Les problèmes de serveur de l’autre jour semblent liés à Seesmic. En attendant que la question soit clarifiée, la vidéo est hors service.
Vous pouvez cependant la trouver ici.
Qui sommes-nous ?
L’article de Lordon dont je parle se trouve ici.
*Godot est mort !*
Le 2d canal est bien plus inclusif que les mails car il concerne la totalité des salariés, y compris ceux…
Pas pour près de 1000 personnes dont bon nombre n’ont que leur tél privé non utilisé par les RH.
De passage à Paris, vous n’avez pas manqué d’ouvrir la porte de « La Liberté ». Mais n’est-ce pas ce que vous…
Character.AI sucks https://futurism.com/character-ai-eating-disorder-chatbots
@Alex Si je me rappelle bien, le modèle politique belge avait été envisagé/proposé pour constituer la Bosnie/Herzégovine… Petit hic: si…
L’air de Paris … le bon … depuis Gavroche. https://www.youtube.com/watch?v=uVhJAF50y7w
Pareil.
« Le gaz russe ne (vous) semble pas avoir été coupé par Poutine… » Je me rappelle parfaitement que, le lendemain du…
Comme je n’ai pas souffert de troubles « post-partum » après mes 3 grossesses/accouchements, il serait assez déplacé que je commente le…
@Hervey Il arrive à certains de faire suivre leur courrier et de pas connaitre l’adresse des impôts. Certains partent sans…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
234 réponses à “Le temps qu’il fait, le 21 août 2009”
Bonjour!
J’aurai 56 ans mercredi, et j’ai « accroché » le blog de Paul Jorion par l’intermédiaire d’Etienne Chouard, le « Décortiqueur de la Constitution pour l’Europe »…
Mon métier: Vétérinaire à la campagne, où j’assiste les grosses vaches blanches pour qu’elles nous fabriquent des p’tits veaux qui finiront dans nos assiettes quelques mois plus tard…
A ce titre, je me sens un peu décalé parmi les nombreux « consultants » « auditeurs » et autres brasseurs de brume que j’aperçois sur ce site.
N’y voyez de ma part aucun mépris pour leurs cervelles bien faites, mais ma profession les pieds dans la glaise de jour, de nuit(fréquemment), dimanches et fêtes(trop souvent) m’a plutôt entraîné à apprécier le gros boulot, où on sue, où on caille, d’où on sort souvent couvert de plein de trucs pas bien racontables…
J’avais un prof à l’ENVT, qui disait avec plein d’auto-dérision:
« Si tu sais faire un métier, tu le fais!
Si tu sais pas le faire, tu peux toujours l’enseigner… »
J’aime bien Paul Jorion, j’aime bien le son de sa voix sur seesmic, j’apprécie la justesse de ses raisonnements et la lucidité de sa pensée, j’aime tout particulièrement les petites pépites qui n’ont parfois rien à voir avec l’économie dont il parsème son blog.
S’il m’est parfois arrivé de le critiquer, c’est parce que je le voudrais encore meilleur, quasi irréprochable, comme une sorte de Saint moderne dont il nous a déjà montré qu’il avait la fibre par son détachement des choses matérielles et sa volonté de penser à contre courant. Attention: le Gourou n’est peut-être pas si loin?!!.
Merci pour le lien vers l’article de Frédéric Lordon, dont l’analyse me conforte dans la « considération » que j’avais du « métier » de journaliste.
Bonjour Jean-Benoît,
je pense qu’il y a bien plus de « brasseurs de brume » sur les bancs des divers parlements occidentaux, que sur ce blog.
si aider une vache à mettre bas en pleine nuit, dans la brume, m’aide davantage à comprendre les rouages financiers qui sclérosent l’économie, alors je le ferai.
les éleveurs que votre métier (sans guillemets) de vétérinaire vous amène à fréquenter ont certainement beaucoup de choses à dire sur le fonctionnement des subventions et règlementations européennes.
Tant que 600 000 agriculteurs suffiront à cultiver 35% des 550 000 km2 du territoire, je me dirai qu’il y a un problème, et je me demande quotidiennement si c’est dans la boue ou dans la brume que je trouverai la solution…
« Si tu sais faire un métier, tu le fais!
Si tu sais pas le faire, tu peux toujours l’enseigner… »
Merci de nous rappeler cet adage, qui ne manque pas d’autodérision et de recul de la part de votre professeur. Cette formule a le mérite de consoler beaucoup de travailleurs, et de ne pas trop s’interroger sur les qualités requises par l’enseignement et surtout la pédagogie.
En parlant de parasites, j’ai beau chercher, je ne trouve pas de civilisation ayant pu se passer de profs, de prêtres ni de putes.
Bon courage, au plaisir de vous lire à nouveau.
Lambda moyen qui a des difficultés à exprimer quelques rares idées.
Mes sources dans le désordre: Vous, Galbraith, Todd, Lordon, Sapir, Radio (france-culture)
Vous :
vos textes à coté du blog et sur STP (www.lutecium.org/stp) sont très précieux.
Facile de s’apercevoir que vous avez réfléchi, observé, pensé
à tout ou presque de ce qui nous agite. Et, important, souvent pratiqué.
Non que j’approuve tout de ce que je crois avoir assimilé, mais quelles réflexions en partage!
Nos commentaires doivent vous paraître souvent faibles ou hors de propos,
pire sans originalité ou dogmatiques. Faire autrement et mieux – avec créativité-
semble bien difficile à un lambda moyen.
Je pratique l’abstention technologique. En gros si ce n’est pas issu de poubelles
ou de récupération ET si je ne peux pas y exprimer une certaine maitrise, la
chose ne m’intéresse pas ( sauf TV: poubelle depuis longtemps; c’était un cadeau).
Cet ordinateur est issu de plusieurs poubelles et de beaucoup de travail de réparation:
Il n’a pas le son- les sources ont des lacunes…- et il est « incertain », jamais fini.
J’observe avec étonnement le goût qu’ont des intellectuels confirmés à se raccrocher
à un ancêtre ( Socrate, Hegel, etc…). Ces pavillons de reconnaissance permettent des économies de language – au même titre qu’un théorême en maths- mais pas plus.
Si le diable avait une idée à première vue acceptable, elle devrait être accueillie et évaluée
sans se sentir compromis par son auteur.
J’ai peur -physiquement peur- des abstractions sans garde-fous.
Les idées, en matière sociale ou collective, devraient exprimer
une volonté d’agir sur le réel et le concret à partir de l’actuel humain.
Je regrette que l’ Histoire ne soit pas mieux intégrée; par exemple, l’ évolution
des idées éco. au cours des 30 dernières années serait utile à démonter.
Galbraith en 1961 (‘la crise..de 29’), s’interroge sur la possibilité d’une future crise:
on voit des causes ‘techniques’ apparentes mais le déraillement de base provient
d’un effondrement moral récurrent- Simon Johnson et Matt Taibbi ne montrent pas autre chose.
Morale et humanisme sont de bons guides et garde-fous.
Voeux de bonheur et santé à Théodore et à sa maman.
Que représente le nous ?
Pour moi la réponse est, rien, tant que le système ne provoque pas une catastrophe.
Par contre, si une catastrophe économique se produit, alors le nous pourra s’organiser.
Entre temps, il est quand même appréciable d’être écouté par les médias.
Ne serait-ce que pour un peu de pub (blog+livre).
Votre voix (P. Jorion) passe bien à la radio, le ton est monocorde (un peu blasé) ce qui donne une impression de confiance à l’auditeur.
Par contre, il ne faut pas s’enfermer dans un discours (mécanismes de formation des prix ou répondre à une question précise), sinon le risque est d’être catalogué.
En effet, un discours qui apporte des clés (ou une intuition/idée, une anecdote) pour comprendre l’ensemble du système est très captivant.
Il me semble qu’il est plus intelligent de concentrer son temps de parole à vulgariser les mécanismes du système qui sont extrêmement opaques pour le quidam.
Pour moi, le « nous » c’est vous, et la constitution économique c’est pas pour demain.
Cependant, si cela arrive un jour, il vaudrait mieux que les citoyens soient mieux renseignés sur le fonctionnement, les avantages et travers des systèmes économique et financier.
Ah, le joli concert de hennissements piaffant d’impatience à la perspective d’un début d’idée d’un ‘nous’ articulé non plus sur la production de commentaires à la fois vains et narcissiques, mais sur la magie de l’action , ou du moins sur la nécéssité d’une efficacité , à un moment, de la parole.
Déjà comme le dit Bob, un premier préalable serait la possibilité, pour ceux qui le souhaitent, de créer des profils consultables.
Sans communauté, le roi est nu.
Ceci dit, déjà, poser les bonnes questions , y réfléchir correctement, en débattre avec ouverture d’eprit … c’est beaucoup. Et quelque part, c’est de l’action.
PS/ Je me suis fadé l’article de Lordon et sa complaisante interview à Arret sur Image et je confirme donc : c’est une pensée sèche, mécanique, ludique, réversible, purement formelle, habitée par son seul fonctionnement. Une pensée concentrée sur sa seule reproduction endogamique, dans un jeu de miroir terne ,autosatisfait et roublard . Une pensée qui ignore « l’autre » , réduit à un petit étron produit par la vision ‘structuraliste’ qu’il pense avoir assimilée. Une pensée goûtant peu la contradiction (sauf par articles semi-jargonnant et ratiocinateur) , peu aventureuse, toute occupée qu’elle est à tourner sur elle même comme le ruban de Mobius, et théorisant cette petitesse avec une fausse modestie matinée de naïveté et de sincérité.
Bien évidemment dans le fatras de son petit jardin à la Française, desseché et sans herbes, quelques lieux communs pas faux de la pensée critique radicale de notre époque, auxquels il réussit ce tour de force de leur donner une connotation poujadiste.
Oui c’est ça : un poujadisme structuraliste.
Vous êtes cruel mais vos traits assassins sont sans doute assez pertinents. Quand allez-vous nous gratifier d’un billet intitulé : « Une psychanalyse de la dialectique lordonienne » ? 🙂
« c’est une pensée sèche, mécanique, ludique, réversible, purement formelle, habitée par son seul fonctionnement. Une pensée concentrée sur sa seule reproduction endogamique, dans un jeu de miroir terne ,autosatisfait et roublard . »
définition magistrale du mode de fonctionnement de beaucoup d’universitaires français !
@ Oppossùm
Avant d’être aussi définitif au sujet de Lordon, je vous invite à regarder ses interventions vidéos, elles sont nombreuses sur daily motion. Vous y trouverez quelqu’un aux antipodes du portrait que vous nous en faites.
L’homme est clair, didactique, n’hésitant pas à imager son propos afin que chacun puisse comprendre. De plus il n’est pas dénué d’humour et d’auto-dérision ce qui sert son propos. L’économie n’étant guère une matière qui prête à sourire.
Concernant l’article cité en exergue, je partages votre point de vue, c’est qu’une version écrite de la très bonne intervention qu’il avait fait au forum Acrimed. Et franchement Lordon passe mieux à l’oral qu’a l’écrit sur ce sujet.
Sa prestation à arrêt sur image est également trompeuse, je ne l’ai pas apprécié car d’une part je connaissais déjà le propos, mais surtout à cause de la connivence et des minauderies de la journaliste, c’était à la limite du supportable.
Je ne partage plus la position de Lordon face aux médias (même si je les comprends), car je trouve qu’il y a plus de panache à défendre ses idées dans un environnement hostile qu’à céder à la facilité comme il le fait en côtoyant des médias conquis d’avance.
Cependant je trouve les théories de Lordon très intéressantes et éclairantes au même titre que celles de Paul Jorion et de quelques autres, et s’en passer serait à mon avis une erreur d’autant plus que sur bien des points ses avis sont très proches de ceux qu’on peut lire sur ce blog
Bref ne vous arrêtez pas sur cette première impression que je comprends, car moi-même si j’avais abordé Lordon par ce biais j’aurai certainement réagi comme vous.
Cordialement
@ Coucou
Personnellement j’aurai adoré avoir des profs comme lui. Si vous saviez quels profs d’économie j’ai pu avoir !!!!!
Oui je ne me reconnais pas trop dans l’attitude très mécanique et machinale de ce monsieur, il me donne aussi un peu froid dans le dos j’irais pas manger chez lui ça s’est sur, pourtant tout ce qu’il dit n’est pas faux enfin chacun son avoine et son orge aussi …
Ceci est mon 1er message alors que je suis votre blog depuis plusieurs mois maintenant, presque quotidiennement.
Je suis abonné au flux RSS.
Petite présentation:
J’ai 34 ans, j’étais électricien industriel jusqu’en 2000, mais je n’ai pas eu la « chance » de me faire une place… (J’ai entre autres travaillé un an et demi comme intérimaire dans une multinationale, ce qui m’a définitivement écœuré de ce milieu professionnel).
J’ai donc décidé de me réorienter, repris des études, et je suis depuis deux ans éducateur spécialisé dans un centre pour personnes autistes.
Je réside en Belgique.
J’aime votre blog, j’y apprends beaucoup, même si je ne comprends pas tout…
Il faut dire que l’économie, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé.
Cela dit, je veux connaitre mon adversaire, et en l’occurrence, je me sens menacé par ce système qui ne tourne pas rond.
Mon domaine de prédilection, c’est la spiritualité, j’ai une foi inébranlable en la vie et je sais qu’elle ne se limite heureusement pas à sa simple forme matérielle.
Pas la peine d’approfondir sur ce domaine qui ne cohabite pas avec les idées de ce blog.
Pourtant, grâce aux infos diffusées ici, j’appréhende la réalité avec plus de justesse, et je peux placer mes espoirs et mon optimisme dans des souhaits plus élevés de société.
Je n’attends personne pour faire changer les choses. Je crois que le plus sage, c’est de me changer moi-même. Et en m’informant, je me conditionne afin de mieux réagir à la situation actuelle.
Cela me permet également de « vulgariser » l’information que je butine ici et là, afin d’informer des personnes encore moins au fait que moi.(Si si c possible!)
Bon voila, je profite de ce probable unique message pour remercier les différents contributeurs de ce blog, je trouve cela admirable! Merci et continuez surtout.
Ha tiens, j’y pense! J’aime pas les systèmes genre « paypal ». Serait-il possible d’avoir un simple numéro de compte pour soutenir votre travail Mr Jorion?
Byeee
Continuez Monsieur Jorion !
Derrière vous, nous sommes de plus en plus nombreux et Tous, Nous parlons de vous à nos proches et à nos amis.
Votre Constitution économique, ça peut constituer la fondation pour tout reconstruire car tout ce qui existe est en train de s’effondrer : Nous Tous, nous le savons parce que vous nous en informez.
Connaître le danger c’est déjà le dominer : La finance, grâce à vos éclairages, n’avance plus dans l’obscurité. Elle est maintenant à … découvert.
Dans presque tous les commentaires il y a beaucoup de bon sens (le coup avec Dany le rouge ! pas terrible !). Et ça tombe bien : Avec du bon sens on peut refaire le Monde.
Continuez Monsieur Jorion ! Comme vous le voulez.
Et avec la presse, ce sera sans doute bien aussi. La CROISSANCE du « Nous » ne fera pas de mal à la planète.
PS : Le lien, c’est pour ne pas demeurer anonyme.
le « nous » c’est la société civile qui doit reprendre en mains les rênes de sa destiné.
Paul, vous êtes « seul « et ne disposez que de Gogol analitic pour nous connaitre…
La praxis est mal partie, bien que Gogol soit en plein progrès.
Sommes nous »en droit » de nous interroger sur l’avancement de vos théorie et analyse clinique des pathologies de nos pensées?
Excusez moi, vous avez laissé trainer vos clefs sur http://lutecium.org/stp/ J’ai vu de la lumière et je suis rentré.
Comme le dit plus haut Daniel qui a lu la présentation et les protocoles de ces recherches, « Si le diable avait une idée à première vue acceptable, elle devrait être accueillie et évaluée sans se sentir compromis par son auteur » ?
Vaste question qui ne se réduit pas à un algorithme.
Tout d abord, « croire » au diable est-il une pathologie pour vous? Nombreux sont ceux qui le pense sur ce blog.
« Croire » ou « parier » sur la victoire du pouvoir des assurances (analyse du risque) sur celui de la finance (peur du risque) pour un future gouvernement mondial, comme Jacques Attali, relève-t-il d’une pathologie engendrée par l’abrogation du Glass-steagall act , ou plus simplement que pour certain, pour se sentir à toutes forces vainqueur, il leur faut des perdants, et si possible en grand nombre ?
Le FDIC ,au bord du gouffre, vient de relever très substantiellement le montant de ses cotisations d’assurance… A suivre. Attali +1
Si Goldmann a gagné, c’est qu’ AIG a perdu. Le « politique » est intervenu. Sacrée pathologie du corps électoral non ? Attali -1
@ oppossum
ne vous époumonez pas,
l’humanité a besoin de votre ouverture d’eprit
@ tous
décidément, le mythe du petit père des peuples ne vous rébute pas…
@ paul jorion
des banquiers regardent votre site ?
diantre, ça doit leur faire grand peur !
« This is a provocation »
http://www.youtube.com/watch?v=304UHIZE01c&feature=related
Aucun mythe ne me rebute, trublion ; même pas celui de crétin animé par le mépris pour tous ceux qui n’obéissent pas à la pensée dominante.
Des trublions de ton genre y en a eu des masses chez le petit père des peuples et c’est surtout pour ça que son entreprise a fonctionné.
Vous souhaitez savoir qui nous sommes, en lisant les coms ça donne une idée.
Pour des raisons évidentes de confidentialité, il est difficile de se mettre à nu sur le net. Il faut savoir quand même qu’un certain nombre des commentateurs travaillent dans le secteur privé et que lors d’une recherche d’emploi après un licenciement il faut se présenter devant des procédures de recrutement.
Les recrutements se font parfois après des recherches des recruteurs sur le net avec les mots clés de notre nom ou adresse email, voilà parmi certaines raison pourquoi le nous ne se met pas à poil. On rétorquera qu’il faut être courageux et patati et patata, mais ça ne marche pas comme ça.
Bjr
Je ne me rappelle plus comment j’ ai découvert votre site, mais depuis , je le consulte quotidiennement,même au bout du monde…
Je suis chef d’entreprise et la crise pour moi a commencé en septembre 2008, avec le grand sentiment de m’être fait berné, puisque tout le monde savait et que personne n’en a parlé ( dasn les médias traditionnels).
Il ya longtemps que je réfléchis à la meilleure manière d’améliorer notre monde. Je n’y connais rien en marchés financiers. Je ne crois pas en des théories politiques quelconques. Je suis sur le terrain. Et ce que l’on y voit est à la fois affligeant et porteur d’espoir.
J’ai du mal à imaginer que l’Humanité s’en sortira, à l’aune de l’Histoire, où depuis toujours une caste a dominé et soumis le reste du monde.Non, vraiment, je n’y crois pas.
Objectivement, ce n’est pas envisageable, peut-être même pas souhaitable.
Cela veut il alors dire que nous devons laisser tomber , se retirer aux Falklands et attendre le Jugement Dernier tranquillement ?
La crise financière et économique se fera , se passera, plus ou moins sereinement, avec plus ou moins de guerres.
Mais le vrai souci qui est occulté et qui devrait nous mobiliser est le dérèglement climatique.
Dans notre entreprise ( nous sommes 600), nous organisons des réunions avec toutes les personnes, quelque soient leur place dans la hiérarchie, diffusons un montage entre Al Gore et Home, puis un débat. Les gens qui le regardent sont des gens de « base », de vrais gens, quoi.
Dans leur immense majorité, ceux-ci découvrent les problèmes et n’imaginaient pas que notre planète en soit là. Je suis confondu non pas par le désintérêt des gens, mais par la désinformation qui leur ai distillés.
Il en est de ce sujet comme de tout les autres. En réalité, la solution est simple : Il nous faut apprendre aux gens dont nous avons la responsabilité, y compris économiques, à écouter, comprendre,a voir avec un regard critique, éduquer…
La solution est une reprise en main de l’éducation, avec des objectifs différents. Ne plus penser individu , mais communauté.
Nous nous y penchons très sèrieusement, non pas que nous voulions changer le Monde,nous ne nous faisons aucune illusion( de toute façon, il s’agirait d’un travail sur plusieurs géénrations, et nous n’avon splus vraiment de temps), mais lorsque, comme dirait Churchill, le temps des attermoiements et des faux-semblants sera terminé, celui des conséquences arrivera et ce jour-là, en se regardant dans la glace, nous devrons être capable de dire que nous avons fait ce que nous pouvions.
Après cette grande vague d’optimisme, il est donc du devoir de chacun, à son niveau d’agir,malgré tout. Mon niveau n’est pas celui de M.Jorion et il m’arrive très fréquemment de ne pas comprendre, même le plaidoyer pour la constitution économique me dépasse dans ses termes. Peut être un effort encore plus poussé de vulgarisation serait il nécessaire ?
Voilà, M. Jorion, vous connaissez un peu mieux un de vos lecteurs. Je vous remercie énormément pour ce blog . J’attends les articles toujours avec beaucoup d’impatience, presuqe autant que mon Spirou hebdomadaire, vous qui êtes belge, je crois…
Merci encore de tout coeur
Des nouvelles du « front »:
« L’administration Obama table sur un déficit fédéral de 9.000 milliards de dollars (6.283 milliards d’euros) au cours des dix prochaines années, soit 2.000 milliards de dollars (1.396 milliards d’euros) de plus que prévu, a-t-on appris vendredi auprès de la Maison Blanche.
Ce nouveau chiffre est basé sur des prévisions économiques plus pessimistes que celles avancées au cours des derniers mois, selon un responsable budgétaire de la Maison Blanche ayant requis l’anonymat. Le nouveau chiffre prend en compte la baisse de recettes fiscales qui va accompagner des résultats économiques plus mauvais qu’attendu.
Les prévisions budgétaires officielles doivent être annoncées mardi prochain. Cette semaine, le gouvernement avait donné pour cette année un chiffre meilleur que prévu, avec un déficit budgétaire de 1.600 milliards de dollars, plus bas qu’initialement pronostiqué.
Les prévisions sur dix ans sont sujettes à des variations. Mais ce nouveau chiffre ne devrait pas manquer d’entraîner des difficultés pour Barack Obama au Congrès, et pourrait inquiéter les investisseurs étrangers qui achètent de la dette américaine. Dans une perspective de relèvement lent de l’économie, l’objectif de réduction du déficit budgétaire à 512 milliards de dollars (350 milliards d’euros) en 2013 annoncé par le candidat Barack Obama parait maintenant difficilement crédible. AP »
Autre nouvelle du « front » : Fermeture de quatre banques cette semaine aux USA.
http://www.fdic.gov/bank/individual/failed/banklist.html
Bonjour Monsieur Jorion,
Pourquoi ne pas utliser cette abondance de lecteurs et d’horizons différents pour constituer une banque d’informations sur à peu près tous les sujets évoqués sur ce site. Chacun d’entre nous lit probablement des choses très diverses, et constitue une source d’informations utile. Pourquoi ne pas créer une immense base de données sur plein de sujets ou chacun pourrait puiser: vos textes, ceux de vos amis, des pages internet, des résumés de livres, des articles de journaux, des réflexions, des documents écrits par vos lecteurs, etc.. Cette base de données pourrait être accessible avec un moteur de recherche et serait surement plus efficace que le net en général pour accéder à une connaissance pertinente.
Cordialement.
Paul Jorion est un intellectuel doté d’une compétence, nous sommes heureux de pouvoir bénéficier de ses avis et d’échanger avec lui, et souhaiterions que ses idées puissent influencer les prises de décision.
En ne reculant devant aucune emphase, je dirais que ni Socrate, ni Montesqieu, ni Voltaire, ni Adam Smith, ni Tocqueville n’avaient été des hommes d’action: le monde ne serait pourtant pas ce qu’il est s’ils n’avaient pas pris la parole.
La question est donc de contribuer à élargir l’audience des idées de Paul Jorion . Ses livres et ses articles en sont les principaux vecteurs. Nous nous réjouissons de participer à son blog, la cerise sur le gateau étant l’espoir de stimuler sa réflexion .
Au-delà? Créer un think tank ou participer à des think tanks existants proches de ces idées? J’imagine que P Jorion connaît mieux que quiconque les ingrédients nécessaires à un think tank. Pour ma modeste part j’avais repéré comme think tank existants apparemment soucieux de rééquilibrer court et long terme le Glasshouse Forum (qui a organisé en particulier une table ronde sur la Chine impressionnate, visible sur le net) et l’Institut Aspen. Le Glasshouse Forum semble ouvert (a tout de suite répondu à mes questions: écrire à jl@proventus.se), et semble à la recherche de compétences et d’idées du type de celles de Paul Jorion.
Paul, qu’en pensez-vous?
Quant à mieux nous connaître, demandez par exemple à chacun de nous rde épondre librement à un questionnaire ad hoc?
PS: Votre but si j’ai bien compris est de « domestiquer » l’économie, encore à l’état sauvage aujourd’hui. La domestication de la nature dans l’histoire n’a jamais été le résultat d’une action organisée délibrée de type parti politique, mais le résult de processus plus complexes.
Je me permets à cet égard de reproduire ici un commentaire que j’ai soumis hier à « Tout ce qui m’arrange, rien de ce qui me dérange » :
o Je me réjouis à l’avance de votre livre sur vérité et réalité, et crois retrouver dans votre commentaire sur le langage une position proche de celle de Lucien Scubla ( mon « initiateur » en matière d’histoire de la rationalité et des religions), pour qui le langage n’est pas d’abord un outil de communication, mais d’abord un outil de distanciation par rapport à l’immédiateté du réel (proche elle du cri comme vous dites). Il considère d’ailleurs plus généralement les rituels comme un moyen « d’auto-domestication » de l’homme.
Ceci ramène je suppose à votre vision de l’économie, qui reste aujourd’hui selon vous en prise immédiate sur le réel, n’est pas encore « domestiquée », n’a pas encore su « s’arracher à la nature » , d’où votre idée de constitution, comme une aide à la prise de consience, à la domestication de l’économie. (Un de vos devanciers dans ce sens si j’ose dire a été Marx: ce précédent rend naturellement prudent, mais un échec ne veut pas dire qu’il faille abandonner !)
Pour revenir à la disuccion sur Antigone, je crois qu’il était assez provocateur de présenter Antigone comme « profitant de la société sans en assumer les contraintes », mais plutôt comme un carrefour où viennent se confronter religion et politique, responsabilité collective et libre arbitre individuel, Antigone associant de façon paradoxale tradition religieuse et libre arbitre, ce qui la rend si mystérieuse et attachante?
En ce qui me concerne je suis fasciné – à la Monsieur Jourdain- par la proximité des notions comme religions, collectif, désenchantement, distanciation, culture, rationalité, individualisme, sortie des religions, et, last but not least, théorie du bouc émissaire de René Girard. Synthèse personnelle encore à faire!
Il y aura un gros travail de synthèse à faire les événements s’enchainent si vite sur les marchés comme autre part, et avant que le monde ne retombe brutalement dans la barbarie des rouges ou des bruns faute de mieux.
Il ne faudrait surtout pas proposer cette constitution dans un même esprit de revanche idéologique et de colère que
les financiers et les banquiers ce serait alors du pain béni contre vos détracteurs à l’image du petit père des peuples, mieux encore à l’image du petit père fouettard contre les marchands du temple ou pour les plus radicaux et autres sadomasochistes et psychopathes de ce monde.
Mais au contraire dans un constant souci premier de préserver l’équilibre et la confiance entre les gens de la haute et ceux du bas, à les préserver de la vindicte populaire qui grandit au fur et à mesure de l’aggravation des choses, nuisant de plus en plus au moral et à la patience des nations. Surtout que l’homme moderne est très rapide à la détente soit pour virer de nouveau une personne en vitesse et à distance, c’est plus facile de loin afin de toujours aussi si peu progresser sur le plan humain ou pour appuyer sur un bouton certains n’attendent d’ailleurs que ça pour mieux suivre de nouveau le même chemin de l’histoire, à travers telle ou telle autre opportunité dramatique de plus dans leur propre frustration supplémentaire de très mal le vivre matériellement en société, ne vivre principalement que pour ces choses très matérielles ou marchandes en fait. J’en reviens aux banquiers d’abord pour les secourir de leur folie spéculative de plus, de leur déraison au cas ou ils continueront à n’en faire qu’à leur tête, mais afin de nous prévenir du reste par pédagogie, toujours par pédagogie l’expliquer sans cesse encore et encore, ne pas non plus écrire et proposer cette constitution dans un langage ou une écriture trop incompréhensible, trop élitiste qui serait trop éloignée et distante de l’esprit des peuples comme ne l’est par exemple la constitution européenne un très mauvais exemple de prudence à suivre, l’enfer européen est souvent pavé aussi des meilleures intentions humanistes de clowns, surtout mettre l’accent sur le POURQUOI et la PREVENTION de cette démarche. Pourquoi voulez-vous Mr Jorion absolument proposer cela aux gens de la finance et avant que cela ne se termine très mal pour tout le monde. Quel est donc ce souci premier qui vous anime est-ce par pure esprit de rivalité idéologique ou est-ce au contraire afin d’éviter que les banquiers se retrouvent dans une posture plus fâcheuse et inconfortable encore. Voilà je ne vois pas ce que je pourrais dire de plus afin de mieux vous garantir le sérieux de votre démarche, faire attention penser à prendre un garde du corps on ne sait jamais, les grandes écuries financières ne se laisseront jamais mettre la bride ou le licol comme cela la bourse c’est devenu aussi un très grand champ de course il y a tellement d’intérêts d’argent en jeu. Mais ce n’est pas non plus le manque de détermination, de persévérance qui anime la plupart des intervenants c’est peut-être en cela que votre projet d’une constitution n’est pas si déraisonnable que cela ils ont toujours pô compris votre noble démarche n’est ce pas ? Je ne vois pas ce que je pourrais faire de mieux pour vous aider j’en ai pas ses compétences sans non plus vous cacher ma grande déception et méfiance envers l’homme moderne sur le fond…
Et même si cela ne marche pas, au moins nous pourrons nous dire plus tard que nous aurons vraiment tout essayé afin de mieux les faire revenir à la raison, oui le totalitarisme ne vient pas toujours seulement des autres aussi…
Désolé je viens de m’apercevoir que ce n’était pas le bon fil serait-ce possible de le déplacer sur l’autre fil correspondant plus au contenu de mon dernier propos.
@Enrique
Ne parlez pas de ce que vous ne savez pas. Ne mélangez pas tous les genres. Il y a beaucoup de patrons qui ne font pas la une des journeaux mais qui font l’économie. Nombreux sont ceux qui accepteraient de soutenir les idées de M. Jorion. Pour une action de cette ampleur il faut un leader (PJ) mais aussi des moyens. Ce n’est pas avec 2000€ par mois que Paul Jorion disposera d’un revenu décent (à son niveau de compétence) et de moyens d’actions. Il faut aussi des réseaux.
Comment se fait-il qu’avec 2000 réguliers il n’obtienne que 2000€? Tous des radins, des pique assiettes, des démunis? Il faudra donc attendre qu’il ait 200.000 réguliers pour développer une action efficace. A plus tard alors.
Récupération? Il ne s’agit de se faire financer par un groupe industriel (comme les journaux, M. Jorion n’est clairement pas « a vendre » bien qu’il cherche un emploi, et pour cause) mais bien par une multitude d’entreprises. La diversité des ressources crée l’indépendence. Pourquoi ne pas demander un financement même publique, plus tard quand les choses seront plus engagées.
Pour rester réaliste, il me semble que M. Jorion devrait s’entourer d’une petite équipe dans une structure claire. Il lui faut au moins deux ou trois personnes pour l’aider. Un budget de 200k€ me paraît ce qu’il faudrait pour le rémunérer lui et ses collaborateurs.
Par la méthode actuelle cela ferait 100€ par régulier. Ce n’est pas gagné.
Budget évalué:
20 grandes entreprises à 1000€: 20k€ (il faut plafonner la contribution individuelle pour assurer la diversité et donc l’indépendence)
100 moyennes à 500€: 50k€
500 PME à 200€: 100k€ (ce serait les PME les plus efficaces sur ce point mais qui demande du temps)
2000 individuels à 10€ (et non 1€ de misère): 20k€
On y est, mais y parvenir, c’est du travail.
A titre de rappel, un cadre de bon niveau, gagne net 50k€ par an et coûte 90k€……
Même si Paul Jorion se contentait de beaucoup moins il ne fera rien avec 2000€ sinon attendre que ses bouquins et et sa notoriété lui rapportent des revenus complémentaires ou chercher un emploi. Constitution pour l’économie?
@JFF
« Ne parlez pas de ce que vous ne savez pas. Ne mélangez pas tous les genres. Il y a beaucoup de patrons qui ne font pas la une des journeaux mais qui font l’économie. Nombreux sont ceux qui accepteraient de soutenir les idées de M. Jorion. »
A condition que cela les arrange ou leur rapporte quelques chose. Les patrons ne font pas l’économie tous seuls, il y a des milliers de salariés dans leurs entreprises sans lesquels ils ne sont rien. C’est la force combinée de tous ces gens qui fait l’économie, mais le fruit de leur travail ne leur revient pas équitablement. » Nous faisons tous partie de la même famille, mais c’est moi qui ai la Mercedes ». Alors vos leçons, vous les gardez pour vous et vos amis svp.
Accéder aux médias dominants ? À quelles conditions ? / Le site du Monde Diplomatique n est pas accessible ce jour.
Sur le site d Arcrimed, Frederic Lordon aborde aussi la question, en MP3 et vidéo. A lire etsurtout à écouter.
http://www.acrimed.org/article3094.html Publié le 21 avril 2009 par Frédéric Lordon
En ces temps de crise économique, il arrive, plus souvent qu’à l’accoutumée [1] (mais pas trop souvent, on s’en doute…) que des économistes critiques soient invités à s’exprimer dans les médias dominants. Que doivent-ils faire ? Comment, plus généralement, les contestataires peuvent-ils envisager leurs relations avec ces médias ?
Le Jeudi 5 février 2009, invité dans le cadre des « Jeudis d’Acrimed », Frédéric Lordon, après une intervention sur « Les médias et la crise » (que l’on peut découvrir ici même en vidéo) répondait aux questions de l’assistance.
En prenant pour exemple son expérience, en tirant quelques leçons de celle-ci, en s’interrogeant de façon plus générale sur l’opportunité de chercher à accéder aux médias dominants (et sur les conditions à poser pour répondre positivement à des invitations), il proposait quelques réflexions à partager (Acrimed)
À la question « comment réagissent les médias à vos critiques ? », il est possible de répondre par l’expérience de quelques invitations et d’en tirer une première leçon : savoir refuser.
Dès lors la question « Comment accéder aux médias dominants » ? s’efface devant celle-ci : « Faut-il accéder aux médias dominants ? » Et dans la mesure où la réponse peut être positive : « A quelles conditions ? »
NDLR : L an dernier, j ai assisté à un débat animé par Frédéric Lordon, dans une « salle de patronage » à Hellemmes, dans la banlieue lilloise. Le souvenir d un grand moment, sans lequel je ne me serait peut être pas intéressé à ce site..
Bonjour Monsieur Jorion,
Bonjour à tous,
Pour aider à définir le “public” de ce blog, j’ajouterai ma contribution :
je suis assez assidu à sa lecture depuis que j’ai découvert Paul Jorion dans une émission de radio (Parlons Net du 5/6/09) . J’ai été surpris et bien sûr emballé par un tel discours qui rejoignait ma propre pensée.
Je suis libraire de livres anciens et j’ai donc mis aussitôt le blog en lien sur mon propre site http://librairie-seigneur.com
Le côté scientifique et donc rationnel de votre analyse me fait croire à la réalité dramatique de cette crise, et me fait craindre des lendemains pour le moins difficiles.
Par contre, je suis très sceptique sur les solutions proposées par l’ensemble des lecteurs : je ne crois pas en une prise de conscience du monde politique, à un changement en douceur …
La convivialité qui découle de ce blog est , elle aussi, passionnante; j’apprécie particulièrement que chacun puisse s’y exprimer librement.
C’est aussi grace à ce blog que j’ai pu découvrir d’autres sites, et surtout des personnages tels Frédéric Lordon !
Bref un blog “à suivre” !!
Je crois à l’impérieuse nécessité de réinventer l’entreprise pour en faire le bras armé d’un projet où une
constitution pour l’économie prendrait tout son sens.
L’appel que Paul Jorion nous a lancé a donné, à mon avis, un résultat très mitigé. Il ne s’agit pas uniquement du fait que lui même ne sait pas à qui il s’adresse, mais NOUS, tous les autres qui formons cette petite communauté virtuelle, nous non plus ne savons pas à qui nous parlons.
On se « regarde » via les commentaires en « chiens de faïence » et peut-être que beaucoup ne se parlent qu’à eux même.
La peur du « traçage » et éventuellement du « traquage » voir du « matraquage » via l’Internet doit être réelle. Mais en se soumettant à cette peur on approuve et on conforte le système que nous voulons démolir.
Quelqu’un a proposé une présentation choisie librement par chacun sous l’icône associée par Gravatar. C’est une bonne idée, je ne connais pas les difficultés techniques pour la réaliser, cette idée. Ce blog n’est pas une « institution » et il n’y a qu’une personne, Paul Jorion, qui l’entretien.
Et d’ailleurs, dans l’admiration justifiée qu’à peu près tout le monde voue à Paul Jorion, personne ne semble penser à lui comme à un homme réel, en chair et en os et qui mène aussi une vie réelle avec tous les soucis de tout un chacun. Pas plus qu’aux bouleversements qu’il a du vivre lors de son départ des USA et son installation en France et auxquels il a du faire face, tout en nous livrant chaque jour et pour notre plus grand plaisir du « matériel frais » pour nos commentaires.
Il n’y a pas que la vie virtuelle dans la vie et c’est encore plus difficile quand les « amis virtuels » tiennent à rester anonymes.
Pour ma part et pour les quelques intervenants qui ont décliné, non pas leur identité civile mais leur identité professionnelle, cela m’aide à mieux comprendre et situer leurs propos.
Beaucoup d’intervenants ont connu ce site par le truchement de contre-info.
Quelqu’un a-t-il des nouvelles de ce site qui ne répond plus depuis plusieurs semaines, hormis le bandeau évoquant des vacances ?
à ma dernière visite sur le site, il y avait un message indiquant que la reprise est prévue pour le mois de septembre et qui parlait aussi des difficultés à gérer et à alimenter bénévolement ce site.
@moderato-cantabile
Oui, je sais, j’ai vu, mais je sais pas pourquoi j’ai un mauvais pressentiment quant à la pérennité du site contre-info.
A la relecture des commentaires, j’ai particulièrement apprécié:
Dalembert: Je paratage son point de vue.
Didier: disponible pour aider, générer de l’info.
Moderato Cantabile: (une musicienne) pour sa proposition de méthode et d’organisation.
Florence: Ecologie
Alain: pour sa disponibilité,
Mike: Je paratage ses préoccupations
Lau: Je procédède de même dans mon entreprise et je partage vos préoccupations. « Merci patron ».
Il me paraît important pour soutenir les idées et la notoriété de Paul Jorion de diffuser son blog tant que possible, dans tous les milieux. Je le fais dans le milieu industriel qui est le mien.
L’évolution de ces projet et nos implications dépendrons des choix que fera Paul Jorion. C’est lui le maître.
Si maître il y a, il sera tout seul
Bien vu Enrique, ni Dieu, ni maître.
@ Enrique
« Si maître il y a, il sera tout seul »
Même s’il vous apporte davantage de joie à apprendre l’économie ou autre chose en sa compagnie ? Tant mieux alors il ne faudrait pas qu’il se retrouve en plus mauvaise compagnie !
Plus j’entends des gens dire qu’il n’ont plus besoin de Maître et plus je m’interroge à leur sujet ? Moi j’ai toujours rêver de rencontrer un meilleur Maitre dans mes études histoire mieux faire la chasse aux canards ou la cuisine à mes enfants c’est important de recevoir une meilleure éducation dans la vie ou en société vous ne croyez pas ? Nous avons toujours quelque chose à apprendre d’un autre et quelque que soit nos croyances personnelles dans la vie !
« Ni Dieu, ni maître. »
De plus cette seule citation venant de la foule n’a pas toujours apporté à l’homme le bonheur ni non plus
la liberté de mieux rechercher autrement les moyens de se débarrasser des mauvais Maîtres, les Marchands
du temple c’est dommage d’ailleurs pour les fortes têtes préférant toujours souffrir davantage en société.
@ Dalembert
« Bien vu Enrique, ni Dieu, ni maître. »
Mal vu Dalembert vous êtes tombé en plein dans le panneau après avoir écouté votre propre Maître à penser précédent nous sommes souvent le suiveur d’un autre sans même que nous soyons toujours bien conscient, alors la prochaine fois vous me répéterez encore une fois et comme tellement de personnes: ni Dieu, Ni Maître,
Ni Ciel, Ni Enrique au dessus de moi sauf bien sur moi même au dessus de mes deux grosses.
@Dalembert
Merci pour votre soutien et compréhension.
@Jérémie
Je me suis peut-être exprimé de façon rapide et avec une formule. Evidemment, on a toujours à apprendre de personnes qui en savent plus que nous sur un sujet donné ou un savoir-faire. Cela ne veut pas dire qu’il faut se soumettre à eux et les suivre aveuglément, même s’il s’agit de quelqu’un de brillant comme Paul Jorion. Il faut garder son indépendance et son esprit critique. Effectivement, parfois nous nous fabriquons des maîtres intérieurs. Ce n’est pas Paul qui s’est intéressé à la psychanalyse qui me contredira. la servitude est souvent volontaire (cf. La Böétie).
Jérémie,
Je croyais que la distinction savoir/pouvoir était une vieille lune.
Mais non, je vois que la fascination du pouvoir a encore ses attraits et la servitude ses fervents dévots.
Comme disait si bien Lacan aux étudiants de l’université de Vincennes en mai 68:
« vous cherchez un maitre, vous l’aurez »…
N’est-ce-pas ça l’hystérie ?
Chercher un maitre que l’on croit dominer par sa soumission ?
@ Jff
Bonjour
Le pire qui puisse arriver, c’est que ce blog se transforme en secte des adorateurs de Paul Jorion. Ce qui fait le charme de ce site c’est justement la diversité des points de vue qui s’y exprime, la liberté de parole, la qualité des interventions tout cela dans le respect et la politesse, ce qui est loin d’être le cas sur la plupart des forums.
Pour cette raison, je trouve assez extravagant votre façon de sélectionner les interventions qui vous agréent, car elles correspondent à votre propre vision. Dans le genre exclusion vous faites assez fort sur ce coup là. Je vous invite à vous rendre sur ECCE pour y lire la première page rédigée par Paul Jurion imself, indiquant clairement que c’est le travail de chacun de s’atteler à la rédaction du projet de constitution. Sauf erreur de ma part, ou à moins que vous utilisiez un autre pseudo, je n’ai pas eu l’occasion de lire une de vos interventions sur le WIKI. Au lieu d’imaginer ce que nous pourrions faire, vous pourriez déjà faire avancer ce travail dès maintenant.
Cet appel, s’adresse à tous, car autant il y a de nombreuses contributions sur ce blog, autant ECCE reste désert.
Je suis loin d’être assez qualifié ou pointu, dans beaucoup de domaines, pour faire progresser ce projet avec les quelques convaincus qui comme moi réfléchissent et proposent leurs idées actuellement. Depuis quatre jours, je vois de bien belles déclarations d’intentions qui ne se traduisent malheureusement pas encore en actes.
Dans un autre Post, vous parlez de radinerie à propos de certains blogueurs, pour ma part, je suis au chômage, ce qui malgré tout ne empêcherai pas de donner, s’il y avait un autre moyen de versement que Paypal. Là aussi gardez-vous de jugements trop hâtifs.
Pour rejoindre Enrique, après avoir travaillé dans de nombreuses entreprises, publiques, privées, semi-publiques, nulle part je n’y ai vu de respect des subalternes, de démocratie, de reconnaissance du travail. Chaque augmentation faisait toujours l’objet de rapports de force et de discussions de marchands de tapis. Le syndicalisme y était toujours mal vu ( sauf quand il servait à museler les revendications), et je ne parle pas du respect du code du travail et des conventions collectives.
Puisqu’à vous lire, vous êtes encore dans le monde de l’entreprise, voila des domaines concrets ou vous devriez agir.
Comment se fait-il qu’un jeune sur-diplômé peut au mieux espérer trouver un stage rémunéré à 50% du SMIC pour débuter, quand il ne trouve pas comme seul débouché un place chez MC DO ?
Comment se fait-il qu’à partir de 40, 45 ans on fasse tout pour vous écœurer et vous pousser vers la sortie ?
Une économie saine peut-elle se passer à ce point des forces vives de la nation pendant longtemps?
Dernier point, je ne viens pas sur ce forum pour y chercher un maître ou un Gourou, mais pour m’instruire et m’enrichir de la pensée de tous les intervenants, sur plusieurs sujets, mes idées ont beaucoup évolué, grâce aux commentaires souvent avisés des uns et des autres. Mais pour autant je m’efforce de garder mon libre arbitre et de ne pas tomber dans l’idolâtrie.
Salutations
Bob,
Voilà pourquoi le projet de constitution économique rencontre si peu d’échos et n’a, selon mon opinion, ni utilité, ni avenir :
(wikipédia)
Le 10 décembre 1948, les 58 Etats Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris au Palais de Chaillot (résolution 217 A (III)).
Pour commémorer son adoption, la Journée des droits de l’homme est célébrée chaque année le 10 décembre.
Si les droits de l’homme étaient respectés, conformément à ces engagements, l’ECCE n’aurait aucune utilité.
Voir notamment les articles 22 et suivants concernant la condition économique humaine.
Alors, quelqu’un peut-il m’expliquer comment une constitution économique, même sculptée dans le bronze des traités internationaux, comme la susdite déclaration, aurait plus de succès qu’elle ?
merci d’avance.
@ dalembert
Si cette constitution ne servait qu’à clarifier nos idées, je trouve que ce serai déjà énorme.
Ensuite qui peut prévoir le cheminement des idées.
Pour ma part et il s’agit peut-être d’une forme de méthode Coué, je crois que le monde est beaucoup plus réactif à nos désirs que nous le croyons.
Vous savez le battement d’ailes d’un papillon…
Oui, Bob, le papillon, la théorie du chaos,
ils ne peuvent pas (encore) nous prendre nos rêves.
Je ne crois pas que le monde réagisse à nos désirs.
Le désir pousse à la quête de quelque chose qui n’a d’autre intérêt que d’être hors d’atteinte…vieux débat.
dalembert
Pas la théorie du chaos, quelque chose qui aurai plus à voir avec la mécanique quantique ou la spiritualité.
En clair je penses que les idées s’imposent lorsque suffisamment de gens sont prêts à les recevoir.
C’est en cela que je trouve ce texte de constitution économique important.
« Le pire qui puisse arriver, c’est que ce blog se transforme en secte des adorateurs de Paul Jorion. »
Cela ferait tellement plaisir à nos élites que nous rapportions davantage ce genre de propos aux autres.
« Le désir pousse à la quête de quelque chose qui n’a d’autre intérêt que d’être hors d’atteinte…vieux débat. »
C’est que nous confondons souvent le réel désir de rechercher le bonheur et le plaisir qui ne dure pas de changer le monde en vitesse … C’est une vieille technique idéologique consistant toujours à mener le monde en bateau !
@ Bob
Merci pour votre mise au point concernant les propos de JFF. En effet, l’entreprise est un mode de prédation et non pas de construction et encore moins d’entraide. L’idéologie de la libre entreprise a mené à la crise actuelle non pas par dérive, mais parce que c’est sa nature. Le système est fait pour les plus forts et par les plus forts.
@ Enrique et Dalembert
Ben voyons. Enlevez Paul Jorion et vous faites quoi? Vous retournez à votre quête d’un autre phare, quoi que vous disiez.
Tout ce qui se fait à besoin d’un fil conducteur, une idée (et un penseur) et un organisateur, parfois différents.
A Enrique, bien sûr que les salariés jouent un rôle important dans une entreprise et méritent une rémunération décente dans le contexte économique. Tous les patrons, loin s’en faut n’ont pas une grosse fortune. En dehors des grandes entreprises qui font la une des médias et forgent votre opinion, il y a plein de gens, comme moi, qui ont choisi une liberté d’action et qui en paye ou en ont payé le prix. Des journées sans fins, des salaires de misère pendant des années avec l’espoir de sortir du magma de la compétition. Aujourd’hui je vais bien merci, j’ai un grand respect de mes salariés et je suis content de leur offrir un travail intéressant.
Mais je reste solidaire de tous ceux qui entreprennent, prennent des risques et qui échouent. Car, même une bonne idée avec des gens compétents et dynamiques, un marché apparemment porteur peut changer en quelques années.
C’est pourquoi les entreprises souffrent d’un système instable à visibilité réduite. Les entreprises et les patrons, pourraient soutenir PJ dans une action volontariste. J’en connais déjà quelques uns et non des moindres.
Je n’ai ni l’envie, ni le pouvoir d’enlever Jorion de la place où il s’est mis.
Par contre je suis pas d’accord avec ça (orthographe d’origine):
« L’évolution de ces projet et nos implications dépendrons des choix que fera Paul Jorion. C’est lui le maître »
Le travail de Jorion, pour considérable qu’il soit, n’est heureusement pas le seul, et il sait d’ailleurs très élégamment rendre crédit à qui de droit.
De nombreuses autres voix s’élèvent, souvent référencées sur ce site, pour éveiller les consciences, analyser, voir appeler au sursaut.
Pour info, j’ai créé (en 1981) et géré, avec succès (selon les critères), une SSCI (12 ingénieurs) pendant 15 ans, je sais ce que c’est.
Je me vois comme le « gardien du blog », jouant là un rôle de catalyseur de la réflexion que mes billets – et ceux que j’invite – génèrent. La plupart des problèmes que nous évoquons sont à ce point complexes et leurs enjeux sont à ce point importants, qu’il faudrait que je sois fou à lier pour imaginer que je puisse en trouver seul la solution.
Mr Jorion,
Ca me va très bien, merci.
Les enjeux sont certainement capitaux ( sans jeu de mot ),
mais les problèmes ne sont pas complexes, ils sont simples à identifier,
difficiles à trancher …façon nœud gordien.
@JFF
Je vous chanterais bien une petite chanson !
Merci patron, merci patron quel bonheur de travailler pour vous…
Bien d’accord, et heureusement PJ n’est pas le seul à réfléchir et comme référence de pensée. Il est à ma conaissance le seul à proposer une constitution pour l’économie.
Tout mon commentaire est de rendre ce projet viable en relation avec d’autres équipes (voir mes commentaires précédents). Il faut donc un directeur (fil et homme) à ce projet et des ressources. Je ne change donc pas un iota à mes commentaires.
@ JFF
Persite et signe d’un Z qui veut dire : zéro !
@ Paul Jorion
Ça fera une belle dernière ligne dans votre long CV: Gardien de blog.
Ce qui me rappelle le livre du grand Pessoa « Le gardien de troupeaux », où on trouve ce poème:
« Mon regard est net comme un tournesol.
J’ai l’habitude d’aller par les chemins,
jetant les yeux de droite et de gauche,
mais en arrière aussi de temps en temps…
Et ce que je vois à chaque instant
est-ce que jamais auparavant je n’avais vu,
de quoi j’ai conscience parfaitement.
Je sais éprouver l’ébahissement
de l’enfant qui, dès sa naissance,
s’aviserait qu’il est né vraiment…
Je me sens né à chaque instant
à l’éternelle nouveauté du Monde…
Je crois au monde comme à une pâquerette,
parce que je le vois. Mais je ne pense pas à lui
parce que penser c’est ne pas comprendre…
Le Monde ne s’est pas fait pour que nous pensions à lui
(penser c’est avoir mal aux yeux)
mais pour que nous le regardions avec un sentiment d’accord…
Moi je n’ai pas de philosophie : j’ai des sens…
Si je parle de la Nature, ce n’est pas que je sache ce qu’elle est,
mais parce que je l’aime, et je l’aime pour cette raison
que celui qui aime ne sait jamais ce qu’il aime,
ni ne sait pourquoi il aime, ni ce que c’est qu’aimer…
Aimer, c’est l’innocence éternelle,
et l’unique innocence est de ne pas penser. »
Merci pour ce très beau poème de Pessoa. Je me sens très en accord avec ses quelques vers.
Je n’aime pas Pessoa, l’homme aux hétéronymies innombrables,
thuriféraire de l’incohérence et …poète.
Que serait sa poésie si les mots, comme lui, changeaient de sens du soir au matin ?
Certes les mots ont plusieurs sens, pour les marchands d’illusions, mais ils n’ont qu’une vérité.
Incohérence suprême ?
@ Dalembert
Pessoa est l’un de quatre ou cinq plus grands écrivains du XXe siècle. Mais pour s’en rendre compte il faut le lire (in extenso si c’est possible).
Vous dites: « thuriféraire de l’incohérence et… poète ». C’est contradictoire, donc incohérent. « La poésie est le réel absolu. Plus une chose est poétique, plus elle est vrai ». (Novalis). Et Pessoa est un immense poète. Mais c’est vrai que la poésie est au-delà de la Raison, et donc difficile à comprendre pour les gens qui n’ont pas le sens du Mystère.
Pessoa ne change pas, il est multiple, ce qui n’est pas la même chose. Et c’est ça qui lui permet d’approcher la Vérité de bien plus près que n’importe quel philosophe.
« Je ne suis rien.
Je ne serai jamais rien.
Je ne peux vouloir être rien.
Cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde. »
(Pessoa. Bureau de tabac)
Si vous lisez ça et ça vous laisse froid, vous devriez admettre que la poésie n’est pas votre fort et donc, si vous êtes cohérent, vous abstenir de juger les vrais poètes (qui sont très rares).
C’est exactement ce que je disais.
C’est exactement ce que je disais, les poètes sont rares.
La poésie est le contraire d’un mystère.
Poiein, créer, en grec, aucun mystère, la chose créée nue, les mots sans leur gangue d’émotions poisseuses.
On ne sera jamais d’accord, est-ce important ?
« La poésie est l’exactitude du mystère. »
(Cocteau)
« Todas las cosas tienen su misterio, y la poesía es el misterio que tienen todas las cosas. »
(García Lorca)
[Toutes les choses ont leur mystère, et la poésie est le mystère qu’ont toutes les choses.]
Votre réponse me rappelle celle d’un enfant aveugle de naissance à qui on avait posé la question « qu’est-ce que c’est le ciel? » Il avait dit: « C’est quelque chose qui a des nuages dedans ».
Qui sommes nous ?
A lire les interventions, aucun de nous ne fait partie de la population « utile » ou productrice de l’essentiel . (nourriture , chaleur logement ..)
C’est important car si la catastrophe econo-ecolo et avant tout énegetico se précise, nous dépendons d’activités en voie de disparition.En effet , ces activités ne sont possibles que grace au « gain de productivité » énorme pris sur les productions « vitales ». En cas de crash sociétal fort , un recentrage des activités se fera sur ces productions et les productions « non essentielles ou peu essentielles », qui concernent les 2/3 des emplois actuels seront abandonnées.
Nous allons donc quitter un attracteur pour en rejoindre un autre ..Mais le plus grave , c’est qu’un intran affectif fort risque de forcer le modèle : le refus de quitter un modèle (urbanité , activité pseudo-intellectuelle, services aussi divers que de peu d’interet …). Ce refus est une aubaine pour certains . Un » lieu de pouvoir « fort a occuper .
Et NOUS sommes donc cette clientèle pret a toutes les promesses pour des lendemains enchantés , meme au prix d’une dictature « provisoire ».
une bien belle pensée que je partage (les jours de déprime).
electricité et transports sont les 2 m
« je m’ai trompé »
j’ai appuyé trop vite n’importe où.
donc je disais que les mamelles de notre civilisation sont l’éléctricité et les transports.
ils servent tous deux à assurer la production (de quasiment tout et n’importe quoi) et à la vendre (la livraison étant la dernière partie de la vente).
les emplois sont dépendants de ces secteurs et de leur bonne marche, il me semble.
imaginez une coupure de courant qui dure 3 mois et des camions qui n’arrivent plus pour livrer tout ce dont on a besoin.
non, je plaisante, on est au 21ème siècle.
On peut imaginer mieux que ça. Rappelez-vous la version « apocalypse 2000 » avec une chute attendue pour le système informatique et demandez-vous comment ferrions nous sans nos cartes de crédit, nos virement de salaires, nos payements automatiques, sans parler des protections des systèmes électriques, de la circulation aérienne et aussi des protections des centrales nucléaires.
effectivement l’informatique est handicapante quand elle ne fonctionne pas (plus que quand elle fonctionne ? 🙂 voilà la question).
et les systèmes informatiques ne sont que fantômes sans électricité.
et même ma chaudière à gaz, elle a besoin d’électricité pour fonctionner, sécurité oblige !
On y pense peu mais sans électricité, plus d’eau courante ( tout le système repose sur une multitude de pompes )
Là c’est très problématique.
C’est OLEOCENE qui m’a « appris » JORION , je leur renvoi la PUB :
http://forums.oleocene.org/search.php?search_id=active_topics
Le site du Peak oil et de la « pénurie d’abondance » . Je vous recommande les coubes /études de RAMINAGROBIS , un travail remarquable sur les resources petrolieres et gazieres par pays .
L’elec perdurera plus longtemps que le petrole .
De 150 esclaves virtuels dont chacun de nous dispose (env 150 kw) , on va tres vite tomber à ? 15 , 20 , 50 ?
Toute notre « économie « si on peut qualifier ainsi l’obscénité que contempleront nos descendants est basée sur un « gain de productivité » squatté : celui des besoins essentiels .
Notre problème est que cette hypertrophie parasite concerne les 2/3 des activités . Le repli sur le premier tiers va créé des bousculades malheureusement « idéologiques » .
J’ai 29 ans, je suis infirmier travaillant dans le milieu des personnes âgées.
Je m’intéresse depuis plusieurs mois au déroulement de la crise et ai cherché à me documenté comprenant rapidement que les médias ne donnent qu’une version édulcorée des événements. Je suis donc tombé sur les articles du LEAP qui me paraissent dessiner en gros la suite des événements. Il y a quelques jours j’ai visionné votre intervention du 5/06/09 qui m’a tout simplement stupéfait. Enfin je peux voir une personne qui peut décrire précisément ce qui risque de nous arriver de façon clair et sans détours.
J’appartiens à cette génération à qui l’on a promis monts et merveilles en échange de notre docilité et qui se retrouve le bec dans l’eau. Études supérieur et emploi fixe mais pas moyen de loger correctement sa famille et je me pose tous les jours cette question: qu’ai je omis de faire pour en arriver là?
Et je ne suis pas le seul, toute la jeunesse issu des classes moyennes et pauvres est proprement apathique et brisée. Si il m’en est donné l’opportunité, je n’hésiterai pas m’engager pour un changement de notre système.
Votre voie est juste. Merci pour votre travail.
Pour ce qui est de Locke et Smith.
http://books.google.fr/books?id=qBGducYlcQsC&pg=PA126&lpg=PA126&dq=smith+critique+de+locke&source=bl&ots=-ENlikMHW4&sig=Xx2iJHDVsyLPY3QEe3uIhVzVvbU&hl=fr&ei=f9-PSo_YMKC5jAeXwu37DQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=8#v=onepage&q=&f=false.
Que Smith soit opposé à Locke tend à surprendre parce qu’on n’arrête pas de faire des packages et des packages de packages. En fait la volonté de produire des « camps » plus ou moins identifiés est le corollaire de la démocratie de masse, puisqu’il faut rassembler autour de soi pour les fins « de la lutte » (sic). « On » commence donc par se créer des mythologies avec des panthéons et des héros, puis on « simplifie, tronque, surinterprête », et enfin on arrive au slogan politique (stade ultime et publicitaire de la décadence de la pensée, avec les reflexes pavloviens des militants soit disant éclairés au garde-à-vous). Par là le véritable travail de la pensée est éludé, et sans le savoir on est déjà dans le relai de la propagande.
Au final on finit par jeter le bébé avec l’eau du bain. Ca vaut de certains libertariens (à ma connaissance personne n’a mieux intégré à une perspective morale/normative la question des stratégies de « parasite » et de « free rider » ainsi que le problème des « desutilités » associées au marché que le libertarien contractualiste Gauthier, et il me parait difficile de donner un point de vue normatif qui fasse avancer le shmilblick « CO2 » sans avoir ça en tête (même si c’est pour le rejeter d’ailleurs). De même aborder certaines questions d’épistémologie, de philosophie politique, de « bio »-« éthique », sans avoir en tête telle ou telle controverse issue de la pensée médiévale est d’emblée douteux voire suicidaire.
Il y a une certaine dose d’ostracisme et de racisme de la pensée qui ne dit pas son nom, qui dessert tout le monde in fine, et qui doit être combattue par tous les moyens. Parce que nous n’avons que deux alternatives pour penser/justifier un système « meilleur » (en gros étendre la pensée politique aux questions « d’ingénierie financière diverses et variées », de « comptabilité » et pour ma part j’ajouterais « d’influence au sens large »): oubien produire quelque chose de complètement nouveau (ce qui à ma connaissance ne s’est jamais fait à partir de rien… mais pourquoi pas après tout… ca voudrait dire forger de nouveaux concepts, instruments de pensée etc etc), oubien puiser dans la richesse de notre tradition de pensée (pourquoi seulement celle-là d’ailleurs?) pour y trouver d’autres alternatives, d’autres suggestions, d’autres régimes de justification, d’autres manières de voir susceptibles de nous inspirer, qui n’ont pas été « actualisées » par l’histoire.
Qui sommes nous? Si nous pensons que nous sommes « les derniers de l’histoire en cours », que nous nous tenons à son sommet (parce que bien sûr elle a un sens… qu’on réduira à telle ou telle dimension pertinente selon les intérêts identitaires de Pierre, Paul ou Jacques), et qu’il suffit de dépoussiérer telle ou telle vieille lune vieille d’un siècle ou deux (mais pas plus parce que c’est bien connu qu’en matière de théorie politique ceux qui précèdent 1789 sont des blaireaux intolérants et esclavagistes, qui quand ils ne se livraient pas aux sacrifices humains baignaient dans l’ Inquisition, et pour qui le pb politique se posait dans des termes tellement différents du nôtre que ça ne sert à rien d’y aller regarder de plus près), et si en plus de ça parmi ces « pas si » vieilles lunes on en émascule d’emblée les 3/4 parce-qu’artificieusement rattachées à des packages infréquentables), et bien ce « nous » ne s’en sortira pas.
Il sera condamné (un peu comme le sont les US incapables de sortir des catégories les plus primaires, et qui rejettent dans le « communisme » tout ce qui n’est pas du capitalisme… heureusement nous n’en sommes pas là encore que parfois je me demande si ca n’en prend pas le chemin…).
Mais c’est là l’entière responsabilité des chercheurs en philosophie politique qui ont oublié en quoi consiste leur métier et qui passent leur temps à faire des commentaires de commentaires de commentaires, métier que Paul fait gentiment à leur place pour pas un rond ou presque, et qui en fait à quelques rares exceptions près ne foutent rien depuis 30 ans (cette dernière phrase elle m’a fait du bien).
Tout à fait d’accord avec un retour aux sources où l’on parlera plus d’anthropologie que d’économie.
Une constitution est un acte politique c’est la loi fondamentale d’un état.
Il ne saurait y en avoir plusieurs.
Vouloir faire une constitution pour l’économie c’est rendre les armes à ceux qui ont œuvré depuis quelques décennies pour supprimer l’Etat et ses lois fondamentales ( à leur manière, pas celle des marxistes ) en nous ramenant au féodalisme.
D’abord recenser tout ce que le capitalisme a déstructuré dans sa folie démiurgique:
religions, états, familles, idéologies, catégories morales et linguistiques…
Ensuite tenter de restructurer, redonner, lentement, un sens à la vie, reconquérir les mots que ce système a pervertis, reconnaître à nouveau, et respecter enfin, le « butoir causal » (Legendre),assumer que nous ne répondrons jamais à la question du « pourquoi? » et que cela fait de nous des animaux civilisés.
A chacun son chemin.
Je partage votre point de vue.
« Tout à fait d’accord avec un retour aux sources où l’on parlera plus d’anthropologie que d’économie. »
Montrez moi la pierre invendable que les marchands ont préférés plutôt rejeter de leur monde.
« D’abord recenser tout ce que le capitalisme a déstructuré dans sa folie démiurgique:
religions, états, familles, idéologies, catégories morales et linguistiques… »
moi aussi je suis d’accord avec la nécessité de faire ce que j’appelle un « état des lieux » en partant de ce qu’on a sur terre et que doit être décemment partagé et pour aller vers les solutions possibles et à mettre en place. On va très vite arriver à la nécessité de revoir le droit à la propriété et de déterminer ce que peut être propriété privé et ce que doit être propriété collective. On peut rêver, n’est-ce pas ?
Jérémie,
je vous montrerai, dans un monde meilleur, la pierre invendable que les marchands etc…
Il s’agit de notre mort.
Merci Antoine,
‘l’a l’air intéressant ce bouquin…