Bande son seule (merci à Quidam !)
J’ai dit que Mr. Kanjorski, membre du Congrès américain, qui avait pris la direction de l’offensive menée contre le FASB, avait reçu une somme de 780.000 dollars du secteur bancaire sur une période de deux ans. C’est une erreur : le chiffre correct est de 704.000 dollars.
122 réponses à “Le temps qu’il fait, le 24 juillet 2009”
@ Bob à 7h21
Pardon, j’ai confondu avec le trou de la sécu ! Il s’agissait bien sûr de 7 millions de morts, estimation à minima (certains avancent le double). Votre conclusion rejoint la mienne, même si le ton badin que j’ai employé répondait à la question un peu incongrue de Lenz : les épidémies sont des catastrophes humaines et économiques mais elles accompagnent les grands bouleversements historiques bien plus qu’elles ne les provoquent. Merci pour l’article recommandé en tuyau.
@ Stubborn
Je comprend votre distinction entre légalité et illégalité, mais de même que pendant des années on nous a expliqué que le capitalisme n’était, ni moral, ni immoral, qu’il était amoral, je crois que son fonctionnement n’est ni légal ni illégal il est : « a légal ».
Combien de délit d’initiés non punis ? De patrons défaillants parti avec la caisse en laissant un champs de ruine derrière, , eux, d’emplois fictifs, au sens ou des commissaires aux comptes, sociétés d’audit, boites de notation, conseils d’administration, etc… valident des bilans truqués.?
Combien de conflits d’intérêt laissés en l’état ( c’est le cas de le dire)?
Le patron de Lheman est-il SDF ? le fait de distribuer une dernière tournée de bonus avant de mettre la clef sous la porte, n’est-ce pas au moins de l’abus de bien social, à défaut de parler de banqueroute frauduleuse.?
Combien de golden hello et de parachutes injustifiés au vu des résultats? (Si tous les commerciaux de la terre étaient rémunérés de cette manière, il n’y aurai plus une entreprise).
Lorsque la Société Générale laisse un seul de ses traiders engager plus que ses fonds propres et que personne ne voit rien !!! incompétence ou malveillance ? et si les pertes de SG en France deviennent super profits de SG à Jersey ou ailleurs pour échapper à l’impôt (simple supposition) légal, astucieux, brillant ?
L’actionnaire n’est-il pas responsable de ses investissements, c’est facile de toucher des dividendes lorsque tout va bien et de faire payer le contribuable tout en restant propriétaire lorsque les choses tournent mal?
Est-ce légal, moral, éthique, de « trafiquer » la comptabilité pour la plier à ses désirs?
Je pourrais continuer ainsi pendant longtemps
La finance s’est affranchie de toutes règles et de toutes loi, ensuite on peut disserter là dessus pendant des siècles, ça ne changera pas la réalité des faits, pas plus qu’un changement comptable n’évitera d’avoir à solder les comptes et à mon avis très rapidement.
Clair comme de l’eau de roche. A diffuser au maximum.
1/ Il faut multiplier les liens vers ce genre d’intervention à la portée de tous (ceux qui veulent savoir).
2/ Cette intervention mériterait largement à avoir une version écrite (plus facilement consultable).
@Bob
La question que soulève l’intérêt ou non de distinguer « escroquerie » et « cavalerie » – l’escroquerie étant caractérisée en Droit par l’intention de nuire – est en fin de compte, encore une fois, celle du choix du délit comme seule voix d’accusation.
Or à mon sens, cette question du délit n’est pas complètement pertinente. D’une part parce que nous savons que c’est l’Ethique qui fonde la Justice. D’autre part, parce qu’un travail critique vraiment dérangeant doit précisément porter sur la question des rapports de force hors crime. C’est pourquoi il me semble que ce travail ne peut se faire que si le Droit, dont la fonction exacte est de sanctionner l’abus, ne s’occupe pas, en exclusivité, du rapport de force.
Bonjour,
J’ai pris la liberté d’extraire la piste audio de cette vidéo afin d’aider ceux qui ont du mal à la lire en ligne. Le fichier est au format « mp3 » et fait 7,6 Mo auquel j’ai joint un fichier texte reproduisant les références données par son auteur.
Le tout est compressé dans un fichier « zip » qui est téléchargeable à cette adresse:
http://dl.free.fr/asiURtRtt
Pour ceux qui n’auraient pas d’utilitaire pour dézipper cette archive, 7-zip est un utilitaire gratuit qui pourra le faire:
http://www.7-zip.org/
Pour ceux qui aurait des problèmes pour lire le fichier mp3, VLC media player fonctionne très bien avec de nombreuses plateformes:
http://www.videolan.org/
Si cette initiative ne plaisait pas à Mr Jorion, qu’il me le fasse savoir grâce à l’adresse mail que j’ai donné avec cette réponse et j’effacerai le fichier.
Le terme cavalerie peut-être également étendu et entendu ainsi en amont, au grand galop dans l’empressement de faire pareillement comme autrui sans prudence et c’est alors que tout s’enchaîne en aval lorsque la bulle éclate.
@ Stubborn
Ok je comprends votre point de vue.
Juridiquement la titrisation ne peut être assimilé à une escroquerie dans la mesure ou c’est une opération tout à fait légale.
D’un point de vue éthique éventuellement cela pourrait se plaider à condition de prouver l’intention de nuire.
Dans les faits nous savons tous les deux que personne ne poursuivra personne et le même petit jeu pourra continuer aussi longtemps qu’il y restera des « pigeons à plumer »
@Daniel Dresse
Cela fait plaisir de vous relire !
Je croyais que vous boudiez !
@lenz: j’ai jeté un oeil sur le blog de Jovanovic. Cela se laisse lire mais un type qui a pour obsessions l’or et la vierge, c’est de l’humour ou de l’extrême-droite?
@ Le Coucou
Etant moi-même un vieux Coucou déplumé, je ne boude jamais bien loin. Il faut reconnaître aussi que le nid du Grand Barbu Pop (gong !) se situe nettement dans la partie supérieure de la canopée (et puis chez les autres, je crois que ma monnaie n’a pas cours). Merci pour le coup de sifflet l’Oiseau, et puis un conseil, évitez le grand nid bleu sur votre gauche au dessus du manguier. Il n’y a rien ni personne dedans … c’est une bassine tombée d’un Airbus.
Bob, Stubborm, Fujisan, Zabonin68
Il me semble que vous avez tous à moitié raison pour être positif, ou tort pour être négatif.
Reposons les principes et non pas les valeurs. Valeur est à connotation dogmatique ou sectaire. La loi ne
peut répondre qu’à des principes, tout comme notre république laïque ne peut avoir que des principes qui
ne peuvent être convertis en valeurs. Exemple, le travail, reconnu constitutionnellement est donc principe
et aucunement valeur sauf durant une certaine période peu glorieuse de notre République.
( principe = pour tous / valeur = par affinité )
Légal: tout ce qui est interdit ou réglementé par une loi ou un décret est légal, sauf erreur de ma part
la titrisation n’est ni interdite ni réglementée. En conséquence, elle ne peut être ni légale, illégale, ou a légale, et
encore moins moral, immoral, a moral, la loi n’étant pas valeur.
Deux cas de figure; le placement d’opérations titrisées se font entre professionnels, les termes escroquerie,
cavalerie, intention de nuire n’ont pas leur place devant une juridiction.
Ce placement est effectué par un professionnel pour un client particulier, ce particulier voulant un placement
sur, dit de bon père de famille, le devoir d’information vraie est concrétisé par un article du code civil,
la reconnaissance intentionnelle de la faute sera reconnue par le Juge de Fond (jurisprudence constante)
L’exeption de cet article concerne les avocats, qui sont autorisés à ne pas dévoiler leur savoir, donc
à ne pas devoir la vérité à leur client. Pigeons à plumer dit Bob, j’abonde.
Dans une société à principes, seule une loi civile dite « équitable » devrait interdire la titrisation.
Cordialement à tous, et quelle bouffée d’air pur ce site, merci.
Bernard Debré : la grippe A/H1N1 « n’est pas dangereuse »
Bernard Debré, médecin, député UMP de Paris et membre du comité national d’éthique, estime dans un entretien au « Journal du dimanche » que la grippe A/H1N1 « n’est pas dangereuse » et qu’ »il faut siffler la fin de la partie ».
Alors que le Premier ministre François Fillon table sur « plusieurs millions de Français » atteints à partir de septembre et évoquait « un risque de ralentissement de l’économie » lors d’une conférence de presse vendredi, Bernard Debré se veut rassurant.
« Cette grippe n’est pas dangereuse. On s’est rendu compte qu’elle était peut-être même un peu moins dangereuse que la grippe saisonnière. Alors maintenant, il faut siffler la fin de la partie! », déclare-t-il au JDD.
« Ce type de grippe était attendu et il faisait très peur » car « tout le monde avait à l’esprit le phénomène de la grippe aviaire H5N1, qui est très dangereuse pour l’homme avec un taux de mortalité de 60 à 65% mais pas contagieuse car elle passe difficilement la barrière des espèces », rappelle le professeur Debré, chef du service d’urologie de l’hôpital Cochin.
« Nous appréhendions une redistribution des gènes pouvant faire sortir un virus très virulent et très contagieux », explique-t-il, et « cette loterie a eu lieu, mais elle a produit un bon numéro: le H1N1 ». « On redoutait un valet de pique, on a tiré une dame de coeur », estime-t-il.
« A partir du moment où l’OMS (organisation mondiale de la santé, NDLR) a, de façon un peu rapide, commencé à gesticuler, avec des communiqués quotidiens et des conférences de presse à répétition, les gouvernements n’avaient pas vraiment d’autres choix que de suivre », concède ce député de la majorité, « je leur reproche d’avoir ensuite succombé à une sur-médiatisation politique de cet événement ». AP
st/com
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Bonjour,
La solution convenable et bénéfique pour le plus de concitoyens serait de revenir au fondamentaux de notre économie. La demande existe toujours reste à présent à créer l’offre. On dépense actuellement beaucoup de dollar, d’énergie et de temps pour finalement renflouer un système financier qui ne créera à LT aucune richesse supplémentaire. En fait certains grands de ce monde mènent un combat afin de préserver leurs privilèges.
Cependant la réalité est toute autre. On crée de plus en plus d’inégalités en faisant ainsi. La similitude avec la crise de 1929 est frappante. Les choses vont simplement moins vite mais le phénomène est bel est bien enclenché. Le début véritable de la crise en Europe si rien n’est fait (qui entrainera par ricochet les autres grandes puissances dans le néant) se fera certainement fin 2011 (correspondant au fin de droit au chômage de beaucoup de nos concitoyens et également d’un calcul via la théorie d’Elliott).
Il nous reste effectivement encore du temps pour renverser la vapeur (et cela serait souhaitable pour tous). Pour cela il faut arrêter de créer ces fossés et repartir vers une économie réelle de marché. Comme je vous disait la demande existe et dans beaucoup de domaines.
Si tout l’argent versé aux banques, nous l’employons finalement dans de réels investissements pour l’avenir de l’humanité, tel que la lutte contre l’appauvrissement énergétique (création de parcs solaires, éoliennes ou en exploitant l’énergie des océans). La lutte pour l’accès à l’eau potable dans divers pays émergents (africains, asiatique…) en faisant des usines de retraitement des eaux de mers ou de traitement des eaux polluée en eau douce. La lutte contre les transports polluants en modernisant au plus tôt notre parc automobile, en trouvant des solutions d’autonomie du tout électrique. Et enfin en modernisant nos rapport au travail en acceptant un modèle plus respectueux des travailleurs, en généralisant le télétravail pour les entreprises qui le peuvent (bien entendu) et en cessant de chercher constamment les profits au détriment des salaires et des relations humains. Et bien en allouant toute notre énergie et toute notre finance dans ces solutions d’avenir, je peux vous garantir que beaucoup de pays industrialisés et émergents retrouveraient le chemin de la croissance et de la prospérité.
Bien sur cela passera forcement par un partage accru des richesses du monde de la finance (fini les bonus de 20 milliards de dollars à la GS pour la seuls année 2009). Sommes nous prêt à la faire? Moi oui car je ne suis cupide que pour mes petits intérêts qui restent de vivre heureux avec ma famille sans avoir un salaire à la 300 KE/an. Certains le seront moins, c’est sur.
@paul jorion
On vous écoute enfin !
Je crois que vous avez déjà recommandé que l’on augmente les salaires comme une des solutions de la crise.
Et bien, c’est fait! Pour une fois, les banquiers donnent le bon exemple pour tous !
« JP Morgan to raise salaries for bankers »
http://www.ft.com/cms/s/0/5ecc4f92-7877-11de-bb06-00144feabdc0.html?nclick_check=1
Bonjour,
Pour renverser la vapeur comme le dit Jt, il faut aussi que cesse cette obsession d’acheter des sociétés comme s’il s’agissait de boîtes de conserves. En ce moment, les sociétés à vendre sont rachetées par des financiers, des banques d’investissement, qui mettent en tant que PDG, un gestionnaire qui ne connaît pas le métier concernant la boîte. Celui ci a la pression des actionnaires principaux, souvent des banques d’affaires, qui se sont endettées dans le but d’augmenter considérablement le chiffre d’affaire de la société. Cela leur permettrait de la revendre 4 ans plus tard, remboursant ainsi leurs créances avec bien sûr une plus value la plus élevée possible. Souvent, ce PDG s’est lui même endetté pour acheter des actions de sa société, condition imposée par le système pour qu’il dirige justement cette société. Cela lui impose de mettre la pression pour qu’il puisse recevoir du dividende et rembourser ses propres créances. Raffinement ultime dans la cruelle intelligence de ces financiers : désigner parmi les cadres ceux qu’ils appellent « les cadres dirigeants », et les OBLIGER à acheter des actions de leur société, dans le but que eux aussi y mette la pression, et aussi les « fidéliser » comme ils disent. Le système fonctionne ainsi sur ce que j’appellerais la « peur motivante ». La possibilité pour un cadre dirigeant d’être actionnaire de sa société a été conçu au départ pour permettre à ces cadres de participer LIBREMENT à la gestion de leur société. Mais les requins de la finance l’ont dévoyé afin de crucifier leur victime. Il faut que tout ça cesse !
@ Alfe
« Il faut que tout ça cesse ! »
Pour que les marchands et les grands de ce monde, puissent toujours occuper les premières places, pour mieux séduire encore les nations, par l’enchantement d’une conduite, d’un modèle il faut que cela continue encore.
Entre les banquiers et les financiers qui en veulent toujours plus, entre les pollutions industrielles, pharmaceutiques l’artificialisation à outrance du monde de la finance et le toujours plus de l’agro-industrie (pesticides, épandages ravageurs, terres dénudées offertes à l’érosion, irrigation mal maîtrisée), ce sont chaque année dans le monde des centaines de milliers d’hectares de sols arables qui disparaissent, pour le seul plaisir de quelqu’uns au dessus de tous. Or, au rythme de la nature, il faut des milliers d’années pour former un sol fertile, et des centaines ou des dizaines d’années pour le restaurer, selon le degré de dégradation.
Même la terre ou ciel ne donne plus, même les sols ne donnent plus généreusement, même les dirigeants ne donnent plus grand chose de mieux aussi à leurs administrés préférant surtout se faire servir et protéger les premiers.
L’homme n’en peut plus, l’enfant ne rigole plus, le ciel en finit même par en être défiguré: http://blogs.lexpress.fr/nouvelle-science/2009/06/03/vue-generale-des-asperatus-nouvelle-zelande_4267_w560.jpg
Et la terre qui s’épuise et qui n’en plus. Et c’est alors que les vents ne soufflent plus guère comme avant. Mettons sans cesse la pression marchande sur les êtres comme sur toute la création, sans arrêt, sans cesse, produisons encore plus vite pour nous sauver de notre grande folie humaine en conséquence faisons davantage de mal à la terre, à la mer, aux arbres, aux plantes, aux espèces jusqu’à ce que nous ayons marqué et conditionné un plus grand nombre de gens à nos vaines valeurs de vie ou de mort en société.
Mais non il faut toujours aller plus vite sur les marchés, il faut que toute la création disparaisse au plus tôt avec nous !
Je crois que toutes les personnes présentent sur ce blog adhèrent à cette idée : L’homme ne pourra pas continuer à vivre dans un capitalisme qui ne respecte plus ni la nature ni ses propre concitoyens. Nos enfants en payeront amplement le prix si nous ne réagissons pas de suite. Je suis tout à fait d’accord avec Alfe, Bob, Jérémie. Il est temps d’ouvrir les yeux et d’agir.
Dans un interview de Paul Jorion, il comparait le capitalisme au mammouth qui étouffe la souris. Tout n’est pas perdu!!! La dernière extinction massive d’espèce a fait disparaître le mastodonte au plus grand bonheur des petits rongeurs.
Bon courage à tous(es).
Nous sommes visiblement un certain nombre à adhérer plus ou moins aux analyses et aux propositions de Paul Jorion et François Leclerc. Dieu sait que tous les diables se cachent dans les détails ; l’individualisme contemporain et l’élévation « massive » du niveau éducatif dont il est la mère et/ou la fille impliquent arguties et discussions byzantines, soupçon et molle adhésion. Nous avons perdu le goût du sang et du sacrifice ; nous avons notre petit plaisir pour le jour et pour la nuit. Et nous sommes tous très intelligents. Il serait temps de se poser la question de l’effectivité de ce qui s’écrit sur ces pages.
@ Paul Jorion
merci pour cette analyse récapitulative avec une mise en perspective utile des remarquables capacités d’adaptation de la haute finance
ce dernier point me rappelle un autre dont il a bcp été question sur ce blog : les célèbres scénarios A, B, C, D, avec de nettes préférences – ou prévisions – pour le C voire le D (Granier – typologie d’une sortie de crise)
à présent, ces paramètres d’analyse ne sont plus du tout abordés. j’en suis surpris.
quel est votre sentiment à ce sujet?
l’impression dominante ne tend-elle pas à l’apaisement au regard des scénarios extrêmes, ceci ne signifiant certes pas que la crise et les souffrances qui l’accompagnent soient terminées mais indiquant simplement que le bouleversement attendu – ou redouté – ne paraît plus inévitable et moins encore imminent
@ PGD
Mon billet ici, « Le temps qu’il fait, le 24 juillet 2009 » est un résumé de mon article à paraître dans le numéro de novembre de Le Débat.
Chère Tomate (j’espère que tu as connu les caresses du soleil avant de nous offrir ta couleur)
Plus je prends du recul et plus je perds en clarté de ma vision du monde. Je suis un oiseau migrateur et ce n’est pas la « richesse » des emballages de la société de consommation et de leurs coloris qui m’ont fait migrer. C’est par contre cela qui m’a fait réfléchir. Cela m’a fait réfléchir à ma condition d’être humain, au minimum nécessaire dont j’avais besoin pour rendre et perpétrer la chance et la responsabilité qu’on a quand on est arrivé à naître (les possibilités et les combinaisons de cette chance étaient telles que le nombre d’étoiles que nous ne voyons plus dans nos cieux). Et plus j’avance et je vis dans ce « nouveau monde », plus j’aimerais retourner au monde qui m’a expulsé et qui entre temps est mort lui même. C’est en cela que je regrette les nouvelles barières construites entre l’Est et l’Ouest. Des barrières qui nous ont empêché de faire un échange de nos expériences, de nos vécus et par la même occasion de trouver une nouvelle issue. On parle de l’histoire récente de l’Est uniquement en évoquent le nom de Stalin. Imaginez-vous la même chose si les allemands étaient tous des Hitler, les français des Pétain, les américains des Bush…. la liste est infinie.
On n’a jamais fait, par contre, la liste de tout ce que tous ces gens ont souffert, en premier lieu et place, dans les régimes respectifs. On ne les a jamais mis en liaison pour que ensemble ils essaient d’éviter à leurs enfants de souffrir la même chose. C’est ça aussi qui m’étonne, avant la « chute du mur », beaucoup d’artistes du côté Est de planète trouvaient un écho dans la littérature et l’art occidental. Depuis, on n’en sait plus rien. Et pourtant, on serait curieux de regarder le bonheur qu’ils ont trouvé en suivant notre exemple occidental, vu qu’ils ont (les artistes) risqué leur vie pour pouvoir s’exprimer.
@ Daniel Dresse
Bien heureux de vous relire.
^^
@Daniel Dresse
La bassine bleue m’intrigue quand même…J’attends un peu de voir si quelqu’un monte dedans, avant qu’elle ne tombe du manguier !
A Daniel Dresse
Et la peinture du plafond?
ça va mieux…
http://www.lesechos.fr/info/france/300365746.htm
Bjr,
Dans la mesure où les banques américaines truqent les cours de bourse en les surévaluant , cela doit effectivement être de l’ordre de la cavalerie.
Cependant, cela leur coûte de l’argent et certainement même beaucoup tous les jours.
On peut toujours arguer qu’ ils se servent de l’ argent du gouvernement, mais à la fin, que l’argent soit à un endroit ou à un autre , cela revient au même finalement.
Sauf si vous avez à titre personnel des actions ou des stock options, auquel cas, c’ est votre portefeuille personnel qui grossit.
Vous n’avez plus qu’ à revendre et faire une belle petite plus-value.
Fianlement, à la réflexion, j’ opterais plus pour la version de l’article de Monde de M. JORION.
Quelqu’ un a t il un avis différent ? Suis je dans l’ erreur ?
Merci
@Paul Jorion, François Leclerc…
Serait-il possible de vous pencher sur les règles comptables des banques européennes?
AFP nous annonce aujoud’hui que « La première banque allemande Deutsche Bank a annoncé mardi un bénéfice net part du groupe supérieur aux attentes de 1,1 milliard d’euros au deuxième trimestre, soit une progression de 68% sur un an. »
Si mes souvenirs sont bons:
– Deutsche Bank est une des banques avec un effet levier ahurissant dépassant les 50. Même en jouant au casino, ce bénéfice me parait tout à fait irréaliste.
– Il y a 3 catégories comtables pour les actifs dans les règles Bâle 1 ou 2. Une d’elle permet de NE PAS les valoriser au prix du marché.
– Le plan allemand de Bad Bank parle de rachat à 90% de la valeur au 30 juin 2008, càd avant la débacle. Cela laisse à penser que TOUS les actifs toxiques seraient valorisés à cette date.
J’ai été beaucoup impressionné par votre intervention, que j’ai essayé de traduire en anglais afin de la partager avec des anglophones que je rencontre sur le web:
« I want to talk to you about the stock market, because the stock market has been rising in France and in the United States. I am obliged to reflect upon this, because, as I have mentioned to you, I have agreed to prepare a ‘postface’ to a new edition of several works of Proudhon concerning stock-market speculation. It is important to understand what is
happening at the moment. Does it mean that the economy is improving? To that end we need to look back at the events of the past two years.
In the summer of 2007 we witnessed the drying up of inter-bank credit, by which is meant that the banks stopped lending to one another. I remind you that the reason for this is that there was a depreciation, which began to become quite spectacular from February of 2007, in the value of derivative products consisting of large collections of individual
mortgage debts, because many people were no longer able to keep up their monthly repayments. Consequently, the value of these derivatives plunged. In the summer an air of general suspicion arose from the fact that banks did not want to reveal whether they possessed these products, which could no longer fetch a price, because there was now no
market for them. Everyone in the world of finance suspected everyone else of possessing these products and thus of possibly being insolvent. An unwillingness to lend developed, as no one could be depended on now to be credit-worthy.
I shall remind you of the first measure that was thought of to deal with this problem: the creation of what were known as ‘bad-value banks’ or ‘bad banks’. The possibility was envisaged of putting toxic derivatives into a form of quarantine so that the banks could get them off their balance sheets. So ratios of solvency were worked out, to see whether they
were above or below the threshold of solvency. What happened, as has recently become known, is that the English [sic], who were in much the same position as the Americans, came to the conclusion that it was impossible, as it would be too expensive.
The second idea, which was adopted in previous crises, is known as ‘privatization of profits with socialization of losses’. This solution, which had always worked very well before, means that the private sector gets whatever profits there may be when things are going well and then, when things go badly, the state, i.e. the taxpayer, forks out to cover the
losses. The novelty in the crisis in which we find ourselves now is that this classic solution can no longer be considered, as that too would have cost too much, the level of debt which had been incurred having exceeded the capacity of states to absorb it.
So it was decided to adopt a direct approach which would be less expensive and which consisted in giving money to the banks to help them out of their difficulties. Together with this go what are known as ‘stress tests’. You will have heard of the ‘stress tests’ that have been carried out on banks in the United States and are to be carried out in Europe too in
order to determine which banks may be declared to be solvent. This is nothing but a big public-relations exercise, in fact, as these ‘stress tests’ are actually normally carried out all the time. They have always been carried out everywhere in point of fact. So this great pantomime has taken place to persuade people that the banks are now in better health following the recapitalization exercise and that they are now out of trouble.
What has not been taken into consideration is that in the background the economic situation has been continuing to deteriorate. The deterioration resulted from problems in the financial sector, which have led to redundancies, and created a state of affairs in which there are fewer and fewer people who are drawing salaries which are adequate for the purpose of keeping up their monthly mortgage and credit-card payments. The situation in the American property market has continued to deteriorate, not only in the residential sector but also in the commercial one. Problems are developing concerning credit-card loans and all the other loans that build up in American households, for university studies, health costs and so on and so forth. So, after having made all of these ‘stress-test’ declarations following the recapitalization of the banks, circumstances have changed for the worse to such an extent that, if the ‘stress-test’ calculations had been carried out all over again, it would have been found that the banks had again fallen below the threshold determined by the solvency ratio. So what could be done?
There was, in fact, only one solution. Because results had been adversely affected by the depreciated value of toxic derivatives when they appeared on the surface, all that was left to be done was to start telling lies about the value of these products. ‘Mark to Market’, i.e. valuing them at prices which real transactions would have resulted in – the market price of these products – would have meant valuing them at prices which would have been too low. If these prices had been mentioned in the results of the businesses, these financial institutions would almost all have been seen to be what they were in reality, insolvent!
There was only one possible approach to adopt, and this was to modify these figures to make them seem better than they actually were. The solution which was conceived of for this is what is known as ‘Mark to Model’, i.e. a system of model quotes, which means that, instead of using market prices, one conjures up a scenario in which it appears that all is well in all the markets and then one sells these products on just as they were sold on before. This does not solve all the problems, of course, because, if in the background people are still not managing to meet their monthly repayment obligations, the prices of these products will still go down. But the idea is that this will all sort itself out in more favourable economic circumstances so that the prices will be a lot better.
Was it permissible to do any of this? No, it was not, because rule 157 of the FASB (the Financial Accounting Standards Board), the US institution concerned with accounting rules, prohibited it. So what did they do? The American Bankers’ Association put in place something that they called the Fair Value Coalition. This organization was allocated $27
million, which was used to pay members of the US Congress concerned with the Finance Commission to get these politicians to invite the FASB people to appear before them to be told that they would have to change this rule, and this is what happened, in March.
Is all of this public knowledge? Yes, it is! It was all discussed on the front page of The Wall Street Journal. On the front page of The Wall Street Journal there was even an article which even went so far as to specify the exact sums of money which were paid by the American banks to these members of Congress who are on this finance committee to get them to take this decision. One should add that this sort of thing is not against the law in the United States. These are considered to be contributions which the business community makes to the electoral campaigns of these politicians. So what do these politicians say when they are reproached for having sold out to Wall Street? They issue press
statements to say that they have indeed received these sums of money but that this has not influenced their decisions! Mr Kanjorski, the congressman who was at the forefront of the battle and who was the most forceful member of the committee at its meetings, insulting, as he did, practically all the representatives of the FASB, received over a period of two years the sum of $704,000. I repeat that this is not secret information. It was on the front page of The Wall Street Journal!
So that proposal went through. What has it made possible? The banks have gone back up over the solvency ratio. Why? Because they fixed the prices of these toxic assets not at any old price but in accordance with calculations made on the basis of a model which was established to put everything back so as to permit these products to be sold « at a more reasonable price », as the American Bankers’ Association put it. So, when they tell us now that the stock markets are doing well, it is indeed true that that is so. But in what context are they doing well? In the context in which the figures are not truly what they are represented to be!
Did they have any choice in all of this? No, they had no choice, because, if they had continued to calculate things as they were doing before, and, given that the money available to governments for the purpose of assisting the banks is limited, there was only one way to prevent the banks from being shown to be insolvent, and that was to adopt the procedure which they opted for, which was to falsify the figures!
What is the problem with all of this? Everyone would have seen that the banks were insolvent. They could hardly let all the banks go bust. Something had to be done. They could have nationalized all these banks and wiped the slate clean. They preferred that pressure be put on the FASB to change the rules, and since then everything has been done in a
fog of deception and distortion of reality. On this basis stock markets are doing well. But what is the danger in all of this? The danger is as follows. When it is said that it is important that the banks get back to circulating money between one another so that there is a supply of credit, etc. and that it is imperative that there be confidence in the system,
what is meant by confidence? That simply means that a bank needs to know if the other banks that it is dealing with are solvent or not. But now they no longer know, because they have all been told that they may put on their balance sheets whatever figures they care to put there.
So, even though things are bad at the moment, stock markets can still do well, because everyone knows that that is the established state of affairs at the moment. But when a recovery begins, confidence will be needed. However, transparency has been sacrificed. Transparency is needed, though, so that people can know exactly what it is they are
dealing with, etc. There is more to it than that, as we know. As Proudhon observed, there is a lot of specialized knowledge that makes things work. We also know that volumes are created at present by means of program trading which operates essentially for the purpose of moving money about from here to there and back again to take advantage of the fact that people can benefit from merely creating liquidity, even if that liquidity is complete junk, as in this case, and so on and so forth. But, when things start moving again, if they ever do, everyone will need to know what is what and whom to have confidence in for what purposes. Unfortunately, however, the strategy which has been adopted makes this impossible. Transparency has been suppressed, because falsification was necessary, and that was necessary because the only alternative to it was nationalization, which was not wanted.
So what is going to happen when a recovery takes place? Only one solution is possible. They will change direction. Another $27 million will be found to re-instate the ‘Mark to Market’ arrangement. Why? Because, when a new financial bubble develops, market prices are more optimistic and everything seems to be going well again. So that things do not
continue in this way we must demand that this system be brought to an end.
In America, even though many people have buried their heads in the sand there, and in Europe it is being observed that this state of affairs has got out of hand. Even people whom one might have thought of as having a vested interest in what is happening at present in the United States, as well as people such as myself, are saying that a proper recovery is not possible given the present condition of the system. If it is not modified, there will be no transparency, and consequently a proper recovery will not take place. This system cannot proceed as it is. It is broken. We need to find something else. »
Voilà. J’ai fait mon possible.
J’admire beaucoup cet excellent blog. Il faut partager le meilleur de son contenu avec les anglo-saxons. Ils en ont besoin. Take pity on them and share with them ‘vos lumières’.
« NEWS is conveyed by letter, word or mouth
and comes to us from North, East, West and South » (Witt’s Recreations)
. . . but mostly from the Paul Jorion blog now that we have the Internet.
[…] reader of my French blog has taken the trouble of translating my most recent Friday video in English. Many thanks to him! NEWS is conveyed by letter, word or mouth and comes to us from […]
Thanks David… Hume
I’ve posted it where it belongs!