« Amoralité » ou immoralité ?

Ce texte est un « article presslib’ » (*)

J’ai expliqué dans La banque, le consultant naïf et le régulateur que je rédige en ce moment un article à paraître dans la revue anthropologique Terrain où je relate mon expérience de dix-huit ans dans le monde de la finance. Voici, en avant-première, un autre extrait de ce texte.

Je posais donc ma candidature à des postes dans des domaines financiers jouant un rôle-clé dans la concentration des richesses mais sur lesquels il n’existe que très peu de documentation écrite en raison du flou que leurs participants préfèrent maintenir sur la nature exacte de leurs activités. J’ai ainsi travaillé en 2004 dans le secteur « subprime » du prêt automobile où le prêteur tire parti du fait que l’emprunteur a un besoin impératif d’un véhicule mais a un lourd passif quant à sa capacité à rembourser les crédits qu’il réclame. Les sommes exigées n’ont alors qu’un rapport lointain avec la valeur objective du véhicule et résultent plutôt d’une optimisation : étant donnée la situation financière de l’emprunteur, quelle est la somme maximale que l’on peut exiger de lui au fil des mois sans l’acculer à faire défaut ? Lorsque la manœuvre échoue, le véhicule est saisi et vendu par l’intermédiaire d’une salle des ventes dont la firme est également le propriétaire. Un collègue – extrêmement sympathique au demeurant – m’avait pris en amitié et nous déjeunions tous les jours ensemble. Il m’informait du progrès d’un de ses projets chouchou : compléter nos activités par un réseau de boutiques « Payday », en français : « jour de paie ». S’adressant principalement aux immigrés, mais aussi à la portion la plus démunie de la population blanche américaine – les assistés et les militaires en particulier – les boutiques « Payday » vous prêtent des petites sommes en échange d’un débit automatique sur votre compte qui aura lieu le jour où votre paie vous sera versée. La commission perçue est faible en termes absolus, étant à la même échelle que le prêt consenti, mais elle est gigantesque en termes relatifs, représentant un taux annualisé allant de 400 % à 2.000 % dans certains cas. On comptait en 2007 que dans 75 % des cas l’emprunteur était obligé de renouveler son emprunt.

Après que j’ai quitté la firme, j’ouvris un fichier que mon compagnon de déjeuner m’avait transmis dans les toutes premières semaines de mon emploi et que, faute de temps, je n’avais eu l’occasion de consulter précédemment. Ma première surprise fut de constater qu’il s’agissait d’une décision de justice. Ma seconde surprise fut de découvrir dans les attendus, les noms familiers d’employés de la firme. Le jugement portait sur un trafic d’armes et faisait état de menaces dont diverses personnes avaient fait l’objet. Je découvrais ainsi que celui qui m’avait traité en ami en avait été véritablement un, ayant immédiatement cherché à m’avertir d’un risque que je courais et dont je n’avais pas soupçonné l’existence.

À l’autre pôle du mécanisme de concentration des richesses : du côté cette fois des exploiteurs et non des exploités, j’ai travaillé de 1998 à 1999 dans une firme spécialisée dans les pensions « non-conventionnelles » pour dirigeants d’entreprise. Les plans qui sont appliqués tirent parti de différentes failles dans le système fiscal américain, par exemple la non-taxation du capital des polices d’assurance. Dans une formule très populaire aux États-Unis, la COLI, pour Corporate-Owned Life Insurance, assurance-vie dont la compagnie est propriétaire, une firme assure sur la vie ses employés à leur insu et sans que leur famille n’en soit informée ; quand les bénéfices tombent à l’occasion du décès, ils sont utilisés comme compléments dans les pensions des dirigeants de l’entreprise. La COLI est plus connue sous son sobriquet de « janitor insurance » : l’assurance-vie du concierge. En réponse à l’indignation du public devant de telles pratiques, une loi fut votée aux États-Unis en 2006 qui oblige désormais les compagnies à informer et à obtenir le consentement des employés pour lesquels elles contractent une assurance-vie dont leurs proches ne bénéficieront pas.

Bien sûr, dans des cas comme ces deux derniers, et malgré ma neutralité affichée, ma formation d’anthropologue et mon zèle peut-être un peu trop voyant à tenter de comprendre le fonctionnement précis de la firme générèrent la suspicion et mon emploi fut de courte durée.

(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.

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67 réponses à “« Amoralité » ou immoralité ?”

  1. Avatar de Jean-Baptiste

    Pour ma part j’ai toujours pensé que ce qui s’applique aux riches ne s’applique pas aux pauvres et pour la raison suivante. Les pauvres croient et votent pour que l’on taxe plus les riches mais les riches ont les moyens de trouver les failles des systèmes. De plus les systèmes « progressifs » s’avèrent en fait souvent des usines à gaz par le simple fait que les calculs à appliquer sont souvent complexes : effets de seuil, réduction d’impôt etc… Evidemment tout cela profite au riches avec finalement approbation de la foule croyant au préambule inscrit sur le papier mais ne lisant pas toutes les lignes suivantes. Une taxation simple suivant un pourcentage seraient évidemment plus efficace dans tous les sens. Calculs compréhensibles et finalement comme je l’ai déjà dit si un riche ou un pauvre donne la moitié de son manteau pour l’autre n’est ce pas la part juste dans la société : Un pour moi un pour les autres que l’on soit riche ou pauvre. Tout les prétextes seront bon pour ne pas le faire, faire croire que les taxes sont plus fortes pour les riches « sur le papier » pour faire plaisir au pauvres, transformer les comptables en personne comptant comme un apothycaire et toujours arrosé des riches cabinets spécialisés dans la fiscalité. De surcroit c’est sans compter la quantité de « travail » perdu à la gestion des ses impôts et taxes pour la société pour faire autre chose.

  2. Avatar de cityislander
    cityislander

    Suite a ce billet et le precedant sur la VAR: si l’erreur de *precision* de la VAR etait de 1% (dans un billet anterieur), celle-ci n’est qu’un residu en comparaison avec l’erreur d’*estimation*, un jour avant n’importe qu’elle chute boursiere, bien que compatible avec les regles en vigueur (Basles I).

    Les neo-conservateurs Americains abusent a des fins qui sont les leurs d’un argument qui au depart merite que lui soit donne une juste attention : les reglementations ont des effets a posteriori pervers. Dans le cas de la VAR, ou des notations d’obligations, les faits parlent d’eux meme.

    Le « Homeland Security » se doit de proteger tous les citoyens, contre toute eventualite terroriste. Le terroriste, lui, n’a besoin que de trouver une seule breche pour atteindre son objectif. Cela n’est t-il pas transposable a la reglementation lorsque l’on parle de « loopholes ». Une fois les consequences de ces loopholes mis a jour, ces neo-conservateurs qui occupent la place des fatalistes disent aux bien pensants: « On vous l’avez dit! ».

    La valeur d’une theorie mathematique ou physique se mesure a son degre explicatif du tout. Cela ne vaut t’il pas pour la reglementation?

    – La question de la VAR et des agences de notations n’auraient-elles pas ete secondaires dans une reglementation de type Glass-Steagall? Les consequences de la desinvolture de certains directeurs d’agences Federales n’aurait-elles pas elle aussi ete mitigees?

    – Il y a autant d’avis sur le trading continu que de participants au debat. Pourquoi croire Remi plus que Jacques? Une taxe Tobin degressive ne rendrait-elle pas ces question obsoletes? On pourrait ainsi rever de traders qui au lieu de grapiller ennuyeusement quelques points de base, se retrouvent une fois tous les 6mois a la facon des gerants de la fondation de l’Oxford University, autour d’un scotch, pour discuter des grandes bouleversements planetaires. Les assauts previsibles des lacquais corporatistes pourraient etre pre-emptes par une reduction equivalente sur le benefice des societes, ou les dividendes?

  3. Avatar de Karluss

    concernant la COLI, vous parlez d’assurance-vie, épargne assurance, mais ne serait-ce pas plutôt de la prévoyance-décès ?

    1. Avatar de Thomas
      Thomas

      Cette pratique me semble s’apparenter à une Tontine qui était jadis dans la bourgeoisie, une forme d’assurance vie sur les filles qui s’organisait autour du risque de décès pendant la grossesse ou l’accouchement… Enfin c’est ce dont je crois me souvenir.

  4. Avatar de yann
    yann

    La compréhension de la crise m’a rendu anti-capitaliste.
    Les plans de relance m’ont rendu anarchiste
    Ce blog me rend nihiliste.

  5. Avatar de apoK_lipse
    apoK_lipse

    @ PJorion

    je ne sais d’où vous vient ce coté « sacrificiel »………
    dans mon travail quotidien , je considère les personnes ayant cette tendance comme des analyseurs institutionnels…
    ils sont très utiles pour comprendre les dysfonctionnement du système dans lequel ils se trouvent….
    mais , restent souvent très vulnérables……
    en tout cas, j’essaie toujours de les prévenir de leurs capacités à être « manipulable » , du fait de leur « générosité »
    c’est peut-être ce qu’a essayé de faire votre collègue de travail…
    j’espère que dans votre bouquin , vous allez au delà des aspects anecdotiques (très important , bien sûr)

    je sais que vous n’avez pas besoin de mes conseils…
    cordialement

  6. Avatar de Jack Evols
    Jack Evols

    On pourrait aussi poursuivre sous cet angle : pourquoi les taux d’échecs et de rechutes récurrentes dans les « psychothérapies » visant à « ré-insérer » A TOUS PRIX dans les confusions mentales au pouvoir, des personnes que leur lucidité et leur intégrité naturelle rend effroyablement « malades » dans l’environnement A-MORAL dominant hors duquel, pour survivre, il leur est devenu économiquement impossible de s’écarter, sont si élévés ?

    Jusqu’à présent en effet, malheur à ceux qui refusent DE S’Y SOUMETTRE !

    Mais l’absence de « conscience morale » au nom de la recherche de profitabilité sans limite et au nom de l’accaparement des ressources par une infime minorité de dominants, fusse-ce sous le prétexte fallacieux de nourrir la planète, peut-elle encore longtemps servir de béquille idéologique à des modes de gouvernance et de régulation qui semblent avoir complètement perdu le nord ?

  7. Avatar de Pascal

    L’amoralité en économie est le cache-sexe, la version présentable, policée, hypocrite, de l’immoralité déclinée dans la réthorique des cyniques, développement logique d’une époque où le nihilisme triomphe. Ce qui compte, c’est que les apparences soient sauves !

  8. Avatar de Bob
    Bob

    @ Paul Jorion

    J’ai parfois du mal à vous suivre. Dans un autre fil de discussion, j’avais assimilé le mécanisme des subprimes à une escroquerie et vous m’aviez repris en me disant que je n’avais rien compris, que les pauvres pouvaient payer.

    Aujourd’hui vous nous décrivez, exactement le mécanisme que je dénonçais, si ce n’est pas de l’escroquerie, alors comment qualifier vous cela ?? L’intention de nuire étant clairement présente dès le départ du montage financier dans l’exemple que vous nous donnez.

    A une époque pas si lointaine, le vendeur vous accordait un escompte pour paiement comptant, aujourd’hui on vous accorde plutôt une remise si vous achetez à crédit. Le vendeur n’aurait-il pas plus intérêt à vendre du crédit que le bien ou le service ??

    Paul Grisham dans un de ses ouvrages décrivait le mécanisme d’une complémentaire santé qui décide de refuser systématiquement toutes les demandes de remboursements, pariant sur le fait que moins de 10% des assurés réclameront leurs droits et que sur ces 10%, à peine 10% entameront une procédure en justice. Dans ce dernier cas une transaction à l’amiable permettra de régler le problème. Pour tous les autres on se contente d’encaisser les cotisations sans rien assurer. Fiction ou réalité du système ??

    Vouloir moraliser le capitalisme revient à essayer de rendre un tigre végétarien, c’est tout bonnement impossible.

  9. Avatar de Laurent
    Laurent

    Il y a une tendance déplorable chez certains prêteurs d’argent, à profiter de la misère ou de la situation précaire des personnes. Ces comportements sont contre nature pour d’autres.
    La pratique que vous évoquez est choquante, mais plus rien ne m’étonne des Etats-Unis depuis la révélation sur la crise et le mécanisme de dilution des subprimes.
    Maintenant, toutes les banques ainsi que tous les professionnels de la finance, ne sont pas condamnables.
    La règlementation et/ou la régulation doivent évoluer pour moraliser la profession bancaire, et surtout lui conférer un véritable rôle de relance et de soutien de l’économie (ce qu’elle a fait dans le passé, et qu’elle aurait toujours dû faire)
    Pour moi (et j’en suis de plus en plus convaincu à la lecture de votre blog), cela ne pourra se faire qu’en :
    1. nationalisant les établissement de crédit. Mais se posera dans ce cas le problème des augmentations de capital nécessaires pour poursuivre leur développement
    2. renforçant les compétences et le profesionnalisme du Personnel (y compris en éthique-déontologie)
    3. mutualisant les risques de contrepartie selon des critères acceptés et reconnus par toutes les parties
    4. obligeant les banques à se recentrer sur les activités les plus profitables à l’économie « réelle »
    A défaut, les banques vont cristalliser la haine et le ressentiment général si de nouvelles difficultés surviennent avec des conflits sociaux durs.
    Cela dit, je m’interroge également sur le principe même du crédit.
    Faut-il continuer à demander aux banques de faire du crédit quand on observe que les économies occidentales sont victimes d’un excès d’endettement ?
    Si oui, ne doit-on pas revenir à « l’encadrement du crédit » ?
    La création monétaire est une chose trop sérieuse pour la confier à nos politiques m’a t’on enseigné il y a quelques années… Il y a du vrai mais elle ne doit pas non plus échapper à tout contrôle. Le « marché » ne s’auto-régule pas !

  10. Avatar de François Jéru
    François Jéru

    Yann [09:00] Bien ri !   Et ensuite ?

  11. Avatar de Bob
    Bob

    A ceux qui ne l’auraient pas encore vu, je conseillerais la vidéo de Paul Grignon : » L’argent dette  » cette vision des mécanismes financiers n’est jamais enseignée.

    @ Laurent :  » La pratique que vous évoquez est choquante, mais plus rien ne m’étonne venant des Etats-Unis  »

    Croyez-vous que ces pratiques soient différente ailleurs ?

    Lire l’article du Monde du 04.08 d’Helène Bekmezian :  » L’Islande face à un scandale bancaire de plusieurs milliards d’euros  »

    Croyez-vous que seul le monde de la finance soit en cause ?

    Quand il y a une pomme pourrie dans un panier très rapidement c’est toutes les pommes du panier qui pourrissent. Regardez la structure des conseils d’administrations des entreprises du CAC 40 la « consanguinité » déjà dénoncée à l’époque du scandale de vivendi y est toujours de mise. Il n’y a pas que les traders qui se gavent de stocks options !!!
    Voir l’affaire EADS actuellement !!!

    Enfin,  » Si la création monétaire est une chose trop sérieuse pour la confier à nos politiques et qu’elle ne doit pas échapper à tout contrôle, à qui voulez-vous la confier ??

  12. Avatar de François Jéru
    François Jéru

    A Laurent [10:01]

    [1]
    Différencier les métiers hétérogènes pour les séparer physiquement
    notamment les métiers aux risques à moins d’un an et les autres (long terme et moyen terme)
    (au passage les entités auront une taille plus humaine et seront plus aisément contrôlables)
    [2]
    Innover dans les structures de contrôle (localisation, sélection, composition, etc.)
    (hors Etat, hors Collectivités locales, hors Bankers Associations, hors prestataires payés par Bankassur)
    [3]
    – Bâtir une « Première Tranche de Neuf » à côté de l’existant
    [4]
    – Préanticiper – PréLégiférer – PréProgrammer D et E
    [5]
    – Médiatiser – Officialiser – Valider
    [6]
    – Faire monter en charge une « Seconde Tranche de Neuf » à côté de l’existant
    [7]
    – Faire entrer-en-vigueur le Programme « E »
    [8]
    – Recomposer l’existant sans heurt
    [9]
    Avant l’étape 5, rien à attendre des parlementaires-godillots et des Exécutifs (LaBrochette étendue au G20+p)
    Voulez-vous que X ou Y (François Leclerc ?) fasse
              — de façon aussi neutre qu’il est possible (Islande et BNP compris )
    (a) la liste, depuis le début de la crise, des comportements dommageables et décisions négatives des Parlements et Exécutifs ?
    (b) la liste, depuis le début de la crise, des comportements honnêtes & responsables et décisions positives de ces mêmes « pouvoirs » dont l’autorité (intellectuelle, morale, etc.) est epsilonesque
    (pour ne pas dire nulle)

    Q1 : L’idée de nationaliser serait-elle pour vous un réflexe automatique comme vous laver les dents le matin ?

    Q2 : Que pensez-vous de Allfeel sur le billet du 7 aout intitulé L’instabilité des marchés est-elle une fatalité ? par Jean-Paul Vignal – Allfeel le 8 aout à 20:21 ?

  13. Avatar de Allfeel
    Allfeel

    Il est assez courrant de voir de ouvriers se faire saisir leurs biens pour rembourser leurs crédits, c’est déja plus rare de voir des patrons de banques ou des tradeurs obligés de rembourser les primes et les salaires percus voir tousleurs biens pour renflouer leur banque en difficulté a cause d’une mauvaise gestion de risque ou de rémunérations démeusurées.En fait ces salaires qui étonnent tout le monde sont pris dans les provisions qui devraient assurer les imprévus mais il semble évident que si on provisionne tous les risques l’activité banquaire devient beaucoup moins intéressante.
    Une question : Pourquoi les banques ne sont elles pas légalement responsables des prets qu’elles accordent?
    Les contrats signés par les clients ne devraient pas pouvoir etre revendus via les produits dérivés, pas revendu du tout
    un contrat de pret immobilier devrait lier le banquier a l’emprunteur jusqu’au remboursement intégral , la banque étant coresponsable des difficultés de remboursement on ne peut pas exiger des intérrets sur 30 ans sans prendre le moindre risque parce que les risques c’est AIG et les emprunteurs puis les états et les contribuables qui les prennent d leur coté les banques profitent des interrets.(privatisation des profits , externalisation des dettes, et finalement en bout de chaine monétarisation)
    Mais évidemment il y aurait moins eu de prets, beaucoup moins et surement une crise d’une autre nature du genre fin de l’hyperconsommation ,et de l’hyperpuissance a crédit américaine.
    On peut donc affirmer que les banques en accordant des crédits suprime et autres crédits a la consommation ont accordé un surcis aux états Unis et au reste du monde pour leur éviter de se poser la question de la viabilité de notre société de consommation actuelle.
    Et maintenant? Maintenant on parle de reprise, je pense qu’il y a méprise
    Les grande entreprises apres avoir fait de la sous traitance et de la délocalisation vont survivre mais surement pas en faisant travailler en europe ou aux états unis nous sommes en voie de nous aligner sur les pays en voie de développement
    nous en en voie de régression économique , en espérant que nous nous ne rejoindrons pas ces pays trop bas.

  14. Avatar de Papillon
    Papillon

    Citation
    Bob :
    « Enfin, ” Si la création monétaire est une chose trop sérieuse pour la confier à nos politiques et qu’elle ne doit pas échapper à tout contrôle, à qui voulez-vous la confier ?? »

    Au peuple.

    Vivement que le secteur bancaire et le secteur financier soient unifiés et nationalisés sous contrôle populaire.

    Vivement que la banque centrale européenne devienne publique.

    De la transparence, du contrôle et pas de magouilles.

  15. Avatar de Betov
    Betov

    J’ai beaucoup de mal à comprendre en quoi l’anthropologie proposerait un angle de vue privilégié pour la compréhension des problèmes sociaux, alors que le seul « bon bout de la lorgnette » est, de toute évidence, une petite partie de l’éthologie, qu’on nomme « dominance ».

    Tout est sans doute bien trop simple à comprendre (ou trop « populiste »), puisque, quand on a compris ce qu’est la dominance animale, et, particulièrement, en quoi il est démentiel de répliquer la dominance animale avec la dominance sociale, tout devient d’une limpidité déconcertante.

    Il suffit, par exemple, de comparer la courbe des compétences (logarithme tendant vers un maximum) à la courbe exponentielle des salaires et fortunes personnelles, pour tout comprendre du système et des solutions, plus qu’évidentes, à la résolution des ses dysfonctionnements.

    Egalement plus qu’évident: Le fait que, depuis le néolithique jusqu’à aujourd’hui, personne n’ai jamais proposé de museler la dominance sociale (comme nous l’avons relativement fait pour les violences physiques inter-individuelles), alors qu’une simple loi pouvait changer la face du monde à tout moment. Ce qui montre que l’ensemble de l’humanité VEUT de cette dominance sociale qui est pourtant la seule cause de touts ces maux. [Voir, par exemple, ce que dit « Rage », au sujet du « sport de haut niveau » dans l’un de ces derniers papiers, et qui démontre parfaitement que, même pour les sujets les plus clairvoyants, toucher aux absurdités les plus manifestes de la dominance sociale, est totalement… hors sujet].

  16. Avatar de Paul Jorion

    @ Bob

    L’adjectif « subprime » renvoie seulement à une classe de la population : en gros, les pauvres. Ceci dit, le mécanisme du prêt à la consommation subprime dans l’immobilier et dans l’automobile, sont entièrement différents. Ce que je décris ici pour l’automobile, correspondrait pour l’immobilier à ce que l’on appelle « predatory lending », le prêt-rapace, pas à ce que l’on appelle « subprime ».

    Je recopie ici ce que j’en dis dans « Vers la crise du capitalisme américain ? » (2007 : 148-151). Le livre est épuisé mais sera republié en novembre aux Editions du croquant.

    Le « prêt rapace »

    L’État fédéral, comme on l’a vu, se contente dans les cas d’abus probable (couverts par la Section 32 du Règlement Z), d’interdire un très petit nombre de cas de figure parmi les plus choquants, et oblige simplement le bailleur de fonds à informer l’emprunteur de ses droits et de ses recours possibles, en particulier qu’il lui est loisible de se raviser dans les trois jours ouvrables qui suivent la conclusion du contrat, et des dangers qui le guettent, en particulier de voir son logement saisi en cas de non-paiement. La principale contribution du gouvernement fédéral au débat avait consisté à éliminer la notion de « taux d’intérêt usuraire » du domaine des prêts hypothécaires en promulguant en 1980, sous la présidence de Jimmy Carter, l’Institutions Deregulatory and Monetary Control Act, l’« Acte de déréglementation et de contrôle monétaire des institutions ».

    Devant cette carence gouvernementale, les divers États de l’union sont intervenus l’un après l’autre, s’efforçant d’interdire au niveau local les pratiques les plus détestables. L’expression utilisée à leur propos dans les textes légaux est celle de predatory lending, autrement dit de « prêt rapace ».

    Je mentionnerai, sans entrer dans les détails, les rubriques les plus souvent rencontrées dans les législations des États sur ces questions.

    a. Les prêts accordés en vue de bénéficier de la saisie

    La pratique la plus scandaleuse est celle qui consiste pour un bailleur de fonds à accorder un prêt dont les conditions financière sont telles qu’il sait pertinemment que l’emprunteur n’arrivera pas à y faire face sur le long terme, dans le but simplement de tirer profit de la saisie, qu’il sait inéluctable. La décision du prêteur de financer le consommateur est alors fondée non pas sur la capacité de l’emprunteur à verser des intérêts sur une somme prêtée mais uniquement sur l’equity, le capital propre captif dans la maison et dont il entend s’accaparer en ordonnant la saisie de l’immeuble.

    Ce type d’escroquerie est appelé flipping : « chiquenaude ». Je mentionnerai un peu plus bas une autre pratique frauduleuse appelée, elle aussi, flipping.

    b. La mortgage assurance à prime unique
    On a vu que dans les cas où l’emprunteur n’est pas à même de faire un apport personnel de 20% au moins, le prêt doit être assorti d’une assurance couvrant la partie manquante. Une manière aisée pour le bailleur de fonds de garantir que les primes seront payées consiste à inclure la totalité des primes dans le montant du prêt initial. La prime unique, calculée de cette manière couvre la durée entière du prêt, soit souvent les quinze ou trente ans du prêt hypothécaire. Cette manière de calculer le montant de la prime ignore le fait que, par exemple, dans le cas d’un prêt de trente ans avec amortissement, aux alentours de la sixième année, 20% de la somme empruntée auront nécessairement été remboursées et que l’assurance aura cessé du coup d’être requise. Une appréciation du prix des habitations dans la région contribuera à écourter encore davantage cette période.

    En 2000, un rapport du ministère du logement américain consacré aux « prêts rapaces » recommandait que les assurances sur mortgage à prime unique soient interdites pour tous les types de prêts au logement. Fannie Mae et Freddie Mac réagirent immédiatement en annonçant qu’elles n’achèteraient plus désormais de prêts hypothécaires assortis d’une assurance à prime unique. Les États prenaient eux leurs propres dispositions.

    c. Les prêts à « 125% LTV »

    On a vu que lorsque l’apport personnel est faible et que le prêt est récent, il est très probable que le prix qui s’obtiendrait si la maison était revendue serait insuffisant à couvrir le montant restant à rembourser. On parle alors de negative equity, de « capital propre captif négatif ». Il existerait évidemment a fortiori une negative equity si le montant du prêt dépassait la valeur de l’immeuble au moment même où il est consenti.

    Le marché sous-prime s’est spécialisé dans le prêt dit à « 125% LTV » où le consommateur emprunte une somme d’un montant équivalent à 125% de la valeur estimée du logement. Les candidats à l’accession à la propriété qui connaissent par ailleurs des difficultés financières sont friands de ce genre de formule du fait qu’elle dégage de l’argent liquide qui pourra servir à éponger d’autres dettes. Lorsqu’il existe du « capital propre captif positif » dans la maison, parce qu’une partie du prêt a déjà été remboursé, ou parce que le marché local de l’immobilier a connu une hausse du prix des habitations, autrement dit, lorsque l’occupant est réellement propriétaire d’une partie au moins des murs, il lui est loisible de mettre ce capital captif en gage d’un nouvel emprunt. C’est là, nous l’avons vu, la formule du Home Equity Loan, et l’argent liquide ainsi dégagé est généralement utilisé pour rembourser des dettes encourues ailleurs, par exemple sur un prêt étudiant ou sur des cartes de crédit et, comme nous l’avons vu aussi, du fait que le gage est la maison d’habitation, le numéraire ainsi obtenu n’est pas sujet à taxation. Aucun de ces avantages n’est bien entendu d’application pour les 25% obtenus dans un prêt à « 125% LTV » en sus des 100% garantis par la valeur de l’immeuble. Rien n’a été mis en gage pour ceux-ci, et les consommateurs qui imaginent avoir trouvé ici un moyen pratique pour éponger d’autres dettes doivent déchanter.

    d. Les refinancements à répétition

    On a vu que la législation oblige les bailleurs de fonds à communiquer au consommateur le taux « tout compris », dit APR, où les frais divers liés au prêt sont assimilés à une surcharge de son taux d’intérêt. Pour qui comprend exactement la manière dont l’APR est calculé, il s’agit effectivement du moyen qui lui permet de comparer objectivement l’ensemble des offres qui lui sont proposées. Le consommateur moins averti se laissera lui aisément convaincre par le courtier qui lui affirmera qu’il est de son intérêt de refinancer un prêt à 15% par un nouveau à 13%. Comment pourrait-il en être autrement ? Il ne se rendra pas compte que l’avantage apparent du taux moins élevé a en réalité été complètement absorbé par les nouveaux frais et commissions générés à l’occasion du refinancement.

    Le courtier qui a convaincu au départ un consommateur d’acquitter un taux exorbitant sur son prêt peut ainsi tout à loisir le recontacter régulièrement pour lui offrir un refinancement à un taux plus favorable, chacune de ces opérations étant pour lui l’occasion de toucher de nouvelles commissions. Cette pratique du refinancement à répétition, encouragée par un courtier est qualifiée, comme celle mentionnée précédemment où le bailleur de fonds cherche à saisir l’immeuble, de flipping, de « chiquenaude ». Il s’agit là aussi d’une des pratiques dans le collimateur du législateur au niveau des États sous le nom de « prêt rapace ».

    1. Avatar de sébastien
      sébastien

      pour votre information le livre est disponible sur commande (fait a l’espace culture de monsieur E.L le week-end dernier (délai 3 jours)) pour le recevoir dans leur boutique? (un « vieux » stock ??))

  17. Avatar de Paul Jorion

    @ Bob

    Le mécanisme décrit par Grignon dans sa vidéo est inexact. Nous en avons démonté les erreurs au fil des mois. Faites une recherche « Grignon » dans la colonne de droite.

  18. Avatar de Bob
    Bob

    @ Paul jorion

    Merci pour votre réponse, mais je dois avouer que j’ai du mal à faire le même distinguo que vous entre « predatory lending » ou prêt-rapace et subprime. Il y a une subtilité qui m’échappe quelque part tant la description des deux mécanismes me semble procéder de la même intention initiale et aboutir au même résultat final : la ruine de l’emprunteur.

    Le plus surprenant actuellement étant que ni l’emprunteur qui perd sa maison ou sa voiture ni le préteur qui les fait saisir ne tirent avantage de cette situation. l’un est à la rue ou à pied et l’autre se retrouve avec des maisons ou des véhicules souvent invendables dont il ne tirera quasiment aucun bénéfices. Dès lors pourquoi dès le début de la crise en 2007 ne pas avoir procédé au réechelonnement ou refinancement ( durée de remboursement certes plus longues, mais taux fixes et mensualités compatible avec les capacités de remboursement des emprunteurs ) Tout le monde y aurait « gagné » et pourquoi le gouvernement US n’a pas poussé cette solution plutôt que de choisir de renflouer les banques à fonds quasiment perdu. Est-ce une stratégie délibérée pour paupériser la population, dans ce cas quel intérêt ???

  19. Avatar de François Jéru
    François Jéru

    à Papillon [11:37]
    Même observation que pour Laurent 10:01 >> 11:09]
    Je vous saurais gré de bien vouloir lire jusqu’à Q2 où Allfeel est cité.
    et
    par exemple,
    iGor milhit sur « Pour un monde meilleur » le 9 à 09:59

  20. Avatar de Allfeel
    Allfeel

    @bob
    Les preteurs on trouvé mieux que se faire rembourser ils ont revendu en partie leurs créances douteuses via les produits dérivés,
    ils se sont payés des primes et des salaires pour plusieurs milliards sans provisionner les risques, certains ont meme revendu les actions de leurs propre banque au plus haut avant qu’elle ne se déclare en difficulté, ensuite ils ont fait appel aux états pour emprunter quelques milliards, ont investis des milliards sur les matières premières a la baisse avant le crack et a la hausse apres le crack avec l’emprunt d’état de quoi rembourser les prets a l’état et se payer encore quelques milliards de primes
    avec ca ils saisissent encore les maisons de personnes en défaut de payement et inscrivent dans leurs comptes des valeurs a ces biens qui leur permettent de ne pas avoir a provisionner et donc de se repayer encore une tranche de primes.Avec ca elles se sont positionnées massivement sur les énergies renouvelables et sont pretes a dégainer pour faire flamber le pétrole comme jamais pour rabattre les capitaux dans la bulle verte, ca me fait penser aux techniques de chasse des orques.
    Maintenant il ne s’agit la que d’un appercu des pratiques des grandes banques américaines, dire qu’elles ont souffert de la crise des subprime c’est un peu exagéré il me semble.

  21. Avatar de Allfeel
    Allfeel

    @bob
    Le probleme c’est que beaucoup d’emprunteurs ont une capacité de remboursement nulle voir négative
    qand ont emprunte pour se nourrir ca devient difficile de faire un echéancier surtout quand le chomage explose.

  22. Avatar de Rumbo
    Rumbo

    Je ne suis preque pas disponible et vais vite. Mais attention aux « certitudes », car les faits, et rien qu`eux, quelque soit la perception qu`on en a, nous rattrappent, obligatoirement. Ce qu`il y a dans ce LIEN est incontournable; comme du reste, TOUT CE SITE en son entier:

    [http://www.yhad.fr/yhad_eco/comprendre/precurseurs/3-socrate.htm]

  23. Avatar de Paul Jorion

    @ Rumbo

    Paul Grignon parlant par la bouche de Socrate ! Il ne manquait plus que cela !
    Par respect pour la mémoire de mon maître antique, j’ai ajouté des crochets (la méthode démocratique que j’ai choisie pour signaler mon désaccord total).

  24. Avatar de Allfeel
    Allfeel

    @francois jeru
    Je ne pense pas que Jean Paul Vignal ai suffisemment approfondit le sujet de la volatilité, instabilté des marchés,
    dire que la volatilité est due a l’accélération des transactions n’est pas suffisant l’article sur golman Sach publié dans Rolling Stone dont on peut retrouver une traduction en francais si on cherche bien est éclairant
    les prédateurs financiers ne font pas que profiter de la tendance et de la volatilité le probleme c’est qu’ils ont les moyens de les créer de toute pièce d’en décider le début et la fin, créer une bulle dans un secteur apres avoir acheté ce secteur d’activité, et vendre quand tout le monde a acheté avec effet de levier bien sur et profiter des déséquilibres directs et indirects.
    Evidemment c’est du travail et je veux bien croire que chez GS ils ne choment pas mais c’est un travail de destruction des équilibres économiques a grande échelle.Vous pensez que ca ne concerne que ceux qui jouent en bourse , bien sur que non : le baril a 150 euros était déja une manipulation vous serez bientot contraint de choisir entre payer votre carburant a 2 euros le litres et acheter une voiture électrique a crédit a 20 000 euros, nous payons donc un tribut aux spéculateurs et ca s’étend a la nourriture (cours du blé) et a l’eau (c pour bientot) , et le droit de vivre avec les vaccin H1N1

  25. Avatar de Allfeel
    Allfeel

    Jean Paul Vignal est bien sympatique avec son mouvement Brownien mais il a autant proposer aux tradeurs et aux dirlos de banques une reconversion a l’ANPE en pêche a la ligne traditionnelle.

  26. Avatar de bruno
    bruno

    bonjour à tous
    le capitalisme s’est construit comme tout systeme,en évolution et contraint par des gens jouant personnels, à court terme et ayant un rapport de force puissant(l’accumulation,voir donc le probleme de succession)
    le premier probleme est son objectif meme,le profit par un acte passif (c’est-à-dire les interets)
    les interets,finalement,ne devraient pas exister
    le profit actif n’est pas à rejeter mais à le canaliser par des sa à but non lucratif,et des scoop
    et un banque nationale prettant à tous sans interet sur projet viable et solvable crée (bien sur,cette banque frappant monnaie) et en supprimant la speculation,la solution est assez simple,il faut simplement travailler le systeme en changeant de cadre,penser collectif et etre courageux
    finalement,le cnr avec de gaulle l’avait fait alors pourquoi pas nous(j’admets bien volontier, quand j’étais jeune,que je n’avais pas vu l’ampleur du personnage meme par rapport à mitterand,les autres etant finalement des joueurs de second rang et meme de troisieme rang pour certain!)

  27. Avatar de Bob
    Bob

    @ Alfeel

    Entièrement d’accord avec vous, pour résumer toute la finance repose sur un immense schéma de Ponzi, in fine est-ce que les financiers eux même en sortiront gagnant ?? pas sûr.
    Il y a tout de même quelque chose de totalement incompréhensible dans la situation actuelle, à moins que tous ces types soient adeptes de thèses millénaristes et que pensant la fin du monde proche ils aient décidé de s’envoyer en l’air une dernière fois avant le Big Bang leurs conduite est totalement suicidaire.
    Voir Wells Fargo se faire un procès à elle-même on atteint tout de même les limites du surréalisme non??

  28. Avatar de Bernard
    Bernard

    Comment rénumérer les traders?
    Avec des dérivés de dérivés(« maison »!..car il n’y qu’eux qui en connaissent la valeur réelle…

  29. Avatar de Laurent
    Laurent

    @ Alfeel
    Je suis d’accord avec vous (malheureusement) dans tous vos développements. Votre réalisme et votre vision aiguisée du système actuel sont éloquents. Mais alors, que reste-t-il au commun des mortels et aux « dirlos de banques » : se préparer à aller pointer à l’ANPE pour une « reconversion en pêche a la ligne traditionnelle » ?
    Doit-on être à ce point résignés face aux tout puissants financiers, nocifs et cupides ?…
    Jusqu’à une solution en ION : Révolution, spoliation, hyper-inflation, etc…

  30. Avatar de Allfeel
    Allfeel

    @Bernard
    On a laissé s’éteindre tout un pan de l’artisanat en france des métiers avec un véritable savoir faire artistique
    je ne vois pas pourquoi on sauverait les banques et les activités de trading qui en fait ne produisent rien a part de la volatilité et des pertes pour les petits actionnaires alors qu’on a laissé mourrir le savoir faire comme les manufactures de textile haut de game en france . POurquoi voulez vous rémunérer les tradeurs ,qu’on décide que ce soit une activité réservée aux indépendants et interdite aux banques et qu’ils payent leurs impots et leurs charges sociales eux memes comme les autres et quand ils se plantent qu’ils aillent faire leurs stages de reconversions bidons a l’anpe non rémunérés et le probleme sera règlé.
    Et ne me parlez pas de l’apport de liquidités dont les marchés auraient besoin leur apport correspond exactement a la définition d’une planche pourrie.
    @bob
    Je n’ai pas entendu parler de ce procès mais:
    Se faire un procès a sois meme est un bon moyen de choisir ses boucs émissaires ou de gagner du temps sur les procédures a charges et a décharge.Ca peut leur donner la possibilité de créer des vices de procédures qu’ils pourront dénoncer ensuite
    de toute manière les condamnations des banques sont toujours ridicules par rapport aux gains et aux préjudices subits par les tiers, ils gagnent sur tous les tableaux, temps , argent et image de probité…sans oublier qu’ils ne pourront pas etre rejugés ensuite pour les meme faits, ca peut etre utile.

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