L’actualité de la crise : Problèmes de riches, par François Leclerc

Billet invité.

PROBLEMES DE RICHES

Il est parfaitement connu qu’à l’origine de toutes les bulles financières qui sont apparues depuis plusieurs décennies, il y a un même phénomène : l’excès de liquidité. En l’occurrence, l’existence d’une gigantesque manne de capitaux qui cherchent les meilleures opportunités d’investissement et se déplacent au gré de l’apparition de celles-ci. Parfois brutalement, créant ainsi des catastrophes. On dit que ces mouvements sont erratiques, voulant signifier qu’ils errent et sont instables, laissant parfois aussi entendre qu’ils n’ont pas de cohérence, ce qui est faux à un double titre. Du point de vue de la langue française, comme de la réalité du phénomène.

Leur cohérence est en effet simple à trouver, c’est celle de la conjugaison optimale entre meilleur rendement et moindre risque. Mais cette belle formule réclame un éclaircissement immédiat: les rendements, il suffit de les étudier, les risques, il faut à tout prix les minorer. Ce qui justifie l’emploi de toutes sortes d’artifices, avouables ou non, dont la maîtrise est le véritable savoir-faire de la finance. La finance, c’est bien connu, a horreur du risque. Et lorsque l’on entend parler du retour de « l’aversion au risque », on est sur de se retrouver une fois de plus dans le grand bain idéologique dans lequel de nombreux experts en économie adorent nous faire barboter, car en fait de retour, on ne se sépare jamais de cette profonde aversion lorsque l’on est un financier avisé.

Parmi les nombreux problèmes que le système financier traverse aujourd’hui, il en est un peu détecté, bien qu’il annonce des périls encore plus importants que ceux auxquels on cherche à s’échapper. Non, il ne s’agit pas de la concentration bancaire, qui a été engagée à chaud au cours de la crise actuelle, et qui va se poursuivre tout au long de la période à venir, au fur et à mesure que les banques vont tenter de colmater leurs brèches. Bien que ce soit un problème majeur, devant lequel la « régulation systémique » qui nous est promise apparaît déjà, avant même d’avoir été mise en place, comme n’ayant comme vocation que d’être inévitablement dépassée par les événements. Expliquant d’ailleurs que, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, lieu d’accueil actuel des principales places financières, on souhaite en confier la responsabilité aux banques centrales, car en réalité elles l’exercent déjà (ou tentent de le faire). Non, le problème encore plus important et néanmoins oublié est celui de la croissance des liquidités en cours.

Quel est le principal effet des plans de lutte contre la crise financière et économique ? Accroître encore davantage la masse de ces excès de liquidité qui ont été à l’origine des bulles précédentes. Quelle conclusion peut-on en tirer ? Que la taille de la prochaine bulle sera encore plus imposante. Quelles en seront les implications ? Nul ne le sait, mais elles seront encore plus dévastatrices !

La logique du système financier n’est pas seulement de se reproduire, envers et contre tous, elle est aussi de grossir et devenir obèse, cette pandémie du siècle. Les liquidités sont un terme trompeur, comme souvent le sont les termes financiers. Ils évoquent la souplesse des fluides, l’huile qui permet aux rouages de bien fonctionner en mécanique. Les financiers revendiquent comme une victoire de la développer et s’opposent à tout ce qui pourrait la restreindre. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il leur est nécessaire de pouvoir à tout moment sauter sur les occasions, partir à la recherche d’un meilleur rendement. C’est à dire le placement qui offre le meilleur taux et qui est le plus…liquide. Et tout le vocabulaire est à l’avenant : on ouvre les vannes du crédit, mais c’est pour endiguer la crise. On injecte des liquidités, alors que la crise résulte de l’insolvabilité… Allez comprendre !

De fait, les liquidités sont un véritable poison dont on ne sait plus se débarrasser. Adopter le point de vue d’un investisseur, c’est se mettre sur le dos un sacré problème de riche : où placer, pour ensuite les déplacer, ses liquidités ? Ce n’est pas un problème de pauvre, car ceux-ci sont sommés de se désendetter. Les économistes préfèrent dire qu’ils doivent désormais épargner, ce qui est tout de même un comble. Cela ne va pas poser un problème aux riches, car ils vont désormais prêter aux Etats, et puis faire leurs affaires entre eux, mais cela va contribuer à encore augmenter les liquidités…

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104 réponses à “L’actualité de la crise : Problèmes de riches, par François Leclerc”

  1. Avatar de Jérémie
    Jérémie

    Comment changer réellement de société si déjà par manque de temps ou de paresse spirituelle nous refusons de nous défaire de certains cadres de penser ou de fonctionnement très habituels en nous cela n’a pas de sens c’est comme vouloir changer le monde avec le même vocabulaire machinal à la bouche pour l’autre. Je vous assure c’est tellement plus facile de s’en prendre continuellement à l’idéologie d’autrui que d’apprendre à mieux la voir ou la dénoncer en soi pour l’autre.

    Mais pas seulement le béat cadre de penser de l’école Autrichienne mais celui aussi de l’école Kar Marx et qui je vous le rappelle était lui aussi plein d’humanisme, remplis de bon sentiments de progrès pour les autres.

    Voyez par exemple les gens du capitalisme ou du socialisme qui n’arrêtent pas de se crêper le chignon pour mieux de nouveau prendre leur revanche idéologique à l’antenne, et puis après que voyons de mieux à travers ces gens là ?

    Sur le fond sont-ils réellement bien différents lorsqu’ils préfèrent continuellement adresser aux hommes le même vocabulaire de mort en société.

    C’est hélas le grand marquage spirituel et « PROGRESSIF » des êtres à la chaîne, L’Amérique de son coté et puis le régime Chinois de l’autre, oui super quel monde vraiment formidable à suivre des deux cotés.

    Soit vous êtes pour le capitalisme soit vous êtes pour le socialisme, mais alors point d’autre vocabulaire possible en société, à vous de choisir ou alors un plus grand mélange des deux si vous préférez encore mieux le vivre au quotidien.

    Combien sont-ils ? Certainement encore beaucoup trop nombreux pour laisser passer ne serait-ce qu’un seul petit propos spirituel venant de la part d’un enfant. Pourquoi nous ne voulons plus écouter nos enfants, la veuve ou l’orphelin, nos vieillards, nos sages, les philosophes, mais enfin le sens de la vie ce n’est pas non plus que le seul propos idéologique de plus en société…

    Voyez également ces gens là se travestirent de nouveau sous les mêmes vétements de l’hypocrisie écologique,
    oui croyez vous vraiment que le monde puisse changer avec ces gens là et oui des gens très terre à terre aussi.

    L’histoire est une lutte qui se déroule entre des principes contradictoires, opposés, et tout n’y est pas toujours vaine réussite matérielle idéologique. Il y a dans l’histoire accumulation non seulement de bien matériels, mais aussi de tromperie, c’est pourquoi contrairement à ces gens là je pense que l’histoire à un sens, que la vie à un sens, que la seule richesse ou pauvreté matérielle d’un autre aussi, oui l’histoire ne donnera pas toujours raison à ces gens là,
    au nom même du seul progrès technique ou très matériel de plus, comme si cela n’était jamais aussi suffisant à combler, toutes les réalisations matérielles de l’histoire apparaissent comme des échecs, très peu concrètes en fait sur le fond.

    Faut-il donc renoncer définitivement à l’histoire, aux écritures ? Non : l’histoire est une épreuve, une expérience libératrice que l’homme doit subir : les échecs de l’histoire, des réalisations historiques ne sont pas des expériences faites en pure perte, car c’est à travers ces échecs mêmes que l’homme s’achemine parfois vers autre chose…

    Seulement la conscience bornée de l’homme moderne ou très matérialiste s’en rend pas suffisamment compte.

  2. Avatar de Papillon
    Papillon

    @ Jérémie

    Personne n’est venu me convaincre de quoi que ce soit. Et je ne cherche à convaincre personne. Les informations, depuis toujours, je suis allé les chercher là où elles se trouvaient: éparpillées de part le monde et surtout pas relayées par les médias. J’en ai bavé à gauche et à droite. Avec cette expérience, j’en déduis que face aux grandes difficultés globales, la démocratie est nécessaire, que la transparence est nécessaire, que le contrôle est nécessaire, par les peuples eux-mêmes, par les travailleurs eux-mêmes. Je sais qu’il y a eu des millions de morts depuis la naissance du capitaliste suite au système féodal et que ce système ne s’est pas mis en place d’un claquement de doigt. C’est pour cela que je ne suis pas prêt d’accepter l’inacceptable, ni pour moi ni pour mes enfants. Avoir le courage de reconnaitre que ce système n’est pas bon, c’est aussi avoir le courage d’apporter des alternatives pragmatiques. Je ne suis pas adepte du mensonge ni de la violence. Je crois en l’homme et en ses capacités de réaliser de bonne choses. Il suffit de prendre le meilleur de ce que nous avons pu réaliser dans l’Histoire et de le mettre en pratique. Face à la crise globale, il faut une mobilisation globale. Cela ne se fera pas du jour au lendemain, je le conçois. Je suis un honnête homme dans un système moribond. Je suis un observateur, un philosophe. Je suis un travailleur qui ne veut pas se complaire. Je ne suis sutout pas un serviteur qui doit se taire. Que faites-vous de concret Jérémie face à la minorité de profiteurs qui manipule quotidiennement ? Vous courbez l’échine ?

    bien à vous,

    Papillon

  3. Avatar de Jérémie
    Jérémie

    @moderato-cantabille
    Oui vous avez raison c’est comme les écritures « économiques » elles ne sont pas toujours rendus plus claires et compréhensives envers l’autre.

    Tout n’est pas bon à jeter dans les diverses écritures économiques, progressistes c’est juste qu’après les avoir lus les hommes ne se rendent plus guère capables de s’adresser plus différemment aux autres, et c’est là je pense le grand danger pour l’humanité.

  4. Avatar de fujisan

    @ Serge Demoulin 27 juillet 2009 à 23:45 écrit:

    – Je crois au contraire que la nature est faite pour multiplier et croître infiniment, c’est même une des lois de la nature que l’on peut observer tous les jours : un grain de blé produit tout un épi.

    Arf, mais pas le pétrole, le gas, le cuivre… !!!!!

    – L’enrichissement au détriment d’autres personnes, en les spoliant ou les volant est mal. Mais il est possible de s’enrichir sans comme vous dites “priver un plus grand nombre du minimum vital”.
    Prenez par exemple Bill Gates, je ne vois pas en quoi son enrichissement a privé une personne du minimum vital.
    De plus il consacre comme beaucoup de gens riches une grosse partie de sa fortune à aider les pauvres.

    « Le Prophète » ~ Khalil Gibran

    Alors un homme riche dit, Parlez-nous du Don.
    Et il répondit :

    Vous donnez, mais bien peu quand vous donnez de vos possessions.

    C’est lorsque vous donnez de vous-même que vous donnez véritablement.

    Car que sont vos possessions, sinon des choses que vous conservez et gardez par peur d’en avoir besoin le lendemain ?

    Et demain, qu’apportera demain au chien trop prévoyant qui enterre ses os dans le sable sans pistes, tandis qu’il suit les pèlerins dans la ville sainte ?

    Et qu’est-ce que la peur de la misère sinon la misère elle-même ?

    La crainte de la soif devant votre puits qui déborde n’est-elle pas déjà une soif inextinguible ?

    Il y a ceux qui donnent peu de l’abondance qu’ils possèdent – et ils le donnent pour susciter la gratitude et leur désir secret corrompt leurs dons.

    Et il y a ceux qui possèdent peu et qui le donnent en entier.

    Ceux-là ont foi en la vie et en la générosité de la vie, et leur coffre ne se vide jamais.

    Il y a ceux qui donnent avec joie, et cette joie est leur récompense.

    Et il y a ceux qui donnent dans la douleur, et cette douleur est leur baptême.

    Et il y a ceux qui donnent et qui n’en éprouvent point de douleur, ni ne recherchent la joie, ni ne donnent en ayant conscience de leur vertu.

    Ils donnent comme, là bas, le myrte exhale son parfum dans l’espace de la vallée.

    Par les mains de ceux-là Dieu parle, et du fond de leurs yeux Il sourit à la terre.

    Il est bon de donner lorsqu’on vous le demande, mais il est mieux de donner quand on vous le demande point, par compréhension ;

    Et pour celui dont les mains sont ouvertes, la quête de celui qui recevra est un bonheur plus grand que le don lui-même.

    Et n’y a-t-il rien que vous voudriez refuser ?

    Tout ce que vous possédez, un jour sera donné ;

    Donnez donc maintenant, afin que la saison du don soit la vôtre et non celle de vos héritiers.

    Vous dites souvent : « Je donnerai, mais seulement à ceux qui le méritent ».

    Les arbres de vos vergers ne parlent pas ainsi, ni les troupeaux dans vos pâturages.

    Ils donnent de sorte qu’ils puissent vivre, car pour eux, retenir est périr.

    Assurément, celui qui est digne de recevoir ses jours et ses nuits est digne de recevoir tout le reste de vous.

    Et celui qui mérite de boire à l’océan de la vie mérite de remplir sa coupe à votre petit ruisseau.

    Et quel mérite plus grand peut-il exister que celui qui réside dans le courage et la confiance, et même dans la charité, de recevoir ?

    Et qui êtes-vous pour qu’un homme doive dévoiler sa poitrine et abandonner sa fierté, de sorte que vous puissiez voir sa dignité mise à nu et sa fierté exposée ?

    Veillez d’abord à mériter vous même de pouvoir donner, et d’être un instrument du don.

    Car en vérité c’est la vie qui donne à la vie – tandis que vous, qui imaginez pouvoir donner, n’êtes rien d’autre qu’un témoin.

    Et vous qui recevez – et vous recevez tous – ne percevez pas la gratitude comme un fardeau, car ce serait imposer un joug à vous même, comme à celui qui donne.

    Elevez-vous plutôt avec celui qui vous a donné par ses offrandes, comme avec des ailes.

    Car trop se soucier de votre dette est douter de sa générosité, qui a la terre bienveillante pour mère, et Dieu pour père.

  5. Avatar de Jérémie
    Jérémie

    @ Papillon

    « Personne n’est venu me convaincre de quoi que ce soit.  »

    Certes vous semblez tellement attaché à ne dénoncer d’abord que les seuls méfaits du capitalisme.

    « Et je ne cherche à convaincre personne.  »

    Nous cherchons toujours à convaincre les autres sous une forme ou une autre plus ou moins approprié.

    « J’en ai bavé à gauche et à droite ».

    Vous n’êtes pas le seul.

    « Avec cette expérience, j’en déduis que face aux grandes difficultés globales, la démocratie est nécessaire, que la transparence est nécessaire, que le contrôle est nécessaire, par les peuples eux-mêmes, par les travailleurs
    eux-mêmes.  »

    Quand je lis vos propos j’éprouve malheureusement le sentiment que cela ne vient guère de vous, mais de quelqu’un comme Besancenot par exemple que le contrôle de l’autre est nécessaire, alors que nous sommes déjà bien tous marqués comme cela, par les peuples eux-mêmes, par le plus grand nombre de gens aussi préférant toujours autant dormir et travailler bien machinalement en société, par les travailleurs eux-mêmes, la force du nombre.

    « Je sais qu’il y a eu des millions de morts depuis la naissance du capitaliste suite au système féodal et que ce système ne s’est pas mis en place d’un claquement de doigt.  »

    Vous devriez également savoir que le seul propos de plus envers le grand capital n’a pas toujours apporté le meilleur.

    « C’est pour cela que je ne suis pas prêt d’accepter l’inacceptable, ni pour moi ni pour mes enfants.  »

    Si c’est vraiment pour vous et pour vos enfants, vous devriez également cesser d’accepter l’inacceptable idéologique.

    « Avoir le courage de reconnaitre que ce système n’est pas bon, c’est aussi avoir le courage d’apporter des alternatives pragmatiques.  »

    Avoir le courage d’apporter des alternatives pragmatiques, c’est se montrer capable de pouvoir jeuner son corps, son esprit, de reconnaître que les autres systèmes alternatifs ou plus travestis encore par les nouveaux moyens modernes peuvent également de nouveau davantage tromper l’esprit des hommes.

     » Je ne suis pas adepte du mensonge ni de la violence.  »

    Je sais bien nous sommes tous des gens très bien, très sains d’esprits aussi, d’ailleurs il n’y a que les autres qui ne font d’abord que du mal en société mais jamais nous mêmes bien évidemment les premiers.

    « Je crois en l’homme et en ses capacités de réaliser de bonne choses.  »

    Oui mais en quel genre d’homme préférez vous croire ? L’homme qui vous ressemble comme tant d’autres aujourd’hui ?

    « Il suffit de prendre le meilleur de ce que nous avons pu réaliser dans l’Histoire et de le mettre en pratique.  »

    Qu’avons nous réaliser de bien lorsqu’on nous recherchons continuellement à nous glorifier des oeuvres de nos mains.

    « Face à la crise globale, il faut une mobilisation globale.  »

    Face à la crise universelle, il faut une mobilisation universelle des légions d’anges et de chérubins.

    « Cela ne se fera pas du jour au lendemain, je le conçois.  »

    Pourquoi vouloir toujours construire un meilleur lendemain pour nous rassurer d’avancer.

    « Je suis un honnête homme dans un système moribond.  »

    Je suis un pauvre pécheur ne sachant toujours pas mieux gagner plus d’argent que les autres.

     » Je suis un observateur, un philosophe.  »

    Nous sommes toujours le rapporteur de quelqu’un à notre insu sans même en prendre véritablement conscience.

     » Je suis un travailleur qui ne veut pas se complaire.  »

    Le seul travail de la terre ne suffit pas toujours à faire le bien de l’homme lorsque la grêle se met de nouveau à tomber sur le vignoble, lorsque l’orage éclate de nouveau pour renverser toute nos vaines œuvres de plus.

     » Je ne suis sutout pas un serviteur qui doit se taire.  »

    Que l’on soit riche ou pauvre il faut au contraire ne jamais refuser de servir réellement un autre en lui parlant.

    « Que faites-vous de concret Jérémie face à la minorité de profiteurs qui manipule quotidiennement ?  »

    Je monte sur la montagne et je prie le ciel que la minorité de profiteurs ne pollue pas toujours le monde de la sorte, j’essaie tant bien que mal de faire passer quelque chose d’autre par rapport au plus grand nombre, sans la force du nombre derrière moi et croyez moi ce n’est pas du tout beaucoup plus facile parfois.

    « Vous courbez l’échine ? »

    Chacun sa croix.

    bien à vous,

    Papillon

  6. Avatar de jeannot14
    jeannot14

    Demoulin 27/7 23:45

    en réponse à Louise pr la croissance; du fini!

    La croissance? mon point de vue, provient du fait de la transaction matérielle ou immatérielle, l’immatérielle
    est de bon vouloir, donc infinie. Comme le travail rémunéré, peut être de création matériel ou immatériel ou
    même du savant mélange des deux, le travail est donc infini. Si le travail est infini, la rémunération de ce travail
    est infinie, donc tout le monde travaillant devrait au minimun en retirer le droit de vivre décemment.

    Reste à définir le travail, sa rémunération ou sa non rémunération en instaurant un revenu minimun de vie.
    Libre après à chacun d’augmenter son minimun par du travail rémunéré.

    Ce minimun de vie, est perçu en contre partie de l’aide « bénévole » fait par tous citoyen qui se respecte, à autrui
    dans son cercle de vie.

    Enrichis……..Bill Gates……….les riches aident les pauvres, non non et non, dans notre République laîque seule
    la république par son système de répartition social doit intervenir « laîquement » envers tous les menbres de
    la société connaissant des difficultés.

  7. Avatar de fujisan

    @jeannot14

    Vous oubliez la démographie mondiale en croissance exponentielle. Homo sapiens n’ayant pas de prédateurs (à part lui même) pourrait suivre la croissance d’une population de bactéries dans une boîte de Petri.

    Voir: http://www.drmillslmu.com/peakoil.htm

  8. Avatar de Jef
    Jef

    Oui François,

    L’excès de liquidités, dénoncé par beaucoup (sur ce sujet, « globalisation, le pire est à venir », résume bien les choses) constitue le problème majeur.
    La machine à bulles encourage l’irresponsabilité bancaire et non l’inverse.
    Au delà des débordements idéologiques… une fois les choix politiques établis chacun reste dans son registre, les pauvres, les riches, les banquiers, les actionnaires, les salariés etc etc

    Fermer les yeux quand un enfant fait une vraie bêtise et…let’s go…

    Les 11 milliards de profits réalisés par quelques grandes banques US au T2 2009 ne me choquent pas du point de vue des banques, pourquoi se gêneraient-ils puisque les règles en vigueur définissent cette raison d’être ?
    Non ce qui me choque c’est que l’administration US continue à organiser toutes les conditions à la réalisation d’une situation moralement et économiquement intenable et ainsi non seulement favorise la création de nouvelles bulles alors que l’on devrait laisser le désendettement global faire son oeuvre mais aussi contribue à une montée en puissance des extrêmes de tout poil.

    Surtout ne pas se tromper de bouc émissaire.

  9. Avatar de Louise
    Louise

    A jeannot14

    Je ne comprends pas bien votre « travail infini » mais ce n’est pas grave.
    Je suis tout à fait d’accord pour un système de revenu universel, chacun le complétant suivant ses besoins par un travail rémunéré ou non .

    A fujisan

    Tout à fait d’accord

  10. Avatar de fujisan

    @ jeannot14

    “La plus grande lacune de la race humaine est notre incapacité à comprendre la fonction exponentielle.” ~ Albert Bartlett

    Prenons l’exemple de la population mondiale. Selon les chiffres des Nations Unies la population mondiale en 2007 était de 6,671 millards. Comment peut-on se représenter cette croissance exponentielle? Le plus simple est de calculer le temps écoulé pour doubler la population (ou toute autre croissance). La moitité de la population de 2007 est 3,336 millards, nombre d’Humains que comptait la planète en 1965. C’est à dire en 43 ans, la population mondiale a doublé. En 43 ans la population a augmenté autant que depuis l’aube de l’Humanité jusqu’à 1965. Si on continuait la même croissance, tous les 43 ans la population doublerait, on atteindrait 13,342 millards en 2050, 26,684 millards en 2093, 53,368 millards en 2136… NB l’ONU prévoit +- 9 millards en 2050.

    Quand on cite un taux de croissance de 7%, ça ne parle pas. Mais si on dit que la quantité double tous les 10 ans, alors on a une meilleure idée. Chaque fois que vous voyez un taux de croissance, faites ce calcul : divisez 70 par le taux pour obtenir une bonne approximation du temps de doublement.

    @jeannot14
    Ne croyez surtout pas qu’un travaill « immatériel » (un service) ne consomme rien comme ressource physique. Il faut se déplacer, utiliser des infrastructures ou services… Tout cela consomme de l’énergie, des produits… Seul l’amour, l’amitié, la chaleur humaine… sont sans limites.

  11. Avatar de Papillon
    Papillon

    @ Jérémie

    Je n’ai pas besoin de reprendre ce que dit Olivier Besancenot. 😉

  12. Avatar de Moi
    Moi

    @Serge Demoulin: « vous avez droit au CPAS qui vous versera un revenu minimum ( à rembourser par la suite si vous trouvez du travail). Mais vous recevrez en tout cas de quoi ne pas mourir de faim. »

    Si je ne me trompe, les revenus versés par le CPAS ne sont pas à rembourser par la suite sauf exception accordée au préalable. En tous cas, je n’ai jamais entendu personne qui était passé par le CPAS dire qu’il avait dû rembourser par la suite.
    La différence avec le revenu mimimum garanti, c’est que si on est au CPAS on ne peut pas gagner de revenu complémentaire en travaillant (sauf à travailler au noir).

  13. Avatar de jeannot14
    jeannot14

    @Fujisan 28/7 10h56 et +

    Pour la démographie, il semblerai que le maximun de la population se stabiliserait autour des 9 milliards pour
    redescendre autour des 7 milliards. Plus les sociétés sont développées moins elles fécondes.

    Ecologiquement, sans aucun gaspillage, il semblerait que notre terre nourricière nourrirait sans problème les
    9 milliards de terrien.

    Pour celà, il ne faudra rien perdre ni gaspiller. Le recyclage de tout nos déchets est une absolue necessité.
    Mais le recyclage demandera beaucoup de main d’oeuvre et de temps passé.

    Nous savons produire industriellement à grande échelle à moindre cout avec peu d’emplois. A priori il n’en sera
    pas de même pour le recyclage, du travail pérenne en quantité pour le bien être de tous d’ou mon revenu
    minimun de vie.

    Quand au travail immatériel qui consomme « sauf l’amour, l’amitié, la chaleur humaine », toute activité est
    consommatrice d’énergie ne serait ce que de vivre simplement, alors si vous perdez vos forces
    en amour et la démographie et……… faite l’amour, pas la guerre, je suis d’accord pour le relationnel et +.

    @ Louise travail infini.
    Je vais essayer d’expliquer, c’est un peu comme l’oeuf et la poule, le travail et sa contre valeur rémunérée, faire
    et défaire c’est toujours travailler, l’argent crée le travail ou l’inverse, qui dans ces couples a fait le premier pas.????????

    Eh bien figurez vous, je ne connais pas la réponse, il me semble…….. rien du tout, cela dépasse mon entendement.
    Voyez le revenu universel c’est çà, je vous donne de l’argent que vous vous empresserez de dépenser en me
    le redonnant, la boucle est bouclée.

    Raisonner simple et non simpliste disait Mr Einstein, mon raisonnement est il simplement simpliste?
    Bonne soirée à tous.

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