ondulatoire strictement électromagnétique à l’origine. A mon avis il est difficile de lire Feynman sans avoir fait un peu de « gymnastique » avec De Broglie.
« En revanche, j’ai tendance à croire que si l’univers se dilue éternellement, alors il arrivera un stade ou il sera tellement dilué, qu’une conscience perdue dans cette dilution se verrait privée de toute information en provenance des autres parties de l’univers. Bonjour l’angoisse. Pour Sartre, l’enfer, c’est les autres, pour moi, l’enfer serait plutôt de retrouver ma conscience isolée au milieu de nulle part pour l’éternité. »
Soyons certain d’une chose, nous sommes voués à l’eternite, croyants ou pas. En attendant il est agréable une nuit d’été, allongé sur la plage de contempler la sphere des fixes en attendant le passage d’une cométe ou d’un satéllite artificiel ….dilution….dilution.
Tout part de la conscience ! cogito ergo sum, cogitant ergo sunt, cogitamus ergo summus
@Nadine
« Parce que j’espère que nous ne sommes pas que des automates « conscients ». »
Tant pis, je pars dans le grandiloquent, mais je le jure (ou presque) que l’on ne m’y reprendra plus:
Qu’importe que nous soyons des automates ou non.
Il n’y a qu’une seule chose qui vaille et qui fasse sens: « Je pense donc je suis ».
Quelle est la valeur d’un édifice dont une des fondations est minée ?
Que faut il penser de l’attitude qui consiste à nier l’existence de cette mine ?
Dans mon test http://www.youtube.com/watch?v=pSZMu6bDH5M on se trouve avec
Une addition surprenante 2 + 2 = 2
Cela ne dérange toujours personne ?
@ bernard laget et Claude Animo
« Je pense donc je suis »
On peut parfaitement prendre le cogito ergo sum de Descartes comme base de raisonnement, mais cela engendre plusieurs questions.
La première est : qu’est ce qui permet de penser ?
On peut imaginer que l’univers ne soit qu’un rêve, mais il n’en demeure pas moins que pour rêver il faut un rêveur.
On peut imaginer que le rêveur soit un pur esprit, mais je pense que nous avons tous conscience que notre connaissance progresse, et que par conséquent, le rêveur n’a pas toujours existé, sinon, sa connaissance aurait eu le temps d’atteindre un tel niveau, qu’elle serait totale ou en tout cas bien plus développée que celle dont on a conscience, à moins de posséder la capacité d’oublie.
Deux questions se posent alors :
Quand l’esprit est-il apparu ?
Ou :
Qu’est ce qui peut générer l’oubli chez un pur esprit ?
Si on renonce à se considérer comme de purs esprits, de quoi somme-nous constitué ?
Si nous nous considérons comme constitué de matière, il nous faut nous poser la question de savoir d’où provient cette matière qui nous constitue. On peut éventuellement considérer que nous sommes de micro-univers, seul au milieu du néant, mais dans ce cas là, quelle que soit la taille de notre univers, il possède une réalité physique.
D’où vient cette matière qui nous constitue ?
Ensuite, on peut considérer qu’il n’y a rien en dehors de nous, mais on se doit de constater que nous avons la capacité d’imaginer un univers extérieur à nous. Par exemple si cette nuit j’ai rêvé d’un cheval à 12 pates et deux têtes, qu’il existe ou qu’il n’existe pas ne change rien au fait que son image s’est clairement formé dans mon esprit.
D’où vient cette image que j’ai perçue ou crée de toutes pièces ?
Tout ça pour dire que le cogito ergo sum de Descartes me laisse sur ma faim, et que si cela peut être considérer comme une base de raisonnement cela peut difficilement être considéré comme un aboutissement.
@ LABO343
« Quelle est la valeur d’un édifice dont une des fondations est minée ? »
Plus il s’élève plus il devient dangereux, et il vaut mieux vérifier l’état des fondations et les améliorer si nécessaire avant d’y ajouter des étages supplémentaires.
Merci H.F.D pour cette confirmation.
Dans un transformateur monophasé classique, on peut faire la comparaison des puissances actives consommées à vide et en charge. Cela s’exprime en kilowatts et non en KVA.
Un très bon transformateur peut avoir une perte à vide très faible. Supposons que l’on fasse une comparaison sur un transformateur monophasé de 100 watts. Supposons que les pertes à vide soient de 5 watts. Si je connecte une charge de 95 watts purement ohmique sur le secondaire de ce transformateur, sa consommation « active » sera de 100 watts au primaire.
Dans ce cas de figure la consommation à vide s’ajoute à la consommation en charge. C’est bien ce qui se passe dans tous les transfos classiques qui nous entourent.
Dans mon test la consommation à vide est de 100 watts mais la consommation avec une charge de 100 watts est aussi de 100 watts. 100 + 100 = 100.
Sans éther point d’explication…
CHR
« Dans mon test la consommation à vide est de 100 watts mais la consommation avec une charge de 100 watts est aussi de 100 watts »
Sauf que ce n’est pas un vrai transfo. ça ressemble à une antenne émettrice et réceptrice et les ondes électromagnétiques n’ont pas besoin de l’éther pour se déplacer !
@ bernard laget
« Soit : (dx)^2 + (dy)^2 + (dz)^2 + (icdt)^2 = 0”
Cette équation ne me pose pas de problèmes ni d’états d’ame, c’est la distance qui sépare deux évenements du genre lumiére en notation différentielle, il s’agit de deux évenements situés sur le cone de lumiere.icdt est un élement de longueur qui traduit la pseudo norme vectorielle d’un espace « pseudo euclidien »a 4 dimensions et c’est tout.!!! »
Cette équation ne me pose pas de problème non plus, car je la tire de mon modèle.
Si j’en crois celui-ci, elle définie un espace à quatre dimensions, 3 dimensions d’espace x ;y ;z orthogonales entre elles et une dimension de temps ct correspondant au rayon de la sphère porteuse des images de la source émettrice la représentant telle qu’elle était à l’instant de l’émission. Par exemple la couleur de la lumière émise si celle de la source varie avec le temps.
La surface de cette sphère est orthogonale aux axes x; x’; y et z, mais ne l’est pas par rapport aux axes y’ et z ‘ des référentiels en mouvement.
C’est l’intersection entre la sphère en croissance de 300 000 km/s de rayon et le plan (y’ ;z’) se déplaçant à la vitesse vo qui forme le cercle de lumière dont la croissance et le déplacement à la vitesse ve forme le cône de lumière auquel vous faites référence.
C’est le rapport entre le rayon de la sphère et le rayon du disque associé qui engendre la dilatation du temps.
Si le référentiel est à l’arrêt, le rayon de la sphère est égale au rayon du cercle formé dans le plan (y’;z ‘) et la dilatation du temps est nulle, si la vitesse du référentiel tend vers l’infini, l’intersection de la sphère avec le plan (y’ ;z’) est ponctuel, le temps s’arrête, et la dilatation du temps tend vers l’infini.
Vous voyez bien que ce n’est pas tout et que c’est parfaitement compatible avec un espace imaginaire contenant les différentes couleurs de la source la représentant à l’instant d’émission. Ces images sont fixées pour l’éternité tandis que la source varie au cours du temps.
Cet espace imaginaire n’interdit pas à priori les vitesses supérieures à la vitesse de la lumière.
On lit dans comprendre la relativité aux publications universitaires :
« Dans un champ de gravitation provoqué par la présence dans l’espace d’une certaine quantité de matière ou d’énergie, la lumière, à strictement parler, ne se déplace pas dans toutes les directions à la même vitesse C que dans le vide et cette propagation n’est pas rectiligne »
Cela semble signifier que l’on peut imaginer qu’autour d’un (ou plusieurs) micro trou noir, la géodésique suivie par un rayon lumineux s’enroule sur elle-même. Les différentes images, c’est-à-dire les différents temps s’associent alors sous forme de corpuscules imaginaires qui se déplacent à une vitesse supérieure à C. Cela n’a pas la moindre incidence sur le principe de causalité, le passé n’existant encore que sous forme d’image.
Si c’était le cas, on pourrait imaginer l’univers comme étant constitué uniquement de micro trous noirs habillés de lumière, la matière n’étant rien d’autre que de la lumière condensée.
Vous écrivez dans un message précédent :
« Quant j’écris la « physique quantique » /…/ elle est en développement continu si bien que dans les revues scientifiques sérieuses foisonnent des hypotheses de travail spectaculares……mais non conclusives ou adoptées . »
Est-ce que mon modèle est meilleur que les autres, je ne sais pas, mais je pense que cette hypothèse de travail, à savoir donner une réalité physique à l’espace imaginaire, est bien moins spectaculaire que beaucoup, telle que celle par exemple des multi univers, car bien plus proche du sens commun, et beaucoup plus riche en enseignement si elle s’avère exacte, car sans doute exploitable.
Comme vous le savez, je n’ai pas les compétences nécessaires pour aboutir, mais je trouve qu’il serait dommage d’enterrer cette idée sans savoir ce que l’on peut en tirer.
J’espère que ce blog pourra m’aider à la développer, si ce n’est à aboutir.
HFD
Divisez tout par dt²
Vous aurez le résultat suivant (dx/dt)²+(dy/dt)²+(dz/dt)²= c² ce qui établit que dans un réferentiel galiléen le vecteur vitesse de la lumière est la somme vectorielle de ses projections et ce qu’elle qu’il soit . Je ne suis pas dans l’imaginaire, je décompose un vecteur vitesse C grace à Descartes ./
J’attends le jour où les scientifiques écriront AEther et non plus Ether.
Toutes les sciences, depuis la physique et la chimie jusqu’à la physiologie, convergent évidement vers une doctrine de l’évolution et du développement, dans laquelle les faits du Darwinisme sont compris, mais quand à l’aspect final que revêtira cette doctrine, il est difficile de s’en faire une idée, et l’esprit humain ne le façonnera peut-être pas, avant que les recherches métaphysiques ne soient plus avancées et reconnues.
CHR :
« Sauf que ce n’est pas un vrai transfo. ça ressemble à une antenne émettrice et réceptrice et les ondes électromagnétiques n’ont pas besoin de l’éther pour se déplacer ! »
Sauf qu’il n’y a pas d’émission ni de réception d’ondes électromagnétiques dans mon test. Il n’y a pas non plus d’antenne qui soit accordée à une fréquence de 150 hertz sur ce test. Cela se remarquerait à ses énormes dimensions obligatoires. S’il y avait émission d’ondes électromagnétiques, une bobine à air placée à 30 centimètres d’un émetteur de 100 watts capterait au moins quelques milliwatts.
Sans antenne, pas d’évacuation de l’énergie par ondes électromagnétiques, surtout en très très basses fréquences. Le circuit d’alimentation de la bobine primaire n’est pas une antenne. Le circuit magnétique fermé du test n’est pas une antenne. Le circuit électrique de la bobine secondaire n’est pas une antenne.
L’énergie consommée pendant la croissance du champ magnétique du test est évacuée dans l’éther. L’énergie produite pendant la décroissance du meme champ magnétique est extraite de l’éther. C’est très simple et il n’y a aucune autre explication fonctionnelle valide concernant l’égalité de consommation à vide et en charge.
On croit , en vérité, si peu au savoir des anciens aryens, que mêmes des passages aussi lumineux que celui de la Vishnou Purâna donné ci-dessous, ne sont nullement remarqués.
« Alors l’éther, l’air, la lumière, l’eau et la terre, unis individuellement aux propriétés du son et du repos, existaient et pouvaient être distingués suivants leurs qualités…mais possédant des énergies nombreuses et variés et n’étant pas reliés entre eux, ils ne pouvaient, sans combinaison, créer des êtres vivants, ne s’étant pas encore mélangés les uns aux autres. C’est pourquoi, s’étant combinés entre eux, ils revêtirent, en vertu de leur association mutuelle, le caractère d ‘une masse unique, absolument uniforme, et sous la direction de l’esprit, etc. »
1, II (Wilson, I, 38)
Pourtant que peut vouloir dire cette phrase?
Les antiques initiés ne connaissaient aucune « création miraculeuse », mais enseignaient l’évolution des atomes, sur notre plan physique et leur première différenciation de l’état Laya en Protyle, nom suggestif que M. Crookes a donné à la matière ou substance primordiale au delà de la ligne zéro.
D’ailleurs, est-ce Newton qui découvrit le premier la loi de gravitation?
Le numéro du 26 janvier 1867 de l’Athenoeum nous fournit de curieux renseignements à ce sujet.
On y lit :
« On peut prouver d’une manière positive que Newton a emprunté tout ce qu’il savait de la gravitation à Boehme, pour lequel la gravitation ou l’attraction était la première propriété de la nature…Son système (à lui Boehme) nous montre le fond des choses, alors que la science physique moderne se contente d’en considérer le cêté extérieur. »
Et plus loin :
« La science de l’électricité, qui n’existait pas encore au moment où Boehme écrivait, est pressentie dans ses ouvrages, et non seulement Boehme décrit tous les phénomènes de cette force qui sont aujourd’hui connus, mais encore il nous décrit même l’origine, la génèse et la naissance de l’électricité elle-même. »
De sorte que Newton, dont l’esprit profond lisait entre les lignes et saisissait la pensée spirituelle du grand voyant sous la forme mystique qui l’enveloppait, est redevable de sa grande découverte à Jacob Boehme.
Newton fut obligé, pour rendre le phénomène de l’attraction possible dans l’espace, d’annihiler en quelque sorte tous les obstacles physiques et métaphysique, qui auraient été susceptibles d’entraver son action, entre l’éther, bien qu’il eût plus qu’un pressentiment de son existence.
Pour soutenir la cause de la théorie corpusculaire, il établit un vide absolu entre les corps célestes.
Quelles qu’ai été ses conjectures et ses convictions intimes au sujet de l’éther, quelque nombreux que furent les amis dans le sein desquels il s’épancha (comme dans sa correspondance avec Bentley), ses enseignements n’ont jamais démontré qu’il partageât cette croyance.
S’il était persuadé que le pouvoir de l’attraction ne pouvait être exercé par la matière au travers du vide, (World-Life par le prof. Winchell, pp.49 et 50), comment se fait-il que jusqu’en 1860 des astronomes français, Le Couturier, par exemple, ait combuttu, les désastreux résultats de la théorie du vide instituée par le grand homme?
Ceci prouve simplement que même les grands hommes comme Newton, n’ont pas toujours le courage de leurs opinions.
« Cela se remarquerait à ses énormes dimensions obligatoires. S’il y avait émission d’ondes électromagnétiques, une bobine à air placée à 30 centimètres d’un émetteur de 100 watts capterait au moins quelques milliwatts. »
Je crois qu’on vous a déjà répondu:
Nadine le 9 décembre:
« Le magazine Science et Vie , a relaté une de ses expériences .
Grace à l’induction électromagnétique, des chercheurs auraient réussi à allumer une ampoule
de 60 WATTS, qui se trouvait à 2 mètres de la source émettrice.
Pour obtenir un tel résultat, les scientifiques se sont servis de deux bobines de cuivres de 60 cm de diamètre, placées à 2 Mètres de distance. L’une des bobines jouait le rôle de l’antenne émettrice alors que l’autre réceptionnait le signal énergétique.
Lorsque la première des bobines, reliée à une source électrique, était parcourue par un courant alternatif, elle finissait par émettre un champ magnétique alternatif dont les variations induisaient alors dans la bobine réceptrice un courant capable d’alimenter l’ampoule. »
Cependant je note une différence, vos bobines ont un diamétre plus petit et elles ne sont qu’à quelques centimétres l’une de l’autre.
Le circuit magnétique ne fait que renforcer l’effet mais rien de différent sur le principe d’avec la manip de Science§Vie.
HFD dans votre théorie il y a un réferentiel qui se contracte réellement, il n’y a pas un moyen pour que les observateurs de ce référentiel s’en rendent compte?
CHR
La manip qui est relatée par Nadine parle de faisabilité de transmission d’énergie. Moi je parle de bilan d’énergie et cela n’a rien à voir. La manip en question expose la possibilité de transférer une quantité d’énergie par simple induction magnétique avec des bobines à air correctement paramétrées. En aucun cas il n’est question d’une anomalie quantitative dans cette transmission.
Si mon test se bornait à une simple transmission par induction de l’énergie consommée dans la bobine primaire à destination de la bobine secondaire, il n’y aurait aucune consommation à vide puisque ce serait alors un simple transformateur.
Si mon test consistait en une source de rayonnement électromagnétique, l’énergie consommée dans la bobine primaire serait dispersée aux alentours et bien au-delà. Mais surtout elle serait immédiatement décelée par une bobine à air placée tout contre. Mais il se trouve que JAMAIS une bobine placée sur un circuit magnétique FERME et non saturé ne produit une induction à l’extérieur de ce circuit magnétique.
La manip de Science et Vie ne soulève en aucun cas la question d’une égalité de consommation à vide et en charge. Une transmission d’énergie par induction magnétique
Fait apparaitre le phénomène de rétroaction de la charge secondaire sur la consommation de la bobine primaire. Ce qui est consommé au secondaire augmente la consommation au primaire.
Dans mon test cela ne se produit pas pour une raison très simple : la bobine secondaire est connectée à la charge lorsque la bobine primaire est déconnectée de son alimentation. Il n’y a pas de coïncidence temporelle entre les deux circuits. Il y a simplement une succession d’actions électriquement isolées. Dans un premier temps la bobine primaire est connectée et cela fait croitre le champ magnétique. Pendant ce même laps de temps, la bobine secondaire est déconnectée. Dans le deuxième temps, la bobine primaire est déconnectée et le champ magnétique décroit. Dans ce même temps la bobine secondaire est connectée à sa charge.
Il y a donc impossibilité matérielle de rétroaction de la bobine secondaire vers la bobine primaire.
C’est dans ce cadre et seulement dans ce cadre que se produit l’identité de consommation à vide et en charge. Et c’est tout simplement la preuve formelle de l’existence de l’éther.
La variation du champ magnétique est la clé d’organisation qui contrôle la circulation de l’énergie vers et depuis l’éther. C’est tout simple.
Bon d’accord, puisque c’est tout simple plutot que de perdre de l’energie, essayez d’en produire!
Bon courage.
CHR
« Bon d’accord, puisque c’est tout simple plutot que de perdre de l’energie, essayez d’en produire!
Bon courage. »
C’est bien tout le sens de ma recherche. J’ai constaté que production et consommation ne sont pas liées par une obligation d’égalité dans les quantités circulantes. Cela veut dire que l’on peut consommer sans rien produire mais aussi consommer en produisant selon un rendement « sans plafond théorique ». Cela laisse la porte ouverte à la surunité. Encore faut-il qu’elle s’exprime.
Mon dernier test navigue autour de l’unité mais je n’ai pas d’outils de mesure assez précis pour confirmer une position ou l’autre. De toute façon il faut dépasser 120% pour avoir une utilisation industrielle valide.
J’ai augmenté le rendement de mon test en utilisant un circuit magnétique fractionné par deux entrefers et en plaçant les bobines sur la fraction la plus courte de ce circuit magnétique.
On peut voir la différence de rendement en comparant avec une ancienne vidéo de 2008 qui
Est lisible ici en deux parties http://www.youtube.com/watch?v=SXCxqUMdJx0 et
http://www.youtube.com/watch?v=RKUKAgbtCRw
La bobine secondaire est la même que sur le dernier test http://www.youtube.com/watch?v=pSZMu6bDH5M et le rendement du test de 2008 est bien inférieur à celui du test de 2009. Bien sur il y a une batterie de moindre résistance interne en 2009 et les câblages de 2009 sont plus gros mais cela n’intervient qu’à la marge. La grosse différence tient au fait que dans le test de 2008 les bobines sont placées sur la fraction de circuit la plus longue et que l’épaisseur des entrefers en 2008 est de 0,24 mm par entrefer et de 0,48 mm en 2009.
Le fonctionnement de mon test a déjà été précisé sur ce blog au début de cette énorme page web.
A part cela les tests sont en cours mais avec un budget «quasi zéro ». Vous excuserez donc la lenteur de ma progression.
A plus.
@ bernard laget
« Divisez tout par dt²
Vous aurez le résultat suivant (dx/dt)²+(dy/dt)²+(dz/dt)²= c² ce qui établit que dans un réferentiel galiléen le vecteur vitesse de la lumière est la somme vectorielle de ses projections et ce qu’elle qu’il soit . Je ne suis pas dans l’imaginaire, je décompose un vecteur vitesse C grace à Descartes ./ »
Ce que j’écris n’est pas contradictoire avec ce que vous écrivez, cela va juste au delà.
Les dimensions spatiales sont orthogonales entre elles ce qui les rend indépendantes les unes des autres. On ne peut pas exprimer x, y ou z en fonction des deux autres.
Lorsqu’on introduit la vitesse de la lumière, on peut exprimer chacune des dimensions spatiales en fonction des deux autres. On a (dx/dt)² = c² – (dy/dt)²+(dz/dt)² etc.
La dimension temporelle n’est pas orthogonale dans le sens habituel aux dimensions spatiales. L’axe de propagation de la lumière, et donc de la mesure du temps qui lui est associée, se fait dans toutes les directions, à partir du point d’origine, et peut être parallèle à n’importe lequel des axes x, y, ou z passant par ce point.
A chaque instant, la source émet des photons dans toutes les directions.
Les photons émis simultanément du même point de coordonnées (x ; y ; z ; t) forment la surface d’une sphère qui croit à la vitesse C.
Cette sphère, représente l’image de la source dans l’état dans lequel elle se trouvait à l’instant d’émission. Elle représente une date immuable, par exemple l’image d’une horloge à coté d’un calendrier.
Dans cette dimension, se trouvent au même instant, le long du rayonnement, séparées de la distance ct, toutes les dates vécues par la source matérielle et enregistrées sous forme d’images.
Chaque objet réel possède ses propres images sphériques dont le rayon croit de 300 000 km/s.
Dans l’espace réel se trouve en un point de coordonnées (x ; y ; z ; t) un objet unique.
Dans l’espace imaginaire se trouve en un point de coordonnées (x ; y ; z ; t) des images provenant des points (x1 ; y1 ; z1 ; t1), (x2 ; y2 ; z2 ; t2), (xn ; yn ; zn ; tn), la différence de temps provenant de la distance parcourue par la lumière pour aller de x1 à x, de x2 à x et de xn à x.
Ainsi un point de coordonnés (x ; y ; z ; t) ne peut contenir qu’un objet réel unique, tandis qu’il peut contenir une multitude d’objets imaginaires émis ou perçus simultanément par cette particule et allant ou provenant de toutes les directions de l’espace.
Voilà l’idée générale, qu’il faut très certainement améliorer, mais qui semble parfaitement correspondre aux observations.
C‘est ce modèle qui est en contradiction avec la théorie de la relativité restreinte, car si le temps est fixé par les images, il ne l’est pas pour la matière pour qui le passé, le présent et le futur ne sont pas concomitant mais successifs. En revanche, il est parfaitement compatible avec les observations réalisées dans le cadre de la théorie de la relativité restreinte (cf billet).
Faut-il s’arque bouter sur les postulats de la relativité restreinte et s’interdire l’étude approfondie du déplacement des images en dehors et surtout dans un champ gravitationnel, ou se dire qu’Einstein, malgré tout son génie a pu lui aussi, comme tous ses prédécesseurs, commettre quelques erreurs.
Je pense de plus en plus, grâce entre autre à vos multiples commentaires à tous et grâce à ce que cela a évoqué en moi, que la deuxième possibilité est loin d’être à négliger.
En tout cas, c’est à partir du moment où cette théorie du vide universel fut enseignée par Newton, alors qu’il n’y croyait peut-être pas lui-même, que prit naissance l’immense dédain dont la physique moderne fait preuve envers la physique ancienne.
Les anciens sages avaient soutenu que « la nature a horreur du vide » et les plus grands mathématiciens du monde (ou plutôt des races occidentales) avaient découvert et condamné cette antique « illusion ».
Voilà maintenant que la science moderne rend justice, quoique de mauvaise grâce, au savoir antique et se trouve de plus en plus, dans l’obligation de défendre aussi tardivement le caractère et la puissance d’observation de Newton, après avoir négligé de faire attention à des passages aussi importants, (peut-être parce qu’il était plus prudent à l’époque, de ne pas les faire remarquer.
Mieux vaut tard que jamais.
Aujourd’hui le père Aether est de nouveau le bienvenu et on l’unit à la gravitation, à laquelle il restera attaché dans le bonheur comme dans le malheur, jusqu’au jour où l’un des deux ou tous les deux, seront remplacés par quelque chose d’autre.
Il y a trois cents ans, le plein régnait partout, puis il fut remplacé par un vide lugubre; plus tard encore les océans sidéraux que la science avaient desséchés, se remirent à faire rouler leurs vagues éthérées.
Recede ut procedas doit devenir la devise de la science exacte -« exacte », surtout parce qu’elle se reconnaît inexacte au cours de chaque année bissextile.
Mais février prochain n’est pas bissextile?
Peut-être cela permettra-t-il de découvrir, qu’il n’est plus possible aujourd’hui de soutenir, comme Newton, que les corps célestes se meuvent au milieu du vide des espaces…Parmi les conséquences de la théorie du vide établie par Newton, il ne reste plus debout que le mot « attraction »…Nous voyons venir le jour où le mot attraction disparaîtra du vocabulaire scientifique (Panorama de Mondes, pp.47 et 53)
Le professeur Winchell écrit ceci :
« Ces passages (lettre à Bentley) prouvent quelles étaient ses idées sur la nature du milieu de communication interplanétaire. Tout en déclarant que les cieux, « étaient dépourvus de matière sensible », il faisait ailleurs une exception pour « peut-être quelques fluides très légers, des vapeurs, des effluves s’élevant de l’atmosphère de la terre, des planètes et des comètes et du milieu éthéré extraordinairement raréfié que nous avons décrit autre part* ».
*Newton, Optics, III. Question 28, 1704. Cité dans World-Life, p.50.
T.S. Hunt a attiré l’attention sur quelques passages, longtemps négligés, des oeuvres de Newton, qui semblent prouver que la croyance à un milieu universel, inter-cosmique, de ce genre, s’était peu à peu enracinée dans son esprit.
L’attention n’avait jamais été attirée sur ces passages avant le 28 novembre 1881, lorsque le docteur Hunt donna lecture de sa « Chimie céleste ».
Comme le dit Le Couturier :
« Jusqu’alors l’idée universellement répandue, même parmi les hommes de science, était que Newton lorsqu’il la théorie corpusculaire, prêchait le vide. »
Si ces passages avaient été « longtemps négligés », c’est, à coup sûr, parce qu’ils étaient en contradiction et en conflit avec les théories préconçues du jour, qui eurent la vogue jusqu’au moment où la présence d’un « milieu éthéré » devint impérieusement nécessaire pour expliquer la théorie ondulatoire. C’est tout le secret.