Publié à mille exemplaires en janvier 2007, « Vers la crise du capitalisme américain ? », était épuisé dès mars 2008. Son éditeur, La Découverte, prit alors la décision de ne pas procéder à un deuxième tirage.
Il ressort en octobre sous son titre original « La crise du capitalisme américain » aux Éditions du Croquant.
Préface pour la réédition de « La crise du capitalisme américain »
« La crise du capitalisme américain » parut en janvier 2007, soit six mois avant que la crise n’éclate véritablement. L’ouvrage avait été écrit d’octobre 2004 à février 2005. J’avais perdu mon emploi de Directeur de l’Analyse du Risque chez Westlake Financial à Los Angeles en octobre 2004. En novembre 2005, je serais recruté par Countrywide, le principal établissement de crédit immobilier américain, bientôt au cœur de la tourmente et pour lequel je travaillerais alors jusqu’en octobre 2007.
Le capitalisme américain étant triomphant à l’époque où je soumis mon manuscrit aux éditeurs français, celui-ci n’essuya que des refus et demeura dans les limbes entre février 2005 et juin 2006 quand Alain Caillé prit la décision de le publier dans la collection du MAUSS aux éditions La Découverte. Un peu sceptique toutefois, il en modifia le titre, qui devint « Vers la crise du capitalisme américain ? » Le livre a repris son titre original dans la présente réédition.
La « crise des subprimes » éclata en août 2007. Le crédit s’était soudain tari sur les marchés interbancaires quand les prêts immobiliers américains, plusieurs milliers d’entre eux étant reconditionnés à la fois sous forme d’une obligation unique (le processus de « titrisation »), cessèrent de trouver acheteurs. La raison en était simple : ces titres se dépréciaient désormais rapidement, de trop nombreux emprunteurs appartenant au secteur à risque des « subprimes » se révélant incapables de faire face à leurs engagements dans un contexte où le prix de l’immobilier résidentiel amorçait une baisse vertigineuse qui se poursuit toujours au moment où j’écris (chute de 47 % en Californie entre juillet 2007 et juillet 2009).
Limitée au départ aux États-Unis, la crise devait bientôt déferler sur le monde. Le portrait dépeint dans « La crise du capitalisme américain » est celui du contexte en dégradation rapide où la crise se dessinait : celui d’une Amérique aux consommateurs surendettés s’engouffrant avec l’aide d’organismes de prêt complaisants et de banques d’investissement rapaces, dans une gigantesque bulle immobilière. Wall Street, qui serait bientôt entraînée dans la chute, orchestrait la « cavalerie ».
Si les États-Unis étaient bien les principaux responsables du drame, ils n’étaient cependant pas seuls car la Chine avait financé la bulle par ses achats massifs de Bons de Trésor et de titres immobiliers américains, poussant les taux d’intérêt à la baisse et encourageant du fait même le consommateur américain à acheter les produits Made in China en quantités colossales.
Lorsque la bulle creva, le capitalisme américain, entraînant le monde à sa suite, plongea dans une crise historique qui risque désormais de lui être fatale.
Alors que chacun s’ingénie aujourd’hui à « rechercher les causes de la crise », le portrait dressé dans ce livre qui l’annonçait est plus que jamais d’actualité : les acteurs sont présentés, les géants aux pieds d’argile que sont Fannie Mae et Freddie Mac, connus à cette époque du seul monde financier mais dont les noms feraient bientôt la une des journaux, la « Ownership Society », la Société Propriétaire, promue avec zèle par les think-tank ultralibéraux, la disparité croissante des revenus aux États-Unis, les termes abscons qui deviendraient bientôt familiers : le mark-to-market, la « cote au marché », ou le program trading des firmes de Wall Street à la Bourse, les « predator loans », les prêts-rapaces proposés par les établissements de crédit américains sans scrupules, et qui portaient en germe le cataclysme à venir. Tout ceci présenté dans le cadre d’un portrait anthropologique et sociologique de la société américaine : de son enracinement dans des habitus essentiellement ruraux à sa longue habitude de l’endettement, témoin d’une immigration s’alimentant au fil des siècles dans les milieux sociaux européens les moins nantis.
Le lecteur trouvera encore dans « La crise du capitalisme américain » un chapitre de réflexion sur les bulles financières, et le démontage de leur mécanisme, chapitre rédigé – il faut le souligner – à l’époque où Refet S. Gurkaynak, un collaborateur d’Alan Greenspan alors encore Président de la Federal Reserve, la banque centrale américaine, prouvait dans un rapport de la vénérable institution que les bulles financières n’existent pas : « la notion de bulle est un fourre-tout pour les fluctuations de prix dont un modèle n’arrive pas à rendre compte », écrivait-il.
On y trouve enfin, et peut-être surtout, une description du tango dansé alors par les amants maudits que sont les États-Unis et la Chine, ainsi que le « scénario-catastrophe » où leurs chemins se séparent. Scénario prévisible donc dès 2004, et qui se déroula hélas comme prévu, réglé comme du papier à musique.
Bien davantage que la préhistoire des deux ouvrages qui parurent en 2008 chez Fayard : « L’implosion : La finance contre l’économie. Ce que révèle et annonce la crise des subprimes » et « La crise. Des subprimes au séisme financier planétaire », « La crise du capitalisme américain » constitue le premier volume de la trilogie : celui où l’on plante le décor et présente les acteurs. Au moment où le rideau tombe sur lui, la tragédie commence.
31 réponses à “Préface pour la réédition de « La crise du capitalisme américain »”
Bonjour Monsieur Jorion
Comment expliquez-vous la hausse quasi continue des bourses mondiales depuis presque deux mois, alors que les mauvaises nouvelles, succèdent aux catastrophes.
Fondamentalement rien n’a changé sur les causes profondes de la crise, mis à part que les intervenants semblent être devenus tous plus autistes les uns que les autres.
En lisant hier les déclarations de Bernanke, contrairement à Wall Sreet, je n’y ai pas trouvé matière à se réjouir, si on sait lire entre les lignes, on y décèle plutôt un sacré désarroi et une grande impuissance.
En temps normal de telles annonces auraient entrainés irrémédiablement la chutes des marchés, or c’est exactement le contraire ?!?
J’ai du mal à imaginer que seule la méthode Coué puisse expliquer cela.
Dès lors la question que je me pose est la suivante : est-il possible de manipuler totalement les marchés à ce point ?
Il devrait y avoir des prises de bénéfices, cette montée quasi linéaire est totalement surréaliste dans les circonstances actuelles. Pourtant, personne ne semble trouver cela étrange. Quelque chose m’échapperait-il ??
http://map.jdf.com/map.html
@Bob.
« est-il possible de manipuler totalement les marchés à ce point ? » Il y a 2 hypotheses: soit l’economie a touche le fond, soit on a pas encore vu le fond. Meme si il y a des arguments valables pour la seconde, pourquoi systematiquement aller supposer un complot, sous pretexte que le marche privilegie la premiere, alors qu’il existe des explications bcp + terre a terre?
La manipulation la + repandue et la plus efficace ce fait au grand jour, et elle est en partie inconsciente. Les analystes des banques qui sont censes alimenter le marche en predictions font face a une tache surhumaine alors chacun regarde ce que fait le voisin et se degage un consensus, assez souvent faux. Tant que cela genere des transactions, ca fait l’affaire des banques.
tout cela est vrai, admis, vérifié. Reste LA QUESTION. J’ai toujours du mal à imaginer, que les choses soient ce que l’on en perçoit. les usa, ne sont pas totalement idiots, ils savaient depuis longtemps, que ce que dit notre ami Jorion allait se réaliser, si ils ont laissé faire, il y a une ou plusieurs raisons, la première étant la Chine. Impossible d’inverser le cours des événements: un jour très proche, la Chine sera la première puissance mondiale, 300 millions d’américains, plus de 3 milliards d’individus avec l’inde et la sphère asiatique.
Distribuer du dollar en monnaie de singe, pour déséquilibrer le système mondial, oui, mais c’est un couteau sans manche et qui pour le moment fait plus de mal aux usa qu’aux autres.
Ensuite, il faut qu’une des parties demande grâce, alors seulement pourront commencer les conversations pour établir un nouvel ordre financier mondial.
MAIS, que feront les usa, risques de troubles intérieurs, crédibilitées inexistantes, MAIS, le plus grand arsenal de terreur au monde.
Fais dodo, Théodore, on va arranger cela.
Bonjour Yves,
Quand vous dites « les usa » vous pensez à qui, à quoi ?
Voyez vous les USA comme un bloc monolithique, une sorte de Dieu tout puissant à ce jour ? Une puissance localisée sur le continent nord-américain ?
Moi je pense à toutes les composantes de cette puissance, dont quelques une se font la concurrence et d’autres se trouvent disséminées sur toute la planète, en n’ayant pas forcément de nationalité américaine.
@ moderato-cantabile
Bonjour
j’espère que le film vous a plu.
Salutations
Bonjour Bob,
Beaucoup, mais j’ai eu des gros soucis avec ma « machine » et je n’ai pu voir que la première partie. Merci.
@ moderato-cantabile
Si vous avez aimé la première partie vous adorerez la fin.
Bonne journée
Plusieurs années avant la mort de Mao, l’occident moderne (né de révolutionnaires marchands), se berçait de balivernes suggérant que ce chef d’état était moribond, qu’il ne gouvernait plus, que son idéologie était obsolète. La réalité fut qu’il a tenu la barre jusqu’à son dernier souffle, qu’il a eut les funérailles d’un dieu, que le communisme maoïste est très différent du communisme slave qui n’est qu’une variante de l’héritage des « lumières ».
La Chine est maoïste et représente la dernière caste devant parvenir au sommet du grand renversement qui a débuté au XVIème siècle en occident.
Extrême fin de cycle d’un renversement instable par nature…
Merci Bob pour m’avoir fait découvrir « l’homme qui plantait des arbres » avec la voix de Philippe Noiret en bonus.
C’est étrange comment mille pensées et souvenirs ont pu me traverser l’esprit en le regardant. J’avais envie de fermer les yeux mes l’animation était très jolie. De toutes les pensées je garde la plus simple. Il ne dépends que de nous tous et de chacun d’entre nous de vivre autrement, de donner un sens à notre vie.
Mais nous ne le faisons pas ni tous ensemble, ni chacun de son côté. Car nous avons oublié depuis longtemps d’être simples. Nous nous sommes inventé une complexité qui maintenant nous dépasse et dont nous ne savons plus nous en sortir. « Kercoz » explique très bien les raisons de cet égarement dans ces messages sur le billet « La méthode Coué »
Cet instant magique que je viens de passer grâce à vous me donne envie de revoir le film « Le facteur » pour prolonger la magie avec toujours Philippe Noiret dans le rôle de Pablo Neruda.
Encore merci Bob.
@ moderato-cantabile
Ravi de vous avoir fait découvrir cette œuvre romanesque, mais l’histoire ne s’arrête pas là, jetez un œil sur Wikipedia, article: l’homme qui plantait des arbres, cliquer sur lettre de Giono et vous serez surpris du résultat.
C’est à dessein que je vous avais mis ce lien, qui était directement en prise avec ce dont nous avons parlé cette semaine sur ce blog à propos de l’action, du projet ECCE, de l’écologie. C’est une réponse à tous ceux qui se laissent décourager et qui s’empêchent d’agir.
Nous ne sommes que des grains de sable, mais sans le sable la plage n’existerai pas ( proverbe taoïste)
On commence par dire que c’est impossible et ça le devient parce qu’on a pas essayé ( celui là je ne sais plus de qui il est)
Bonne soirée
Depuis 2003 je lis tous les jours http://www.la-chronique-agora.com/ version francophone de http://www.dailyreckoning.com/ et d’autres – http://contreinfo.info/ etc.
Les diverses crises y sont mises en évidence quotidiennement depuis longtemps par des analystes expérimentés.
Ce qui me semble intéressant c’est une sorte de convergence des crises à l’échelle générationelle.
D’autre part l’histoire nous montre une série affligeante de bulles et crises financières.
Il devient difficile de croire à l’innocence des acteurs, financiers en l’occurence. Il y a une convergence sur-majoritaire vers l’excès. Ce comportement ne semble historiquement pas limité aux USA, par contre la taille le rend spectaculaire.
Chaque crise a apporté certains changements présentés comme la solution …
Voyez vous des progrès de la perception, de l’analyse et de la régulation à travers ces crises ? Est-il mis en évidence ? Peut-on les mesurer, les comparer, expérimenter ces modèles ? Y a t’il un sens alors ?
Votre livre (admirable), ont ils donc un autre sens qu’une anecdote scientifique ou une chronique ?
Le Tango des amants maudits souligne bien le côté tragique, sans aucun plaisir esthétique: ni dans les acteurs, ni dans la chorégraphie, ni dans la partition … en dehors de la vie personnelle, trouvez vous votre principale satisfaction, professionelle donc, dans cet exercice de la raison ?
Je l’acheterai sûrement. Tant pis pour La Découverte. Et en plus la couverture de la nouvelle édition est mieux.
Je ne comprends pas pourquoi les éditions de La Découverte n’ont pas réédité un ouvrage à succès. Mais j’aime bien le nom du nouvel éditeur, et la couverture, discrète et presque timide comme vous, Paul.
D’autre part, allergique au Paypal, je n’ai toujours pas votre IBAN pour faire un virement.
Même demande que maître Dong concenrant l’IBAN. Un simple virement, c’est tellement plus simple (pas d’intermédiaires…)
Je ne comprends pas non plus ce blocage, je m’interroge, alors que la crise touche déjà beaucoup de personnes.
Oui sur Amazon il est actuellement indisponible.
http://www.amazon.fr/Vers-crise-du-capitalisme-am%C3%A9ricain/dp/2707150924
En octobre ? Début ou fin octobre ? 30+30 = 60 jours et pendant ce temps là on mange de l’herbe et des lentilles et pourquoi pas à la Saint Glinglin ne serait-il pas possible de pouvoir se procurer votre livre par un formulaire de commande, micro-paiement ou paypal sous la formule complémentaire de l’e-book l’auto-édition en ligne mais peut-être que c’est déjà quelque chose que vous avez déjà envisagé à travers vos plus proches collaboreurs.
Par contre quand il s’agit de sortir un livre à la Fnac au sujet du people, des pattes et des nouilles là bien sur vous ne rencontrez et n’essuyez aucun problème d’accord auprès des éditeurs français, tout est vraiment fait pour bien nous endormir quand même …
Bonjour , je découvre ce blog depuis quelques temps, en ayant entendu parler à travers la lecture du forum oléocène.
Il y a en particulier sur ce forum une discussion théorique, sur la possibilité de fonctionnement de la notion de prêt avec intérêt dans un monde à croissance nulle ou négative, lien ci dessous :
http://forums.oleocene.org/viewtopic.php?f=11&t=9358
Ou autrement dit, le système du prêt avec intérêt et la gestion/fluidification de capital qui va avec, est t’il intrinsèquement lié à la notion de croissance, ou pourrait t’il aussi fonctionner dans un monde « stable » ?
M Jorion aurait t’il un avis sur la question ? Ou un cadre théorique pour l’adresser ? (perso aucun avis tranché …)
Pour information de paul Jorion je suis un lecteur irrégulier,certes, de son blog depuis de nombreux mois et un employé d’un service public en bonne voie de privatisation cet automme. Je suis membre d’une formation politique qui vous a invité cet automme. J’apprécie et partage en bonne partie vos ananlyses.
Alors quittez votre formation politique
@Enrique
Pourquoi voulez-vous que labarriere quitte cette formation politique?
@Mathieu
Parce que je ne vois pas comment une formation politique pourrait être d’accord avec les analyses de Paul Jorion, à part pour le récupérer. Certains individus peuvent l’être, mais pas une formation. D’où mon conseil. Quant on n’est plus en accord avec le groupe, on le quitte.
Enrique, je suppose que vous êtes célibataire? 🙂
« Au moment où le rideau tombe sur lui, c’est parce que la tragédie commence. »
Suis je le seul à y voir un énorme pb de formulation (si ce n’est grammatical: « au moment où… c’est parce que »)?
N’était ce pas plutôt « Quand le rideau tombe sur lui, la tragédie a déjà commencé. » ou « C’est parce que la tragédie a déjà commencé que le rideau tombe » ou « Si le rideau tombe alors, c’est parce-que la tragédie vient de commencer » ou…etc
Heureusement que ce n’est pas la dernière ligne de la quatrième de couverture. Je ne sais pas s’il est trop tard pour corriger ça.
Oui, ce n’est pas très heureux. Disons, « Au moment où le rideau tombe sur lui, la tragédie commence ».
OK. Comme ça ça va. 🙂
1ère tragédie, lorsqu’on plante de nouveau le décor sur du sable,
2ème tragédie, lorsqu’on plante de nouveau l’échafaudage du public sur du sable,
3ème tragédie, lorsqu’on fait continuellement croire qu’il fera beau temps pour spectacle,
4ème tragédie, lorsqu’on finit même par dire que ce n’est pas du tout du mauvais temps qui vient,
5ème tragédie, lorsque le jeu des acteurs ou des joueurs de pipos commence déjà par sonner faux,
6ème tragédie, lorsque l’orage éclate là bien sur c’est déjà trop tard pour apprendre à nager,
8ème tragédie, lorsqu’une première caméra tombe à l’eau la grande impro survient,
8ème tragédie, lorsque les masques tombent c’est alors la grande débandade,
9ème tragédie, pourquoi on n’écoute jamais les prophètes ou les sages,
10ème tragédie, lorsque les lamentations surviennent,
Et pourtant je n’aime pas voir les films d’horreurs ça me donne la nausée.
« dans le cadre d’un portrait anthropologique et sociologique de la société américaine : de son enracinement dans des habitus essentiellement ruraux »
Je ne vois pas la relation de cause à effet avec l’enchainement des évènements décrits… Mais je connais très peu la société Américaine.
Pouvez-vous éclairer ma lanterne ?
ou bien dois-je acheter le livre??…
La tragédie commence avec la certitude, c’est ce qui la caractérise le mieux.
@Mr Jaurion.
Vous souvenez vous du jour ou vous avez prix conscience de la l’inéluctabilité ?
Que plus rien ni personne ne sauraient plus faire faire machine arrière au système ?
Merci.
PS: à mon sens bien sûr.
En voyans le livre une idée m’est venue: sur pas mal de sites/blogs il y a souvent dans ce genre de cas un lien d’affiliation vers amazon ou autres qui permets de toucher une commission sur l’objet s’il est acheté par le visiteur quei a suivi le lien.
Même si vos livres ne sont pas des bests sellers grand public, avec les vôtres et ceux que vous citez parfois il y aurait peut être un moyen complémentaire de grapiller quelques sous.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières
Cordialement
Oui, mais voilà ce n’est pas un site marchand mais un blog de réflexion.
@Paul
La connexion au blog était impossible ce matin. L’heure indiquée à droite de la date du commentaire ne correspond pas (4 heures en moins, 14:45 et non pas 10:45). Problèmes techniques ?