Billet invité.
L’INSTABILITE DES MARCHES EST-ELLE UNE FATALITE ?
J’ai lu avec intérêt le commentaire de Marianne à propos du passage de Paul Jorion sur France Inter aux côtés de Jacques Attali. Je trouve formidable que deux personnes qui ont leur crédibilité disent clairement que la crise actuelle n’est pas vraiment une crise du libéralisme et de l’économie de marché qui, quand elle est « fluide », reste suivant la formule célèbre, le moins mauvais des systèmes économiques, mais résulte essentiellement d’une dérive sans précédent du système financier qui, au lieu de servir l’économie réelle, la pille et la rançonne sans vergogne, poussant même l’indécence jusqu’à se verser des bonus sur les sommes mendiées auprès des contribuables pour compenser ses folies.
Elle est aussi la conséquence presque mécanique, d’une part d’une confiance naïve et perverse dans l’efficacité de la soi-disant main magique du marché, qui conduit forcement au monopole ou, au mieux, aux oligopoles visqueux de nos cours d’économie. La croyance « corolaire » des politiques dans le fait que la maximisation du profit de chaque entreprise peut servir l’intérêt collectif, et les privatisations/confiscations de services jadis publics qu’elle a entrainées, n’ont bien sûr rien arrangé. L’optimisation des gains individuels n’est pas incompatible avec l’intérêt général, mais ce dernier ne peut être servi que lorsqu’il existe des règles qui limitent la liberté d’action des acteurs de base lorsque la poursuite de leur intérêt personnel dessert l’intérêt général. Les organismes biologiques fonctionnent de cette façon et peuvent gérer l’incroyable complexité qu’est un être vivant sans y consacrer trop de leurs précieuses ressources. Il devrait être évident pour des gens de bon sens et de bonne volonté que quand on décide que la règle d’or globale du système devient de fait la maximisation du profit financier « local », le système ne peut que finir par imploser dans une terrible foire d’empoigne.
Concernant la spéculation, il serait sans doute opportun d’essayer de mieux comprendre le lien entre « l’instantanéité » croissante des marchés que permettent les NTIC, et l’instabilité structurelle des cours. Il est en effet fort probable que la création du village financier mondial, qui travaille de plus en plus en instantané 24/24 et 7/7, constitue la source principale de l’hyperinstabilité des marchés. Les opérateurs dominants, les financiers contrepartistes, – tout comme la masse des petits joueurs/investisseurs qui spéculent sur Internet –, étant rémunérés sur les écarts de cours et/ou le nombre de transactions, ont une tendance naturelle à multiplier les transactions dès que les cours bougent. Les réactions étant instantanées, les dérives sont très rapides, et ne peuvent que s’amplifier, chacun espérant gagner toujours plus, – ou compenser ses pertes –, quand les écarts s’amplifient. Si les contrepartistes étaient des « assureurs », – si possibles paritaires, comme l’étaient jadis les caisses de stabilisation de certains produits tropicaux –, et rémunérés quand le prix est stable, cette instantanéité des marchés pourrait à l’inverse être mise à profit pour ramener très vite les prix au point d’équilibre, comme le font les commandes électroniques des avions modernes instables « by design » tels que le Rafale.
Le débat n’est pas anodin: le monde réel a besoin de stabilité et de visibilité pour opérer à son efficacité maximum, alors que le monde financier a besoin de mouvement brownien pour bien vivre. La solution ne peut donc être que politique, et si possible globale, il faut le dire. Mais sans se faire trop d’illusions sur ce point : la fraude et le parasitisme font partie de nos modes de fonctionnement, et ont souvent, d’ailleurs, un rôle de régulation socialement utile.
63 réponses à “L’instabilité des marchés est-elle une fatalité ? par Jean-Paul Vignal”
J’aime les sensations fortes avec le nouvel ordinateur de Golman Sach. Si je pouvais davantage me faire du bien et du mal à la fois, tout en ayant toujours bonne conscience de travailler plus rapidement avec le seul calcul supplémentaire de la machine combien cela pourrait-il me rapporter en plus pour moi et mes ami(e)s d’abord ?
« @ JPVignal 8/8/2009
« Concernant la participation de la fraude et du parasitisme à la régulation sociale, ceux qui ont connu les heures noires de l’occupation pendant la seconde guerre mondiale, ou ceux qui ont vécu derrière le rideau de fer à la belle époque, savent que « le marché noir », qui est en quelque sorte une combinaison des deux, est une façon de survivre dans un environnement devenu fou »
le problème grave que nombreux intervenants sur ce site mettent en évidence , c’est justement la nécessité d’inverser la chronologie des choses , à savoir , inventer une société qui préviendra l’apparition « de la fraude et du parasitisme » ,pour ne pas générer un « environnement devenu fou » , doux euphémisme pour parler du « détail de l’histoire » , car je parlerai vrai en disant
++++….survivre dans une société totalitaire (l’environnement n’est jamais fou , c’est l’homme qui peut l’ être ++++).++++
l’antidote à pareille situation c’est la RÉSISTANCE.
si mes propos choquent (et pourtant je m’ auto-censure , même si j’ai envie de chialer en lisant ça) , vous pouvez supprimer ce commentaire.
Prends l’oseille et tire-toi …
Capitalisme et leçons de morale
Publié sur La Sociale (http://la-sociale.viabloga.com) dans la rubrique Actualités
Par Denis Collin, le Vendredi 7 Août 2009, 22:43 – aucun commentaire – Lu 33 fois
Plus de 11 milliards de provision pour les bonus des salariés de Goldman-Sachs, 1 milliard d’euros pour les traders de la BNP. À chacun selon ses moyens … Ces informations occupent le devant de la scène. M. Fillon convoque les dirigeants de la BNP … à une réunion à laquelle il participait pas pour cause de vacances et un sous-fifre a dû les sermonner – ils ont dû trembler! Le gouvernement des États-Unis est « irrité » nous dit Le Monde. Et reprise la chansonnette de la « moralisation du capitalisme ». Sous le titre « les banques détruisent le capitalisme », Marianne 2 donne la parole au représentant des petits actionnaires qui réclame l’intervention de la loi pour sévir contre les dirigeants de la BNP. Tous les acteurs sont en place pour un remake d’une pièce qu’on nous joue depuis le début de la crise.
Plusieurs remarques s’imposent, si on ne veut pas être mystifié par cette mise-en-scène de l’information.
Première remarque : il faudrait remercier les dirigeants de Goldman-Sachs et de la BNP: ils refusent le jeu hypocrite qu’on veut leur faire jouer. Ils sont des capitalistes, c’est-à-dire des fonctionnaires du capital et leur boulot est de pomper de la plus-value, de faire passer le profit produit dans les entreprises dans la poche des financiers et comme on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, ils doivent grassement rémunérer leurs traders. Les cris d’orfraie poussés dans la presse et chez les politiques sont plutôt indécents.
S’ils voulaient empêcher que les banquiers ne profitent de l’aubaine qu’a été l’aide de l’État, il y avait un moyen très simple : nationaliser le système bancaire. C’eût été la logique la plus élémentaire : puisque le capitalisme « libéral » venait de faire faillite, il fallait lui appliquer sa propre loi, licencier tous ces PDG banqueroutiers et mettre en place un autre système, une ou des banques nationales ayant comme seule tâche d’aider au financement des entreprises productives et particulièrement des artisans, commerçants et PME.
Mais ni l’UMP, ni le PS, ni les plumitifs du Monde ou de Libération, ni les chroniqueurs des grands médias audiovisuels n’ont défendu une telle politique et tous les discours sur le scandale des traders ne sont que pure tartufferie.
Deuxième remarque : la déréglementation financière n’est pas le résultat de la volonté des banquiers en général et encore moins de quelques banquiers crapuleux. C’est une politique menée avec constance depuis plusieurs décennies maintenant. Quand on observe la politique réelle suivie par tous les gouvernements dans les années 80, on est frappé par la très grande convergence pratique – habilement camouflée derrière des habits idéologiques bariolés.
C’est le 27 octobre 1986 que Mrs Thatcher dérèglemente les marchés financiers britanniques. En France le processus de décloisonnement des services financiers commence en 1984 sous la houlette du ministre de l’économie de l’époque, Pierre Bérégovoy. Paradoxalement le processus sera un peu plus lent aux États-Unis. Le gouvernement conservateur de Mrs Thatcher et les gouvernements « socialistes » français convergent sur l’objectif d’un « espace financier européen » largement ouvert sur le monde et qui sera officiellement mis en place en 1993 après avoir été officialisé par le traité de Maastricht, adopté par le gouvernement Mitterrand-Bérégovoy et validé par un référendum où l’on vit l’essentiel de la droite et presque tout le PS (Chevènement mis à part) faire campagne pour le « oui »…
Quand le PS déclare : « il appartient à la France de prendre vraiment la tête d’un encadrement des pratiques financières » (Communiqué du 5 août 2009), on se demande bien pourquoi ils ne s’en sont pas rendus compte plus tôt. Le PS dénonce les appels creux à la « moralisation du capitalisme », mais il n’a rigoureusement rien d’autre à proposer. Bref les politiques se défaussent de leurs propres responsabilités et prennent les citoyens pour des idiots.
Troisième remarque : tous font comme si seuls les excès du système étaient en cause. Imprudence, rapacité des traders (tout est de la faute à Kerviel!), franche criminalité (ah! Madoff, le plus grand escroc de tous les temps …), voilà ce dont il faut étourdir les peuples, voilà les boucs émissaires chargés de supporter tous les péchés du mode de production capitaliste. C’est là un mélange d’idéologie spontanée de la société capitaliste et d’opérations de propagande parfaitement conscientes. Mais comme toujours dans le monde de l’idéologie, la réalité est mise cul par-dessus tête.
Les « excès » des traders, la malhonnêteté des escrocs comme Madoff ne sont pas les causes de la crise mais sa conséquence. Quand Madoff propose de servir des rendements réguliers de 10 à 15% à ses gogos souscripteurs (parmi lesquels quelques vénérables institutions financières), il ne fait que s’adapter aux normes de ROI (return on investment) édictées par les « marchés financiers » et reprises par tous les politiques. Les traders ne sont que les représentants les plus visibles d’un système où le capital fictif prend progressivement la place principale. Les quelques milliards que ces parasites accaparent ne sont anecdotiques en comparant des milliers de milliards de dollars de capital déjà engloutis dans la crise.
Dernière remarque : « l’éthique (protestante) du capitalisme » chère à Max Weber n’a jamais servi qu’à légitimer l’argent qui fait de l’argent (la chrématistique condamnée par Aristote comme « contre nature »). Certaines fractions de la classe capitaliste ont pu ou peuvent encore concilier les exigences de la production de la plus-value avec quelques règles morales.
Mais dans son ensemble, le capitalisme se moque de la morale comme d’une guigne. Rappelant les horreurs de l’accumulation primitive et de la colonisation, le lien étroit entre « l’esclavage dissimulé des salariés en Europe » et « l’esclavage sans phrase dans le nouveau monde », Marx concluait : « Voilà de quel prix nous avons payé nos conquêtes; voilà ce qu’il en a coûté pour dégager les « lois éternelles et naturelles » de la production capitaliste, pour consommer le divorce du travailleur d’avec les conditions du travail, pour transformer celles-ci en capital, et la masse du peuple en salariés, en pauvres industrieux (labouring poor), chef-d’œuvre de l’art, création sublime de l’histoire moderne. Si, d’après Augier, c’est « avec des taches naturelles de sang, sur une de ses faces » que « l’argent est venu au monde », le capital y arrive suant le sang et la boue par tous les pores. » (Capital, I, chap. XXXI) C’est donc tout autre chose qu’une affaire de grosseur de portefeuille…
par Denis Collin dans la rubrique Actualités, le Vendredi 7 Août 2009, 22:43 – aucun commentaire – Lu 33 fois
http://la-sociale.viabloga.com/news/prends-l-oseille-et-tire-toi
Nous arrivons au moment paradoxal ou la depossession generalisée de tous impose l’action ,alors agissons,merci a Paul et a tous ceux qui font :
Ne demandez rien, prenez tout !
samedi 8 août 2009 (08h40)
Ne demandez rien, prenez tout !
Les actions que mènent les salariés, séquestration de dirigeants et cadres d’entreprise, le minage de leur outil de travail, occupation d’entreprises etc. sont unanimement désapprouvées par le personnel politique, et ignorées des médias (seuls quelques médias encore indépendants ont relaté les faits objectivement).
Les désobéisseurs (enseignants) ont entrepris une action politique payante, ainsi que les chercheurs etc. etc.
La liste serait longue, et depuis que Sarkozy (avec la complicité de l’UMPS, de certains syndicats et de « petits » partis politiques, pas encore institutionnels) a définitivement confisqué la *démocratie (il s’est assis sur le résultat du référendum en défaveur du traité constitutionnel européen, la victoire du « NON », (1) ainsi que sur la victoire massive des « abstentionnistes » aux dernières élections européennes).(2) *pas leur « démocratie » à deux balles, qui est en réalité une dictature économique et idéologique mondiale (quelques pays, notamment ceux d’Amérique du Sud, luttent contre cette dictature molle).
Le « jeu » électoral est tronqué, tout le monde sait que ce système faussé est favorable aux partis dominants, (les 11% (3) de vote en faveur de l’UMP, lui rapporteront la moitié des sièges de députés européens à pourvoir…)
Le peuple souverain (4), doit se ressaisir et (re)prendre en main les rennes du pouvoir.
Partout où c’est possible, occupez le terrain politique et syndical…
Désobéir ! La désobéissance et le refus de la politique du diktat et du fait accompli…
Ne demandez rien, prenez tout !
(1) version soit-disant édulcorée et portant le nom de « traité de Lisbonne ».
(2) et comme le disait si bien un larbin médiatique (Barbier, patron de l’ »Express ») : « le vote des « abstentionnistes »… ça n’a pas d’importance ! »
(3) les analyseurs autoproclamés et spécialistes diront que ces 11% d’électeurs en faveur de l’UMP représentent majoritairement des vieux (ceux là même qui argumentent en vous disant : « Plus rien à foutre ! », « Après moi le déluge ! », « On y peut rien ! Faut-être réaliste, la société c’est comme-ça, on ne pourra pas la changer ! » etc., et que les 60% d’ »abstentionnistes » sont des jeunes, qui ne se reconnaissent plus ni dans l’ »autorité » qu’on leur impose, ni dans le système, passablement usé, politique ou économique des générations précédentes !
(4) il n’est pas inutile de rappeler qu’ils se proclament « représentants » du peuple souverain et qu’ils agissent en son nom !
Au peuple souverain de reprendre ses droits, d’agir et de se représenter lui-même !
De : sergio
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article89866
A Jean Paul Vignal
La méthode douce moi je veux bien, mais
là, maintenant, tout de suite ce sont des millions de gens qui vont être jetés à la rue faute de pouvoir rembourser leurs crédits
pour le moment c’est insidieux, mais d’ici quelques mois cela va se transformer en raz de marée
êtes vous prêt à les accueillir chez vous le temps que L E N T E M E N T les choses reprennent un cours normal ????????
êtes vous prêt à éviter les drames qui ne vont pas manquer de se prduire ?
et qui se produisent déjà?
suicides : agriculteurs déjà commencé, personnes acculées par les soi disant prêts sociaux (voir en Inde p. ex.) déjà commencé
êtes vous prêt à les loger, les nourrir, les soigner le temps que L E N T E M E N t ils retrouvent des revenus suffisants pour vivre ??????????????????
et franchement pensez-vous que TOUS les 99,999 % se laisseront faire , qu’il n’y en aura absolument AUCUN qui ne « pètera » pas les plombs ?
actions désespérées de gens désespérés style « je tue toute ma famille, je sors et je tire dans le tas jusqu’à ma propre mort? »
une désespérance de combien d’années d’après vous?
A Jean Paul Vignal
Le marché noir dites-vous mais s’il y a marché il y a des choses à échanger ou de l’argent
combien valait le kg de sucre au marché noir pendant la guerre ?
les femmes n’ont même plus la possibilité aujourd’hui de faire un trait sur leurs jambes après les avoir assombries avec une décoction pour faire croire qu’elles portent des bas
et au marché noir ce sont toujours les mêmes qui s’enrichissent
et l’électricité je l’achète au marché noir aussi ?
et l’eau, il n’y a plus de pompes sur les trottoirs comme autrefois (enfin il y a à peine 40 ans j’en ai connu)
donc nous nous retrouvons avec des millions de gens sur les trottoirs ou sur les routes avec quasiment rien à échanger et sans argent et vous leur dites le marché noir est là pour vous aider???????????
mais le marché noir est un marché féroce M. Vignal ce n’est pas l’armée du salut !!!!!!!!!!!
@ Louise
« suicides : agriculteurs déjà commencé, personnes acculées par les soi disant prêts sociaux (voir en Inde p. ex.) déjà commencé. »
Ne pas oublier tous ces pauvres malheureux qui se suicident tous les 3 ou 4 jours dans la plupart des prisons de France ou d’ailleurs dans le monde …
Appel à la conscience de chacun
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/appel-a-la-conscience-de-chacun-49734
@ Jean-Pierre Vignal
Rupture, méthodes douces…je vous comprends mais ne vous suis pas. Ces deux méthodes ont failli. Alors, comme dit le philosophe, de deux choses l’une, la troisième !
Comment contribuer à la formation de ce consensus auquel vous vous référez à juste titre ? Pour aboutir à quoi ? Telles me semblent être les questions qui sont dans l’air. Sans qu’il soit obligatoire d’avoir toutes les réponses pour les poser.
L’idée selon laquelle il suffirait de démonter la couche supérieure du système économique dans lequel nous vivons, alors que nous assistons à une tentative de le remonter, me paraît illusoire, car ce système a sa cohérence et sa logique (et ses soutiens).
Dans toute sa portée, l’argument qui nous est opposé, lorsque nous évoquons la nécessité de changer de système, c’est: « on a pas trouvé mieux ! » ou bien « c’est comme cela, parce que cela ne peut pas être autrement ! ». A moins qu’il ne soit fait référence aux ressorts immuables de la nature humaine. Est-ce bien satisfaisant ?
N’avons-nous pas collectivement les moyens, au regard des expériences historiques que nous connaissons maintenant, de nous projeter dans une société aux contours et aux mécanismes différents ? C’est le seul enjeu qui me semble avoir un sens, même s’il est encore largement abstrait.
@ Jean Paul Vignal
Bonjour,
Je n’apprécie pas trop ce genre de chose :
« le monde financier a besoin de mouvement brownien »
Voir :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Impostures_intellectuelles
et
http://fr.wikipedia.org/wiki/Prodiges_et_vertiges_de_l%27analogie
J’imagine néanmoins que vous voulez parler de liquidité ?
@ Jean-Paul Vignal
8 août 2009 à 07:37
Merci pour ce complément à votre déclaration initiale concernant la fraude et le parasitisme ; mais il ne me satisfait pour autant.
J’ai personnellement connu la période du marché noir dans notre pays, dans les années 40. Il ne concernait pas que ceux qui y avaient recours pour manger et survivre. Ceux qui ont fait fortune à cette époque n’étaient en général pas les plus misérables. Non, il s’agissait de ceux qui n’avaient aucun scrupule.
Pas vu pas pris était la règle en vigueur.
Cette règle a de plus en plus cours de nos jours, y compris chez ceux qui sont très loin d’atteindre la limite de survie.
Laisser prospérer une telle mentalité, aux nivaux les plus hauts ou les plus bas, est suicidaire pour notre société. Lancée à toute allure, sans freins moraux pour la guider, l’humanité court à sa perte, même si par miracle une constitution pour l’économie voyait le jour et était adoptée.
C’est sur la morale, érigée en une sorte de religion, que l’on peut rebâtir un futur pour l’humanité. C’est peut être ce qu’a pressenti Malraux pour le 21ème siècle. Poursuivre dans le laxisme, même pour des motifs soit disant sociaux, ne semble pas être la bonne voie pour restaurer une rigueur morale salvatrice.
@ Maxime:
Merci de vos développements
Votre centre d’intérêts ( étude, profession, passe-temps) sont fondamentaux,
pour vous , c’est certain.
Au hasard de mes maigres connaissances: l’évolution des sociétés animales, le rôle des gènes ,
les échelles des événements et leur interactions mystérieuses ( – par chez moi d’importants
travaux de génie civil en pleine campagne, font se tuer sur la route des putois, animaux d’une robe magnifique – ), sont autant de sujets passionnants.
J’ajoute que j’aimerais un putois vivant et ce même si sa fourrure n’était pas si belle.
le mot, putois, ne soulève pas l’enthousiasme , et pourtant quelle splendeur, et quelle discrétion !
Je pense que ces travaux ont dérangés beaucoup d’autres animaux, le biotope était t visiblement riche…
Je comprends la tendance sympathique à voir quelques événements collectifs ou sociaux , ou idées dans ce domaine, à travers ce filtre.
Les analogies mènent rapidement au mieux à des contre sens; le plus souvent elles sont stériles:
un échafaudage branlant sur des fondations incertaines.
Ici la question soulevée – morale- est plutôt d’ordre lamarckiste, ce qui devrait invalider l’emploi d’outils relevant d’ une science dont Darwin est le maître ou le guide:
Est-il bon d’ évoquer , sans recul et sans critique, et risquer de transmettre
des idées qui rendent une société dure à ses membres ?
Il ne s’agit pas d’ un appel à l’auto-censure. Mon refus porte sur l’incitation passive
à une acceptation ‘bovine’ d’une réalité possible, et en l’exemple (fraude et parasitisme), condamnable, présentée comme inéluctable. ( je suis limité: pas trouvé plus rapide)
François Leclerc 8 août 2009 à 11:04:
J’adhère et j’admire, comme toujours, la mesure et l’équilibre.
Le ‘ Est-ce bien satisfaisant ? ‘ me réconcilie.
» […]mécanismes différents ? C’est le seul enjeu qui me semble avoir un sens,
même s’il est encore largement abstrait.. »: La réalisation de la chose, encore dans les limbes,
et son enjeu sont moral. Les dispositions concrète, encore inconnues, devront avoir
un soubassement moral. Seul, l’humanisme ( non, ce n’est pas un gros mot: ça veut juste dire
la prise en compte des faibles et des sans-voix) indiquera le chemin. Dieu sait que
les potentialités restent immenses.
Un article intéressant de Fréderic Lordon (actuellement favorable a une nationalisation des banques)
http://web.upmf-grenoble.fr/regulation/wp/document/RR_seriePH_2007-1.pdf
En cet instant, j’accède pour la 1ere fois et minute à ce billet.
Simultanément, une observation rapprochant le 1er message [ Juan Nessy le 7 à 17:26 et le dernier à 15:08, vanham]
d’une part, et
d’autre part.
C’est nullement le sens de l’Histoire. Au contraire.
Tout démontre
— y compris le dessin pas si idiot que ça de Sity.net référencé par C… à 12:24 —
que la « Réappropriation Démocratique de la Vie Economique » par les foyers
est impossible via la « Puissance Publique ». Celle-ci ne peut être qu’un Vecteur-de-Validation
quand elle sera contrainte et forcée à Autre Chose, une Société_Civile_Organisée.
Appelons cela comme ça pour l’instant.
Si vous voulez renforcer encore davantage la dingoPyramide MondialoPharaonique,
alors … demandez … (à qui ? aux anatiofurtifs ?) … de nationaliser les banques ?
Mais
expliquez-moi un peu
… les représentations … qui … que …
( je perds mes mots )
Quand au premier mot » Réappropriation … !
… comment le cerveau fait-il pour ne pas, de façon réflexe, en récupérer un autre ?
Pour M. Lordon, j’apprécie le premier mot de la parenthèse « actuellement (…) »
cela signifie t-il qu’il pourrait reformuler autrement …
dire, par exemple,
la puissance du public (en minuscules)
en lieu et place de
La Puissance Publique (en majuscules, pour la nomenklatura PsMdmUmp, LaBrochette)
LeClownBlanc a une question pleinement corrélée. Elle suit
Objet : de la Nomenklatura étatico-Sity.net
– – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –
Considérons des créancier(e)s de banque(s) centrale(s) ayant placé(e)s … répartis
disons … disons quoi … une tranche 100 milliards de $ ou équivalents (€, £, Y, … euro$, …)
à la banque centrale des banques centrales (BRI), à Fednewyork, à la BCE, à la Bank-of-England, à une autre banque centrale du G20-et+-si-affinité (Tokyo, HK, Singapour, Pékin, Delhi,…), voire même au FMI.
Où est le point ?
Depuis un siècle,
C’EST SUFFISAMMENT RARE !
Parlons-en !
Quand les taux « offerts » par les Banques Centrales (BC) …. (« centrales ! » … enfin, bon !)
Quand les taux « offerts » par les Banques Centrales (BC) sont à 0.1%,
les créanciers de ces BC — sans risque et sans impôt — … gagnent (autre verbe ?)
une misère : 1 milliard $
sans rien faire,
sans même spéculer
Le taux est quasi nul, mais ils n’ont rien perdu.
leur « argent » a conservé toute sa valeur.
Quand ces mêmes créanciers CREENT l’INFLATION^
en exigeant ~~~ toujours sans risque et sans impôt ~~~
un TAUX de 4%, 7%, 10% … pourquoi pas 13% (« puissante inflation »)
quel est le niveau du RACKET (ou de la « ponction-taxe » infondée, légalement amorale ?
4 milliards, 7, … 10 milliards de $ sur 100,
plus toutes les prédations induites en conhérence
par l’instabilité volontairement créée !
autant de pillages, massacres, vols, détournements, etc.
… PME, groupes de taille moyenne, voire grands groupes
Merci de répondre à cette douce observation
(ellei fait suite au message de 16:16)
Une réponse également de Paul Jorion
qui semble bien, assez souvent,
se défiler avec des videos musicales
serait appréciée.
Merci à l’avance.
à Daniel [le 7 à 19:47]
Si vous préférez
Le détournement (éhonté ?) de marges — prix de transfert transfrontière, commission sans travail ni risque, etc. — est systématique, avec l’assentiment (silencieux, tacite,…) des majorités parlementaires sucessives du G20
OK. le mot « fraude » est impropre, vu que c’est « comme légal »
sachant que c’est la norme dans la pratique quotidienne,
même si c’est apparemment, sur le papier, vaguement ou avec aplomb interdit.
à tous
Merci. C’est important
Auriez-vous un autre mot que fraude à proposer ?
… ou surement une sorte de neologisme bizarre, incongru, que vous venez d’inventer ?
Ce serait bien commode
Merci
à Allfeel [le 7 21:17]
Préparation SCO d’abord entre xxxx sises dans les pays du G20,
les règles devenant, le moment venu, applicables
(a) aux créanciers des banques centrales,
(b) aux (anationaux furtifs) parlementaires du G20 et leurs ami(e)s des autres membres de l’ONU
(c) aux banques centrales protégées par majorités parlementaires (godillots) et Exécutifs
(d) aux entités de rang 2, 3, 4 … de la Branche Bankassur dont les holdings de gigantesques parcs immobiliers ou autres actifs mobiliers
Oui et Non
Oui : Le démantèlement avec restructuration en entités spécialisées à taille plus humaine et nouvelles règles (25 oct 2009)
Non : La nationalisation . . . pour n+p motifs
@Auguste
Un meilleur monde possible, ne pourrait il pas passer par la disparition de cet outil que l’ on appelle » l argent » ?
Ce que nous vivons actuellement est peut être une étape vers ce monde là, les goinfres se chargeant d’ aneantir eux même l instrument de leur domination en croyant le renforcer ?
@ Tigue [14:41]
. . . Hm . . . Savez-vous que vous me faites (sourire de || ou) plaisir ?
Serait-ce . . . ?
à C [17:18]
Merci, vous aurez des voies.
J’apprends « Converser, d’après son origine latine, veut dire vivre avec »
Tous décideurs policés et respectés vivent avec une sorte d’esprit <…adjectif…> des lois
pas l’ouvrage de Montesquieu
une façon de saisir « l’esprit inverse video (NordFaçade) de la loi »
que le commun des mortels (99.99%) de peut pas imaginer, deviner
et a fortiori décoder, décrypter, comprendre,
vu qu’au mieux, il en reste « à la lettre »
… à « la loi à la lettre, écrite »
cf. Daniel supra (5e commentaire le 7 à 19:47)
Il semble ne rien saisir du réel réel (NordFaçade)
… derrière le miroir,
la SudFaçade, éclairée par le soleil (c.a.d. par les universités, les medias, les livres, etc.) n’étant qu’une illusion
Il reste quelques pas à gauche ou à droite pour trouver le mot.
Nous le trouverons.
ligne 1 supra [17:18] lire (Sorry) : « Vous ouvrez des voies »
@ jducac
Je suis tout à fait d’accord. Je crois avoir déjà signale dans le blog de Paul que l’un de nos problèmes est d’avoir remplacé l’éthique personnelle et la morale collective par la recherche du profit financier maximum. Mais la question qui se pose est de savoir comment on réintroduit pratiquement des comportements plus sains dans la vie de tous les jours. Je crois, – et je ne suis ni le seul ni le premier à l’avoir dit tant c’est évident -, que l’élimination de la spéculation comme mécanisme « régulateur » des marchés est un préalable important, qui a des chances raisonnables de créer aujourd’hui le consensus indispensable pour qu’elle soit possible en pratique. Quant les illusions tentantes de l’argent facile grâce au casino boursier en ligne auront disparu, il me semble que l’on aura fait un pas significatif sur le chemin de la réémergence des valeurs autres que pécuniaires.
@le clown blanc
Je veux bien rejeter l’idée de la nationalisation partielle mais si les états n’ont aucun droit de regard sur l’activité des banques je me demande qui va bien pouvoir obliger ces dernières a provisionner pour les risques qu’elles prennent
Les banques abusent systématiquement de toutes les possibilités qui leurs sont offerter pour prélever des comission des frais de tenues de comptes( comme si ces frais étaient vraiment incompressibles),d’agios a 17 pourcents, faire payer les cartes de crédits ne va pas de soi car ca leur permet d’avoir un plus grosse masse de liquidités c’est autant un service pour elle que pour le consommateur.
Quand je pense a nationnalisation partielle je pense que les banques ne sont pas capables par elles memes de renoncer aux produits dérivés et autres activités de trading surtout qu’actuellement ce sont les seules activités qu’elles développent
en délaissant les prets aux entreprises et auxparticuliers.
Cela dit je sais tres bien que l’état est un tres mauvais gestionnaire mais si l’état veut un jour etre un mesure de légiférer sur la règlementation de l’activité banquaire il vaudrait mieux qu’il soit informé sur le fonctionnement interne des banques
et ne me dites pas que les directions de banques sont pretes a coopérer elles ne savent pas grand chose des pratiques de leurs employés( affaire kerviel) et ne connaissent pas vraiment le contenu des produits dérivés qu’elles vendent (subprimes)
et apparemment ont des bilans tellements désastreux qu’elles refusent de communiquer les résultats des stress tests en europe.
Je ne vois pas trop comment imposer des réfomes internes et de stucture et de taille sans nationnalisation partielle et temporaire.avec menace de renationnalisation si dérives.
à Allfeel [20:21]
D’abord un grand merci pour le début de votre première ligne
et merci à nouveau pour la suite
Pourquoi je vous remercie deux fois ? Pourquoi ai-je coupé en deux ?
C’est le premier pas qui coûte,
pour les étatistes, accepter un instant la spéculation intellectuelle Si (…) Alors (…)
« Je veux bien rejeter l’idée (…) mais si (…) ».
En effet, alors il devient possible d’aborder la problématique d’une Société Civile Organisée.
Tout est ouvert et nous sommes au XXIe siècle, avec Internet, pas au XIXe avec des philosophes largement périmés à plus de 80%. Rien n’urge. Tout ne va pas s’écrouler dans le trimestre ou semestre.
Les propositions vont se juxtaposer, paisiblement … naturellement, l’inédit va compter à 50%
Et il faut que ça plaise à 99.99% des gens, pas à 10% ou 20% ou 50.5%
Mysogistan à ma porte, je recherche Congo en relisant « de l’idéologie au gnangnan », dernier chapitre de « Bluff Ethique », je salue le brave Jean Paul et reviendrai peut être sur le divan avec mon oreiller…quand j’aurai compris ce qu’est « l’économie rélle »…et l’autre… C’est pour une mise en « scène de management?
jmb
Oui, bon….le « Bluff » est de Fred. Schiffter, 2008, chez Flammarion, et je vois mon e-mel sur l’écran ! ?
Auquel cas je vais me taire, pas gâcher ce mois d’août par des mots durs.
jmb
à JM Bouquery [10:03]
Objet :
E C O N O M I E R E E L L EChamp Qualité-de-Vie_B
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Effectivement, il est urgent d’inventer une expression
— qui, s’il y a lieu, pourrait être raccourcie plus tard (une fois que cela paraitra possible) —
pour globaliser le résultat ci-après :
Le PIB diminué de ce qui suit [5A (moins)] :
– la Branche Bankassur [ codes EAN 651A à 652F + 660A à 660G + 671A à 672Z ]
– la Branche Activités immobilières, au sens promo+propriete-location+admin [ codes EAN 701A à 703E ]
– la Branche « Location sans opérateur » [ codes EAN 711Z à 714 B ]
– les Budgets de l’Etat dans leur globalité (toujours en moins)
puis,
ce premier résultat [PIB-5A] augmenté de ce qui suit :
6A (plus)
+ Valorisation du patrimoine naturel [925E]
+ Gestion des déchets, assainissement, voirie [ ean 900A à 900C]
6H (plus)
+ Valorisation du patrimoine culturel tangible (oeuvres d’art, monuments, musées, autres actifs matériels)< [925C]
+ Activités extra-territoriales [990Z]
6P (plus)
+ Sport, dont gestion d’installations sportives [%Bercy de 926A, 926C]
+ Santé [851A à 852Z — 2P & 10P]
+ Thalassothérapie, Activités thermales, Autres soins corporels ou personnels [%Bercy de 930K, 930L, 930N]
+ Soins aux défunts, pompes funèbres, offices [%Bercy de 930G, 930H]
Que diriez-vous de >> Branches Qualité-de-Vie-de-Base » ( Champ Qualité-de-Vie_B )
Trois sphères de l’Etat [ i, W, X ], évaluées à part, sont valorisables et régulables autrement :
i – Activités récréatives, festives, sportives, rituelles et culturelles en immatériels ( Champ Qualité-de-Vie_i )
– Education [EAN 801Z à 804D — 2F & 10F]
– Production & Distribution de films [ %Bercy de 921A à 921J]
– TV-Radio [%Bercy de 922A à 922C]
– Activités artistiques, Spectacles, Attractions [%Bercy de 923A à 923J, 927C]
– Medias dont gestion des bibliothèques [%Bercy de 924Z, 925A]
W – Affaires Civiles Régaliennes Indirectes
(« indirectes » ? … familles « Frais Généraux » + « Redistribution » + « Représentation-des-Corps » )
751A : Administration publique générale
751C : Tutelle des activités sociales
751E : Tutelle des activités économiques
751G : Activités de soutien aux administrations
752A : Affaires étrangères (civiles, de sécurité)
752E : Justice
752G : Police
753A : Activités générales de Sécurité Sociale [11P]
753B : Gestion des retraites complémentaires, administration publique
753C : Distribution sociale des revenus
853A à 853K : Action sociale
919 : Soutien financier des associations ( humanitaires, politiques, religieuses, sociales, syndicales, autres)
X – Monnaie, Sécurité S&T, Défense
752C : Défense
752J : Protection civile
Ces trois sphères (cela ne vous a pas échappé) sont, par essence,
les plus franchement extérieures à « l’esprit marchand »
(c.a.d. recherche du cashflow max sur X années dans la limite des lois fixées par les parlementaires du G20-et-plus)
même si des indépendants, des socio-entités et des groupes privés sont également très actifs dans la Sphère i
– Valorisation du patrimoine n
– Education [2F & 10F — EAN 801Z à 804D]
– Santé [2P & 10P — EAN 851A à 852Z ]
– Gestion des déchets, assainissement, voirie &nbso; [ EAN 900A à 900C]
EAN = EUROPEAN ACTIVITIES NOMENCLATURES
(mention obligatoire sur les papiers-à-entête, déclarations administratives, engagements commerciaux, factures)
« Bluff ». Le website Flammarion fournit un 4e-de-couverture assez sybillin
Un pigiste du libraire Decitre écrit :
Ah tiens : De l’idéologie au gnangnan
est le titre du dernier chapitre. Bon
@ JM Bouquery
Bon, d’accord pour le “non sens“ de l’économie réelle, et vive le casino réel, en ligne, pour tous, avec super bonus garantis pour la banque et ses croupiers. Apres tout, c’est peut-être ca la formule de l’avenir quand le génie de quelques uns aura permis de mettre tous les autres en congés à perpétuité, à l’exception, bien sur, du petit personnel des casinos, et des gens de maison des banquiers et des croupiers
Les petits investisseurs font leur retour sur le chemin de la bourse !
Swissquote et d’autres intermédiaires financiers constatent une reprise des transactions par les particuliers.
Depuis le creux du 9 mars dernier, les indices boursiers ont repris des couleurs, à l’image du SMI, qui a regagné plus de 35% de sa valeur, ou du Dow Jones qui culmine 40% au-dessus des niveaux enregistrés à la fin de l’hiver. Ce rebond, souvent qualifié de «printanier», se caractérise par des volumes de transactions plutôt faibles, ce qui signifie que peu de gens bénéficient réellement de cette hausse.
Le Temps – Finance du Lundi10 août 2009.
Si on veut une greffe de moëlle il faut chercher l’os et pour une bonne réception, à défaut de cable, chercher les bonnes paraboles; y’ a pas de honte à essayer plutôt que rester bloguenard à part, donc :
1) cantique du quantique,
que se passe t’il pour nous et pour lesquels d’entre nous, enfants, femmes, hommes, individus, particules élémentaires ? la crise n’est pas celle des bavardages et postures sur la Crise, le libéralo-capitalo-isme qui n’est que l’argentique révélateur..
au fait la monétaro-marchandisation qui fait tant geindre de belles âmes n’est elle pas l’alpha sinon l’omega de la moindre servitude féminine et du passage de la charité à la dignité contre la pauvreté ?
2)cosmologie politique,
quand même étonnant de voir si peu de réflexion sur l’historique changement du bruit de fond impérialiste quand un Etat représente l’hégémonie du Travail (Chine) face à celle du Capital et quand la Question léninisée de l’extension du Marché dépend du Crédit fait par le Travail au Capital et plus tout à fait d’une extorsion forcée…La tout autant décriée et pleurée globo- financiarisation est une racine obligée de l’équation, pas une peau d’une économie réelle fantasmatique mais l’aorte de la réalité planétaire multiple et différenciée
3)cohérence et militanc
c’est encore plus compliqué qu’en physique, peut être hors utopie d’avoir une pensée pratique unifiée du cycle de vie des humains et de l’évolution de l’humanité ou, sio tu veuix , Jean Paul, de la volatilité des marchés…
Affectueusement mes bien chers frères
jm