Henri-François Defontaines est déjà l’auteur de deux « billets invités » : Revoir la relativité restreinte et Paradoxe des jumeaux et accélération des référentiels.
Dans ces billets, comme dans le troisième, qui va suivre, Defontaines prend au sérieux l’hypothèse de l’éther, hypothèse abandonnée par les physiciens depuis le début du XXe siècle. On lit souvent que l’existence de l’éther a été infirmée par l’expérience de Michelson-Morley. Ce n’est pas le cas. Comme l’expliqua fort bien Ernst Cassirer dans La théorie de la relativité d’Einstein considérée d’un point de vue épistémologique (1923) :
« Il n’était pas possible de trancher entre les théories de Lorentz [supposant l’existence d’un éther] et celle d’Einstein [qui l’exclut] sur une base expérimentale. Il était devenu clair qu’on ne pouvait mettre au point pour les départager une experimentum crucis. »
Mais Cassirer ajoutait, et ceci est fondamental :
« Il apparaissait surtout que la supposition de Lorentz était insatisfaisante sur un plan épistémologique parce qu’elle attribuait à un objet physique, l’éther, des effets spécifiques, alors qu’il résulterait de ces mêmes effets que l’éther ne pourra jamais constituer un objet d’observation. [L’éther] contrevenait à un principe général que Leibniz avait invoqué lorsqu’il combattait les concepts newtoniens d’espace et de temps, principe qu’il appela le principe de l’observabilité. »
Tout ça ne sont bien sûr encore que des considérations précisément, « épistémologiques » : cela ne prouve pas que l’éther n’existe pas. Que faudrait-il pour que nous considérions qu’il existe du point de vue de la science ? Il faudrait encore, pour utiliser un terme qu’Henri Poincaré chérissait, qu’il soit « commode » en tant que concept scientifique. Je cite ce que celui-ci disait à propos des systèmes de Ptolémée et de Copernic dans La valeur de la science (1913) :
Voici le mouvement diurne apparent des étoiles, et la mouvement diurne des autres corps célestes, et d’autre part l’aplatissement de la Terre, la rotation du pendule de Foucault, la giration des cyclones, les vents alizés, que sais-je encore ? Pour le Ptoléméen, tous ces phénomènes n’ont entre eux aucun lien ; pour le Copernicien, ils sont engendrés par une même cause. »
… ce qui fait que le système copernicien est beaucoup plus « commode » que le système ptoléméen. De même, me semble-t-il, il ne vaudrait la peine de ressusciter l’éther que s’il s’avérait un jour que supposer son existence se révélait beaucoup plus « commode » – au sens de Poincaré – que supposer son inexistence.
L’éther et la théorie de la relativité restreinte, par Henri-François Defontaines
… On voit dans ce qui précède, qu’en ce début du 21ème siècle, la possibilité d’existence d’une forme d’éther,
support permettant la propagation des ondes lumineuses à vitesse constante est largement niée par les physiciens.
Ont-ils raison malgré le revirement tardif d’Einstein après mures réflexions, ou cela provient-il d’une
incompréhension des phénomènes mis en jeu ? …
430 réponses à “Récupéré ! L’éther et la théorie de la relativité restreinte, par Henri-François Defontaines (18/10/09)”
Il semble que le test visible ici http://www.youtube.com/watch?v=pSZMu6bDH5M confirme l’existence de l’ether. J’appelle cela aussi « le vide » ou bien « le milieu énergétique ». De toute façon « le vide » est « actif » car on ne peut pas expliquer autrement la vidéo ci-dessus.
Mon hypothèse historique est qu’au début du XX° siècle il y a eu une bifurcation vers « un vide vraiment vide » pour une raison purement commerciale. En niant l’existence de l’éther, milieu énergétique, on reste orphelin de cette énergie. Cela fait évidemment l’affaire des énergies fossiles qui vont rester les seules « sur la place » pendant 100 ans. Les énergies renouvelables « classiques » comme l’hydroélectrique sont des énergies « médiates » dans le sens ou la propriété des installations physiques sont obligatoires et de plus la proportion de ces énergies est minime : le grand jeu n’est pas dérangé. Avec le photovoltaïque et l’éolien on dérange un peu plus « le jeu » mais pas trop car la régulation de ces énergies est leur « fil à la patte ». Sans régulation, la prolifération des panneaux photovoltaïques va provoquer des chocs sur le réseau en cas de brusque passage de nuages et bien sur il y aura les nuits à assurer. Il est une certitude, c’est que la régulation de grande puissance est actuellement impossible pour une simple raison économique. La seule régulation d’envergure existante c’est les grands barrages hydroélectriques ou bien les groupes fossiles à gaz ou au fuel. On tourne donc en rond et le pic de Hubbert est là pour nous menacer du manque de la régulation fossile. Je ne serais pas étonné que l’éther soit bientôt « redécouvert » pour assurer le redémarrage de la croissance par la baisse radicale du prix de l’énergie. En effet je dis depuis des années que le pic de Hubbert va faire baisser la disponibilité de la marchandise qui fait circuler les autres marchandises et il ne peut en résulter qu’une baisse du volume de cette circulation dont l’autre nom est la récession. Il n’y a pas de relance durable en deca de l’abondance énergétique. Les propriétaires du fossile ont le choix de l’embarras : ou bien on va tranquillement vers la déplétion et la récession et ils seront des vendeurs sans clients solvables, ou bien on va vers l’énergie « du vide » gratuite et personne ne voudra plus de leur marchandise. Bien du plaisir.
La théorie de Newton s’était débarassée de la notion de repos absolue, il a fallu ,trouver « une substance » par rapport à laquelle qu’on puisse mesurer la vitesse de la lumiere. On fit appel à l’éther,présente partout,même dans l’espace vide.
Plusieurs expériences dont celle d’Albert Michelson et Edward Morley (1887 Cleveland ,Case School of Applied Science) comparant la vitesse de la lumiere (ondes electromagnétiques) dans la direction du mouvement de la terre et celle perpendiculaire à ce mouvement , ont prouvé que la vitesse de la lumiere reste constante.La vitesse de la lumiere reste constante quelques soit les mouvements des observateurs .Des personnages,tel que l’hollandais Hendrick Lorenz ont essayés d’expliquer les resultats de ces expériences en termes d’horloges ralentissant en voyageant à travers l’éther.
L’éther ordinaire,oxyde d’éthyle C2H5-O-C2H5 appelé commercialement éther sulfurique ,se prépare par l’action de l’acide sulfurique sur l’alcool ordinaire et s’emploie parfois à l’extérieur comme anesthésique et a l’intérieur en potion ou en injections hypodermiques,comme antispasmodique et pour activer la circulation du sang dans le cerveau, peut éventuellement expliquer le refus catégorique de certains « physiciens » du 21ème siecle d’accepter les théories rélativistes d’Einstein et de Poincaré demandant seulement d’abandonner l’idée de temps absolu…
@ ‘analgésique
« peut éventuellement expliquer le refus catégorique de certains « physiciens » du 21ème siècle d’accepter les théories relativistes d’Einstein et de Poincaré demandant seulement d’abandonner l’idée de temps absolu… »
La théorie de la relativité restreinte va bien au delà de l’abandon de la notion de temps absolu, car elle nie la possibilité d’existence d’un monde objectif, alors que les phénomènes relativistes montrent uniquement, que le monde objectif est indiscernable du monde subjectif perçu par les observateurs des référentiels en mouvement.
Pour vous en rendre compte, il vous aurait suffit de lire le billet que vous commentez, et je peux vous assurer que si vous le faites un jour et que vous êtes attentif à ce que vous y lisez, vous pourrez vous passer d’une injection d’éther pour comprendre que la théorie de la relativité restreinte n’est peut-être pas aussi aboutie qu’elle semble l’être à la lecture des écrits des physiciens qui la commentent sans s’être réellement penchés sur la question.
La question que vous devez vous poser est :
« Est-ce que j’accepte la théorie relativiste d’Einstein sans en analyser les tenants et les aboutissant en m’appuyant uniquement sur le grand génie de son créateur et le suivisme de tout ceux qui pour rien au monde n’accepteraient de reconnaître qu’ils ne l’ont pas vraiment comprise, ou est-ce qu’ayant pris conscience de l’absence de preuve qu’elle apporte pour justifier l’affirmation de l’inexistence du monde objectif, je réserve mon opinion jusqu’à obtenir la preuve formelle de ce qu’elle avance, ou au contraire de son invalidation ?
Pour ma part, j’ai clairement choisi la deuxième option, mais il est vrai que je me suis penché sur la question sans idées préconçues avant de colporter l’opinion de ceux qui n’ont jamais étudié sérieusement les phénomènes relativistes autrement que par l’utilisation de formules mathématiques, sans jamais se poser la question du sens à leur donner.
@H.F.D
L’expérience de Michelson et Morley en 1887 donna un résultat négatif bien connu, confirmé systématiquement par des tentatives de précision sans cesse améliorée qui ont été menées jusqu’à une date récente (exemple : en1958, à l’aide de générateurs électromagnétiques très stables, les masers)
« Les essais infructueux pour mettre en évidence le mouvement de la terre par rapport au milieu où la lumière se propage conduisent à penser que les phénomènes de l’électrodynamique, de même que ceux de la mécanique, n’ont aucune des propriétés correspondant à l’idée de mouvement absolu »
(Einstein-« L’électrodynamique des corps en mouvement »)
La mécanique classique et son invariance galiléenne ont été mises en cause. On admet que la vitesse de la lumière est la même dans toutes les directions et dans tous les repères galiléens, ce qui est incompatible avec une théorie de l’éther, et/ou d’un repère absolu. Ceci impose qu’il est nécessaire de revoir la forme des transformations galiléennes (mais pas à la nouvelle « mécanique » d’être invariante dans les changements de repères galiléens). Notons qu’à la fin du 19ème siècle, les théoriciens Lorenz, Poincaré… avaient trouvé la bonne solution (mathématique) : les transformations de Lorenz, mais ils n’ont pas été suffisamment convaincus par leurs propre « découverte », contrairement à Einstein qui a poussé le plus loin possible l’interprétation physique… En conclusion, la physique est parvenue à une conception étendue et unifiée de l’invariance galiléenne qui vaut pour la nouvelle mécanique ainsi que pour l’électromagnétisme de Maxwell valide dans tous les repères galiléens.
Pour en revenir à « l’éther », certains « scientifiques » demandent de prouver qu’elle n’existe pas alors qu’eux-mêmes n’arrivent pas à prouver qu’elle existe ! Le même genre de question se pose à propos de Dieu, quand les croyants demandent aux non croyants de prouver la non-existence de Dieu…
Renverser la charge de la preuve est un sophisme en philosophie, à savoir un raisonnement qui est conçu avec l’intention d’induire en erreur. Il est en effet impossible pour un scientifique de faire la preuve de l’inexistence d’un phénomène, la charge de la preuve incombe toujours à celui qui l’affirme : ceci est considéré comme un principe scientifique et philosophique fondamental !
@ l’analgésique
Votre commentaire provient typiquement de quelqu’un qui n’a pas lu mon billet. Sinon, vue votre connaissance manifeste de la théorie de la relativité restreinte, votre commentaire serait plutôt du type de ceux qui l’ont lu attentivement, c’est à dire: Le raisonnement est cohérent, les calculs sont justes, mais je ne vois pas où vous voulez en venir. J’ai en effet publié mon texte plus tôt que prévu, avant de le faire lire par une tierce personne, et je me suis sans doute trop polarisé sur la rigueur du raisonnement et pas assez sur la présentation des conséquences.
Je vais donc plutôt répondre aux questions que vous pourriez me poser si vous lisiez mon texte, plutôt qu’à vos commentaires, sachant que les réponses que je pourrais vous donner y sont déjà explicitées.
Ce que je montre dans mon billet est que si on utilise la théorie de la relativité restreinte et ses postulats pour décrire les phénomènes relativistes et qu’à ce titre on considère la vitesse de la lumière comme physiquement constante dans tous les référentiels, alors tous les référentiels sont équivalents, et la notion de référentiel absolu est aberrante.
En revanche si on revient à un point de bifurcation cher à Paul Jorion, et qu’on utilise la mécanique classique pré relativiste pour décrire les phénomènes relativistes, à savoir les lois de Pythagore, de Galilée et de Maxwell, alors, on peut décrire les phénomènes relativistes dont les moindres détails, mais l’interprétation que l’on doit donner aux équations est différentes de celle fournie par la théorie de la relativité restreinte.
En particulier, on se rend compte qu’il y a une différence dans la nature des phénomènes de contraction des longueurs et de dilatation du temps en fonction du référentiel ou l’on se trouve.
Les mesures faites dans le référentiel absolu décrivent le monde objectif dans lequel a lieu une contraction physique des longueurs et une dilatation physique du temps des référentiels en mouvement, tandis que les référentiels relatifs qui montrent des phénomènes de contraction-dilatation symétriques, sont des référentiels dans lequel les mesures sont subjectives et proviennent du fait que les observateurs n’ayant aucun moyen de savoir que leurs référentiels sont en mouvement se représentent leurs règles non pas à leurs tailles réelles (contractée) mais à la taille que leur suggèrent les graduations (non contractée), et l’heure indiquée par les horloges distantes non pas à l’heure qu’elles indiquent réellement (présentant un décalage en fonction de leur position dans le référentiel) mais à l’heure qu’elles indiqueraient si le référentiel était physiquement à l’arrêt (et ne présentant donc pas de décalage en fonction de leur position).
Ce billet ne prouve absolument pas qu’il faille préférer l’interprétation tirée de lois pré relativiste à celles tirée de la théorie de la relativité restreinte, mais montre très clairement que rien dans les phénomènes étudiés en relativité restreinte ne permet de trancher entre l’une ou l’autre des interprétations.
Aussi, je me propose, une foi que le billet sera validé par vous tous (en tous cas par ceux connaissant suffisamment la théorie de la relativité restreinte pour saisir les nuances entre les deux interprétations), et amplement critiqué pour en améliorer la rédaction, de l’utiliser comme base de raisonnement afin de voir ce qu’on peut en tirer pour tenter de redonner du sens à l’interprétation des phénomènes décrits par les équations utilisées en relativité restreinte et en mécanique quantique.
Deux voies principales seront abordées :
La première à trait à l’accélération longitudinale qui contracterait les référentiels dans la direction du déplacement au lieu de leur faire subir une rotation de l’espace dans le temps, et qui signifierait que la gravitation contracte l’espace au lieu de le courber. Actuellement la meilleure théorie de la gravitation disponible est le théorie de la relativité générale qui prévoit un espace bien plus courbé que ne le montre les observations et qui est incompatible avec l’autre pilier de la physique : La mécanique quantique. Est-ce que cette voie peut aboutir, je n’en sais rien tant que je ne l’aurais pas suivi, mais certains indices me semblent suffisamment intéressant pour me donner envie de la suivre.
La seconde serait de faire la différence théorique entre le monde objectif et le monde subjectif (même si les observations ne permettent pas de les discerner). Cette voie me semble très prometteuse, mais contredisant clairement les conclusions tirées de la théorie de la relativité restreinte, il me faut d’abord valider la possibilité d’une interprétation alternative des phénomènes relativistes d’ou mon billet.
J’espère que vous lirez attentivement mon billet afin de le critiquer dans les moindres détails pour m’aider à le présenter le mieux possible afin de pouvoir le considérer comme abouti et en utiliser les conclusions pour avancer.
J’espère lire prochainement vos critiques argumentées ou commentaires même flatteur, ce n’est pas désagréable, et vous souhaite d’ici là bonne lecture.
@HFD
Qu’entendez vous exactement par « contraction physique »?
J’essaye de comprendre si vous êtes réellement « moins révolutionnaire » où si cela revient au même, à quoi correspond une contraction physique des distances en physique classique, par exemple au niveau d’un objet fait de particules, intuitivement je verrais bien les particules se rapprocher les unes des autres mais je vois bien que ce n’est pas à cela que vous pensez, car même le vide se contracte, quel est le sens physique « classique » à cela dans votre interprétation? Je trouve finalement qu’il est plus intuitif de s’imaginer le « quadrillage » de l’espace-temps se dilater et donc du point de vue d’un observateur l’objet se contracte, mais « objectivement » (dans son référentiel), l’objet reste toujours physiquement le même.
j’aime beaucoup cette visualisation intuitive de la relativité restreinte.
@ jck
« Qu’entendez vous exactement par « contraction physique »?
Quelque chose de différent mais de comparable à l’effet du froid qui contracte la matière solide, liquide et gazeuse, et qui ralenti les réactions biochimique.
« J’essaye de comprendre si vous êtes réellement « moins révolutionnaire » »
Je pense que c’est moins révolutionnaire en ce sens que ça ne fait que poursuivre les travaux pré-relativiste pour décrire les phénomènes relativistes sans poser ni principe, ni postulats.
« où si cela revient au même »
Mathématiquement, cela revient au même, mais il me semble que si la représentation que l’on se fait des équations est différente, les développements qu’on peut en tirer doivent pouvoir différer.
« Je trouve finalement qu’il est plus intuitif de s’imaginer le « quadrillage » de l’espace-temps se dilater et donc du point de vue d’un observateur l’objet se contracte, mais « objectivement » (dans son référentiel), l’objet reste toujours physiquement le même. »
Ce qui me gêne, c’est quand on va dans les X négatifs du référentiel fixe et qu’on observe le futur du référentiel en mouvement.
« Quelque chose de différent mais de comparable à l’effet du froid qui contracte la matière solide, liquide et gazeuse, et qui ralenti les réactions biochimique. »
Je me dis que ce quelque chose peut être tout aussi révolutionnaire : une nouvelle propriété à la matière tout de même! l’effet du froid est trop limité pour même faire une analogie: on ne peut pas dépasser le 0 absolu. Or la on parle de contraction potentiellement infinie! Si vous réécrivez le papier n’oubliez pas de donner quelques pistes
La vidéo http://www.youtube.com/watch?v=pSZMu6bDH5M laisse observer que de l’énergie « disparait » pendant le fonctionnement à vide, c’est-à-dire sans que la charge de 100 watts soit connectée sur la bobine secondaire. Comme on peut l’observer, la bobine primaire a une résistance ohmique quasi nulle (0,012 ohm) et l’intensité qui la traverse ne se transforme pas en chaleur pour plus de 1%. Ou va le reste ? En rayonnement électromagnétique ? Pour cela il faudrait une antenne accordée à la fréquence de fonctionnement du test, à savoir 150 hertz. Le dipole nécessaire serait d’une longueur de plus de 500 kilomètres par brin. De plus le circuit magnétique est fermé, hormis un entrefer total de 0,98 millimètre. J’ai placé une bobine à air à 30 centimètres du test et elle ne recueuille que quelques millivolts de tension simplement magnétiquement induite. Aucun signal radioélectrique n’est identifiable avec un récepteur. L’intensité qui traverse la bobine primaire est progressive à cause de l’inductance. Elle démarre de zéro et finit à 32 ampères au bout de 3 millisecondes environ, ce qui correspond à la durée de chaque séquence de connexion de la bobine primaire. L’intensité moyenne consommée est donc de 8 ampères car chaque séquence de connexion est suivie d’une séquence égale de déconnexion. Cela donne une puissance consommée moyenne de 96 watts et on ne peut en « retrouver » qu’1% sous forme de perte ohmique de la bobine. Mais ou va donc le reste ? Dans le « vide » ? Mais sans rayonnement ? De plus on peut laisser ce test en fonctionnement à vide pendant des heures et on ne retrouve toujours aucune trace de l’énergie. Ce n’est pas le pauvre bruit du circuit magnétique qui peut nous donner la solution car il ne disperse pas plus d’un watt accoustique. Mais comment fait donc ce « vide » pour « stocker » toute cette énergie et de plus pour la « restituer » en charge ? L’inductance n’est pas un stock d’énergie comme le dogme veut nous le faire croire car alors ou passe cette énergie pendant plus de 10 heures sans « revenir » ? Pour faire le test il suffit de modifier un simple transformateur monophasé (triphasé dans la vidéo mais avec le noyau central neutralisé) dans ses bobines. Pour éviter les discussions sur la perte ohmique il suffit d’utiliser une bobine à très peu de spires de grande section : la grande section du circuit magnétique permettra néanmoins de fonctionner en fréquence de l’ordre de 100 à 200 hertz. L’utilisation d’un relais statique permet de supprimer les étincelles de rupture du circuit primaire et ainsi de ne plus discuter de la possible transformation de l’énergie dans cette étincelle. Dans mon test il n’y a pas d’étincelle. Alors quel est ce « vide » qui se permet de « dissimuler » de l’énergie et meme de la faire revenir à la demande ? L’ether ? Peu m’importe le nom pourvu qu’on en récupère l’énergie. Peu m’importe que tout un tas de célébrités passées se soient déchirées sur son nom si son utilisation pertinente nous permet de faire face au pic de Hubbert.
Tous les concepts sur ce test sont ici http://www.conspirovniscience.com/forum/index.php?showforum=16 sous le pseudo de LABO343. J’ai découvert ce phénomène par hasard en novembre 2006. Le test en réel est visible pour qui le désirera. Contact aime.climens@sfr.fr
@ Labo343
J’ai voulu regarder votre vidéo hier, mais l’ordinateur dont je dispose jusqu’à la fin des vacances ne m’a pas permis d’avoir un son suffisamment correct pour comprendre vos commentaires. Je tenterais donc de la visionner lorsque je serais de retour chez moi en l’amplifiant avant de la commenter.
Pour le reste, j’aimerais que vous lisiez le dernier commentaire que j’ai laissé à André, puis que vous lisiez le texte « Ether et relativité restreinte » afin de profiter de vos commentaires pour lui donner sa forme définitive.
@ Labo343
C’est le commentaire que j’ai fait @ l’analgésique et non à andré
H.D.F
J’ai lu et relu votre document pdf et le dernier commentaire. Nous arrivons au concept d’éther
A partir d’horizons différents. Je viens du monde de la production d’énergie, en particulier de la production hydroélectrique dans laquelle j’ai travaillé presque 30 ans. Rien ne me prédisposait à m’interesser à l’éther avant de croiser le pic de Hubbert sur ma route. En 2004 le hasard a mis dans mes mains un livre d’Alain Gras : Fragilité de la puissance. J’ai pris connaissance subitement de l’imminence du pic pétrolier et de toutes ses implications catastrophiques. Cela a modifié toutes mes priorités. Je me suis mis à rechercher sur internet toutes les alternatives au pétrole et je suis tombé sur le « MEG » de Bearden. J’ai donc profité de mes connaissances pratiques dans le transfert d’énergie et aussi du matériel que mon travail me procurait pour tester ce MEG. J’ai commencé mes tests en juillet 2005 sur mon lieu de travail et j’ai rapidement rencontré des invraisemblances dans la théorie de Bearden. Poursuivant la recherche je suis tombé, en novembre 2006 sur un phénomène « impossible » dans mon travail : un transformateur qui consomme autant à vide qu’en charge ! J’ai aussitôt abandonné la piste de Bearden pour suivre celle de cette invraisemblance : 2+2= 2. Je me suis rapidement rendu compte que l’aimant permanent présent dans le test MEG n’avait aucun effet dans le phénomène découvert. Restait donc « le vide » alias l’éther ou tout ce qu’on voudra comme nom. Affirmer que l’inductance n’est pas un stock d’énergie mais seulement une quantification de transfert de cette énergie vers « le vide », cela vous ferme toutes les portes. La formule de l’inductance n’est pas « fausse » car elle « fonctionne » parfaitement dans les circuits non coupés. Cette formule ne reflète pas la réalité complète. De plus il n’y a plus d’inductance lors de la décroissance du champ magnétique : sur la courbe d’intensité de la bobine secondaire, le maximum est initial. Cela est l’inverse de l’action de l’inductance ou l’intensité initiale est nulle. Mais de voir toute cette énergie « filer vers rien » à vide a de quoi troubler. C’est pourquoi « rien » est devenu très suspect pour moi et la théorie de l’ether une piste à suivre.
Je prends le temps de bien saisir votre théorie afin de pouvoir y contribuer. Nous sommes dans une zone conceptuelle inconnue et le temps presse.
NB : au niveau du son de la vidéo, il s’agit peut etre de la mise à jour de flash player.
Vous pouvez la trouver ici http://www.flashplayer-fr.com/ . On m’a déjà signalé ce problème.
@H.F.D
Merci de m’avoir répondu.
J’avoue avoir seulement survolé votre texte…
Je suis malheureusement très occupé la plus grande partie de la journée (travail+famille).
Je vous promets d’y jeter un oeil plus attentif, mais j’ai constaté que vous ne faites aucune référence à un test ou une observation scientifique grandeur nature : alors que, comme vous le savez, chaque théorie doit être vérifiée sur le terrain pour quitter le cadre théorique et spéculatif (ceci est aussi vrai pour la matière noire, le boson de Higgs, l’hyperinflation, etc)… Jusqu’à présent, aucune observation ou expérimentation digne de ce nom n’a confirmé la théorie de l’éther alors que la relativité générale a été vérifiée plusieurs fois… (sauf au niveau quantique) .
Madame ou Monsieur H.D.F.,
J’ai probablement mal lu votre texte car une chose m’y ennuie. Vous parlez d’une source mobile et d’une source fixe, d’une règle fixe et d’une règle mobile. J’ajoute etc… Je les traduits par vous posez un référentiel mobile, un autre fixe et les transformations reliant les grandeurs considérées entre eux. Je suis ennuyé par la définition de fixe et mobile.
Que vous posiez l’un des référentiels fixe et l’autre mobile est en ordre. Maintenant, je peux regarder votre « fixe » depuis le mobile. La relation s’inverse. Le « mobile » dans ce référentiel est « fixe » et le « fixe » devient « mobile ». Vos relations s’appliquent aussi dans ce sens. Avec la même idée, je peux considérer que la terre tourne autour de la lune si je fixe le référentiel à la lune. C’est tout à fait calculable. Ma question est : « Comment savez vous que l’un des des référentiels est fixe et l’autre mobile? »
Je ne vois aucun critère pour en fixer un et pas l’autre. Je crois parfaitement admissible que chaque référentiel de votre modèle peut être vu mobile ou fixe. Je ne peux que définir le mouvement d’un référentiel par rapport à l’autre. Cette relation est symétrique.
Ma question est donc comment repérer le référentiel fixe ? À quelle observation, idée ou théorie puis-je me raccrocher pour pouvoir dire que le référentiel de gauche est fixe et l’autre mobile ?
Si la réponse est « à rien », Einstein a raison.
J’ai probablement mal lu votre texte et m’en excuse. Mais là, je ne vois pas.
@ Didier
Je montre dans ce billet que si on utilise les lois de la mécanique classique, c’est à dire d’avant la révolution relativiste, on peut décrire dans les moindres détails les phénomènes relativistes, grace aux lois de Pythagore, de Galilée et de Maxwell. Si l’on suit cette voie, on obtient précisemment les même équations que c elles utilisées en relativité restreinte, mais on doit les interpréter différement. En particulier, cette interprétation n’est pas incompatible avec l’existance d’un milieu qui permettrait la propagation des ondes lumineuses. Les notion de mouvement et de repos se font par rapport à ce milieu dans lequel les ondes lumineuses se déplace réellement à la
@ Didier suite (désolé pour les fautes d’orthographes du commentaire précédent qui s’est affiché intempestivement avant relecture)
Les notions de mouvement et de repos se font par rapport à ce milieu dans lequel les ondes lumineuses se déplacent réellement à la vitesse C et ou l’heure indiquée par une horloge est indépendante de sa position. Dans tous les autres référentiels on mesure que la lumière se déplace à la vitesse C grâce au décalage (non mesurable au sein d’un même référentiel) des horloges dont l’heure dépend de la position.
« Si la réponse est « à rien », Einstein a raison. »
Si la réponse est « à rien », on a deux moyens d’interpréter les phénomènes relativistes.
Soit on utilise la théorie d’Einstein, qui est révolutionnaire quant à ses conceptions de l’espace et du temps, et qui crée une véritable rupture avec la mécanique classique, soit on utilise l’interprétation que je propose dans mon billet, qui n’a rien de révolutionnaire, puisqu’elle ne fait que poursuivre les travaux des physiciens classiques.
Les deux théories prévoyant exactement les mêmes résultats expérimentaux quant aux expériences réalisées dans le cadre de la théorie de la relativité restreinte, il est absolument impossible de trancher entre les deux interprétations si l’on se cantonne à ces expériences. En revanche, la théorie sous-jacente étant différente de la théorie de la relativité restreinte, il est possible que ses développements permettent de supprimer une partie des contradictions entre la relativité restreinte et la mécanique quantique qui empoisonnent les physiciens depuis bientôt un siècle, et qui pour l’instant malgré un travail acharné n’ont jamais trouvé de solutions satisfaisantes.
Si le sujet vous intéresse, essayez de relire mon texte, qui même s’il est loin d’être parfait quant à sa rédaction, devrait vous donner une meilleure compréhension sur les points communs et les différences entre les deux théories, que je ne pourrais le faire dans ces commentaires, sans vous répéter ce qui y est déjà écrit. Si après l’avoir lu attentivement, vous vous posez encore des questions sur la cohérence de l’interprétation proposée, je me ferais un plaisir de vous éclairer sur les points qui vous chagrinent.
Pardonnez moi d’avoir attendu 2 jours pour vous répondre, mais j’espérais qu’en lisant le revirement de l’analgésique après lecture attentive de mon billet (il n’est pas le seul, mais les commentaires des autres intervenants ont disparu lors du bug du 28 novembre) vous aborderiez votre réflexion sous un nouvel angle et vous me feriez des remarques d’un autre ordre.
Pardon
Monsieur HDF, pas de Madame
L’analgésique.
Je me permets de reprendre votre concept : « Jusqu’à présent, aucune observation ou expérimentation digne de ce nom n’a confirmé la théorie de l’éther ».
Je pose donc une question : que faut il de plus que mon test visible ici : http://www.youtube.com/watch?v=pSZMu6bDH5M pour démontrer que ce qu’on appelle « le vide » n’est pas une simple expression mathématique ?
N’est ce pas le cœur du concept d’éther que de dire que le vide « a des propriétés » ?
Je ne suis pas arrivé à cette conclusion par le même chemin que H.F.D mais mon chemin
D’accès au concept d’éther est basé sur un test ou 100 watts « disparaissent » dans « rien ».
Dans mon ancien métier je vivais au milieu des inductances : transfos triphasés, alternateurs synchrones et moteurs asynchrones en multitude. Chaque kilowatt qui pouvait être comptabilisé était le fruit d’une transformation de la forme de l’énergie. J’ai toujours été habitué à voir transiter l’énergie et à la mesurer mais jamais à la voir « disparaitre ». Vous vous doutez que j’ai vérifié et revérifié ce test avant d’en parler ainsi. Même si mes instruments ne sont pas précis au millième d’ampère, ils le sont largement pour vérifier qu’au moins 8 ampères « moyennes » disparaissent à vide. La vidéo n’est malheureusement pas assez claire pour bien voir l’écran de l’oscilloscope car là aussi la preuve est éclatante : il n’y a aucune différence entre la consommation à vide et en charge. Les courbes sont de vrais clones. Je peux vous envoyer une copie de la vidéo en bonne définition sur un CD ROM si vous me donnez une adresse postale via mon e-mail.
La définition officielle de l’énergie contenue dans une inductance suppose que celle-ci reste connectée au circuit d’alimentation et que l’énergie « stockée » dans le niveau d’induction magnétique se re déverse dans le circuit électrique lors de la décroissance du champ magnétique. Oui mais si le circuit est coupé au moment ou l’induction magnétique atteint la valeur désirée et cela sans étincelle, alors cette énergie « disparait ». Dans mon test j’ai vidé la batterie de 80 Ah dans la bobine primaire sans trouver ou l’énergie pouvait bien aller. J’en conclus que mon test est un « circulateur double d’énergie ». L’énergie circule depuis la batterie « vers rien » lors de la croissance du champ magnétique et l’énergie circule « depuis rien » vers la bobine secondaire et la charge lors de la décroissance du champ magnétique. Cela suppose l’existence d’ « un milieu énergétique » permettant ces opérations. Pourquoi pas l’éther ? Pourquoi pas un autre nom ? Chaque opération avec une inductance amène une communication avec ce « milieu ». Pour le vérifier il suffit de neutraliser la résistance ohmique au maximum pour obtenir la preuve nette. L’utilisation d’un circuit magnétique de grosse section permet d’utiliser des bobines à peu de spires dont la constante de temps sera compatible avec l’utilisation des basses fréquences de connexion.
Le test que j’ai réalisé m’a couté 130 euros pour le relais statique et 50 euros pour les bobines plates car j’ai du acheter le fil plat émaillé. La batterie est une batterie de voiture, les radiateurs sont en aluminium et récupérés à la ferraille ainsi que la diode de puissance du circuit secondaire. Le circuit magnétique est un ancien transformateur triphasé de 8 kVa récupéré à la ferraille. Mon test est réplicable sans formation particulière de haut niveau.
@ Labo343
« Ce qui frappe en premier c’est l’ignorance totale du test vidéo : il n’existe pas. C’est évidemment une vulgaire erreur de manipulation commise par un profane non autorisé. »
Le fait que je n’ai pas encore répondu à votre commentaire ne signifie pas que votre expérience ne m’intéresse pas, mais plutôt que je souhaite d’abord m’en imprégner pour bien comprendre ce que cela veut dire. Or, avec les 85 pages de commentaires de votre site, cela prend un certain temps, et si on veut atteindre directement les conclusions, on rate certainement quelque-chose, sachant que si j’en crois ce que j’y ai lu, vous avez-vous-même changé plusieurs fois d’interprétation au cours de ces dernières années.
Peut-être qu’un résumé complet et rigoureux ni trop long, ni trop court, ce qui, et je suis bien placé pour le savoir, n’est pas simple à rédiger, décrivant toutes les expériences réalisées avec leurs résultats, et les conjectures que cela vous inspire permettrait au gens intéressés par le sujet de se faire une idée plus précise du problème que vous soulevez.
Ceci dit, il est vrai que l’erreur de manipulation, ou l’utilisation de matériel défectueux est la première idée qui vient à l’esprit. Aussi, si votre texte est difficile à comprendre, ou si les conditions d’expériences n’ont pas enlevées tous les biais expérimentaux possibles, beaucoup de gens peuvent se dire qu’il est plus facile d’ironiser sur vos travaux que de les prendre au sérieux et de faire un effort de compréhension, voire de reproduction de vos expériences pour s’assurer de visu de vos résultats.
La première question que je me pose moi-même est bien évidemment sur la qualité de l’expérimentation, non pas que je doute de votre travail, mais pour ma part, j’aime bien avancer sur des bases saines. A-t-elle été réalisée avec différents moteurs, interrupteurs, etc. En différents endroits, par différents expérimentateurs, à différentes tensions, résistances, etc. Je dois dire que je n’ai pour l’instant pas trouvé de réponse précise à ces questions, mais il est vrai aussi que je n’ai pas tout lu.
Vous faites références aux contributions de l’analgésique sur votre site, et vous devez bien constater que finalement, sa vision des choses semble être en train d’évoluer au sujet de mon billet. Il n’y a pas de raison que si vos expériences ont été bien menée, il n’en soit pas de même pour ce que vous pensez avoir découvert. Mais il faut du temps, et surtout une grande honnêteté intellectuelle pour ne pas camper sur des positions indéfendables lorsque l’on fait une erreur, c’est-à-dire assez souvent, afin d’apprendre de ses erreurs et progresser.
Il n’y a pas de raison si vous êtes honnête et que vos expériences révèlent quelque chose de nouveau, que vous ne finissiez pas par être pris au sérieux.
Souvenez-vous de Louis de Broglie qui a enseigné pendant 20 ans une théorie à laquelle il ne portait aucun crédit avant que sa conception de la dualité onde corpuscule soit enseignée dans les universités.
@H.D.F
Hier, j’ai envoyé un post pour encourager vos recherches et applaudir le coté génial de vos découvertes: cela vaut vraiment la peine d’envisager une publication dans Nature… Vu l’heure tardive, je n’ai pas eu l’occasion de dire pourquoi votre théorie est si géniale et peut apporter des avancées significatives à la science contemporaine. Je vais tenter de le faire ici, mais le problème, c’est que je vais devoir utiliser plusieurs formules scientifiques et que mon clavier (les caractères) ne se prête pas à ce genre d’exercice…
L’équation de « Maxwell » C2€oMo=1 , bien que géniale, manque de quelques variables : heureusement, on peut les introduire à partir de la formule d’Einstein E=mc2 c2=E/M
On peut retirer c2 de la formule de Maxwell c2=1/€oMo
Ce qui donne E/M=1/€oMo => M=E€oMo M=masse(kg)
E=Energie (eV electron-volt )
( En physique nucléaire, la constante de Bolzman est souvent fixée à k=1 et la température donnée en (eV), dans ce cas 1eV=11604Kk 1K=8,617 (10)-5 eV/k )
€o=Permittivité du vide =8.85418782 (10)-12 As/Vm
Mo=1. perméabilité magnétique =1,257 (10)-6 Vs/Am
donc E (eV)=M/€oMo
€o.Mo =Cte(constante)
E(eV)=M.Cte
Cette découverte peut s’avérer très utile pour les réactions en chaîne. Une réaction en chaîne étant une explosion en provoquant une autre (on apporte chaque fois de l’énergie pour aboutir à une explosion nucléaire). Pour réaliser cette explosion, on peut partir d’un pétard , qui fait sauter un autre pétard et ainsi de suite (en augmentant chaque fois la température) pour finalement arriver à l’explosion d’une bombe atomique.
En stade final (la dernière explosion est une bombe à hydrogène, provoquée par un isotope de l’hydrogène).
Je préfère, dans le cas qui nous occupe, utiliser plutôt votre découverte dans le cadre d’une fusion nucléaire (énergie propre) , bien plus utile et moins destructrice…..
La fusion nucléaire est la fusion de 2 noyaux légers
On fait appel au deutérium (D) H (2,1) où (T) H(3,1)
Quelques réactions:D+D =>T +p +4.04MeV
D+T =>4He +n + 17.6MeV n=neutron p=proton
T+T =>4He +2n +11.3MeV
On peut dire que le cycle de combustion de l’hydrogène est la chaîne de réaction dont le bilan est la fusion de 4 protons et qui conduit à un noyau stable (4,2)He. L’énergie libérée est de 24,69 MeV.
Vous comprenez maintenant les répercussions que peut avoir votre formule…Grace à elle, on pourrait facilement trouver la masse de deutérium nécessaire ainsi que l’énergie pour qu’une fusion, et non une explosion nucléaire, se produise…
Encore un grand merci pour votre article, et j’attends avec beaucoup d’intérêt votre réaction sur mes commentaires.
😉 !!!
» cela vaut vraiment la peine d’envisager une publication dans Nature… »
Vous m’en verriez ravis, mais je n’ai toujours pas réussi à publier un bon texte sur ce blog. C’est pour ça que j’apprécie beaucoup les critiques de toutes natures, lorsqu’elles sont argumentées et constructives, pour m’aider à sortir un texte de qualité. Ceci dit, si vous vous sentez capable, et que vous avez envie de m’aider à sortir un texte publiable dans une revue scientifique, je serais ravi que vous entriez en contact avec moi.
« j’attends avec beaucoup d’intérêt votre réaction sur mes commentaires »
Je ne suis pas physicien, mais juste un homme qui s’intéresse au monde dans lequel il vit, aussi, je suis peu à même, dans l’état actuel de mes connaissances en fusion nucléaire, de vous être d’un grand secours.
Pour ma part, ce qui m’intéresse, c’est le déplacement de la lumière dans l’espace et dans la matière: Tout ce qui s’est passé dans l’univers depuis sa création à été enregistré sous forme de lumière pour une durée infinie dans l’univers. Les photons, comme des mosaïques, s’assemblent pour former des images. Plus le récepteur est complexe, plus il est capable d’effectuer des associations d’images élaborées débouchant sur les idées. Ainsi, le but de ma démarche est d’introduire l’imaginaire physique, constitué de photons, comme support de la pensée, dans la représentation de l’univers.
Vaste tache nécessitant de très nombreuses compétences que je n’ai pas dans de nombreux domaines.
Néanmoins, c ’est pour cette raison que je me suis intéressé à la vitesse de la lumière et donc à la théorie de la relativité restreinte. Je ne cherchais aucunement à contester la vision d’Einstein, mais juste à la comprendre. Aujourd’hui, je me rends compte qu’on peut interpréter les phénomènes relativistes autrement, et que cela peut peut-être résoudre des problèmes théoriques qui auraient surgi avec l’avènement de l’interprétation donnée par la théorie de la relativité restreinte..
Je n’avais pas envisagé la fusion nucléaire, mais si vous avez des raisons sérieuses de vous pencher sur la question, n’hésitez pas à nous en faire part. Pour ma part, je n’aurai aucune compétence sérieuse à vous apporter sur le sujet, mais, une idée… sait-on jamais.., si vous bloquez sur un point…J’ai beaucoup d’imagination, une bonne logique, mais je manque de connaissances, et compte sur vous et tous ceux qui fréquentent ce blog pour me fournir celles dont je pourrais avoir besoin pour développer, ou abandonner mes idées qui me semblent prometteuses.
@H.F.D
Notre intelligence et ses limites dépendent en grande partie de notre imagination (j’ai lu quelque part qu’Einstein avait dit un jour quelque chose du même genre…).
La plupart des grandes théories scientifiques (physiques et mathématiques) ont d’abord été imaginées (inventées) avant d’être vérifiées sur le terrain.
Dans le domaine scientifique, presque tout reste à découvrir (à imaginer) et chaque découverte pose plus de questions qu’elle n’en résout… Prenons la lumière : la question de savoir si on peut la considérer comme une onde ou une particule (photon) n’a toujours pas été résolue… En ce qui me concerne, j’attends avec patience le redémarrage du grand cyclotron (CERN) en Suisse et j’espère qu’ils pourraient découvrir le fameux Boson de Higgs, ce qui aurait un impact énorme sur toutes les « théories » et serait une avancée significative pour la physique contemporaine. Ce que « la science » nous a surtout enseigné jusqu’à présent, c’est de rester humble et de ne pas se prendre trop au sérieux : nous sommes encore loin de « la vérité scientifique » et nous ne connaîtrons peut-être jamais » la vérité absolue », si jamais elle existe…
Ne perdez jamais votre intérêt pour « la science » : elle permet de nous évader, de rêver ainsi que de relativiser nos petits soucis quotidiens très terre-à-terre… On pourra presque dire que c’est « le médicament » idéal contre la crise et la morosité ambiante… Bien à vous!
« On pourra presque dire que c’est « le médicament » idéal contre la crise et la morosité ambiante… »
Un analgésique en quelque sorte
« Prenons la lumière : la question de savoir si on peut la considérer comme une onde ou une particule (photon) n’a toujours pas été résolue… »
Avant de m’être penché sérieusement sur la théorie de la relativité, je pensais que les phénomènes relativistes interdisaient l’existence d’un support de propagation pour la lumière, et je me demandais si dans ces conditions on pouvait parler d’ondes lumineuses.
Je me suis donc posé la question de savoir si on pouvait interpréter les phénomènes d’interférences en terme corpusculaire.
Je me disais, que si la lumière est formée de corpuscules séparés les uns des autres d’une longueur d’onde, deux rayonnements en phase donneraient, après réunion, un rayonnement de fréquence simple et d’intensité double ce qui se traduirait par une frange brillante , tandis que deux rayonnements en opposition de phase donneraient un rayonnement d’intensité simple et de fréquence double, ce qui ferait passer la lumière visible de longueur d’onde comprise entre 750 et 400 nm, à une lumière ultra violette invisible de longueur d’onde comprise entre 375 et 200 nm, ce qui se traduirait par une frange sombre.
On m’a assuré que l’expérience avait déjà été réalisée et s’était avérée négative. J’en ai conclu que les caractéristiques corpusculaires de la lumière étaient insuffisantes pour expliquer les phénomènes d’interférences.
Après m’être penché sérieusement sur la théorie de la relativité restreinte, je me rends compte que les phénomènes relativistes ne sont pas incompatibles avec un milieu de propagation pour la lumière. Que dois-je en conclure sur la nature de la lumière, sachant que des phonons, sortes de paquets élémentaires sont associés aux ondes sonores ?
En fait, j’aurais bien ma petite idée personnelle, mais je pense qu’il est encore un peu tôt pour la formuler.
Tant que la majorité des gens réagiront comme vous lors de vos premiers commentaires au sujet de mon billet, ce ne sera pas la peine que je développe des idées violant les principes de la théorie de la relativité restreinte (et non les effets relativistes bien évidemment). Il me semble que se serait contreproductif et que je dois d’abord fignoler mon billet pour le rendre diffusable à plus grande échelle s’il s’avère qu’il suscite un intérêt, ce qui semble être le cas pour un certain nombre d’entre vous
« j’espère qu’ils pourraient découvrir le fameux Boson de Higgs, ce qui aurait un impact énorme sur toutes les « théories » et serait une avancée significative pour la physique contemporaine.»
Vu tout l’argent investi, on ne peut que l’espérer. Toutefois, s’ils ne le découvrent pas, même avec l’ILC programmé pour 2015, il me semble que l’impact sera tout aussi considérable et que sa recherche n’aura pas été vaine..
« et nous ne connaîtrons peut-être jamais » la vérité absolue », si jamais elle existe… »
En tous cas, si on la découvre un jour, ce ne sera ni avec nos règles, ni avec nos horloges.
« Ne perdez jamais votre intérêt pour « la science » »
Mon problème, c’est qu’ayant beaucoup d’imagination, je trouve souvent des solutions simples pour résoudre des problèmes qui peuvent paraître compliqué au premier abord. Toutefois, ces solutions ne sont pas toujours bonnes (cf l’interprétation corpusculaire des franges d’interférence) et j’ai besoin de les confronter à d’autres, pour évacuer les mauvaises. Or, malheureusement, si vous ne connaissez pas le vocabulaire précis à utiliser pour émettre une idée nouvelle, vous passez vite pour un charlatan.
Par exemple une idée, bonne ou mauvaise je n’en sais rien, est de considérer que l’univers n’est pas né d’une grosse explosion, comme prévu par le big-bang, c’est-à-dire, vitesse initiale maximum puis décroissance avec le temps, ce qui ne correspond pas à l’observation, mais d’une série de fragmentation s’étant toutes faites à la même vitesse de 10 m/s par exemple. La première fragmentation a donc propulsée chaque partie à la vitesse de 10 m/s, la deuxième fragmentation fait atteindre à certaines des parties la vitesse de 20m/s, le troisième fragmentation 30m/s, etc.. jusqu’à ce que la fragmentation initiale soit terminée à la fin de la période d’inflation très rapide du début de l’univers. Après cela, les vitesses se mettent à décroitre avec le temps, sauf en cas d’explosion d’une supernova ou d’évènements équivalents qui relancent localement l’inflation. Il est à noter, qu’à chaque fragmentation, les morceaux partent dans toutes les directions, que certain entre en collision, et qu’après la phase de fragmentation, les éléments fractionnés on plus de chance de s’associer grâce à la gravitation que s’ils étaient nés d’une simple explosion et possédaient tous une vitesse radiale.
C’est une idée simple, qui semble grossièrement coller à l’observation. Ne serait-il pas possible d’en tirer quelque chose pour élaborer un meilleur modèle que le big-bang pour décrire l’inflation du tout début de l’univers. Une simple simulation numérique pourrait être intéressante. C’est une idée que je ne pourrais poursuivre par moi-même. La question est donc : Dois-je garder cette idée pour moi jusqu’à ce que je puisse la démontrer (c’est-à-dire pour toujours), ou dois-je la propager quitte à passer pour un fou, en espérant qu’un jour quelqu’un l’étudie sérieusement et s’aperçoive qu’elle est bonne (ou mauvaise et au moins je le sais) ? C’est une décision qui n’est pas toujours facile à prendre.
Paul Jorion qui a accepté de publier mes billets a pris un risque, et plusieurs intervenants le lui ont reproché. J’espère qu’il ne le regrette pas, car pour ma part, il m’est très bénéfique de pouvoir entrer en contact avec des gens plus compétant que moi sur les domaines qui m’intéressent afin de confronter mes idées avec les réalités expérimentales, et chercher la meilleure manière de les exprimer si elles s’avèrent correctes, ce qui peut arriver.
H.D.F
Je vous remercie pour votre réponse car je craignais n’en recevoir aucune. Ma recherche sur le MEG a commencé en juillet 2005. A ce moment il s’agissait simplement de faire une réplique du test de Bearden pour voir « comment ca marchait » et si ca marchait. Mes textes montrent que j’ai changé de conception au cours du temps. En effet je ne me suis pas fixé sur la théorie de Bearden car j’ai progressivement rencontré des erreurs et des impossibilités dans son plan. Ce sont les derniers textes qui, évidemment, représentent ma conception actuelle de l’énergie et la facon de
« l’extraire du néant ». Au niveau du test lui-même je n’ai pas de crainte pour sa validité car il a été réalisé avec soin et précision. Il a été reproduit par un ami du forum ou je publie avec le meme résultat surprenant de l’égalité de consommation à vide et en charge. Au niveau de la résistance ohmique j’ai tout fait pour la réduire au maximum. J’ai utilisé une batterie de voiture car sa résistance intérieure est infime, d’autant plus que la capacité est élevée. Le relais statique utilisé est un D06D80 de chez CRYDOM et sa résistance intérieure est de l’ordre de 0,007 ohm. La bobine primaire a une résistance ohmique de 0,012 ohm, calculée par sa simple longueur en fonction de sa section et de la résistivité du cuivre. Les contacteurs de commande sont choisis en fonction de la pression exercée sur les plots de contact pour diminuer la micro perte de tension à leurs bornes. Le cendrier que l’on voit sur la vidéo est détourné de sa fonction initiale et sert en fait de bain d’huile pour stabiliser la valeur de la résistance ohmique qui sert à mesurer l’intensité primaire. Il me fallait un récipient isolant électrique et insensible à l’échauffement.
Pour démontrer l’existence d’un « milieu » énergétique, il suffit d’observer la « période » complète de mon test. J’appelle période l’ensemble des deux séquences qui la composent.
La première séquence est la séquence de connexion de la bobine primaire. Elle dure environ 3 millisecondes dans mon test. La bobine primaire est donc alimentée en courant continu de 12 volts pendant ce laps de temps. L’inductance de la bobine primaire fait que l’intensité ne se déploie pas instantanément mais selon une progression linéaire pour atteindre 32 ampères à l’instant du début de la déconnexion. A l’instant de la déconnexion commence la séquence suivante qui dure autant que la première. A l’instant précis du début de la déconnexion, une tension de 68 volts apparait sur la bobine secondaire (qui fait 28 spires). Si aucune charge n’est connectée sur la bobine secondaire, cette tension de 68 volts existe le temps que dure le processus de déconnexion dans le relais statique, soit une milliseconde. Pendant cette milliseconde, aucune énergie n’est produite dans la bobine secondaire. Aucune étincelle ne produit un rayonnement électromagnétique. L’énergie consommée pendant cette séquence de connexion a bel et bien disparu. Si je continue de connecter le test sans la charge secondaire, le MEG devient une machine à faire « disparaitre » l’énergie. Je peux dire aussi qu’à vide la test fait circuler l’énergie vers l’ether…
Si une charge est connectée sur la bobine secondaire, cette tension initiale de 68 volts décroit vers zéro en suivant une courbe d’abord très raide puis de plus en plus lente. L’expérience est alors tributaire de la présence de tout petits entrefers : 0,96 millimètre en tout. En effet la présence d’entrefers modifie la courbe de décroissance de la tension secondaire en renforcant sa partie « haute » et en raccourcissant sa « partie basse et longue ». Sans entrefers la tension secondaire risque de « déborder » de son temps attribué de 3 millisecondes environ et de provoquer une rétroaction sur l’intensité de la bobine primaire. L’objet actuel de ma recherche est de déterminer la géométrie optimale du circuit magnétique afin de diminuer au maximum la capacité du champ magnétisant secondaire à se transformer en induction magnétique effective. La conséquence en serait que l’on pourrait diminuer la résistance de charge en conservant une meme tension moyenne secondaire, tout cela sans changer la consommation primaire.
@LABO343
« je publie avec le même résultat surprenant de l’égalité de consommation à vide et en charge »
Comment mesurez-vous la consommation de votre transformateur?
Essayez de nous faire le schéma de principe précis de l’ensemble de l’expérience en indiquant la valeur numérique des differentes données mesurées et je vous dirai (calcul à l’appuie si nécessaire) pourquoi vous trouvez ces résultats qui je le crains ont une explication naturelle.
A bientôt!
Nadine :
L’égalité de consommation à vide et en charge découle du fait que la consommation à vide disparait sans aucune trace. C’est bien de ce fait qu’il s’agit avant tout. Comme vous avez pu le voir sur la vidéo le transformateur est alimenté en courant continu par segments de temps d’une longueur d’environ 3 millisecondes. Chaque segment de connexion de la bobine primaire est suivi d’un segment de temps identique pendant lequel la bobine primaire est déconnectée. Si la charge était connectée en permanence sur la bobine secondaire, alors on ne pourait rien prouver de l’existence du « milieu » énergétique car on pourrait dire que le flux magnétique lui-même serait le mécanisme de stockage de l’énergie. On aurait un stockage pendant la croissance du flux et un déstockage pendant sa décroissance : tout baigne…
Mais il y a un gros problème : l’énergie ne se retrouve nulle part en cas de « stockage » permanent à vide. Si le flux magnétique était un stock, alors il y aurait accumulation de l’induction magnétique à chaque séquence de connexion et on arriverait en trois ou quatre séquences à la saturation magnétique et au court circuit provoqué par la perte de l’inductance au-delà de la saturation magnétique. En pratique nous aurions un « clash » au bout d’un centième de seconde. Or rien ne se passe meme si on laisse le circuit de la bobine primaire connecté plus de 10 heures et que l’on vide effectivement la batterie. Et là il ne s’agit pas de courant « apparent » car la batterie est vraiment vidée. Pour parler en mesures numériques, la consommation ohmique « moyenne » de la bobine primaire est fonction de l’intensité qui la traverse et de sa résistance propre. L’intensité progresse dans la bobine primaire selon une courbe rectiligne en débutant par zéro et en finissant à 32 ampères. La moyenne de l’intensité circulant dans la bobine primaire est donc de 16 ampères pendant la séquence de connexion et de 8 ampères pendant la « période » totale de fonctionnement. C’est ce que confirme l’ampèremètre et la courbe de l’oscilloscope. La résistance ohmique de la bobine amène donc une chute de tension moyenne de 0,012 x 8 = 0,096 volt. La puissance perdue par perte ohmique est donc de 0,768 watt de moyenne sur l’ensemble de la période de fonctionnement.
Pendant la meme période la puissance prélevée sur la batterie est de 12 x 8 = 96 watts. Déjà il manque 95,23 watts à l’appel. On peut aussi soustraire la résistance interne du relais statique qui est de 0,007 ohm ( voir la fiche technique du mosfet NTP60N06) grace à deux mosfets connectés en parallèle. Cela nous donnera 0,007 x 8 = 0,056 volts de chute de tension moyenne. Cela donne 0,448 watt perdu par échauffement dans le relais statique. Il reste toujours 94,78 watts à retrouver. Lors du test je peux court circuiter la résistance de mesure de l’intensité primaire. La conséquence en est une progression de 0,5 ampère sur l’intensité moyenne lue à l’ampèremètre à aiguille. Les cables de connexion entre la batterie et la bobine ne mesurent pas plus d’un mètre en tout et leur section est de 10 millimètres carré : je pense qu’on ne peut pas chercher l’énergie perdue dans leur résistance propre… La tension de la batterie ne bronche meme pas entre la connexion et la deconnexion de la bobine primaire.
Alors que reste t’il ? Une énergie transite effectivement vers une bobine et puis « plus rien ».
Un rayonnement ? Encore faudrait il une antenne accordée pour l’extraire en totalité et à la fréquence de 150 hertz cette antenne aurait un dipole de plus de 500 kilomètres de long, faute de quoi il y aurait naissance d’une onde stationnaire qui ferait tout exploser par surtension aux bornes de la bobine. Or l’oscilloscope ne capte « rien ». Une bobine à air composée de 50 spires d’un diamètre de 50 centimètres a été posée à 30 centimètres du circuit magnétique. Une tension de quelques millivolts était seule perceptible, causée par la fuite magnétique du circuit comprenant de très faibles entrefers. Au-delà de trois mètres « plus rien ». Un poste radio placé à trois mètres ne capte rien sur aucune bande de fréquence, depuis les grandes ondes jusqu’à la FM. Pas meme une harmonique. La télé ne capte rien non plus. Je peux vous dire que 95 watts ca fait du raffut en radio ou en télé si jamais ca propage. J’ai fait moi-même des tests de radio émission et avec 5 watts on peut « couvrir » 30 kilomètres. Quant au son émis par le test il est quasi égal à vide et en charge et ne saurait dissiper 95 watts accoustiques car il lui faudrait une membrane transductrice de plus d’un mètre de diamètre à cette fréquence et de plus je risquerais de démolir les cloisons avec un tel infrason…
J’ai aussi pensé à une réaction nucléaire dans le cuivre ou bien le fer mais ces deux éléments sont situés au milieu de la table des éléments, c’est-à-dire là ou il n’y a pas de transfert d’énergie significatif par transmutation possible. Alors, si la nature me joue un sale tour, je ne vois vraiment pas lequel.
@LABO343
« L’égalité de consommation à vide et en charge découle du fait que la consommation à vide disparaît sans aucune trace »
Ce n’est pas clair, faites un schéma de principe de votre installation (en n’oubliant rien et en indiquant toutes les données) et je vous donnerai la solution de votre problème.
PS:Quand le transfo tourne à vide (circuit du secondaire ouvert) quelle est la valeur du courant électrique du primaire que vous mesurez avec votre ampèremètre (dans la video il me semble que vous dites: « à vide l’intensité ne va nulle part » donc votre amperemètre indique 0 et s’il n’y a pas de courant il n’y a pas de consommation à vide, non?
@Nadine :
Dans la vidéo, lorsque je dis « l’intensité ne va nulle part » c’est une image et cela signifie
Que l’énergie consommée dans la bobine primaire ne se « retrouve » nulle part. Je sais bien que la vidéo n’est pas assez longue et précise sur tous les détails. L’ampèremètre à aiguille indique bien 8 ampères consommées « en moyenne » par la bobine primaire lors du fonctionnement à vide. L’intensité de 8 ampères circule bien depuis le pole + de la batterie
En passant par le contacteur (placé au centre des trois sur la vidéo) puis par le relais statique puis par la bobine primaire pour revenir enfin au pole « moins » de la batterie. Entre le pole + et le contacteur de commande l’intensité peut aussi traverser la résistance de mesure de l’intensité (destinée exclusivement à la mesure sur l’oscilloscope) si on laisse ouvert le contacteur qui shunte ce bout de circuit. Sur la vidéo les câbles de ce bout de circuit sont en noir, de part et d’autre du contacteur placé le plus vers la gauche. Les câbles d’alimentation directe de la bobine primaire sont en bleu.
Ce test est d’une simplicité absolue : dans le cas du fonctionnement à vide il s’agit d’une inductance dont le circuit magnétique est fermé. Cette inductance est alimentée en courant continu à travers un contact sans étincelle. Lorsque le courant est coupé sans étincelle, le champ magnétique disparaît et si rien n’est prévu pour récupérer l’énergie issue de sa décroissance on « obtient » une consommation d’énergie « non transformée » et « perdue ». Ceci est dit en faisant l’abstraction de la résistance ohmique, bien sur.
La durée de l’alimentation doit être inférieure à la constante de temps de l’inductance, c’est à dire que lorsque l’intensité est coupée l’induction magnétique atteinte dans le circuit magnétique de cette inductance n’a pas atteint le début de la saturation magnétique de ce circuit magnétique. Cela veut dire que cette inductance développe une contre tension qui limite l’intensité qui la traverse et cela de façon dégressive. La contre tension est maximale à l’instant suivant le début de la connexion de la bobine et inférieure à l’instant de la déconnexion. Sans l’inductance, cette bobine serait soumise à une intensité immédiate qui atteindrait 1000 ampères pour une tension de 12 volts.
C’est le phénomène d’inductance lui même qui assure la transition de l’énergie vers « le vide » ou vers l’éther (si l’on préfère). Dans le cas de mon test, si je baisse la fréquence de connexion, l’intensité crête augmente très vite et peut provoquer le claquage du relais car celui ci est calibré pour un maximum de 80 ampères.
Dans mon test, le câble central de la bobine secondaire est relié à l’interrupteur de la charge puis à la charge elle même et le câble de retour de la charge est relié à une diode de puissance située derrière le circuit magnétique ( avec un radiateur en aluminium). Le câble qui repart de la diode de puissance revient sur le périmètre de la bobine secondaire. La diode a pour fonction de sélectionner le courant issu de la seule décroissance du champ magnétique créé par la bobine primaire. C’est la seule solution pour que l’intensité secondaire ne provoque pas de rétroaction sur l’intensité primaire. De plus il faut que la tension secondaire soit complètement éteinte avant que la bobine primaire soit à nouveau reconnectée, faute de quoi la rétroaction du courant secondaire se fera quand même sur le courant primaire. Pour arriver à ce résultat il nous faut l’aide d’un minuscule entrefer dont l’action est de raccourcir la durée d’existence de la tension secondaire. De plus cet entrefer modifie la courbe de décroissance de la tension secondaire dans le sens de l’augmentation de sa valeur moyenne. Le résultat provisoire que j’ai obtenu est d’avoir une puissance produite égale à la puissance consommée.
L’action de l’entrefer est « à double tranchant » car le « bénéfice » tiré sur la production d’énergie au secondaire se paye par une plus grande consommation d’énergie dans la bobine primaire pour obtenir une induction magnétique crête donnée. En effet l’induction magnétique crête atteinte en fin de séquence de connexion de la bobine primaire est le « pivot » qui va définir en partie l’énergie disponible au secondaire. Ma recherche actuelle est de définir la meilleure géométrie du circuit magnétique pour optimiser la production secondaire sans être pénalisé par la consommation primaire. Pour cela je m’appuie sur la différence de comportement des champs magnétisants primaire et secondaire car ce dernier étant opposé à un champ magnétique décroissant est exempté d’inductance. On le constate à la simple vue de la courbe de tension secondaire ou l’on constate par déduction que l’intensité crête est instantanée dans une charge simplement ohmique, ce qui est impossible dans le cas d’un circuit soumis à l’inductance. Je pense que le circuit magnétique fractionné au moyen de deux entrefers va dans le sens de ma recherche.
Le test est visible à 25 km de Perpignan.
@LABO
Bonsoir
Je vous donne la solution dans la semaine qui vient si j’ai le temps.
A bientôt.
PS:j’ai déjà trouvé mais il faut que je vérifie
@HFD
Pour Einstein « les phénomènes de contraction-dilatation sont parfaitement symétriques
et interprétés par des effets purement observationnels » c’est vous qui l’écrivez et c‘est juste.
Par contre vous écrivez « la dilatation du temps de R’/R est une dilatation physique et non observationnel ».
Je dis: pure hypothèse d’un effet physique affectant les horloges plutôt qu’un effet concernant le temps lui-même.
Comment l’éther qui est fixe dans son référentiel pourrait-il faire ralentir de la même façon des horloges de conception différente?
Regardez la technologie d’une horloge atomique (sur le principe de la désintégration radio active) et vous verrez qu’il n’y a aucune possibilité pour qu’un mécanisme physique lié à l’éther la fasse ralentir physiquement de la même façon qu’une horloge mécanique et pourtant si l’expérience est faite avec ces deux horloges, la relativité prévoit qu’elles ralentiront de la même façon! ça c’est de l’observationnel!
Votre hypothèse est physiquement impossible même si la théorie qui en découle fonctionne mathématiquement.
Réfléchissez bien aux deux horloges, une atomique et l’autre mécanique qui lors d’une même expérience relativiste ralentiront toutes deux de la même façon malgré des modes de fonctionnement de nature complètement différentes rendant l’hypothèse de l’éther inopérant et vous comprendrez que vous faites fausse route.
Einstein pour valider expérimentalement sa théorie n’a pas eu besoin de faire votre hypothèse de l’éther, sa théorie marche avec toutes les horloges du « marché » ! et en plus il simplifie les équations de Maxwell en unifiant le magnétisme et l’électricité (le magnétisme étant une conséquence directe de la relativité restreinte).
@ Nadine
Pour commencer, vous savez bien que si j’ai fait l’hypothèse de l’éther, c’est simplement pour montrer qu’on ne peut pas utiliser les phénomènes décrits par la théorie de la relativité restreinte pour l’invalider. Pour ma part, je ne sais pas si l’éther existe, et s’il existe qu’elles sont ses caractéristiques.
« Einstein pour valider expérimentalement sa théorie n’a pas eu besoin de faire votre hypothèse de l’éther, »
En revanche Einstein en 1920 a réintroduit la notion d’éther dans son discours à l’université de Leyde ou il s’exprime en ces termes.
« Une réflexion plus attentive nous apprend pourtant que cette négation de l’éther n’est pas nécessairement exigée par le principe de la relativité restreinte. On peut admettre l’existence de l’éther, mais il faut alors renoncer à lui attribuer un état de mouvement déterminé, c’est-à-dire il faut le dépouiller par l’abstraction de son dernier caractère mécanique que Lorentz lui a encore laissé. […] »
Einstein termine son exposé :
« En résumant, nous pouvons dire : d’après la théorie de la relativité générale, l’espace est doué de propriétés physiques ; dans ce sens, par conséquent un éther existe. Selon la théorie de la relativité générale, un espace sans éther est inconcevable, car non seulement la propagation de la lumière y serait impossible, mais il n’y aurait même aucune possibilité d’existence pour les règles et les horloges et par conséquent aussi pour les distances spatio-temporelles dans le sens de la physique. Cet éther ne doit cependant pas être conçu comme étant doué de la propriété qui caractérise les milieux pondérables, c’est-à-dire comme constitué de parties pouvant être suivies dans le temps : la notion de mouvement ne doit pas lui être appliquée. » »
Pour ma part, ce qui me gène le plus dans la notion d’éther est de la rendre compatible avec un univers en expansion. Si l’éther à été créé en même temps que l’univers, comment un éther statique peut il remplir un univers en expansion, et que signifierait le fait qu’il ait préexisté à l’univers ?
On lit dans Wikipédia :
« L’expansion de l’Univers est de fait une vérification remarquable de la relativité générale, même si, de façon quelque peu surprenante, Albert Einstein lui-même n’y a jamais adhéré, tentant même d’en proposer une explication alternative, la lumière fatiguée, théorie depuis longtemps complètement abandonnée. »
Il semblerait que pour Einstein aussi, il était difficile de concilier la notion d’éther qu’il a introduit en relativité générale et la notion d’expansion de l’univers qui pourtant en découle.
« Regardez la technologie d’une horloge atomique (sur le principe de la désintégration radio active) et vous verrez qu’il n’y a aucune possibilité pour qu’un mécanisme physique lié à l’éther la fasse ralentir physiquement de la même façon qu’une horloge mécanique et pourtant si l’expérience est faite avec ces deux horloges, la relativité prévoit qu’elles ralentiront de la même façon! »
Si on prend la dernière équation de mon billet, celle qui lie l’accélération mesurée dans R à celle mesurée dans R’, on s’aperçoit que lorsque R’ tend vers C, alors, quelle que soit l’accélération mesurée dans R’, elle est mesurée tendre vers zéro dans R.
Ainsi, si dans R’, on mesure le sable d’un sablier tomber avec une accélération de 10m/s^2, ce qui correspond à l’accélération due à la gravité sur terre, il sera mesuré dans R tomber avec une accélération tendant vers zéro. Ainsi, pour les observateurs de R, le temps mesuré par le sablier qui coule normalement dans R’ semblera arrêté. Le temps de R’ y semblera arrêté. Ce qui est vrai pour le sablier l’est pour les horloges à eau, les horloges à balancier et toutes celles qui fonctionnent grâce à la gravitation. Je suis donc moins affirmatif que vous quant à l’impossibilité qu’un mécanisme physique fasse ralentir physiquement de la même façon une horloge atomique et une horloge mécanique.
« vous comprendrez que vous faites fausse route »
C’est possible, et c’est pour ça que je suis là, mais pour l’instant aucun des contre-arguments qui m’ont été avancés ne me l’a clairement montré. Pourtant, ce n’est pas faute d’en avoir reçus, et je vous remercie tous pour cela.
@Nadine.
Je n’ai pas de problème. Mon test est une construction matérielle et non une simple vue de l’esprit mathématique. Le débat n’est pas tant une joute entre concepts mais plutôt l’identification de la destination de l’énergie consommée à vide dans mon test. La disparition de l’énergie dans mon test à vide est un constat et ne saurait être contesté par de seuls concepts. Une vérification matérielle sur le lieu de l’expérience est tout à fait bienvenue mais je ne saurais accepter qu’on me dise que ce que j’ai vu, je l’ai rêvé. J’ai laissé le test fonctionner à vide pendant plus de 10 heures. Au départ la batterie était chargée au maximum et en fin de test la tension par élément était tombée à 1,8 volts, ce qui représente strictement la fin de décharge.
A plus…
@HFD+Nadine+d’autres
J’interviens pour éssayer de recadrer ce que l’on sait en physique du 20eme siècle, pour au moins avoir les idées claires sur un état des connaissances fondamentales, des problématiques posées, par les 2 pilliers que sont la Physique quantique et les 2 relativites; en notant au passage que en 1900 le quantum d’action va introduire au niveau corpusculaire des entites discretes multiples de h/2xPi; dont la relativité n’a que faire car c’est une théorie « classique »en ce sens qu’elle traite de phénomenes continus, comme d’ailleurs le sont les équations differentielles de Maxwell, synthétisant l’electromagnetisme.
1/Du concept de réferentiel.
Le réferentiel n’est pas en physique une abstraction mentale ou mathématique, mais le repère ou des mesures objectives sont possibles par les physiciens, c’est à dire des etres conscients qui s’arment de protocoles pour rendre objectif le comportement de la nature et en tirer des lois ou mieux des théories qui ne seront consistantes que par les prédicats qu’elles contiennent.
Il revient à E.Mach dans son traité de la mécanique d’avoir mis en lumiere le fait que l’on ne puisse attribuer de sens ou de signification a un espace abstrait dépourvu de matiere, aussi ne peut t’on considerer, avec lui, que des planete ou des corps de l’univers dont la seule chose que nous puissions mesurer soient leur déplacement relatifs, ces corps sont les réferentiels, les laboratoires de mesure.On peut par generalisation des idees de Copernic qui deviendront le principe cosmologique, et du principe de relativité qui decrete que les lois de la nature sont vraies pour tous les observateurs, donc dans tous les réferentiels attribuer un sens à des referentiels ou stricto sensu le physicien ne peut pas faire de mesures; par exemple la loi de Newton est valable dans la galaxie d’Andromède, ce qui expérimentalement est difficile à prouver depuis la terre.
Avec Mach Einstein, poincaré et d’autres abandonnent le concept d’un réferentiel absolu, fixe………donc universel; pour ne traiter en physiciens que de la possibilité de rendre covariantes(indépendantes des réferentiels, c’est à dire qu’elles puissent y prendre la meme forme).
Les transformées de lorentz-poincaré ont le pouvoir de rendre inchangées les équations de Maxwell,de rendre constante la vitesse de la lumiere par changement de réferentiel……pour autant et c’est fondamental au plan mathématique que les réferentiels soient en déplacement inertiels au sens de Newton: Vitesse relative constante.
Il n’est pas absurde cependant, de vouloir imaginer et modeliser un réferentiel universel; ce qui perméttrait une approche nouvelle de la cosmologie, car le modele de friedmann-Lemaitre est un modele d’univers clos, ou la question de son age et de sa datation pose un probleme que la relativité génerale ne regle pas péremptoirement. Plus modestement dans un billet produit sur ce blog, j’avais esquissé le concept de réferentiels »de pensée »imputables à un rayon de lumiere, avec l’arriere pensée qu’en cosmologie ces réferentiels soient ceux des géodésiques de lumiere que parcourent dans l’univers les fossiles du big-bang, et qu’ils puiisent par l’espace géométrique parcouru manifester du temps; pour autant qu’il n’existe que 4 dimensions spatio temporelles. Mais au plan théorique et mathématique je n’y arrive pas car il manque une 4eme constante universelle pour éliminer, c’est à dire vérouiller la variable d’intégration de l’équation tensorielle de la R.G. connue sous le nom de constante cosmologique.
Mais il reste l’idee, que dans un univers clos ( qui n’échange pas d’énergie/information avec son ailleurs) L’univers soit alors son propre référentiel, étant observé qu’il fabrique alors sa métrique spation temporelle au gré de son gradient de gravitation (conformement à papa Einstein)
2/Des mathématiques en physique.
Les mathématiques sont t’elles inductrices de la construction du réel ? C’est un débat intellectuel profond et ardu ou Goedel s’oppose à un Poincaré. Pour Goedel les mathématiques sont cosubtancielles à la structure du réel, alors qu’avec poincaré et comme l’a développé D.Hofstadter elles ne sont qu’un langage, dont le formalisme (l’écriture) peut pervertir les concepts qu’elle inclue/ Par exemple dans une équation le sigle = rend bijectifs les 2 membres de l’équation, alors meme que la logique sous tendue devrait se lire dans un seul sens; c’est ainsi que les équations mathématiquent trahissent la fleche du temps, car elles sont d’une lecture réversible par rapport à la variable temps ( t ou -t). Mais que le traitement formel soit mathématiquement correct ne signifie pas qu’il soit vrai pour le physicien ou qu’il induise une vérité de la nature. Quelles signification prennent les nombres imaginaires en physique………..?
Une théorie physique reposant sur une construction mathématiquement parfaite, de haut niveau, mais qui comme la théorie des cordes n’aboutit à aucun prédicat observable au laboratoire existe t’elle autrement que comme une distraction de l’esprit, fut t’elle tres brillante.Pour ma part je ne le crois pas, je n’ai pu percevoir que ni Newton, ni Einstein, ni Bohr et l’école de Copenhague ne soient partis que de modeles physiques avanr d’en formuler la traduction mathématique, ce constat est frappant dans la construction de la relativité génerale et de la physique quantique ou les physiciens ont demandés aux mathématiciens de produire les outils Ad-Hoc pour la théorie (Algebre tensorielle et groupes de Hilbert..et de Lie).
Ces considérations me conduisent à douter fortement de la méthode de HFD qui recuisine de bonnes vieilles équations, sans définir clairement les objectifs poursuivis, mais je dois reconnaitre qu’il s’y emploie avec une énergie qui me le rend sympathique.
3/De la lumiere
En l’état des connaissances la dualité ondulatoire et granulaire des ondes électromagnétiques est un comportement factuel, mais il faut garder à l’esprit que le photon est une pseudo particule élementaire d’action.(un boson)
Cette complémentarité quantique du photon a son pendant l’electron qui lui est une particule élementaire (indivisible)de charge et de masse élementaires, et que le couple électron-photon soit un étrange pillier liant l’atome à l’électromagnétisme Maxwellien; (les phenomenes nucléaires exclus). Toujours est t’il que nos deux comperes manifestent suivant l’intérrogatoire (fentes d’young ) une malice à se comporter tantot comme une particule,tantot comme une onde. Cela avait chatouillé les neurones du jeune De Broglie qui à l ‘occasion de sa these proposa le concept d’ondes de matiére; bien entendu la longueur d’onde d’un bloc de pierre est aussi grande que sa fréquence est petite, mais dans le monde de l’atome tout change.
Il est clair que la théorie du corps noir ne pouvait conduire, apres la découverte, qu’à pouvoir modeliser l’atome car ce sont précisémment dans un corps chauffé à blanc les sauts d’orbitales électroniques (quantifiees)qui rayonnent des photons quantifiés produits dans la cavité et qui se réabsorbent pour se réemettre, merveilleux ballet des atomes et de la lumiere.
L’introduction des effets relativistes dans l’atome, faite par Dirac, induit de faibles corrections du modele de Bohr-Sommerfeld, eu égard à la legerete de l’electron, cette légereté est une chance inouie pour notre monde et sa vie, la chimie, la photo-synthese, l’electricité, l’activité neuronale………
4/Recherche synthese désesperemment!!!
La physique des particules, en l’état la physique quantique ignore avec insolence la gravitation, car ses effets sont totalement négligeables par rapport aux forces électromagnétiques et encore plus des nucleaires. Pourtant le siège de la gravitation est la matiere et il serait agréable à la science de modeliser un début de gravitation dans l’atome; mais tout le monde seche à rendre une copie sur le sujet, si il y a des eleves dans la classe qui ont des idées……….
@Bernard laget
J’ajoute à la relecture de ce qui precede une précision sur le concept de covariance; une loi est dite covariante par changement de réferentiel si elle prend la meme forme dans les 2 referentiels, et comme l’a exprimé Nadine, en relativité restreinte les contractions de lorentz-fitzgerald sont totalement symétriques, car c’est une exigence du principe de relativite; IL N’Y A PAS D’OBSERVATEUR PRIVILEGIE, cette exigence et la symétrie de mesure des observables s’applique au voyageur de Langevin et elle n’est pas démentie par le comportement des muons venue du cosmos sur la terre. Ceux qui ont du mal à digerer cette symétrie peuvent penser au train et au paysage qui défile……..à vitesse constante (sans accelération)
@HFD
Il est formellement incorrect de différentier les vitesses de la R.R par rapport au temps pour passer aux accélerations, traitées par la R.G, car par hypothese le modele de la R.R. exclu les accélerations; et si vous aviez raison de pouvoir le faire, alors A.Einstein est un potache besogneux qui a perdu 10 ans de sa vie entre 1905 et 1915 pour s’épuiser avec les tenseurs de Civita-Vecchia alors qu’en 3 heures de temps il aurait pu calculer la simple differenciation de : dv/dt pour passer a la variable gamma de newton; mais et j’espere que vous en conviendrez; il faut que le formalisme mathématiques ne renie pas les hypotheses.
J’ajoute que l’ether tant qu’il ne reste qu’une toile abstraite, immatérielle et immobile ne fera pas retouner Mach Einstein et D’autres dans leur tombes
@ Bernard Laget
« Ces considérations me conduisent à douter fortement de la méthode de HFD qui recuisine de bonnes vieilles équations, sans définir clairement les objectifs poursuivis »
Je n’ai pas d’objectif autre que de me représenter le monde de la manière la plus proche de la réalité possible. Est-ce que la théorie de la relativité restreinte est la meilleure manière d’interpréter le monde, alors que la théorie de la relativité générale qui en découle est en contradiction avec la mécanique quantique ? Je ne fais que me poser des questions. Cela ne signifie aucunement que je considère la théorie de la relativité restreinte comme fausse, mais je me dis que l’incompatibilité entre les deux théories vient bien de quelque chose, et que ce quelque chose pour l’instant, on ne l’a pas trouvé. Je ne pense pas trouver ce quelque chose par moi-même, mais s’il y a ne serait-ce qu’une part de vérité dans ce que j’avance, cela peut peut-être donner des idées constructives à des gens bien plus compétents que moi sur le sujet.
« Il est formellement incorrect de différentier les vitesses de la R.R par rapport au temps pour passer aux accélerations, traitées par la R.G, car par hypothese le modele de la R.R. exclu les accélerations;
Attention. Je ne différentie pas les vitesses de la R.R par rapport au temps pour passer aux accélérations traitées par la RG. Tout ce que je fais est d’exprimer dans un référentiel Galiléen l’accélération mesurée dans un autre référentiel Galiléen. Je ne traite pas de l’accélération des référentiels. Il me semble que pour pouvoir le faire en utilisant la relativité restreinte, il faudrait que l’accélération se fasse de manière discontinue (un moteur générant une succession de brèves impulsions, par exemple) pour faire passer un référentiel galiléen d’une vitesse constante V à une vitesse constante V + ε en un temps suffisamment court pour que ce temps soit négligeable devant le temps pendant lequel le référentiel se déplace à la vitesse V ou à la vitesse V + ε. Il suffirait ensuite de faire une sommation de la distance parcourue par les référentiels Galiléens successifs pour déterminer l’accélération moyenne du référentiel non Galiléen. Est-ce une bonne ou une mauvaise idée, je ne sais pas, et là aussi, je laisse voir s’il n’y a pas quelque chose à en tirer, aux gens plus compétents que moi. Je sais bien que cela soulève autant de problèmes que cela peut permettre peut-être d’en résoudre, mais de toutes façons, aucunes des voies qui ont été explorées jusqu’à maintenant n’ont permis d’obtenir des résultats pleinement satisfaisants pour lever la contradiction entre la R.G et la M.Q. Alors pourquoi ne pas essayer cette voie pour voir si elle débouche sur quelque chose. Et si ça ne débouche sur rien, ce sera toujours ça de pris. Edison disait qu’il connaissait 2000 manières de ne pas réussir à fabriquer une ampoule électrique, et il a fini par y parvenir.
« et si vous aviez raison de pouvoir le faire, alors A.Einstein est un potache besogneux qui a perdu 10 ans de sa vie entre 1905 et 1915 »
Pourquoi alors que Laplace a trouvé l’équation F = q V B, avec q = i T et V = l/T il a fallu attendre un siècle pour que Lorentz établisse la formule F = i l B?
Laplace était pourtant loin d’être un imbécile. Le rythme d’avancement des idées est parfois surprenant.
« Quelles signification prennent les nombres imaginaires en physique………..? »
C’est à mon sens une excellente question.
@ Bernard Laget.
Je vous invite à voir ici http://www.youtube.com/watch?v=pSZMu6bDH5M 100 watts disparaitre dans « une toile abstraite, immatérielle et immobile ». Et je vous invite à le voir dans le réel si vous le voulez.
J’ai entre aperçu un débat avec nadine au sujet des watts qui s’évaporent dans le primaire d’un transfo entre nadine et vous;je ne veux pas suggerer qu’il y ait une bobine entre vous bien sur !! je n’ai pas pigé pourquoi vous l’alimentez en continu car le seul moment ou il peut y avoir induction est l’instant de l’allumage ou de la coupure de la bobine.(loi de lentz et laplace)
Mais si l’évaporation que vous soutenais comme avérée se produit, sans qu’il puisse y avoir d’effet joule; il faut chercher l’explication soit dans un rayonnement électromagnétique, soit dans un effet quantique modélisable à mon sens à travers les inégalites d’Heisenberg; mais je dis cela d’un peu loin.
Une chose est certaine,c’est que la conservation de l’énergie doit etre respectée dans l’analyse de votre manip !!!!
J’irai jeter un coup d’oeil sur you tube, à tete reposée.
@H.F.D
Vous prenez l’exemple qui vous arrange avec le sablier mais convenez qu’un « éther fixe », s’il existe, ne peut pas physiquement retarder de la même façon (même écart de temps pour une même expérience) une horloge atomique et justement votre sablier dont les mécanismes physiques sont de nature complètement différentes, enfin c’est ridicule!
La relativité restreinte ne s’oppose pas à l’existence d’un éther. Ce qu’elle dit c’est que cet éther n’a aucun rapport avec la contraction des longueurs dans le sens du mvt ou le retardement des horloges.
« Je suivais une idée fixe et m’étonnais de ne pas avancer. » (Jacques Prévert)
Bon dimanche
@ Nadine
« une horloge atomique et justement votre sablier dont les mécanismes physiques sont de nature complètement différentes, enfin c’est ridicule! »
Vous avez raison, c’est totalement ridicule. Il suffit de modifier l’orientation du sablier pour s’en rendre compte, la formule liant les accélérations n’étant utilisable que si l’accélération est dans la direction du déplacement. Désolé. J’ai eu un réveil difficile, ceci expliquant cela.
C’est effectivement un contre argument sérieux sur lequel je ne me suis pas encore suffisamment penché. N’y a-t-il pas moyen de l’expliquer ? Pour l’instant, je n’ai pas de réponse, mais cela ne signifie pas forcément qu’il n’y en a pas.
« Ce qu’elle dit c’est que cet éther n’a aucun rapport avec la contraction des longueurs dans le sens du mvt ou le retardement des horloges. »
Je n’ai jamais dit le contraire.
« Je suivais une idée fixe et m’étonnais de ne pas avancer. » (Jacques Prévert)
Je n’ai pas d’idée fixe, et c’est justement ce qui m’embête. Les équations de la relativité semblent pouvoir être interprétées de deux manières différentes, et je ne suis pas sûr de savoir laquelle est la bonne. A priori, je devrais plutôt avoir confiance dans l’interprétation d’Einstein, mais son développement par la théorie de la relativité générale pose des problèmes de compatibilité avec la mécanique quantique qui n’ont pas été résolus depuis près d’un siècle. Aussi, je me demande si ce ne sont pas les fondations de la relativité générale, c’est-à-dire la relativité restreinte qui posent problèmes.
Puisque vous aimez les citations :
Ce n’est pas en cherchant à perfectionner la chandelle qu’on a inventé l’electricité.
@Paul jorion
Je pense que vous serez interresse par un exemple qui explicite les écueils du formalisme mathématique par un exemple qui me revient à l’esprit à propos de l’invariant de Minkovski…………………Soit:
En coordonées cartésiennes on peut écrire sous forme différentielle grace à Pythagore que une portion d’espace infinitésimale de distance notée ds puisse s’ecrire (géométriquement) ds²=dx1²+dx2²+dx2² or si cette portion d’espace est parcourue par (disons un photon) pendant un laps de temps dt on pourra écrire sans discussion l’identite suivante:
ds²=c²dt²=dx1²+dx2²+dx3² mathématiquement il y a congruence entre les menbres de part et d’autres du signe=
Mais ce n’est plus la meme chose que d’écrire l’invariant sous la forme suivante: dx1²+dx2²+dx3²+dx4²=o en posant dx4= i dt
car si mathématiquement le formalisme est correct, physiquement on introduit une quantité imaginaire dans la 4eme dimension; et pour la physique théorique c’est un franchissement conceptuel qui pose véritablement question, si bien que dans l’espace temps on désigne l’invariant de Minkovski comme un pseudo vecteur; conceptuellement la derniere ‘identité ne peut se lire que de gauche à droite, le contraire, 0= dx1²+……..+dx4² n’a pas de signification physique car si la métrique peut produire zero, zero ne peut pas produire la métrique; j’espère etre clair; et je dois rendre hommage à D.Hofstadter d’avoir pu comprendre cela à travers son analyse de la logique mathématique.
Du reste c’est à ce sujet (physicien/mathématicien et leur langage) que je suis curieux d’avoir acces aux échanges Einstein/Goedel qui ont eu lieu à Princeton, si il en reste une trace………………..
@LABO343
Voici peut être une explication conventionnelle (sans aucune garantie) du mystère de la disparition de l‘énergie, je n’ai pas le temps de la vérifier, je vous laisse le faire.
A vide votre système débite en moyenne 8 Ampères sous une tension unidirectionnel variable (150 hertz ) de 12 volts.
L’impédance de la bobine est Z=U//I=12/8=1.5 ohms avec Z=R+jXl
Avec 0.1 ohms pour le fils, la réactance inductive de la bobine est de 1.4 ohms pour 150 hertz .
Le système consomme une puissance moyenne de 96 watts à vide (alors qu’une inductance pure n’en consomme pas en régime alternatif classique).
En théorie l’inductance s’oppose aux variations du courant qui la traverse d’où la notion de réactance et de déphasage entre le courant et la tension.
A vide votre bobine primaire oppose en moyenne une résistance de 1.5 ohms au passage du courant.
Toujours en théorie, dans un circuit RL, l’énergie produite par un générateur de courant alternatif est emmagasinée dans le champ magnétique créé par l’inductance quand le courant augmente.
Ce champ magnétique se dissipe quand le courant diminue et l’énergie fournie antérieurement est restituée au générateur grâce à la force contre-électromotrice induite E qui s’opposera à la variation du flux inducteur (loi de Lenz).
La puissance moyenne mise en jeu dans un circuit purement inductif est donc nulle, elle ne produit aucun travail (puissance réactive = 0).
Dans votre système le générateur de fréquence + le relais statique qui forme un générateur de pulsion, ferme et ouvre le circuit à une certaine fréquence, ce n’est pas un générateur classique de courant alternatif donc ce qui est dit plus haut ne s’applique pas vraiment.
Lorsque le circuit s’ouvre cette énergie magnétique ne disparaît pas, il se crée un dipôle électrique induit (loi de Lenz)avec amorce d’un arc électrique qui est soufflé par le relais statique (c’est une de ses fonctions) et le fait qu’il soit soufflé ne signifie pas que l’énergie a disparu dans le vide.
Un exemple pour bien comprendre: pour « souffler » un arc électrique on peut faire un mécanisme en 3 phases : l’arc serait d’abord allongé, puis il serait fixé sur des cavaliers disposés en quinconce, ce qui le fractionnerait, et enfin, par un effet de boucle on le rallongerait par des chemins imposés entre des plaques réfractaires qui le refroidirait, il pourrait ainsi « s’éteindre » et ceci dans des laps de temps très court sans chaleur apparente détectable car refroidi instantanément.
Cet exemple pour se rendre compte que l’arc qui a été « éteint » a consommé de l’énergie.
Quand vous fermez le circuit secondaire, cette énergie prend le chemin de moindre action par le biais du circuit magnétique qui induit une f.e.m permettant aux deux lampes d’absorber cette énergie en la transformant en lumière plutôt que de finir dans le relais statique.
A vide c’est le relais statique qui consomme l’énergie alors qu’en charge se sont les lampes.
Bon dimanche
@Monique.
Comme vous en convenez dans le deuxième paragraphe de votre réponse « ce n’est pas un générateur classique de courant alternatif donc ce qui est dit plus haut ne s’applique pas vraiment. » En effet la tension appliquée à la bobine primaire est constante tout au long de chaque séquence de connexion de 3 millisecondes. Nous avons donc une tension continue de 12 volts appliquée pendant 3 millisecondes et une intensité qui varie de façon linéaire de zéro à 32 ampères pendant le même laps de temps.
A l’instant ou débute le mécanisme de déconnexion (à l’intérieur du relais statique) il se produit deux phénomènes :
1° : la présence d’une tension induite à l’intérieur de la bobine primaire dont la valeur est d’environ 48 volts car cette bobine contient seulement 20 spires. Cette tension induite est fonction de la vitesse du mécanisme électronique de déconnexion. Dans le cas du relais Crydom le constructeur annonce 1 milliseconde. La tension de « claquage » du relais est de 60 volts et donc en dessous de cette tension il n’y a pas d’étincelle qui soit, d’aucune manière. En cas d’étincelle cela veut dire que le relais est mort.
2° : la baisse progressive de l’intensité primaire, visible à l’oscilloscope, de 32 ampères à zéro, pendant la phase de déconnexion qui dure une milliseconde et cela dans le cas du fonctionnement à vide, c’est à dire sans charge secondaire.
En cas de charge secondaire, la tension induite sur la bobine primaire chute brutalement car le champ magnétisant « de contre effondrement » créé par l’intensité qui parcourt la bobine secondaire fait chuter brutalement les tensions induites. L’intensité primaire chute alors d’un seul coup, à la verticale sur l’oscilloscope. La conséquence curieuse est qu’en charge l’intensité primaire baisse de 0,5 ampère par rapport au fonctionnement à vide. On a donc un système qui consomme un petit peu moins en charge qu’à vide.
En aucun cas, je le répète, le relais statique n’est le siège de la moindre étincelle et évidemment de la moindre émission d’onde électromagnétique. Au bout de plus de 10 heures de fonctionnement, le relais est froid. S’il devait dissiper 100 watts ce ne serait certainement pas le cas, même avec le radiateur qui l’entoure.
En 2005, au début de mes tests, j’utilisais des relais électromécaniques à étincelle. La fréquence de connexion ne dépassait pas 2 hertz à cause de leur inertie mécanique. Je peux vous dire que mes tests ne passaient pas inaperçus des voisins au niveau du brouillage télé. Mais avec les relais statiques c’est terminé. Plus rien. Dans mon ancien métier je travaillais avec des disjoncteurs en THT avec soufflage d’arc et je peux vous dire que cela n’a rien à voir avec un relais statique à mosfet.
Autre chose : si l’énergie devait absolument être conservée à vide, et cela en l’absence de rayonnement, il faudrait que la tension induite à la déconnexion renvoie l’énergie dans la batterie. Or c’est l’inverse qui se passe et cette tension induite a pour action de vouloir « continuer la consommation » primaire. A tel point que j’ai pensé à utiliser la tension secondaire « retournée » pour recharger la batterie. J’ai donc fait un système de bouclage de l’énergie dont le résultat à été de diminuer l’intensité générale moyenne consommée au primaire pendant la connexion de la charge secondaire. La configuration géométrique du test n’a pas permis de ramener la consommation à zéro mais de passer d’une consommation à vide de 5 ampère à une consommation en charge de 2 ampères.
Tout ceci ne me dit pas ou passe l’énergie consommée à vide et tant pis pour Lavoisier.
@LABO434
On finit par avoir des infos sur votre relais, c’est un Crydom avec une tension de « claquage » de 60 volts.
Donc ce que l’on sait c’est qu’on travaille avec de fortes impédances à l’état bloqué et avec de faibles impédances à l’état passant.
Quand dans le primaire le circuit s’ouvre (état bloqué), il se crée un dipôle électrique induit de 48 volts qui s’oppose à la chute de tension liée à la coupure du circuit (loi de Lenz).
Cette tension induite est appliquée à la résistance d’isolement (voir notice du relais pour sa valeur) prenons par exemple 100 Méga ohms.
Ce qui donne:
I=U/Z=48/100Mh=48*10puissance-8 Ampére
C’est sûr, là, le relais ne chauffe pas, d’ailleurs s’il chauffe c’est pour des intensités élevées lorsque le circuit est passant.
Savez-vous maintenant où et comment a disparu le champ magnétique?
PS:Pouvez-vous donner la valeur des impédances du Crydom pour l’état bloqué et l’état passant ?
@ Nadine.
Comme je l’ai déjà précisé, en position connectée, la résistance ohmique du relais statique Crydom utilisé est de 0,007 ohm car il est constitué de deux mosfets connectés en parallèle de 0,014 ohm chacun.
Je ne connais pas la résistance ohmique du relais lors de sa position déconnectée. La seule information que j’en ai est que l’intensité est alors nulle, absolument nulle. Cela signifie qu’aucune puissance ne transite alors à travers lui.
Le champ magnétique du test est créé par la bobine primaire pendant les 3 millisecondes de connexion de la bobine primaire. Cette bobine est constituée de 20 spires. Cela amène le champ magnétisant crête à une valeur de 640 ampère tours. Cette valeur crête est donc atteinte au moment exact précédant le début du processus de déconnexion de la bobine primaire au moyen du relais statique. Ce champ magnétisant crête est appliqué sur un circuit magnétique d’environ un mètre de longueur moyenne. Dans mon test, ce circuit magnétique est coupé en deux endroits par un entrefer de 0,48 millimètre, soit une longueur totale d’entrefer de 0,96 millimètre. L’induction magnétique crête atteinte dans mon test est de l’ordre de 0,7 tesla, limitée par la présence de l’entrefer. Le circuit magnétique est donc très loin de la saturation magnétique du fer au silicium qui le compose.
Dans le fonctionnement à vide, le champ magnétique commence à décroître à l’instant précis du début du processus de déconnexion du relais statique et cette décroissance dure environ une milliseconde. Au delà de cette durée de temps, le champ magnétique a disparu, deux millisecondes donc avant que la connexion suivante de la bobine primaire ne commence.
La décroissance du champ magnétique suit fidèlement la décroissance du champ magnétisant
Sans aucune forme de retard.
La question de savoir « ou » le champ magnétique disparaît n’a pas de sens puisque la disparition est par définition une absence de localisation. Pour faire simple je pourrais dire que le champ magnétique « disparaît sur place ou bien sur lui même » mais c’est une image sans importance.
Lors de la connexion de la bobine primaire suivante, la courbe de progression de l’intensité ne change absolument pas. C’est la preuve que l’induction magnétique initiale ( à l’instant du début de la connexion) est nulle car sinon nous aurions progressé dans la courbe de saturation magnétique. Cela nous aurait fait perdre une partie de la réactance d’inductance de la bobine et on aurait infléchi la courbe d’intensité vers une plus grande consommation.
L’échange d’énergie avec « le vide » se fait pendant la séquence de connexion et non après.
A l’instant ou l’induction magnétique commence à décroître, l’énergie consommée est déjà entièrement transférée. L’induction magnétique crête atteinte est ce que j’appelle « une clé d’organisation » qui va permettre de faire transiter l’énergie en sens inverse « depuis le vide » si une bobine située autour du circuit magnétique est connectée sur une charge pendant la décroissance de cette induction magnétique. L’induction magnétique crête est le pivot du test : il faut l’obtenir avec le moins de wattheures possible. J’exprime donc le « rendement » de l’alimentation de la bobine primaire en wattheure par Weber.
Au niveau de la bobine secondaire et de son rendement de production c’est un tout autre problème mais il n’est pas lié à la question soulevée.
A suivre…
@LBO343
A l’ouverture du circuit deux phénomènes contradictoires ont lieu, d‘une part la commande qui veut annuler subitement le courant et d’autre part la bobine qui ne peut subir de discontinuité de courant.
Même si le temps de coupure est très petit, on doit dissiper l’énergie due à l’inductance soit E=½LI²
Résultat du conflit :C’est la bobine qui « gagne » TOUJOURS en provoquant en l’absence de circuit de protection un arc électrique aux bornes de l’interrupteur pour maintenir le courant.
Le circuit de protection:
Les relais statiques subissent à chaque blocage une surtension qui peut être destructrice (peut être pas dans votre experience mais le fabriquant ne les a pas fabriqué que pour vous).
Conclusion: le fabriquant du relais Crydom a prévu ce problème en intégrant au relais statique une diode à « roue libre » pour évacuer cette énergie. Ce circuit de protection s’active lorsque la charge inductive n’est plus alimentée par la batterie.
Énigme résolue, pas d‘éther, simplement de la technologie humaine!
Bonne continuation.
PS:D’ailleurs vous avez fait la même expérience avec vieux relais électromécanique à 2 hertz sans circuit de protection, et là vous savez bien où est passé l’énergie à chaque ouverture du circuit…